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L’Orbe pâle/Quand j’ai voulu dormir, j’ai mis doucement

La bibliothèque libre.
Eugène Figuière et Cie (p. 72).


QUAND j’ai voulu dormir, j’ai mis doucement, en le portant dans mes bras, le petit chien à la porte. J’ai sacrifié sa quiétude et sa compagnie à la paix de mon sommeil, parce que mon sommeil est l’oubli de l’attente.

Mais le petit chien est resté à ma porte.

Et mon sommeil est tout de même troublé, parce que je sens qu’il est là, tout contre ma porte et que lui attend.