La franc-maçonnerie et la conscience catholique/0

La bibliothèque libre.
Imprimerie de l’Action Sociale Ltée (p. 2-3).

APPROBATION

Vu et approuvé :

Fr. Th. Dom. G. Gonthier, O. P.,
Lecteur en Théologie.
Fr. E. A. Langlais, O. P.,
Lecteur en Théologie.

Permis d’imprimer :

St-Hyacinthe, 8 février 1910.

Mon Révérend Père,

Je crois sincèrement que votre travail est de nature à faire du bien, et je vous engage à le publier.

Votre très dévoué en N. S.
Fr. Henri Hage, O. P.,
Vicaire-Général des Dominicains.

Imprimatur :

Paul-Eugène,
Évêque d’Eleuthéropolis.

Québec, 15 février 1910.


Conformément à la loi, trois exemplaires de « La Franc-Maçonnerie et La Conscience catholique » ont été déposés au ministère de l’Agriculture, Ottawa, par le R. P. Couët, Dominicain, en l’année mil neuf cent dix.

LETTRE DE M. L’ABBÉ PERRIER À L’AUTEUR


Montréal, 15 février 1910.


Au Révérend Père Couët, O. P.,

Québec.


Mon Révérend Père,

La publication de votre brochure devrait être la première d’une série devenue nécessaire à l’heure actuelle pour démasquer l’ennemi et former une saine opinion publique dans la Province de Québec.

Je vous félicite de recourir à ce genre, au tract, pour rappeler en termes vifs, nets, pressants les principes qui doivent guider nos contemporains ; à cette lumière ils verront la voie droite dans laquelle ils doivent marcher pour garder leur foi et rester fidèles à leurs meilleures traditions nationales.

Qui ne connaît la salutaire influence des tracts en Angleterre ? Ce sont des hommes de conviction qui ont commencé le mouvement. Parfois, on était violent. On reconnaissait que c’était nécessaire pour saisir et remuer les esprits. À ceux qui s’effarouchaient, Newman répondait : « On ne gagne rien en se tenant tranquille. Je suis sûr que les apôtres ne se tenaient pas tranquilles. »

Vous avez de beaux modèles. J’envie votre bonheur de pouvoir marcher sur leur trace et vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments bien dévoués.

(Signé)
L’abbé Philippe Perrier.