La Fille aux voluptés défendues/3

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(pseudonyme, auteur inconnu)
Éditions du Vert-Logis (p. 55-76).


CHAPITRE III


La réunion familiale et hebdomadaire avait lieu le jeudi. Sarah se garda d’y manquer. Comme une jeune fille de bonne famille, elle passa le thé et le sucrier.

Cette tâche terminée, elle ne sut plus que faire et fut crânement s’asseoir auprès de Laveline. Les hommes et les femmes, en effet, étaient en nombre égal, seul Laveline se trouvait en surplus. Aussi trouva-t-on le geste de la jeune fille charmant.

On plaisanta même le quinquagénaire sur sa conquête, et Sarah fut la première à rire.

Cependant, comme elle se jugeait à l’abri des regards indiscrets, elle ponctuait son rire de grands coups de genoux dans les cuisses de Laveline.

Celui-ci commençait à se sentir troublé ; il essayait assurément de raisonner, de se dire que des amours en compagnie d’une telle jouvencelle comportaient de gros risques.

Mais comme tous les hommes dans son cas, il se jurait de s’arrêter à temps, de se permettre uniquement quelques privautés voluptueuses.

Quand il partit, Sarah, tout en lui serrant la main, parvint à lui glisser :

— Demain soir, un peu plus tôt que l’autre jour.

Cette fois, il fut ébloui ; la vanité le gonfla jusqu’au craquement définitif. En descendant l’escalier, il titubait presque, croyant déjà étreindre dans ses bras le corps grassouillet de la jeune fille.

Dans la rue, il éprouva le besoin de marcher et s’éloigna à grands pas. Son imagination l’emportait, déjà il rêvait d’un délicieux petit nid à mi-chemin entre l’avenue des Ternes et la demeure des Clarizet, où, avec Sarah, il jouerait à des jeux innocents qui ne les compromettraient ni l’un ni l’autre.

Au logis, il ne tarit pas d’éloges sur la jeune fille et Odette, moqueuse, renchérit encore.

Dans sa chambre, Sarah se montrait beaucoup plus calme. Elle avait maintenant la conviction d’avoir poussé le rentier au pied du mur et escomptait d’excellentes choses de leur rencontre du lendemain.

Aussi, dès la sortie du lycée, elle sauta dans un taxi qui l’emmena avenue des Ternes.

Laveline l’attendait déjà, ayant, pour l’occasion, soigné sa toilette.

Un peu émue malgré tout, elle souriait, et incapable de se soutenir seule plus longtemps, elle prit le bras de l’homme. Son cœur battait une marche endiablée, une terreur nouvelle la bouleversait. Elle croyait que l’honnête quinquagénaire allait précipiter les choses, tandis que celui-ci supposait qu’il fallait agir avec ménagements, considérant la vierge comme une petite chose fragile.

D’ailleurs, avec une nuit de recul, il ne savait plus exactement ce qu’il désirait ; mais le contact tiède du bras de Sarah, alluma soudain en lui des instincts ancestraux d’ordinaire en sommeil.

Homme pondéré toutefois, il ne parla point d’hôtel à cette première rencontre et se contenta de traîner sa compagne en un grand café, où il lui fit prendre un thé bénin.

Sarah ne tarda pas à goûter à la saveur amère de la déception. Décidément, comme pour Léon, il lui faudrait elle-même prendre les choses en mains d’une façon énergique.

Le lendemain était un samedi, jour choisi par Madame Clarizet pour sa visite des grands magasins. C’était une habitude à laquelle jamais elle ne manquait. Sarah s’enhardit brusquement :

— Venez me voir demain, à la maison.

Elle ne précisa rien de plus, craignant de le mettre en méfiance, d’éveiller sa circonspection de paisible rentier.

Ensorcelé par le regard polisson de la vierge, il promit, jurant qu’il serait là à trois heures sonnant.

Sarah partit guillerette, le cœur rempli d’un doux espoir. Elle ignorait encore comment elle s’y prendrait pour réaliser ses désirs intimes, mais comptait beaucoup sur son esprit d’à-propos.

Au logis, elle retrouva la quiétude habituelle, sa mère ne se permit même pas de lui faire remarquer son retard. L’excuse du cours du soir était acceptée d’une manière définitive.

Sarah gagna sa chambre, jeta ses livres sur le lit et, sans même retirer son chapeau, releva ses jupes au-dessus de la taille. Souriante et mutine, elle se promena en cet accoutrement, jetant des regards amusés à son miroir qui lui renvoyait une image agréable.

Encore une fois, elle négligea les jeux frivoles du doigt agile, espérant des distractions plus consistantes. En revanche, cette promenade, jupes troussées, lui procura des sensations perverses, des frissons languides d’une volupté pénétrante.

À l’heure du dîner, elle fit à la salle à manger une entrée joviale, de la gaieté plein les yeux. Elle comparait son père au bienveillant Laveline et le jugeait aussi bien, regrettant qu’il fût son père.

Son bavardage léger entretint la bonne humeur générale pendant le repas, et les parents confiants se montrèrent charmés, ne cherchant point à deviner la cause secrète de cette exubérance.

Au lit cependant, Sarah ne put résister à la nécessité d’apaiser l’énervement qui la contractait. Aussi s’endormit-elle vers minuit, après avoir retardé à maintes reprises la solution obligatoire.

Comme elle partait au lycée avant que les Clarizet ne fussent levés, elle ne put leur faire constater sa mine chiffonnée et ses grands yeux noirs cernés de bistre. Elle se rattrapa heureusement en classe d’une mauvaise nuit en somnolant avec adresse.

À midi, elle rentra au logis, en annonçant qu’une migraine douloureuse lui casquait le crâne.

— Tu travailles trop à tes écoles, affirma Clarizet péremptoire.

Son épouse l’admira pour sa sagacité et conseilla à son enfant :

— Repose-toi, cette après-midi, mon petit.

— Oui… je me mettrai sur mon lit ! annonça Sarah, hypocrite, ne précisant point si elle s’y placerait seule ou accompagnée d’un acolyte bénévole.

D’ailleurs, le café absorbé, elle gagna sa chambre. Maintenant, l’impatience la tordait, elle aurait voulu pousser au dehors ses parents, afin qu’ils lui laissassent le champ libre. Assurément, il resterait encore la bonne, Célestine, mais elle savait comment s’en débarrasser, la soubrette aimant les promenades dans Paris.

Assise sur son lit, elle fumait une cigarette en écoutant douloureusement. Il lui semblait que son père était ce jour-là d’une lenteur décourageante, tandis que probablement les beloteurs ordinaires l’attendaient au café enfumé.

Enfin, elle perçut le bruit de son pas lourd dans le vestibule et une minute son cœur battit plus vite.

Elle alluma une deuxième cigarette afin de mieux dompter son émoi. Ce n’était pas exactement une nervosité naturelle qui la tourmentait, plutôt un besoin imprécis qui lui tordait les entrailles.

Pas une minute, elle ne songea à trouver l’apaisement au moyen du petit jeu de mains habituel. Elle attendait autre chose et cela d’un avenir prochain.

Enfin, le froufroutement du manteau de Madame Clarizet se fit entendre. Aussitôt, la jeune fille fut étalée sur le lit, les paupières mi-closes.

La porte s’entrebâilla, Madame Clarizet entra, élégante et parfumée.

— Tu dors, petite, tu as encore mal ?

Sarah gémit lamentablement :

— Je prendrai un cachet tout à l’heure.

Sa bonne mère l’embrassa sur le front :

— Repose-toi, mon enfant, ton père a raison, tu te fatigues trop avec tes études compliquées.

Elle soupira :

— De mon temps, on n’avait pas besoin de tant d’instruction pour réussir dans la vie !

Sarah, les traits grimaçants d’un sourire sarcastique écouta le bruit de ses pas qui s’éloignait. Elle l’entendit donner ses dernières instructions à Célestine pour le repas du soir, et enfin, la porte d’entrée claqua.

Aussitôt, la jeune fille fut debout, elle gambada avec légèreté et en trois bonds fut à la cuisine.

Célestine marqua quelque ahurissement :

— Je croyais que vous étiez malade, Mademoiselle.

Sarah ricana cyniquement :

— Je ne le suis plus… et je vous donne campos, Célestine. Si vous allez vous promener, personne ne le saura. Moi, je ne voulais pas aller à l’école, voilà tout !

Elles échangèrent un sourire complice, et la soubrette courut à sa chambre. Souvent, sa jeune maîtresse lui procurait de ces aubaines et jamais la conscience du devoir ne l’incitait à y résister.

En dix secondes, elle fut prête, poudrée, du rouge aux lèvres, son petit derrière rond drapé de crêpe de Chine.

Sarah ferma la porte derrière elle, et, certaine désormais de pouvoir jouir d’une honnête tranquillité, elle se déshabilla.

Tandis qu’elle retirait sa chemise, elle répétait l’aphorisme d’Odette :

— Le nu, il n’y a que ça !

C’était d’ailleurs tout ce qu’elle avait trouvé de mieux pour inciter Laveline au péché.

Mais lorsqu’elle n’eut plus rien pour se vêtir que sa virginité impolluée, elle se sentit fort embarrassée. D’un énergique mouvement des épaules, elle chassa ce souci.

— Bah ! on verra bien !

Elle consulta sa montre :

— Encore vingt minutes… il sera peut-être en avance, le pauvre !

Sur la pointe de ses pieds nus, elle traversa l’antichambre et fut entrebâiller la porte d’entrée.

— Comme ça, je n’aurai pas besoin de me déranger.

Pour une première visite, il lui semblait, en effet, difficile d’aller ouvrir sans autre voile qu’une chevelure bouclée.

À mesure que l’heure avançait, cependant, son cœur battait un peu fort. Comment le brave quinquagénaire prendrait-il la chose ? Et puis elle ne connaissait rien des particularités de son anatomie, s’il allait être aussi chimpanzé que l’autre homme rencontré par hasard au café ?

La sonnette de l’entrée tinta. Sarah sentit le frisson de la peur lui tordre l’échine. Cependant, un sang-froid relatif lui vint presque incontinent et d’une petite voix flûtée, cria :

— Fermez la porte derrière vous !

Heureusement que nous n’écrivons pas un vaudeville mais une histoire, sinon ce serait le livreur charbonnier qui se serait présenté en cet instant.

La bonne étoile de la jeune fille l’avait protégée. C’était bien Laveline et sa barbe en pointe qui approchait d’un pas furtif.

Sur le seuil de la chambre, il s’arrêta estomaqué. Homme probe, il aimait assurément les situations nettes, toutefois, celle-ci l’éberluait un tantinet. Par surcroît, le cochon qui sommeillait en son cœur, se réveillait soudain avec des bonds tumultueux.

Il voyait Sarah, toute nue, blottie sur un fauteuil, les genoux sous le menton et


Il voyait Sarah toute nue, blottie sur un fauteuil… (page 66)

cacha de ses deux mains mutines ce qu’elle souhaitait montrer le plus ardemment.

Elle souriait de toutes ses dents, de ses lèvres carminées, de ses grands yeux aux lueurs polissonnes.

— C’est moi, susurra-t-elle, entrez !

Le pauvre homme défaillait, non seulement il se rendait compte que toute circonspection devenait illusoire, mais un sang juvénile bouillait subitement en ses veines.

Il abandonna son feutre à terre et avança, les jambes flageolantes, les mains tendues. Il essayait de parler, mais bafouillait honorablement, une salive nerveuse embarrassait son verbe et s’amassait aux commissures de ses lèvres.

Enfin, il fut près de la jeune fille qui, toujours souriante, n’avait pas bougé.

En vrai galantin, il tomba à genoux. C’était le moment que Sarah attendait.

Un parfum violent s’échappait de son jeune corps, son épiderme blanc se ridait, tressaillait.

Elle cessa de sourire, laissant aller en arrière, le dossier du fauteuil, sa tête trop lourde, tandis qu’un soupir s’échappait de ses lèvres.

Laveline perdait peu à peu tout ce qu’il possédait de sang-froid. Avec la fébrilité d’un jouvenceau, il couvrait le corps charnu de la jeune fille de baisers fous, inventait des caresses perfides qui arrachaient à sa victime des soupirs de surprise.

Sur son fauteuil, maintenant, elle se tordait comme un jeune serpent, offrant tantôt sa poitrine, tantôt sa croupe ronde.

Cependant, Laveline n’était pas de bois, ayant accompli son devoir d’adorateur en des préparatifs savants, il réclama son dû à son tour.

Les yeux de Sarah s’agrandirent d’épouvante et, machinalement, elle répéta ce qu’elle avait dit du quidam rencontré au café :

— C’ t’ un chimpanzé !

Tout à son idée, Laveline n’écoutait pas, il avançait hardiment, sous les armes, prêt à pourfendre l’audacieuse qui l’avait imprudemment tenté.

Mais l’audacieuse exécuta un mouvement de repli stratégique, elle bondit hors du fauteuil et se massa sur son lit derrière un oreiller.

Malheureusement, comme les autruches, elle ne cachait que la tête, et sa croupe blanche et ronde émergeait derrière elle.

Laveline, persuadé que c’était là un goût personnel, sauta sur le lit et se permit des investigations minutieuses.

Sarah recommença à soupirer, mais ayant tourné la tête, elle prit peur encore une fois et dégringola sur le plancher.

À genoux sur le lit, la mine plaintive, Laveline implora :

— Voyons, ma petite fille, si tu te sauves toujours, nous n’y arriverons jamais.

Elle ne saisit point la profondeur de ces sages paroles et s’accroupit sur le plancher. Elle demeurait tentatrice, audacieuse, mais ne savait pas exactement ce qu’elle souhaitait. Son désir était tempéré par la crainte, sa curiosité se nuançait d’un trouble sadique.

— Elle n’est pas au point, se dit le quinquagénaire sagace.

Il savait que l’heure du berger ne sonne pas toujours après les mêmes expériences.

Afin d’être plus à l’aise, il retira sa culotte et ses bretelles, ayant déjà abandonné son veston et son gilet à terre.

Bravement, il revint à l’assaut, daignant même se traîner à quatre pattes sur le sol afin d’atteindre l’étourdie.

Elle se reprit à soupirer, lui disant entre deux rires que sa barbe en pointe la chatouillait à l’ombilic.

Il devenait passionné, ardent, se refusant à s’être donné en vain tant de mal. Il la voyait se pâmer langoureusement, ses yeux noirs se révulsaient délicieusement, son corps aux lignes gracieuses se tendait comme un arc.

Il émit que le tapis était l’endroit choisi, il prétendit terminer là le prologue et passer au premier acte.

Aussitôt, elle se recroquevilla sur elle-même, barricada de ses deux mains toutes les portes de la ville assiégée. Ingénue, elle demanda même :

— Mais, qu’est-ce que vous voulez donc ?

Il en resta ahuri, à genoux par terre, le pan retroussé et la barbe en bataille.

— Mais, ma petite fille ! bégaya-t-il.

Changeant de position, elle se blottit contre lui et chuchota, le prenant par… ce que nous pourrions appeler par les sentiments :

— Comme tout à l’heure, dis, mon chéri !

Il pensa :

— Elle est insatiable de préliminaires.

Et philosophe, il s’exécuta. De nouveau, elle se pâma avec des petits cris d’oiselle.

Cependant, jamais elle ne se lassait et le poussait à de multiples répétitions.

De nouveau talonné par l’énervement incoercible que lui occasionnaient ces passes magnétiques, il voulut tenter l’assaut.

Elle se redressa, feignant l’effroi le plus sincère :

— Oh ! non ! non !… maman !

Hypocrite, elle le saisit par la première protubérance venue, se rappelant soudain son premier essai avec Léon, sous la table de la salle à manger.

D’une emprise semblable, Laveline ne put se défendre ; il essaya bien de discuter, mais Sarah, les yeux brillants, la lèvre humide, le fixait d’un regard dominateur.

Ce fut la catastrophe, brutale, prévue cependant par le joli démon féminin.

Laveline, la tête basse, se recula, à son âge l’on ne possède pas continuellement des chevaux de rechange et il fallait attendre jusqu’au prochain relais.

Sarah souriait naïvement, elle voyait l’homme vaincu, sans réaction vigoureuse. Pour sa part, elle se jugeait satisfaite, certaine d’apaiser dans la solitude la fièvre que le complice avait mis dans son jeune sang.

Maternelle et souriante, elle l’aida à se revêtir, ayant pour le consoler des mignardises troubles, des caresses audacieuses, des baisers pitoyables.

— À demain, lui fit-elle, tandis qu’il se sauvait, peu désireux de se rencontrer avec l’aimable madame Clarizet.

Le sang-froid lui étant revenu, il songeait avec plaisir aux jeux divers qui avaient occupé ses heures précédentes.

Sage, il considérait que, quelle qu’eût été la finale, il n’avait point perdu son temps.

Cependant, il avait besoin temporairement de solitude et il se réfugia en un café des Champs-Élysées pour prendre un apéritif savoureux.

Il caressait sa barbe en pointe d’un geste orgueilleux. Évidemment, il n’avait pas obtenu tout ce qu’il souhaitait, mais la conquête d’une vierge de dix-huit ans ne lui semblait point un mince succès.

— Elle y viendra ! murmura-t-il d’un air entendu. Les enfants sont effrayés par le mystère de l’inconnu, c’est fort naturel.

Mentalement, il la compara encore à une fleur fragile et fut satisfait de cette métaphore.

Pendant ce temps, la fleur fragile se roulait sur son lit, l’être entier secoué de tressaillements convulsifs. Maintenant qu’elle ne craignait plus rien, elle regrettait presque de n’avoir pas poussé l’expérience jusqu’au bout.

Lorsque Madame Clarizet rentra, elle trouva sa fille sagement assise dans la salle à manger et feuilletant avec intérêt un cahier de cours. Ses joues étaient fleuries d’un rose charmant, sa bouche charnue conservait une humidité agréable, et dans ses grands yeux noirs brillait une flamme non encore éteinte.

— Te fatigues pas, mon petit, conseilla la bonne mère.

Sérieuse, Sarah rétorqua :

— Ça va mieux, j’ai pris un cachet !

En prononçant ces mots, elle pensait à Laveline et cela lui parut très drôle de le comparer à un cachet.

— Un gros cachet ! précisa-t-elle, narquoise.

La maman sourit de cette plaisanterie enfantine.

Clarizet survint ensuite, le visage enluminé par les multiples apéritifs.

Célestine vint mettre le couvert. Avec Sarah elle échangea un regard complice. De retour depuis peu, elle n’avait eu que le temps de faire brûler la soupe. Comme elle avait bon estomac et qu’elle n’était pas difficile, ce détail lui importait peu personnellement.

Madame Clarizet, en bonne femme d’intérieur, lui demanda des nouvelles de l’ouvrage en cours.

Sérieuse, elle affirma que tout était terminé. Il y avait en cette affirmation beaucoup d’exagération.