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La Preuve égoïste/5

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(E. Figuière) (I. Dire du mieux. III. La Preuve égoïstep. 26-28).
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v


et qui porte le poids égoïste pesant
haut, des quadratures de la Ville qui lève
coupoles, de plus haut en enserrant le rêve
clos ! et,
clos et, Trahi lui-même, ah ! qui voulut de la
chair où l’on dort et du plaisir qu’en heurts voilà
Jouïr :
quand ouïe est là l’œuvre de Tous, à la grande
adoption du saint Travail générateur
adoptiles mains désertes il est : Traître d’heur…


et le Travail n’est plus que, murmurant les ires !
ce qui permet de vivre, cri d’être et d’ire et
Jouïr :

[cœur à l’heure de l’heur éveille Toi :
[cœur à l’heure de l’heur éveille Toi : cœur !…
[cœur à l’heure de l’heur éveille Toi : cœur ! c’est l’aurore]


adoptiJouïr autant qu’autres à l’opulent

Baiser pareil : et
Baiser pareil : et c’est ainsi que vous laissâtes
le Devoir, vers Celles qui pour le pauvre et pour
l’opulent inquiets de la quête d’amour
sont les menteuses d’heur Toutes à Tous, en hâtes
Fatales d’amours niant Travail et Demains.

 
Ah ! où sont-ils les ans d’ingénu geste
Ah ! où sont-ils les ans d’ingénu geste chastes
où parmi l’immémoire vaste de l’azur
coulamment évertue en lustrages
quel orgueil impollu de pipeaux droit et pur
avouant qu’il voudrait (de la rumeur qu’il doue
d’immortelle langueur en d’antiques rameaux
d’immortelle langueur en d’antiques et voue
à l’âge étrange de quel doute et de quels maux !)
anuiter à l’ouïr :
Tant vrai que l’Allant en la détresse en arguë :
Tant vrai que l’Allantc’est le rêve des eaux
ou le vol en midi d’un air long d’aile aiguë…

Mais, c’est la guerre lente par qui La prendrait !
et c’est la guerre qui va loin, et pas de Celles
qu’ils aiment, est la voix apaisant qui ne ment
en disant :
en disantà Toi qui m’aimes est en guirlande
mon vœu le plus rêveur de en heureuses mains
calmer qui désespère et pleure l’heure amère —
Filiales et nuptiales et de mère…



Mais, c’est la guerre au loin des soirs : et, vaste issant
ce soir aux arêtes et vitres de la Ville
massant et quadratures lourdes de pierre et
coupoles enserrant les Têtes — le vêpre est
Flammal et huant silentement, en de vastes
cris silents de haine meurtrie et meurtrissant…