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Le Boomerang/19

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P. Olendorff (p. 229-230).


CHAPITRE DIX-NEUVIÈME.Dans lequel l’auteur n’est pas fâché d’en finir avec toutes ces histoires à dormir debout.


— Pan, pan, pan.

— Entrez… Ah, c’est vous, mon cher duc.

— Moi-même, monsieur Le Briquetier. Qu’y a-t-il pour votre service ?

Il y a pour mon service que M. Berg-op-Zoom m’a chargé de vous remettre cette enveloppe.

L’enveloppe, on le devine, recelait l’enjeu stipulé. Raoul Le Briquetier ouvrit alors le tiroir de sa table de nuit, en sortit un revolver qu’il mania fébrilement.

— Mon cher Richelieu, vous voyez cette arme ?

— Je la vois.

— Hé bien…

— Hé bien quoi ?

— Hé bien, je l’aurais fait comme je le dis !

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

La brusque disparition simultanée de Berg-op-Zoom et de Marie-Blanche Loison sert encore de thème, dans l’Hôtel de la Cloche-de-Bois, à mille hypothèses plus saugrenues les unes que les autres.

Raoul Le Briquetier tint à dépenser lui-même, en toutes sortes de plaisirs personnels, ses vingt-cinq louis, un restant de pudeur l’empêchait de faire profiter ses meilleurs amis d’un or dont la source était si peu cristalline.