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La Science pratique des filles du monde/05

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s. n. (p. 37-39).
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vignette 05
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CINQUIÈME MANIÈRE.

En Artilleur.

Nous tenons cette manière d’un officier de l’artillerie de la vieille garde, le premier pointeur de la grande armée, qui fut très-estimé de Napoléon pour sa bravoure et des femmes parce qu’il avait le vit gros, long et de bonne qualité ; parce qu’il bandait bien.

Pour foutre en artilleur, vous placez la femme sur un lit, une chaise, ou un tabouret, et d’aplomb sur le dos, ou sur les fesses, si vous ne pouvez faire autrement, vous lui prenez les jambes de chaque main, vous les écartez et les placez sur vos épaules, comme les deux leviers qui servent à manœuvrer une pièce de canon sur un affût.

Vous avez alors sous les yeux le con et le cul de votre fouteuse : le premier représente l’embouchure du canon et le trou du cul la lumière. En voyant d’aussi charmans objets, vous bandez, alors votre vit, comme un égouvillon, doit bourrer le con de la particulière. Bouchez le trou du cul avec le doigt et remuez tous les deux la charnière, jusqu’à ce que la décharge s’en suive, ne déconnez pas, si vous pouvez, allez jusqu’à deux coups et même à trois, alors il vous est permis de battre la retraite, de vous essuyer la pine, et de boutonner votre culotte. Ainsi soit-il.

Je bande et je suis bon fouteur,
Vl’à c’qu’ c’est qu’un artilleur.
Quand j’tiens l’objet cher à mon cœur,
J’lui trousse la cotte,
J’lui chatouill’ la motte,
J’lui repass’ mon vit dans le con,
Ça me sert d’égouvillon.

Je tir trois coups, sans déconner,
Ça n’doit pas vous étonner,
Un soldat, n’sait pas tâtonner ;
Veuve, femme ou fille,
Quand elle est gentille,
Avec mon vit, j’fais son bonheur,
V’là c’que c’est qu’un artilleur.