La Science pratique des filles du monde/28

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VINGT-HUITIÈME MANIÈRE.

En Couturière.

Toutes les femmes qui font usage de l’aiguille sont les prêtresses les plus ferventes du dieu Priape, et celles qui cultivent avec le plus de succès et de chaleur l’art de la fouterie.

Telles sont les couturières, les modistes, les lingères, et cet essaim de jeunes fouteuses et branleuses qui meublent les bals de Paris le dimanche, et les maisons de passe chaque soir, lorsqu’elles ont terminé leurs travaux journaliers.

Alors, les plaisirs du con et du cul ont leur tour. Un vit remplace l’aiguille anglaise, et ce sont des couilles qui roulent dans leurs jolies mains, au lieu du peloton de fil ou de coton. Vénus n’a pas de prêtresses plus actives, plus sémillantes. Les fouteurs, les paillards, trouvent parmi cet essaim de jeunes putains de quoi satisfaire leurs goûts. Elles vont de tems-en-tems passer un terme au champ des Capucins ; mais il n’est point de plaisirs sans peines, ni de roses sans épines. Elles foutent à volonté, de toutes façons, en cul, en con, en bouche, en tétons ; on les gamahuche, elles sucent les pines, elles sont tribades pour satisfaire ces vieilles carcasses qu’on ne veut plus foutre.

Il nous en est passé une entre les mains, il y a environ six mois, elle aimait à être enfilée debout ; il fallait la bien satisfaire, tandis qu’elle avait le vit dans le con. Elle avait passé son bras gauche autour de mon cou, sa langue suçait la mienne, et sa main droite me chatouillait les couilles et le trou du cul. J’en conviens de bonne foi :

Pour le plaisir c’est un trésor.
Sitôt qu’elle a pris son essor.
Ce sont les plus vives secousses ;
Ab qu’on fout bien avec Lison ;
Avec un bon vit de sept pouces
Je trouvai le ciel dans son con.