La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/Laisse 257
Apparence
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CCLVII | |||
Ki puis veïst les chevalers d’Arabe, | Il fait beau voir les chevaliers païens, | ||
Cels d’Occiant e d’Argoilles e de Bascle ! | Ceux d’Occiant, ceux d’Argoilles et de Bascle, | ||
3475 | De lur espiez bien i fièrent e caplent ; | Frapper dans la mêlée de beaux coups de lance ; | |
E li Franceis n’unt talent que s’en algent ; | Mais les Français n’ont pas envie de leur céder le champ. | ||
Asez i moerent e des uns e des altres. | Il en meurt beaucoup des uns et des autres, | ||
Entresqu’à l’ vespre est mult forz la bataille, | Et jusqu’au soir la bataille est très-rude. | ||
Des francs baruns i ad mult grant damage : | Les barons de France firent là de grandes pertes. | ||
3480 | Doel averat enceis qu’ele departet. | Aoi. | Que de douleurs encore avant la fin de la journée ! |
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Vers 3473. — Li chevaler. O. Le cas régime exige les chevaliers.
Vers 3474. — Argoillie. O. V. la note du vers 2259, où le poëte nous fournit la leçon Argoilles. ═ Bascles. Faut-il voir là les Gascons ? (Cf. Fr. Michel, 1re éd., p. 173.)
Vers 3478. — Fort. O. Pour le cas sujet, forz.
Vers 3479. — Barons. O. ═ Gran. O. Partout ailleurs, grant.
Vers 3480. — Avrat. Mu. ═ Departed. O. V. la note du vers 2.
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