L’instruction primaire à Reims

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Imprimerie coopérative de Reims (p. 1-16).

L’INSTRUCTION PRIMAIRE
À REIMS
Séparateur


I

RÉSUMÉ HISTORIQUE.


Avant l’établissement des Écoles chrétiennes, chaque paroisse avait son maître d’école, élu par l’assemblée des paroissiens, et institué par l’écolâtre de l’Église de Reims, sous l’autorité suprême de l’archevêque.

Ce fait résulte des délibérations des fabriques locales et des registres de l’écolâtrerie, ainsi que des procès soutenus par les titulaires de cette dignité du Chapitre pour maintenir leur droit d’instituer et de destituer les maîtres d’école du diocèse.

De l’enseignement et des livres en usage dans les écoles de Reims, avant les établissements dont il va être parlé, nous ne savons absolument rien.

En 1680 furent ouvertes les premières écoles confiées aux Frères de M. de la Salle. Ces écoles, dont le temporel fut gouverné d’abord par des administrateurs pris dans la famille du fondateur, puis par des ecclésiastiques, ne paraissent pas avoir eu de règle autre que celle qu’avait écrite M. de la Salle pour son institut. La Bulle obtenue en 1725 en faveur des Frères de Reims, leur impose l’obligation de ne recevoir que des enfants pauvres et de les instruire gratuitement. Les Lettres Patentes données par Louis xv et par Louis xvi, consacrent cette obligation et bornent l’enseignement des Frères au catéchisme, à la lecture, à l’écriture, au calcul. La défense d’enseigner autre chose est formellement exprimée encore dans l’enregistrement des Lettres au Parlement.

Les écoles ainsi instituées sont placées sous l’inspection des premiers officiers des bailliages et des officiers municipaux des villes. Néanmoins, jusque dans les dernières années avant la Révolution, les administrateurs des paroisses paraissent s’être maintenus sans contestation dans le droit de surveillance qu’ils avaient à l’origine sur les écoles. C’est ainsi qu’en 1772, un règlement fut imposé à l’école de Saint-Hilaire par les administrateurs de cette paroisse.

En 1789, les Frères comptaient à Reims treize classes distribuées dans cinq écoles, et de plus un pensionnat.

Ils furent supprimés en 1791 et remplacés par des maîtres choisis par le conseil général de la commune.

L’enseignement, à cette époque, paraît avoir été aussi sommaire que possible dans les écoles publiques. Ce qu’on exigeait surtout des élèves « c’était, dit une lettre du conseil général de la commune au comité d’instruction publique de la Convention, d’être en état de réciter les Droits de l’Homme et la sublime Constitution que les braves Montagnards ont donnée à la France. » Plus tard on y joignit « le Recueil précieux des faits héroïques » que le même conseil de la commune presse le comité « de répandre avec profusion (sic) dans toutes les parties de la République. »

Quant aux instituteurs privés, nos officiers municipaux sont loin de les négliger, et l’on veille par de fréquentes visites à ce qu’ils fassent apprendre à leurs élèves la même Déclaration des Droits de l’Homme ; avec la Constitution et les Devoirs du citoyen. « Les élèves interrogés sur la Constitution, disent les procès-verbaux de visite, nous ont répondu tous d’une manière satisfaisante ; plusieurs instituteurs ont été trouvés par nous, la dictant ou la faisant apprendre à leurs élèves. »

Heureusement les instituteurs privés de cette époque ne bornaient pas là leur enseignement. On le verra plus bas par la liste des livres en usage dans leurs écoles et dont la plupart furent composés ad hoc.

Les Frères rentrèrent à Reims en 1800, mais leurs écoles ne devinrent communales qu’à la suite du décret du 26 janvier 1809, qui mit à la charge de la ville le mobilier nécessaire à l’enseignement et le traitement des maîtres, alors au nombre de dix, ainsi que le loyer et l’entretien des locaux affectés à leur logement et aux classes.

Après quelques essais privés et infructueux, l’enseignement dit mutuel fonctionna sous la direction d’un instituteur laïc, M. Léop. Charpentier, à partir du 1er novembre 1831.

Deux nouvelles écoles du même genre furent ouvertes en 1833. Ces trois écoles sont les seules existantes aujourd’hui. L’enseignement simultané y a remplacé à peu près complètement depuis quelques années le système mutuel.

Par suite de cet établissement, la ville avait essayé de restreindre le nombre des écoles confiées aux Frères. Une société s’organisa pour soutenir les écoles supprimées et pourvoir à la nourriture et à l’entretien des Frères qui ne recevaient plus de traitement de la caisse municipale. Après quatre années de lutte et de sacrifices de la part de l’association dont nous parlons, les choses reprirent l’état antérieur et depuis n’ont pas changé notablement, sauf rétablissement d’une sixième école pour le faubourg de Laon.

Enfin, une école primaire supérieure fut organisée par la ville en 1840, sous une direction laïque. Cet établissement n’eut qu’un médiocre succès et cessa d’être subventionné en 1851. Il n’a pas tardé à succomber en présence du succès qu’obtinrent le pensionnat établi par les Frères en 1853 et les classes primaires ouvertes au Lycée vers 1850.

Depuis l’origine jusqu’à ce jour, les livres d’enseignement furent chez les Frères de Reims ceux dont l’usage fut successivement introduit par M. de la Salle et par les chefs de l’ordre.

Les instituteurs laïcs, en possession d’une liberté complète dans le choix des livres, recherchèrent surtout ceux qui leur offraient, sous une forme brève et succincte, les éléments essentiels de chaque branche de l’enseignement, sauf à donner eux-mêmes oralement les développements nécessaires. L’hésitation naturellement produite par ces essais successifs amena enfin les maîtres à rédiger eux-mêmes des abrégés qui répondaient mieux aux besoins de leur enseignement.

Deux mots sur les écoles de filles compléteront cet exposé historique.

Les écoles gratuites de filles ont été établies par M. Roland, chanoine théologal de l’église de Reims, vers 1670, conjointement avec un orphelinat. L’institution et la règle que lui donna l’archevêque Ch. Maurice Le Tellier furent autorisées par des lettres patentes de février 1679.

En 1790, les écoles, qui étaient au nombre de cinq et employaient vingt-quatre sœurs, furent supprimées. L’année suivante les sœurs des Orphelins ou de l’Enfant-Jésus furent rétablies dans trois écoles, à titre provisoire, par conclusion du conseil général de la commune, en raison de la difficulté de se procurer des maîtresses pour l’instruction des filles. Il est impossible de dire quand elles cessèrent d’enseigner. Leur rétablissement suivit de près celui des Frères : elles rentrèrent en possession des écoles en 1803 ; la ville en payait dix en 1809 pour quatre écoles. Celles-ci sont au nombre de cinq, indépendamment d’un pensionnat à côté duquel le département entretient une école normale.

Les religieuses de la Congrégation Notre-Dame eurent à Reims une école gratuite pour les filles dès 1638. Cette école naturellement fermée à l’époque de la Révolution, ne fut rouverte qu’après l’installation des mêmes religieuses dans la maison qu’elles occupent aujourd’hui, c’est-à-dire en 1824.

Enfin, depuis quelques années, une classe gratuite a été ouverte, à l’extrémité du faubourg Cérès, par les dames de la Divine Providence.

En résumé, indépendamment de ces deux classes, qui ne relèvent pas de la municipalité, il y a aujourd’hui à Reims :

Cinq écoles de filles, tenues par les Sœurs de l’Enfant-Jésus, comptant vingt classes et autant de maîtresses.

Trois écoles de garçons, tenues par des instituteurs laïcs, comptant neuf classes sous la direction de trois instituteurs et de six maîtres adjoints.

Six écoles de garçons, tenues par des Frères, comptant vingt-deux classes et autant de maîtres, en titre ou adjoints, plus le directeur et un maître de dessin.

Les Frères ont, en outre, établi dans la maison centrale de l’institut, un cours d’honneur composé des meilleurs élèves des premières classes. Là se donnent aussi les leçons de dessin.

Pareillement, la leçon de dessin, de tête et d’ornement, est donnée régulièrement à des jours marqués aux élèves des écoles laïques par le maître de dessin du cours municipal, le dessin linéaire seul restant dans les attributions de l’instituteur.

Des leçons de comptabilité sont données dans les premières classes de garçons. L’histoire et la géographie, quoique considérées comme matières facultatives pour l’obtention du certificat d’études, ont, avec les exercices de style, leur part dans l’enseignement de toutes les classes.

Les filles sont exercées aux travaux d’aiguille, au moins trois fois par semaine, sous la direction de maîtresses spéciales.

Depuis quelques mois, deux écoles nouvelles, confiées à des institutrices laïques, ont été ouvertes aux jeunes filles dans les faubourgs de Paris et de Laon. Tout récemment, enfin, une école laïque de garçons a été établie au faubourg de Paris. Nous n’avons pas évidemment à en parler.

La gratuité est complète depuis plus de 30 ans dans les écoles de Reims.

Le budget normal de l’instruction primaire, en dehors des dépenses de construction, était d’environ 12,000 fr. en 1818 ; il atteint aujourd’hui près de 70,000 fr. À la vérité, la population a passé depuis lors de 33,000 à 75,000, et la ville n’a rien négligé pour donner à cette partie de l’administration les développements dont elle est susceptible.

La prospérité et le degré de supériorité auxquels sont parvenues les écoles de Reims, tant laïques que congréganistes, sont dus aussi incontestablement au comité local qui, de 1833 à 1851, a exercé sur elles la plus grande vigilance. Nous n’avons pas vu qu’il ait amené des changements importants dans le choix des livres. Le seul dont on nous ait signalé la suppression par son ordre, est l’Instruction de la Jeunesse, par Gobinet, qui était jusqu’en 1848 en usage dans quelques écoles de filles.

Pareillement, en 1868, à la demande de l’administration municipale, les Frères ont dû substituer dans les deux premières classes, un livre de lecture d’un intérêt plus varié, à l’Histoire de France qui servait déjà à la récitation.



sources consultées.


Archives de l’Hôtel-de-Ville de Reims. Diverses matières, liasses 18 et 18 bis.

Fondation des Écoles gratuites de la paroisse Saint-Hilaire. Reims, 1755, in-12.

Plan d’une distribution de prix dans les écoles des Frères de la ville de Reims. Reims, Piérard, 1782, in-8o.

Vie de Jean-Baptiste de la Salle, par Garreau, Maillefer, Salvan, Ayma, etc.

Règles et constitutions de l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes. Rouen, 1787, in-4o.

Sur l’Instruction primaire, par Jean-Baptiste Géruzez, ancien professeur au collége royal de Reims. Paris, 1824, in-8o.

D. Maldan. Jean-Baptiste de la Salle, ou Histoire de la fondation des Écoles chrétiennes. (Chronique de Champagne, 1837-1838).

Em. Arnould. Notes et documents sur les établissements d’Instruction primaire de la ville de Reims. Reims, Regnier, 1848, in-8o.

Comptes-Rendus de l’Association charitable en faveur des Écoles chrétiennes à Reims. 1834-1837. 3 cah. in-4o.

Léop. Charpentier. L’Instruction primaire et notamment l’enseignement mutuel à Reims de 1831 à 1868. Reims, Matot, 1869, in-8o.

Des moyens d’améliorer et de généraliser l’éducation des jeunes filles. Paris, Hachette, 1838, in-8o.

Conférences entre les instituteurs de l’arrondissement de Reims. 1837-1839, 3 cah. in-8o.

Rapports sur l’École supérieure de Reims. 1840-1851, plus. cahiers in-8o.

Midoc, adjoint. Rapport au maire de Reims sur la situation morale et matérielle des Salles d’Asile et des Écoles primaires. Reims, Lagarde, 1869, in-4o.

II.

BIBLIOGRAPHIE.


1. livres en usage dans les écoles privées et pensions de reims, avant 1790 et depuis.


Grammaire :

Lhomond. Grammaire Française.

Grammaire Française, par Emm. Polonceau. Reims, Brigot, an VIII, in-12.

Principes de la Grammaire Française rappelés à leurs plus simples éléments, suivis d’un Traité d’orthographe…, par l’auteur des Leçons sur la Mythologie, l’Histoire ancienne, etc. (l’abbé Engrand). Reims, Le Batard, an XI, 1802, in-12.

Grammaire Française, par Letellier.

Grammaire analytique et raisonnée de la langue française, par Fr. Bida. Paris, 1816, in-8o.

Nouvelle méthode de Grammaire Française, à l’usage des écoles dirigées par le mode mutuel, par Mlle S. Petit. Paris, s. d., in-fo.

Essais sur la déclinabilité des participes, puisés dans les premiers grammairiens…, par Alex. D…, professeur de langue française à Reims. Reims, Brigot, 1814, in-12.

Traité complet des participes, par J.-B.-F. Géruzez, ancien professeur de l’Université. Reims, Guélon-Moreau, 1829, brochure in-8o.

Traité sur la Langue française, ou rhétorique française, suivie d’un cours de littérature, des Traités de la ponctuation, des participes, de la versification française et de la proposition, par J.-B. Géruzez, ancien professeur. Reims, Régnier, 1825, in-12.

Exercices sur l’orthographe et l’emploi des homonymes français les plus usités, par Marprez et Portier, professeurs. Reims, Luton, 1839.

Religion et Histoire :

Lhomond. Abrégé de l’Histoire Sainte, par demandes et par réponses, avec les preuves de la Religion. In-12.

Catéchisme Historique, par Fleury, in-18.

L’Instruction de la Jeunesse, par Gobinet, in-8o et in-12.

La Conduite du P. de Mataincourt, in-16.

Le gros Catéchisme du Diocèse, in-12.

Abrégé de la Mythologie, par demandes et par réponses, in-12.

Abrégé méthodique de l’Histoire de France. Reims, 1727, in-12.

Engrand. Leçons élémentaires sur la Mythologie, suivies d’un Traité sommaire de l’Apologue. Reims, Le Batard, s. d., in-12.

Leçons élémentaires sur l’Histoire ancienne, Reims, Le Batard, an VIII, in-12.

— Même ouvrage. Dixième édition, augmentée d’un vocabulaire des noms des lieux et des peuples. Reims, Régnier, 1830, in-12.

Leçons élémentaires sur l’Histoire Romaine. Reims, Le Batard, an VIII, in-12.

Leçons élémentaires sur l’Histoire de France… jusqu’à la mort de Louis xvi. Reims, Le Bâtard, an XII-1803, in-12.

Histoire naturelle et Géographie :

Bertin (l’abbé). Éléments d’Histoire Naturelle, in-12.

T. Charpentier. Programme du cours d’Histoire Naturelle, à l’usage des élèves du collège de Reims (et des pensions). Reims, Luton, 1835, in-18.

L. Capette. Géographie physique et historique de la France. Reims, Maréchal-Gruat, 1851, in-12.


2. livres en usage chez les frères des écoles chrétiennes


Dans leurs classes, on s’est d’abord servi des livres suivants :

Syllabaire (de l’Institut).

Devoirs du Chrétien (de l’Institut).

Doctrine Chrétienne, par Lhomond.

Psautier, pour la lecture du latin.

Évangiles.

Catéchisme du Diocèse.

Civilité chrétienne, par Jean-Baptiste de La Salle.

Histoire Sainte, par Lhomond.

Histoire Sainte (de l’Institut).

Histoire de France (de l’Institut).

Grammaire, par Lhomond.

Grammaire et analyse, par Letellier.

Nouvelle Cacographie, à l’usage des Écoles chrétiennes. Paris, 1827, in-12, par le même.

Questions de Grammaire française, par M. J… — Paris, 1827, in-12.

Dictionnaire, par le même.

Arithmétique, par F. Sylvestre.

Recueil de 150 questions d’arithmétique à l’usage des Écoles chrétiennes. Rouen, 1827, in-12.

Tracé géométrique (de l’Institut).

Géographie (de l’Institut).


Les livres actuellement en usage sont, outre les précédents :


Premier Livre de Lecture, par F. P. B.

Vie de Notre-Seigneur, par le même.

Choix de Lectures, par Mgr Daniel.

Histoire de France, par Belèze.

Abrégé d’Histoire Sainte et d’Histoire de France, par F. P. B.

Histoire de France, par Renaudin.

Cours de Géographie, par F. P. B.

Cours intermédiaire de Géographie, par le même.

Extrait du Cours de Géographie, par le même.

Atlas Géographique A, par le même.

Atlas Géographique B, par le même.

Petit Questionnaire, par le même. Cours de Dessin, par F. Victoris.

(Ce cours est divisé en trois années, comprenant chacune deux parties.)

Nouvelle édition de ce cours. (Deux années seulement ont paru jusqu’à ce jour.)

Grammaire Française, par F. P. B.

Extrait de la Grammaire Française, par le même.

Cours d’Analyse grammaticale et logique, par le même.

Exercices orthographiques, Cours élémentaire, par le même.

— 1re année, par le même.

— Cours intermédiaire, par le même.

— 2e et 3e année, par le même.

Arithmétique décimale, par le même.

Exercices et Recueil de problèmes sur les quatre opérations fondamentales, par le même.

Recueil des problèmes présentant l’application des opérations de l’arithmétique aux diverses branches du commerce et de l’industrie, 4,200 problèmes environ, par le même.

Extrait de l’Arithmétique décimale, par le même.

Éléments de Géométrie, d’arpentage et de Nivellement, par le même.

Extrait de l’Abrégé du cours de Géométrie, par le même.


3. livres en usage dans les écoles laïques de garçons.


Principaux livres employés dans les classes.


Lecture :


La Morale en action (sans nom d’auteur).

Quatrains Moraux (sans nom d’auteur).

Simon de Nantua, par L. de Jussieu.

Catéchisme Historique de Fleury.

Lectures Manuscrites (50 sortes d’écriture).

 par Soulice.

Doctrine Chrétienne de Lhomond.

Psautier de David.

Récits Moraux, par Rendu.

La Patrie, par Barrau.

Choix de Lectures, par Daniel. (Prose et vers.)

Morale Pratique, par Barrau.

Lectures graduées de Dupont (4 parties).

La France, par Alvarès (4 volumes).

Lectures courantes de Lebrun (4 parties).

Livre de l’Enfance, par Delapalme.

Livre de l’Adolescence, par Delapalme.

Civilité, par Mme de Chantal.

Choix de Lectures pour l’année, par Hanriot.

Leçons d’Industrie manufacturière, par Leguidre.

Simples notions sur les sciences, par Boutet de Montvel.

Le premier Livre du Citoyen, par Delapalme.

Les Grandes Inventions, par L. Figuier.

Le Vrai Moraliste, par Bassi.


Grammaire :


Grammaire de Lhomond.

Grammaire de Noël et Chapsal.

Grammaire selon l’Académie, par Bonneau et Lucan.

Précis de Grammaire de Léop. Charpentier, in-12.

Précis de Grammaire et Exercices de Leclair.

Exercices français ou Cacographie de Bonneau, de Bonnaire, de Boinvillers.

Exercices orthographiques de Pauchet.

Cours de dictées de Chapsal, de Gallien, de Poitevin, de Me Debierne, d’Alvarès Lévy, d’Eyssette et de Defodon.

Bourdonné. Cours d’Analyse grammaticale. Reims, Régnier, 1833, in-12.


Arithmétique :


Arithmétique de Ritt, de Dumouchet et de Guilmin.
Principes d’Arithmétique, par C. et H.

Principes d’Arithmétique, par Léop. Charpentier, in-18.

Problèmes de Ritt, de Saigey, de Dumouchet et de F. P. B.


Histoire :


Histoires de France de Saint-Ouen, de Ragon et de Magin.

Les Rois de France, par Lesieur.


Géographie :


Géographies de Bouchez, de Meissas, de Houzé.

Géographie Générale et Départementale de Calmette et Pinet.

Géographie de la France, par Belin-Delaunay.

Géographie Départementale de Poinsignon.


Écriture :


Principes d’Écriture, par C. H. R.


Musique :


Principes de Musique, par C. H. R., in-12.

Méthode de Wilhem.

Solfège de Panseron (A. B. C. musical).

Solfège de Lemoine et Garulli.


4. liste des livres classiques en usage dans les écoles dirigées par les sœurs du saint-enfant-jésus, depuis la fondation de la communauté, en 1662, jusqu’à la révolution, en 1790.


1. Syllabaire ou Alphabet.

2. Conduite Chrétienne pour les enfants.

3. Instruction Chrétienne, par Gobinet.

4. Civilité Chrétienne à l’usage des filles, par M. de la Salle.

5. Heures de la Vierge, pour la lecture du latin.

6. Catéchisme du diocèse.

7. Épîtres et Évangiles des dimanches et fêtes.

après 1803


Les livres ci-dessus ont été repris, et on y a successivement ajouté :

8. Petit Catéchisme Historique, par Fleury.

9. Grammaire de Lhomond.

10. Histoire Sainte de Lhomond.

11. Arithmétique des Frères des Écoles Chrétiennes.

12. Géographie de Boyer.

13. Géographie de MM. Meissas et Michelot.

14. Grammaire de MM. Noël et Chapsal.

Devoirs du Chrétien, remplaçant l’Instruction chrétienne.


Livres actuellement en usage :


1. Alphabet Chrétien.

2. Lectures instructives et amusantes.

3. Choix de Lectures, par Mazure.

4. Épîtres et Évangiles des dimanches et fêtes.

5. Doctrine Chrétienne, par Lhomond.

6. Récits Moraux, par Rendu.

7. Choix de Lectures, par Hanriot.

8. Choix de 50 sortes d’Écriture, par Barrau.

9. Psautier de David.

10. Corbeille de l’Enfance.

11. Catéchisme du diocèse.

12. Petit Catéchisme de Fleury.

13. Histoire Sainte, par Eysséric.

14. Histoire Sainte, par Ansart.

15. Cours d’Histoire, par F. P. B.

16. Histoire de France, par Renaudin.

17. Histoire de France, par Drioux.

18. Géographie de la Marne, par M. Poinsignon.

19. Géographie générale, par F. P. B.

20. Grammaire Française, par F. P. B.

21. Arithmétique à l’usage de la Congrégation.

5. livres en usage dans l’école gratuite des dames de la congrégation notre-dame.


Doctrine Chrétienne.

Catéchisme Historique de Fleury.

Catéchisme du Diocèse.

Grammaire de Lhomond.

Et généralement, même aujourd’hui, les livres en usage dans les écoles des Frères.