La Science pratique des filles du monde/37

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TRENTE-SEPTIÈME MANIÈRE.

Une femme peut foutre sans être infidèle à
son mari.

Nous allons prouver par un argument sans réplique, qu’une femme peut s’amuser avec un autre homme, sans manquer à la fidélité conjugale ; il faut donc rayer du code ce qu’on a désigné sous le non d’adultère.

On a vu des maris changer de colère, parce que leurs chastes épouses foutaient avec leurs amans, ou si vous l’aimez mieux des remplaçans. Je conviens qu’il est désagréable de nourrir un enfant qui n’est pas sorti de nos couilles. On peut remédier à cet accident, quoique ce soit une foutaise en comparaison de l’éternité. Mais on ne peut pas déraciner du premier coup d’anciens préjugés ; la raison n’a pas encore assez d’empire sur l’espèce humaine, et nos médecins n’ont point encore trouvé de remèdes contre les vapeurs cornifères. Pour ne pas faire d’enfans, on mouche la chandelle, on se sert de redingottes à l’anglaise, c’est au mieux. Mais le con a servi, et le mari qui est instruit, ou qui vous prend sur le fait, peut dire je suis cocu ; la femme n’a pas un mot à répliquer. Eh bien, fouteurs et garces paillards et putains, pour clore le bec à tous grognards de maris, gamahuchez, branlez, foutez en bouche, en tetons, en aisselles, en cuisses, et pour terminer, en cul ! Le domaine du con reste au mari. Le reste vous appartient, et comme dit la chanson :

Air : Gaiment je m’accomode.

Fidèle au mariage
Lison,
Ne veut pas qu’on fourrage
Son con :
Mais sur elle sans crainte
Je peux,
Partout ailleurs éteindre
Mes feux.
Si l’époux de la belle
Me prit,
L’autre jour avec elle,
Au lit ;
Il n’est pas sur mon ame
Cocu :
Je ne foutais sa femme
Qu’en cul.