La Fortune de Gaspard/XV

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- XIV - Première affaire de Gaspard La Fortune de Gaspard - XVI - Adoption de Gaspard



XV

COMPLÉMENT DE L’AFFAIRE DE GASPARD.
FUREUR DU PÈRE THOMAS.


Quand Gaspard eut quitté ses parents, Lucas dit à son père qu’il n’aurait pas dû tant se presser de donner son consentement.

Lucas.

Gaspard va trop vite, mon père. Vous auriez dû attendre avant de vous décider.

Thomas.

Attendre quoi ? Que je me fasse du mauvais sang à me rendre malade ? Puisque je n’en dormais plus !

Lucas.

J’aurais voulu porter au notaire de la ville la lettre de celui de Bordeaux, et vous auriez su au juste si vous pouviez avoir l’héritage sans y aller vous-même.

Thomas, sèchement.

La chose est conclue avec Gaspard, il n’y a pas

à y revenir, et je toucherai mes cent cinquante mille francs sans m’occuper du reste.

Lucas ne dit plus rien ; comme disait son père, la chose était terminée.

En effet, deux jours après, pendant qu’on dînait, ils virent avec surprise entrer M. Féréor accompagné du notaire et de Gaspard.


Le notaire.
M. Féréor.

Ne vous dérangez pas, mère Thomas. Restez tous à table ; père Thomas, nous allons passer dans la chambre à côté pour l’affaire que vous savez.

Le père Thomas interdit, se leva, ouvrit la porte de la chambre et y introduisit M. Féréor et sa suite.

Le notaire lut l’acte, auquel le père Thomas ne comprit pas un mot, et lui passa la plume pour signer.

« Mais, monsieur… dit le père Thomas.

— Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? reprit M. Féréor de ce ton sec et froid qui faisait peur à tout le monde ; croyez-vous que moi et Gaspard nous voulions vous tromper ? On vous a lu l’acte ; voulez-vous, oui ou non, recevoir immédiatement cent cinquante mille francs et renoncer à l’héritage Danet ?

— Oui, monsieur ; certainement, monsieur, répondit le père Thomas terrifié ; je voulais seulement savoir…

— Signez », dit M. Féréor en lui présentant la plume.

Le père Thomas, tremblant, signa.

Gaspard signa à son tour, puis M. Féréor.

Le notaire tira de sa poche un paquet cacheté qu’il présenta à M. Féréor.

M. Féréor reçut le paquet, déchira l’enveloppe, et compta cent cinquante billets de mille francs qu’il remit au père Thomas.

« Faites signer le reçu », dit M. Féréor au notaire.

Le notaire passa un papier au père Thomas, qui le signa sans savoir ce qu’il faisait. M. Féréor se leva, dit à Gaspard de le suivre, au notaire de rester, et sortit après avoir dit adieu de la main.

M. Féréor.

As-tu dit au notaire de faire les démarches nécessaires pour te faire livrer l’héritage ?

Gaspard.

Oui, monsieur, tout est convenu.

M. Féréor.

Te voilà propriétaire ; reste à savoir de combien. Je veux être au courant de cette affaire ; il faut que cet argent soit le commencement de ta fortune ; j’ai commencé avec moitié moins, et, sans être aidé de personne, je suis arrivé en peu d’années à des millions. Il faut que tu fasses de même ; je suis là pour t’épauler, et je veux que ta fortune se fasse bien et vite.

Gaspard savait que M. Féréor n’aimait pas les remerciements prolongés ni les élans de

reconnaissance ; il se borna donc à saisir la main de M. Féréor et à la baiser en disant :

« Mon généreux bienfaiteur ! »

M. Féréor fut plus flatté de ces trois paroles que de longues phrases de reconnaissance qui l’eussent ennuyé, et auxquelles il n’aurait pas cru. Avec ce que lui avait dit Gaspard, il se sentait très satisfait. Il avait été réellement généreux dans cette affaire, et il se reconnaissait le bienfaiteur de Gaspard.

Le notaire, qui était resté chez Thomas, devait lui expliquer l’acte qu’il ne comprenait pas. Il en avait le double pour Thomas.


Le notaire lut l’acte.

Lucas fut celui des trois qui comprit le mieux. Voyant que les explications du notaire restaient inutiles, il prit la parole.

Lucas.

Voilà ce que c’est, mon père. C’est Gaspard qui fait l’affaire avec vous. Vous lui avez vendu ou cédé tout l’héritage de la cousine Danet, moyennant cent cinquante mille francs que Gaspard vous a payés, et dont vous avez signé le reçu. De plus, Gaspard s’engage à vous informer du chiffre net de l’héritage de la cousine, pour que moi, Lucas, je n’aie pas moins que lui après votre mort. Voilà tout.

Le notaire.

Très bien, Lucas ; tu as parfaitement expliqué l’affaire en peu de mots. Vous n’avez donc à vous tourmenter de rien, père Thomas ; rien à faire qu’à placer votre argent. Si vous en êtes embarrassé, je m’en charge ; je vous ferai un placement sûr et avantageux.

Thomas.

Faites pour le mieux, monsieur ; j’ai toute confiance en vous. Me voici débarrassé de cet héritage ; je n’ai plus à m’en occuper que pour faire dire des messes pour la cousine décédée.

Le notaire remit au père Thomas copie de l’acte et sortit.

Lucas.

Mon père, laissez-moi lire l’acte ; il y a à la fin quelque chose que je n’ai pas bien compris.

Lucas lisait bien ; il lut donc facilement, quoique l’écriture ne fût pas très lisible. Arrivé à la dernière phrase, il lut haut :

« Les frais d’enregistrement et de notaire seront à la charge du vendeur. »

« Qu’est-ce que cela veut dire ?

Thomas.

Tiens, je n’avais pas remarqué cet article.

Lucas.

Je l’avais bien entendu, mais je ne m’en rendais pas bien compte. Vous auriez donc quelque chose à payer sur vos cent cinquante mille francs ?

Thomas.

Rien du tout ; Gaspard me l’a bien dit et répété.

Lucas.

Quand vous irez à la ville, parlez-en donc au notaire.

Thomas.

Je veux bien, mais il ne peut pas dire autrement que Gaspard.

Lucas.

Voyez toujours ; ce sera plus sûr. »

Thomas, un peu inquiet, alla voir le notaire dès le lendemain.

Thomas.

Monsieur, expliquez-moi donc la dernière phrase de notre contrat d’hier.

Le notaire.

Volontiers, père Thomas…, elle est très claire ; vous aurez à payer les frais d’enregistrement et de notaire ; dix-huit mille francs.

Thomas.

Je ne les payerai pas. Gaspard m’avait dit que je n’aurais rien à payer.

Le notaire.

Pour la vente, non ; mais pour l’héritage, c’est vous qui devez payer les frais ; il y a droits d’héritage et droits de vente.

Thomas.

Bah ! je n’entends pas tout ça, moi ; je ne payerai pas un liard.

Le notaire.

Il faudra bien que vous payiez, du moment que vous avez signé.

Thomas.

Mais c’est une volerie, une coquinerie !

Le notaire.

Il fallait vous expliquer plus tôt.

Thomas.

C’était tout expliqué, puisque Gaspard m’avait dit…

Le notaire.

Les paroles ne comptent pas en justice, ce sont les écrits qui font foi.

Thomas eut beau crier, se mettre en colère, le notaire ne céda rien ; il consentit seulement à en reparler à Gaspard.

Thomas rentra fort en colère.

Thomas.

Tu avais raison, mon Lucas. Ils m’ont friponné ; Gaspard me vole dix-huit mille francs, et M. Féréor le soutient, à ce qu’il paraît. Ah mais ! cela ne finira pas comme il l’entend. Je le déshériterai, je te laisserai tout ce que j’ai ; c’est toi qui auras la ferme, l’argent, les cent cinquante mille francs, tout enfin. Et ce gueux, ce voleur de Gaspard s’arrangera avec son Féréor, que je voudrais voir ruiné, cassant des pierres sur la grande route. Les filous ! les voleurs ! les gredins !

La mère Thomas.

Voyons, Thomas, calme-toi. À quoi ça sert de crier ?

Thomas.

Ça sert à décharger son cœur et à se contenter. Qu’il vienne, ce drôle de Gaspard, et il verra comme je le recevrai ; il aura une raclée soignée, tout monsieur qu’il est. Et si son Féréor vient avec lui, je le mettrai à la porte à coups de pied. Le coquin !

Le notaire avait été voir M. Féréor pour lui raconter la colère de Thomas.

M. Féréor sonna.

« Faites venir Gaspard, dit-il à l’homme qui avait répondu à la sonnette.

Le notaire.

Que décidez-vous, monsieur ? Faut-il laisser les choses comme elles sont ?

M. Féréor.

C’est Gaspard qui décidera ; je n’ai rien à faire dans tout cela.

Le notaire.

Vous pourriez donner un bon conseil, monsieur.

M. Féréor, sèchement.

Je ne donne jamais de conseil, monsieur ; je blâme ou j’approuve, j’ordonne ou je défends, je ne conseille jamais. »

Gaspard entra.

M. Féréor.

Parlez, monsieur, racontez à ce jeune homme ce que vous venez de me dire.

Le notaire recommença le récit de la scène avec Thomas.

Gaspard fronça le sourcil, regarda M. Féréor qui ne le regardait pas, réfléchit un instant.

Gaspard.

Veuillez, monsieur, effacer cette clause, ou bien, si effacer est impossible, porter à mon père un acte qui dise clairement que je me charge de ce payement.

M. Féréor.

Pourquoi renonces-tu à une somme aussi considérable ?

Gaspard.

Parce que votre nom figure dans l’acte, monsieur, pour le versement des cent cinquante mille francs ; parce que vous avez bien voulu être présent à la lecture de l’acte ; parce que mon père est très violent ; que, dans son emportement, il pourrait mal parler de vous, monsieur, et je veux que votre nom soit prononcé toujours et partout avec respect et reconnaissance.

M. Féréor leva les yeux sur Gaspard ; son regard était presque affectueux.

M. Féréor.

Effacez, monsieur, dit-il au notaire ; faites comme le veut Gaspard ; ayez l’obligeance d’aller voir le père ; dites-lui que cette clause nous a échappé à moi et à Gaspard, que c’est une erreur de formalité, et que Gaspard se charge de tout. Gaspard, ajouta-t-il en se tournant vers lui et en lui tendant la main, tu as bien fait et je t’approuve.

Il se leva et sortit.

M. Féréor alla s’asseoir dans son bosquet de houx. Il repassa dans sa mémoire les services que lui avait rendus Gaspard, l’attachement constant qu’il lui avait témoigné, l’entente parfaite de leurs idées ; il sentait naître dans son cœur, toujours sec et muet, un commencement d’affection et de confiance qui le surprit et le réjouit. Au lieu de se sentir seul dans le monde, sans intérêt autre que celui de s’enrichir et de se faire un nom connu, il entrevoyait un avenir d’affection. Seul, sans enfants, avec des parents éloignés qu’il n’aimait pas, il se demanda pour qui seraient ses richesses et sa gloire. Une vague idée de s’attacher Gaspard pour la vie par l’adoption, se présenta à lui ; mais il la repoussa.

« Il faut attendre, pensa-t-il. Je verrai plus tard. »

Le notaire fit l’acte demandé par Gaspard, le lui fit signer, et se dirigea vers la demeure du père Thomas ; quand il parut, la figure de Thomas se contracta.

Thomas.

Que me voulez-vous encore, monsieur le notaire ? Me voler ce qui me reste ? J’ai, pour me défendre contre les voleurs, des poings qui ont plus de force que les vôtres, et des gourdins qui vous couperont la parole avant que vous ayez commencé.

Le notaire.

Mais, père Thomas…

Thomas.

Taisez-vous ; je ne veux pas que vous prononciez mon nom, il est trop honnête pour passer par votre bouche.

Le notaire.

Mais écoutez-moi ; vous verrez…

Thomas.

Je n’ai plus rien à voir ; je ne veux rien voir.

Le notaire.

Mais Gaspard vous envoie…

Thomas.

Gaspard est un gueux, un voleur comme son maître. Je ne veux pas entendre parler de lui.

Le notaier.

Mais c’est pour vous garantir…

Thomas.

Je ne veux pas de sa garantie. Aidé de son gredin de Féréor, il peut me voler les cent trente mille francs qu’il m’a laissés, mais dites-leur que Gaspard n’aura rien de mon héritage : je donnerai tout à Lucas, tout, ferme, argent, meubles, tout.

Le notaire.

Puisque Gaspard veut…

Thomas.

Je ne m’occupe pas de ce qu’il veut, ni de ce que veut son maître, ni de ce que vous voulez, vous qui êtes leur conseil et leur ami.

Le notaire.

Ah çà ! père Thomas, vous m’ennuyez à la fin…

Thomas.

Ah ! je t’ennuie, voleur, brigand. Attends, je vais te donner bien plus d’ennui avec mon gourdin.

Le père Thomas se précipita dans la chambre à côté ; quand il revint, armé d’un formidable bâton, le notaire n’y était plus : il avait prudemment fui la colère insensée de son terrible client. Il retourna chez M. Féréor et lui rendit compte de ce qui s’était passé.

Le notaire.

Il m’a été impossible de m’expliquer, monsieur ; il m’interrompait dès les premiers mots pour m’agoniser de sottises en compagnie de Gaspard, et… de vous-même, monsieur. Je ne sais comment faire. C’est un enragé que cet homme. Je me suis sauvé pendant qu’il était allé chercher un gourdin pour m’assommer.

M. Féréor fit plus que sourire, il rit franchement.

« Voilà une affaire qui n’est pas agréable pour vous, mon cher. Un notaire assommé dans l’exercice de ses fonctions, c’est à mourir de rire ! »

Le notaire, qui avait eu une peur effroyable, fut très scandalisé que M. Féréor, au lieu de le plaindre et de le rassurer, tournât la chose en plaisanterie.

Le notaire.

À mourir de rire pour vous, monsieur, mais pas pour moi, ni pour Gaspard.

M. Féréor.

Gaspard ! je parie qu’il s’en tirera à merveille.

M. Féréor sonna.

« Envoyez-moi Gaspard. Asseyez-vous, mon cher ; vous êtes tout effrayé encore. Un notaire battu ! ah ! ah ! ah ! mais ça ne s’est jamais vu. »

Gaspard entra.

« Monsieur m’a demandé ?

M. Féréor, souriant.

Oui, oui ; voici monsieur qui revient de chez ton père. Racontez vos aventures, monsieur, racontez. »

Le notaire hésita entre le mécontentement que lui causait la gaieté de M. Féréor et la crainte de perdre un pareil client. La prudence remporta sur l’humeur, et il recommença le récit court, mais vif, de la réception du père Thomas. Gaspard parut fort contrarié.

Gaspard.

Je vous demande pardon pour mon père, monsieur ; quand il est en colère, il ne sait plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait, surtout quand il a bu un coup de trop. Monsieur, ajouta-t-il, en s’adressant à M. Féréor, puis-je m’absenter pendant l’heure du dîner ?

M. Féréor.

T’absenter, mon ami ? Mais comment dîneras-tu ?

Gaspard.

Oh ! quant à cela, monsieur, je mangerai un morceau en allant. L’atelier n’y perdra rien, monsieur. Vos affaires ne doivent pas souffrir à cause des miennes.

M. Féréor.

Bien, bien, mon ami, va vite, pars.

Gaspard.

Pas encore, monsieur ; il s’en faut d’un bon quart d’heure que la cloche du dîner sonne, et monsieur sait que si je m’absente, il y aura du temps de perdu et du désordre dans le départ.

— Tu as raison, tu as raison, sage Gaspard, dit en souriant M. Féréor, que l’exactitude de Gaspard prenait par son faible. Fais comme tu voudras.

Gaspard attendit donc que tous les ouvriers fussent partis et que la porte de l’atelier fût fermée. Il prit un morceau de pain et se dépêcha d’arriver chez son père. Son entrée surprit, et effraya sa mère et Lucas. Il ne donna pas à son père le temps de parler et de l’interrompre.

Gaspard.

Vous aviez raison d’être en colère, mon père. Ces dix-huit mille francs sont une erreur, une sottise du notaire.

— Comment ça ? demanda Thomas qui se méfiait encore.

Gaspard.

Parce qu’il y a en effet doubles droits à payer ; les vôtres pour hériter, et les miens pour acheter. Il n’en avait pas été question lorsqu’il nous a lu l’acte à M. Féréor et à moi ; je m’engageais à payer le tout, sans faire la différence que font les notaires. Quand j’ai su votre réclamation, je l’ai trouvée très juste, et je vous ai envoyé de suite, par le notaire, un papier signé de moi qui reconnaissait l’erreur. Au lieu de l’écouter, vous lui avez fait une peur épouvantable ; vous avez voulu l’assommer ; il est revenu de chez vous blanc comme un linge.

Thomas.

Ah ! ah ! ah ! c’est bien fait ; ça lui apprendra de faire des erreurs. Il m’a mis dans une colère ! Pour un rien je l’aurais assommé. Comment as-tu osé venir ? Tu sais que lorsque je suis en colère, je n’y vais pas de main morte.

Gaspard.

Oui, oui, mon père, je m’en souviens ; mon école m’a valu bien des coups ; et plus d’une fois vous m’avez battu à me rendre malade pendant plusieurs jours. Je puis dire qu’il m’a fallu du courage pour arriver à la position que j’ai.

Thomas.

C’est bon, c’est bon ! Inutile de revenir sur le passé ; si tu as eu des coups pour t’empêcher d’aimer l’école, Lucas en a eu quelques-uns aussi pour l’y faire aller. Le voilà qui lit bien maintenant ; il y a plus d’un an que je ne l’ai battu.

Gaspard.

Comment, vous l’avez battu il y a un an encore ?

Thomas.

Mon Dieu, oui. Que veux-tu ? J’étais en colère ! J’avais mal vendu mes petits cochons, et voilà Lucas qui, en les chargeant dans la voiture, en laisse tomber un et lui casse la patte. Ah ! il a eu ce jour-là une fameuse raclée. J’étais hors de moi. Un petit cochon de vingt-cinq francs perdu ; et j’avais déjà mal vendu !

Gaspard, avec indignation.

Pauvre Lucas !… Battu à vingt ans !

Personne ne répondit.

« Adieu, mon père, dit Gaspard après un moment de silence. Voici le papier qui vous laisse vos cent cinquante mille francs bien nets. »

Le père Thomas reçut le papier ; il ne songea pas à lui proposer à dîner. Gaspard s’en alla après avoir dit adieu à ses parents et à Lucas. Il fut de retour quelques minutes avant la rentrée des ateliers ; M. Féréor le vit revenir, car il partait comme Gaspard ouvrait la porte.

Vignette de Bertall
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