Laure d’Estell (1864)/35

La bibliothèque libre.
Michel Lévy frères, libraires éditeurs (p. 152).
◄  XXXIV
XXXVI  ►


XXXV


Emma semble plus calme, mais grand Dieu ! que ce calme est effrayant ! Pendant qu’une de mes mains trace ces mots, l’autre appuyée sur son cœur ne perd pas un de ses battements !… ma vie s’éteint à mesure qu’ils se ralentissent !… Les médecins ne me rassurent plus… Lucie pleure… je suis loin de toi… James est parti cette nuit… tout m’abandonne, Ô ciel ! prends pitié de moi en m’arrachant la vie !