La Chasse (Gaston Phœbus)/Chapitre LXXIX
La Chasse (1854)
Texte établi par Léon Bertrand, Maison Lefaucheux, 1854 
(p. 269).
(p. 269).
Chapitre soixante-dix-neuvième.
Ci devise comment on puet trère aux bestes rousses et noires à la revenue de leurs vianders ou menjures.
ussi en autre manière puet on trère aux bestes rousses et noires à la revenue de leurs vianders ou menjures. Quar quant cerfs ou autres bestes rousses vont viander ès basses tailles, ou aux champs, ou les sanglers ès hautes forestz où ha glan ou faynes, ou ès champs, on doit regarder devant de là dont ils se relièvent, et par où ilz vont à leurs vianders ou menjures, et par où ilz s’en revienent à leur demourer. Et doit on estre deux lieues devant le jour entre leurs vianders et les fourtz ; et attendre doit chescun archier leur revenir de leurs viandeis ou menjures, couvert à un arbre einsi, comme j’ay dit sa devant, et trère et férir quant la beste passera, et puis le matin metre le chien après sus le sang.
