La Légende dorée (Roze)/L’Avent du Seigneur

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L’AVENT DU SEIGNEUR


L’Avent du Seigneur est renfermé dans quatre semaines pour marquer les quatre sortes d’avènements de Jésus-Christ, savoir : en la chair, en l’esprit, en la mort et au jugement. La dernière semaine n’est pas tout à fait complète, parce que la gloire qui sera accordée aux saints, lors du dernier avènement, n’aura jamais de fin. C’est aussi la raison pour laquelle le premier répons du 1er dimanche d’Avent a quatre versets, y compris le Gloria Patri, afin de désigner ces quatre avènements. C’est au lecteur à juger dans sa prudence auquel des quatre il préfère donner son attention. Or, bien qu’il y ait quatre sortes d’avènements, cependant l’Église s’occupe spécialement de deux ; celui en la chair et celui du jugement, dont elle semble faire la mémoire : comme on le voit dans l’office de ce temps. De là vient encore que le jeûne de l’Avent est en partie Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/58 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/59 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/60 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/61 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/62 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/63 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/64 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/65 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/66 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/67 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/68 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/69 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/70 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/71 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/72 Page:Voragine - La Légende dorée, trad. Roze, 1902, t1.djvu/73 pape ; 2° Un crime prouvé. Quand le crime est notoire il ne saurait y avoir appel ; 3° L’urgence. Alors qu’il y a péril en la demeure il ne saurait y avoir de sursis à l’exécution. Il y a encore trois motifs pour lesquels on ne reçoit point appel. Le pape lui-même ne pourrait le recevoir : 1° à cause de l’excellence du juge ; le juge ici n’a aucun supérieur, mais il l’emporte sur tous en éternité, en dignité, en puissance. On pourrait en quelque sorte en appeler de l’empereur ou du pape à Dieu ; mais on ne saurait en appeler de Dieu à quelqu’un puisqu’il n*est personne au-dessus de lui ; 2° à cause de l’évidence du crime, car là les abominations et les crimes des réprouvés seront notoires et manifestes. « Il viendra le jour, dit saint Jérôme, où l’on verra toutes nos iniquités écrites comme sur un tableau ; » 3° l’urgence. Rien de ce qui se fait là ne souffre de retard, mais tout s’écoule en un moment, en un clin d’œil.