La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/L

La bibliothèque libre.
La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise
La Sculpture dans les cimetières de Paris3e série, tome 13 (p. 164-178).

LAFUMA (Charles).

Chabert (Edme-Charles), ouvrier graveur, conseiller municipal de Paris, conseiller général de la Seine, l’un des fondateurs du parti ouvrier, né le 13 décembre 1818, décédé le 24 mai 1890. — Buste en bronze (H. 0m 65) Signé : C. Lafuma, 1888[1]. Le monument de Chabert a été érigé par les soins et aux frais du parti ouvrier avec le produit d’une souscription publique et des subventions du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine. (76e div.)


LAITIÉ (Charles-Rémi).

Walterstorff (Ernest-Frédéric, comte de), lieutenant général des armées de S. M. le roi de Danemark, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Danemark près S. M. T. C, né le 1er avril 1755, à Tonderen, en Danemark, décédé à Paris le 13 octobre 1820. — Bas-relief en marbre (H. 0m 65. L. 0m 50) : l’Histoire, placée en face du buste de Walterstorff, posé sur un cippe simulé, trace sur une tablette, à l’aide d’un style, les actions accomplies par le guerrier et le diplomate. Signé : Laitié. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[2] et par C.-B. Marlier, d’après un dessin de Demont[3]. (39e div.)


LAMBERT (Émile-Placide).

Donnat (Léon), ingénieur et conseiller municipal de Paris. — Buste en bronze (H. 0m 85). Signé : E. Lambert. Sur la colonne en marbre supportant le buste est gravé : « A Donnat, économiste, la boulangerie française, ses amis. » L’inauguration du monument de Donnat a eu lieu en juillet 1894[4]. (68e div.)

LANNO (François-Gaspard-Aimé).

Hersent (Louis), peintre, membre de l’Institut, né à Paris le 10 mars 1777, décédé le 2 octobre 1860, et Louise-Marie-Jeanne Mauduit, sa femme, peintre, née à Paris le 7 mars 1784, décédée le 7 janvier 1862. — Sur la face antérieure d’un tombeau, de forme antique, est encastré un médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 46), renfermant les portraits accolés des deux artistes, par Lanno[5]. — Sur les faces latérales du tombeau sont reproduites en bas-reliefs, en marbre blanc, (H. 0m 78. L. 1m 08) les deux principales œuvres à d’Hersent. A droite, Ruth et Booz. Signé : Lanno ; à gauche, Las-Casas malade, soigné par des sauvages. Signé : Lanno, 1863[6]. Le monument a été construit sur les dessins de Destailleur, architecte. (32e div.)


LANZIROTTI (Antonio-Giovanni).

Jenny (Auguste), commandant du 10e bataillon de mobiles de la Seine, né à Schelestadt le 3 septembre 1830, tué à Stains (Seine) le 21 décembre 1870. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 35). Signé : A.-G. Lanzirotti. (69e div.)


LATOUR (Louis-Marie-Blaise).

Lunel (Le commandant Adolphe-Jean-Baptiste), chef des Gardes du Palais de Justice et du Tribunal de Commerce, né en 1821, décédé en 1895. — Buste en bronze (H. 0m 88). Signé : L. Latour, statuaire. Paris, 1896. Le monument de Lunel, élevé par les gardes et les amis du commandant, a été inauguré le 19 juillet 1896[7]. (90e div.)


LAURENT (Eugène).

Drin (Alexandre), né en 1823, décédé en 1889. — Buste en bronze (H. 0m 60). Signé : E. Laurent, 1877. (85e div.)

LEBÈGUE (Célestin). Voy. LEHARIVEL-DUROCHER (Victor-Edmond).


LEBÈGUE (Jean-Louis-Augustin).

Dord (Claudius), décédé en 1855, à l’âge de 40 ans. — Deux statues en marbre blanc (H. 0m 78) sont posées sur des piédestaux de chaque côté d’une chapelle. Celle de droite, ailée, debout, a les bras croisés sur la poitrine ; celle de gauche, également ailée et debout, a le bras droit levé ; la main gauche tient une fleur. Cette dernière statue est signée : L. Lebègue, 1857. (19e div.)


Lebègue.

Fessard (Noël-Étienne), sculpteur, né en octobre 1765, décédé en mars 1839. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 35). Signé : L. Lebègue, 1867[8]. — Lebègue (Jean-Louis-Augustin), sculpteur, né à Caply-Vendeuil (Oise) le 4 décembre 1797, décédé à Paris le 27 octobre 1887. — Médaillon en marbre (Diam 0m 37). Signé : L. Lebègue, 1867, (56e div.)


Lebègue.

Lhéritier de Chezelle (Gabrielle Martin de Vaux-Moret, baronne), veuve en premières noces de Alphonse Godefroy de Marguerye, comte de Vassy, décédée le 2 juin 1859. — Bas-relief en marbre blanc (H. 0m 92. L. 0m 58) : un génie nu ailé, debout, entourant de son bras gauche une urne sur laquelle il pose la tête ; il tient de sa main droite un flambeau renversé. Signé : L. Lebègue, sculpteur[9]. (25e div.)


Lebègue.

Manvilles (Alexandre de), décédé en 1878 à l’âge de 32 ans. — De chaque côté de la porte d’une chapelle, de style ogival, est placé un ange ailé, en pied, debout. Celui de gauche lève le bras droit ; l’autre bras retombe le long du corps, la main tient une couronne d’immortelles ; celui de droite a les bras abaissés ; les mains sont posées l’une sur l’autre ; dans la main droite est un livre. Ces deux statues, en pierre, (H. 0m 80) sont signées : L. Lebègue, sculpteur. La chapelle est en outre richement décorée : une branche de lierre grimpe le long de chaque pilastre et une branche de cyprès entoure la porte, etc. Cette décoration a été exécutée par Louis et Paul Lebègue en 1852[10]. La chapelle est construite d’après les dessins de Darru et de Berthelin, architectes. (6e div.)


Lebègue. Voy. Fessard (Pierre-Alphonse).


LEBÈGUE (Paul).

Pepoli (Achille-Francesco-Luigi-Carlo, comte), né à Bologne le 17 février 1824, décédé à Paris le 10 octobre 1867, et Maria-Anna Marzia, comtesse Alboni, puis Mme Zieger, cantatrice, née à Città di Castello (Italie) le 6 mars 1826, décédée à la villa Cenerentolo, à Ville-d’Avray, le 23 juin 1894. — Tombeau rectangulaire en granit surmonté d’un sarcophage en marbre blanc. Dans la face antérieure du sarcophage sont sculptées en relief une lyre et une palme, puis, au-dessus, les armoiries de la famille Pepoli. Paul Lebègue a exécuté cette décoration en 1867[11]. Sur une plaque fixée sur la face antérieure du tombeau, on a reproduit textuellement le discours prononcé le 26 juin 1894, aux obsèques de la cantatrice, par M. Poubelle, alors préfet de la Seine. (66e div.)


Lebègue.

Bernard-Mallet (Famille). — Cippe en marbre blanc dont la partie supérieure est décorée de branches de saule pleureur emmêlées de volubilis et d’épis de blé ; sur les côtés du cippe sont sculptées des branches de cyprès. Cette décoration, par P. Lebègue, date de 1867[12]. (26e div)


Lebègue.

Roelofson (William), né le 14 mai 1826, décédé le 31 décembre 1871. — Au centre d’un cippe, en marbre blanc, est sculpté en relief un saule pleureur avec volubilis, fleurs emblématiques de la famille Roelofson ; un lierre grimpe le long de l’arbre ; au pied du saule sont des plantes marines. Ce bas-relief a été exécuté par P. Lebègue en 1871[13]. (53e div.)


Lebègue.

Poisson (Louis-René), décédé le 17 décembre 1888 à l’âge de 72 ans, et Victorine Tessier, femme Poisson, décédée le 29 juin 1879, à l’âge de 53 ans. — Une Cariatide est placée de chaque côté de la porte d’une chapelle. Ces Cariatides, dont la tête est couronnée de cyprès, ont la face voilée. Dans le fronton de la chapelle sont sculptés un hibou et un écusson entouré de fleurs et d’épis de blé avec les lettres P. T. en monogramme. Les Cariatides, en pierre, mesurent 1m 90 de hauteur. L’une d’elles est signée : Paul Lebègue, 1875, sculpteur. (70e div.)


Lebègue.

Rossini (Joachim), compositeur, né à Pesaro le 29 février 1792, décédé à Paris le 13 novembre 1868. — Chapelle avec antéfixe et couronnes ; au-dessus de la porte est sculptée une couronne de laurier avec rubans. Cette décoration a été exécutée en 1875 par P. Lebègue[14]. (4e div.)


Lebègue.

Morand (Famille du comte). — Chapelle en pierre dont le tympan est décoré du médaillon de la comtesse Morand (Diam. 0m 18). Au-dessous du médaillon sont sculptés en creux des crabes et des crustacés ; d’autres crabes et des crustacés, emblèmes symboliques, sont également sculptés en creux aux abords des baies des faces latérales et postérieure de la chapelle dans laquelle ils cherchent à pénétrer. Le médaillon et la décoration de la chapelle furent exécutés par P. Lebègue en 1875[15]. (26e div.)


Lebègue.

Desjardins-Lieux (Charles-Désiré), né le 10 octobre 1814, décédé le 7 janvier 1876. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 40). Signée : Paul Lebègue, 1878. (62e div.)

Lebègue.

Lenormant de Villeneuve (Mme Edler). — Médaillon en marbre (Diam. 0m 45). Signé : Paul Lebègue, 1883[16].(42e div.)


Lebègue..

Fouché (le comte). — Au-dessus de la porte d’une chapelle sont sculptées l’épée du comte avec des branches de laurier et d’olivier ; le fronton comporte deux anges en prière. Cette décoration, en marbre, a été exécutée en 1887, par Paul Lebègue[17]. (34e div.)


Lebègue.

Cheronnet (Adolphe). — Chapelle avec porte en bronze sur laquelle sont sculptés une palme, du lierre et des fleurs. Signée : Paul Lebègue, sculp. La sculpture décorative de la chapelle a été également exécutée par M. Paul Lebègue en 1889[18]. Au fond de la chapelle, un vitrail représentant saint Jean-Baptiste. (71e div., 1re section.)


Lebègue.

Corvi (Jacques). 1814-1890. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 45). Signé : Paul Lebègue, 1890. (92e div.)


Lebègue.

Wasiliewitch de Satine (Nicolas), décédé le 14 décembre 1877. — Un Ange ailé, ayant un genou en terre, vient de tracer la date du « 14 xbre 1877. » Statue en marbre blanc (H. 1m 20). Cette statue, non signée, est due au ciseau de Paul Lebègue. L’esquisse du dessin qui a servi à l’artiste pour l’exécution de sa composition fait partie de la collection de M. Georges Trouvain, marbrier[19]. (49e div., 2e section.)


Lebègue.

Palasmes de Champeaux. — De chaque côté de la porte d’une chapelle est sculpté en relief un rosier montant jusqu’au sommet de l’édifice ; dans le fronton, couronne et branches de rosier se terminant en antéfixes aux angles. Cette décoration est due au ciseau de M. Paul Lebègue[20]. (95e div.)


Lebègue.

Segaud (Victor), décédé le 23 octobre 1865. — Tombeau en pierre de Volvic, ayant la forme d’un rocher rustique, surmonté d’une croix, par Paul Lebègue[21]. (19e div.)


Lebègue. Voy. Dubois-Davesnes (Marguerite-Fanny). Voy. Legrain (Emile).


LEBOURG (Charles-Auguste).

Barrault (Émile), avocat, publiciste, membre de l’Assemblée législative (1850), né à Paris en 1799, décédé le 2 juillet 1869. — Buste en bronze (H. 0m 70). Signé : Lebourg, 1869. Victor Thiébaut, fondeur. (28e div.)


LECER (E.).

Aigon (Antoine), sculpteur, décédé le 3 décembre 1884, à l’âge de 48 ans. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 45). Signé : E. Lecer. (95e div.)


LE COINTE (Léon-Aimé-Joachim).

Mazet (Louis), lieutenant aux volontaires de Seine-et-Oise (armée de Versailles). Il fut blessé mortellement le 23 mai 1871. — Médaillon en granit (Diam. 0m 57). Mazet est représenté coiffé d’un képi. A droite et à gauche du portrait sont sculptés la médaille militaire et la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Signé : L. Le Cointe. (20e div.)[22].


LEFÈVRE (Camille). POWER (J.-B.-C.-E.) et SCHRŒDER (Louis).

Monument élevé par l’État à la mémoire des soldats morts pendant le siège de Paris (1870-1871) sur les dessins de A. Rivière, architecte[23]. — Une statue en fonte est placée à chacun des angles du monument. Les quatre statues (grandeur nature) représentent des soldats de différentes armes en faction. Le « Garde mobile » a été modelé par Lefèvre, « l’Artilleur » par Power, le « Fusilier marin » et le « Soldat de la ligne » par Schrœder. Ces quatre statues ont été fondues par Denonvilliers[24]. (64e div.)


LEGRAIN (Emile) et LOISON (Pierre).

Hautoy (Famille). — De chaque côté de la porte d’une chapelle est une figure allégorique en pierre (H. 2m). A gauche, l’Étude ayant un livre dans la main droite. A droite, le Travail tenant un maillet. Ces deux statues sont accoudées sur le fronton de la chapelle. Sur le côté gauche de la chapelle est gravé le nom de Legrain[25]. Sur les faces latérales sont placés deux bas-reliefs en marbre (H. 1m 40. L. 1m 30) : celui de gauche représente la Vie de famille ; celui de droite le Chantier. Ces deux bas-reliefs sont signés : P. Loison, 1880. La chapelle, construite sur les dessins de P. Manguin, architecte, a été gravée par J. Huguenet et Bordet[26]. (58e div.)


LEHARIVEL-DUROCHER (Victor-Edmond).

Visconti (Louis-Tullius-Joachim), architecte, membre de l’Institut, né à Rome le 11 février 1791, décédé à Paris le 29 décembre 1853, et Visconti (Ennius-Quirinus), archéologue, membre de l’Institut, né à Rome le 1er novembre 1751, décédé à Paris le 7 février 1818. — Le monument est divisé en deux parties. La partie antérieure comprend le tombeau de l’architecte. Statue en marbre (Long, 1m 75) : Visconti, à demi couché, en costume d’académicien, est accoudé du bras gauche sur un fût de colonne ; la main droite tient un style ; sous la main, le plan du Louvre. Signée sur le fût de la colonne : Leharivel-Durocher, 1859. Sur la face antérieure du piédestal de la statue sont sculptées, en relief, des vues perspectives du Louvre et des Tuileries. Ce plan, en bronze, est signé : L. Villeminot, 1859. droite de la statue de l’architecte est un édicule élevé ; au centre est pratiqué un enfoncement où se trouve placé le buste en marbre de l’antiquaire. Gravé par L. Normand[27], Au-dessous du buste, une guirlande de fleurs et de fruits et un sphinx sont sculptés en relief. Le sculpteur Simart aurait composé la statue de Visconti, et Leharivel l’aurait exécutée après la mort de Simart. (4e div., 1re section.)


Leharivel-Durocher.

Casariera (Le marquis de). — Chapelle en forme de dôme, décorée de hiboux, de guirlandes de cyprès, etc., et surmontée d’une couronne de marquis. Dans la crypte de la chapelle est placé le tombeau du marquis sur lequel est posée sa statue couchée, en marbre blanc. Cette statue, modelée par Leharivel-Durocher a été exécutée par Célestin Lebègue, en 1858. La chapelle est construite sur les dessins d’Ase Lavenant, architecte. La sculpture ornementale est due au ciseau de Paul Lebègue[28]. (44e div.)


LEMAIRE (Philippe-Joseph-Henri).

Duchesnois (Catherine-Joséphine Rafin, dite Mademoiselle), née à Saint-Saulve, près Valenciennes, le 5 juin 1777, décédée à Paris le 8 janvier 1835. — Haut-relief en marbre blanc (H. 1m 95. L. 1m 05), représentant la Tragédie debout, la tête laurée, un style dans la main gauche ; de son bras droit elle entoure un cippe simulé sur lequel elle pose une branche de cyprès. Signé : Lemaire, sculp., 1835. Gravé par L. Normand[29]. (30e div.)


LEMAIRE (Hector).

Gorecki (L.-Henri), né le 9 septembre 1848, décédé le 4 janvier 1877. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 28). Signé : Hector Lemaire, 1878. (31e div.)


LENOIR (Alfred).

Bizet (Adolphe-Maurice-Marie), architecte, grand prix de Rome, décédé le 28 janvier 1873, à l’âge de 28 ans. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 34). Signé : Alfred Lenoir, 1873. (22e div.)

Lenoir.

Terry y Adam (Thomas), né le 25 février 1808, décédé le 5 juillet 1886. Eduardo S. Terry y Darticos, né le 9 septembre 1848, décédé le 4 avril 1886. — Monument décoré de quatre statues en marbre blanc (grandeur nature). Sur la face antérieure : 1o la Douleur : jeune femme, les mains jointes, dans l’attitude de l’abattement. Signée Alfd Lenoir, 1892 ; 2° l’Amitié : jeune femme, demi-assise à terre, tressant des couronnes avec des branches de lierre, par A. Lenoir. Sur la face postérieure : 1o la Prière : femme à genoux, vêtue d’un ample manteau et ayant les mains croisées. Signée : Alfred Lenoir, 1892 ; 2o le Souvenir : femme âgée, enveloppée d’un long voile de deuil, un genou en terre, dessine, à l’aide d’un style, le profil de l’être aimé. Signée : Alfred Lenoir, 1893[30]. Le monument, construit sur les dessins de M. F. Boudin, architecte, a été élevé par les soins de Mme Thomas Terry à la mémoire de son mari, banquier et grand propriétaire à Cuba ; ce monument comprend un soubassement carré, en granit de Normandie, avec porte en bronze. Au-dessus est un sarcophage en marbre rouge du Languedoc. Ce sarcophage est protégé par un grand dais de forme octogonale, percé de baies cintrées, géminées, et terminé par une pyramide en pierre d’Euville. La corniche est décorée par un rinceau passant derrière des colonnes en marbre noir de Flandre. La pyramide est surmontée d’une croix également en marbre. Le passage du plan carré au plan octogonal est obtenu par des colonnes, en marbre noir, qui supportent les statues et qui sont abritées par de petits dais en pierre. La sculpture ornementale a été exécutée par M. J. Corbel[31]. (92e div.)


LE PÈRE (Alfred-Adolphe) et GODIN (Eugéne-Louis-Edouard).

Godin (Eugène-Louis), statuaire, né en 1823, décédé en 1887. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 43). Signé : « A. Le Père, sculp., juin 1887, à la mémoire de son vieil ami. » — Godin (Auguste), ébéniste, vice-président de la chambre syndicale de l’ameublement, né à Melun le 6 mai 1816, décédé à Paris le 24 mars 1883. — Buste en bronze (H. 0m 50). Signé : E. Godin, 1884. (32e div., 1re section.)


LEQUESNE (Eugène-Louis).

Panseron (Auguste), compositeur, né à Paris le 26 avril 1795, décédé le 29 juillet 1859. — Médaillon en granit (Diam. 0m 40), par E.-L. Lequesne[32]. (13e div.)


Lequesne.

Pradier (Jacques, dit James), statuaire, membre de l’Institut, né à Genève en 1794, décédé à Bougival le 5 juin 1852. — Dans la face antérieure du monument de Tartiste est pratiqué un enfoncement formant niche, dans laquelle est placé le buste de Pradier par Lequesne. Autour du monument ont été ménagés des rectangles bordés de moulures très méplates, décorés de copies des œuvres du maître, exécutées en bas-relief par ses élèves. C’est ainsi que se trouvent reproduites : Cyparisse, par Ferrât ; le Niobide, par Maillet ; Psyché, par Guillaume ; Nyssia, par Courtet ; Phryné, par Etex ; la Poésie légère, par Roubaud ; Pélion, par Moreau ; Sapho, par Simart. Une place réservée sur l’une des faces latérales pour recevoir un bas-relief est restée vide. Ce monument, élevé sur les dessins de Antoine-Martin Garnaud, architecte, a été gravé par Jean-Joseph Sulpis et par Martel[33]. (24e div.)


Lequesne et Guillaume (Eugène).

Duret (François-Joseph, dit Francisque), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 19 octobre 1804[34], décédé dans la même ville le 26 mai 1865. — Edicule en marbre blanc (H. 2m 40. L. 0m} 90). Dans la partie supérieure est sculpté le médaillon de l’artiste, par Lequesne. Au-dessous, le génie de la sculpture, représenté par une jeune femme planant dans les airs et ayant une palme dans la main droite, soulève son voile. Un maillet et un ébauchoir complètent cette décoration due au ciseau de Eugène Guillaume[35]. Sur la tombe est une couronne de laurier en bronze, « hommage des élèves de Duret », portant la signature de A. Thahard et la date de 1870. Le monument de Duret, élevé sur les dessins de G.-J.-A. Davioud, architecte, a été gravé par J.-J. Sulpis et par Bessy[36]. (19e div.)


LÉQUIEN (Alexandre-Victor).

Lambert et Ducellier (Familles). — Sur le fronton d’une chapelle est un buste d’homme, en bronze (H. 0m 65 environ). Signé : Al. Lequien, 1866. (59e div.)


Lequien.

Pihet (Eugène-Léger-Benoît), président de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, décédé le 21 décembre 1868, à l’âge de 81 ans. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 40). Signé : Aldre Lequien, 1869. En exergue du médaillon est gravé : « A Eugène Pihet, ses amis de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. » (14e div.)


Lequien.

Villemain (Abel-François), écrivain et homme politique, secrétaire perpétuel de l’Académie française, né à Paris le 11 juin 1790, décédé dans la même ville le 8 mai 1870. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 37). Signé : Al Lequien, 1880. (60e div.)


Lequien.

Lequien (Justin), sculpteur, décédé le 2 juin 1882, à l’âge de 55 ans. — Stèle surmontée d’un buste en bronze (H. 0m 70). Signé : Aldre Lequien, 1883, à mon cousin et ami. Thiébaut, fondeur. (47e div.)


Lequien.

Marguerin (Emile), né en 1820, décédé en 1884, directeur de l’École Turgot (1853-1869), administrateur des écoles supérieures municipales (1869-1879). — Médaillon en bronze (Diam. 0m 40). Signé : A. Leq… (Lequien[37]). Le monument de Marguerin a été élevé à sa mémoire, par sa famille, ses amis et ses élèves, en 1888. (49e div., 1re section.)

LEROUX (Frédéric-Etienne).

Crespin (Famille). — Monument en marbre et granit avec piédestal surmonté d’un buste d’homme en bronze (H. 0m 80 environ). Signé : 1889, E. Leroux. Sur des socles en retrait à la base du piédestal sont deux femmes assises tenant un caducée et une urne ; de la main restée libre, elles offrent au personnage une couronne recouverte d’un voile de deuil. Ces deux statues (grandeur nature) sont en bronze, ainsi que la couronne. Elles ne sont pas signées, mais derrière celle de gauche on lit, gravé sur le monument : E. Leroux, sculpteur, et derrière celle de droite : S. Lebègue, archte. (36e div.)


LE SUEUR (Jacques-Philippe).

Brezin (Michel), mécanicien fondeur, né à Paris le 27 novembre 1768, décédé dans la même ville le 21 janvier 1828[38]. — Tombeau de forme antique, en granit, sur la face antérieure duquel est sculpté un bas-relief (H. 0m 95. L. 1m 50) : une jeune femme assise, voilée, appuie la tête sur une urne funéraire placée devant elle ; sur l’urne sont deux portraits accolés, en stuc (Diam. 0m 11), d’un homme et d’une femme. Sur le cippe simulé supportant l’urne est gravé : « L’amitié les pleurera toujours. » Le bas-relief est signé : Le Sueur. Gravé par Collette, d’après un dessin de Quaglia[39]. (32e div.)


LE VASSEUR (Henri-Louis).

Delaplanche (Eugène), statuaire, né à Belleville (Seine) le 28 février 1836, décédé à Paris le 10 janvier 1891. — Buste en bronze (H. 0m 70). Signé H. Le Vasseur. Delaplanche avait d’abord été inhumé au cimetière Montparnasse le 12 janvier 1891. Il fut exhumé le 5 mai 1893 et réinhumé le même jour au Père-Lachaise. Le monument, élevé par les amis de l’artiste sur un terrain concédé par la ville de Paris, a été inauguré le 7 mai 1893. (96e div.)


LEVEEL (Armand).

Fugère (Joseph-Henri-François), né en juillet 1801, décédé en juillet 1854. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 37). Signé : A. Levéel, 1851. (68e div.)


LEVÊQUE (Edmond).

Deslandes (Léopold), docteur médecin, né en 1796, décédé en 1842. — Buste en bronze (H. 0m 65). Signé : E. Levêque, 1843. (57e div.)


LEVILLAIN (Ferdinand) et TRUFFOT (Emile-Louis).

Truffot (Georges), décédé en 1863[40]. — Petite stèle surmontée du buste en bronze (H. 0m 35) de Georges Truffot. Sur le socle est gravé : « A mon frère, Émile Truffot, 1863 ». — Truffot (Émile-Louis), sculpteur, né à Valenciennes (Nord) le 26 juillet 1843, décédé à Paris le 26 octobre 1895. Sur la face antérieure de la stèle est encastré le médaillon en bronze d’Emile Truffot (Diam. 0m 19). A droite on lit : « Truffot, statuaire, 1883 ». Signé : E. Levillain. (15e div.)


LOISON (Pierre). Voy. LEGRAIN.


LOMBARD (Henry-Edouard).

Moine (Élisa Rouch, Mme), décédée en 1879, à l’âge de 33 ans. — Bas-relief en granit (H. 1m 10. L. 0m 57) : Jeune femme ailée, accoudée du bras droit sur une colonne brisée ; la tête pose sur la main droite ; elle tient une couronne de fleurs dans la main gauche. Signé : Lombard, sc. (91e div.)


LORMIER (Edouard).

Carbajal (Famille). — Chapelle dans laquelle sont placés deux médaillons en marbre blanc (Diam. 0m 40) : 1o Gregorio de Jésus-Maria José Marcos Ramos y Carbajal, né à La Havane (Ile de Cuba) le 25 avril 1853, décédé à Paris le 15 mars 1887 ; 2o Gregorio Francisco Maria del Carmen Ramos y Cadebera, né en Espagne, décédé à La Havane, où il est inhumé, le 18 novembre 1856. Ces deux médaillons sont signés : E. Lormier, 1889. Deux vitraux : l’un représente Jésus-Christ, en pied, montrant son cœur ; au bas on lit : « Je suis la résurrection et la vie. » Signé : « E. Bastard, pinxit ». L’autre représente la Vierge debout, tenant dans sa main un cœur enflammé traversé par une épée ; au bas est écrit : « Fais que je pleure avec toi. » Non signé. La chapelle a été construite sur les dessins de M. P. Humbert, architecte. (96e div.)


LOUIS-NOEL (Hubert).

Berthélemy (Félix-Charles), professeur au Conservatoire de musique, né à Saint-Omer le 6 novembre 1829, décédé le 13 février 1868. — Buste en bronze (H. 0m 53). Signé : H. Noël-Louis, 1868. Le monument, construit sur les dessins de M. A. Beignet, architecte, a été élevé par la famille, les amis et les concitoyens de Berthélemy (56e div.).


Louis-Noël.

Dugoujon (Jeanne-Simonne), née en 1833, décédée en 1875. — Médaillon en marbre blanc (Diam. 0m 41). Signé : Louis-Noël, 1877, (71e div., 1re section.)


Louis-Noël.

Clairon (Claire-Josèphe-Hippolyte Legris Clairon de Latude, dite Mlle), artiste dramatique, née à Saint-Wasnonde-Condé (Nord) le 25 janvier 1723, décédée le 18 janvier 1803. — Médaillon ovale en pierre (H. 0m 60. L. 0m 40), par H. Louis-Noël, 1890. (20e div.)


  1. Le plâtre a figuré au Salon de 1888, sous le no  4286.
  2. Le Père-Lachaise, etc., pl. ix.
  3. Recueil de divers tombeaux, etc., pl. v.
  4. Voy. Journal des Arts du 21 juillet 1894.
  5. Ce médaillon a été exécuté en 1862. Renseignements fournis par M. B. Seure (9 septembre 1897).
  6. Le tableau intitulé Ruth et Booz a figuré au Salon de 1822 ; le second ayant pour titre Las-Casas malade, à celui de 1817.
  7. Voy. le Petit Moniteur universel du 20 juillet 1896, et le Journal des Arts du 25 du même mois.
  8. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue, fils de J.-L.-A. Lebègue (28 juin 1897).
  9. Sur le monument est gravé : « Hommage d’un fils à sa mère. »
  10. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  11. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  12. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  13. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  14. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  15. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  16. Ce médaillon, dont le modèle est toujours vivant, a figuré au Salon de 1883 sous le no  3843.
  17. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  18. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 juin 1897).
  19. Renseignements fournis par M. Justin Peytoureau, gérant de la maison G. Trouvain.
  20. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  21. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 août 1897).
  22. Ce monument a été élevé à Mazet « et aux volontaires tombés avec lui, par leurs compagnons d’armes ».
  23. Loi du 4 avril 1873.
  24. Les quatre statues ont été exposées en plâtre au Salon de 1879 sous les nos 5169, 5293 et 5362. Renseignements fournis par M. C. Lefèvre (5 octobre 1897).
  25. M. Paul Lebègue, sculpteur, nous apprend, par sa lettre du 28 juin 1897, qu’il a collaboré à l’exécution de ces œuvres.
  26. Architecture funéraire contemporaine, 1re section A, pl. xxviii, xxviii, xxix.
  27. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. vi.
  28. Renseignements fournis par M. Justin Peytoureau, gendre de Célestin Lebègue, gérant de la maison G. Trouvain, et par M. Paul Lebègue.
  29. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. i.
  30. Les statues de la Prière et de la Douleur ont figuré au Salon du Champ de Mars en 1892, sous les nos 1533 et 1534, et l’Amitié au Salon de 1893, sous le no  83.
  31. Renseignements fournis par MM. A. Lenoir et F. Boudin (10 et 28 juin 1897).
  32. Renseignements fournis par Mme veuve Panseron (11 juin 1897).
  33. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. v et vi.
  34. C’est à tort qu’on a inscrit sur le tombeau la date de « 1802 ».
  35. Renseignements fournis par Mme Juliette Cot, fille du statuaire et veuve du peintre Pierre-Auguste Cot, qui repose dans le tombeau de Duret (19 juin 1897).
  36. Architecture funéraire contemporaine, 2e section C, pl. ix et x.
  37. Renseignements fournis par M. Porcher, directeur honoraire de l’École Turgot, gendre de Marguerin (12 juillet 1897).
  38. Brezin a légué à la ville de Paris sa fortune, qui était considérable, à la charge par l’Administration de « fonder sous le titre d’hospice de la reconnaissance un établissement consacré à la retraite des pauvres ouvriers de sa profession ».
  39. Le Père-Lachaise, etc., pl. iv.
  40. Renseignements fournis par Mlle Marie Truffot, fille de l’artiste (24 septembre 1897).