L’honneur de souffrir/LXXXI. L’homme s’attache à l’espérance

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Librairie Grasset (p. 128).

LXXXI


L’homme s’attache à l’espérance
Quand le sort lui fut trop cruel.
Entre les tombes et le ciel
Il fait ondoyer sa souffrance.

— Ô morts, je ne recherche pas
La trace pâle de vos pas ;
Je meurs, mais sans vaines tempêtes,
Que d’autres aient de sourds débats
Et lèvent vers les cieux leurs têtes.
Moi, je sais : je vais où vous êtes !