La Presse daté du 16 mars 1883/Texte entier

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La Presse daté du 16 mars 1883
La Presse du 16 mars 1883 (p. 1-4).

48e ANNÉE. — NUMÉRO 76

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LA PRESSE
Fondée par ÉMILE DE GIRARDIN le 1er Juillet 1836.
Samedi 17 Mars 1883

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PARIS, 16 MARS 1883

LE MONOPOLE DES FABRIQUES


Nous avons applaudi à la décision de la Chambre qui, dans la future loi municipale a dispensé les communes de toutes les dépenses du culte qui ne concerneraient point l’entretien des immeubles leur appartenant. C’est là une réforme importante qui fera de la liberté de conscience une vérité, les communes où la majorité n’est point catholique n’étant plus obligées d’entretenir les ministres d’un culte qu’elle réprouve. Ces communes ne sont peut-être pas bien nombreuses en ce moment ; quelques grandes villes profiteront seules sans doute de la permission qui va leur être octroyée de laisser les ouailles entretenir leur pasteur. Mais avec le temps et selon les progrès de la libre pensée toutes les communes de France adopteront le système de la séparation de l’Église et de la commune.

Une autre réforme tout aussi importante et intéressant à un aussi haut degré la liberté de conscience est à l’ordre du jour. Celle-ci serait d’une application immédiate et quotidienne.

On sait que les fabriques ont le monopole des Pompes funèbres. C’est l’Église catholique, apostolique et romaine qui est chargée de faire enterrer les catholiques orthodoxes et aussi les libres-penseurs, les protestants, les juifs, les mahométans, les grecs schismatiques, les anglicans, les bouddhistes et généralement les individus de toute religion plus ou moins répandue qui meurent sur le territoire continental de la France. L’Église, il est vrai, n’impose point aux hérétiques autres que les libres-penseurs le personnel et les emblèmes qui servent aux catholiques ; il n’en est pas moins humiliant pour les juifs et les protestants d’être obligés de recourir aux fabriques de leur ennemie pour leur propre enterrement. Quant aux libres-penseurs, on sait quelle lutte ils ont à soutenir toutes les fois qu’un des leurs rentre dans le néant sans avoir nettement exprimé ses dernières volontés ; l’Église s’empare de son cadavre et il est bien difficile de le lui faire lâcher.

Depuis douze ans, en province, surtout, des conflits éclatent quotidiennement a ce sujet ; pour peu qu’un membre de la famille du défunt entre dans les saintes vues de l’Église, le libre-penseur qui n’a pratiqué et admis aucune religion est bel et bien enterré selon le rite catholique, escorté d’un prêtre et de chantres qui répètent tout le long du chemin des antiennes lamentables.

Le mort ne les entend pas, et cela ne lui fait ni bien ni mal, à coup sûr ; mais ces chants et cet appareil froissent les amis qui partagent les idées philosophiques du défunt. C’est une mensonge d’autant plus déplaisant que l’Église catholique compte ses adhérents par le nombre de gens qu’elle baptise et qu’elle enterre, ce qui en comptant les libres-penseurs portés en terre catholiquement, mais malgré eux, permet de dire que la religion catholique est celle de la majorité des Français.

M. Lefebvre, député de Seine-et-Marne, a présenté une proposition ayant pour objet d’enlever aux fabriques le monopole des inhumations pour attribuer ce service aux municipalités. Ce principe a déjà été inscrit dans la loi municipale actuellement en délibération devant la Chambre. Mais il s’agit d’en régler l’application. M. Waldeck-Rousseau, ministre de l’intérieur et la commission chargée d’élaborer une loi spéciale sur cet objet se sont entendus hier.

Le mode d’inhumation sera réglé dans chaque commune par la municipalité, sous réserve de l’approbation préfectorale. Aucun établissement public ne pourra se rendre entrepreneur du adjudicataire du service des inhumations ; cette mesure a pour but d'écarter les fabriques, déjà exclues en tant que détentrices d’un monopole.

La loi détermine le strict minimum de matériel que la commune devra posséder. Ce matériel sera le même pour toutes les croyances et dépourvu de tout emblème religieux.

La faculté est donnée aux héritiers ou exécuteurs testamentaires d’ajouter à ce matériel tout ce qu’ils jugeront convenable. Ils pourront, de même, traiter avec les fabriques pour tout ce qui concerne les cérémonies religieuses.

Le tarif des inhumations sera dressé par le conseil municipal. L’inhumation des indigents devra se faire gratuitement et d’une manière décente.

Cette loi sera la bienvenue. Il y a longtemps qu’elle est attendue. D’autant mieux qu’indépendamment de tous les motifs qui intéressent la liberté de conscience il en est de purement matériels mais presque aussi graves. Les fabriques, en sus de leurs visées fanatiques ont des préoccupations de lucre qui leur font négliger beaucoup de convenances. Que de fois n’a-t-on pas vu des caisses de mort se briser sur la voie publique et laisser échapper leur contenu parce que le défunt était un pauvre diable qui n’avait pas laissé de quoi payer une boîte confortable.

Les municipalités feront les choses plus convenablement. Elles établiront cette égalité devant la mort qui dans une démocratie est aussi essentielle que la liberté de conscience.


NOS INFORMATIONS
L’EMPOISONNEMENT DU PRINCE GORTSCHAKOFF

On télégraphie de Berlin au Standard :

« En ce qui concerne le mystère qui entoure la mort du prince Gortschakoff, j’apprends que le docteur Schliep, médecin de l’impératrice a déclaré qu’il y a des raisons suffisantes pour conclure à un empoisonnement.

» Suivant Mme Braun elle-même et le domestique du prince, il est évident qu’on a administré du poison à l’ancien chancelier russe.

» On ignore cependant quel a été l’auteur de cet attentat. »

M. de Bismarck est, dit-on, fort ennuyé de cette découverte.

Il est fâcheux en effet que l’adversaire le plus capable du grand-chancelier meurt empoisonné à Baden, en Allemagne.


LA DYNAMITE À LONDRES
Londres, 16 mars.

Une explosion formidable a eu lieu hier soir, à neuf heures, dans le ministère du gouvernement local. Elle a causé une violente secousse, la façade du ministère a été très endommagée, toutes les fenêtres ont été brisées.

On a ressenti l’explosion jusque dans la Chambre des Communes.

Divers bruits courent sur la cause de cet évènement. Les derniers renseignements permettent cependant de croire que l’explosion est due à la dynamite.

À la Chambre des communes, sir Vernon Harcourt, répondant à M. Cross, a annoncé qu’une explosion vient de se produire dans le rez-de-chaussée du ministère du gouvernement local, que personne n’avait été blessé.

Le gouvernement ne peut faire aucune déclaration sur la cause de l’explosion jusqu’à ce que l’enquête officielle soit terminée.

Sir Vernon Harcourt ajoute que dans la soirée, vers sept heures et demie, une boîte renfermant une matière explosible a éclaté dans les bureau du Times, sans y causer aucun dommage sérieux.

L’édifice où à eu lieu l’explosion d’hier soir renferme les bureaux des affaires étrangères, ceux de l’Inde, des colonies, du ministère de l’intérieur et ceux du gouvernement local. C’est contre ces derniers que l’attentat a été dirigée. Il est maintenant établi que l’explosion a été causée par la dynamite. Les criminels en avaient placé une forte quantité sur le bord extérieur d’une fenêtre.

M. Gladstone, qui n’assistait pas à la séance des Communes, était chez lui lorsque l’explosion s’est produite. On sait que son hôtel est situé juste en face de l’édifice que l’on a tenté de faire sauter.

À la suite de l’explosion, les forces de la police ont été doublées à la Chambre des Lords et à la Chambre des Communes, des postes ont été établis dans les bureaux officiels du gouvernement. Des sentinelles ont été placées à la porte de tous les ministres.

Les journaux du matin sont unanimes à réprouver ce criminel attentat.

Le Times, parlant de l’explosion d’hier soir, dit qu’il faut la considérer comme une réponse des fenians au discours prononcé par M. Gladstone mercredi dernier.

L’organe de la cité ajoute que si les irréconciliables anglais pensent répondre par la dynamite à une action politique quelconques du gouvernement qui pourrait ne pas convenir à leur impatience, ils peuvent considérer comme passé irrémédiablement pour l’Irlande le jour des réformes législatives.

Le Times conclut en conseillant à M. Parnell et à ses partisans de ne pas perdre de vue ce fait.


LES TRANSPORTS D’OUVRIERS


On s’est souvent plaint des privilèges de certaines corporations pour les transports par chemin de fer. Les congréganistes n’ont pas manqué de se faire attribuer des prix réduits quand personne encore ne jouissait de cet avantage. Et cependant si quelqu’un a besoin de voyager à peu de frais, ce ne sont pas les membres des congrégations qui ont des vignes et des immeubles au soleil, des actions dans leur portefeuille, mais bien les ouvriers qui n’ont d’autre ressource que le prix de leur journée de travail.

M. Manger, député du Calvados, a pensé qu’il était temps de songer, après les instituteurs, les députés et les sénateurs, aux ouvriers en quête de travail, et, il a préparé le projet de loi suivant qui va être déposé sur le bureau de le Chambre, et qui a déjà été adopté par le Comité d’études des questions de travaux publics.

PROPOSITION DE LOI
Article premier

Tout ouvrier français quittant sa résidence pour aller travailler dans une autre commune sera exempté des impôts établis sur le prix des places des voyageurs transportés par les chemins de fer, en vertu des lois des 2 juillet 1838, 14 juillet 1855 et 16 septembre 1871.

Art. 2

Pour jouir de cette exemption, il devra présenter à la gare de départ son certificat délivré par l’autorité compétente de la commune qu’il quitte ; contre la remise de ce certificat, ou bon de réduction, il lui sera délivré un billet social lui donnant le droit de voyager en troisième classe.

Le prix de ce billet spécial sera établi en déduisant des tarifs en vigueur pour la troisième classe :

1o  Les 29|154 qui représentent les impôts sur la grande vitesse ;

2o  Les réductions que le ministre des travaux publics obtiendra des Compagnies de chemins de fer, en faveur des ouvriers français, comme compensation de l’abandon de l’impôt.

Art. 3.

Un règlement de l’administration publique désignera les autorités chargées de délivrer les certificats ou bons de réduction dont il est parlé ci-dessus et déterminera la forme desdits certificats.

On remarquera qu’il s’agit non des ouvriers qui se promènent pour leur agréments mais des ouvriers qui se rendent à un chantier.

Dans ces conditions on ne peut pas crier au privilège, au socialisme d’État.

C’est là une de ces réformes utiles de nature à améliorer la condition des travailleurs qui doivent faire l’étude constante du législateur.

Nous félicitons M. Manger de l’initiative qu’il a prise.


LA LIGUE


Hier soir plus de trois cents personnes se sont réunies à la salle Vélard, rue Saint-Marc, pour constituer la Ligue de la révision.

Parmi les personnes présentes à cette première réunion, nous pouvons citer MM. de Reignié, Massé, sénateurs ; Clémenceau, Girodet, Marius, Chavanne, Rosselle-Mollet, Talandier, Frébault, Brousse, de Hérédia, Hoques de Fillol, Marcou, Granet, Giard, Achard, Turigny, Brialou, Clovis Rugues, Laisant, Vernhes, de Douville-Maillefeu, Georges Perin, Boysset, Leporché, Datas, Lacôte, Courmeaux, Jean David, Tony Revillon, Gaillard, Cantagrel, Duvivier, Bourneville, Alype, Ménard Dorian, Desmons, députés;

Hovelacques, Songeon, Level, Reygeal, Maté, Michelin, Fiaux, Maillard, Guichard, Dreyfus, Dujarrier, Roussel, Mesureurs, Cernesson, Boué, Cattiaux, conseillers municipaux ; Lefèvre, Allaire, conseillers généraux ; Lopin, conseiller d'arrondissement.

Voici le procès-verbal de la réunion rédigé par les soins du bureau.

M. Barodet ouvre la séance. La réunion ayant un caractère absolument privé, il est résolu qu'un compte rendu, rédigé par le bureau, sera communiqué à la presse.

Les rédacteurs des journaux qui n'ont pas adhéré à la Ligue sont invités à se retirer.

Le bureau est ainsi constitué : MM. Laurent Pichat, président ; Barodet, Labordère, de Bouteiller, assesseur ; Camille Pelletan, secrétaire.

La réunion a décidé :

1o  Qu'il était fondé une Ligue républicaine pour la révision, ayant pour objet d'organiser la République sur le principe de la souveraineté du suffrage universel;

2o  Que la Ligue n'aurait aucun caractère électoral ;

3o  Que le bureau serait chargé de rédiger des projets de manifeste et de statuts, des listes pour la nomination d'un comité de la Ligue, et qu'il convoquerait la Ligue pour le mardi 20 mars.

Le rédacteur du Temps, journal hostile à la révision, s'est retiré après un incident dont la discussion a duré près d'une demi-heure.


ÉCHOS DU JOUR


paris

Karl Marx, le fondateur de l’Internationale, est mort hier soir subitement.

Il a succombé à Argenteuil, chez son gendre, M. Longuet, rédacteur de la Justice.

Karl Marx était né à Trêves en 1818. Il débuta dans le journalisme à la Gazette rhénane de Cologne en 1842. Il vint à Paris deux ans après, lorsque la Gazette fut supprimée.

Vers 1847, Karl Marx se lança dans les études socialistes. Il publia la Misère de la philosophie, réponse aux Considérations économiques de Proudhon.

En 1852, il publia le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte, et depuis la Critique de l’Économie politique (1859), et le Capital (1867), son œuvre la plus importante.

Karl Marx a toujours conservé une grande action sur l’Association internationale des travailleurs, dont il avait eu le premier l’idée et dont il a été directeur le plus actif. Le socialisme contemporain perd en lui le plus pratique de ses penseurs.

Le Citoyen et la Bataille est poursuivi pour divers articles publiés dans les numéros des 5, 9, 10, 11 et 12 mars.

Ce procès, qui viendra le 20 mars devant la onzième chambre du tribunal correctionnel, est intenté en vertu de la loi du 7 juin 1848.

Hier, dans la matinée, un commissaire de police s'est présenté au domicile de la citoyenne Louise Michel, 45, boulevard Ornano, et à demandé à lui parler.

Louise Michel n'étant pas chez elle ; sa mère seule s'y trouvait, avec une amie qui lui tenait compagnie. Le commissaire de police a dû se borner à opérer une minutieuse perquisition, qui, du reste, n'a amené aucun résultat.

Une dépêche de Tunis annonce que le général Forgemol et M. de Lesseps sont arrivés avant-hier, mercredi, dans cette ville. M. de Lesseps a reçu, à l'hôtel de la Résidence, où il était descendu, la visite du fils du grand-duc de Meclembourg Schwerin qui lui a remis, de la part de son père, le grand cordon de la couronne de Wendes.

Hier, jeudi, M. de Lesseps à quitté Tunis pour se rendre à Gabès, où se trouve actuellement le commandant Roudaire et donner son opinion définitive sur la possibilité de création d'une mer intérieure.

Aujourd'hui, que des nouvelles fortifications élevées à la suite de nos désastres sont terminés, on vient d'arrêter la délimitation des différentes zones de la servitude.

Voici quels sont les forts pour lesquels la délimitation est arrêtée :

Pour l’enceinte fortifiée de Paris : forts de Châtillon et de Chelles.

Pour Dijon : forts de Beauregard, la Motte-Giron, Haulteville, Varois, Sennecy.

Pour Albertville (Savoie) : forts de Tamie, Lestal, Dumont.

Pour le Havre : for du Mont-Joly.

Pour la Fère : fort de Vaudeuil.

La ligue des contribuables et des consommateurs s'est réunie hier, sous la présidence de M. Jean David, député.

Sur la proposition de son président, la réunion a décidé, à l'unanimité qu'une adresse serait envoyée en son nom à M. Yves Guyot, en témoignage des vives sympathies de la Ligue, et qu'elle se joindra aux électeurs du quatrième arrondissement, qui offriront lundi prochain à leur courageux conseiller municipal un banquet auquel tous les membres de la ligue se feront un devoir d'assister.

M. Lalanne a fait ensuite une conférence sur la suppression des octrois.

Sur cette réforme importante, M. Lalanne partage presque complètement les vues exposées à la Ligue par M. Yves Guyot il y a trois ans et approuvées le 8 juins 1880 par le conseil municipal de Paris.

Cette communication a été suivie d'une discussion à laquelle ont pris part MM. Pataud, Desmoulin, Serf, Théry et Leuvot.

L'ordre du jour de mercredi prochain, 21 courant, portera : De l'impôt sur le capital, par M. Louvot.

Une découverte importante, qui présente le plus grand intérêt au point de vue de l'histoire du Havre, a été faire dimanche dans cette ville, à la basse mer.

En face de la rue de Mer, au plus bas niveau laissé par l'eau qui s'était retirée jusqu'à la zone où vivent les éponges et les grandes laminaires, M. A. Noury a trouvé une très belle hache en silex du type quatrième chelléen.

Cette hache amydaloïde, en silex noir, mesure 19 centimètres de long sur 10 de large.

Quel est ce mystère?

La Bataille publie ce matin l'énigmatique entrefilet que voici :

Les citoyens qui pourraient fournir quelques renseignements sur un grand individu, maigre, moustache blonde très claire, pardessus gris verdâtre, qui, samedi dernier, a pris la parole à la salle du Pont d'Austerlitz, et a prononcé plusieurs fois le mot : Messieurs, en s'excusant de ne pas dire Citoyens, parce qu'il n'avait pas

    1. DERNIÈRE HEURE ## l’habitude des réunions publiques, sont priés

de nous les fairs parvenir dans le plus bref délai.

Il s’agit d’une question intéressante pour nos amis actuellement détenus


UN PEU PARTOUT

Le Popular Science Monthly, examinant la question de l’accroissement de la population nègre aux États-Unis, arrive à des conclusions peut rassurantes. Depuis l’abolition de l’esclavage, l’accroissement de la population noire est supérieur à celui des blanches. Ainsi, tandis que de 1870 à 1880 la race blanche s’accroît de 29 %, la race noire s’est accrue de 34 %. D’ici à un siècle, et en admettant que le mouvement continue, la population noire sera le double de la blanche dans les Etats du Sud. Cet accroissement est d’autant plus dangereux et plus difficile à enrayer, qu’il a sa cause, non dans l’immigration, mais dans la fécondité supérieure de la race noire.

Plus que jamais en ce moment, les préjugés de races sont vivaces et puissants ; les mariages mixtes sont de plus en plus rares. L’auteur du travail que nous citons prévoit une crise sociale terrible pour le jour où les nègres, ayant pour eux le nombre, voudront sortir de la condition inférieure qui leur est faire par l’antipathie et le dédain des blancs. Comme solution du problème, il propose d’envoyer les noirs dans l’Amérique du Sud qui s’en arrangera comme elle pourra.

On continue à publier en Allemagne les mémoires du docteur Stieber, le chef de l’espionnage allemand pendant la guerre.

Ces mémoires révèlent l’existence d’un M. de Hellwitz, qui fit plusieurs fois le voyage entre Versailles et Wilhelmhsœhe, comme intermédiaire officieux entre M. de Bismarck et Napoléon III.

Les correspondances de Stieber ne manquent pas de pittoresque. Il écrit un jour à sa femme :

« Dans le service, tel que je l’ai organisé, je représente l’énergie et la grossièreté ; M. de Zernicki, mon second, l’amabilité et la politesse, grâce à cet heureux mélange, les affaires marchent parfaitement. »


PETITE GAZETTE. — On assure que c’est M. Jules Cazot, sénateur, ancien ministre de la justice, qui a le plus de chance d’être nommé premier président de la cour de cassation, en remplacement de M. Mercier.

— On sait que sur la demande du gouvernement français, le cabinet hellénique a bien voulu ajourner jusqu’au 1er avril prochain l’application des tarifs différentiels applicables aux marchandises étrangères importées en Grèce.

Notre ministre à Athènes, M. le comte de Mouy, a profité de ce délai pour reprendre les négociations relative à la conclusion d’un traité de commerce entre les deux pays.

Nous sommes heureux d’apprendre que ces négociations sont réussi et que l’entente est faite sur les principales bases du nouveau traité.

— L’Académie Française a décerné, hier, des récompenses pour les prix de traduction.

Le prix Langlois, de 1,500 fr., a été remporté par M. Lefebvre, auteur d’une traduction de la rhétorique d’Aristote, fort remarquable, paraît-il.

Une somme de 1,000 fr. sur le prix Janin, de 3,000, a été décernée à M. de Velay, sur le rapport de M. Taine.

Avant de se séparer, l’Académie a décidé qu’elle siégerait mardi prochain, mais non jeudi, qui est le jeudi saint. En revanche elle ne se réunira pas le mardi de Pâques, mais le jeudi suivant.

CHRONIQUE


CHERCHEZ LA FEMME

Ce n’est pas seulement dans les querelles de familles, dans les brouilles d’amis intimes ou sur les insipides petits cartons de la question du jour qu’il faut chercher et le trouver, cet animal de luxe si adorablement perfide qu’on appelle la femme et à qui un concile célèbre a bien voulu, un jour, reconnaître une âme à peu près constituée comme la vôtre, la mienne ou celle de M. Victor Hugo.

C’est au sein des crises sociales les plus graves, des questions internationales les plus importantes, et rien n’est plus vrai, comme on l’a dit « que les dessous de la politique sont souvent des dessous de jupons ».

Cet état de choses ne date pas seulement d’hier, et je crois que pour trouver la plus ancienne manifestation de cette influence de l’éternel féminin dans la vie nous pouvons remonter jusqu’à notre grand’mère Eve, cette irrésistible gourmande qui fit sur la terre la première des révolutions, et qui condamna ainsi, pour la suite, les pauvres chroniqueurs à noircir à jamais du papier blanc, au lieu de fumer tranquillement leur Londres sous les grands palmiers du Paradis terrestre.

Et que d’Hélènes, de Cléopatres, de reines Marguerites, de Pompadours, de Charlottes Corday et de Gabrielles Fenayron depuis cette antique révolutionnaire jusqu’à la charmante enfant, émule de la vierge rouge, qui, l’autre jour, dévasta si cruellement de ses mains mignonnes le menton de M. Yves Guyot, agacée sans doute à la fin, d’entendre ressasser constamment cet adage, faux comme la voix de Théo ou les appas de Sarah Bernhardt ;

Du côté de la barbe est la toute puissance.

Mais je n’ai nullement l’intention de m’arrêter plus longtemps sur ces hystériques assoiffées de réclame et de popularité, qui opèrent au grand jour et pour la galerie.

Qu’elles dorment en paix, les sans-culottes féminins qui prirent la Bastille, ainsi que « l’Ange de l’assassinat » qui crut pouvoir trancher un jour, d’un coup de poignard, le véritable noeud de la question politique ; et aussi, cette pauvre Théroigne de Méricour que Michelet nous a montrée mourant de honte à la suite de l’humiliante correction à la Gervaise, qui lui fut administrée en plein jardin des Tuileries ; correction qu’on aurait voulu voir, la semaine dernière appliquée à la pudique Louise Michel, et dont les indécents préliminaires sussent sans doute offert aux badauds un spectacle à faire reculer d’horreur jusqu’aux lourds canons des invalides.

Laissons donc écrasées sous le ridicule ces tapageuses personnalités qui, pour nous combattre, ont commis la maladresse de jeter de côté leurs véritables armes pour employer celles dont elles ne sauront jamais habilement se servir, et qui ont ainsi perdu le vrai secret de leur force, c’est-à-dire l’apparence de leur faiblesse.

Celles-là ne sont pas dangereuses, et leur influence tombera en même temps que leur prestige, le jour où, dans ces paquets de jupons, les hommes, enthousiastes un instant comme les enfants de tout ce qui semble nouveau et anormal, ne trouveront ni l’intensité de volonté qui fait la force de leur sexe à eux, ni la grâce câline et sournoise qui constitue ce pouvoir irrésistible et toujours triomphant de la véritable femme qui est notre grande maîtresse, à tous, à cause même de ses pudeurs, de ses timidités, de ses terreurs et de ses faiblesses !

Non, ce ne sont pas les autres, ce sont celles-ci qu’il faut chercher dans toutes les actions humaines, dans toutes les crises sociales.

C’est à elles qu’appartient le monde ; c’est par elles, c’est pour elles que tout se fait sur

la terre.

COURRIER PARLEMENTAIRE


LA CHAMBRE

LES MANDATS-POSTE

Au début de la séance, M. Cochery, ministre des postes et télégraphes, dépose un projet de loi portant approbation d’une convention relative à l’échange des mandats-poste entre la France et l’Angleterre.

LE TONKIN

Au mois de décembre dernier, M. Blancsubé, député de la Cochinchine, avait déposé une demande d’interpellation relative à la question de Tonkin.

Cette interpellation n’avait pu se produire jusqu’ici, par suite des maladies successives de M. Duclerc, président du conseil, ministre des affaires étrangères, et de M. Fallières, son successeur.

À l’arrivée de

Z.t ~F~F

DU SAMEDI 17 MÂ;RS i883

donner l'argent de ia Francepour.rendre lajusT L& demande de retrait d'urgence est mise aux écoles et commejournaliste et comme Ptoportion de Teneaisaë 'aux enMjMmSnta rUaiveraité d& France et, parce-qu'ils se soHt tice aux Tunisiens. Dans quelques joars, on aux voix mutines au. scrutin et repoussée par 372sénateur, a M. de Pourtou,ajbute-t-il, 423~6. en quoi nous leur donnons miilo jourvous demandera de mettre la dette tunisienne~ voix fois tort ra7n!<!ma~cr les met dehors et les contre 87 sur '4~9 .votants. naliste lui-même, a a la charge dû Trésor.. H est passe, cette semaine, par; loJ9aM- laisse sur le -Le projet de loi est ensuite adopté. pave, sans se préoccuper de. ce –Je été journaliste interIl s'agit. de voter des fonds qui ont en définin'aijamais ~e~ C/ea~y JVou~c, 108 miUions sterling qu'ils deviennent. tive pour objet.de mettre en valeur les biens de rompt M. de Fourtou. de lettres de change et mandats. C'est que tous n'ont pas, comme nous l'avions BUDGET DE 1880 ` l'Enfida qui ont été concédés, vous. save: dans Et le ~M/~Mt 6!es Comn:uH&s,riposte Pendant la semaine'correspondante do cru, été rendus à leurs parents. Il y en a.beauM. TiRAED,ministre des finances, dépose M. Léon Say, n'en avez vouspas été le prinquelles conditions, et qui ont été une des causes l'année derBièrè, il en .êtait~ passé 96 milcoup dont les familles habitent la province, et do cette guerre funeste de Tunisie. .un projet de loi portant règlement définitif cipal rédacteur., qui n'ont à Paris que des correspondants Knolionssterling.. du budget de 1880: un projet de loi por- Cette minaux)). Onles a mis dehors, dans la rue, allusion a l'officieux journal du LE BAppORTEpRet une foule d'autres II y à donc une augmentation de i2 miltels qu'ils étaient et quelques-uns étaient. tC'fe. cabinet du 16 Mai amuse le Sénat.. tant règlement déiinitif de la deuxième parmembres ont beau lui crier mais il n'est lions sterling. tie du compte de liquidation; un.-projet nue–- ét on ne veut plus entendre parler d'eux. La parole est au'ministre de l'instruction pas question de cela, il n'y arien de comSans leurs camarades qui les ont aides, ils eusportant ouverture et annulation de crédits publique. M. Jules Ferry a .prononce un mun entre ce que vous dite:, et le projet, en RECETTES KSCBKMtïtS E ?ER TRANCAJ9 sent crevé de faim et couchédans la* rue. PeutD D supplémentaires sur les exercices 1881, > beau discours, que de vigoureux applaudisn'en contiaue être cela arrivera-t-il demain, et la police les discussion, M. des Retours sements ont fréquemment interrompu. Il a 1882, 1883 et, au nom de, M. le ministre 9'femaise de i883(du:26 février au 4 mars), ramassera-t-elle comme vagabonds. A cela, pas moins on da la guerre, le compte rendu sur le recrud'abord réfuté l'accusation faite au gouvereomparée à ta semaine eorr6spondanté de 1883. répond: « Tant pis! puisqu'ils ont casse leurs tement de l'armée pendant l'année 1882. M. des Retours. Je m'explique qu'en Ancien 0 nement d'avoir toléré des irrégularités dans ~Dtnefence 6/0 lits, qu'ils couchent )') ils pourront ".C'est très une telle affaire on voulue, par la lecture rapide réseau sa comptabilité. Quant à la quaHucatiôn desreeettM' ki~m.: joli comme réplique de vaudeville mais est-on d'un rapport, nous prendre a. l'improviste. (Ré- LES PORTS DE MARSEILLE ET D'AJAGCIO d'enthousiaste pour les très sûr, eh agissant ainsi, de n'a.yo! rien a sa progrès de L'instrucw 0.66 Lyon.+2a7.565 + clamation.) M. SAJM-CARNOT demande à I& Chambre tion publique, il l'accepte vol&nliers.La reprocher? Nord. +112.803 + 4.73 S'il est de notre intér&t do voter des crédits, Et ceir va durer longtemps, très longtemps. de renvoyer à la nouvelle commission des gauche sénatoriale friande de la même épion ne doit pas craindre que le rapport soit imOrléans. +92.183 + 4.19 M. le recteur Gréard a prononcé le licenciethète applaudit chaudement.et distribue. Dans [es conditions actuelles, voies navigables Texamea des projets.sur Est. ,+~77.478 + 9.37 primé ment du Lycée, et à quelques parents qui sont .Le président du conseil, après de longs 9 discussion n'est qu'une discussion à huis clos. les ports de Marseille et d'Ajaccio, que.l'anla + 16.141+90.79 Est rés.spée. allés, anxieux, s'infoinior, on a repondu qu'aucienne commission dont les pouvoirs.viendétails techniques sur l'emploi à faire des Ouest. 1.49 +~21.86t+ (Interruphens.) cune décision ne serait prise avant la renti't'e .Midi. liront dans nos annales parla- nent d'expirer avait encore à rapporter. fonds demandés, résume ses explications + 80.8S8 +. 3.28 Tou~cem qui de Pâques, c'est-à-dire avant trois semaines! meut&ircsles votes de la Chambre sur les affaien disant que les dépenses sont nécessitées Lerenvoi est ordonné., Que vont devenir alors' les élevés errants ? 00 NouTaau Différence res de Tunisie pourront constater que l'on s'est Comment vivront-ils? S'ils volent, s'ils roulentt -des recettes, )dlom. réseau à rendre toujours toute discussion im- LES SOCIÉTÉS, DE SECOURS MUTUELS ~surtout' pour l'installation des- écoles que. appliqué dans'.les ornières 'dont est semé le quartier l'on.veut rendre le plus confortable possipassible. t La. Chambre reprend ensuite la discusLyon. +40.690 + 9.5S .Latin, si dimanche, oisifs et exaspères, ils vont ble, c'est là le luxe de la démocratie fran3.70 Nord. se leurrer dans un groupe tumultueux,' à qui + a.589– sion des articles du projet de toi relatif aux çaise. L'idéal de ta vieille école se bornait Et le voilà qui raconté l'histoire de l'Eufaudra.-t-il s'en prendre?'1 Ortcans. + 71.360+7.32 à. enseigner un peu de français et de catéSociétés de secours mutuels. ndaetduBône-Guelma. D'autant plus qu'ils persistent à soutenir Est. + 3.95~ +14:101 Ce qu'ilya de pire, c'est que M. des Rechisme. L'êëo!e moderne a un autre objectif, M. Mt~xe, fappfM'~tH'. Je demande, dans elle veut Ouest. qu~enprincipe, ils n'ont pas eu tous les torts. +'42.458+.4.33 tours a raison, parfaitement raison; ce qu'il satisfaire-a la fois au besoin du Ils demandent si, en bonne conscience,.le sysle premier, paragraphe de l'article 3, la rect!6Midi. + 42.664+.8.28: tème des responsabilités inauguré, par. M. le dit de cette malheureuse expédition de Tucorps et de l'âme de Ï'enfant. Il faut donc cation d'une lacune provenant d'une erreur Différence 0[0!:M. Lignée diverses proviseur Gidel est légal; si des élevés malades, nisie, tous les journaux républicains l'ont d'impression. Il faut lire « La liquidation des des locaux plus vastes, caries masses monet dont la présence est constatée au dortoir, au dit avant lui et comme lui pensions aura lieu conformément à l'article 6 de tent, montent toujours. Il s'agit de les éclai48.S47 14.29 RhôneauMont-Cenis moment où un tumulte éclate dans la cour, la loi du 12 juin. i861 et au paragraphe 2 de rer pour que la raison pure corrige la raiOui, l'expédition a été cachée a. la + .22.802+19.07 doivent être chassés à cause de ce tumulte aul'article 6 de la loi du 18 juin 1850. M son du nombre. Liiie-ValeBcieanes.. + A.!gértens. Chambre; 793 + 2.36ils n'ont pas pris'part. Ils citent le nouveau La rectilieation est ordonnée.. Intérêt local (Nord). + S.186 0.39 Jules Ferry conclut « On a quaIiSë Oui, le président du conseil disait qu'il Et M. faitde quel mercredi vingt-deux élevés, en retenus, M. le président.– La Ghambre s'est arrê- ces projets de folies. LérouviIIe-Sedan. ne voulait, pas faire de conquêtes le jour fou,serait + 9.777.+ 8.62 Ce pris et expulsés, parce que, dans une autre partée à l'article 12, mais elle.avait renvoyé à la de vouloir s'opposer au qui serait des gé2.831– 3.30 < tie du collège, leurs camarades crient CAa/H:< F~IaiseàBerjou. +. mouvement ,meme où nos troupes entraient en Tunisie; commission les articles 3, 4, 7 et 8. La com~ord-Eet. ,217 + 1.0:i + Les élèves se demandent aussi si les CMOui, dM intérêts financiers ont été la mission est-elle prête à faire son rapport sur les nérations actuelles vers la lumière, mouve4.SO LUIe-Bethune. + ment qui fait l'honneur de la démocratie

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cause de cette déplorable expédition, et articles réservés? guaHte-SM; ont été enfermés dans le dortoir qui Sarthe. n° S et dont on a pris les noms seront plus sévous avez raison quand vous vous écriez M.Ma~ë,?'(fppo)'<KM'. Au paragraphe 4 de française. vèrement punis que les autres? Ils le déplorel'article 3, la. commission donne satisfaction à De très vifs applaudissements de'ht gau/c raient parce que, comme <oM< mondese renQuand l'histoire fera le parallèle entre Texpé' l'observation de M. Ribot, par la rédaction sui- che ont salué cette péroraison. Chemins de /er du ~t. L'assemblée dait à ce dortoir et que ceux qui sont restés dition du Mexique et cei]e de'Tunisie, allé vante « Elles pourront constituer a. la caisse M. Fresneau récrimine, récrimine encore, générale des actionnaires de la Compagnie dans la cour ne l'ont fait que par force, il:y au-: pourra, trouver entre l'une et l'autre des simi- des dépôts et coNsignations un fonds spécial et rëcrimme toujours. Il au Sénatsa des chemins de fer du Midi est convoquée reproche litudes douloureuses ai.constater que sous tous inaliénable,affecté à la constitution, etc. '.La raitlaune injustice flagrante. Bien mieux, il devrait résister au gouvernefaiblesse.Il les gouvernements lesmanieurs d'argent exerparaît que quelques «roublards )', en déniant commission retranche les motSKà perpétuité". pour le 19 avril, à quatre heures, boulevard cent trop souvent une influence désastreuse. ment lorsqu'il lui demande des lois anti- Haussmann,S4. après la capitulation, 'ont donné de taux noms M. Drumel. –Je renvoie à la secondedélique, dans l'émotion générale, on a acceptés de bération l'amendement que j'avais déposé sur ehrétiennes.~C'est le cas aujourd'hui. corifiance. C'est même comme cela, paraît-il, .La discussion générale est close et l'on ..Mais ce n'est pas une raison, puisque ces cet article. ~a?t~ue <f'Awj!<ey<f(ïw.–La. Banque d'Am- que le jeune Léo Claretie,s'est trouvé sur la liste &its~ sont accomplis, pour qu'on ne réorgaL'article 3 est adopté. passe à la.discùssion des articjes. sterdam &réduit le taux de son escompte de proscription, où il n'eût pas dû être. Il y auM. le ra.pperteut'. Sur les autres articles M..Bnffet, sous-prétexte decombàttre l'arnise pas le pouvoir judiciaire en Tunisie, et rait donc réelle injustice a se baaer-sur cctia de3 ~2 à 5(~0. toute la question est là, et c'est pour cela réservés, M. Je ministre de l'intérieur ajaurne ticle l", rentre dans la discussion générale. liste pour la répression.. ses observations à la seconde lecture 11 réédite les arguments de M. de Fourtou, qu'on vous crie de'tbute part vous n'êtes °: an<f ~eHeA-~H~. –Une Les articles 4, 7 et 8 sont adoptés.. T'Aë.B'M~tM~ et conclut en disant qu'il ne votera pas la pas' dans la question, vous avez mat

i.

Epitogue du crime du Peeq.–On Nous revenons a l'arti. président. assemble'e générale des actionnaires de cette -annoncé, ces jours derniers, l'embarqûemeu. entendu le rapport. 'seconde partie du projet. La droite l'apclé 12. M. le Société qui ont répondu a l'appel de I~ur à Saint-Martin-de-Ré, de Marin. Fenayrou, l'as-1 Les articles 1&et i3 sont adaptés. prouve. M. des Retours. On me dit quej'ai mal a eu lieu le 12 mars. sassin du pharmacien Aubert. Le: condamne Mais, dit M. Barbey, M. Buffet ne s'op- comiténombre des actions eatendu le rappert. Quand on veut faire voter Le avait .quitté: Paris jeudi. dernier, sous; IfLcon-' présentes ou reL'article 14 donne lieu à, une vive discusune Chambre sur des questions qui intéressent pose pas à l'adoption de l'article 12, perduite de gardiens spéciaux, dans un wagonsion entre MM. Waldeck-Rousseau, minisla politique étrangère et le budget, il-faudrait sonne ne s'y~ oppose, nous n'avons donc présentées était de 10,000 environ.. Ha été décidé que, par l'entremise de.son cellule; oncraignait qu'il ne se .smcidilt,aussi autre chose qu'une lecture rapide faite a la tri- tre de l'intérieur, Haentjens, LechevaUèr, une surveillance .particulière était-elle exercée qu'àkvoter. représentant à Londres, le comité des ac- sur Ini.' bune. Rouvier, Laroche-Joubert, Maze, rappor,,Et.pnje-v.ote, ainsi que les articles.2 a 7. tionnaires M. le président. présenterait a la cour d'AngleJe ne puis laisser dire teur, apr'is quoi il est adopté, ainsi que .Depuis sa condamnation, il était reste enSur l'article 8 s'est engagé un débat assez terre une à l'article 15. requête tendant à obtenir ~un plus longtemps quelaCh&mbre est exposée fermé dans une cellule, a la grande Roquette. vif. 'H. de Fourtou a prononcé un-long disune surprise. Hs'agituniquementd'unprojet sur nouveau délai de trois à six mois pour les Au commencement, il était, triste, morose et ne la adroite a applaudi' et que la l'organisation judiciaire en Tunisie, projet sur M.'Hippoïyte Maxe. rapporteur.–M. le co.urs que actionnaires., &personne. Un jour, il reçut la visite avait délibéré, qui revient du' ministre de l'intérieur, vous Tt demandé de ré- gauche à interrompu: à .plusieurs reprises lequel laChambre d'an Entin, l'assemblée a émis le vœu que' parlaitagent d'affaires, autorisé a le voir, et qui. Sénat avec des. modifications de pure forme, de la façon suivante le deuxième parapar des murmures. L'orateur a qualiSé !à diger toutes demandes soient faites auprès des ? venait lui demander s'il n'avait pas des'disposia été renvoyéà la. commisston précédeml'article 16: loi~présentée au Sénat déprogramme qui poli- tribunaux français et de labautecourde' graphe de = .iions spéciales à prendre a, l'égard de ses eu« Cette disposition n'est ment saisie et dont M.Antonin Dubost vient de aux tique. Ellp a pour but, a-t-il dit, de permet.fa.nta, que leur. grandd'mèrë, Mme Gibon, :t pas applicable lire le rapport. transmissions de propriété, d'usufruit ou de tre au gouvernement de renverser les obs- Londres en vue d'obtenir le changement de envoyés en province.. MM.Tronson et Goujon, les liqui.dateurst Il importe que la Cimmbre et le pays, auquel jouissance de biens meubles ou immeubles, Fenayrou pleura et ne put rien repondre. -tacles qu'il entrevoit dans l'avenir. ` on a. fait appel, soient éclairés sur la situation soit entre vifs;7soitpar décès')).. actuels, et, en cas d'impossibilité, J'adjoncLe lendemain, il pria le directeurde la priLa droite manifestait une terreur comi- .tion d'un tiers dans laquelle ce projet se présente aujourd'hui. La commission accepte cette rédaction. liquidateur, désigné'par les son, M. Beauqueshe, de faire mander ].'agen< 'que qu'elle n'est pas parvenue a communi` L'article 16, ainsi modifié, est adopté. (Approbation.) d'àffairea dont il avait reçu la visite. quer-à la gauche, ear l'artiele 8 a été voté actionnaires. Il est arrivé fréquemment, quand il s'agit de Les ar4icles 17 à 20 sont adoptés. Fenayrou causa, alors avec cette personne et' Sur~'artiele 21,.je parl65vôixe6Btrei03.. qui reviennent du Sénat, que le rapport 'M:I< président. sa volonté était que ses' enfants Secte~ /!?taKCM?'e .fa~. `Nos.~lee, déclara queson Nos leeComme il était six heures et'demie, la de la commission a été lu ala tribune et que la donne la parole a M.le ministre des finances. projets Seciété )trrasacièi~é de Para: <~e nom; il priait sa.belle-mer.o dp,' quittassent Chambre en a délibéré immédiatement. suite de la.discùssion a été,,renvoyee: teurs sayent que le prësident 'du tribunal. au.continuerà s'occuper d'eux. Il ajouta qu'il désiM. TiRARDcombat la dotation de 20 mil- jourd'huideuxheures. civil de la Seine a récemment rendu/uns Sur l'urgence et sur la discussion immédiate, `I ordonnance rait.qu'on vendit une petite propriété qu'il posla Chambre, et il est lions demandée par la commission et mainj'ai cotHutté régulièrement qui a déclaré quelle'conseil sédait encore dans l'Aveyron et que le montant soit un tient le chinre de 10 millions qui avait ét~ si peu exact qu'on veui)le surprendre d'administration pouvait, nonobstant oppo- d<*l&yentefût placé sur la tête d~ ses deux envote de principe, soit un vote de crëfiit, que la ïixé par M. Léon sition des intéressés, opérer la yentë statu- fants ceux-ci'd'en toucheront le prix qu'a. leur Say. commission a retiradu projet la. question de taire des titres sur lesquels le versement majorité. crédita si bien qu'il faudra, sur le vote du crédit 'j Nous avons besoin de notre réserve, dit le eHROtt)OUE Fenayrou exprima l'intention de voir sate~ FtNANOERE appelé n'avait pas été euëctué. une nouvelle déiiber.ttion des deux Chambres. ministre, ne la diminuons pas, je vous en con ministre de autorisiil'entreAppel ayant été interjeté de cette déci- me le devait avoirl'intérieur. Voilà queUeest'Ia situation du débat devant la jure. Quand nous réussirons à avoir de meildes gardiens pourtemoins, v.ue, sion, la cour aété saisie de la question ct~a Mme qui Chambre. La Chambre sera appelée tout. à J leurs budgets, soyez assurés que nous ferons <~° ~7'aneg.– alors extraite de Saint-Lazare, Dans sa Fen'ayrou fut C?'M~ l'heure à voter sur la dem&ndèaite par M.des tout ce qu'il sera possible 'dé faire. (Applaudis- .sëance /oK<'M?' 'çphurméI'~r~onRane&<hi f président -du où elle'avanTéte amenée, hebdomadaire du ~4 mars, le conRetours de retirer l'urgence. (Applaudisse- sements.) Les deux époux s'embrassèrent froidement et seil d'administ.ration du Crédit, foncier a '.tribunal civil. ments.) sans expansion. Le mari dit à sa femme ce qu'il une discussion entre MM. Maze. autorisé pour 7.340,06o fr. de nouveaux M. des Retours. Après Quand vous reconnaisBvait fait pour ses enfants et l'engagea à prier sez vous-mêmes que, dans cette affaire de Tu- Haentjens, Wilson, Tirard, le cbinre de prêts, dont' 6,.470,000 fr. en prôts.'fonciers, sa mère de toujours s'occuper d'eux avec soui-' fr. en prêts cemmunauXt il y a eu surprise, nous avons bienle droit ~0 millions proposé par la commission est et 870,000 nisie, PARDESSUSdrap rétine p pn nitude. Puis ils se dirent un adieu qui sera cerde près. d'y regarder et celui de 10 millions proposé UUUUnAtJ pour enfants de 3 à8 ans 9 :)U tainement le dernier; ils pleurèrent tous tl~ftntr deux' à la commission. M. repoussé J'ai une question aposer par le gouvernement est adopté. .abondamment en se quittant. ~j~ ~~an Ae~~ma~aM'e ~c /a FaK~MS de le président vous a dit Le Parlement, après le On psut.dire que dans les circonstances Les autres articles jusqu'au 28 et dernier .f/'NHce. D'après le biian afuché le 13, il: vote qu'il va émettre, restera maître de la. déci- sont Fenayrou quitte la France, l'envoi d'un homms adoptés sans discussion de grande im- y a une diminution de près de li raiilions sion définitive, parce que le vote de Crédit est T~~W~~Ë "S'eS au bagne est plus terrible que la peine .de mort& portance sauf l'article 27 touchant à des dans l'encaisse, dont 2 minions en or. ~A.&aS.tS réservé. !N?&wj58~B< C'est lorsque toutes les anaires de familier sans doute, mais à une condition, c'est réglementations de détail dont le ministre Oui, Le portefeuitt~ a décru de 2 minions; des deux condamnés ont été terminées quel'or" les nominations ne seront pas faites au de l'intérieur demande la suppression qui les avances de4 milUons les comptes par-j que dre du départ fut donné.. i elles seront faites. (Bruit à gau- lui est accordée, préalable. Or, ticuliers de 21,500.000 fr: et le compte du PARIS Le jour où son mari quittait La Roquette, che.) La Chambre décide qu'elle passera à une Trésor de i-9,300,000 fr. Il n'y a eu d'augGabrielle Fenayrou reto"rnaii à la maison cen~ C~e MM;d gauehe. Qu'en savez-vous ?t Le thermomètre centigrade de l'mgéniëar ` traie de Clermon:). seconde délibération. mentation que dans la circulation des bil- Ques!in,i, rue de la Bourm, M. des Retours.– marquait: C'est possible (excla-, Déconvenue et arrestation d'un pîoh~ 1 lets, qui s'est accrue de 28 millions de! mations à gauche), et dès que cela est possible, A 7 heures du matin, 2~ au-dessousde 0. .francs.' -< un pick-pocket rûdiiH il y a lieu de craindre, et j'ai le droit de cons-, pocket. Avant-hier,, Ail heures, f au-dessus de 0. aux abords de la station des omnibus de la place tater que le vote qui va intervenir se fera sur .Al heure du soir,'4° 3 àu-deMus de 0 LE SÉNAT de la Madeleine, a frôlé, à un moment donnée une équivoque.(Bruit.) –Le bilan hebdo-i Hauteur barométrique 7ëi RliUimëtreo. ~aM~Me~'AM~ la poche d'une dame ayant l'apparence d'une Le Sénat a continue hier la discussion.du madaire, que/nous transmet un télégramme; la plue basse de la nuit. 3 `' vieille rentière, et à travers 1'étofie, le voleur' Oh !.jion, il n'y a pas d'équivoque. Température projet de subvention à accorder à la Caisse' de Londres, accuse les résultats suivants:' devina la forme d'un rouleau, qui lui sembla des écoles. des Trop juste Ro<oM~ chosesd'ici-bas! être un rouleau d'argent. Aa~nMKKtK.Mt M. Léon Say a rétabli la portée de ]a dé–L'aHaipe du Am lycée Loai~ïe-~rànd. A partir de eet instant, il serra de très prcs Ne voyez-vous pas que c'est le même préfaite par la commission des finan- .Portefeuille, Louis-le-Grand n'est pas encore terminée la dame qai, trompée sans doute sur les intenclaration lycée 880.260 liv. st. trésor.M6.3i81iv.st. sident du conseil qui a si bien enlevé l'exet il paraît qu'elle ne !e sera pas de sitôt. On' tions de son voisin, paraissait se prêter cômces. Elle veut simplement se réserver d'exa-DMKMMMOH en fait une question d'Etat c'est tfâcheux,car, plaisamment à ses desseins. miner à. l'avenir tes ressources du budget pédition tunisienne, qui est revenu au pou3i2:.760liv.st. Grâce à l'adresse qui caractérise les individus et nullement s'opposer aux actes du gou- Circulation. ainsi que nous l'avons dit et répète, la situation voir pour enlever également celle duTon260.3891iv.st. qu'on tait à piusieurs des jeunes gens de la di- de son acabit, l'adroit filou atteignit bientôt la kin, et toujours pendant que la. Chambre vernement en matière scolaire. Pour sa Numéraire. 59.727 liv. st. Comptes particuliers. yistpn licanctée est déplorable. Voila, des en- bienheureux rouleau.. est en vacances part il approuve le développement donné 'Rëserre des billets. 16.310 liy. st. fants qui 'ont été connés par leurs parents & « Mille francs f a-t-il dûse dire en le soupes

COURRIER PARLEMENTAIRE LACHAMBRE LES MANDATS-POSTE Au début de la séance, M. Cochery, ministre des postas et télégraphes, dépose un projet de loi portant approbation d'une convention relative à l'échange des mandats-poste entre la France et l'Angleterre. LE TONKIN Au mois de décembre dernier, M. Blancsubë, député delà Cochincbine, avait dérelative posé une demande d'intsrpellation Ma question du Tonkia. Cette interpellation n'avait pu se produire jusqu'ici, par suite des maladies successives de M. Duclerc. président, du conseil, ministre des affaires ëtraagères,et de M. Fatlières, son successeur. A .l'arrivée de M. Challemel Lacour au ministère des affaires étrangères, le député de Cochincbine reçut l'assurance que dorénavant notre politique serait plus nette, plus ferme et plus résolue. '0 11, M. le ministre des affaires étrangères ayant renouvelé ces assurances à la tribune du Sénat, son interpellation n'a .plus de raison d'être; il la retire donc, se.réservant de présenter des observations .quand viendra en discussion la demande de crédits annoncée par M. le ministre. RECONSTITUTION DU MATÉRIEL DE GUERRE M. MARGAME,rapporteur, demande la discussion immédiate, et l'urgence sur un projet de loi dont le rapport figure à la distribùtion d'aujourd'hui et qui tend à ouvrir au ministre de la guerre un crédit de 25 millions de francs au titre du budget sur ressources extraordinaires de l'exercice 1883. Le rapporteur déclare, au nom de la commission, qu'il ne s'agit pas d'engager des travaux neufs sur ce crédit;. les 25 millions que demande le ministre sont destines à la continuation de travaux compris dans !e programme 'précédemment soumis à la Chambre et examinés par la commission. Rien ne s'oppose donc à la déclaration d'urgence et à la discussion immédiate du projet, et il est nécessaire que le Sénat statue dans le plus bref délai aun que le projet soit voté avant les vacances. L'urgence est déclarée. Sans discussion et a l'unanimité de 4i4 ` votants, la Chambre adopte le projet de loi: -L'ORGANISATION JUDICIAIRE EN TUNISIE M. ANTONiNDcBOST, rapporteur, dépose sur le bureau de la Chambre le rapport du projet de loi relatif à l'organisation judiciaire en Tunisie. Le rapporteur donne lecture de son rapport qui conclut à l'adoption du projet de îqi tel qu'il revient du Sénat, mais en distrayant de ce projet les articles 18 et 't9, <qui tendent a. l'ouverture de crédits, et qui feront l'objet d'un projet de loi spécial. Le rapporteur demande l'urgence et la discussion immédiate qui sotit déclarées, et au pas de course la Chambre voie les dix-huit articles du projet. On aurait pu eroire la chose enterrée ~rsqn'au moment de mettre aux veix l'ensemble du projet M. de~ Retours surgit à !a tribune et, contrairement à tous les usages parlementaires connu: il ouvre, à la un, une vive discussion générale qui, d'habitude .a lieu avan~tla discussion des articles. M. DES ROTQu&ë, grand rafnnaur du département du Nord. bonapartiste non moins que protectioniiiste, est un député du genre cr&mpôn quand il tient la tribune il ne la. tâche plus. Nous l'avons entendu parler des séances entières sur là betteraves et la chicorée. Sous les allures bonasses et la tenue modeste d'un troisième clerc d'avoué de province, le député de Lille cache une ténacité de Breton. Sa physionomie que~ue peu jbanale, rendue plus insignifiante encere jpar une myopie qui fait le vide dans ses yeux, cache une volonté qui touche à l'enigtement et qu'il serait impossible de prévorr, et qui est bien la chose la plus insupportable du monde quand elle porte à côté de la question. ainsi que le député de Lille vient C'est protester, non seulement devant la Chambre, imais devant le pays. ce qui est bien un peu grave. Contre quoi? Contr~l'imposeibilité où, l'on est de discuter Jes projets de lois -comme ils devraient l'être avec la manie que l'on & de réclamer l'.urgenee sur unefoule dequestions. Et puis le voilà qui s'emballe Je comprends, dit-il, qu'à un marnent où M. le ministre des iinancee nous dit que la situa.t.ioa de -nos finances exige la plus vigilante économie, il soit difEeile d'expliquer commeoton Ya

sécurité individuelle, et )e desordre eh deviendrait'Ie résultat inévitable. c Je vous avoue, dit Marc, que je n'aj point la. prétention de discuter vos lois a tant qu'il m'arriverait françaises; il y en fatalement de tomber sous le coup de l'une ou de l'autre, si je devais vivre dansée 'pays. Vous me permettez d'en douter/réï pondit Gaëtan en souriant. SAUVA&E LA PETITE Les deux jeunes-gens se serrèrent la main.. 'Marctraver<a le Taurion~de nouveau, et ebaeun se mit à gravir son coteau, vis-à-vis l'un de l'autre, pour ne plas voir bientôt que la cime touffue des hêtres et l'eau transparente du torrent. Marc racontait avec tant de verve ses C'est le jour des rencontres, disait en luttes contre lions et tigres, dans l'Inde, rentrant Mare a son oncle, une belle femme Gaétan lui demanda que et un ~ai compagnon. La femme, vous la Vous préférez ce pays à la Franco, connaissez, car il me semble l'avoir aperçue Monsieur? ce matin dans la chambre de ma tante, et. la France que je ne puis J'ai si peu vu –Qu'as-tu vu ? demanda M. de Liancourt l'apprécier justement; mais ce que j'ai ap- visiblement inquiète pris des lois et coutume! de ma patrie m'en Oh rien que les tresses Mondes d'une fa.it redouter le séjour. lei, l'homme e~t etOphélie penchée et sanglotant sur le berclâve de l'opiniQn, de la mode. de préjuges ceau de Luce, de toutes sortes. Là-bas, on vit librement. –Tu t'es trompé, interrompit vivement La. vraie condition de chacun est celle qu'il le vieillard. se fait; lit.vraie loi, celle du plus couraE!Ie avait de dos !e modeté charmant geux. Je ne me sentirais pas à l'aise dans et aristocratique de la femme que j'ai' adun pays où l'on est oblige de subir la prémirée pa5sa:.t à cheval près du Taurion. sence d'un ennemi, où l'on doit recourir Illusion des yeux jeunes, mon cher aux. tribunaux pour se faire rendre justice, neveu. soi la force et le bon quandonsenten Marc n'insista pas, son oncle lui paaaisdroit. Si j'étais en lutte contre un homme, sant mal disposé a s'expliquer. il ne me paraîtrait pas équitable ni géné-~Est-ce un mystère ?pensa-t-il. reux de me joindre à un autre pour l'écraser. IV Cependant, il est assez naturel que les .Tiommes s'unissent contre les destructeurs LA COUSISEDE GAETAN tde l'ordre social. Sans l'organisation préPendant quinze jours, Marc vit souvent' servatrice du crime, il n'y aurait aucune M. de Triel, et naturellement il eut l'occasion de lui parler de la belle jeune femme dont l'allure hardie t'avait surtout frappé. ~epMauctiOnintetdtt~.

JME /.A A~S'&6' FECÏM~TON ,> M8AHBOti7MA&8i883

II y pensait: malgré lui et cherchait à se ,1 –-Tiens, pourquoi donc? persuader qu'elle lui déplaisait. S'il en dit Il me serait désagréable de rencontrer un mot à Gaëtan, c'était uniquement parce sur'Ies lèvres d'une femme !e parfum d'un que le silence de son oncle à ce sujet l'inhomme. w trigu&itunpeu. Vous ëtesur~delicat, remarqua Gaétan. –Je ne cannais dans les environs de –Non, je ne suis pas assez eivilisé proRoche-à-Pic que ma cousine capable de bablement, je n'aime pas non plus les femmonter à cheval aussi bien et aussi follemes'qui chassent. ment que vous le dites, répondit Gaétan. ––Vousm'étonnez, et pour quel motif? 1 Si vous le désirez, je vous présenterai Parce qu'elles ont l'air de garçons de chez elle, au château de Rianzac.' quinze ans; fort imprudents, ou de coméCe n'est pas loin. Nous partirons demain diennes, à cheval au lever du soleil, car ma cousine –Quel est-aidrs votre idéal, moncher ? est matinale, et neus risquerions femme. fort de'Ia ~La,vraie manquer, passé huit heures. –Enco.a.naissez'-yous? 9 Vous verrez si vous reconnaîtrez .en. elle trouverai une, je l'épou–QuaNdj'en votre'amazone. serai. '7. Marc accepta sans attacher une grande vous dites cela'Mais .–Comme là à cette visite. Autant cette dis- vraie femme est celle importance qu'on aime. Vous, traction-la. qu'une autre. les théories la dessus ne servent à verrez, Cependant le lendemain il s'inquiéta pour rien. la première fois delà manière dont il serait Après un moment de silence, Marc re son oncle ne pouvant .mettre à sa monté, prit' disposition qu'un vieux cheval.. ~-t-elle~ votre cousine? ~Quel'âge –Maisil a remporte le grand prix dans Dix-n.éuf ans. Mariée depuis un an. Au son temps remarqua Loup, l'unique valet physique, le tyj)e quej'aime &u moral, vous du comte de Liancourt. eh jugerez vous-même. Nou: arrivons. Loup était un serviteur dévoué. II cumuLes jeunes mirent pied & terre delait les fonctions de palefrenier, de valet de vant un châteaugens Louis XIII restaure à neuf chambre etde jardinier. et très beau. Il assura que la vieille bête de race ferait Un homme, assis à l'ombre dans un fauencore bonne figure. EL Marc se décida & teuil à bascule, se balançait doucement; en paraître aRianzac en compagnie de Lëg~r. fumant un cigare, les yeux demi-clos, 'le Le cheval s'appelait de ce nom ,sigmugilet déboutonné. son âge, il ne le démentait catif, et, malgré A quelque distance, sne jeune femme pas.. était étendue sur l'herbe à l'ombre des Le lendemain, sur la route de Saint-Lëoorangers.. nard qui devait les conduire à Rianxac, Commecelle, de son mari, sa toilette disait au jeune Liancourt. Gaétan était négligée. Elle portait un simple et Vous allez voir ma charmante cousine, long peignoir en moasseliné de 1 Inde une femme avec laquelle on peut chasser, dans ses cheveux châtain-clair, éboùriués, courir a cheval, fumer, causer, une femme une petite neur d'oranger qu'elle venait de enfin. intelligente, cueillir était nichée au hasard; entre ses ° –Je le crois, repondit Marc, mais je lèvres rouges une cigarette. n'aime pas les feinmes qui fument. .Une tk ses mains -soutenait sa tête, un

livre était posé près d'e!!e. Cependant e'Io Mon cousin, j'ai pris la liberté de vous ne Usait pas ses yeux. Meus étaient 'uxés amener un de mes amis .M. de Lian* sur son mari avec un~ expression de raacourt. lice seuriante, comme ceux ~d'un enfant Lionne! tendit la main a. Marc. qui cherche à jouer un tour & son maître. le bien venu, Monsieur., mon –Soyez vit venir les deux jeunea gens père et le vôtre étaient am'is. devant d'elle, elle essaya paresseuseau Lorsqu'elle Lionnel s'assit sur un banc rustique ft ment de se lever; puis,tcndant!amain à offrit un siège à Marc. Gaétan, avec le sans-façon d'une Parisienne Vous vivez au milieu de sites admira–Aidez-moi, cousin, ii me semble que bles, remarqua celui-ci. j'enlève une pyramide avec mci, Dites cela à Mmede Rianzac elle est –Ce n'est pas une pyramide, cousine, plu~ capable que moi de comprendre les mais une merveille. beautés de la nature. N'est-ce pas Mar< –Oh vous allez mecauser dés éblouiscelle? sements, si vous commencez de lasorte; ja Il ne faut pas faire de grands frais sais bien que c'est dans vos bâMtudet, mais d'imagination pour la comprendre: jehaislesnatteries.. Quand le soleil brille, c'est que la na–Ce n'est pas une natterie, c'est une ture est en belle humeur; quand le vcn~ Yérite! Permettez-moi de vous présenter elle se fâche quand la pluie tombe, un ami et un voisin, le vicomte Marc de souffle, elle pleure quand les neurs s'ëpanoui.ssent, Liancourt.. elle m'offre des parfums quand mes gaLa jeune femme leva les yeux sur l'ézons sont touffus et verts, eïïe m'invite & tranger. Sans douté l'impression qu'il pro- me reposer,Voilà toat ce que je comduisit sur elle fut étrange, car, au lieu de, moi. !'accueiUir avec son aptomb e~dinaire, olle prends, Rien de plus, Madame, en étés-Tous ne trouvant pas un mot à répondre. rougit, bien sûre, demanda Marc en arrêtant se~ ` Marc la reconnut. yeux sur elle. C'est bien eUe murmura-t-i! entS~inElle avait baisse les siens sans auectaelinant.~ tion et, au lieu de répondre, effeuillait, les Hë! Lionnèl ?. appela Gaétan. Il dort pétales d'une rosé voisine. .doncta-ba:.? les travai)[eurs qai peuplent les –Et C'est assez probable. Depuis que nous champs, les veillent à la garde bergères sommes à la campagne, it remplace'le, cer- de leurs moutons, les qui enfants nouveatf-'n~scle par la sieste; c'est tout aussi récréatif et qui nous tendent les bras du fond de leurss tout aussi inutile. berceaux de mousse, tous ces êtres vivants. ne dormait pas; il se ces créatures Cependant Lionnel innocentes, voita ce qu'om leva et vint se joindre au petit groupe. peut aimer â.voir ici bien mieux, selon moi, C'était un homme d'une trentaine d'anque le monde faux et frelaté des villes) avec une de ces figures sans caractère nées Ma femme va applaudir, s'écria Lïonétudier indéfiniment s&ns ne qu'on pourrait rien deviner du moral qu'eues renètent. En fait, il était plutôt bien que mal. ALFREDSIRVE~ suis charme de –Messieurs, dit-i!je vou:! voir. Les visiteurs ne'sont jàma~ s' ~M:M'g.~ appréciables que dans ta SQHtud~ LA F~F&S'~

mt d&nssa main..

Et vivement S s'éloigna. ) à la tFansfusNm,qui fu~opérée avec Tin plein du bureau d'omnibus pour aller examiner son j( succès apre9 la première opération. La malheur but:n dans une vespasienne du voisinage. reuse femme est en voie de guérison. M.Paul Mais à peine avait-il déchiré le papier, qu'il Lëcomte a é.té.robjet des félicitations de ses jetait le paquet volé. professeurs et amis j~our le dévouement dont i! Et pince! a ajouté un agent de la sûreté a fait preuve. qui avait saivi avec intérêt la manœuvre du pick-pocket. ÉTRANGER. 'i Celui-ci a été conduit ce matin au Dépôt. Le fameux rouleau ne contenait que des hab!tants de rAméMLes premiers clous. la. découverte de l'Amérique, qne.Bepùis les hommes de science de tous les pays se sont ASt'eux accident. Un terrible accident est arrivé, mardi matin, dans les ateliers' de occupés de savoir quels'pouvaient être les preSi. Boildieu. ingénieur-mécanicien, rue du Re- miers pe~ples-qui l'habitèrent,. d'autant plus qu'à ce problëme se rattache celui de l'origine gard, 8. et du berceau de l'espèce huma.ihe. OE,un fait Un chauiTeur de la maison nommé. J âgé de quarante ans, visitait un engrenage qui ne très .simple Yient réduire a. néant certaines théories et donner raison à ceux qui soutien. fonctionnait pas d'une manière parfaite; mais nent que'l'Amérique a été peuplée d'individus en faisant tourner la roue do commande, il eut venant d'un autre continent. la main gauche'prinept broyée. Le 21 octobre dernier, quelques ouvriers traSe sentant pris par l'engrenage, J. malgré In.douleur qu'il ressentait résistait et appelait t'aillant dans les mines de Cassiar (Colombie au secours; malheureusement il se trouvait anglaise), ont trouve, a. six pieds de profondeur, quelques monnaies en or réunies ensemble par .seul a ce moment dans l'atelier. Ce que voyant i un 81 de fer. A peine expose à l'air, le El de il tira son couteau de sa poche, l'ouvrit à l'aide 'de ses dents et coupa les chairs au-dessus du fer se réduisit ert .poudre, mais les monnaies restèrent intactes-et preuvent, par leurs inscrippoignet. tions, qu'elles pnt.eLe frappées il y a quelque La.main continua à passer dans l'engrenage, ,et lorsqu'elle tomba à terre, oHene formait plu~ trois.milleans. De manière que, de longues Minées avant qu'une horrible bouiHiede chair et d'os. il est à présumer qua les Apres cette terriNe mutilation, J. qui n'a- Christophe Colomb, Ris du Céleste-Empire aient débarqué en Amévait pas perdu connaissance et conservait'tout .son sang-froid, entortilla son moignon sanglant rique, et. s'ils jl'ont pas été les'premiers habiaméricain, ils doivent du dans une serviette et se rendit à pied, accom- tants du.'continent la moins avoir ouvert voie a.'quelque autre peu.pagde du cnntre-maitre de l'atelier, à l'hôpital ple de rAsie./Les vieux Mexicains, les Indiens Necker, où fut admis d'urgence dans le service et les Peaux-RoÙMsne seraient que ~ës descendu docteur Guyon. lil. Dumanchin, commissaire de police du dants de quelque.fa.muleasiatique que des troncs dé- d'arbres reliés entre eux auront transportés sur quartier Notre-Dame-des-Champs,recule lecentinëntaméricam. claration du courageux chauffeur, qui lui a. afEn étudiant :les annales chinoises et les légen.Ërmé que son imprudence seule était la cause des outrois milte ans, on trouved'il y à deux 'de cet accident.. rait peut-être; qu'entre l'Asie et l'Amérique il M. Guyon croit qu'il sera nécessaire de désarticuler le. coude pour éviter la gangrène, l'os 'da existait, ~èn'cestemps reculés, d'autres terres et les communications ra.vant-bra.s au-dessus du poignet ayant été ehJ d'autres-iles qui'facilitaient entre'Ies deux continents et qui.ont fmipar dis,partie écrasé. paraître .au fondde i'Océanpar suite de quelque UMO soëne comieo-dramatiique. cataclysme.. M. de X. unsportsman fort connu et qui avait tout récemment demandé la main de MUe S. se trouvait avant-hier chez son futur: deR. beau-père et discutait avec lui, en présence de &t~LsEB~!tah~aEBS' &a~ sa iiancee, les clauses du contrat.. Tout à coup, sans motif plausible, M, e X. d sur le beau-përe et lui appliqua sur la joue Cesoit': bondit .i. un vigoureux souffiet. F7/ Indignée'd'un pareil procédé, Mllede R. saisit ArOp6ra,NeM~ un vai-oqui ornait la jardinière et le lança, avec A l'Odépji, première représeBtâtMn de force a..la tête de son fiancé, qui, atteint e'n~ Fo~'i~o~a, drame en cinq actes, en Yers, de plein front, chancelle étourdi et tombe couvert, M. Auguste Yacquerie: de sang.. j Sword MM.Porel une main sur la joue, l'autre Le beau-pere, LeducJeah Ghelles projetée on avant, vit tomber son gendre sans LecomrtedeWarwick P.Mounet se rendre compte d'où venait le coup, et d'une RebeÏ Le marquis de Montague "voix inimitable, d'une voix que Ravel l'ji aurait Dickson Kéraval 'enviée, lança le fameux: « Toutest rompu, mon Un allumeur Boudier gendre )' va.udevillisa.ut par cette apostrophe .'Un page Piérard une scène éminemment tragique.. La.dy Formosà MUesTessandier Mlle de R. voyant son fiancé évanoui, cou'Elise PeUt LadyHelëa y~rt de sang, tombe en proie a. une violente~ 'NeriU, M.Piason crise nerveuse. Noémie Unpage M. de X. reconduit chez lui, porte depuis 'lors sur le front un ~bandeau noir qui lui donne un faux air d'amour en deuil.

Mme Sarah-Bernhardt - Damala, à partir du 20 courant, touchera chaque soir, au

Mllede R. a la fièvre et est en proie à un -délire qui donne des inquiétudes pour sa rai- ~Vaudeville, ijn cachet de i,a00 fr., au Heu 'son. de celui de 1,000 fr., qu'elle a touché jusa DévoHe.'nent y professionnel.–11 une femme se présenta a l'hôpi- qu'ici. 'quelques jours, -)~ tal Eeaujon. Elle portait au cou une énormee Au théâtre des Nouveautés, aujourd'hu! tumeur sillonnée de grosses veines. Ledocteur Labbé résolut d'en pratiquer l'a- .V.endre.di, dernière repr6senta.tiQn.du ~o!< blation, mais comme il prévoyait une'énorme ~'a{HMs< de sanS, il se procura un appareil a trans.perte A partir de demain, relâche pour les réfusion du sang, afin de conjurer autant que la faiblessedétermineepar l'enlèvement pétitions générales du /e?Htsy FdMe~ opé'possible do îa tumeur. Un étudiant de 3" année, M. Paul .rétte ëntrois'actes, de MM. Emile dëNajac Lecomte, s'oG'ritpour fournir le sang nêeessatre et Raoul Toche, musique de M. E. Jônas.

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~i?~m~

DU. SAMEDI 17 MARS 1883

"La pretnièce est a~ëe irréVQcabiMMnt à mercredi prochain, 2imazs. M. Okolowicz, le nouveau directeur de la Renaissance, vient de recevoir l&Fëeam; ~ey~M~ opéra-comique en trois actes, de MM. d'Ennery et Burani, musique d'Olivier Métra; qui devait être jouée Fan dernier aux Bouffes-Parisiens. Cette œuvre fut même, il y a' quelques mois, la cause d'un procès entre M. Gantin et l'ëxceUIent compositeur. –o–~ Voici làaistributidn de l'Otse~M ~oî~' drame en cinq actes, de 'M. Alexis Martin, qui succédera dans une douzaine de jours &er,'auChâteau-d'Eau. Le docteur Levois &}M.Ulysse Bessao JeanRigaI Dalmy Sorim Livry, Albert Miogrm Nicaise Corbeau A. Guyon Fils Clarisse Duclos MmesL.Dugucret (engagée spécialement) Aline Guyon Angèle ii Madeleine Laurenty y Rosé.. Tekiey.j. 'n– j' II est question de monter ZoAett~~tH, 'bil 'ver,prochain, au Grand-Théâtre de Lyon. MUe Marguerite Baux remplirait le rôle 'd'Eisa. G~eness RAtrrzAB.

Gagné d'une longueur et demie ; le troisième à deux longueurs. Derby de Vincennes. S.OOOfr.,S,100met. Parthenope(3]i), à M. H.DeIamarre(Rolfe),i. Soukaras (6~), a M. Ed. Blanc (Storr), 2. Agenda (i2{i), au comte de Ficolay(Major),3. Row-Rou (i2ji), a.u duc de Castries (Kel!et),4. Non placés .Docteur, Diaphane, Son Excel. lënce. Matador, Àrsace, Rosabelle, Montaubau, et Léonpre. Armagnac Gagné d'une encolure le troisième à six longueurs. Prix deMars. fr.. i,SOO 1,200 mètres, au comte de Nicola.y Turbine (8{<, ) (Major),i. Le Rigolet (2H), à M.Maurice Ephrussi (Carlile),2. (3~), à M. de la. Charme(Witcherley),3. Gravette Kon places :QuiooIa et Diane 111.. Gagné d'une demi-longueur le troisième à ` unclongueur. ànte réclamée 3,100fr. par son proLa gagnante re priétaire. Quinola, réclamée 3,000fr., plus lé prix, par M.Gh.Bresson.. ~.>" 111. Prix de Boissy. (2,800 fr. ,2,600 mètres). au Quolibet (4~7), comte de Berteux(Cook), 1. Cornwallis (H{1). M. Ealensi (Beach(, 2. Chetrellier (3ti),a H. Jennings (Baker), 3. Gagne d'une courte tcte; mauvais troisième. 'LEO.'

ÊCpNOM E DOMEST'QU E Caruet delà Méma~&re

L'ESSAIDU I.AIT.–Pour juger la qualité ou plutôt la richesse d'un lait, il faut pouvoir appréReuMedM cAe~ŒMure. SommMr~ dun* i .cier s'il y a eu de l'eau ajoutes, s'il y a eu de la crème enlevée. (10 mars 1833),rue HautefeuHIp,4.Paris. J~ Pro~enca~e, roman de Renard; CftspMnua< "Pour apprécier la quantité d'eau ajoutée ou de so?t maMre, comédie de Le S&g9; Rë~aMbn mieux la richesse ëh matière sëro-caséeuse, le d~MK t)0!/d~e fie fat' gM -LtmoMMH,'par La'Fon- poids spécifique convient parfaitemeHt.; taine jDe msn~M donï les Af<s dM a!eMM,'p!H' La. densité du lait, dans son état normal, et e~ de Mmo en opérant .sur un échantillon prélevé sur une 'Diderat '.WemotfM Corr~poK~aMeM, sMr d'Epinay; FtëcM,de Malherbe; DtMOMM ~s traits entière, est le plus ordinairement comprise entre 1,030 et 1,032, a là température de FaMMMS de ~NM~, parPascal; JoMnta~ de et de M:a<adte de ~amo!'< Sfo'a&eaMj Cabanis. 15°centigrades.. par On en trouve rarement, du moins chez les du Mois; Chroniquethéâtrale par -T-Bulletins M. Henri Signqret; Chrpniqua Ittteraire par yaehes bien nourries, qui soient sensiblement M. Elémir Bourses.. au-dessous, à-1,027, par exemple; un petit nomCette publication parait le 10de chaque mois bre en ont une plus élevée, et qui peut aller jus~ans le format ~in-8"et contient de d92à~200 qu'à 1,035, 1,036. pages, de texte. L'abonnement est du prix mopar an pour Paris; 23 fr..pour DINER POUR SIX PERSONNES dique de20fr. les/départements et 25 fr. pour l'etrauger. Potage Parmentier Filets de sole Côtelettes de foie gras aux truSes Carrelé veau aux carottes ` Poulet rôti Salade de chicoréa DE Sa.lsiSsMap&te COURSES T!NCENNES é au Gelée ,a rhum; Jeudt~Sma~Sa Ua. verre de la véritable It§!MM<r 6~t~tetM!e. D.ét&ils:. Prix.de Bagnolet. 2,000 fr., 2,000 mètres. Camomille (6'[1),à Th. Hurst(Claytoh), 1.~ Déluge (4il), à.M. Ch.Lh6ste.(Wade), 2. Régente ~S~), au comte de Berteux(Cookë),3. imm~ ~MNmmi Mon placés Badaess,' Far West, Capucine at .1~ DU VENDREDIle MARS i883 Ma.Perle. Gagne,.de quatre longueurs, I& troisième à uneençoiure.. CâRËAIES 4 de dispo- coumai 189100 JdloB nible ra.nt mai réclamée 6,666 fr. 66 c. par le La gagnants juin capitaine W.Barron.' .Prixde~Bel-Air. 3,000 fr., 2:100 mëtres.. Bl&s.< 2S.3a 25.33 25.70 26.Ça 27.SO Courlis (8tl), au comte.G. 'de Juîgné (She- Seigles. J6.2S 16.23 16.23 i7.2S i7.25

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s'3 3: Nord tOOk. 100 k. t80c, l'hect. iOS 59.)))'S9.)'MSS.a5 t05 59.)") S9.o6 55.25 106 59.SO60.)'))) 55.)))) 100 61.)).) 60.23a3.SO 86.S06l.SO 60.73 S2.7S

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de Les HM~M coha sont très lourdes.Les transactions ne portent que sur des quantités Baisse de 1 fr, msigninantes. Les SMcfM sont en hausse, mai* le commerce se montre de plus en plus réservé. Sur les ïyoM;-SM?, aFaires ORt'été très les animées, et la hausse a fait desënsiMesprogrès sur tons les termes. Sur les SMCf'e~ rn~n~, les cours sont très fermes mais c6tte fermeté ramènëra-t-elle des acheteurs sérieux de 'l'intérieur et de l'étranger, alors que fes transactions étaient déjà. si difnciles. Il faut voiries prix, selon les marl ques,.do 103 )')' à i06 M)) es 100kil. aucompta.nt sans escompte. 'r "Suîfs' PARIS,16 mars. Les adirés sont très animées. La hausse a fait de sensibles progrès, les vendeurs s'étant complètement retirés du marché; mais, avec la haussa de ce jour, on revoit que)qnesoffres. Le cours a été établi à 102 HM 100kil. hors les barrière, soit.en hausse de 3 francs.. Le suif fondu e%t 114 xn les 100 kil. dans Paris.' Suif en branches pour la province, au rendement de 7SOi[0, essort à 76 50 les 100kil. r Chandelles en paquets de 2 kil. MO,.124 ))n& 125 -")' lespaquets de 2 kil. 400 gr.; 'de 125 H)) à 12Ss)) les 100kil., suivant mérite. (Entrée dans Paris, 12fr.) Stéarine saponiRéé dMponiMa de 172 )))' à ~74)')' les100 kil. hors barrière. Oléine de sa) ponification, de 73 ))))à 75 )'))les 100kil. Bougies de 92 c. a 1 03 les 500 grammes, emballage compris, hors Paris. (Entrée, 1S c. par SeOgrammes). Petits suifs, franco su? wagons,valeur 30joura, de83.))))à86))))lësl00kil.

Haltes

centrales

de

Paris

MARCHÉA LA VOLAILLE ET AÎJ6IBIER Dindes communs. 'Lapinsdegarenné. Oies communes. Pigeons devoliëre. Pilets. Pluviers.r. ordinaires. Poules Poulets gras. Poulets communs. Râles de genct. Rouges. .Sarcelles. Vanneaux. 'Agneaux. Pièces non classées.

S ,47S <20 3, '3 SO 8~ M X' "~a i70i0 3'.S5 "TS i3S 4 M 6SO 6-&0,i2,.M,; 2 )) 333 .M ))' )' 27S 1.70 M 80 iSO H 50 )'90 i8~28.H'~ ,)'2o 14

BEURRSSM~mt-Ma~ l6kilogr. 2 80 3 20 330 350 3 20 3 '30 330 0 3 20 320 410 3 40 3 50 3.20.340 3.10~ 330 20 340'

Bourgogne. Gâtinais. Vendôme. Beaugency.3 'Ferme. iTours. LeMans. Touraine: Fausse. Petits.3

Arrivages très peu abondants. Vente très active.

DÉCLARATIONS

BE FAILLITE~

Graef, marchand de charbons, rue de Flandre. 86. Synd. ~proY., M. Mëreier, boulevard Saint-Michel,6. Brousse, charbonnier-marcha.nd de vins~rue Brancion,~8.–Synd. proY. M.~Cousin,bode'vardSa.int-MicheI,T'6. Société en nom collectif Sowinsk! et C° (en liquidation), ayant eMpour objet l'exploitation d'une maison de ouatage et piqûre &façon, rue Beautreillis, 9. Synd. prov.jM. Bonneau,rue' Sa.int-Jacques,33.

~jf%Bt!~SBf!B?~<<H<c~'ÊR)ii' )~N%~6St~EitomM,tDteseM,~eiM)u-m!HfM.'

Dépêches conMnerciaIes (Servies particulier de la Fr~se) 16 mars NEW-YORK. -BM. Sans variation, à 1 doU. 19 le bushel (5 fr. 95 les 3o litres, ou17))H t'hectolitre pesant78 kilogrammes).

du mois Le Mvpet-CBt&îx. ecmttnentat vente dans les gares et les librai.Courantest en A ries, et chez MM. . Chaixet C°,-rueBergère, 20, Paris. 1" vol. Services français, avec cartes générales coloriées, des chemins de fer de la France et de l'Algérie. Prix fr. 50. 2" vol. Services étrangers, trains français desservant les frontières, et services fr~co-inter-

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nationaux, avec carie générale des_chemins de fer. du Continent. Prix: 2 francs. (Pour se rendre à l'étranger des divers points de la France le voyageur n'a pas besoin de recourir au volume contenantles services français.) Chaque volume renferme, en autre, un guide-sommaire indiquant les principales curiosités à voir dans les villes importantes, les stati8nsbalnéaires,etc..

42 M!U!ous

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Assuran'ce de Cap'taux difTérësde 10,000 fr. payables par voie- d'amortissement dans un '.délaide 1 à 78 an5.. PHARMACŒ; Moyennant une prime unique de 1,050 fr. ou 20 primes annuelles de 80 francs tout souscripteur est assuré de'toucher, par. luimême ou par ses ayants droit une somme de Oppressions, br(ihen!te5. Toutes Ië9 phar~,2 f. laboîte 10,000 francs. Pour tous renseignements, s'adresser à PARIS, rue de 92, 92 Richelieu, fF min~ s" ~is!"M. et, da.nsles départements, au siège des Agences.

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S heures .y~~ LéopoIdPontbr~.Daubray dArafwn, Ducde de Lorrain. PrlIlœ DucdeNorMk Norfolk TasMn Dag~ert "LÎra~BoSs~ Prihced'Aragon Couche~-tout-Nu 'Arthur' -A~ffem'M~ .P~ .Calvin Illl" ..Piccaiuga. .Lor~'i!m', ~1IIl~1 Bertm Go~e~tout-Na ,'l~5~lU Aar~t Joumard JonSard A~u~ A. ~T.~ as s euÉ Simon-Max Slmon~Max DanMimoel Comte Oùrsikoff. Pamphilea germon THËATRE-DÉJAZET. 8 h..j. Prestidigitation, magie, par Robert Surrey .Sapin Cin~V~nY È~h BaM~ Benoît ~°n BekernelPamphtie Fugère MnoeMoutonnet Houdm erivot B~gny ?S~ Gaspard DonJaphet d L'Archevêque Raymond M~ S~n Pttpis!em .Gom'doBL~ù~Mt' Perrier' J~~ Malvaut. Garter A~tide Garon PrmceMarMssm..Gay. JLe CN~ GEORAMA Le Podestat Raiter ~huissier Bontens Unaf&tté .Teste G–a! .MonY&I .BpurgeoMec.3a.,Ferrier,Vast-Ricouart M~~aN C~deBatraume'1'~r~ ~seph Bart< ~°~ 'é!TT' h. PIamsphere, jardm géographtsje e C~herine Lrauzs Siraida ~imes Me M~~ Catherine Richard Gitalda« 'Che~liM-Morocl, S~î~ ~,liùes MmesKrauss HermosaBilboquet Gélàbe~i MneCompemsatSeB ~nès, MmesMerguiilier XXVI. Lema~~ B%abdis';Jeannette B~ MmesDavrayP'~Mme8Simon_Girardt~'Mmes de~ontsourM. onts6uris. VM&Ietoue1[e. Courcelleb i Visible tous i£~s 'nosa", 'Umes,,Davray Andrëe Lareme -AcnedeBoIcYn AnneBolevn de .Egiantme'-MmesGéIàbert 1, a., Hervier .Ga~rM Mm~r~~ -Lehajordoin'e R~Sis~n~FaI~ ~mesML~aMe' 1a:~Lavigne' I J.Ai~rêe Eglantine Bod.; c.. C~rma~ J B.Aubry.jours. 'Fred~ich Nastorg-Damed-honR.ur. Fra Domingne LadyOareuee ~Dar~t 'Mcile yerdurette ~'< Laayeùx. À.M oreau ~n~r. a ci 06' M o~j ~3 8 h. a RËIiÀISSANcE4. .'R~neB~h.nal Daniel b 112 BOD~ES-PARISIENS.o~r~ Tuàini BU PONT DAUStBRMTZ BOUFFES-PàRISIENS. Sombrico Lina 7h.3,11 7~ h.3,14~~ fANORAMA(Champs-ËIysêM) Chard'y PANORA5ÏA L~hardy;. P;:Pa~ 'c~ S De 10It. à 6 h. L ~J'3actes, HaMYy, Victor corn. Meilhae, deCardoviUe..V.erdier A Tous les La Défense de Paris actes, .-VAUDEVILLE.8M/2 d~meen d~ Hugo drameSa~t~~P~eourceUe M~.net~u C~ent SHATEAU-D'EAU.hh. (!u matin àjours du soir M-iboulet Got De 9 6 h. r' Fédéra Robert D "sqt~tatresanCoHvent BeSaint-VaJIier Marignani.. upuis Lassouche DeSamt:Vallier ,:Mau]Jant .Na~se, 'Lacressonnière Edgard .Milher MI~de op.-c.3a.,PreYeI,Ferner,m.Varney 3/4 Lassouehe .drameen4MtM;V.Sardou. Y. S drame 4 BertoB -Narcisse Taill-adeS'e SONCERT-PARISIËh Kléber .Saitabadil M~ant Carcassonne Febvre Ed-ard ~s ~s Loris enactes; ardou BernieF: ° h. Ipanoïf Vois Marcel 1i VARIÉTÉS.–8 DeSMex Mortet 37,-faubourg Saint-Denis Rt~rnt P~i); Bndaine' Maugé- ttr.5a.8t.,Marot,Philipp& Michu -Numa FrauçoisI" Mounet-SuUy MondétoùrCh.Masset y~' DeCossc Garraud DeaHoup~eE. idier,' !K&mL'zoUe-N:<ONehe- BoissetotBêiôllet Bouyer Gontran-. ,Ch.Lamy: l PANORAMA~Tous .E.Didier-' Mam!zoUe'Nitoueho~~ loisselot'BrioHet- E. etit Gontran' Dr oreck D'Loree]: Eleber' 'Përicaud~ BB NBtJVtLI.BET DtTAILLK Tou. les soirs, à 8 h. spectacle vant ..DelaHoup~e D E.Petit Legouverneur P L Klèber~ GraYier DoPienne Boucher De ienne PrudhoDFiloche Hamburger~ P PrudnoB Gra-vià -Gretch- Michel Leprince Herbert ~ë°~rt r>,Deque~cy ..Dequercy c.-7.3a.,4taM.,MeiIhac,;MiUimd ELDORADO r.rr.~t~n Turlot a ChristopheDalmy ~fMe<!e~)Tt DeLatour-Landry EiM TchiloS Colombey eorges Garraud Sujal .PaulJorgeMarceau m~T~vH~ ~siré. G Toue les soirs, coneert .DeMontchEnu Faure Lamy Derh&t~~ ~~n .-RoÙMl..Corëin-~ Lemarquis'G.Riehard richard 'Desmonta Carrier..Li~y-ReykeM'TousBat!tUi[edeCh:ump!gBy matm,,1 Lncharreher !es jours, de 10 h. du Johet Duteore m~GiChaumont Soger 'Langes NmiGeiidafmeiMmesM.Kolb CKamMry FrançoisDameBérardeMmesAmel MTony-Riom~ChMe~~ibM.C~~ Simone ..MmeaMontbazon a il h. du soir. LaCig~e .Georges~ Mmëd'AùbervaI-MaryJuIIien' Kœnisbërg'Albert' ~°' ~°~i '.PierreBoroS .sCALA.; Maguelonne Cathe~iBe Fedora ..MmMSarahËernhardt D. ,MUy-Meyer .MUedeCroit-VieuxDëtia les soira, concert GaMUard..Guyon.ËIa ~SamaryLabaronaë BHnaut ch~~tram C~r ~ie;Deligny Comtesse De Edeliny. L'EeheUeArondeI PALACE-TB~ATRE.= 8 h: dI2. (Mga C!êry M'deVieu~Vieux Louise Va]atte Tôna ~concert . D'ermez Tous les soirs.– Grands ballets. ~~u~ PALACE-THËATR~Sh. .B~t-et G~gM ,George,s, Sole~man ql)EON. ~JEON h. S GAITE.-T~. Gustave 3/4 on FOLIES-RAMBUTEAU SE 7 'GYMNASE. L~îseur .Se. ~ATldNSJ-8-h. 7t, ~Ae~de~ssMce 4rame Tons les soirs, spectacle varie >me. Edmée F.DeIormePantomimes.! orme Fille desfonniers .~Fmé'desCM~~eM CHATFrET~r*'Loui~ MmesA~on SpectacIe'Yarié.Cirque. f monsieur leMinistre H' ~.R.!jdMepec. fibe, erlS5ler M.MÏeMMsiM dr.3a.,8tab.Bourgeois,Duguê ',e L'Actelacté corn. deacte 5'act.'l Adblp 'Catherine Laurenty fabl., < JLaernemedaChat .°~eBetet~~ -M~~a'CIareCe" Gr.-Magnier:CIRQUED'HIVER Dumame.P~ "SulJ'lice .LamÈreMosëM .Renot ~-Merie3a.,5t.,ClairvmeS.MarOt6retchen.. ey. "Landrol. Dartès" Dorgat Fanfarme.tGobin. 'u JARDIN D'ACCLiMATATION. eF~moM ..BeorgesLeco~te jCQrinne eaumaineGu~eLissac~ CMment-~ a., n Porel Lucien. ~Talien 'Ci'S., L.e6e,mt~ ~~au~aine 'G~yde ~Saiàt-"r,~aaiii j ,Re~o~, Fanfarin~;/G.bin les soirs &8 heures précises Liss.ac 'La9drol.,'Bamboche. 4a.,cnTe.Vacque~ Tous Lu~L~mte Dar~, Sword: OuYerttous les jours "S'Word P,ol'el Mourad 'TaheD;La G~i-ni~r ~Gà~nië~ maurel, Dénis supérieureM~ ~T~homassiii' Débuts: CinqueTaHi frères, acroCourtès ~r D: Le fantaisiste Frewey. bâtes. ~VarwicL-S~ ~loumel L~~ col,La~ Paul Cornélius L. M&I-el Prad~au MaJurek, Noblét Sdndoval La Giiere baron .n~I e;~Le h crua'~d'Le a~on LerlCh~ 'd~ CL~ eM,Taboul'ct L'orchestre diabolique. N Marguerite ny LaFaute d .ELYSÉE-MONTMARTRE ne -Gibeau: iel L~~ 1 fleuri GatinalS Gatinais, Caro ,6~erséii Duval F> n Lydie Bafirilin Leriche.. barres. Balles .Boissefs frères, 3 Ë~ dimanches et jeudi)! M. Sylvester, Miss Mardis et samedis, fête de nuit Miss. Loio, -M~ 1 ~en B~S~~ ~q~r~ ~r ~~K~ C~n~ Lola,gymnasiarques. er" Kays, Lemercier, Voi,inosa Teàsandif>~r ~-M~m~~ ~TAISIES~ lienrietie;;ci nient H=e .M~ Juana BOUFFES-DU-NORD. 8 h. M.mei Adrienne M~rM~a~ Cornichette L~a~ Mm~~ Scaliiii BOU~ES-DU-.ORD. EDEN-THËATRE -Sh. M~21. 'nVOLIFOLIESDUGROS-CAILLOP e'q .actes; Néril .Tous les soirs, & 8 h, ~2 ,'¡Eug.:Petit G<e.en' E.D ,h Fée yeuse R~' Pinson rlage Jo .~e ,P~~ G com~die .E~nah.. D -De~. Mlue eàoil;~ ~voyûd L'Arlequine, BPazza Bertliiér.'~au~-5a.deÉeauvalletEscelsior, Ballet, Cirque, Concepts Tous les soirs, a 8 heures vaudl. Spectacië-cencert Mmes i';

Rédaction~~AdmiMtstrat:<m~Ie~ ta <

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Pans.Imp.BaHtout,puestroyetG'rueBaiIIif,7.

t~iace~de Valois (Paiais-R~yat).