La région de l’Abitibi : terres à coloniser/48

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Département de la colonisation, des mines et des pêcheries (p. 56).

LE CAPITAL QU’IL FAUT APPORTER



Pour s’établir sur une terre boisée, il faut avoir quelques économies et de quoi vivre pour un an au moins. À ceux qui sont sans le sou, on ne saurait conseiller de gagner la forêt, car ce serait les exposer à la misère. Inutile de compter uniquement sur les chantiers et la construction des routes publiques pour assurer la subsistance de la famille, on doit plutôt considérer ces travaux comme auxiliaires. Avec un capital de deux à trois cents piastres un colon laborieux peut être sûr de réussir. Apportez avec vous votre matériel de ferme, tout votre bétail, imposez-vous quelques sacrifices pour vous procurer au moins une vache à lait et une couple de porcs, qui assureront la vie à votre famille dès la première année.

Qu’on se conforme à ces conseils et l’on n’aura pas à s’en repentir.