L’emprise : Bertha et Rosette/00
(Tome 1, p. 7).
UN MOT DE L’AUTEUR
En écrivant Bertha et Rosette, je n’ai pas voulu écrire de l’histoire à proprement parler ; je n’ai pas voulu non plus faire une œuvre littéraire ; j’en suis incapable, pauvre terrien que je suis.
Ce que j’ai voulu, c’est laisser parler mon cœur de Canadien, remueur de terre. J’ai cru que ma plume plus lourde qu’une hache ou une pioche à ma main de défricheur-laboureur, pourrait exprimer ce que j’ai compris du murmure de cette terre, la Grande Amie si bonne, que j’aime tant et qui est si souvent sacrifiée.
L. B.