La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique/Mège (Jean-Baptiste)

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MÈGE (Jean-Baptiste), docteur en médecine de la faculté de Paris, membre de l’Académie royale de médecine et de plusieurs autres sociétés nationales et étrangères ; né à St.-Amand Talende, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), le 10 juin 1787.

— Alliance d’Hygie et de la beauté, ou l’Art d’embellir d’après les principes de la physiologie ; précédé d’un Discours sur les femmes et sur les mœurs des anciens. Sec. édit. Paris, Béchet jeune ; L. Janet ; l’Auteur, 1820, in-12, 3 fr.

— Description d’une fièvre intermittente épidémique, avec une notice topographique et des réflexions sur la nouvelle doctrine des fièvres ; lue à l’Académie royale de médecine, le 2 janvier 1822. Paris, Bêchet jeune, 1822, in-8 de 64 pag.

— Essai sur les objets de toilette qui peuvent nuire à la santé, suivi d’un grand nombre de propositions latines sur l’hygiène. Paris, de l’impr. de Didot jeune, 1813, in-4.

Thèse inaugurale, soutenue le 24 juin 1813.

— Lettre à S. Ex. le grand-maître de l’Université royale de France, évéque d’Hermopolis, premier aumônier du roi, etc., par J. B. Mège, etc., au sujet de son exclusion du concours des agrégés près la faculté de médecine de Paris. Paris, Ponthieu ; Crévot ; Bêchet jeune, (mars) 1824, in-8 de 32 pag.

Cette lettre eut un succès de vogue, en cinq jours elle fut épuisée. La révolution de juillet 1830 y est pressentie.

— Médecins (les) d’aujourd’hui, ou l’Amour et le devoir, scènes dramatiques, en cinq parties. Paris, A. Dupont; Werdet et Lequien, 1828, in-8.

Publié sous le nom de J. B. M. de Saïnt-Amand, nom composé des initiales et du lieu de naissance de l’auteur.

— Réflexions sur les institutions libérales en général, et sur l’enseignement mutuel en particulier ; discours prononcé à Meulan (Seine-et-Oise), le 21 juin 1819, pour l’inauguration de l’école d’enseignement mutuel de cette ville, fondée par le docteur Mège, premier fondateur de cette école, etc. Paris, de l’impr. de Rignoux, 1822, in-8 de 8 pag.

Ce discours contribua à faire rayer M. Mège de la liste des candidats pour l’agrégation près la faculté de Paris.

— Secours à donner aux malades avant l’arrivée du médecin, dans les cas graves et urgents, avec des réflexions sur les charlatans, etc. Paris, Werdet, 1830, in-8 de 100 pag.

Outre les ouvrages que nous venons de citer, on doit encore à M. Mège, 1o plusieurs rapports sur le typhus adressés à la Faculté de médecine de Paris, dont M. Mège était l’un des médecins envoyés par elle et par le gouvernement pour aller observer et combattre cette maladie, qui régnait dans les départements du nord-est de la France, en 1813 et 1814. Ces rapports se trouvent inédits dans les archives de l’ancienne société de la Faculté ; 2o une Observation d’une fistule aérienne guérie par un bandage compressif, lue à l’Académie royale de médecine, imprimée dans le Journal complémentaire du Dictionnaire des sciences médicales, 75e cahier (septembre 1824). Ce fait est unique dans la science; 3o plusieurs observations, analyses d’ouvrages, rapports, notes, etc., insérés dans la Bibliothèque médicale, l’Hygie, la Gazette médicale, et autres recueils scientifiques, depuis 1826 jusqu’en 1833 ; 4o le programme et les premières leçons d’un cours de philosophie naturelle, commencé au sein de la Société de civilisation, en novembre 1832, imprimés dans les numéros de la « Revue sociale, » que cette Société a publiés. Ce cours était destiné au développement d’une méthode universelle dans l’étude des sciences ; et à faire ressortir, par une vigoureuse critique, les avantages immenses des notions positives sur les inutiles abstractions des spiritualistes ; mais le docteur Mège s’étant aperçu, par ses premières communications, que le temps n’était malheureusement pas encore venu de professer publiquement ses idées sur la nature des choses, il attend une autre époque et d’autres hommes pour publier son cours, soit oralement, soit par la voie de l’impression. Il formerait 2 vol. in-8 ; 5o enfin, M. Mège est l’un des trois membres du comité de rédaction du Journal phrénologique, paraissant tous les trois mois.

On cite, parmi les ouvrages inédits de ce docteur, un ouvrage intitulé : De la Médecine avant Hippocrate, une Nouvelle Doctrine sur les saignées locales, un fort vol. in-8, et un recueil de quatre ou cinq cents Pensées, réflexions et maximes philosophiques sur divert sujets. Ce dernier ouvrage, qui formera un petit volume, doit être prochainement livré à l’impression.


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