La Science pratique des filles du monde/03

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TROISIÈME MANIÈRE.

À la Paresseuse.

Cette manière est très-agréable. Elle multiplie les jouissances et rend le plaisir de foutre plus vif et plus piquant.

Lorsque deux amans sont couchés, ils se placent sur le côté face à face ; la femme lève la cuisse et passe la jambe sur la hanche de son fouteur, le con se trouve un peu entr’ouvert, alors la femme qui peut préluder en patinant le vit et les couilles de son ami, place la pine entre les lèvres du con, et l’homme l’introduit par légères secousses, afin de ne pas décharger trop vite, car en fouterie comme dans ce qui tient aux plaisirs, il faut le faire durer longtemps.

Les bouches doivent en outre jouer leurs rôles. Les langues se sucer amoureusement. Il ne faut pas que les mains restent dans l’inaction.

Les deux fouteurs peuvent se donner le postillon, se chatouiller le bout du sein.

Une femme peut encore être branlée en foutant : chatouillez lui le clitoris, elle jouira avec beaucoup plus de volupté. Vous vous en apercevrez à ses soupirs, ses mouvemens, au frissonnement de ses fesses : c’est alors qu’il faut que le fouteur redouble de lubricité en ondulant ses coups de cul.

Lorsqu’il sent qu’il va décharger, il poussera son vit jusqu’au fond du vagin, et son amante lui ripostant, lachera son foutre en même temps, et ils moureront de bonheur et de plaisir. Et comme le dit la chanson.

Mes chers amis, Dieu merci,
Je sais fuir la gêne :
Et j’aborde sans souci
Où le sort me mène :
Si je suis trop fatigué,
Ma belle arrive, et morgué
Quand j’enconne Hélène
Ô gué,
J’encule la peine.

De peur de m’user trop tôt,
Quand je baise Hélène,
Je ne vais pas comme un sot,
Foutre à perdre haleine :
Moi, sans être fatigué,
Je veux jouir morgué ;
Quand j’enconne Hélène
Ô gué,
J’encule la peine.