La région de l’Abitibi : terres à coloniser/29

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Département de la colonisation, des mines et des pêcheries (p. 38-39).

Canton de Royal-Roussillon



Ce canton est traversé par le chemin de fer dans les rangs I, II et III.

Les eaux du lac Macamic en couvrent une grande partie. Ce lac a environ six milles de longueur et autant de largeur. Il se décharge au nord dans le lac Abitibi, par la rivière LaSarre qui arrose les rangs IX et X. Au sud, il reçoit les eaux de la rivière Loïs, décharge du lac Loïs ; à l’est, dans le rang VI, les eaux de la rivière Bellefeuille, décharge du lac Robertson, et dans le rang VIII les eaux de la rivière Macamic, petit cours d’eau qui prend sa source dans le canton Languedoc, et le traverse presqu’en entier.

La rivière Loïs, large de 150 pieds, a une longueur d’environ 18 milles ; elle forme quatre rapides, une assez belle chute, et se jette dans le lac Macamic à un arpent du chemin de fer qui la traverse sur le lot 25, rang II

Ce canton est très propice pour l’agriculture. Le terrain en général est assez élevé, sauf les bords de la rivière LaSarre (5 à 6 acres de chaque côté) dans les rangs IX et X qui sont très bas et baignés à la moindre crue des eaux.

Tous lots du canton Royal-Roussillon sont maintenant occupés par des colons venus surtout des comtés de Nicolet et d’Arthabaska.

MACAMIC (Saint Jean l’Évangéliste). — Ce village s’est développé rapidement, la population est maintenant de 1622 âmes.

On trouve à Macamic trois bonnes maisons de pension, trois moulins à scie, quatre magasins généraux bien installés. L’école du village est sous la direction des Sœurs de l’Assomption de Nicolet. Le curé est l’abbé F. Tremblay, arrivé à Macamic, au mois de septembre 1917.


LE PONT DES PIÉTONS, SUR LA RIVIÈRE HARRICANA, À AMOS — Juin 1919

Il y a en plus à Macamic, un médecin, et un notaire qui est gérant de la succursale de la banque d’Hochelaga, et remplit en même temps les fonctions de sous-agent des Terres.