La Rhétorique des putains/I/07

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Aux dépens du Saint-Père (p. 93-107).
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Tome I, Leçon VII.

La Rhétorique des putains, Bandeau de début de chapitre
La Rhétorique des putains, Bandeau de début de chapitre

LEÇON VII


MARTHE

Je n’oublie pas, mademoiselle, qu’il me faut enfin peser mes maximes, devant vous et avec vous, à la balance de la raison. Ce n’est donc pas à ma voix, c’est à celle de la raison que vous devez aujourd’hui prêter l’oreille.

Qu’est-ce que la raison ?

C’est une lumière divine qui brille dans nos âmes, qui nous fait discerner le bien du mal, le vrai d’avec le faux.

On nous dit souvent, et on veut nous le faire croire, que la raison est une puissance de notre âme qui nous distingue des bêtes ; comme si les bêtes ne savaient pas raisonner !

Dieu et la nature n’ont fait de l’homme qu’un animal, plus parfait que les autres, à la vérité, mais toujours un animal ; les hommes, par orgueil, n’ont jamais voulu se rendre justice, et ils ont eu la présomption de se croire autant de dieux sur la terre. Mais leurs grandes sottises, leurs erreurs, leurs crimes, en s’éloignant de leur nature, doivent bien leur faire comprendre que plus on prétend s’élever, et plus on est prêt de faire des chutes fort humiliantes.

L’homme a reçu en partage une portion plus abondante de cette lumière céleste, j’en demeure d’accord ; mais les bêtes mêmes n’en sont point dépourvues, et il serait à souhaiter, pour le bonheur de l’humanité, que les hommes fissent toujours un aussi bon usage de leur raison, que le font les bêtes de ce qu’on appelle leur instinct.

On dit que la nature n’a donné aux animaux qu’un certain sentiment qui leur fait connaître et chercher ce qui leur est bon et éviter ce qui leur est mauvais. Mais ce sentiment, commun à l’homme et aux bêtes, serait un bien petit présent de la nature, s’il n’était pas accompagné de la faculté de raisonner !

À proprement parler, on doit prendre l’instinct pour un premier mouvement sans réflexion. Lorsque l’homme et les autres animaux agissent sans réflexion, voilà l’instinct ; quand ils réfléchissent avant d’agir, voilà le raisonnement.

ANGÉLIQUE

Et vous pouvez soutenir que les animaux ont des idées, qu’ils font des réflexions, qu’ils raisonnent ?

MARTHE

Sans doute, mademoiselle. Qui peut, par exemple, penser à l’industrie la plus charmante, au génie, au talent, aux mœurs, au caractère singulier des abeilles, sans leur accorder un raisonnement ? Pouvons-nous présenter à notre esprit une fourmilière, observer la paix, l’union, la bonne intelligence, l’activité, les secours mutuels de cette petite république si bien disciplinée, sans accorder aux fourmis la puissance de raisonner ? Peut-on penser à la vie républicaine, à l’adresse, à l’intelligence, à tant de qualités sociales des castors, sans avouer que ces animaux réfléchissent et raisonnent ?

Observons le lièvre, cet animal naturellement peureux, et qui doit souvent son salut à son caractère inquiet et défiant, à la finesse de l’organe de l’ouïe, et à la rapidité de sa course. Supposons qu’il veuille ou qu’il doive, en hiver, traverser une petite rivière glacée depuis peu : s’il se met à la passer sans précaution, — ce qu’il ne fait jamais — si la glace n’est pas assez solide, si elle se rompt, s’il s’enfonce dans l’eau, c’est sa faute, il n’a agi que par instinct. Mais s’il applique premièrement son oreille très fine, pour voir s’il entend, ou non, le bruit de l’eau qui court sous la glace, — ce qu’il fait toujours — il agit avec raisonnement.

Mettez un petit chien sur une table, jetez sur le plancher, devant ses yeux, quelque morceau friand ; l’avidité de l’attraper le pousse à se jeter en bas, il se fait du mal en sautant, voilà l’instinct : mais cela arrive fort rarement. Placez une chaise tout près de la table, vous verrez que le petit animal fera premièrement quelques tours, comme pour mesurer des yeux si le saut est proportionné à ses forces ; il aperçoit la chaise, il saute d’abord sur la chaise, puis sur le plancher ; voilà le raisonnement.

ANGÉLIQUE

En vérité, ma bonne, vous allez me faire un traité sur les bêtes ; mais quelle est votre intention, s’il vous plaît ?

MARTHE

De marcher à mon but par le bon chemin. Vous devez savoir que tous les animaux, jusqu’aux plus petits insectes, cherchent continuellement, et avec la plus grande liberté, à s’unir mâle et femelle, soit pour conserver leur espèce, soit pour s’amuser. Il faut donc croire qu’ils font cela, non par instinct, mais par raisonnement. Car si la nature… Que dis-je ? si Dieu lui-même a accordé à tous les animaux, à l’homme même, une liberté illimitée de croître et de multiplier, pourquoi les autres animaux continueront-ils à jouir de ce beau privilège, et ne sera-t-il interdit qu’à l’homme ?

ANGÉLIQUE

Mais ne serait-ce pas nous mettre au niveau des brutes, que de vouloir nous amuser, comme elles, sans aucun frein, sans aucune modération ?

MARTHE

Mais ne serait-ce pas rendre l’homme infiniment inférieur aux animaux, que de vouloir le dépouiller d’un privilège dont ils jouissent en pleine liberté ? Si vous voyiez, dans une grande monarchie, tous les sujets livrés, sans contrainte, aux divertissements les plus charmants, aux plaisirs les plus doux, et leur roi, presque prisonnier dans son palais, ne goûter que quelques amusements insipides, jamais variés ; quel jugement porteriez-vous sur cette nation ? Vous diriez sans doute que la raison ne règne point dans ce pays-là, que le roi est un imbécile, ou que les sujets sont infiniment plus heureux que leur maître. L’homme est le chef-d’œuvre de la création, le roi des animaux ; ceux-ci sont ses sujets : faites-en l’application, elle est très juste.

ANGÉLIQUE

Mais j’ai entendu dire quelquefois que plus on fait de raisonnements, plus on affaiblit l’usage de la raison ; que notre raison est fort bornée, que sa lumière est souvent incertaine, que nous devons plutôt écouter la voix de la conscience, de ce tribunal irréprochable, de ce juge intègre, de ce conseiller infaillible, qui nous reproche et nous condamne d’avance lorsque nous faisons le mal.

MARTHE

Vous me récitez là une grande capucinade. Vous ne savez pas encore que conscience et éducation sont synonymes ? Ce que l’on appelle conscience, n’est que l’effet des maximes qu’on nous a fait sucer, pour ainsi dire, avec le lait.

Il n’y a qu’un Dieu, il n’y a qu’une nature, il ne doit donc y avoir qu’une seule lumière universelle, pour éclairer également toutes les créatures. Les nations jugent si différemment les unes des autres sur les mêmes objets ! Ce qui est péché dans un pays, est une action digne de louange dans un autre ; ce qui est défendu parmi ceux-ci, est permis, ordonné même parmi ceux-là. Ce n’est donc pas la conscience, ce n’est donc pas la voix de nos pédants qui doit nous guider ; c’est l’examen impartial, fait par nous-mêmes, des principes incontestables et universels établis par la nature ; c’est ce flambeau divin qui éclaire également tous les cœurs, qui doit nous aider à mettre au jour les impostures de nos docteurs, qui dans le dessein infernal de dominer sur nos esprits et de les tyranniser, cherchent à nous rendre les esclaves les plus vils qui puissent ramper sur la terre.

ANGÉLIQUE

Voilà bien du sérieux ! Je vous prie, ma bonne, de prendre un ton plus doux, badin même, si vous voulez que je vous écoute à mon aise.

MARTHE

Je veux vous obéir. Pourquoi avons-nous des yeux ? Pour voir… Pourquoi des oreilles ? Pour entendre… Pourquoi une bouche ? Pour parler et manger… Et pourquoi donc l’autre bouche ? si ce n’est pour la convittraction ?… L’envie nous prend de promener çà et là nos regards, et de contenter notre curiosité, et nous le faisons ; et il n’y a que les aveugles qui, par malheur, sont privés de ce plaisir… L’occasion se présente d’entendre les doux accords de quelques instruments, ou les accents variés d’une voix mélodieuse et tendre, nous y prêtons l’oreille, et nous en sommes ravis ; il n’y a que les sourds qui ne peuvent pas jouir de ce charme… On nous invite à faire une jolie promenade dans des lieux enchantés, on s’y rend ; il n’y a que les boiteux et les estropiés qui doivent garder le foyer… On a besoin de se moucher, on se mouche… de cracher, on crache… de pisser, on pisse… etc… On a besoin de foutre, et on voudra nous le défendre ! Y a-t-il là de la raison ?

ANGÉLIQUE

Mais on ne défend pas le mariage.

MARTHE

Parlez de mariage autant qu’il vous plaira ; mais, en attendant, le besoin peut presser ; et la pauvre fille est-elle obligée de passer un long carême et de jeûner avant d’aller à la communion ? On a des outils pour travailler, doit-on les tenir oisifs, lorsqu’on est porté au travail ? Cela est-il raisonnable ?

Il arriva du temps de Benoît XIV, de ce pontife célèbre qui sut se rendre respectable aux ennemis mêmes du papisme, il arriva, dis-je, qu’un fameux peintre florentin, se trouvant à Rome, fut invité à embellir, par diverses représentations de saintes images, l’église intérieure d’un monastère de filles. Mais son pinceau fit trois miracles, puisqu’il produisit trois figures vivantes, ayant engrossé trois jeunes religieuses.

La vieille supérieure s’aperçut du prodige, et en parla au vieux cardinal qui était leur directeur. Celui-ci se présenta tout de suite devant le pape, et poussant des soupirs affectés, et regardant les cieux d’un œil pharisaïque, il lui dit :

« — Oh ! très saint Père, quelle nouvelle accablante dois-je vous annoncer ! Je sens le coup que je vais porter à votre cœur si sensible.

« — Qu’y a-t-il de nouveau ? Quelque écrivain, peut-être, quelque nouveau philosophe, sous prétexte d’éclairer l’humanité, répand dans son ouvrage des principes et des maximes répréhensible, odieuses ?…

« — Non, très saint Père.

« — Quelque roi, peut-être, ouvre enfin les yeux, et reconnaît son pouvoir aux dépens du nôtre ?

« — Non très saint Père,

« — Finissez donc ; quoique suprême pontife, je ne suis ni prophète, ni sorcier pour deviner.

« — Ah ! saint Père, il y a trois jeunes religieuses, auxquelles un diable de peintre a fait avaler sa queue empoisonneuse ; elles sont déjà hydropiques, mais de cette hydropisie qui ne dure que neuf mois.

« — Cazzo[1] ! il n’y a que cela ? Et vous ne savez m’apprendre que d’une manière énigmatique une chose qui est dans l’ordre de la nature ? N’est-ce pas beaucoup que ces pauvres filles passent toute leur vie dans une cruelle prison ? Quand un bon pinceau trouve de bonnes couleurs, qu’y a-t-il de plus raisonnable que de peindre d’après nature ? Qu’on ne fasse point de mal à ce pauvre peintre, car c’est le premier Florentin qui ait su se tenir dans le droit chemin. »

Le lendemain, ayant mandé ce peintre il lui dit :

« — Cazzo ! tu sais bien manier ton pinceau ! » Il dit cela d’un ton si joyeux, que mon homme ne perdit point courage, et avoua le fait sans détours. Pressé par le pape de lui faire un détail exact de ses exploits, il répondit :

« — Ah ! saint Père, vous savez mieux que personne que l’occasion fait le larron : l’on sait aussi, et je ne dis pas cela pour m’en vanter, que c’est plutôt la nature que mon art qui se montre dans mes ouvrages de peinture. J’exerçais mon métier dans le couvent ***, comme on vous l’a rapporté ; j’avais peint à fresque çà et là, sur les murailles du chœur, de petits anges, tels qu’on les représente à notre imagination, c’est-à-dire de petits poupons tout nus et ailés ; je n’y avais peint que des anges mâles, car mon catéchisme ne m’a jamais enseigné qu’il y eût des anges femelles. Or, trois sœurs… que dis-je, trois Grâces sous l’habit de religieuses, venaient tous les jours voir et regarder mes peintures. À leur approche, je l’avoue, un pinceau me tombait des mains, un autre aurait voulu se mettre à l’ouvrage. Elles aimaient à me faire des questions, entre autres elles en hasardèrent une à laquelle je ne m’attendais pas.

« — Comment appelez-vous, me dirent-elles, cette jolie machine qu’on voit entre les cuisses de vos charmants poupons ?

« — Ce sont des anges, mes révérendes mères, et non pas des poupons…

« — Bon ! nous ne savons pas encore ce que c’est qu’être mères ; mais nous savons bien que les anges ne sont que de purs esprits.

« — Vous êtes plus savantes que moi ; mais comme mon pinceau n’a point la faculté de peindre des esprits, je leur donne un corps tel que le nôtre…

« — Tel que le nôtre, fi donc ! nous n’avons point de ces machines-là. Mais, encore une fois, comment la nommez-vous ?

« — On l’appelle : Vertu créative.

« — Ah ! ah ! ah ! Cette vertu créative est bien faible, tant qu’ils sont petits ; il faut attendre qu’ils aient fait tout leur cru, comme vous ; cette vertu aura alors toute son efficacité… »

« — Ah ! saint Père, dispensez-moi de continuer ; vous savez que de simple peintre, je suis devenu créateur de trois enfants.

« — Ah ! coquin ! dit le pape, quel châtiment ne mérites-tu pas ? Tu as donc fait les cornes à Jésus-Christ, puisque tu as souillé trois de ses épouses !

« — Que l’on me pende sur-le-champ, répliqua le peintre, si je les ai trouvées pucelles ; ce n’est certainement pas leur époux, ni moi, qui les avons dépucelées. Mais si Jésus-Christ m’a pardonné, car je m’en suis confessé, ne me pardonnerez-vous pas, vous qui êtes son vicaire ? »

Le pape fit un éclat de rire, et se contenta de le renvoyer à Florence, avec ordre de ne plus peindre dans ses États.

Le jour après, il envoya aux trois religieuses l’ordre exprès de languir dans les agitations d’une fièvre violente, c’est-à-dire de faire les malades ; les médecins ordonnèrent aussi, par ses conseils, qu’il fallait leur faire prendre l’air de la campagne. On les amena, de la manière la plus secrète, chacune chez ses parents ; et après leur guérison, elles rentrèrent, sans bruit et sans scandale, dans leur monastère.

ANGÉLIQUE

Ce pontife était bien bon, bien raisonnable. Mais, j’ai une objection à vous faire. Moi, par exemple, je ne me sens point du tout portée à ces badinages. J’ai parcouru plusieurs fois ce livre que vous me donnâtes à notre première entrevue ; cette lecture m’a fait plaisir, il est vrai, mais la nature est encore muette pour moi, mes sens demeurent presque toujours tranquilles. La raison veut donc, ce me semble, que je m’en abstienne, puisque nulle inclination bien forte ne m’y entraîne.

MARTHE

Je ne prends, mademoiselle, ce que vous me dites là que pour une pure supposition. Mon livre, mes leçons n’ont donc fait jusqu’ici que quelque impression sur votre esprit, et point du tout sur vos sens ? Depuis que je vous parle de ces badinages, vous avez fait quelques rêves ; ces songes agréables vous ont charmée. Si vous avez rêvé que vous jouissiez des caresses et des embrassements de votre amant, ou d’un homme quelconque, si cela vous a causé, pendant le sommeil, quelque volupté, c’est une disposition naturelle à vous y livrer.

ANGÉLIQUE

Me croyez-vous si sotte que je me plaise à courir après des fantômes ? Je sais bien que, aussitôt éveillée, le prestige de l’illusion cesse, et tout s’évanouit.

MARTHE

Je ne vous nie pas cela ; mais aussi, vous devez m’accorder que les rêves de ce genre deviennent souvent des réalités.

Mais je veux être tout à fait raisonnable, puisque l’on parle de raison. J’avoue qu’on ne doit jamais forcer son tempérament ; que l’on ne peut forcer l’âge où les tempéraments se développent, et qu’il faut toujours agir selon noire complexion. Les uns à treize ans auront déjà un penchant insurmontable à la bagatelle, tandis que d’autres à vingt ans seront insensibles aux traits de l’amour. Mais tôt ou tard l’amour veut que ses droits soient respectés. Nous avons un proverbe qui dit : « Tout cheval, jeune ou vieux, doit casser sa bride. » Que ceux qui n’ont point de tempérament soient tranquilles et chastes, à la bonne heure ; mais que ceux qui en ont, à quelque âge que ce soit, cèdent à sa force ; c’est la voix de la raison, c’est l’ordre de la nature… Écoutez, s’il vous plaît, une jolie historiette.

Un père avait quatre filles ; il leur avait donné une éducation vraiment philosophique. Il leur tint un jour ce discours :

« — Il se présente un bon parti pour une de vous quatre. Le prétendu prendra de ma main celle qu’il me plaira le plus de lui accorder. Courage, mes filles, vous me connaissez, il faut être sincères avec moi. Celle qui fera la réponse la plus exacte et la plus satisfaisante à la question que je vais hasarder, sera l’épouse. Vous avez chacune deux bouches, vous le savez bien ; dites-moi donc nettement laquelle des deux est la plus vieille, celle d’en haut, ou celle d’en bas ? »

Les quatre filles rougirent un peu, se regardèrent en souriant les unes les autres ; mais pressées par leur bon père de répondre, l’aînée prit la parole et dit :

« — Je pense que c’est celle d’en haut, parce que ma bonne maman, en m’expliquant le mystère de ma naissance, me dit que j’étais née la tête la première. »

La deuxième fille ajouta :

« — Et moi je pense le contraire, parce que celle d’en bas a déjà la barbe, et que celle d’en haut n’a pas encore un seul poil. »

La troisième parla à son tour et dit :

« — Je soutiens que c’est la bouche d’en haut qui est la plus vieille, parce qu’elle a pris toutes ses dents, et l’autre n’en a pas encore une. »

La plus jeune dit enfin son sentiment :

« — Ah ! mon père, je crois que la bouche d’en haut est la plus vieille, parce qu’elle a déjà pris son lait et que l’autre en demande. »

De ces quatre filles, à laquelle croyez-vous, mademoiselle, que le père donna la préférence ?

ANGÉLIQUE

Je gage que ce fut à la dernière, la plus jeune, ah ! ah ! ah !

MARTHE

Vous avez deviné juste. Concluons donc que, lorsque la bouche demande du lait, il faut qu’un mari ou un amant lui en donne.


La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre
La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre

  1. Cazzo ! C’était son juron. Ce mot signifie : le vit.