La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/39

La bibliothèque libre.
◄  38 39 40   ►


CAVELIER (Pierre-Jules).

Titeux de Fresnois (Philippe-Auguste), architecte, grand-prix de Rome (1842), né à Paris le 13 septembre 1814, décédé à Athènes le 1er février 1846. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 35). Signé : J. Cavelier, Roma, 1847. (39e div.)


DAVID D’ANGERS (Pierre-Jean)

David d’Angers.

Bourcke (Comte Edmond de), conseiller intime des conférences de S. M. le roi de Danemark et son ministre plénipotentiaire près la Cour de France, né à Sainte-Croix (Antilles danoises) le 2 novembre 1761, décédé à Vichy le 12 août 1821 ; et Maria Assunta Leonida Butini, veuve du comte Edmond de Bourcke, née à Sienne (Grand duché de Toscane) le 31 mars 1764, décédée à Paris le 13 février 1845. — Bas-relief en marbre (H. 1m 90. L. 1m 60), représentant la comtesse de Bourcke assise sur un siège antique, ayant une branche de cyprès dans la main gauche et levant les yeux vers le buste simulé de son mari qui surmonte un cippe élevé. Signé : P. J. David, 1826. Le monument, élevé sur les dessins de Visconti, architecte, a été gravé par L. Normand[1] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[2]. (39e div.)


David d’Angers.

Jordan (Camille), homme politique et publiciste, né à Lyon le 11 janvier 1771, décédé à Paris le 19 mai 1821. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 53). Signé : P. J. David d’Angers, 1823. Le monument de Jordan, élevé sur les dessins de Mazois, architecte, a été gravé par L. Normand[3] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[4]. (39e div.)


David d’Angers.

Suchet (Louis-Gabriel), duc d’Albuféra, maréchal de France, né à Lyon le 2 mars 1770, décédé au château de Saint-Joseph, près de Marseille, le 3 janvier 1826. — Monument quadrangulaire en marbre blanc dans la face antérieure duquel est un enfoncement où se trouve placé le buste en marbre du maréchal (H. 0m 60). Signé : P.-J. David d’Angers, 1827. Au-dessous, un bas-relief en marbre (H. 2m 08. L. 1m 32) : Victoire traçant sur un canon, à l’aide d’une baïonnette, les victoires du maréchal. Signé : P.-J. David d’Angers, 1828. Sur la face antérieure sont sculptés en relief, par Plantar, des trophées d’armes et l’uniforme du maréchal. Le monument du maréchal Suchet, élevé sur les dessins de Visconti, architecte, a été gravé par L. Normand[5] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[6]. (39e div.)


DIEUDONNÉ (Jacques-Augustin).

Le Roux (Claude), caissier du Ministère de l’Intérieur, né à Paris le 30 mars 1752, décédé le 15 novembre 1835. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 35), par J.-A. Dieudonné[7]. (39e div.).


DUCOMMUN DU LOCLE (Henri-Joseph, dit Daniel).

Ducommun du Locle (Louise-Laurence Martin de la Lande, Mme), née en 1784, décédée en 1830. — Buste en marbre blanc (H. 0m 50). Signé : Daniel Ducommun. (39e div.)


FESSARD (Noël-Étienne).

Parmentier (Antoine-Augustin), pharmacien, agronome, membre de l’Institut, membre du Conseil général des hôpitaux civils de Paris, l’un des inspecteurs généraux du service de santé des armées, né à Montdidier (Somme) le 17 août 1737, décédé à Paris le 13 décembre 1813. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 25). Non signé[8]. Le monument du propagateur de la pomme de terre en France a été élevé par « les pharmaciens civils et militaires de France, ses élèves, ses amis et ses collègues. » — Sur les faces latérales du monument sont sculptés une charrue, du blé, du maïs, un cep, un panier de pommes de terre et une cornue, par Noël-Étienne Fessard[9]. (39e div.)


FESSARD (Pierre-Alphonse)

Fessard.

Turpin (Amédée), capitaine dans la garde municipale, né à Paris le 29 juin 1792, décédé le 25 juin 1832. — Médaillon. — Marie-Charlotte Turpin, femme Cottreau, née à Paris le 10 août 1780, décédée à Villeneuve-sur-Oise le 11 juillet 1832. — Médaillon, gravé par L. Normand[10]. — Charles-Jean Turpin, né à Paris le 2 décembre 1790, décédé en son château de Villetard (Loir-et-Cher) le 11 novembre 1873. Médaillon. Ces trois médaillons, en marbre blanc, sont de forme ovale (H. 0m 37. L. 0m 25) ; ils sont signés : Fessard. (39e div.)


LAITIÉ (Charles-Rémi).

Walterstorff (Ernest-Frédéric, comte de), lieutenant général des armées de S. M. le roi de Danemark, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Danemark près S. M. T. C, né le 1er avril 1755, à Tonderen, en Danemark, décédé à Paris le 13 octobre 1820. — Bas-relief en marbre (H. 0m 65. L. 0m 50) : l’Histoire, placée en face du buste de Walterstorff, posé sur un cippe simulé, trace sur une tablette, à l’aide d’un style, les actions accomplies par le guerrier et le diplomate. Signé : Laitié. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[11] et par C.-B. Marlier, d’après un dessin de Demont[12]. (39e div.)


MERLIEUX (Louis-Parfait).

Latreille (Pierre-André), naturaliste, professeur au Muséum, membre de l’Académie des sciences, né à Brives (Corrèze) le 29 novembre 1762, décédé à Paris le 6 février 1833. — Buste en bronze (H. 0m 50). Signé : P. Merlieux, 1833. (39e div.)


Millet.

Enfantin (Barthélemy-Prosper, dit le Père), écrivain, chef de l’école saint-simonienne, directeur de la Caisse hypothécaire, né à Paris en 1796, décédé dans la même ville le 31 août 1864. — Buste en pierre (H. 0m 85). Signé : Aimé Millet, sc. mdccclxviii. Le tombeau, élevé sur les dessins de Léon Dupré, architecte, a été gravé par J. Pensel[13]. (39e div.)


PLANTAR (Jean-Baptiste-Louis).

Plantar.

Boode (Famille). — Chapelle de forme circulaire, avec portique, surmontée d’une sorte de dôme terminé par un vase d’où s’échappent des flammes. La sculpture décorative a été exécutée par Plantar. La chapelle, construite sur les dessins de Santy, architecte, a été gravée par L. Normand[14]. (39e div.)


RAGGI (Nicolas-Bernard).

Raggi.

Lanneau (Pierre-Antoine-Victor de), littérateur, fondateur du collège Sainte-Barbe (1798), né à Bard (Côted’Or) le 25 décembre 1758, décédé à Paris le 31 mars 1830. — Buste en marbre blanc (H. 0m 55). Non signé. Ce buste est une copie d’un marbre sculpté par Raggi. C’est L.-P. Haudebourt, architecte, ancien élève de Sainte-Barbe, qui a dessiné et fait élever le monument. Le même artiste s’est chargé d’obtenir la répétition du buste original de Raggi. On ne sait à quel sculpteur est due cette copie[15]. (39e div.)


TOUSSAINT (François-Christophe-Armand).

Toussaint.

David d’Angers (Pierre-Jean), statuaire, membre de l’Institut, né à Angers le 12 mars 1788, décédé à Paris le 5 janvier 1856. — Tombeau décoré d’une couronne de laurier en bronze (Diam. 0m 45), avec une banderole sur laquelle est gravé : « David d’Angers — ses élèves — 1856. » Signée : A. Toussaint. int sculpt Fondu par E. Gonon. Ce tombeau, érigé sur les dessins de Ch.-Ed. Isabelle, architecte, a été gravé par J. Huguenet[16]. (39e div.)


SCULPTURE ANONYME

Brion (Hippolyte-Isidore-Nicolas), statuaire, né à Paris, décédé le 24 octobre 1863, dans sa 63e année. — Buste en marbre (H. 0m 45). La partie supérieure du tombeau de l’artiste est décorée d’un groupe en bronze composé de deux génies nus, assis, adossés à une urne qui les sépare. Dans la partie inférieure est encastré un bas-relief en marbre blanc (H. 0m 45. L. 0m 40) : Éphèbe nu, debout, ayant dans la main droite une bille qu’il s’apprête à lancer au pied d’un arbre placé devant lui. Le monument de Brion, élevé sur les dessins d’Alphonse Girard, architecte, a été gravé par Obermayer[17]. (39e div.)


Chereau (Pierre-Charles), fabricant de billards, né à Vendôme (Loir-et-Cher) le 7 décembre 1794, décédé le 30 janvier 1855. — Buste en bronze (H. 0m 55)[18]. (39e div.)


Decrés (Denis, duc), amiral, ministre de la guerre, décédé le 7 décembre 1821. — Monument rectangulaire, en pierre. Aux quatre angles, des génies ailés, debout, soutiennent d’énormes guirlandes de laurier. Les quatre faces sont décorées de bas-reliefs. Face antérieure : Blason avec une décoration. Face postérieure : Ancre entourée d’un triton, d’un trident et d’un caducée. Les deux autres faces représentent des épisodes de la vie de l’amiral. Côté droit : Combat du Guillaume-Tell devant Malte le 30 mars 1800. Côté gauche : Remorque portée au Glorieux. Combat du 12 avril 1782. Les bas-reliefs mesurent 1m 60 et 2m 70 de largeur et 1m 50 de hauteur. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[19]. (39e div.)


Desnoyers (François), décédé le 14 juillet 1848, à l’âge de 74 ans. — Médaillon en fonte (Diam. 0m 30). Signé : P. D.Desnoyers (Pierre), décédé le 16 décembre 1849, à l’âge de 75 ans. — Médaillon en fonte (Diam. 0m 30). Signé : P. D. (39e div.)


Maillard (Louis-Gaspard), géographe, né le 29 octobre 1814, décédé le 23 janvier 1865. — Bas-relief bronze (H. 0m 45. L. 0m 50). Dans l’angle inférieur gauche est gravé : « Relief de l’Ile de la Réunion . » (39e div.)


Prud’hon (Pierre), peintre, né à Cluny (Saône-et-Loire) le 4 avril 1758, décédé à Paris le 16 février 1823, et Marie-Françoise-Constance Mayer Lamartinière, peintre, née à Paris en 1778, décédée dans la même ville le 26 mai 1821. — Tombeau surmonté d’un sarcophage ; les faces latérales sont décorées de deux couronnes de chêne et de laurier entrelacées, et d’une torche renversée de chaque côté des couronnes ; entre les frontons sont sculptées des palmettes d’angle ; sur les frontons latéraux, un sablier entre deux ailes couronne les frontons principaux. Un petit chien en bronze, gémissant, est placé sur le sarcophage. Gravé par Alfred Taiée[20] (39e div.)


Vigier (Famille du comte Achille). — Monument décoré d’un bas-relief cintré, en marbre (H. 0m 80. L. 2m) : deux petits anges sont en adoration devant une croix qui les sépare. Le monument a été construit sur les dessins de J. Lecomte, architecte, et gravé par L. Normand[21], par Marlier, d’après un dessin de Demont[22], et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[23]. (39e div.)

  1. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xiii.
  2. Le Père-Lachaise, etc., pl. xvi.
  3. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xii.
  4. Le Pére-Lacbaise, etc., pl. xvi.
  5. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. iii et iv.
  6. Le Pére-Lachaise, etc., pl. xviii.
  7. Renseignements fournis par M. C. Poussin (24 août 1897).
  8. Mme veuve Parmentier, petite-nièce de l’agronome, nous écrit à la date du 2 juillet 1897 qu’elle ignore le nom de l’artiste qui a sculpté le médaillon de Parmentier, mais elle nous apprend que l’inauguration du monument a eu lieu le 28 août 1816.
  9. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue, sculpteur, petit-neveu de Noël-Étienne Fessard (28 juin 1897).
  10. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. lvii.
  11. Le Père-Lachaise, etc., pl. ix.
  12. Recueil de divers tombeaux, etc., pl. v.
  13. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. xiii.
  14. Idem, t. I, pl. xxv.
  15. Renseignements fournis par M. Servois, petit-fils, par alliance, de Lanneau, par M. J. Favre, directeur de Sainte-Barbe (11 et 29 septembre 1897).
  16. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl, viii.
  17. Architecture funéraire contemporaine, 2e section D, pl. ix.
  18. M. Coquilla, petit-fils de Chereau, nous écrit, à la date du 20 août 1897, qu’il ignore le nom de l’artiste qui a sculpté le buste de son grand-père.
  19. Les cimetières de Paris, etc., pl. xvii.
  20. Galette des Beaux-Arts, année 1879, 2e période, t. XX, p. 530.
  21. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xi.
  22. Recueil de divers tombeaux, etc., pl. viii.
  23. Le Père-Lachaise, etc., pl. xiv.