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La Jeunesse

La bibliothèque libre.
Œuvres de L. AckermannAlphonse Lemerre, éditeur (p. 19).


VIII

LA JEUNESSE

Prodigue de trésors et d’ivresse idolâtre,
La Jeunesse a toujours fait comme Cléopâtre :
Un pur et simple vin est trop froid pour son cœur ;
Elle y jette un joyau, dans sa fougue imprudente.
À peine a-t-elle, hélas ! touché la coupe ardente,
Qu’il n’y reste plus rien, ni perle, ni liqueur.