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L’Orient (Gautier)/Égypte ancienne

La bibliothèque libre.
Fasquelle (2p. 261-280).

ÉGYPTE ANCIENNE

Que ce titre lugubre ne vous effraye pas ! le livre de M. Ernest Feydeau est, malgré son titre, de la plus attrayante lecture ; avec lui, la science n’implique pas l’ennui, comme cela arrive trop souvent ; l’auteur de l’Histoire des usages funèbres et des sépultures chez les peuples anciens a voulu être accessible à tous, et chacun peut profiter du fruit de ses longues et consciencieuses recherches. Il n’a pas scellé son œuvre de sept sceaux comme un volume apocalyptique compréhensible pour les seuls adeptes. Il a cherché la clarté, le relief, la couleur, et donné à l’archéologie la forme plastique qui lui manque presque toujours. À quoi bon entasser des matériaux qu’on ne met pas en ordre, des pierres qu’on ne reconstitue pas en édifice, des couleurs dont on ne fait pas un tableau ? Quel résultat le public, à qui, au bout du compte, sont destinés les livres, recueille-t-il de tant de travaux obscurs, de dissertations cryptiques, de fouilles ténébreuses dont les doctes auteurs semblent avoir masqué l’entrée comme les anciens Égyptiens, — la comparaison est de mise ici, — masquaient les portes de leurs tombeaux et de leurs syringes, afin que personne n’y pût pénétrer ? Que sert-il de sculpter dans l’ombre d’interminables panneaux d’hiéroglyphes, que nul œil ne verra, et dont on se réserve la clef ? M. Ernest Feydeau a eu cette audace de prétendre être artiste en même temps que savant ; car le pittoresque ne nuit en rien à l’exactitude, bien que les érudits affectent en général de croire le contraire.

Augustin Thierry n’a-t-il pas puisé ses Récits des temps mérovingiens si vivants, si animés, si dramatiques et pourtant si vrais, dans l’histoire embrouillée, terne et diffuse de Grégoire de Tours ? Le bouquin illisible de Sauval entre les mains de Victor Hugo n’est-il pas devenu Notre-Dame de Paris ? Walter Scott et Shakespeare, l’un avec ses romans, l’autre avec ses drames, n’ont-ils pas rendu les plus grands services à l’histoire en faisant vivre des chroniques mortes, en rendant le sang et l’âme à des héros sur lesquels l’oubli tamisait sa poussière dans la solitude des bibliothèques ? Croit-on que Balzac ne sera pas consulté avec fruit par leg antiquaires de l’avenir, et regardé comme une précieuse mine de documents ? Quel intérêt exciterait une pareille histoire domestique, intime et familière d’un auteur d’Athènes ou de Rome ? on peut en juger par les fragments de Pétrone et les contes d’Apulée, qui en disent plus sur la vie antique que les écrivains les plus graves, à qui les événements font souvent oublier les hommes.

Dans un essai sur l’histoire des mœurs et coutumes, qui sert d’introduction à son livre, M. Ernest Feydeau a traité cette question de la couleur appliquée à la science, avec beaucoup de verve, de logique et d’éloquence. Il prouve comment, sans tomber dans le roman, sans rien donner à l’imagination, et tout en gardant à l’histoire son sérieux et son autorité, on peut, par la lecture intelligente des textes, par l’étude et la comparaison des monuments, grouper autour des faits, les mœurs, les usages, les singularités des peuples disparus, mettre l’homme à côté de la date, le fond de paysage, de ville ou d’intérieur derrière chaque événement, et l’arme qu’il a réellement portée à la main du conquérant.

Les idées ont des formes, les choses se passent dans des milieux, les individualités revêtent des costumes que l’archéologie bien entendue peut leur rendre. C’est la son rôle : l’histoire trace le trait avec son burin, l’archéologie remplit le contour avec son pinceau. — Comprise de cette manière, l’histoire, c’est le passé rendu présent.

Ce secret de la vie, par une inspiration qui peut d’abord sembler paradoxale, le novateur archéologue est allé le demander à la Mort. Le tombeau consulté lui a livré non les mystères de la destruction, mais les usages de l’existence familière de tous les peuples de l’antiquité. Ce que la mémoire des hommes a oublié, ce que les bibliothèques dispersées ont laissé perdre, le sépulcre l’a gardé fidèlement. — Lui seul, ouvrant sa bouche sombre, répond aux questions qu’on lui fait. Il sait ce qu’ignorent les historiens ; il est impartial et n’a aucun intérêt à mentir, à part l’innocente imposture de l’épitaphe.

Chaque génération, en descendant pour toujours sous la terre, après s’être agitée quelques minutes à la surface, écrit, sur le mur de sa demeure funèbre, le mot vrai de la civilisation contemporaine. Elle emporte avec elle ses dieux, ses croyances, ses usages, ses arts, son luxe, ses originalités, tout ce qu’on vit et qu’on ne verra plus ; la main des hommes roule des rochers, le vent du désert pousse du sable, l’eau du fleuve dépose du limon sur l’entrée perdue de la nécropole. Les puits se comblent, les couloirs souterrains s’oblitèrent, les tombes s’enfoncent et disparaissent sous la poussière des empires ; mille, deux mille, trois mille, quatre mille ans se passent, et tout un peuple se retrouve dans un cercueil, sous un coup de pioche heureux.

Les anciens, différents en cela des modernes, passaient leur vie à préparer leur dernière demeure ; l’histoire de leur sépulture contient donc en germe toute leur histoire ; mais cette histoire, toute pleine de détails intimes, de faits mystérieux, de documents parfois énigmatiques, n’est pas faite comme l’autre, qu’on se contente de recopier de siècle en siècle ; ce qu’il a fallu à l’auteur d’années d’études et de recherches pour créer son livre, en réunir les éléments, les analyser et les comparer, est excessif. Les Égyptiens, les Indous, les Assyriens, les Perses, les Hébreux, les Phéniciens, les Arabes, les Grecs, les Étrusques, les Romains et les Barbares seront tour à tour passés en revue dans deux volumes in-4o accompagnés de plus de 200 planches reproduisant les tombeaux et les processions funèbres des peuples que nous venons de nombrer, telles qu’ils les ont représentées eux-mêmes il y a trente ou quarante siècles sur leurs propres édifices. L’auteur, fidèle à son titre : Histoire des usages funèbres et des sépultures des peuples anciens, s’arrête au seuil de l’ère chrétienne ; car, à l’avénement du christianisme, le monde antique finit et le monde moderne commence.

Lorsqu’il a bien défini la manière dont il comprend l’archéologie, l’auteur entame son sujet proprement dit. Remontant à l’enfance du monde, il peint la stupéfaction et la douleur de l’homme quand, pour la première fois, il vit mourir son semblable ; l’entrée sur la terre de cette puissance inconnue et terrible, qu’on a depuis appelée la Mort, a quelque chose de solennel et de tragique. Le cadavre reste là, immobile et froid, au milieu de ses frères qui s’étonnent de ce sommeil qu’on ne peut interrompre, de cette pâleur livide et de cette attitude roide. À la surprise succède l’horreur, quand les signes de la décomposition se manifestent ; on cache le corps sous des feuillages, sous des pierres amassées au fond d’une caverne, et chacun se demande avec terreur si cette mort est un cas exceptionnel ou si un destin pareil attend chacun dans un avenir plus ou moins éloigné. Les trépas se multiplient à mesure que la famille primitive avance en âge, et l’on comprend enfin que la mort est une fatalité inévitable. Du souvenir ses ancêtres, de l’apparition de leurs spectres à travers les magies du rêve, de l’inquiétude du sort de l’âme après l’anéantissement du corps, naît, avec le pressentiment d’une autre vie, la première idée de Dieu. La Mort enseigne l’éternité et démontre d’une façon irréfragable un pouvoir supérieur à celui de l’homme. Les croyances à la métempsycose, aux voyages de l’âme dans d’autres sphères, aux rémunérations et aux châtiments selon les œuvres, s’établissent chez les peuples d’après le degré de civilisation qu’ils ont atteint. Chez les moins avancés, ces doctrines subsistent confuses, barbares, surchargées de superstitions et de bizarreries ; cependant, partout, le mystère de la tombe est entouré de vénération.

Aucune nation, on peut le dire, n’eut au même degré la préoccupation de la mort que l’ancienne Égypte ; aussi devait-elle tenir la première et la plus grande place dans un ouvrage du genre de celui que nous analysons. C’est un spectacle étrange que ce peuple préparant sa tombe dès le berceau, ne voulant pas rendre sa poussière aux éléments, et luttant contre la destruction avec une invincible opiniâtreté. Comme les couches de limon du Nil s’ajoutent les unes aux autres depuis une insondable antiquité, ainsi les générations de l’Égypte, se rangent en ordre au fond des syringes, des hypogées, des pyramides, des nécropoles, avec leurs formes intactes, que le ver du sépulcre n’ose attaquer, repoussé par les acres parfums du bitume. Sans les sacrilèges dévastations des hommes, ce peuple mort se retrouverait tout entier, et ses innombrables multitudes pourraient couvrir la terre ; l’imagination effrayée recule devant la supputation des chiffres probables ; si la civilisation égyptienne eût duré dix siècles de plus, les morts eussent fini par chasser les vivants du sol natal ; la nécropole eût envahi la ville, et les momies roides dans leurs bandelettes se fussent dressées contre le mur du foyer.

M. Ernest Feydeau n’a laissé rien à dire sur les usages funèbres et les sépultures des Égyptiens. Cette étude, qui ne contient pas moins de deux cents pages in-4o illustrées de quarante planches d’une exécution admirable, est d’autant plus curieuse, qu’elle est faite, non d’après des livres (les Égyptiens n’ont laissé que quelques papyrus plus ou moins déchiffrés), mais d’après les monuments seuls et des milliers de dessins, examinés avec la plus scrupuleuse attention, contrôlés les uns par les autres et soumis à une sévère critique.

Vous n’avez pas oublié sans doute le merveilleux chapitre de Paris à vol d’oiseau, étonnante reconstruction édifiée par un poëte que l’archéologie, malgré ses progrès, aurait bien de la peine à prendre en faute ; en bien, ce que l’auteur a fait pour le Paris gothique, M. Ernest Feydeau l’a tenté pour la Thèbes des Pharaons, et cette restauration, aussi complète que possible, que nul historien n’avait essayée, se dresse devant les yeux avec la netteté d’un plan en relief et la perspective d’un panorama. Thèbes aux cent portes, disait Homère ! l’antiquité ne nous apprit pas autre chose sur cette aïeule des capitales ; M. Ernest Feydeau, lui, nous promène dans la ville de Rhamsès ; nous fait passer en revue tous les monuments, les temples, les palais, les maisons des citoyens, les jardins, le port, les flottilles ; il dessine et colorie les costumes des habitants ; il pénètre dans les gynécées, il nous montre les musiciennes ambulantes, les danseuses, les peuples esclaves qui bâtissent pour le compte des Égyptiens, les soldats manœuvrant au champ de Mars, les processions d’Ammon, les peuplades étrangères venant demander un asile et du blé, les caravanes d’il y a trois mille cinq cents ans apportant le tribut ; puis il décrit les collèges des prêtres, le quartier des embaumeurs, les moindres détails de l’embaumement, les services funèbres, la construction des milliers d’hypogées et de puits funéraires qui doivent recevoir les momies ; enfin il fait défiler à travers les rues de cette ville étrange le convoi d’un scribe royal avec son catafalque traîné par des bœufs, ses légions de pleureuses, son armée de serviteurs portant des armes, des offrandes.

Nous regrettons que l’étendue de ce morceau ne nous ait pas permis de le citer textuellement, la beauté du style s’y joint à la science. Assurément aucun voyageur moderne n’a tracé d’une ville encore existante, Constantinople, le Caire, Rome ou Grenade, un tableau plus détaillé, plus vivant, plus exact et plus pittoresque : on dirait que l’artiste, assis sur la terrasse d’un palais, dessine et peint d’après nature, comme s’il était contemporain de Rhamsès et que le sable n’eût pas recouvert de son linceul, que percent quelques ruines gigantesques, la cité à jamais disparue ; et pourtant ne croyez à aucune supposition hasardée, à aucun remplissage téméraire. Chaque détail est justifié par les documents les plus authentiques. M. Ernest Feydeau a repoussé tout renseignement douteux ou susceptible seulement d’une double interprétation. Il semble avoir voulu prévenir le défiance soupçonneuse des savants qui n’admettent pas qu’on revête de poésie les sèches recherches de l’érudition, et qu’un traité archéologique puisse se lire avec le même intérêt qu’un roman.

Comme nous l’avons dit là-haut, les Égyptiens ne nous ont pas laissé de livres, et, s’ils nous en avaient laissé, la lecture des hiéroglyphes et même de l’écriture phonétique ou démotique n’est pas une science encore assez sûre d’elle pour qu’on s’y puisse fier absolument.

Heureusement, les Égyptiens (travail immense qui confond la pensée), à côté des inscriptions hiéroglyphiques, sur les murailles des palais et des temples, les panneaux des pylônes, les parois des corridors et des chambres funéraires, sur les flancs des sarcophages, sur les stèles, sur le couvercle et les cartonnages intérieurs des momies, enfin sur tout ce qui offrait une surface lisse, dans le roc, dans le calcaire, dans le granit, dans le basalte, dans le porphyre, ont gravé d’un trait ineffaçable et coloré de teintes qu’une si longue suite de siècles n’a pu altérer, des scènes où l’on retrouve, avec tous les détails, les usages, les costumes et les cérémonies de la plus ancienne civilisation du monde. — On dirait que ce peuple étrange et mystérieux, pressentant la peine qu’aurait la postérité à déchiffrer ses hiéroglyphes, en confiait la traduction au dessin et faisait dire aux hypogées le secret gardé par les papyrus.

Les pompes royales, les triomphes, les payements de tributs, tous les incidents de la vie militaire, les travaux agronomiques, les chasses, les pêches, les festins, les danses, les détails intimes du gynécée, tout est reproduit dans ces interminables peintures d’un trait si pur, que la différence des races, la variété des types, la forme des chars, des armes, des ornements, des meubles, des ustensiles, des mets, des plantes s’y distingue encore aujourd’hui. Un facteur d’instruments pourrait certes fabriquer une harpe, une lyre, un sistre, d’après ceux dont jouent les musiciennes de ce repas funèbre représenté dans un tombeau de la nécropole de Thèbes ; le modèle d’un dog-cart sur une planche de carrosserie moderne n’est pas dessiné d’une manière plus précise que le profil du char qu’on voit figurer à la procession funèbre du basilico-grammate d’Amenoph III, roi de la 18e dynastie.

L’auteur ne s’est pas borné à ces détails purement matériels ; par l’examen des rituels funéraires qui, plus ou moins complets, accompagnent chaque momie, par l’étude attentive des scènes allégoriques représentant le jugement de l’âme, dont les mérites ou les fautes sont pesés devant Osiris et les quarante-deux juges, il a pénétré les mystérieuses croyances égyptiennes sur l’autre vie. Admise dans l’Amenti ou chassée aux enfers, c’est-à-dire vers la région d’Occident, par les singes cynocéphales, espèces de démons exécuteurs, l’âme n’était cependant pas déliée de toute solidarité avec le corps. Son immortalité relative dépendait en quelque sorte de l’intégrité de celui-ci. L’altération ou la privation d’un membre étaient supposées ressenties par l’âme, dont la forme eût été mutilée dans son spectre impalpable, et qui n’eut pu suivre, boiteuse ou manchote, le cycle des migrations ou des métempsycoses. De là le soin religieux de la dépouille humaine, les méthodes infaillibles et les précautions minutieuses de l’embaumement, l’inébranlable solidité et le gisement secret des tombeaux dont les prêtres seuls possédaient la carte, cette préoccupation d’éternité dans la mort, qui caractérisent d’une façon si originale les anciens Égyptiens et en font un peuple à part, incompréhensible pour les nations modernes, en général si empressées de rendre à la terre et de faire disparaître les générations qui les ont précédées.

Pendant cette longue intimité avec l’Égypte, M. Ernest Feydeau, qui n’est pas seulement un archéologue, mais encore un poëte, après avoir sondé les mystères du vieux royaume des Pharaons, s’est passionnément épris de cet art que l’idéal grec, qui pourtant lui doit plus d’une leçon, nous fait trop mépriser. Il a compris en peintre et en statuaire cette beauté si différente de la nôtre et cependant si réelle.

Hathor, la Vénus égyptienne, lui paraît aussi belle que la Vénus de Milo. Sans partager tout à fait ce sentiment, nous aimons beaucoup ce dessin si pur, si fin, si svelte et d’un mouvement si juste. Malgré la contrainte hiératique qui ne permettait pas de varier les attitudes sacramentelles, l’art se fait jour en plus d’un endroit. Ces têtes au délicat profil, aux grands yeux allongés d’antimoine, ces bouches un peu épaisses que plisse une petite moue rêveuse ou un sourire vague comme celui des sphinx, ces joues arrondies contre lesquelles frissonnent de larges disques d’or, ces fronts ombragés par la fleur du lotus, ces tempes encadrées par les cordelettes de la chevelure saupoudrée de poudre bleue dans les processions funéraires, ont une beauté d’un charme étrange et pénétrant, en dehors de nos habitudes, et que personne n’a mieux rendue que M. Prisse d’Avennes, le dessinateur des planches annexées au livre de M. Ernest Feydeau. Quelle jeunesse, quelle fraîcheur, quelle pureté dans le corps élancé et menu, au sein vierge, à la taille souple, aux hanches étroites, de ces danseuses et de ces musiciennes marquant le rhythme de leurs doigts effilés et de leurs pieds longs et minces ! Les Étrusques eux-mêmes n’ont rien fait de plus léger, de plus gracieux et de plus élégant sur la panse de leurs beaux vases, et l’on reconnaîtrait dans plus d’un bas-relief grec vanté des poses et des gestes empruntés aux fresques des nécropoles et des temples d’Égypte ; c’est à l’Égypte encore que la Grèce a emprunté, en les dégageant de l’énormité, ses ordres dorique, ionique et le chapiteau corinthien, où l’acanthe remplace la fleur de lotus.

Comme on le voit, c’est plutôt aux statues, aux dessins et aux peintures qu’à Hérodote ou à Diodore de Sicile que M. Ernest Feydeau est allé demander ses renseignements ; aussi a-t-il fait un livre que tout le monde peut lire, l’homme du monde, l’artiste, et même le savant.

Félicitons sincèrement le conseil supérieur de l’enseignement, qui, à l’unanimité, a recommandé l’impression de cet ouvrage au ministre. Nous reviendrons sur son compte au fur et à mesure de sa publication. Nous attendons l’auteur aux Hébreux, que l’on ne connaît guère, aux Indous dont on parle peu, et aux Grecs que tout le monde connaît trop.

La suite de l’ouvrage contiendra un grand nombre de planches signées de M. Alfred Feydeau, architecte, frère de l’auteur. Nous le prévenons que celles déjà publiées et signées Prisse d’Avennes nous rendront très-exigeant ; jamais l’art égyptien n’a été plus admirablement interprété.