La Vie nouvelle/Chapitre XLII
CHAPITRE XLII
Puis deux nobles dames me firent prier de leur envoyer quelques-uns de mes vers. Et moi, voyant qui elles étaient, je me proposai de le faire et de leur envoyer quelque chose de nouveau que je leur adresserais pour répondre d’une manière honorable à leur prière. Je fis donc un sonnet qui exprimait l’état de mon esprit, accompagné du précédent, avec un autre qui commençait par Venite a intendere[1]. Voici ce sonnet.
Bien au delà de la sphère qui parcourt la plus large évolution[2] Qu’elle fascine et attire ce souffle errant. |