La Science pratique des filles du monde/26

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VINGT-SIXIÈME MANIÈRE.

À la Dévote.

Les femmes qui vont à la messe tous les jours, qui se confessent trois fois par semaine, pour communier le dimanche sous les espèces du pain et du vin, ont un con qui leur démange, et pour le calmer, elles aiment assez à le faire communier sous les espèces de la viande, et pour ce grand œuvre, elles emploient, autant qu’elles le peuvent, un vit gros et long, ou pour parler décemment, une pine ; car elles ne peuvent pas toujours s’user le doigt majeur à se branler, ou se servir d’un godmiché. Un vit est cent millions de fois préférable ; aussi quand elles en tiennent un, elles le sucent, elles le pressurent, elles l’égoutent de telle façon qu’après la séance, le fouteur a les couilles aussi plates qu’un cul d’artichaut séché au soleil, ou une poire tapée. Eh bien, ces tireuses font encore des grimaces pour se passer un vit par le gosier des fesses. Elles veulent encore montrer leur con ou leur cul avec décence, et elles ont inventé des chemises qui ont des ouvertures garnies en dentelles, vis-à-vis les orifices du plaisir, et c’est ainsi qu’elles veulent être foutues. Quand elles sont sur le dos, les jambes en l’air, elles ferment les yeux pour ne rien voir ; mais elles remuent le cul, et font des soubresauts comme des chevaux de mille guinées. Si vous n’êtes pas un fouteur solide, elles vous désarçonnent et vous font déconner. Bourrez donc ces garces de manière à leur faire sortir la tête du vit par le trou du cul. Si vous avez besoin de ces chemises, quand vous irez chez une lingère, demandez-les à la dévote, et vous serez servis de suite ; il y en a aussi pour les hommes, le vit passe par l’ouverture, et ce n’est plus un péché.

UNE DÉVOTE

Lasse de se gratter la motte,
Et regardant comme un péché
De se servir d’un godmiché,
Attend pour faire pénitence
Que la divine Providence
Lui fasse rencontrer un vit,
Et tranquillement reste au lit.
Son directeur ouvre la porte,
Craignant que le diable l’emporte,
Il va lui patiner le con ;
Elle se met en oraison,
Tandis que l’abbé la brandouille,
Et dans chaque main une couille,
La garce récite un Ave,
Le prêtre entonne le Salve,
Grimpe dessus et vous la baise,
Le couple ne se sent pas d’aise,
Ils déchargent en jouant du cu,
Et lorsqu’il a fini, vous chante in exitu.