L’an prochain… à Lyon !

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L’AN PROCHAIN… À LYON


Nous publions aujourd’hui deux des travaux présentés par nos confrères au Congrès des Sociétés savantes de 1934. Nous aurions voulu donner en un seul fascicule le tableau d une séance qui fut entièrement consacrée à l’histoire théâtrale mais l’importance de ces communications et nos moyens encore trop modestes nous l’interdisent. Au bout de quelques pages, nous sommes condamnés à mettre « La suite. à l’année prochaine » désolante lenteur dont nous nous excusons mais cela ne suffit pas il faut qu’à l’avenir la difficulté disparaisse. Il n’est pour cela qu’un moyen un effort sérieux de propagande, sous deux formes.

La première, qu’il suffit de rappeler en passant, est l’intervention personnelle de nos amis pour nous amener de nouvelles recrues. Nous reviendrons sur cette question lors de notre prochaine assemblée générale remercions du moins, maintenant, ceux qui nous ont apporté les précieux témoignages d’une sympathie efficace.

La seconde forme de propagande, c’est l’activité de la Société, l’activité qui se produit sur le forum des Congrès. Les travailleurs de France sont conviés l’année prochaine à Lyon il faut que l’histoire du théâtre, il faut que notre groupe y soitent représentés. Déjà nous avons reçu des promesses fermes, et mieux même que des promesses mais il nous faut davantage nous voudrions réunir un plus grand nombre de mémoires, et surtout de mémoires concernant la région lyonnaise et rhodanienne.

D’abord, parce que cette région fut une route de circulation comique très intense ensuite et surtout, parce que nous avons des chances de trouver là-bas un auditoire susceptible de s’intéresser volontiers aux événements de son pays. Il faut aller démontrer «à domicile » que l’histoire locale sert l’histoire générale, qu’elle est même la base d’une histoire générale suffisamment précise et nuancée. Est-ce à dire que nous voulions donner à nos manifestations un caractère tout régional, suivant la ville de France où le congrès se réunira ? Ce serait, sans nul doute, une erreur il est bon, au contraire, que des comparaisons puissent s’établir entre des faits analogues sur des points différents du pays mais il est bon aussi d’écouter les avis d’assistants qui connaissent bien la vie particulière de la région c’est ainsi que la rencontre sera fructueuse, et laissera de bons souvenirs à tous.

Si donc nous adressons à tous nos amis le même appel que nous leur adressions l’année dernière, nous en adresserons un autre, plus spécialement pressant, à ceux de Bourgogne, de Franche-Comté, de Dauphiné, de Suisse romande, de Savoie, bref, de toutes les régions pour lesquelles Lyon fut à la fois un point de passage et un centre d’attraction. Puisse la collaboration de tous permettre à la Société de prouver une seconde fois qu’elle travaille c’est le meilleur moyen d’amener à nous les bonnes volontés, et d’augmenter, avec nos ressources, l’ampleur de notre action.