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La Cousine Adèle/31

La bibliothèque libre.
E. Dentu, éditeur (p. 361-375).


XXXI


L’homme obligé de chercher son refuge dans le lieu que la nostalgie lui avait fait abandonner doit être réputé malheureux entre tous les hommes : tel était le comte de Frankallais lorsque, sur la foi des avantages négatifs qu’il venait d’énumérer, ce gentilhomme reprit la diligence, marchant en sens inverse de tout ce qui lui avait semblé le bonheur un mois plus tôt.

Il portait sur les accidents de la route un regard atone et désintéressé, lorsqu’il n’était pas endormi ou assoupi dans son indifférence. Il lui était égal d’arriver plus tôt ou plus tard. Il eût accepté d’être mené ainsi jusqu’à la tombe.

En arrivant à Paris, — et ne voulant pas reprendre ses conditions premières, — il chargea le hasard de lui chercher un gîte, sauf à voir plus tard…

Il accepta donc la première adresse que lui proposa l’un des commissionnaires chargés de faire l’article pour les hôtels.

Sa chance – il en avait donc encore un peu ? – le fit tomber dans une de ces pensions, dites « de famille, » qui ne mentait pas trop à son titre. On y tenait appartement meublé et table d’hôte.

Cette maison touchait à la place Royale : c’est dire que « l’hôtel de la Province » étalait sa philanthropie en plein marais.

M. de Frankallais mangeait dans sa chambre. Il ne frayait avec aucun des pensionnaires de Mme Berthaud, ce qui lui valut le renom d’aristocrate de haut titre. L’hôtesse ne lui en sut pas mauvais gré : le mot de comte sonnait doux à son oreille au milieu de sa clientèle plébéienne.

À peine installé, M. de Frankallais eut avec Mme Berthaud, qu’il avait fait appeler, le colloque suivant :

— Madame, je suis d’une santé très-faible, qui m’oblige à quelques précautions.

– Monsieur le comte, s’était hâté de dire l’hôtesse, je suis la mère de tous mes clients ; vous n’avez qu’à exprimer un désir, il sera satisfait ; j’irai même au devant de vos vœux, cherchant à deviner…

– Je ne réclame pas tant, dit froidement Olivier, pour couper court à cet excès de zèle. Je vous prie seulement, si le cas arrivait que je n’eusse pas sonné avant midi, de faire monter dans ma chambre et d’envoyer chercher un médecin, si j’en avais besoin.

– Oh ! monsieur, j’irais moi-même.

Le comte n’ayant pas répondu, Mme Berthaud comprit qu’il voulait être seul et s’esquiva sans bruit.

Comme on le voit, si M. de Frankallais n’aimait plus la vie, il n’était pas pressé de mourir.

Mme Berthaud était une excellente femme. Elle se promit d’entourer de sollicitude ce « grand seigneur beau et triste » que la Providence lui envoyait, dans le double but de faciliter ses petites affaires et de lui donner l’occasion d’exercer la charité chrétienne.

Le comte sortait dès le matin. Il marchait lentement, et s’asseyait souvent ; cela durait toute la journée. Il voyait passer les jeunes bonnes au Jardin-des-Plantes, les grisettes au Luxembourg, les femmes du monde aux Tuileries ; mais c’était à peine s’il leur accordait un regard. Son cœur était mort, son imagination éteinte. Il différait peu d’un cadavre que le cercueil eût rejeté parmi les vivants, sans pouvoir lui rendre les aspirations de la vie. Lui-même provoquait cet anéantissement du sentiment et de la pensée. Ne pas souffrir était le seul désir de ce cœur si longtemps voué aux affections multiples.

Mais la nature se refuse à l’annihilation complète de nos facultés constitutives. Nous ne pouvons empêcher tout à fait notre esprit de comprendre, notre âme de sentir. De même que, sur un arbre arraché à la terre, un reste de sève fait apparaître des branches feuillues, frêles et d’un vert tendre : la force morale, dont l’être humain est doué, cherche à le ranimer, si éteint et si glacé qu’il se croie.

Quand vinrent les derniers jours d’octobre, en foulant les feuilles tombées, au souffle d’une brise tiède et caressante, Olivier ne pouvait plus contenir les mouvements de la sensibilité douloureuse qui l’envahissait.

Dans cette phase nouvelle, la gaîté d’autrui le faisait soupirer ; il enviait le plus infime des êtres s’il pouvait lui supposer une passion, un désir ; un enfant que ramenait à la maison son père, fût-ce en jurant et grondant, lui faisait éprouver une sorte de souffrance qui tenait de la jalousie.

Un soir, entre autres, il lui sembla que tout conspirait contre son repos. En passant près d’un jardin, un coup d’œil, jeté machinalement à travers la grille, lui avait montré, au clair de la lune, assis sous un saule pleureur, un jeune homme et une jeune fille : – deux fiancés, sans doute, qui causaient bas et de près. — Des larmes arrivèrent à ses paupières arides.

Un peu plus loin, un jeune mari, homme du peuple, d’une forme assez rude, soutenait de son bras robuste une femme, belle et gracieuse, qui avait trop longtemps marché. L’un et l’autre riaient de cette fatigue, suite d’une journée de plaisirs exceptionnels. Ils se réjouissaient du repos qu’ils allaient trouver dans leur famille, avec la bonne réception des parents et des amis.

« Moi seul, se disait Olivier, je ne connais plus ni l’affection, ni la joie. Ô solitude ! tu vas achever le travail de la douleur ! »

Un jour, soit instinct, soit hasard, sa course errante le conduisit près de la maison d’un ancien commerçant de Saint-X***, qui avait prospéré et qui, en abandonnant les affaires, était venu dépenser à Paris ses vingt mille livres de rente.


Cet homme — il se nommait Marly — habitait, avec sa famille, une jolie maisonnette à lui, tout près du parc Monceau qui alors était vraiment un parc.

« J’en fais mon jardin, » disait-il avec une naïve jubilation.

« Au risque d’être navré de leur bonheur, pensa M. de Frankallais, il faut que je voie l’intérieur de ces gens-là. Ils m’ont souvent invité à leurs dîners, à leurs fêtes. J’ai toujours redouté l’emploi du temps qui peut se borner à bâiller ; mais, aujourd’hui, l’ennui ne saurait m’effrayer.

« Je ressens le transport bizarre d’un homme ivre qui crie : « Du vin ! » Je me sens pris de la fantaisie d’un fou qui enserre son cou avec la chaîne attachée au bout de son bras.

« J’ai souffert de voir la paix, le plaisir, la joie, l’amour ; je veux me trouver encore avec des heureux : il faut que je me donne la satiété de cette contemplation ! »

Arrivé à l’entrée, il hésita : ce qu’il allait faire était si contraire à ses habitudes !… Mais un pas s’avançait vers lui, suivant une allée qui partait du perron. On touchait à la porte ; on allait le surprendre. Il sonna.

Le comte fut reçu à bras ouverts, comme toute personne de l’aristocratie, qui ne se refuse plus à fréquenter ceux qui voulurent bien, à un moment donné, se regarder comme ses inférieurs.

On lui présenta, un à un, tous les membres de la famille : un grand jeune homme qui faisait son droit, deux gamins qui étaient en sortie de collège.

La plus intéressante présentation fut celle de la fille aînée, mariée depuis deux ans, et qui nourrissait un bel enfant tout blanc, tout rose, les jambes et les bras nus, fermes comme le marbre, avec des fossettes sur les joues et aux coudes.

La jeune mère était jolie, blonde, souriante ; mais c’était surtout son expression radieuse qui l’embellissait. Instinctivement fière de sa maternité, à contempler son enfant, elle réunissait dans son âme plus de contentement que les conquérants avant la revanche, et les rois qui gouvernent seuls.

Elle ne se leva pas ; mais, montrant cette sorte d’amour qui, de ses genoux, grimpait à son corsage, comme pour livrer un assaut, elle dit à Olivier, avec la confiante bonhomie que l’histoire prête au Béarnais Henri IV :

— Monsieur, si vous êtes père, vous excuserez mon impolitesse.

Le comte se souvint du Frankallais d’autrefois, et répondit par des paroles charmantes et des allusions plus aimables encore ; mais il ne releva pas la supposition qui avait trait à la paternité.

La famille n’était pas seule. La plus jeune fille avait invité ses amies de pension : des enfants entre dix et quatorze ans. On dansa d’abord, puis on se mit aux jeux innocents, genre d’amusement qui eût amené autrefois un sourire sur les lèvres dédaigneuses du comte Olivier.

Il s’y était prêté ; mais il ne faisait aucune dépense d’esprit. Étonné de pouvoir s’intéresser à quelque chose, il écoutait, et il observait.

M. de Frankallais se trouvait, par cette distraction, ramené aux plus beaux jours de son adolescence. Il se voyait faisant donner des gages à sa cousine Adèle pour qu’elle les rachetât en chantant une romance ou en lui accordant un baiser.

On épuisa une foule de jeux, souvent mal réussis, à travers les éclats de joie et la pétulance de cette réunion juvénile.

On en vint aux pénitences : on condamna à la sellette ; on ordonna des confidences ; il fallut réciter des vers. Arrivé à la fin, sur la demande : « Qu’ordonnez-vous au gage touché ? » Mlle Marly fut condamnée par l’une de ses compagnes à faire, à chaque personne formant le cercle, la question suivante : « Que feriez-vous si vous recommenciez à vivre ? »

Les réponses furent assez variées : des vacances mieux employées, des pensionnats substitués à ceux qu’on avait expérimentés. Une jeune fille dit : « Si je recommençais à vivre, j’apprendrais le grec et le latin. » Une autre — naïveté triste et touchante — déclara « qu’elle ne permettrait plus à son père de se remarier.

Quand ce fut le tour de M. de Frankallais, il assura « qu’il userait bien plus souvent qu’il ne l’avait fait de la permission de passer la soirée chez Mme Marly. »

On se sépara enchantés les uns des autres.

En sortant de cette réunion, le comte éprouvait un besoin de rentrer en lui-même qui le surprenait, habitué qu’il était à craindre les réminiscences de son for intérieur.

« On dirait, pensait-il, que je veux renaître ! Mon cœur se gonfle et s’attendrit comme s’il attendait quelque chose. Mais quoi ? n’ai-je pas brisé avec tout ce qui donnait du prix à ma vie ? Non, l’imprévu n’a pour moi rien en réserve… De tout j’ai usé… abusé peut-être ? »

Ce peut-être résonna en lui comme une parole immense, pleine de révélations.

Absorbé dans ses pensées, il oubliait de prendre une voiture, bien qu’il eût à parcourir un assez long trajet pour se rendre à son hôtel. La lune était voilée ; mais il y avait dans l’air une clarté diffuse, et le temps était doux.

M. de Frankallais, après une traversée de hasard, rencontra les quais et les suivit. Il sondait son passé, et le peut-être prononcé par lui tout à l’heure prenait un sens plus distinct : il lui venait des doutes sur l’emploi qu’il avait fait de l’existence.

De déduction en induction, et vice versa, il en vint à se rappeler cette question proposée par une adolescente de treize ans, et qui lui avait fourni l’occasion d’une politesse banale. Cette fois, la prenant plus au sérieux, il se demanda :

« Que ferais-je donc, si j’avais à recommencer la vie ? »

À ce moment il se trouvait près du Pont-Neuf, et sentant comme une forte pression vers les tempes, il voulut se reposer pendant quelques minutes ; il alla s’asseoir sur l’un des bancs placés dans le terre-plein où s’élève la statue d’Henri IV. Il y était seul.

La souffrance qu’il éprouvait à la tête ne gênait nullement sa pensée ; il jouissait, au contraire, d’une étrange lucidité de mémoire et d’une certitude de jugement qui lui faisaient percevoir les rapports exacts des effets et des causes. Il se surprenait appréciant les choses passées d’après une donnée toute nouvelle.

Revenant donc à la question qui l’occupait, il se dit : « Si je recommençais la vie, j’épouserais ma cousine d’Aubépin ; je marierais Madeleine à… non, pas à ce prince tartare… » Et il passa la main sur son front, comme pour écarter une image importune.

Il reprit :

« Je marierais Madeleine à Bornas, et j’aurais en eux deux amis bien sincères.

Je doterais Rose Lallaud qui vivrait sans doute encore, si je n’avais jamais troublé sa modeste existence ; je la marierais à quelque ouvrier d’une profession distinguée : un mécanicien, un ébéniste…

« Quant à Jenny Sandron… Eh bien ! oui, si Cadet lui plaisait… elle adoucirait peut-être son humeur batailleuse !…

« Ainsi j’aurais fait des heureux, moi compris… et je ne serais pas seul !

« Si je l’ai mérité, soit ! » dit-il avec la pleine conscience des mots qu’il proférait.

Après cet aveu, fait sous l’immense amplitude du ciel, au murmure de l’eau frissonnante, Olivier se trouva soulagé du poids qui, depuis son voyage à Saint-X***, avait tenu captives ses plus précieuses facultés. Échappant au sophisme de l’orgueil, aux attaches de l’égoïsme, il trouvait enfin les voies de la vérité et de la sympathie ; il semblait qu’il eût fait avec tous les êtres créés la grande réconciliation qui nous remet dans l’ordre et donne, avec la paix, la joie immense de se sentir à sa place dans l’harmonie universelle.

Cette satisfaction – la pleine possession de son être moral – l’empêchait de s’apercevoir qu’à l’inverse, le côté physique avait fléchi. Il dut le remarquer lorsque, voulant continuer sa route, ses jambes se trouvèrent lourdes et presque paralysées. Il put cependant reprendre d’un pas chancelant le chemin de l’hôtel de la Province.

Un peu de fièvre, produite par la surexcitation de l’esprit, lui donnait par moment une force factice. Il s’ensuivait un peu de délire, ce qui le sauvait de toute inquiétude sur son état et lui cachait la possibilité des accidents qui le menaçaient.

Des visions d’enfants rosés, de fillettes frêles et suaves comme des églantines, telles qu’il en avait vu chez M. Marly, semblaient voltiger sur son chemin. « Je me sens presque heureux ! » pensait-il ; mais la réaction de ces réflexions apaisantes ne se fit pas attendre :

« Se pourrait-il vraiment qu’ayant forfait aux vraies lois de la vie, je pusse reprendre la voie normale et réparer mes désastres ? se demandait-il.

« Adèle est libre encore, » avait-il murmuré ; mais il fut obligé de se souvenir qu’Adèle n’avait presque plus rien de ce charme qui l’avait attaché à elle depuis ses plus jeunes ans. Il ne put se cacher qu’elle était tombée, à ne pas s’en relever, sous cette domination insinuante, persévérante, indestructible pour qui l’a subie, qui a créé le béguinage en Espagne et le sigisbéisme en Italie.

Une force intérieure l’obligeait à dire : « J’aurais pu la préserver ! »

Au moment où il allait quitter le pont solitaire, une calèche passa. Le cocher maintenait les chevaux au pas, ayant ordre sans doute de promener les voyageurs, plutôt que de les faire arriver promptement.

La voiture était découverte mais une masse de riches fourrures préservait de la fraîcheur de la nuit les élégants propriétaires de l’équipage. Ils étaient deux : un homme de haute taille, coiffé d’une toque russe ; une femme dont l’attitude et la pose de tête éveillèrent mille souvenirs dans le cœur du comte de Frankallais.

Était-ce bien Madeleine ?

Il n’en douta pas. Et toutes les furies entrèrent en même temps dans son âme si paisible un moment plus tôt.

« Ah ! princesse Kernicheff, dit-il à haute voix, vous ne faites pas grâce ! Vous venez me rappeler que tout doit aboutir à sa conséquence.

« Allons !… l’expiation commence… Où la fuir ? »

Un frisson glacé fit blémir son visage.

La calèche avait disparu depuis dix minutes, et le comte était encore debout, immobile. Il retomba sur un banc, et les visions reparurent ; mais ce n’étaient plus les enfants roses et les suaves fillettes : tout fantôme créé par son imagination prenait des aspects lugubres.

Rose Lallaud s’enfonçait entre deux eaux, comme Ophélie ; et, sur la berge, Cadet – toujours moqueur — lui envoyait ses imprécations en grimaçant.

Jenny Sandron — transformée en Willis — l’agitait par des agaceries endiablées… l’enlaçait par des caresses mortelles. La respiration lui manquait, et il ne pouvait crier.

Enfin, secouant la torpeur, il put reprendre sa pénible course.

Le comte arriva à son hôtel entre une et deux heures du matin. Mme Berthaud l’attendait, en compagnie d’un M. Gillet, — son pensionnaire perpétuel, — qui passait pour son ami de cœur et qui, probablement, ce soir-là, avait quelque chose à se faire pardonner.

— Monsieur le comte va nous mettre d’accord, dit l’hôtesse en voyant Olivier. Parlez le premier, monsieur Gillet ?

— Eh bien ! répondit l’interpellé, je répète l’axiome : « À quiconque a beaucoup aimé, beaucoup de péchés seront remis ! »

– Et moi, je dirai toujours, reprit la dame, qu’on a mal interprété l’Évangile, et que beaucoup aimer ne veut pas dire — comme les hommes l’entendent — qu’il faut aimer beaucoup de personnes, mais beaucoup aimer une seule personne.

– Je crois, madame, que votre interprétation est la vraie, répondit le comte avec mélancolie.

Le domestique de garde ayant pris un flambeau et la clé de M. de Frankallais, ce dernier le suivit et entra dans sa chambre.

Je ne lui ai jamais vu l’air si aimable, dit Mme Berthaud à son compagnon de veillée ; mais ne trouvez-vous pas qu’il est tout défait ?

– Ah ! vous voilà bien ! dit l’ami, prenant une revanche. Toujours inquiète, toujours émue pour vos charmants, vos chers pensionnaires. Vous n’aimez pas beaucoup une seule personne, mais vous aimez beaucoup de personnes.

Le lendemain, à midi, le comte de Frankallais n’avait pas sonné. Mme Berthaud n’en augura rien de fâcheux, se rappelant qu’il s’était couché plus tard que de coutume.

Cependant, se souvenant aussi de cette pâleur qui l’avait frappée, elle ne voulut pas attendre plus d’une demi-heure pour sortir d’inquiétude.

Après avoir en vain frappé, on entra chez le comte par le cabinet communiquant avec sa chambre. Le domestique couchait là ; mais pendant la nuit il n’avait rien entendu.

Olivier de Frankallais fut trouvé la face renversée sur son lit, tout près du guéridon où sa veilleuse brûlait encore.

Sur ce meuble, se trouvait une feuille de papier où l’on put lire les mots suivants, tracés au crayon, en lignes irrégulières et presque effacées :

« Trop tard… Adèle… adieu… mourir seul… »

Le feuillet avait été retiré d’un agenda qui était encore dans le tiroir ouvert.

Le médecin appelé constata la mort et attribua cette fin subite à l’apoplexie séreuse.


FIN.