Aller au contenu

L’Histoire comique de Francion/10

La bibliothèque libre.
Jean Fort (p. Glossaire).

GLOSSAIRE

ne fait pas partie de l’ouvrage original

Les définitions sont issues de dictionnaires de l’époque ou centré sur le vocabulaire du xviie siècle :

  • Curiositez Françoises, Antoine Oudin, 1640, Gallica
  • Dictionnaire universel, Furetière, 1702. t. I (A à H) Gallica ; t. II (I à Z) Gallica et par exception édition de 1690 (cette édition n’est pas paginé, il faut naviguer par ordre alphabétique).
  • Petit glossaire des classiques français du xviie siècle, E. Huguet (reprint 1989), Gallica

et parfois du wiktionnaire.

A

  • à requoi  : (dormir) d’une manière douce, paisible. Furetière, t. I, p. 680.
  • accoller  : acoller la cuisse, acoller la botte, signifie saluer quelqu’un avec grande soumission, avec respect, comme quand on salue un homme qui descend de cheval, ce qui est une marque d’infériorité. Furetière, t. I, p 16.
  • accommodé  : à son aise. Huguet, p. 2.
  • ais  : pièce de bois de sciage, longue et peu épaisse. On fait des planchers des cloisons avec des ais. Furetière, t. I. p. 60.
  • antipéristase  : action de deux qualités contraires, dont l’une augmente la force de l’autre. Furetière, t. I. p. 100.
  • appellation  : appel d’un jugement. Furetière, t. I. p. 110.
  • appointement (charger d’)  : bien battre (jeu de mot sur poings). Oudin, p. 15.
  • armet  : Casque ou habillement de tête. Furetière, t. I, p. 129.
  • ase  : âne, mot gascon. Francion, éd. Roy, t. II, p. 65.
  • assignation  : rendez-vous. Furetière, t. I, p. 147.

B

  • badelori  : synonyme de badeault, niais, dans Rabelais. Francion, éd. Roy, t. II, p. 212.
  • badin  : sot, ridicule. Huguet, p. 32.
  • bailler les seaux  : prendre une personne par les bras et les jambes, et lui faire donner du cul en terre. Oudin, p. 501.
  • baste  : tromperie, ruse. Oudin, p. 320
  • béatille  : petites choses délicates, comme les ris de veau, les crêtes de coq, que l’on met dans les pâtés, les ragoûts, etc. Oudin, p. 35.
  • bellotte  : qui a quelque beauté : il se dit particulièrement de la beauté des petits enfants. Furetière, t. I, p. 219.
  • besogne  : besogne, Hardes qu’on porte avec soi, chose dont on a besoin, apprêt nécessaire. Furetière, t. I, p. 224.
  • bienveigner  : bien accueillir, saluer quelqu’un, le recevoir bienveillance et affectation. Furetière, t. I, p. 231.
  • bisée  : vient de bise petite miche de pain blanc que l’on donne aux écoliers. Furetière, t. I, p. 236.
  • blanc (un, des)  : ancienne monnaie qui valait 5 deniers. Furetière, t. I, p. 238.
  • bondon  : cheville de bois grosse et courte qui sert à boucher un trou qu’on laisse aux tonneaux par dessus pour les remplir. Signifie aussi le trou lui même qui est bouché, Furetière, t. I, p. 252.
  • bonne (une) marchande  : une femme qui se prostitue, idem, une finette. Oudin, p. 329.
  • braquemard  : épée large et courte à double tranchant. Furetière, t. I., ou le membre viril. Oudin. p. 60.
  • brasser  : au figué, faire quelque conspiration ou machine pour trahir ou perdre quelqu’un. Furetière, t. I, p. 277.
  • braverie  : dépenses dans l'habillement. Furetière, t. I. p. 277.
  • breneux  : se dit par le menu peuple, pour dire, sale, merdeux. Cu breneux, chemise breneuse. Furetière, t. I, p. 280.

C

  • cagnard  : maison pleine de saleté et de gueuserie. Oudin, p. 69. Furetière, t. I, p. 291.
  • caillette (une)  : un niais, un sot. Oudin, p. 69.
  • calamite  : nom de la pierre d’aimant et de la boussole. Furetière, t. I, p. 293.
  • camus  : demeurer étonné. Oudin, p. 71
  • carrousse  : Bonne chère qu’on fait en buvant et en se réjouissant. Furetière, t. I, p. 322.
  • cassade  : jouer un tour, faire une niche, en faire à croire, persuader une chose qui n’est pas. Oudin, p. 74.
  • castille être en : être en dissention. Oudin, p. 75. Terme populaire qui signifie une petite querelle ou différend entre gens qui vivent ensemble. Furetière, t. I, p. 327.
  • catze  : mot obscène formé de l’italien cazzo, (cas ou vit), désignant le sexe masculin. Le Duchat sur Rabelais, t. I, p. 24 dans La Curne de Sainte Palay.
  • caver  : creuser petit à petit. Furetière, t. I, p. 332.
  • célivage  : adjectif calqué par Sorel sur le latin cœlivagus pour qualifier le « feu élémentaire » de l’ancienne physique. Francion, éd. Roy, t. II, p. 139
  • chambrillon  : petite servante. Furetière, t. I, p. 362.
  • chanterelle  : corde d’un violon, d’une basse, etc., qui est la plus déliée et qui a le son le plus aigu. Furetière, t. I, p. 370.
  • chapelis  : combat acharné. Francion éd. Roy, t. I, p. 180.
  • chère entière  : bien à souper et une femme à coucher la nuit avec soi. Oudin, p. 93
  • chiquenille  : (voire souquenille) vêtement de grosse toile que l’on donne aux valets pour garder leurs habits propres. Furetière, t. II, p 882.
  • chopper  : heurter du pied contre quelque chose en sorte qu’on soit en danger de tomber. Furetière, t. 1, p. 210.
  • colin-tampon  : la batterie de tambour des Suisses. Oudin, p. 110.
  • colombin  : espèce de couleur qui est de violet lavé, du gris de lin entre le rouge et le violet. Furetière, t. I, p. 447.
  • commodités  : les biens de fortune « il a marié sa fille avec un homme qui a bien des commodités ». Furetière, t. I, p. 458.
  • conche  : bonne ou mauvaise fortune de quelqu’un. Furetière, t. I, p. 474.
  • contention  : débat, dispute. Furetière, t. I, p. 503.
  • contredit  : pièce d’écriture qu’on fournit dans le procès pour combattre les pièces des parties adverses. Furetière, t. I, p. 508.
  • convive  : banquet. Francion, éd. Roy, t. II, p. 32.
  • coquefredouille  : pauvre sire. Wiktionnaire.
  • cornues  : grandes sottises. Oudin, p. 122.
  • croupière  : (crouppière) longe de cuir qui passe au dessous de la queue du cheval, qui s’attache à la selle pour la tenir en état. Furetière, t. I, p. 581.

D

  • débagouler  : dire tout ce que l’on sait. Oudin, p. 148.
  • déchiffrer  : (une personne), en médire, et particulariser ses défauts. Oudin, p. 154.
  • déconforter  : désoler, abattre l’esprit par quelque affliction. Furetière, t. I, p. 609.
  • déçu (à mon)  : en décevent, à mon insu. Francion, éd. Roy, t. I, p. 182.
  • déferrer  : être déferré : ne plus savoir que répondre, être fort étonné. Oudin, p. 155.
  • démarrer  : changer de place. Furetière, t. I, p. 629.
  • désu  : modernisation de desceu, à vostre desceu : en vous trompant adroitement, ou en décevant. Wiktionnaire.
  • Dominé  : maître. Francion, éd. Roy, p. 191.
  • douve  : pièce de bois merrain qui est propre à faire des tonneaux, des cuves et autres vaisseaux. Furetière, t. I, p. 710.

E

  • éclanche (esclanche) : partie charnue du mouton qui tient au quartier de derrière. Furetière, t. I, p. 802.
  • écorcher une anguille par la queue  : faire une chose à rebours. Oudin, p. 192.
  • embourser  : mettre de l’argent dans sa bourse, le faire tourner à son profit. Furetière, t. I, p. 746.
  • emmi  : au milieu. Furetière, t. I, p. 749.
  • empan  : distance ou mesure de longueur, un empan fait trois quarts de pieds. Furetière, t. I, p. 749.
  • encharger  : recommander fortement, donner charge, ordre expres de faire quelque chose. Furetière, t. I, p. 757.
  • épices (espices) : salaire que les juges se taxent et signent au bas des jugements pour leur peine d’avoir travaillé au rapport et à la visitation des procès par écrit. Furetière, t. I, p. 822.
  • époinçonner  : exciter, aiguillonner quelqu’un par un désir de gloire. Furetière, t. I, p. 825.
  • épousseter  : bien battre une personne. Oudin, p. 199. Furetière, t. I, p. 826.
  • escampativos (faire)  : fuir. Oudin, p. 190.
  • étrivière  (donner les estrivières) : châtier des valets de livrée, les fouetter avec ces étrivières. On dit aussi, qu’un homme s’est laissé donner les étrivières, quand il a souffert quelque affront, quelque indignité, lorsque par lâcheté, il se soumet à tout ce qu’on veut. Furetière, t. I, p. 847.
  • excréments  : non seulement la matière fécale, mais également l’urine et d’autres humeurs tels la salive, la bile, la lymphe, etc. Furetière, t. I, p. 860.

F

  • faquinerie  : action de faquin (portefaix ou manequin de paille qui servait dans les joutes). Wiktionnaire. Manque dans Furetière.
  • fausset  : petite cheville pointue qui sert à boucher le petit trou du muid qu’on a fait avec un foret. On tire du vin au fausset avant que d’y mettre la fontaine. Furetière, t. I, p. 893.
  • feindre  : hésiter à faire quelque chose, en faire difficulté. Huguet, p. 161.
  • ferrer la mule  : se dit à propos des valets et servantes, prendre quelque chose sur tout ce que l’on achète pour le maître. Oudin, p. 218.
  • flamette (fiamette) : couleur rouge qui imite celle du feu clair. Furetière, t. I, p. 909.
  • forces  : espèces de ciseaux composés de deux fers tranchants, qui n’ont point de clou au milieu, mais qui sont joints par un demi-cercle qui fait ressort et qui les rapproche ou les éloigne suivant le besoin. On tond les moutons, les chevaux avec des forces. Furetière, t. I, p. 941.
  • fripper  : se dit aussi en parlant des Auteurs qui dérobent des autres qui ont écrit devant eux, des pensées, des vers qui ont déjà servi, ou qui sont uses. Ce Poëte nous donne cette Epigramme comme sienne ; mais elle est frippée de Martial. Furetière, t. I, p. 968.
  • fusil d’Allemagne  : briquet. Huguet, p. 174. Morceau d’acier qui sert à faire du feu quand on le bat avec un caillou. Furetière, t. I, p. 979.

G

  • galefretier  : un coquin, un fripon. Oudin, p. 244. Homme de néant, qui n’a ni feu ni lieu. On ne s’en sert qu’en terme de mépris et pour faire injure. Furetière, t. I, p. 985.
  • galoche (un)  : un écolier qui étudie dans un collège et demeure dehors externe. Oudin, p. 244. Furetière, t. I, p. 987.
  • Gascon  : [quelqu’un] qui dérobe volontiers ; idem gasconner, prendre, dérober. Oudin, p. 247.
  • gaupe  : maussade et salope, grosse femme mal-bâtie & mal-propre. Furetière, t. I, p. 998.
  • goderonner  (godronner) : faire des godrons, pli en rond qu’on fait sur des manchettes empesées et qu’on faisait autrefois sur les fraises, ou collets de toile. Furetière, t. I, p. 1019.
  • gogaille  : grande chère avec bruit et réjouissance. Furetière, t. I, p. 1019.
  • gorgiase  : vieux mot qui signifiait autrefois une personne grasse, et de belle taille, qui avait une belle gorge, une belle représentation. Furetière, t. I, p. 1022.
  • gourdement  : gauchement. Francion, éd. Roy, t. II, p. 4.
  • grimauderie  : discours de grimaud à l’usage des écoliers, enfantillages. Francion, éd. Roy, t. II, p. 2.
  • grosse d’envie  : extrême passion ou envie. Oudin, p. 259.
  • grosse mode (fait à la)  : mal fait, à la hâte, de mauvaise grâce. Oudin, p. 350.
  • guenuche  : diminutif de guenon, au figuré, terme injurieux. Furetière, t. I, p. 1048.
  • guiterne  : terme de marine, espèce d’arc-boutant qui tient les antennes d’une machine à mâter avec son mât. Confusion avec ce dont il s’agit ici : guitarre ou guiterre, sorte d’instrument à corde de boyau dont le dos est plat. Furetière t. I, p. 1055.

H

  • hallebrans  : halbran. Jeune canard sauvage. Furetière, t. I, p. 1060.

J

  • jambette  : petit couteau qui se replie dans le manche pour le porter plus aisément dans sa poche sans avoir besoin d’autre étui. Furetière, t. I.
  • Janin  : un double Jean, un double cocu, un cornard. Oudin, p. 280.
  • jobelin  : un sot, un badin, un cornard. Oudin, p. 284
  • jocrisse  : un niais, un badin. Oudin, p. 284.
  • jouer de la harpe  : dérober, par ce qu’en jouant de la harpe on a les mains crochues. Oudin, p. 266.

L

  • lairrer  : laisser, voir article laisser et les remarques sur l’irrégularité de sa conjugaison. Furetière, t. II, p. 96.
  • landis  : honoraires que les écoliers donnaient à leurs maîtres à l’époque de la foire du Landit, au mois de juillet. Furetière, t. II, p. 102.
  • latial  : latin. Wiktionnaire.
  • léal  : loyal. Wiktionnaire.
  • libarde  : hallebarde. Francion, éd. Roy, t. II, p. 223.
  • lippée  : bon repas. Oudin, p. 306.
  • longue-forme (forme) : sièges qui vont dans le chœur des églises pour asseoir les prêtres. Furetière, t. I p. 944.

M

  • margajat  : peuple du Brésil. Francion, éd. Roy, t. I, p. 98.
  • mercadan  : terme de mépris signifiant un marchand de légères merceries, ou un marchand ruiné. Furetière, t. II, p. 239.
  • messier  : garde-champêtre pour les moissons et les vendanges. Francion, éd. Roy, t. I, p. 172.
  • morfer  : manger. Oudin, p. 376.
  • morguer  : Braver par des regards fiers, fixes et méprisants. Furetière, t. II, p. 290.
  • morveau (lécher le)  : baiser continuellement. Oudin, p. 358.

N

  • nasarde  (nazarde): chiquenaude que l’on donne sur le bout du nez. Furetière, t. II, p. 326.
  • nigromancien  (nécromancien) : magicien qui communique avec le Diable, et qui l’invoque pour faire des choses extraordinaires et surtout par l’apparition des morts. Furetière, t. II, p. 327.
  • niveterie  : niaiseries dignes de Jean de Nivelle. Francion, éd. Roy, t. II, p. 102.

O

  • orbe de raison  : privé de raison. Francion, éd. Roy, t. II, p. 13.

P

  • pannader  (panader) : qui ne se dit qu’avec le pronom personnel. Se panader, se quarrer, montrer à sa démarche qu’on est superbe, orgueilleux. Vien apparemment de paon. Furetière, t. II, p. 431.
  • parpaillau  : (parpaillot). Nom injurieux qu’on a donné en quelques endroits de la France à ceux de la Religion réformée. On dit qu’au siège de Clérac ils firent une sortie, couverts de chemises blanches en un temps où l’on voyait beaucoup de papillons que les Gascons appellent Parpaillotes, comme les Italiens Farfalla, et que ce nom est demeuré. Furetière, t. II, p. 451.
  • pasquil  : ou pasquin, satire courte et plaisante. Furetière, t. II, p. 461.
  • pécune  : argent. Furetière, t. II, p. 479.
  • peneuse  : penaude. Francion, éd. Roy, t. II, p. 165. Dans Furetière : se dit en cette phrase, la Semaine peneuse, pour dire la Semaine Sainte. Les anciens Pères ont appelé la Semaine de la Passion, laboria hebdomada & penalu. Furetière, t. II, p. 485.
  • piaffe  : démarche fière qui marque la vanité, la magnificence. Furetière, t. II, p. 510.
  • pitaut  : terme injurieux qu’on dit des gens rustres grossiers et incivils, qui ont des manières de paysans. Furetière, t. II, p. 526.
  • plauder  : battre. Oudin, p. 432.
  • plumache  : plumet ou plumart. Francion, éd. Roy, t. II, p. 494.
  • poste  : débauché (suivant le contexte). Oudin, p. 443.
  • pourri  : pourry, à la première page du livre IV, doit désigner un coup plus fort qu’une chiquenaude, ou croquignole, assez fort pour donner un bleu ou une contusion. Le mot manque dans les dictionnaires. À partir de l’édition de 1633 et les suivantes, pourry est remplacé par chiquenaude Francion, éd. Roy, t. II, p. 1.
  • praticien  : termes praticiens, termes de pratique ou de procédure juridique. Francion, éd. Roy, t. III, p. 64.
  • pratiques  : se dit des sacs et papiers qui sont dans l’étude d’un procureur, des minutes des notaires. Furetière, t. II, p. 579.
  • préfix  : terme certain, marqué et déterminé. Furetière, t. II, p. 584.

R

  • randon  : avec force, à grands flots. Furetière, t. II, p. 658.
  • rapiner  : Dérober, prendre petit à petit. Furetière, t. II, p. 660.
  • raquedenaze  : ou bien raquedenare, un avare. Oudin, p. 468.
  • recors  : aide de sergent, celui qui l’assiste lorsqu’il va faire quelque exploit ou exécution, qui lui sert de témoin, qui lui prête main forte. Furetière, t. II, p. 679.
  • recourre (se)  : se sauver, se tirer d’affaire et non pas se soustraire. Francion, éd. Roy, t. I, p. 175.
  • réformation  : voir reformer Cette femme s’est reformée, et s’est vestue en dévote. Furetière, t. II, p. 688.
  • regardeaux (se nourrir de)  : n’avoir rien à manger sur la table et se regarder l’un l’autre, ou bien regarder manger les autres. Oudin, p. 472.
  • retourner au tambour  : Ce qui vient de la flute s’en va au tambourin. Soit ce qui est mal acquis se dissipe Oudin, p. 227.
  • ris jaune  : ris de veau. Furetière, t. II, p. 758.
  • rotonde  : collet empesé que les hommes portaient autrefois, monté sur du carton, qui se soutenait en l’air et en état. Furetière, t. II, p. 770.
  • ruer : verbe actif et neutre, jeter des pierres, ou autres choses offensantes contre quelqu’un. Furetière, t. II, p. 779.

S

  • sabot percé  : se dit d’une espèce de toupie qui n’a point de fer, avec quoi les enfants se jouent en le faisant rourner sur sa pointe à force de le fouetter avec des lanières de cuir. Furetière, t. II, p. 783.
  • savou  : abréviation rustique de sçavez-vous. Francion, éd. Roy, t. II, p. 214.
  • se passer à  : se contenter de. Furetière, t. II, p. 463.
  • serrément  : Avec force, violemment. Francion, éd. Roy, t. II, p. 62.
  • souper par cœur  : ne pas manger. Oudin, p. 108.

T

  • teston  : ancienne petite monnaie frappée pour la première fois sous Louis XII, et portant gravée sur l’une des faces la teste du roi, au xviie siècle synonyme d’argent. Furetière, t. II, p. 964.
  • testonner  : battre et donner des coups, particulièrement sur la tête. Furetière, t. II, p. 964.
  • topinambou  : peuple du Brésil. Francion, éd. Roy, t. I, p. 98.
  • tortu  : qui n’est pas droit, de travers. Furetière, t. II, p. 985.
  • trac  : la piste des bêtes dont le dérivé détraquer est encore en usage (au xviie siècle), aujourd’hui traquer. Furetière, t. II, p. 996.
  • traîner  : entraîner, séduire. Furetière, t. II, p. 1000.
  • trancher du grand  : faire le prince, le seigneur. Oudin, p. 551.
  • triquebille  : testicules. Oudin, p. 552.
  • trou à la nuit  : s’en aller sans dire adieu, ou sans payer. Oudin, p. 554.