Le Cimetière de Loyasse/Texte entier
description de tous les monuments qui existent dans ce cimetière, avec le relevé exact des inscriptions qui y sont gravées suivi d'un plan topographique des lieux
Il n’existait point autrefois, à Lyon, de cimetière général : chaque paroisse y possédait son cimetière particulier. Ces champs de deuil, placés dans des lieux non convenables et d’une trop faible étendue, n’étaient, à proprement parler, que de misérables charniers, où les corps disparaissaient entassés dans des fosses communes. Impossible alors de pouvoir marquer la tombe d’un ami, ni de venir verser quelques larmes sur ses cendres ; et la seule consolation qui reste souvent à une âme sensible, celle d’aller raviver sa douleur, sur cette terre qui couvre la dépouille mortelle d’un père, d’un époux, d’une fille chérie, on en était même privé ![1]
Entourés d’habitations, ils offraient un triste et bien pénible spectacle aux personnes du voisinage. Les émanations putrides qui s’en échappaient, en viciant l’air, devenaient encore une cause grave d’insalubrité, et pouvaient occasionner les plus grands malheurs. Ils n’avaient subsisté que trop longtemps : on les supprima. [2]
Il ne restait plus que le cimetière de la Magdeleine, propriété des Hôpitaux, et jusque-là exclusivement affecté au service de ces établissemens, et un autre petit cimetière, à St-Just, appelé le Cimetière des Quatre-Vents[3]. Dès-lors toutes les inhumations eurent lieu dans ces deux cimetières ; mais là encore on ne pouvait faire ce que la décence et le respect pour la cendre des morts exigent : l’exiguité des lieux s’y opposait. On ne pouvait, à plus forte raison, disposer d’aucune portion de terrain pour érection de monumens funèbres : c’eût été diminuer un espace déja trop resserré ; et cependant, depuis qu’une sage prudence avait interdit toute inhumation dans les Églises, on sentait la nécessité de pouvoir en consacrer une partie à cet objet. Marquer la place où reposent les restes mortels du bienfaiteur de son pays, élever des monumens à la vertu, au mérite, à des services éminens, c’est acquitter la dette de la reconnaissance publique, et c’est en même temps offrir une louable émulation à la vertu. C’était le devoir d’une administration sage d’en faciliter la possibilité.
Dans une ville ensuite où la population se distingue principalement par une éminente piété, par la douceur de ses mœurs ; où les familles vivent entre elles dans un lien d’affection très étroit, on devait naturellement désirer de pouvoir permettre, aux personnes qui en feraient la demande, l’établissement de sépultures particulières. Conserver les cendres de ses pères a été, de tout temps et chez tous les peuples, la religion des familles.
C’est sous l’administration de M. Faye de Sathonay que la ville fit l’acquisition, au territoire de Loyasse, du terrain qui sert aujourd’hui de cimetière. Aucun lien n’était plus convenable : éloigné de toute habitation, parfaitement exposé au nord, il ne peut laisser craindre aucun danger sous le rapport de la salubrité. Placé à l’extrémité du plateau de Fourvières, dans un lieu retiré, solitaire, il offre le calme, la tranquillité aux personnes qui viennent donner quelques pleurs à la mémoire de leurs frères, ou méditer, dans ce saint lieu, sur le néant et l’instabilité des choses humaines.
Non, ce champ du repos ne pouvait être mis ailleurs. Soit que vous gravissiez la montagne sainte qui y conduit, soit qu’étant arrivé vous jetiez vos regards autour de vous, ou que vous les reportiez dans le passé, là tout est enseignement. Placé sur les ruines du vieux Lugdunum, les cendres des morts se mêlent à la poussière des constructions romaines. L’Antiquaille, cet ancien palais des empereurs, se présente à vous avec ses souvenirs de gloire, de fêtes et de magnificence ; aujourd’hui, servant d’hospice aux aliénés, il ne semble placé sur le chemin de Loyasse que pour nous rappeler la faiblesse de notre nature, et le peu de stabilité des choses humaines. Puis l’antique chapelle de Fourvières, où, chaque jour, dans la douleur, dans la prospérité, la piété adresse à la mère de Dieu des prières, des vœux, des actions de grâces. Puis, enfin, ces ruelles étroites, longues, silencieuses, bordées de murailles élevées, où vous ne rencontrez que quelques personnes les yeux mouillés de pleurs, le cœur gros. Vous êtes encore dans Lyon, et c’est déjà le silence de la mort !
Dans sa séance du 28 janvier 1811, le conseil municipal arrêta les parties de terrain qui pourraient être aliénées, et il régla, conformément aux dispositions du décret du 23 prairial an 12, sur les sépultures, les conditions auxquelles ces concessions auraient lieu[4]. Enfin la ville fut autorisée, par décret du 18 avril 1812, à consentir des aliénations en faveur des personnes qui en feraient la demande.
Bientôt des monumens s’élevèrent sur tous les points. La reconnaissance publique fit les frais de plusieurs, d’autres sont dus à la piété filiale, à la tendresse conjugale et fraternelle, ou aux doux liens de l’amitié. Les arts, s’associant à la douleur, sont venus embellir ce lieu de tristesse et de deuil. Plusieurs des monumens, dont on leur est redevable, sont de véritables chefs-d’œuvre, et peuvent être avantageusement comparés à ce qui existe de mieux en ce genre.
Les fleurs, les arbustes que l’an cultive avec soin dans la plupart des sépultures ; les couronnes placées sur les tombeaux, ou suspendues aux monumens, aux croix ; les expressions touchantes qui se lisent sur la plupart des inscriptions ; tout, dans cette terre sainte, respire la piété, la reconnaissance, la sensibilité.
Aussi, le cimetière de Loyasse, après celui du père Lachaise, à Paris, est sans contredit le cimetière le plus remarquable de France. Les mausolées, les tombeaux, les chapelles sépulcrales, les obélisques, les colonnes funéraires, construits avec élégance et somptuosité, qui s’élèvent de toute part, sortent à ce champ de deuil ce qu’il aurait de trop pénible, en même temps qu’ils impriment, par les heureuses combinaisons de leur forme, et les ornemens symboliques de sculpture qui les décorent, un nouveau sentiment de tristesse et de respect.
La partie à droite, en entrant, est affectée à l’inhumation des familles protestantes ; le surplus du cimetière l’est pour les catholiques[5]. Une plantation d’arbres circulaire, faite au milieu de cet enclos, empêche qu’on ne s’aperçoive des inégalités du terrain. Deux rangs de tombes sont placées sous ces arbres, et en dedans de cette ligne, sur une largeur de cinq mètres, se trouve le terrain destiné à l’érection des monumens funèbres. Ce terrain, ainsi que celui qui avoisine les murs de clôture, et dont la destination est la même, a été aliéné par la ville. Outre ces emplacemens, la ville a encore fait des concessions de terrain sur trois lignes différentes, dont deux parallèles, allant du nord au midi, et une autre tirant de l’est à l’ouest.
Ces différents espaces, concédés par la ville, représentent, savoir : pour monumens, 280 masses de cinq mètres sur chaque face, qui, à 1,200 fr. l’une, donnent une somme de 336,000 fr.
Pour pierres tumulaires, l’emplacement nécessaire pour placer 1900 pierres, d’un mètre de largeur sur une longueur de deux mètres, et qui, à 200 fr. pour chaque pierre, présentent un total de 380,000 fr.
Il est juste de faire remarquer qu’il reste encore à concéder, dans ce moment, environ la moitié des emplacemens destinés au placement des pierres tumulaires, ce qui réduit les ventes de terrain faites jusqu’à ce jour, à la somme approximative de 526,000 fr.
Le quart de cette somme ayant été versé dans la caisse des hospices, il reste un total de 394,500 fr., ce qui donne, pour les vingt années écoulées depuis 1812, une moyenne de 19,725 fr. de recette pour chaque année.
En effet, on voit figurer au budget de la ville, pour l’année 1833, au chapitre des recettes ordinaires, une somme de 24,000 fr., sous le titre de ventes de terrain pour sépultures particulières, avec l’indication que pour l’exercice 1832, la recette, pour le même objet, a été de 19,831 fr.
Pour pouvoir consentir de nouvelles ventes de terrain, l’administration a cherché à agrandir le cimetière : elle a acquis de M. l’abbé Caille et de Me Fayolle, une portion de terrain au midi de sa propriété, de l’étendue de deux hectares environ.
Elle a disposé, dans ce nouvel espace, 158 masses de cinq mètres sur chaque face pour monumens, et l’emplacement nécessaire pour contenir 880 pierres tumulaires, ce qui doit offrir à la ville, indépendamment du tiers versé dans la caisse des hospices, une somme de 274,200 fr.
Le service des inhumations est encore une autre source de revenus pour la ville de Lyon. Son produit net figure au budjet de 1833, pour une somme de 13,000 fr.[6]
Sur 5,000 à 5,500 décès qui arrivent chaque année à Lyon, ce cimetière reçoit environ 1,500 corps ; et quoiqu’une assez grande partie des inhumations aient lieu dans les sépultures particulières, assez souvent on ne peut pas même attendre la sixième année pour faire le renouvellement des fosses. Il est donc au moins trois fois plus petit que ne le comportent les besoins de la ville. L’agrandissement qu’on vient de lui faire subir n’apportera aucun changement, car l’administration, n’ayant en tout cela pensé qu’aux ventes de terrain, a laissé fort peu d’espace pour les sépultures ordinaires.
Il serait temps cependant que les abus révoltans qui existent encore, disparussent entièrement, et que la ville, qui profite des dispositions du décret du 23 prairial an 12, pour vendre ses masses de terrain à des prix très élevés, et pour percevoir des droits exhorbitans sur les inhumations, se conformât aux prescriptions du même décret sur la police des lieux de sépulture, et sur les inhumations en général.
Cette ville, qui encaisse chaque année un bénéfice net de quarante à cinquante mille francs sur ce service, peut-elle se soustraire aux obligations que lui impose la loi, et faire moins, elle, avec ses trois millions cinq cent mille francs de revenus, pour les indigens qui y meurent, que la dernière des communes du département ?
Si elle ne peut s’y soustraire, pourquoi jette-t-elle, chaque année, dans les charniers de la Magdeleine, les trois-quarts de ses morts, lorsque la loi lui fait une obligation de les déposer, chacun séparément, dans une fosse particulière ? Pourquoi, dans le cimetière de Loyasse, là cependant où l’on fait payer assez chèrement le droit d’être enterré, un corps ne peut-il y reposer tranquille au moins pendant cinq années ? Pourquoi là, après la première année de l’inhumation, vient-on fouiller impitoyablement la terre qui le couvre, pour y déposer un nouveau corps ? Serait-ce, Grand Dieu ! une épouvantable combinaison pour forcer à l’achat des terrains !.. Ah ! dans ce cas, honte, mille fois honte à l’auteur de ce calcul barbare ! Il mérite un éternel mépris[7].
Mais, ceci est à peine croyable, et l’on ne peut le dire sans éprouver un sentiment d’horreur, pourquoi, avant de conduire les corps à la Madeleine, et tandis qu’ils sont au Dépôt, des malheureux ont-ils l’infâme mission de venir les dépouiller de leur bière ? N’est-ce pas une violation de tombeau des plus révoltantes ! Ce cercueil, qui renferme les restes mortels d’un père, d’une mère chéris ; qui a été acheté par des enfans indigens, ou fourni par la charité publique, n’est-il pas un objet doublement sacré ! Qui vous donne le droit de vous en emparer ? Ah ! sans consulter la loi qui vous en fait un crime, si vous aviez vu cette jeune femme en pleurs, employer jusqu’à son dernier sou pour pouvoir déposer l’enfant qu’elle chérissait, dans cette frêle caisse que vous convoitez, oseriez-vous y porter vos mains sacrilèges, et ne reculeriez-vous pas à cette seule pensée !
Toutefois, à chacun ses œuvres, et ne rendons pas l’administration actuelle coupable des monstrueux abus qui existent ; elle les a trouvés subsistant en arrivant au pouvoir, et, pour son propre honneur, croyons même qu’elle n’en est pas informée.
Mais les choses ne peuvent, sans crime, rester dans cet état plus longtemps : il faut que le cimetière général soit agrandi, non pas seulement pour y disposer des emplacemens pour sépultures particulières, mais pour y recevoir les corps de toutes les personnes qui meurent dans Lyon. Ainsi le veut la loi. Chaque corps doit être déposé dans une fosse séparée ; chaque fosse ne peut servir à une nouvelle sépulture qu’après un tel laps de temps ; faire autrement c’est insulter à la cendre des morts, c’est violer la loi. Que le malheureux puisse donc au moins une fois, dans cette opulente cité, jeter une fleur sur la tombe de son vieux père, et qu’il ne soit pas dit, qu’à LYON SEUL, le chien du pauvre ne peut suivre son convoi.
En visitant le cimetière de Loyasse, et en voyant les dégradations que le temps fait subir chaque jour aux monumens qui y sont élevés, j’ai pensé qu’en reproduisant, tandis qu’il en est temps encore, toutes les inscriptions qu’ils portent, ce serait élever un monument plus durable à la mémoire des personnes dont ils doivent perpétuer le souvenir. Tel est le but que je me suis proposé. Je n’ai omis aucun monument, aucune inscription, depuis celle qui se lit sur la pierre de la plus simple tombe, jusqu’à celle gravée sur le plus beau mausolée[8]. Un plan topographique de ce cimetière, que j’ai placé à la fin de l’ouvrage, indique le lieu de chaque sépulture, de chaque monument, de chaque tombe ; enfin plusieurs planches, qui y sont également jointes, donnent le dessin au trait des monumens les plus remarquables.
Ce n’était point m’éloigner de mon sujet, que d’esquisser les abus qui existent à Lyon, sur le service des inhumations en général : je me le suis permis. Dieu veuille que l’appel que je fais à l’administration municipale soit entendu, et qu’elle s’empresse de les faire entièrement disparaître. SÉPULTURES
DES CATHOLIQUES.
Première Division.
Sur l’emplacement indiqué par le N. 1 sur le plan dont il vient d’être parlé, s’élève un monument simple. D’un côté de ce monument sont gravés ces mots :
Ici repose Jacques-Victor Puissant de Suzainnecourt, colonel du 1er régiment de dragons, officier de la Légion-d’Honneur, et chevalier de St-Louis décédé à Lyon le 8 juin 1831, âgé de 48 ans.
Et de l’autre, ceux-ci :
Tout ce qui le connut l’aima et l’estima : il laisse sur la terre des souvenirs honorables, et les plus profonds regrets dans le cœur des êtres qui lui ont appartenu.
Une grille de fer ferme l’emplacement n. 2 (voir le plan). Un monument, en forme de portique, soutenu par deux colonnes, est placé à l’extrémité ; il porte les inscriptions suivantes :
Ci-gît Pierre Bajard fils, né à Givors, décédé à Lyon le 11 septembre 1827, âgé de 50 ans.
Bon fils, bon frère, ami sincère,
Il meurt !..... Quelle douleur amère !.....
Jeanne Barboyon, épouse de Pierre Bajard, née à Givors, décédée à Lyon le 18 août 1814, âgée de 60 ans.
Sensible épouse et tendre mère,
Ravie à notre amour sincère,
Ton époux, tes enfans en pleurs,
Viennent déposer quelques fleurs
Sur ta tombe, où l’âme attendrie
Grave les vertus de ta vie.
Pierre Bajard père, veuf de Jeanne Barboyon, propriétaire, né à Givors, décédé à Lyon le 27 février 1831, âgé de 74 ans.
O père qui fis le bonheur,
Et le centre de notre cœur,
Ah ! que la mort impitoyable
Laisse notre âme inconsolable !
Tous, nous viendrons, dans nos regrets,
Verser des pleurs sur tes cyprès.
Dans l’emplacement N. 3 (voyez le plan), une pierre incrustée dans le mur de face porte cette inscription :
Cette enceinte, complantée d’arbustes verts, ne contient aucun monument, mais deux croix indiquent que les corps de Benoît Dolbeau et de Françoise Dolbeau y sont inhumés.
L’enceinte suivante (voyez le plan N. 4) est destinée à la sépulture de la famille Mayet. Plusieurs croix, placées dans cette enceinte, apprennent que Jean-Marie-Fidèle Mayet, Jeanne-Marie-Isabelle Mayet, Jeanne-Marie-Léonie Mayet, et Jean-Félix Mayet y ont été enterrés ;
L’emplacement qui vient ensuite, N. 5 du plan, est également fermé par une grille de fer. On y remarque une tombe sur laquelle on lit :
Ici repose Claudine-Clotilde Saint-Bonnet, épouse de Joseph Boîssonnet, décédée à Lyon le 26 mars 1826, âgée de 46 ans.
Elle fut bonne épouse autant que tendre mère,
Justement regrettée de sa famille entière ;
Son humble charité, ses soins officieux,
La firent rechercher de tous les malheureux.
Dans la même enceinte reposent également les corps de Claude-Joseph Boissonnet ; Jeanne-Françoise-Louise Mariéton, née Boissonnet ; Vincent-Benoit-Fleury Mariéton, et de Suzanne Alpy.
Un monument en marbre blanc, placé dans l’enceinte N. 6 (voyez le plan), porte cette inscription :
Ci-gît Antoine Lacombe, rentier, né à Annecy (Savoie), décédé le 7 septembre 1831, âgé de 64 ans, regretté de son épouse, de sa famille et amis.
Sur une tombe qui se trouve dans l’espace N. 7 du plan, on lit cette inscription :
Sous cette tombe repose le corps de M. R. L. Masson Mongez, chev. de la Légion-d’Honneur, né à Lyon le 10 décembre 1764, décédé le 9 juillet 1832.
Bon époux, bon père, sa femme, ses enfans, ses amis conservent son souvenir.
Dans l’emplacement N. 8 (voyez le plan) est pratiqué un caveau pour les sépultures ; il y existe aussi un monument en marbre sur lequel sont gravées les inscriptions suivantes :
Ici repose Joseph-Marie-Élisaheth Rousset, décédé commissaire-priseur le 23 août 1832, âgé de 25 ans.
À l’ombre de la croix, notre unique espérance,
Dors en paix, tendre ami, fils et frère adoré,
Au sein de l’Éternel, où ton bonheur commence,
Nous serons réunis pendant l’éternité.
Au milieu de cet espace (N. 9 du plan) s'élève un monument de forme carrée, en marbre noir ; sur une des faces de ce monument on lit ce qui suit :
Ci-gît Me Ve de Joseph Mestrallet née Tardy.
C’était notre mère.
Deux croix de fer, placées dans cette enceinte (V. le plan N. 10), offrent ces inscriptions : Ci-gît Michel Phélip, veuf de Marie Arnaud, né au Villard-d’Arenne, décédé à Lyon le 25 janvier 1830, âgé de 82 ans.
Ci-gît Michel Phélip, négociant à Lyon, natif du Villard-d’Arenne, époux d’Antoinette Fournel, décédé le 12 avril 1832, âgé de 51 ans.
Il fut bon père et bon époux, chéri de sa famille.
L’espace indiqué par le N. 11 du plan paraît appartenir à différentes familles ; il n’y existe encore ni enceinte ni mur de séparation. On voit cependant que les corps de Jacques Bourdeau, et de Olimpe Hopital, épouse Galle, y sont inhumés. Deux croix de fer, qui y sont aussi placées, portent ces inscriptions :
Ci-gît Claudine Perronnin, âgée de 29 ans, femme de Claude Pillet, décédée le 15 juin 1833.
Mère vertueuse et bonne, aimée de tous ses parens, chérie et vivement regrettée par son mari, son fils et sa fille, qu’elle rendit pendant dix ans les plus heureux mortels.
Ci-gît Cde Chappelle, née à Lyon, fille de Jean Chappelle, rentier, et de Françoise Chappelle, décédée le 1er août 1832, âgée de 11 ans et 1/2.
Ses qualités, qui nous rendaient heureux, font aujourd'hui les regrets de son tendre père, de sa bonne mère et de tous ses parens.
Les trois enceintes, que nous indiquons sur le plan par le N. 12, sont fermées par une grille de fer, avec ornemens en fonte. Dans la première, une croix porte cette inscription :
Ci-gît Jeanne-Mte Thibaudier, épouse de Jean-Claude Billet, négociant, décédée le 27 novembre 1832, âgée de 60 ans.
Trois tombes sont placées dans la seconde, sur lesquelles sont gravées ces épitaphes :
Ici repose notre bien aimé Dominique-François-Léon Deserre, âgé de 22 ans, né le 19 août 1806, que Dieu a appelé à lui le 25 mai 1828. O fils chéri qui, par ta piété et ta résignation angéliques, nous as tracé le chemin du ciel, prie pour qu’un jour nous soyions réunis à toi.
Ici repose Esprit-Laurent-Isaïe-Ferdinand Deserre, âgé de 30 ans, décédé le 5 novembre 1832.
Ici repose Suzanne-Léonice Imbert, épouse de Etienne-François Deserre, âgée de 54 ans, née le 7 avril 1778, décédée le 2 janvier 1833.
Il existe une tombe dans la troisième enceinte, dont voici l’inscription :
Hic jacet in spe resurrectionis J.es J.bus Terme. Obiit die vigesimâ tertiâ septembris, anno salutis MDCCCXIV, el ætatis suæ anno LX.
Optimo conjugi patrique hanc humilem petram mœsta conjux afflictique filii posuerunt.
Defecit gaudium cordis nostri versus est in luctum chorus noster.
Cette sépulture (N. 13 du plan), également fermée par une grille, appartient à la famille Delglat ; on y voit quatre tombes, sur lesquelles se lisent les épitaphes suivantes :
Ci-gît M. Jean-Pierre Delglat, ancien président des trésoriers de France, mort le 1er décembre 1809, âgé de 84 ans, mais pour toujours vivant dans la mémoire de ceux qui l’ont connu ; il attend ici la récompense des justes.
Ci-gît Mme Catherine Dupont, Ve de M. Jean-Pierre Delglat de Latour du Bost, décédée le 5 mai 1825, dans sa 89e année.
Ci-gît Dlle Françoise-Pierrette Delglat de Latour du Bost, décédée le 6 février 1825 dans sa 75e année.
Ici reposent les cendres d’Etienne de Robin Bauregard, marquis de Barbentane, époux d’Antoinette-Catherine Delglat, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, et de l’ordre religieux et militaire de St-Jean de Jérusalem, né à Tarascon le 8 septembre 1757, décédé à Lyon le 20 septembre 1832.
L’emplacement que nous désignons par le N. 14, a reçu les corps de M. Rambaud, notaire, et de dame Nant, née Rambaud.
À l’angle du mur nord-est (voyez le N. 15), se trouve la sépulture de la famille Blanc. Une table de pierre polie, ornée d’un couronnement, est incrustée dans le mur de face. Sur cette table sont gravées les inscriptions suivantes :
Jean-Antoine-Etienne Blanc, décédé le 23 octobre 1825, âgé de 18 mois.
Dlle Fanny Blanc, décédée le 21 novembre 1827, âgée de 16 ans.
Fille chérie de ses parens et de ceux qui la connaissaient, elle était déjà l’ornement de son sexe , et faisait l’espoir du plus affectueux des pères et de la plus tendre des mères. Le bonheur a fui loin d’eux, ils ne vivront plus que pour la pleurer.
Le mur de face de l’enceinte N. 16 est également décoré d’un monument. On y lit ces inscriptions :
ICI REPOSENT
Dlle Benoîte Velay, rentière, née à Lyon, décédée le 14 août 1828, âgée de 38 ans.
Dlle Antoinette Velay, née à Lyon, fille de Benoît Velay, négociant, décédée le 21 mai 1829, âgée de 15 ans.
Sur une pierre placée contre le mur de l’enceinte N. 17, est gravée cette épitaphe :
Ici repose notre bien-aimé Amédée-André Henry, fils de J.-B. Henry et d’Étiennette Jogand, né à Lyon le 28 mai 1815, décédé le 25 mai 1828.
Le monument, placé au milieu de l’espace N. 18, porte les inscriptions suivantes :
Ici repose la dépouille mortelle de Marie-Anne Jogand, Vve de Claude Martinon, née à Lyon le 12 janvier 1752, décédée le 6 octobre 1827.
Monument de piété filiale dédié aux mânes d’une excellente mère.
Les deux épitaphes suivantes sont gravées sur une table incrustée dans le mur de face N. 19 :
Ici repose Antoinette Fontaine, femme Sourd, née à Lyon le 11 mars 1780, décédée le 14 mars 1827.
Ici repose J. B. Sourd, né à Lyon le 18 avril 1772, décédé le 23 avril 1828, veuf d’Antoinette Fontaine.
Une simple croix s’élève au milieu des fleurs qui ornent cette enceinte (N. 20) ; on y lit cette inscription :
Ci-gît Dlle Euphrosine Marcoût, née à Lyon, fille de M. Thomas Marcoût, décédée le 21 janvier 1826, âgée de 18 ans.
Deux tombes, surmontées chacune d’une croix de fer absolument semblable, sont placées dans l’espace N. 21 du plan. On y lit ce qui suit :
Jean-Antoine Cusel, décédé le 2 décembre 1827, âgé de 53 ans.
Il laisse un frère inconsolable ; il emporte les regrets de sa famille et de toutes les personnes qui l’ont connu.
Ici repose François-Gaspard Cusel, décédé le 8 mars 1832, âgé de 60 ans.
Cher époux ! dont la cendre est ici sous la tombe,
Lorsqu’aux cieux des élus tu goûtes le repos,
Au poids de ma douleur alors que je succombe,
Un devoir me soutient, vient adoucir mes maux.
Regarde ...... A mes côtés, bégayant sa prière,
De ses petites mains ton fils sème des fleurs,
Aux pieds de cette croix, sur cette avare pierre,
Que ton Adèle, en deuil, arrose de ses pleurs !
Ce dépôt, ce cher fils, je saurai te le rendre,
Aux lieux où tu m’attends, aux pieds du Rédempteur.
Là, nos trois cœurs unis, (puisse le ciel m’entendre !)
Dans son sein puiseront un éternel bonheur
Dans l’emplacement N. 22, une croix annonce qu’un enfant de M. Aillod, notaire, y est enterré.
Des pierres, incrustées dans le mur de face des deux enceintes suivantes, portent ces inscriptions :
Dans la première (N. 23) :
TOMBEAU DE LA FAMILLE DE BENOIT GUILLON DE RIGNY.
ICI REPOSENT :
Jeanne-Marie Dessigné, épouse de B. Guillon, née à Thizy.
Après 55 ans de mariage, le 5 septembre 1827 la mort l’a enlevée à son époux et à sa nombreuse famille, âgée de 82 ans.
Benoît Guillon, âgé de 82 ans, décédé le ler octobre 1832, regretté de sa famille.
Ci-gît Marie-Rosalie, fille de Jean-Baptiste Guillon et d’Antoinette-Rosalie Devienne, décédée le 12 mai 1828, âgée de 11 ans.
Près d’elle repose Antoine Devienne, son aïeul maternel, décédé le 16 août 1828, âgé de 71 ans.
Ci-gît Marguerite Guillon, décédée le 10 mai 1827, âgée de douze ans.
Louis Gaubal, et J.-Claudine Devers sont également enterrés dans cette enceinte.
Et dans la seconde (N. 24) :
André Larue, époux de Marie-Anne Nant, né à Montluel le 6 avril 1765, décédé le 13 août 1827.
Jeanne-Fleurie Nant, fille de Léonard Nant et de Jeanne-Anne Larue, son épouse, née le 13 janvier 1826, décédée le 20 mars 1826.
Charles-François Nant, fils de Léonard Nant et de Jeanne-Anne Larue, né le 29 juillet 1830, décédé le 13 septembre 1831.
Sur une croix monumentale, placée au milieu de l’enceinte N. 25, on lit cette inscription :
A MON ÉPOUSE BIEN AIMÉE
LOUISE MARGUERITE ÉLISABETH BOUVARD
NÉE LAURENT BEAUCHAMP, DÉCÉDÉE LE 4 JUIN 1827.
Elle avait dix-neuf ans et dix mois.
Priez pour elle.
L’espace compris sous le N. 26 renferme les cendres de demoiselle Comarmond, ainsi que l’indique l’inscription suivante :
Ci-gît demoiselle Marie-Charlotle-Selina Comarmond, née à Lyon, fille de M. Marie-Ambroise Comarmond, docteur médecin, et de demoiselle Marie-Augustine Chirat, décédée le 6 juillet 1826, âgée de 11 ans et demi.
Dans l‘enceinte N. 27 se trouve une croix de fer sur laquelle on lit ce qui suit :
Ici reposent Marie-Rosalie Panisset, née à St-Lupicin (Jura), épouse de Charles Savoye, maître serrurier, décédée le 4 mars 1825, âgée de 38 ans ; et Reine-Henriette Savoye, née à Lyon, fille de Charles Savoye, serrurier, décédée le 27 avril 1826, âgée de 15 ans.
Deux tombes placées dans l’espace N. 28 offrent les épitaphes ci—dessous :
Ci-gît Jean-François Bernou, baron de Rochetaillé, chevalier de St-Louis, né à St-Étienne le 31 décembre 1746, décédé à Lyon le 20 mars 1827.
A la mémoire de Catherine-Antoinette Dugas-Devarennes, née Vincent, morte le 15 août 1830, âgée de 63 ans.
Un monument, élevé contre le mur de face de cette enceinte, (N. 29) présente ces inscriptions :
Marie-Thérèse-Étiennette-Adélaïde Pezant, veuve d’Esprit Billioud, juge au tribunal civil de Lyon, décédée le 2 mars 1827, âgée de 67 ans.
Sur une table de marbre blanc, incrustée dans le mur de face de l’emplacement N. 30, on lit ce qui suit :
Maria-Josefa Dovat. de la Colonila, née à Bilbao le 7 septembre 1787, morte à Lyon le 27 août 1827.
Prions pour elle
Elle priera pour nous.
Des grilles de fer entourent les trois espaces suivans (N. 31 du plan.). Dans le premier une croix porte cette inscription :
Ci-gît Lambert Dufournel, négociant, natif de Lyon, décédé le 15 avril 1827, âgé de 61 ans.
Monument érigé par sa veuve.
Une pierre, dressée contre le mur de face du second espace, contient cette épitaphe :
Ici repose Bruno-Antoine-François-Félix Rueeier, né à Tournus le 3 mai 1764, décédé à Lyon le 27 avril 1827.
A jamais sa veuve et ses enfans le pleurent, ses amis gardent son souvenir, les pauvres le regrettent.
Dans le troisième on lit sur une pierre également placée contre le mur de face :
Ici repose Joséphine-Laurence Plassard, femme Corti, décédée le 26 janvier 1827, âgée de 40 ans.
Elle fut la meilleure des épouses, la plus tendre des mères, elle sut faire à elle seule le bonheur des siens, dont elle est sincèrement regrettée ainsi que de tous ceux qui ont pu la connaître.
L’emplacement N. 32 est occupé par un caveau, sur lequel s’élève une colonne qui porte l‘inscription suivante :
Nous désignons les trois enceintes qui suivent par le N. 33. Dans la première on lit :
Ci-gît Françoise-Camille Chaland, née à St-Chamond, épouse d’Augustin-Benoît Petit, agent de change, décédée à Lyon le 14 avril 1825, âgée de 26 ans.
Ci-gît Jean-Baptiste-Jules Petit, né à Lyon, fils de M. Petit, rentier, et de défunte dame Chaland, décédé le 23 avril 1831, âgé de 7 ans et demi.
Sur une pierre placée contre le mur de face de la seconde on lit ces épitaphes :
Ici repose Pierre Hardouin, ancien négociant à Lyon, né à Murcey (Sarthe), décédé le 20 mai 1824, âgé de 68 ans.
Jamais un époux, un père ne fut plus justement regretté. Sa veuve et ses enfans inconsolables conserveront le souvenir de ses vertus et des précieuses qualités de son cœur jusqu’au moment où l’impitoyable mort, qui les a séparés, les réunira en ce lieu.
Ci-gît Marguerite Golfier, née à Clermont (Puy-de-Dôme), épouse de Pierre-Etienne Hardouin, négociant, décédée le 8 janvier 1830, âgée de 34 ans.
Une tombe qui existe dans la troisième offre ces inscriptions :
Ci-git Barthélemy Sain, ancien négociant et rentier, décédé à Lyon le 29 juillet 1826, âgé de 78 ans.
L’espace qui suit, jusqu’à l‘extrémité du même mur, et que nous indiquons sur le plan par le N. 34, comprend cinq sépultures particulières. Dans la première on lit, sur deux monumens qui y existent, ces inscriptions :
Ici repose André Beney dit Bernard, né à St-Cyr-au-Mont-d’Or, décédé le 22 juillet 1819, âgé de 49 ans.
Il vécut trop peu pour le bonheur de ses amis.
Bon frère, espérant te retrouver
Et être à jamais réunis dans l’éternité,
Chaque jour de mes pleurs je t’arrose,
J’abreuve de mes larmes
Le tertre froid, glacé, qui couvre tant de charmes,
Qui, ôtant à la sœur tout espoir de bonheur,
Ne laisse que chagrins et peines dans son cœur.
Ce monument a été élevé à sa mémoire par sa sœur et son neveu.
Ici repose la meilleure des mères, Marie-Victoire Bellemain, épouse de Pierre Bernard, décédée le 17 septembre 1830, âgée de 70 ans.
Concession à perpétuité.
Dans la deuxième enceinte, les épitaphes suivantes sont gravées sur le monument qui y est placé :
Ici repose Catherine Angelot, née à Lyon, épouse de Jean Montessuis, rentier, décédée le 13 mai 1828, âgée de 57 ans.
Pleurez, enfans, pleurez, vous à qui sa tendresse
Prodigua tous les soins : l’éternelle sagesse
Applaudit de son trône aux tributs de douleur
Que la reconnaissance impose à votre cœur.
Témoin de vos chagrins, l’humanité s’honore
De pleurer avec vous la mère qu’une aurore
Vous ravit pour toujours… Que dis-je ? pour toujours !
Du lugubre tombeau dans l’éternel silence,
Soixante ans de vertu seront sans récompense !
Non, de l’éternité Dieu lui ouvre le cours.
Consolez-vous, enfans, la perte est passagère,
Vous irez dans les cieux rejoindre votre mère.
Ci-gît Jean-Baptiste Montessuis, de Montluel, âgé de 70 ans, regretté de ses enfans.
Ici repose François Revol, âgé de 17 mois et demi, décédé le 22 août 1827, fils de Jean-Claude Revol, négociant, et de demoiselle Montessuis.
A peine ses beaux yeux, ouverts à la lumière,
Cherchaient-ils à sourire à nos tendres amours
Que la mort de Pluton, sinistre messagère,
Trancha sans pitié la trame de ses jours.
Il n’est plus !.... Qu’ai-je dit ? Au trône du bonheur
Il s'élance, et soudain de la divinité
Reçoit le prix sacré de l’immortalité.
Jeune habitant du ciel, prends part à la douleur
Des deux infortunés qui t’ont donné le jour.
Va, bientôt, cher enfant, frappés du coup mortel
Nous irons le rejoindre au céleste séjour
Pour jouir, confondus, du bonheur éternel.
Ici repose Jean-François-Gustave Revol, né à Lyon, fils de Jean-Claude Revol, négociant, et d'Elisabeth Montessuis, décédé le 24 août 1828, âgé d’un mois et demi.
—— Alexandre Revol âgé de six mois.
Tendre fleur moissonnée avant que d’être éclose,
Cher enfant, chaque jour de mes pleurs je t’arrose ;
Dieu, pour me consoler du trépas des premiers,
De mille dons avait embelli le dernier.
O mort ! cruelle mort ! mes fils te font envie
Puisqu’à trois tour-à-tour tu arraches la vie.
Anges toujours chéris, j’abreuve de mes larmes
Ce tertre froid, glacé, qui couvre tout de charmes,
Qui, ôtant à leur mère tout espoir de bonheur,
Ne laisse que chagrins et peines dans son cœur.
Il n’existe qu’une seule inscription dans chacune des trois autres sépultures. Nous les donnons ici l’une à la suite de l’autre :
MORT LE 11 AVRIL 1826.
Terra sit levis.
CHRISTOPHE-ÉTIENNE SERVIER,
DÉCÉDÉ LE 16 FÉVRIER 1829.
Non licet esse meus sed sua semper ero.
Ici repose Françoise Ollagnier, née à la Guillotière, épouse de Claude Vallard, négociant, décédée le 12 mars 1830, âgée de 26 ans.
Chère épouse, objet de tendresse devenu celui de douleur, réunissait à la plus pure vertu toutes les qualités d’une bonne mère, l’injuste mort qui l’a frappée, laisse un époux, une mère, deux familles en proie aux chagrins les plus cuisans.
Un monument élevé dans l’enceinte N. 35 porte les inscriptions suivantes :
Antoinette Curis, femme Bonnet, décédée le 12 novembre 1831, âgée de 48 ans.
Marie-Albine Bonnet, religieuse ursuline, décédée à Toissey le 5 février 1829, âgée de 22 ans.
Geneviève-Pauline Bonnet, née à Lyon le premier novembre 1808, décédée le dix avril 1831, âgée de 22 ans.
Victor-Augustin Bonnet, décédé le 24 octobre 1831 , âgé de 13 ans.
L’espace indiqué sur le plan par le N. 36 est divisé en deux sépultures. Dans la première on lit cette inscription latine.
D. O. M.
HÎC QUIESCUNT AD MELIOREM VITAM :
Ludovica Dugnat vidua Rivay, vixit 76 ann
Jacob : Rivay filius, venditor, vix. 47 ann.
Joann : Maria Meynier, gener, vix. 47 ann.
Ludov. Rivay, privignus, vix 69 ann.
Ludovica Trayvous, ceu turbine rosâ, vix. X mens.
J. B. Bourgeois, spes unica sui nominis, vix. 12 m.
Voici les inscriptions qui existent dans la seconde :
Pierre-Auguste Million, décédé le 31 août 1825, âgé de 3 ans.
Alexis Million, décédé le 13 novembre 1825, âgé de 3 mois.
Jean-Baptiste Million, décédé le 21 mars 1828, âgé de 12 ans.
Georges-Henri Million, décédé le 11 juillet 1829, âgé de 10 mois.
Les enceintes comprises sous le N. 37 ont chacune un monument à peu près semblable élevé contre le mur de face. Dans la première enceinte on lit les inscriptions suivantes :
Ici repose Charles-Claude Rambaud Brosse, chevalier, ancien maire de Ste-Foi, administrateur des prisons de la ville de Lyon, décédé le 16 novembre 1825, à l’âge de 74 ans.
Enlevé subitement à sa famille, il emporta au tombeau l’estime de ses amis et les regrets de son épouse et de ses enfans. Sa veuve inconsolable lui a érigé ce monument.
Ci-gît Pierre-Thomas-Émile de Boisset , âgé de 17 mois, enfant chéri de ses malheureux parens.
On lit sur le monument de la seconde :
Ci-gît Marie-Thomas Guillet de Chatellus, chevalier, membre du conseil municipal de la ville de Lyon, décédé le 7 janvier 1826, âgé de 45 ans.
Il fut tendre époux, bon père, il emporta les regrets de sa famille et l’estime de ses concitoyens.
Les inscriptions qui suivent ont été prises sur le monument qui existe dans la troisième enceinte, et sur une tombe qui y est placée :
Sépulture à perpétuité pour la famille de M. Henri-Oswald-Gabriel Henrys, marquis d’Aubigny, chevalier de saint-Louis, ancien officier émigré, décédé le 5 octobre 1825.
Dieu et le roi fut sa devise, la religion le soutint dans de longues souffrances et adoucit ses derniers momens.
Il vivra toujours dans le souvenir de son épouse, de ses enfans, de ses amis.
Marie-Barthelemie-Grégoire de St-Nicolas, religieuse, décédée le 7 février 1830, âgée de 72 ans.
Mme d’Aubigny, son élève reconnaissante, fit placer cette pierre en 1831.
On lit sur le monument élevé dans la quatrième enceinte l’épitaphe suivante :
Ici repose Thomas Rambaud de Monclos, ancien garde du corps du roi, chevalier de saint-Louis, président des bureaux de bienfaisance et de l’administration des écoles chrétiennes de Lyon, décédé le dix février 1825 à l’âge de 74 ans.
Il servit avec zèle son Dieu et son roi, et fut le protecteur et l’ami des pauvres.
La douleur et les regrets de son épouse subsisteront jusqu’à son dernier moment.
L’inscription qui suit est gravée sur le monument de la cinquième enceinte :
Ici repose Adélaïde Meunier née Pignatel, morte le 19 septembre 1824 à l’âge de 28 ans.
De toutes les vertus elle fut le plus parfait modèle, elle réunit au plus haut degré les qualités de l’esprit et du cœur, et fit dans sa trop courte vie le bonheur d’un père, d’un époux, d’une famille dont elle était adorée.
L’éternité doit nous réunir. Prions.
Devant la sépulture de M. Rambaud—Brosse, et au lieu indiqué sur le plan par le N. 38 , s’élève un monument sur lequel on lit :
A la mémoire de Mlle Antoinette de Gerando, morte le 23 décembre 1801, âgée de 17 ans 1/2.
Nous comprenons, sous le N. 39, les quatre enceintes suivantes. Les inscriptions placées dans la première sont entièrement illisibles. On lit dans la seconde, sur une plaque de pierre surmontée d’un couronnement, et qui est incrustée dans le mur de face, l’inscription suivante :
Ici repose M. Jacques-Claude Rambaud de la Vernouse, âgé de 77 ans, écuyer, ancien magistrat, décédé le 26 juillet 1826.
Bon époux, bon père, magistrat aussi intègre qu'éclairé, toute sa vie a été consacrée à faire le bien et à l’accomplissement de ses devoirs religieux et sociaux.
Sa mort a plongé sa veuve et sa famille dans la plus profonde douleur, et causé aux gens de bien les plus vifs regrets.
Deux tombes offrent, dans la troisième enceinte, ces deux épitaphes ;
Mlle Joseph-Marie-Claudine Anginieur, épouse de M. Pierre Albert neveu, morte le 1er août 1827.
Dieu les avait unis ils le seront toujours.
Ici repose Clémentine Albert, épouse de M. Belet du Poisat, décédée le 5 novembre 1824, âgée de 22 ans.
Épouse vertueuse, tendre et sincère amie,
Tu emportes avec toi le bonheur de ma vie.
Deux monumens semblables, avec incrustations de marbre, sont placés dans la quatrième enceinte. Ils portent les inscriptions qui suivent :
Ici repose Vital Besson, né le 15 février 1768, décédé le 5 avril 1824.
Il fut homme de bien, l’on chérit sa mémoire.
Ici repose Jeanne-Marie Germain, veuve de Vital Besson, née le 10 juin 1775, décédée le 16 décembre 1829, à l’âge de 54 ans.
Nous indiquons, par le N. 40, les quatre sépultures suivantes. Une simple pierre porte, dans la première, cette inscription :
Ci-gît Joséphine-Jacqueline-Antoinette-Victoire-Michelle-Marie-Louise Charvin, née le 20 mai 1806, décédée le 20 mai 1823.
Exemple de piété, de douceur et de sensibilité.
La seconde sépulture est fermée par une forte grille de fer. Un monument placé contre le mur offre ces épitaphes :
Ici repose Jean-Baptiste Laubreaux, né le 24 juillet 1757, décédé le 8 avril 1823.
Ci-gît Pierrette Brietton, veuve de J.-B. Laubreaux, rentière, née à Lyon le 10 mai 1761, décédée le 23 juin 1827.
Les autres sépultures ne contiennent chacune qu’une seule épitaphe que nous donnons ci-après :
Catherine Duculty, veuve de Léonard Anginieur, âgée de 79 ans, décédée le 29 mars 1823.
Ici repose dans l’attente de la résurrection bienheureuse, le corps d’Aimée Granger, épouse de M. Louis Frèrejean, décédée le 11 janvier 1823.
Trois anges du Seigneur, Jean-Claude-Marie Mas, né le 21 mars 1816, décédé le 28 juin 1822.
Étienne-Charles Mas, né le 5 novembre 1818 , décédé le 21 août 1822.
Paul Mas, né le 4 octobre 1820, décédé le 10 avril 1822. Tous trois fils d’Antoine Mas et de Françoise Caillat.
Ici repose Françoise Caillat, épouse d’Antoine Mas, née le 12 mars 1796, décédée le 13 octobre 1823.
Sous ce monument élevé à sa mémoire par son épouse et ses enfans, repose Guillaume Garin, négociant, né à Lyon le 16 mars 1776, décédé le 1er avril 1824.
Ici repose Marie Blanc-Brude, veuve d’Aimé Salavin, née dans le département de l’Isère, décédée le 11 décembre 1828, âgée de 83 ans.
Louis Beau, marchand corroyeur, né à Lyon le 9 avril 1771, décédé le 13 juillet 1808.
Bon fils, bon frère, ami tendre et constant,
Il possédait un cœur compatissant,
Une âme noble, un heureux caractère,
Hélas ! pour nous sa perte est trop sévère.
Benoîte Dodat, épouse d’Antoine Beau, née à Lyon le 1er juin 1746, décédée le 17 mars 1816.
Son cœur était le sanctuaire
Des vertus d'épouse et de mère,
D'humanité, d'amour du ciel,
Et jamais pour personne elle ne sentit du fiel.
Dieu que sa mort nous est amère !
Ci-gît Barthelemi Legry, natif de Lyon, décédé le 22 janvier 1827, âgé de 74 ans, époux de Marie Derieux.
Sensible époux, ami noble et sincère,
Il ne vivait que pour faire le bien ;
Sans le vouloir toujours il savait plaire
Et se montrer véritable chrétien.
Un monument qui existe dans la sépulture N. 42 porte les inscriptions qui suivent :
Nous vous saluons, ô croix, notre unique espérance, vous êtes dans cette vallée de larmes l'unique source des vraies consolations.
Dame Marie Catherine Legry, veuve Enay, née à Lyon le 5 février 1749, décédée le 26 avril 1828.
L’épitaphe suivante est gravée sur une tombe placée dans l’enceinte N. 43.
Ci-gît dame Catherine-Gabrielle-Élisa de Frigiere de Brul, née Tiffet, décédée à Francheville près Lyon le 4 juin 1827, dans la 29e année de son âge, après 4 mois de cruelles souffrances, et un an et 4 jours d’une douce union.
Gustans gustavi paululum mellis ecce morior… !
1er Liv. des Rois. vers. 43.
Un monument élevé dans l’enceinte N. 44 porte l’inscription qui suit :
Ici repose Hélène-Charlotte de la Rochette, veuve de Mayol de Lupé, décédée le 25 mars 1827, âgée de 72 ans.
L’enceinte N. 45 appartient à la famille Joseph Aguétant. Une croix de fer porte ce qui suit :
Ci-gît Jeanne-Marie Brazier, née à St-Laurent-de-Chamousset, épouse de Benoît-Joseph Aguétant, concierge du cimetière de Loyasse, décédée le 7 août 1827, âgée de 47 ans.
Bonne épouse et tendre mère, la religion, qui la consola dans ses longues souffrances, nous fait croire qu'elle l’a récompensée dans le ciel de l’hommage qu’elle lui rendit sur la terre ; c’est la seule consolation de son époux et de ses enfans.
L’emplacement N. 46 est occupé par un tombeau de pierre et par trois tombes. Voici les inscriptions qui y sont gravées :
Ci-gît Jeanne Granger, épouse de G. Frèrejean, chevalier de la Légion-d’Honneur, morte à l’âge de 53 ans, le 5 mars 1817.
A la plus tendre des épouses et des mères.Ici repose Barthelemy Germain, négociant, né à Lyon le 31 janvier 1743, décédé le 30 juillet 1825.
Sa mort a été aussi douce que sa vie fut pure.
Son unique sollicitude fut le bonheur de ses enfans.
Ici repose Antoinette-Josephine Deprandière, née à St-Etienne (Loire) le 24 septembre 1808, décédée à Lyon le 3 avril 1824.
Ici repose Magdeleine Boissonnat, née à Lyon le 23 avril 1797, décédée le 17 septembre 1823, religieuse carmélite.
Nous plaçons, sous le N. 47, plusieurs monumens qui paraissent appartenir à différentes familles. Le premier est une colonne en marbre blanc portant cette inscription :
ANTOINETTE MICHAILLE.
Là sommeille toute une vie d’honneur et de vertu.Des tombes, placées autour de cette colonne, offrent ces épitaphes :
Ici repose en paix Antonine Michaille, épouse de Jean-Baptiste Mollard, décédée le 4 septembre 1820, à l’âge de 38 ans.
Bonne mère, épouse chérie,
Son précoce destin l’enlève à notre amour ;
Sa bienfaisance était un besoin de sa vie,
Et son dernier soupir fut le soir d'un beau jour.Ici repose Jacques Clavière, né le 15 janvier 1758, décédé le 7 janvier 1811.
Il mérita par ses vertus l’estime des gens de bien, et joignit aux qualités de bon époux et de bon père celle de bienfaiteur.
Ici repose Louise-Sophie de Lubière, âgée de 17 ans, née au château de Roque-Martine, département des Bouches-du-Rhône, décédée à Lyon le 15 février 1820, fille de défunt Charles-Félix Benault, marquis de Lubière, et de Marie-Josephine de Viany d’Aix en Provence.
Ici repose François Bondonnau, époux de Julie Prudhon, né à Lyon le 7 juillet 1764, décédé le 21 novembre 1820.
Sa vie fut accompagnée de toutes les vertus. Âmes pieuses, priez pour lui et joignez une larme à celles de son épouse et de sa fille.
Les épitaphes qui suivent sont gravées sur deux monumens placés dans le même espace.
Ci-gît Jeanne Gourt, née le 5 octobre 1811, décédée le 17 octobre 1819, fille chérie de sieur Isaac-François Gourd-Bussy, et de dame Gourd née Bussy.
Ci-gît Antoine Bussy jeune, décédé le 10 juillet 1821, âgé de 63 ans 6 mois.
Il fut bon époux, bon père et bon ami.
Un petit monument, fait par M. Prost, sculpteur, porte cette inscription :
Dame F. Mag. Bonnot, née Girardin, décédée le 14 septembre 1820 à l’âge de 43 ans.
L’enceinte que nous indiquons sous le N. 48, appartient à la famille Dussaussoy. Voici l’épitaphe que l’on lit sur le monument qui y est élevé :
Ici auprès de Jeanne-Catherine-Caroline sa fille aînée, ange de bonté et d’innocence, qui dans la fleur de sa première jeunesse le précéda au sein des demeures éternelles, repose André-Claude Dussaussoy, né le 30 novembre 1755, endormi dans le Seigneur le 12 décembre 1820. Deux autres enfans, qui n’eurent pas le temps de le connaitre sur la terre, l’attendaient dans le ciel.
Il fut chirurgien en chef des hôpitaux de Lyon ; des écrits, et les succès d’une pratique laborieuse honorent sa mémoire. Médecin illustre, citoyen distingué, cher aux siens, cher à tous, il lègue des exemples d’honneur et de vertu qui ne seront point perdus. Sa vie, si noblement dévouée et toujours irréprochable, fut couronnée par la mort du chrétien.
Claudine-Melchior Munet son épouse, Claude Dussaussoy son fils, Marie-Joséphine et Marie-Catherine ses filles, inconsolables, ont voulu marquer leur place à ses côtés.
Plusieurs tombes sont placées dans l’emplacement N. 49. Nous donnons, dans le même ordre où se trouvent les tombes, les épitaphes qui y sont gravées :
Ci-gît Joseph Lallemant, ancien inspecteur de l’octroi, âgé de 67 ans, décédé le 17 décembre 1814.
Sa femme Rose Gaillard et ses fils Joseph et Auguste ont élevé ce monument a sa mémoire.
Ici repose René-Jeanne Lousmeau du Pont, épouse de Benoît Lecourt, négociant de Lyon, décédée le 26 mars 1819, âgée de 70 ans.
La piété demande à ce saint monument
Sa compagne la plus fidèle ;
Le pauvre, son appui ; l’amitié, son modèle,
Et la vertu son plus bel ornement.
Ci-gît Claudine Bordat, âgée de 48 ans, décédée le 8 janvier 1821, épouse de M. Étienne Flandin.
Elle fut bonne mère, tendre épouse, vivement regrettée de ceux qui la connurent. Elle attend dans le séjour de la paix son inconsolable époux et ses enfans qui lui ont élevé ce faible monument.
Ci-gît Antoine Bussy, décédé le 20 mars 1812, âgé de 71 ans.
Les regrets causés par sa perte dureront aussi longtemps que le souvenir de ses vertus, et il laisse à jamais inconsolables son épouse et ses amis.
Ici repose, à côté de M. Depravieux, sa tante Marianne-Victoire d’Hautussac, épouse de M. Charles de Vibrac, décédée le 21 janvier 1821.
Puissent ses vertus lui avoir fait trouver grâce devant l’Éternel.
Ci-gît noble Jacques-François de Fleury, ancien officier d’infanterie, né le 26 novembre 1724, décédé dans la 94me année de son âge le 17 mars 1818.
Philippe Chappuis de Bienassis, décédé le 25 mars 1808, âgé de 30 ans. | Pauline Chappuis de Bienassis, décédée le 8 septe 1804, âgée de 15 ans. |
Amis chéris, donnez en paix, un jour nous nous réveillerons ensemble.
Ici repose le chevalier Adolphe de St-Innocent, officier sarde au régiment de Savoie ; sa mort prématurée, arrivée le 22 mai 1816, laissa sa famille éplorés et ses nombreux amis. — Ici repose Barthélemy de Montolivet, baron de Gourdan, décédé le 6 mars 1823.
Bon parent, bon ami, chaque jour de sa vie fut celui d’un bienfait.
Ici repose dame Catherine de Montolivet, épouse de M. le marquis de St-Innocent, décédée le 1er mars 1831, âgée de 75 ans.
Épouse adorée, mère chérie, pleurée de tous ; qu’elle repose en paix.
Au souvenir de Jean-Claude Chovet, baron de la Chance, né à St-Étienne, département de la Loire, décédé à Lyon le 2 février 1812.
Député deux fois au corps législatif, il montra son zèle pour le bien public ; il fut religieux, il possède toutes les vertus de fils, d’époux et de père. Sa mort, à 62 ans, a laissé sa famille dans de longs regrets.
Arrête-toi, passant, et jette une fleur sur la tombe du véritable homme de bien.
Sur l’emplacement N. 50 s’élève un monument sur lequel on lit :
A la mémoire de Jean-Baptiste Péclet, ancien négociant, chevalier de la Légion-d’Honneur, membre du conseil municipal de Lyon, décédé le 24 janvier 1826, dans sa 71me année.
L’espace indiqué par le N. 51 contient plusieurs monumens sur lesquels sont gravées les inscriptions qui suivent :
Ci-gît Jean-Espérance-Blandine de Laurencin, né le 9 janvier 1760. Militaire vaillant, citoyen vertueux, littérateur distingué, il appartint à l’ordre royal de St-Louis, aux administrations bienfaisantes, à l’institut I. de France. Le jour de sa mort, source de douleur pour ses enfans et ses amis, fut le 20 janvier 1812.
Ci-gît Henri-Gabriel-Benoît Dassier , baron de la Chassagne, chevalier de l’ordre royal militaire de St-Louis, ancien maréchal de camp des armées du Roi, né à Lyon, décédé le 2 mai 1816, âgé de 68 ans.
Ci-gît madame la comtesse de Laurencin, née Dassier de la Chassagne, âgée de 78 ans, décédée le 4 décembre 1818.
En suivant le mur de clôture, dans la même direction (N. 52), on trouve différens monumens qui portent les inscriptions transcrites ci-dessous :
A la mémoire de dame Jeanne Chol, épouse de M. Antoine Nivière, ex-receveur général du département du Rhône ; elle était née le 11 mai 1758, elle est décédée le 3 mars 1812, et repose dans ce tombeau.
Son époux et ses enfans lui ont élevé ce monument.
Ci-gît Fleury Germain, né à Gagny en Beaujolais le 3 avril 1737, et décédé à Lyon le 26 octobre 1814.
Père de nombreux enfans qu’il édifia par l’exemple de toutes ses vertus, il ne montra dans la longue maladie à laquelle il succomba, d’autre sentiment de douleur que celui de se séparer d’une famille dont il était tendrement chéri.
Ici repose Marie Germain, née à Lyon, décédée le 19 novembre 1818, âgée de 5 ans et demi, fille de Louis Germain et de Marie Bodin, son épouse.
Sa douceur et ses aimables qualités la faisaient adorer de ses parens qui lui ont élevé ce monument près de son aïeul en mémoire de leurs regrets éternels.Ici repose, à côté de son vertueux époux Fleury Germain, dame Louise Rivoire, native de Millery, âgée de 74 ans, décédée le 2 avril 1821.
La plus respectable des mères, le modèle de l’union la plus parfaite et la plus exemplaire, la mort les a séparés en cette vie, des enfans pieux les ont réunis. Dieu dans sa miséricorde va renouveler cette union dans le séjour de sa gloire.
Ci-git dame Jeanne-Marie-Françoise-Élisabeth Millot, veuve d’Antoine Burdet, décédée le 8 mai 1813, âgée de 90 ans.
La douceur de ses mœurs et la pratique de toutes les vertus sociales l’ont rendue chère à tous ses amis dans la mémoire desquels elle vivra toujours, et à qui sa perte a laissé d’éternels regrets. Quoique simple dans ses goûts elle protégea les arts, fut constante dans l’amitié, rechercha les malheureux et les affligés pour les consoler ; enfin, elle embellit sa longue carrière par la pratique de toutes les vertus chrétiennes.
Jean-Bernard Mahieu et Jean-Baptiste Boyer ont voulu élever ce monument à l’amitié.
Ci-gît Gustave-Pierre Boyer, arraché à l’âge de 7 mois à ses inconsolables parens.
Ici repose Joseph Burty, ancien négociant, décédé le 3 mars 1823, âgé de 66 ans.
Bon père et bon époux il laisse des enfans et une épouse inconsolables. Ami franc, loyal et généreux, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
Passans, jettez un regard sur sa tombe et priez pour lui.
Dans l‘emplacement indiqué par le N. 53, on voit un tombeau massif en pierre, sur lequel sont gravés ces mots :
Ici repose Claudine Bergeon, épouse de Benoît Journet, née à Lyon le 9 janvier 1754, et décédée le 23 janvier 1823, âgée de 69 ans.
Tendre épouse, bonne mère, amie sincère, elle emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui ont été à portée d’apprécier ses vertus et la bonté de son cœur.
Dans le même espace, des monumens placés contre le mur de face portent ces inscriptions :
Louise-Rose-Marie Berlioz, née Thirat de St-Agnan.
Joh. Franc. Amantio Riolz, Rutheno, inclyto et doctissimo viro, peritissimo jurisconsulto, consiliario regio in curiâ lugdunensi, ex academiâ ejusdem civitatis, juridicis operibus, necnon perraris virtutibus claro ; qui obiit anno salutis MDCCCXV, die decembris XXVIII, anno ætatis LXXIV.
Gener ejus, mœrens, una cum vidua et filia, hoc monumentum erexit, sibiq. et suis idem sepulcrum fundavit.
Hoc etiam monumentum idem fundator dicavit memoriœ optimi, dilectissimi, venerandique sui patris, Domini Johan. Cl. Cab. Dupont Domini Chavagneux et Charvieux, qui urbis Lug.
regioni centurio primarius prefuit urbanœq. militiœ ejusd. civitatis protribunus fuit. Obiit anno sal. MDCCC, die novembris XVII, anno œtalis LIX.M. Jean-François-Amans Riolz, conseiller à la cour royale de Lyon, né à Rodez le 20 mars 1742, décédé le 28 décembre 1815, beau-père du fondateur.
M. Joseph-Susanne Cabillon Dupont de Chavagneux Charvieux, ancien juge au tribunal de commerce de Lyon, né à Lyon le 22 mai 1782, décédé le 19 août 1824, frère du fondateur.
Me Marie-Étiennette Tournan, veuve de M. le conseiller J.-F.-A. Riolz, née à Lyon le 25 décembre 1752, décédée à Charvieux le 9 septembre 1827.
Son gendre et sa fille n’ont pas voulu que les restes mortels d’une mère chérie fussent séparés de ceux de l’époux dont elle fit le bonheur.
Nous comprenons, sous le N. 54, les sépultures des familles Vigière, Desjardin, Riboulet, Vianay, ainsi qu’un espace de terrain qui ne contient ni tombes ni monumens. Voici les inscriptions qui existent dans ces sépultures :
Charles Romain, né le 2 septembre 1793, décédé le 1er juin 1798.
Jacques-Simon-Romain Desjardin, né le 28 octobre 1754, décédé le 4 décembre 1811.Anne Ganin, femme Riboulet, décédée le 22 juin 1810, âgée de 34 ans.
Claude Riboulet fils, décédé le 23 juin 1817, âgé de 19 ans.
Jean-François Riboulet fils, décédé le 11 mars 1829, âgé de 14 ans.
Ci-gît Marie Vianay, épouse d’Antoine Cozona, décédée le 17 mars 1832, à l’âge de 83 ans.
Un monument qui existe dans l‘espace N. 55 porte cette inscription latine :
Carola-Andrea Mongez vidua conjuge Flacheron, Lugdunensis, virtutibus et pietate insignis, annos duo et septuaginta penè peregerat, cum gravis morbus filio mœrore oppresso matrem optimam eripuit, die XX mensis martii, MDCCCXX.
Solandum est si possit, quod ad meliora transierit.
Plusieurs tombes qui existent dans l’emplacement N. 56 portent ces épitaphes :
Ici repose Jeanne-Marie Lambert veuve Noirot, décédée le 25 avril 1828 à l'âge de 60 ans.
Bonne épouse, mère tendre et amie sincère, elle emporte les vifs regrets de sa famille et de ses nombreux amis. Ses enfans inconsolables ont érigé ce monument à sa mémoire.
Ici repose M. Benoît Lecourt, époux de dame Marie Césarine Dumoncel, né à St-Andéol-le-Château, le 12 juin 1742, décédé le 4 octobre 1820.
Il exerça pendant 46 ans, avec distinction et avec un noble désintéressement et une intacte probité, la profession de notaire, il fut membre de la chambre de discipline de son corps, et nommé après sa retraite notaire honoraire ; il emporte dans la tombe les regrets d’une épouse dont il fit le bonheur pendant 25 ans, de ses deux frères, de ses neveux et de ses nombreux amis. Le souvenir des belles qualités de son âme, de sa piété et de ses vertus, l’espoir de partager un jour le bonheur dont il jouit, reste pour consolation à sa famille.
Ici repose M. Pierre-Louis-Joseph Lecourt, né à St-Andéol-le-Château, le 5 avril 1737, décédé à Lyon le 6 mars 1828.
M. Antoine Lecourt son frère et son meilleur ami, et dame Jeanne-Sophie Fitler, sa veuve, qui lui dut 32 ans de bonheur, ont fait élever cette pierre.
Ici repose Antoine Lecourt, ancien administrateur des hôpitaux civils de Lyon, ancien membre du conseil municipal de la même ville, né à St-Andéol-le-Château, le 17 janvier 1744, décédé le 26 octobre 1832.
Seul artisan de sa fortune, il en fit le plus noble usage ; les établissemens de charité, et les pauvres furent l’objet de sa constante sollicitude et de ses bienfaits. Sa famille trouva aussi en lui le meilleur des parens ; ses neveux pour qui il fut un véritable père, consignent ici le témoignage de leur reconnaissance éternelle et de leurs regrets, ils espèrent que sa piété et ses vertus ont trouvé leur récompense auprès d’un Dieu juste et miséricordieux.
La sépulture, désignée sous le N. 57, contient plusieurs tombes qui portent les inscriptions qui suivent :
Ci-gît dame Alexandrine Giraud de Montbellet, épouse de M. D. Bellet de Tavernost, décédée le 30 décembre 1826.
Ci-gît dame Bonne-Marie-Lacroix de Laval, épouse de M. le vicomte Bellet de St-Trivier, ancien conseiller au parlement de Dijon, né à Lyon le 19 avril 1772, et décédée aussi à Lyon le 28 août 1827.
Ci-gît dame Marie-Judith-Henriette-Duplessis de la Brosse, veuve de messire François-Élisabeth Bellet de Tavernost, ancien avocat général au parlement de Dombes, décédée à Lyon le 30 juin 1820, âgée de 82 ans.
Sous cette pierre repose aussi, madame Françoise Bellet de Tavernost, veuve de M. Boussard de la Chapelle, décédée à Lyon le 16 mars 1831, âgée de 72 ans.
Ci-gît dame Elma-Geneviève-Marguerite de Grollier, épouse de M. le vicomte Antoine-Hypolite Bellet de St-Trivier, née à Courbevoie près Paris, et décédée à Lyon le 25 décembre 1827, âgée de 25 ans.
Nous désignons, par le N. 58, les sépultures des familles Layat et Lievre, et nous donnons à la suite les épitaphes qui se lisent dans ces sépultures :
C’était notre père.
Ci-gît Mathieu Layat, né à Jarcieux, (Isère) le 12 août 1757, décédé à Lyon le 11 juin 1829.
Ici repose Antoine Lièvre, négociant à Lyon, né à Larajasse, (Rhône) décédé le 24 octobre 1808, âgé de 48 ans.
Il fut bon époux et le meilleur des pères, modèle de toutes les vertus sociales et toujours fidèle à ses principes ; sa mort cause des regrets éternels à ses parens et amis.
Ici fut inhumée Catherine Petit, veuve d’Antoine Lievre, négociant à Lyon, née le 10 février 1768, et décédée le 7 janvier 1815.
Elle fut bonne épouse et la meilleure des mères ; ses vertus ont fait l’admiration de tout le monde. Puisse la religion qui la consola dans ses longues souffrances, la récompenser aujourd’hui des témoignages qu’elle lui rendit sur la terre.
Ses enfans iront souvent sur sa tombe en se rappelant leurs devoirs se rappeler ses vertus.
Sa perte cause des regrets éternels à ses enfans, à ses parens, et à tous ceux qui la connaissaient.
L’emplacement N. 59 appartient aux familles Jandard et Million. On y lit les inscriptions suivantes :
Ci-gît Jeanne-Claudine-Françoise Favre, épouse d’André Jandard, décédée le 15 juin 1814, âgée de 26 ans. Modèle de piété filiale, délices de son époux, elle emporte les regrets de ceux qui furent témoins de ses vertus ; ses cinq enfans trouveront un beau modèle dans le récit qu’on leur fera de sa vie édifiante, et s’empresseront de l’imiter.
Au milieu de ses fils, repose une bonne mère Marguerite Favre, épouse bien-aimée de Claude Million, décédée le 6 janvier 1825, âgée de 24 ans.
Les cendres de Me Armand, née Mestrallet, décédée en 1821, à l’âge de 26 ans, reposent dans cette enceinte (N . 60) ; et on lit ce qui suit sur un monument placé dans le mur de face :
Eugène Desportes, noble élève de l’hôpital de Lyon et de l’école de médecine de Paris, né à Lyon, décédé à 23 ans le 29 octobre 1820.
Ses rivaux furent ses amis ;
Il fut par ses vertus le modèle des fils ;
Le mausolée élevé à la mémoire de Michel Ricard, dont nous donnons le dessin, fig. 1, est élevé sur l’emplacement N. 61. Des incrustations de marbre, qui ornent l’intérieur de ce monument, portent les inscriptions suivantes :
Michel Ricard, né à Lyon le 19 janvier 1766, décédé le 23 décembre 1824, repose sous ce monument, érigé en sa mémoire par sa veuve et ses fils, inconsolables de sa perte.
Si les vertus pouvaient prolonger la carrière
Qu’un instant ici-bas parcourut notre père,
Il vivrait ; et nos yeux, humectés par les pleurs,
Brilleraient de plaisir oubliant les douleurs.
Mais il est dans ces lieux....... O reste qu’on honore,
Nous ne te verrons plus, nous t’aimerons encore.
Ici repose près de son frère, Andrée-Anne Ricard, née à Lyon le 11 avril 1772, morte à Lyon le 1er juillet 1826.
Modèle de toutes les vertus, son âme sensible et pure a laissé dans le cœur de ses amis un souvenir qui ne s’effacera qu'avec la vie.
L’espace indiqué sous le N. 62 comprend quatre sépultures particulières. Nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions prises dans chacune :
Monique Renevier femme Binet, décédée le 20 mai 1815.
À la mémoire de mademoiselle Irma Vaginay, décédée le 3 mars 1825, âgée de 19 ans. Esprit rare, vertu, cœur sensible et pieux,
La mort vint le ravir à la fleur de la vie.
..........................................
Mais bannis tes chagrins, ô famille chérie,
Si son corps est ici son âme est dans les cieux.
A la mémoire de M. Dominique Vaginay, né le 19 septembre 1768, décédé le 8 novembre 1828.
Annette Bonnet, femme Cabias, décédée à Lyon le 19 mai 1828, âgée de 42 ans.
Ci-gît Alexandre-Joseph Bied-Charreton, né le 15 août 1774, décédé le 24 novembre 1828.
Ici repose Camille Vallier, fils de Joseph-Marie Vallier, et de Anne Malmazet, né à Lyon le 9 septembre 1821, décédé le 25 avril 1829.
Une pierre placée contre le mur (N. 63) contient cette épitaphe :
Ci-gît le corps de demoiselle Pierrette Cortet, femme Lacour, âgée de 32 ans, épouse chérie qui réunissait toutes les vertus ; les regrets causés par sa perte dureront aussi longtemps que le souvenir de ses qualités, elle laisse à jamais inconsolables son époux et ses amis.
Elle aimait par sentiment, faire le bien fut son étude.
Plusieurs pierres placées contre les murs de l’enceinte N. 64, portent les inscriptions qui suivent :
Josephine Charbonnet, épouse de Joseph-Pierre-Marie Ricard, décédée le 6 août 1813, âgée de 31 ans.
Ta vie et mon bonheur n’ont duré qu’une aurore,
Avec les tiens, hélas ! mes beaux jours sont finis.
Par des liens sacrés nos cœurs furent unis,
Sous cette tombe un jour ils le seront encore.
Jean Ricard, décédé le 9 octobre 1800, âgé de 62 ans.
Si notre vie eût dû sauver tes jours,
O toi, bon époux, tendre père,
Qu’il nous eût été doux d’en abréger le cours
Afin de prolonger ton utile carrière !
Louise-Bénigne Bertrand, veuve de Jean Ricard, décédée le 28 avril 1808, âgée de 73 ans.
Tendre épouse, aussi tendre mère,
Par des bienfaits elle a marqué ses jours,
Trop tôt, hélas ! elle a quitté la terre,
Mais dans nos cœurs elle vivra toujours.
Jean-Claude Ricard décédé le 17 juillet 1798, âgé de 26 ans.
Ci-gît un fils de la victoire.
Braves, ne pleurez pas son glorieux destin ;
Regrettons ses vertus, honorons sa mémoire,
Il meurt. . . . les armes à la main.
Ci-gît Claudine Dufour, veuve de Pierre Beny, belle-mère de J. P. M. Ricard, décédée le 14 février 1822.
Pleurons sur celle tombe, une mère chérie :
Les plus douces vertus embellirent sa vie.
Les corps de Marie-Clémentine Nolhac, et de Louise-Blandine Nolhac ont été inhumés dans l’enceinte N. 65.
Il existe, entre cette enceinte et celle qui vient ensuite, plusieurs tombes dont nous transcrivons ici les différentes épitaphes :
Louis Thomé, décédé le 23 octobre 1808 à l’âge de 71 ans.
Cher époux, reçois ce faible et dernier gage de la tendresse d’une épouse que tu as toujours aimé et qui te chérit toujours.
Ici repose dame Marie-Lucie de Ferrus de Vendranges, épouse de M. Victor-Dauphin de Verna, décédée le 20 juin 1832, âgée de 46 ans.
In te, domine, speravi, non confundar in æternum.
Ici repose dame Marie-Émilie-Lucie Palerne, veuve de M. Barthelemy de Ferrus, morte à Lyon le 29 mars 1815, âgée de 85 ans.
Ci-gît M. Claude-François Couppier, député, conseiller à la Cour Royale, chevalier de la Légion d'Honneur, mort à Lyon le 7 novembre 1830.
Ci-gît Jean-François Fournier, négociant, né à Lagneux, veuf d’Agathe Marcelin, décédé le 1er février 1832, âgé de 69 ans.
Excellent père, bon parent, il employa une fortune, qu’il ne devait qu'à lui-même, à rendre heureux tout ce qui l’entourait. Les prières et les bénédictions de ceux dont il fut ou le bienfaiteur ou l’ami peuvent seules adoucir la vive douleur de ses enfans qui viendront souvent pleurer auprès de ce monument en attendant le bonheur d'être réunis un jour dans le sein de Dieu.
L’enceinte désignée sous le N. 66 renferme plusieurs tombes sur lesquelles on lit :
Ici repose Marguerite-Sibile Balland, décédée le 29 novembre 1826, âgée de 72 ans.
Priez pour Marie-Catherine Balland, veuve de M. Couppier, ancien magistrat, décédée le 17 octobre 1819.
Priez pour Françoise-Sibile Pitiot, veuve de Balland d’Arnas, décédée le 3 novembre 1809, à l’âge de 84 ans.
Ici repose Marie-Barbe Balland veuve Bertaud du Coin, née le 2 avril 1754, décédée le 19 avril 1826.
Ici repose M. Claude Bertaud du Coin, chef de bataillon, capitaine au 2me régiment de la garde royale, mort à Lyon le 2 janvier 1823, âgé de 42 ans.
L’espace indiqué par le N. 67 comprend les tombes dont nous donnons ici les épitaphes :
Ici repose Zoé-Adolphe de la Caillère , né à Fontenay-le-Conte (Vendée) en 1804, fils de Ferdinand de la Caillère et d’Euphémie Paréon de Vernon, décédé à Lyon le 27 juin 1829, regretté de toute sa famille et de ceux qui l’ont connu.
Ci-gît M. J. B. Louis de Boissieu, décédé le 19 décembre 1812, âgé de 74 ans.
Hîc jacet Joannes-Jacobus de Boissieu, eques, qui picturæ lande floruit, quem indolis amœnitas, carum hominibus, mira pietas, acceptum Deo fecere.
Ici repose H. C. Philibert Jambon, artiste célèbre et distingué de cette ville, auteur de la mécanique industrielle appliquée à l'art de guérir, décédé le 10 juin 1809, dans la 68me année de son âge.
Ici repose H. H. Jean-Baptiste Jambon le jeune, mécanicien-dentiste, etc., artiste distingué de plusieurs sociétés, décédé le 22 janvier 1816, âgé de 62 ans.
Ici repose Jean-Marie Jambon, agriculteur, décédé le 3 juin 1823, dans la 73me année de son âge.
Ici repose H. C. Antoine-Joseph Blanchart, colonel, officier de la Légion-d’Honneur, décédé le 6 mars 1824, à la 73me année de son âge.
Il vécut en homme de bien, bon époux, bon père, bon ami.
Sa femme, sa fille et son gendre lui ont érigé ce monument.
Ici repose André Deroche, natif de Lyon, époux de Claudine Faidy, décédé le 21 novembre 1831, âgé de 52 ans.
À la mémoire de Georges-Zacharie Dugueyt, notaire honoraire à Lyon, décédé le 28 juillet 1820.
Ici repose en paix, le plus parfait modèle
Des modestes vertus qui font l’homme de bien ;
Présent de l’âge d’or ; sa dépouille mortelle
Commande le respect quand elle n’est plus rien.
Ci-gît à côté de son père, François Dugueyt, substitut du procureur du roi à Villefranche, décédé le 19 avril 1822, à l’âge de 35 ans.
Il fut magistrat intègre et éclairé, bon fils, bon frère et bon ami.
Ci-gît François Dugueyt, conseiller à la cour royale, ex-président du tribunal civil, ancien administrateur des hôpitaux de Lyon, décédé le 23 juillet 1832, âgé de 80 ans.
Un esprit éclairé, un cœur excellent laissent regretter en lui le magistrat intègre, le meilleur des parens. Il sut, pendant la longue carrière qu’il a parcourue, acquérir de nombreux amis, et à sa mort leur léguer de bons exemples à suivre.
Ci-gît Jean-Joseph Dafflon, né à la Tour-de-Treme, canton de Fribourg en Suisse, le 10 février 1752, décédé à Lyon le 4 juin 1813.
Il fut homme de bien, bon père et bon époux, ses amis nombreux le pleurèrent, et ses enfans reconnaissans honorèrent sa mémoire.
Ici repose De Élisabeth-Benoîte Gourd, épouse de M. Joseph Vespre, négociant, morte le 11 mars 1824, à l’âge de 25 ans.
La douceur inaltérable de son caractère annonçait la paix de son âme, les qualités de son cœur la rendaient chère à tous. Elle était bonne épouse, tendre mère ; sa vie, pleine de vertus, laisse à son époux affligé des motifs de consolation, à ses enfans un modèle.
Ici repose dans l’attente de la résurrection, De Pauline-Augustine Jordan, épouse de M. Joseph Vespre, négociant, décédée le 3 mai 1827 à l’âge de 23 ans.
La loi de Dieu était dans son cœur, une foi vive remplissait son âme douce et bienveillante, elle était la joie de sa maison ; modèle de piété filiale, bonne épouse, ses enfans adoptifs trouvèrent en elle une tendre mère. Daigne le Seigneur la recevoir dans sa miséricorde, faire revivre ses vertus dans sa fille et consoler ceux qui la pleurent.
Sur l’emplacement indiqué par le N. 68, s’élèvent plusieurs monumens qui portent les inscriptions suivantes :
Ci-gît De Jeanne-Sophie Tolozan, épouse de M. Anne-Joseph de Mauroy, décédée à Lyon le 12 décembre 1807, âgée de 45 ans. Modèle de bonté, de bienfaisance et de résignation, les regrets et les larmes de son époux et de ses amis, l’ont accompagnée au tombeau.
Ici repose dame Simone de Maindestre, née Tolosan, âgée de 94 ans, décédée le 24 novembre 1813.
Par les regrets de ses enfans en vain elle est rappelée ;
Bénie de tous les sentimens qu’elle appelait sur elle,
De ceux aussi des malheureux qu’elle a soulagés.
Y penser, la prendre en tout pour modèle ;
Marcher dans cette vie comme elle y a marché,
C’est l’espoir du moins d’être un jour réunis à elle.
Ci-gît M. de Maindestre Desbarolles, chevalier de St-Louis, chef d’escadron, âgé de 79 ans, décédé le 13 janvier 1830.
Ici repose près d’une fille chérie, Louis Tolozan de Montfort, ancien commandant et prévôt des marchands de la ville de Lyon, décédé en son hôtel à Lyon, le 1er décembre 1811.
Ci-gît Thomas-Félix Billion, fils de C. Billion, juge de paix, et de V. Grassot.
Il naquit le 9 novembre 1799, la mort l’enleva à ses parens, le 18 novembre 1820.
Une tombe, placée au lieu indiqué par le N. 69, porte cette inscription :
Ici repose P. M. Hypolite Michel, âgé de 5 ans 10 mois, décédé le 24 avril 1810.
Deuxième Division
L’emplacement que nous désignons sous le N. 70 contient une tombe, et plusieurs croix qui portent les inscriptions suivantes :
Ci-gît Anna Ferriol, épouse de Joseph Fichet, négociant, décédée le 15 avril 1830, âgée de 24 ans.
Ci-gît Suzanne-Élisabeth-Céline Fichet, née le 1er août 1825, décédée le 30 novembre 1825.
Ci-gît Jeanne Dubié, épouse de M. Belluze, décédée le 3 août 1826, âgée de 22 ans.
Ci-gît Léonard Fichet, né à Lyon le 12 mai 1759, décédé le 12 octobre 1820.
Ci-gît Marie Bidreman, épouse de Léonard Fichet, décédée le 9 mars 1830, âgée de 63 ans. Ci-gît V. Fichet née Berthier, décédée le 24 mai 1810, âgée de 77 ans.
Jeanne Tavernier, le 8 novembre 1814. 17 ans.
Veuve Mestrallet née Fichet, le 30 juin 1818. 46 ans.
Pierre Fichet, le 17 avril 1822. 26 ans.
Jeanne Finet, le 16 avril 1823. 32 ans.
Marie Tavernier née Fichet, 22 janvier 1823. 57 ans.
Marie Pichet née Mestrallet, 21 avril 1825. 61 ans.
Maria Robert, 16 mars 1833. 19 ans.
L’oratoire gothique, dont nous donnons le dessin planche 1re, est placé N. 71. On ne voit sur ce monument que les deux inscriptions latines qui suivent :
MUNDUS TRANSIT, VERITAS DEI MANET.
SCIO QUOD REDEMPTOR MEUS VIVIT.
Une croix monumentale s’élève au milieu de l’espace N. 72. Les inscriptions que nous donnons ci-dessous sont gravées sur le dé de son piédestal :
Jeanne-Marie Lattier, épouse d’Antoine Jaricot, décédée le 26 novembre 1814, âgée de 51 ans.
Elle s’oubliait elle-même pour ne s’occuper que de Dieu, de sa famille et des pauvres.
Paul-Narcisse Jaricot, né à Soucieux-en-Jarest le 30 octobre 1793, décédé le 10 octobre 1813.
Il était bon et droit de cœur, et il avait la crainte de Dieu.
Jeanne-Marie-Julie Germain, épouse de Paul Jaricot, née à Lacenas le 25 avril 1795, décédée à Tassin le 29 juin 1816, âgée de 21 ans.
C’était un fruit mûr pour le ciel, que Dieu s’est hâté de cueillir.
Une tombe placée dans l’enceinte N. 73 porte cette inscription :
Ici repose M. Charles-Henri Duliron de Montivers, né à Annonay (Ardèche) le 9 juillet 1798, décédé à Lyon le 16 juin 1830.
Ici repose Me Élisabeth Lacroix-de-Laval, sa veuve, née à Tournus (Saône-et-Loire) 4 mars 1801, décédée à Lyon le 20 septembre 1832.
La mort de l’un des époux les sépara un moment, la tombe les réunit bientôt.
La sépulture N. 74 est fermée par une grille de fer. On y lit l’inscription qui suit :
1830.
Nous donnons, planche 1re, le dessin du monument élevé dans l’enceinte N. 75. On le doit à MM. Legendre-Hérald, sculpteur, et Chenavard, architecte. Il fait honneur aux talens bien connus de ces artistes. L’inscription qui suit est gravée sur ce monument :
A la mémoire d’Adélaïde Monnier née Grillet, décédée le 3 mars 1827 à l’âge de 43 ans.
J. L. Monnier, son triste époux, a élevé ce monument à son épouse chérie, et le destine pour lui et pour sa famille.
Cet emplacement (N . 76) est occupé par un monument à peu près semblable à celui de la famille Lupin, dont nous donnons le dessin pl. 2 ; voici les inscriptions qui y sont gravées :
A la mémoire de Pierre Dupré et de Genette Saunier, son épouse.
Ce monument a été érigé par leurs enfans et gendres, Pierre Dupré, François Dupré, Jean-Baptiste Milland, Pierre Decurel, veuve Clerc née Dupré, et Michel Casati.
Ici repose M. Pierre Dupré né le 19 février 1750, décédé le 11 septembre 1829.
Ici repose dame Genette Saunier, veuve de M. Pierre Dupré, née le 22 mars 1760, décédée le 8 janvier 1830.
Plusieurs tombes, placées dans l’espace N. 77, portent les inscriptions suivantes :
Ci-gît Antoine Valuy, époux de demoiselle J. F . Vallelion, décédé le 9 octobre 1823, âgé de 28 ans.
Bon fils, bon époux, bon frère, ami sincère, il laisse des regrets qui ne sont adoucis que par l’espérance de le revoir dans la bienheureuse éternité.
A ses côtés repose son fils Denis-Marie-Antoine Valuy, décédé le 17 août 1824, âgé de 8 mois.
Ci-gît Pierre Valuy décédé le 22 avril 1829, âgé de 33 ans.
Parent, ami regretté, ses cendres reposent près d’un frère chéri.
Dans l’espérance de la bienheureuse éternité,
Jeanne-Marie Vermare femme Vallelion, décédée le 20 Septembre 1809, âgée de 30 ans.
Modèle de douceur et de bonté, de résignation et de courage, elle fut toute entière à Dieu et à ses devoirs ; sa mémoire vivra toujours dans le cœur de son époux, de son enfant et de tous ceux qui lui furent unis.
Claude-Benoît Vallelion, son beau-père, décédé le 21 mai 1809, âgé de 78 ans.
Ses enfans viendront souvent sur sa tombe se rappeler leurs devoirs en se rappelant ses vertus.
Ici repose la dépouille mortelle de F. Bonneaud, natif de Lyon, décédé le 5 mars 1822, âgé de 64 ans ; et de Marie-Aimée Brietton son épouse, née à Lyon, décédée le 26 mars 1824, âgée de 62 ans.
La chapelle sépulcrale, dont nous donnons le dessin pl. 2, est placée N. 78. Elle est parfaitement dans le style des tombeaux. Ce monument est l’ouvrage de M. Prost, sculpteur, à qui l'on doit une grande partie de ceux qui décorent le cimetière. L’intérieur est orné d’incrustations de marbre, où sont gravées les inscriptions que nous transcrivons ici :
Dans l’espérance d’arriver au bonheur éternel, ici viendront se réunir et se reposer les enfans et les petits-fils d’Antoine Lupin. Ils s’aimèrent pendant cette courte vie, et la mort même ne les a point séparés.
En attendant la résurrection glorieuse, ci-gît Antoine Lupin, négociant de Lyon, décédé le 11 décembre 1819 , âgé de 62 ans. Sa famille désolée a fait élever ce monument, témoignage de sa douleur.
Ici repose Victorine-Thérèse Lupin âgée de 18 ans, décédée le 21 janvier 1815.
Sa mort prématurée a plongé sa famille dans la tristesse et la rend inconsolable de la perte de cette intéressante personne, chérie et aimée, dont les bonnes qualités donnaient les plus belles espérances.
Silence ! ici dort pour un instant une mère de famille qui fut laborieuse et sage, la consolation de son époux, et la joie de ses enfans.
Marie Bonnefoi veuve Lupin, cessa de vivre le 6 décembre 1823 âgée de 61 ans.
Les siens lui ont consacré ce témoignage de leur piété et de leurs regrets.
Sicut aquila provocans ad volandum filios suos, et super eos volitans.
Les deux enceintes que nous désignons par le N. 79 appartiennent, l’une à la famille Dutillieu, et l’autre à la famille Mulatier. Voici les inscriptions qui sont gravées sur les monumens qui existent dans chacune de ces sépultures :
Ci-gît M. Gabriel Dutillieu, fabricant, chevalier de la Légion-d’Honneur, ancien juge au tribunal de commerce, membre du comce et du conservatoire des arts et métiers. U. U. décédé le 7 novembre 1828, âgé de 72 ans.
Catherine-Émilie Dutillieu, née le 14 mars 1804 et décédée le 16 octobre 1821.
Fleurie Ramier, veuve de Benoît Mulatier, rentière, née à Lyon le 28 mai 1755, décédée le 22 novembre 1831.
Philippe Mulatier, né à Lyon le 13 décembre 1776, décédé le 28 décembre 1828.
Nous désignons, sous le N. 80, les quatre sépultures suivantes, et nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions qui existent dans trois de ces sépultures :
Ici repose Mlle Louise-Fleurie Chazal, âgée de 18 ans, décédée le 5 avril 1827.
D'une enfant, d’une sœur nous déplorons la perte,
A toutes les douleurs notre âme s’est ouverte ;
Comme une tendre fleur elle a fini ses jours :
Ses parens, ses amis la pleureront toujours.
Bonne sœur, bonne amie, aimable et douce fille,
Des cieux elle priera pour toute sa famille.
Hommage de respect et de reconnaissance à l’auteur de nos jours ; que Dieu la récompense !
Ci-gît Me Julie-Nicole George, née à Gènes, Italie, veuve de Gabriel-Fleuri Bied-Charreton, décédée le 7 mai 1829, âgée de 75 ans.
Mte Burtin née Burel, née à Lyon, décédée le 28 décembre 1830, âgée de 39 ans.
Dans l’espace N. 81 il existe un monument surmonté d’une croix, sur lequel nous avons pris les inscriptions suivantes : *
Juncto Joannes jacet sepulcro :
Velox ingenio, decore felix.
Proh dolor , amici plangite , ululate patentes.
Hic jacet Joannes-Baptista-Michaël de Charpin de Feugerolles, claro genere natus, egregiè vicibus rerum fungens, anno ælatis 22 prœmaturœ, novembris die 2, 1811, suprema obiit.
Da lacrymas tumulo, qui legis ista meo.
Au milieu de l’enceinte N. 82 s’élève un monument sur lequel on lit :
Ci-gît Jean-Antoine Berna de Francfort-sur-le-Mein, décédé à Lyon le 1er mai 1819 à l’âge de 72 ans.
Ci-gît Jean-Charles Berna de Mayence, décédé à Lyon le 27 mai 1832, à l'âge de 53 ans.
Ci-gît Caroline Sabran de Lyon décédée le 11 août 1825, âgée de 25 jours.
Dans l’emplacement N. 83 une croix de fer porte cette inscription :
Ici repose François-Jean Nalès, négociant de Lyon, décédé en cette ville le 18 novembre 1832, à l’âge de 54 ans.
Il emporte les regrets de sa veuve, de ses enfans, de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui le connaissaient assez pour apprécier ses vertus.
Les deux enceintes suivantes sont désignées sous le N. 84. La seconde ne porte aucune inscription ; dans la première on lit les suivantes :
Hélène-Alexis Nalet, épouse de Grt-François Rollin, négociant, décédée le 7 février 1833, âgée de 26 ans.
Bonne et vertueuse épouse, tendre mère et bien sincère amie, veuille transmettre à notre fille bien-aimée les douces vertus ; obtiens pour elle et son malheureux père, la bénédiction céleste.
Denis-Eugène Rollin, âgé d’un an.
Antonia Rollin, âgée d’un an.
Clémence Rollin, âgée de trois jours.
Ici repose Marie-Antoinette Nalet, épouse de Pierre Peronneau, négociant, décédée le 24 mai 1832, âgée de 30 ans.
Elle fut aussi bonne épouse qu’excellente mère, son mari et ses enfans vénèrent sa mémoire et n’oublieront jamais la perte trop sensible qu’ils ont faite.
Les trois sépultures suivantes sont comprises sous le N. 85. Sur la seconde s'élève un monument qui ne porte aucune inscription ; la troisième ne contient ni monument ni tombe ; voici les inscriptions qui existent sur des tombes placées dans la première :
A la mémoire du meilleur des pères, et de la plus tendre des mères. Ci-gît Henri Cocq, né à Herstrof (Meurthe), décédé le 5 août 1827, âgé de 61 ans.
Ci-gît Claudine Bonjour, veuve de Henri Cocq, née à Lyon, décédée le 3 février 1831 , âgée de 60 ans.
Jean-François Monet, fils de M. Antoine Monet, et de Jeanne-Constance Cocq, décédé le 18 août 1830, âgé de 16 mois.
Un monument qui existe dans l’enceinte N. 86 porte les inscriptions qui suivent :
A la mémoire de Marie Flichet, épouse de M. Latour, rentier, née à Lyon en 1768, et décédée le 8 septembre 1830.
Bonne épouse et la plus tendre des mères, enlevée à sa famille dont elle faisait la félicité, son souvenir plonge dans la plus vive douleur, son époux et sa fille qui sont inconsolables.
La terre lui sera légère.......
Une grille de fer entoure la sépulture N. 87. Un monument, en marbre blanc, qui y est placé, porte cette inscription :
A la plus tendre, à la meilleure, à la plus regrettée de toutes les mères ! ! Marie Mallié née Plinguet.
Des croix de fer, qui existent sur l’espace N. 88, apprennent que les corps des personnes ci-après désignées reposent dans cette sépulture :
Antoinette Gerbon, veuve Tabourin, décédée à 62 ans, en 1830.
Mariette Millau, décédée le 5 février 1833, âgée de 18 ans.
Claire-Jeanne Rabit, Ve Garnier, décédée en 1825.
Jeanne Goujon, femme Bigot, décédée à l’âge de 26 ans.
Nous désignons par le N. 89 les trois enceintes qui suivent, et nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions qui existent dans chacune :
Ici repose, avec trois de ses enfans, Jacques Loliére, décédé le 13 décembre 1827, âgé de 53 ans.
Bon époux, bon père, bon ami, des larmes amères arroseront longtemps sa tombe.
L’amitié les a réunis pour toujours le 15 juin 1824.
Ici repose dame Me Berruyer, veuve d'Alexis Revol, faïencier, décédée le 6 février 1813, âgée de 60 ans.
Mère tendre, chérie de ses enfans inconsolables, regrettée de tous ceux qui l’ont connue, elle consacra sa vie au bonheur de sa famille.Ici repose François-Antoine Germain, âgé de 38 ans, né à Lacenas, décédé le 6 novembre 1829.
Dans cette même enceinte repose le corps de Mad. Ve Stemann, décédée le 27 juin 1833, à l’âge de 100 ans et six mois.
Nous donnons, pl. 3, la face principale du monument qui existe sur l’emplacement N. 90.
L’intérieur de ce monument porte les inscriptions suivantes :
Philibert Donat, négociant, mort le 20 juin 1824, âgé de 42 ans.
Ennemond Donat, fils de Philibert, mort le 26 octobre 1825, âgé de 12 ans.
Claudine Donat, morte le 24 novembre 1811, âgée de 5 ans et 6 mois.
Ennemond Donat, mort le 20 février 1822, âgé de 82 ans.
Une croix de fer, placée N. 91, porte cette inscription :
Antoine Chirat décédé le 3 août 1831, âgé de 74 ans.
Les trois sépultures indiquées par le N. 92, terminent cette ligne. Voici, dans leur ordre, les inscriptions placées dans ces sépultures :
Ci-gît Claude-Léonard Gay, écuyer, et ancien agent de change à Lyon, né le 22 novembre à Lyon 1754, décédé le 30 décembre 1832.
Ci-gît Jeanne Philippe, dite Motel, née à Lyon, épouse de Jean Buchaille, marchand boucher, décédée le 17 mars 1817, âgée de 56 ans.
Marie Clavel, née à Lyon, épouse de François Orcel, docteur médecin, décédée le 3 décembre 1832, âgée de 33 ans.
Ci-gît J. L. Daussigny, épouse d’Antoine Riboud, décédée à Marseille le 26 avril 1833, âgée de 44 ans.
Troisième Division
Un monument en marbre blanc, en l‘honneur du docteur Sainte-Marie, est élevé au lieu que nous indiquons par le N. 93. Ce monument porte les inscriptions suivantes :
Ici repose Étienne Sainte-Marie, docteur médecin, membre de l’académie de Lyon, des sociétés de médecine de Montpellier, Genève et Berlin, etc., né le 4 août 1777, décédé le 3 mars 1829.
Ami généreux et sensible, dans toutes tes actions les plus dignes d’éloges, si ton cœur forma un vœu ce fut celui d’être ignoré. Oui, tu voulus qu’en t’abordant, l’homme souffrant et malheureux n’eût jamais à rougir devant son bienfaiteur.
Il n’est plus !!! celui que son génie rendit si célèbre dans cet art sublime ; cet homme, tout-à-la-fois savant et modeste ; cet écrivain dont l'imagination savait tout embellir : non il n’est plus, mais il vivra toujours parmi nous : son nom est écrit au livre de l’immortalité !
Les quatre enceintes que nous comprenons sous le N. 94, appartiennent aux familles Tarpin, Jacquet, Blanc-Gonnet et...... Voici les inscriptions placées dans chacune d’elles :
Ici repose Jean-Louis Blanc-Gonnet, né à Lyon le 29 avril 1809, décédé le 12 novembre 1825.
Qu’il repose en paix, ce bon fils.
Ci-gît Blanc-Gonnet, cabaretier, décédé le 21 novembre 1827, âgé de 45 ans.
Il fut bon époux et bon père ; il faisait le bonheur de sa famille ; son épouse et ses enfans le pleurent, ses amis le regrettent.
Anaïs, ici-bas, tu remplissais ma vie ;
Dans le ciel, ô ma fille, où tu vis désormais
Différens monumens élevés dans l’enceinte N. 95, portent les inscriptions suivantes :
Il aima trop les siens, il aima trop son pays, il quitta la vie le 21 mars 1814.
Ci-gît Dom. A. Clapisson, prieur O. St Bt, décédé le 8 mars 1825.
Homme de bien et de mérite, appui de sa famille, consolateur des pauvres ; de tous il emporta les regrets.
Oncle chéri, prie pour moi, prie pour nous.
Ci-gît De Magdeleine-Andrée Sain, Ve Gazanchon, née le 10 octobre 1748, décédée le 30 mars 1825.
Versez une larme sur sa tombe, priez pour elle.
Ci-gît De Louise-Pierrette Sain, Ve Clapisson, née le 25 août 1759, décédée le 27 août 1830. Priez pour elle.
Mère chérie, les larmes de tes enfans arroseront ta tombe, et moi.... je ne le quittai qu’à la mort, et la mort à tes côtés me rendra.
Mère, amis, parens, je vous retrouve enfin ; je viens auprès de vous attendre le bonheur éternel : qu’une ombre chérie nous l’obtienne de la miséricorde divine.
Nous désignons sous le N. 96 les six enceintes suivantes. Il n’existe aucune inscription ni aucun monument dans la première, mais nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions prises dans les cinq autres :
À la mémoire de Marie Chady, née le 13 novembre 1802, décédée le 23 juillet 1825.
Sa beauté, sa jeunesse lui promettaient des jours longs et fortunés, ses vertus les auraient embellis ; vain espoir, frappée par l’aveugle mort, Marie, à peine à son printemps, a vu luire son dernier soleil. Le temps peut détruire ce marbre, mais non affaiblir la douleur d’un père, d’une mère, d’un frère désolés.
Toi qui viens méditer en silence sur ce champ du repos, contemple cette tombe, elle t’apprendra quel peu de stabilité offrent les choses d’ici-bas.
Ci-gît J. J. Clt de Fleurieu, né à Lyon le 18 octobre 1766, décédé le 16 avril 1826.
Sous ce marbre repose une épouse adorée, une mère tendre, vivement regrettée, qui laisse à sa famille, en quittant cette vie, l’espoir consolateur d’être un jour réunie.
Jeanne Véro, femme Doney, décédée le 30 mars 1826, âgée de 72 ans.
Me Rolin, née Jeanne Nugue, épouse de M. P. Rolin, propriétaire, décédée le 24 février 1826, âgée de 57 ans. Ci-gît une épouse chérie,
Une mère extrême en bonté,
Une sœur, une tendre amie,
Un cœur à jamais regretté.
Son époux a des jours sans charmes,
Ses enfans sont dans les douleurs,
Ses sœurs partagent leurs alarmes,
Et ses amis sont dans les pleurs.
Le monument en marbre blanc, dont nous donnons le dessin au trait, pl. 4, est élevé dans l’enceinte N. 97. Il porte les inscriptions suivantes :
Ci-gît Jenny Barret, née Robin, décédée le 25 mai 1831, à l’âge de 24 ans.
Repose en paix, ombre chérie, les larmes de ton époux arroseront ta cendre.
L’espace que nous indiquons sous le N. 98 contient quatre sépultures particulières.
On lit, sur des monumens élevés contre le mur de face de ces sépultures, sur des croix de fer qui y sont placées, les inscriptions que nous donnons ici :
Ci-gît François Lasserve, décédé le 11 décembre 1825, âgé de 35 ans.
Ici repose Jean-Baptiste Vial, rentier, né à Lyon, décédé le 28 mai 1828, âgé de 75 ans.
Bon époux et bon père, vivement regretté de sa famille, ses enfans viendront le visiter souvent pour se consoler de sa perte.
Ici repose Antoinette Gros, épouse de J. B. Vial, ancien Me serrurier, décédée le 6 janvier 1825, âgée de 72 ans.
Femme chérie, la mort en tranchant le fil de tes jours ne laisse que des regrets éternels.
Tendre mère, tu t’es sacrifiée pour le bonheur de tes enfans, le seul espoir qui leur reste est de te revoir dans le séjour de l’immortalité.
Ci-gît Joseph-By-Claude de Monicault, né à Valence le 5 novembre 1767, décédé le 22 décembre 1824.
Marie-Claire Cottin, née à Lyon le 20 août 1805, décédée le 20 août 1824.
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Tu n’es plus ! sœur chérie ! et ta froide poussière
Dans le sein du tombeau repose dans ces lieux ;
Mais comme un encens pur, échappé de la terre,
Ton âme en nous quittant a volé dans les cieux.
..................................................
Hélène Cottin, née le 22 juin 1795, décédée le 22 juin 1827, âgée de 32 ans.
Les deux enceintes suivantes, que nous désignons sous le N. 99, renferment deux monumens sur lesquels sont gravées les inscriptions ci-dessous :
Ici repose Jean-Marie Guyot de Lissieux, né à Lyon le 11 août 1756, décédé le 1er juin 1825.
Ci-gît Pierre Relieux, rentier, né à Lyon le 8 octobre 1763, décédé le 5 avril 1824.
Ce monument a été élevé par sa veuve et ses héritiers en témoignage de leur reconnaissance.
Une plaque en marbre blanc, incrustée dans le mur de face de l’enceinte N. 100, porte cette inscription : SÉPULTURE A PERPÉTUITÉ DE LA FAMILLE LECOMTE ; et plus bas on lit : CATHERINE LECOMTE, CLAUDINE LECOMTE, JEANNE-MARIE LECOMTE.
Un monument élevé dans l’enceinte N. 101, et une croix qui s’y trouve placée, portent les inscriptions que nous donnons ci-dessous :
Pierrette-Aimée Greppo, née à Lyon le 31 août 1805, fille de Gabriel Greppo, et de Jeanne-Antoinette Piron, décédée le 22 décembre 1823.
Jne-Ante Piron, née à Lyon le 17 juin 1774, épouse de Gabriel Greppo, décédée le 12 novembre 1824.
In charitate perpetuâ dilexi te : ideò attraxi te miserans.
Ci-gît Pierrette Beuf, veuve Greppo, âgée de 79 ans, née à Lyon, décédée le 2 juillet 1832.
Des tombes placées dans les trois enceintes suivantes (N. 102) offrent les inscriptions que nous transcrivons ici :
Ci-gît Pierre Molin, né à Lyon le 9 octobre 1763, décédé le 26 février 1823.
Il fut l’ami, le bienfaiteur des pauvres, le meilleur des pères et des époux.
Ci-gît Claude-Antoine-Fleury Cottier, magistrat, né le 20 février 1747, décédé le 15 janvier 1823.
Bon époux, excellent père, il a emporté avec lui les regrets de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Ci-gît Claudine Cottier, fille de Jean-Antoine-Fleury Cottier et de Claudine Chavat, née à Lyon le 27 janvier 1810, décédée le 10 janvier 1823.
Repose en paix aimable et douce fille,
L’espoir, l’amour de ta triste famille.
À peine tu vécus, hélas ! quelques printemps ;
Dans nos cœurs désolés tu vivras plus longtemps !
Ci-gît Charles Victor, fils de Fleury Cottier, né à Lyon le 22 août 1813, décédé le 24 juin 1829.
Ci-gît Séverine-Marie-Ennemonde Boissieux, épouse de L. Ginet, docteur en médecine, âgée de 35 ans, décédée le 15 juin 1821.
Ci-gît J.B. Boissieux, doyen des avocats, décédé le 25 mars 1831, à l’âge de 89 ans.
Il existe des tombeaux en pierre dans l’enceinte N. 103, sur lesquels nous avons pris les inscriptions qui suivent :
Ici repose la dépouille mortelle de Magdeleine Caillat, veuve Dolbeau, née à Millery le 30 mai 1746, décédée à Lyon le 1er novembre 1820.
Ici repose la dépouille mortelle de Durand Dolbeau, né à Lyon le 11 août 1741, décédé le 20 avril 1825.
Les diverses inscriptions suivantes sont placées sur un monument, soutenu par des colonnes, qui est élevé dans l’enceinte N. 104.
Ici repose plus que ma vie, mon fils unique : à son printemps il meurt.... et je gémis.
Jean-Baptiste Morand, dernier rejeton de sa famille, négociant propriétaire, né à Lyon le 1er mars 1785, décédé le 9 août 1820.
Les talens, les vertus d’un noble caractère brillèrent en lui.
J’existe, ô douleur ! et mon bon fils, dans ce tombeau, attend encore sa mère ! ....
Un tombeau placé dans l’espace N. 105, porte l’épitaphe que nous transcrivons ici :
Sous la voûte du ciel, ici repose, du sommeil de la mort, Antoine-François Delandine, né à Lyon en 1756, décédé en 1820.
Il fut bibliothécaire de Lyon et député pour le Forez aux États-Généraux de 1789, où il défendit les justes droits de la monarchie.
Son épouse Marguerite-Françoise-Clémence Peronnet, douée de toutes les vertus, est inhumée près de lui. Que son nom vive dans le souvenir des bonnes femmes et des bonnes mères.
Leur cœur fut sensible et aima le bien : passant, songe à le faire. Qu'aujourd’hui l’une de tes bonnes actions soit due à leur mémoire : ils t’en sauront gré.
Quatrième Division
Le N. 106 de cette division, que nous indiquons sur le plan par la lettre E, comprend six sépultures particulières ; quatre sont closes. Elles appartiennent aux familles Falsan, Bourcier, Mourrori-Duperret et Mignot. On y lit les inscriptions suivantes :
Ci-gît Françoise Duperret, épouse de Pierre Mourron, rentier, décédée le 9 juillet 1829, âgée de 61 ans.
Ci-gît Mlle Jne-Fse Mignot, fille de Claude-François Mignot, négociant, décédée le 5 janvier 1826, âgée de 24 ans.
Ici repose monsieur Claude-François Mignot, décédé le 2 septembre 1831, âgé de 63 ans.
L’espace indiqué sous le N. 107 comprend cinq sépultures dont les quatre premières sont entourées d’une grille de fer. Un beau monument, dont nous donnons le dessin planche 4, ouvrage de M. Prost, est élevé dans la première en l’honneur d’Elisabeth Skola : deux tombes sont placées dans la seconde : les cendres de Jean-Marie-Maurice Yémeniz reposent dans la troisième : la quatrième renferme celles de Jean-Marie Muthuon, ingénieur en chef des mines ; et une croix indique que Catherine Maire, épouse Guetton, est enterrée dans la dernière. Voici les inscriptions qui existent dans les deux premières sépultures :
A peine éclose, hélas !… tu meurs.
Non, rien ne tarira les pleurs
De ceux dont tu reçus la vie.
L’amour de sa famille, son unique espérance et son bonheur, Élisabeth, pour renaître à la vie éternelle, mourut âgée de 13 ans, le 7 nov. 1822.
Ici repose Marguerite Chapelle, épouse d’Antoine Billaud, décédée le 20 novembre 1825, âgée de 32 ans.
Modèle de piété filiale, la pureté et le calme de son âme se montrèrent jusqu'à son dernier moment.
La douleur qui accable ses père et mère ne cessera qu’avec eux.
Ce monument a été élevé à la mémoire de Marguerite Chapelle par ses père et mère.
Ici repose De Étiennette Delhorme, veuve de Jean Bergeret, décédée le 13 novembre 1826, âgée de 64 ans.
Trois sépultures particulières existent au lieu que nous désignons par le N. 108. Nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions prises dans chacune.
Ici repose, dans l’attente de l’heureuse immortalité, Marguerite Berthon-Fromental, née à Lyon le 28 août 1752, décédée le 26 mai 1830.
Ici repose De Antoinette-Jne-Mie-Albine Chalandon, épouse de M. Journel, née le 26 juin 1797, décédée le 24 mai 1830
Illam conjux luget, lugent soboles, proximi, nec non pauperes.
Le tombeau de la famille Deport, qui est élevé sous le N. 109, est sur les mêmes dessins que celui de la famille Donat, Pl. 3. Nous donnons ci-après les inscriptions prises sur ce monument, ainsi que celles placées sur les tombes qui existent dans les trois sépultures suivantes, que nous comprenons sous le même Numéro.
Ici repose Pierre-Barthélemy-Marie Deport, né à Estivareilles (Loire), le 14 octobre 1782, mort à Lyon le 15 novembre 1828.
Sa mère et ses frères prient pour lui : il priera pour eux.
Ici repose notre enfant bien-aimé, François-Jules Rougier, né à Lyon le 19 avril 1823, décédé le 13 octobre 1824, fils de Louis-Auguste Rougier, médecin, et de Marie-Josephine Détienne son épouse.
Ci-gît Françoise-Christine-Nyphe Langton, née à Cadix (Espagne), veuve de Jean-Claude Gabet, ancien directeur de la monnaie de Lyon, décédée le 17 mars 1829, âgée de 63 ans.
Heureux ceux qui meurent dans le Seigneur ! Dès maintenant je les assure qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. Apoc. ch. 14. v. 13.
Ci-gît Marie-Claudine-Sophie Gabet, née à Anse (Rhône), épouse de Michel Gabet, propriétaire, décédée le 10 septembre 1829, âgée de 35 ans.
Quand il aura envoyé le sommeil à ses bien-aimés, alors voilà l’héritage du Seigneur qui leur est ouvert. Ps. 126. v. 4.
Ci-gît Jean-Marie-Amédée de Gatellier, né le 10 juin 1798, décédé le 1er octobre 1828.
Ci-gît Caroline Bernard, Ve d’Amédée de Gatellier, décédée le 7 mai 1829, âgée de 20 ans.
Sous le N. 110 nous comprenons les trois sépultures particulières, dont nous donnons ci-après les inscriptions qui existent dans chacune :
Ici repose Marc Guillermin, notaire royal à Lyon, décédé le 28 février 1829, âgé de 38 ans.
Ci-gît Louis Guillermin, décédé le 30 juin 1829, âgé de 67 ans.
Ici repose, en attendant l’éternité, Pierre-Étienne-Alexis Berger, né à Lyon le 2 février 1775, décédé le 26 octobre 1828. Priez pour lui.
Ici repose Benoît Pauche, propriétaire, natif de Feurs, département de la Loire, domicilié à Lyon, décédé à Millery, département du Rhône, le 21 mai 1828, âgé de 67 ans.
Tu as été le meilleur des pères et bon époux ; tu laisses dans la douleur tes enfans, ta famille et tes amis.
Le cyprès qui couvre la tombe ne sera jamais assez arrosé par nos larmes.
Nous nous reverrons, mon tendre père, dans l’éternité.
Dans ce lieu paisible repose Fleurie-Marie Berthier, femme Pauche, hôtelier, âgée de 27 ans, décédée le 16 avril 1831.
Chère épouse et la plus tendre des mères, tu as quitté cette vie mortelle pour revivre à l’éternité ; tu laisses pour un instant sur la terre un époux inconsolable, une fille au désespoir, et la douleur dans le cœur de ta mère et de ta famille dont les pleurs ne sécheront jamais.
Tu emportes avec toi les regrets sincères de tous ceux qui t’ont connue, et ton souvenir restera éternellement gravé dans leurs cœurs.
Tu étais la bienfaitrice du pauvre et la consolatrice du malheureux.
Repose en paix, ma tendre amie, à côté de ton cher beau-père. Dieu tout-puissant m’accordera, ainsi qu’à la fille que tu chérissais, le bonheur de nous revoir à l’éternité.
Priez pour elle que Dieu la reçoive dans le ciel.
Un monument en marbre blanc (voir Pl. 5), est élevé dans la première des trois sépultures N. 111. Il existe une tombe dans la deuxième ; et une croix fait connaître que le corps de dame Demontant, née Caponi, a été inhumé dans la troisième. Voici les inscriptions :
Ici repose Jacques Gaillard, négociant à Lyon, chevalier de la Légion-d’Honneur, né à Espinasse, département du Cantal, mort le 4 mars 1827, à l’âge de 64 ans.
Ce monument, élevé par sa veuve, n’est qu’un faible témoignage de sa tendre affection ; ses éternels regrets ne peuvent être adoucis que par l’espoir d’être un jour réunie à lui dans ce séjour et dans celui des bienheureux.
Ci-gît Claude Lacombe, né à Lyon le 23 octobre 1752, décédé le 6 janvier 1828.
Une croix de fer et des monumens en pierre, placés dans les quatre sépultures indiquées sous le N. 112, portent les inscriptions que nous donnons ci-après :
Ci-gît Pierre Estragnat, rentier, âgé de 66 ans, natif de Tarare, époux de Philiberte Descombes.
Françoise-Zélie Maurier, morte le 9 août 1828, âgée de 16 ans.
Toi, l’amour et l’espoir de deux tristes familles.
À peine tu vécus, hélas ! quelques printemps !
Dans nos cœurs désolés tu vivras plus longtemps !
Ci-gît Jean-Benoît Cabuchet, ex-négociant à Lyon, né le 25 octobre 1765, décédé le 8 novembre 1828.
Il fut bon père, bon époux et surtout honnête homme. Sa famille inconsolable lui a choisi cette place pour pouvoir retrouver toujours la demeure dernière de celui dont le souvenir ne peut s’éteindre qu’au moment où la mort les réunira.À ses vœux favorable,
Saura même en ce lieu
La rendre inséparable.
Marie Fanchon, femme Bonnand, décédée le 15 août 1826, âgée de 44 ans. Jn-Me Laverrière, son petit-fils, décédé le 20 septembre 1826, âgé d’un mois et demi.
Nous donnons Pl. 5, le monument qui existe dans la seconde des trois sépultures que nous désignons sous le N. 113. Dans la troisième on voit une chapelle sépulcrale, élevée en l’honneur d’une mère par ses enfans, et devant laquelle sont en outre inhumés les corps de Françoise Bruyas, Charlotte Tassin, veuve de Joseph Court ; et Jeanne Pelisson, veuve Cirier. Voici, au reste, les inscriptions qui se lisent dans ces sépultures :
Ci-gît, qui fut le bonheur de l’époux et du fils, aujourd'hui objet de leurs perpétuels regrets, Mme Françoise Dupuis, épouse de M. le baron Grailhe de Montaima, décédée le 16 octobre 1823, âgée de 70 ans.
L’emplacement que nous indiquons par le N. 114 contient trois sépultures, dont nous donnons ci-après les inscriptions gravées sur les monumens qui y sont placés :
Ici repose Claude Flageollet, marchand-boucher, né à Lyon le 17 août 1769, décédé à Lyon le 28 janvier 1830.
Passant, honorez la mémoire de l’homme de bien ; unissez vos prières à celles de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
C. N. Plantin, né le 11 février 1763, décédé le 13 novembre 1826.
L. D. Baillif-Plantin, née le 18 septembre 1774, décédée le 26 août 1826.
Ici repose Antoine Thomas, né à Lyon le 6 mars 1733, décédé le 1er avril 1812.
Il était bon époux et le plus tendre des pères.
Passans, l’amour filial vous prie de dire un De profundis pour lui.
Ici repose Catherine Valouy, femme d’Antoine Thomas. née le 15 août 1735, décédée le 10 mai 1814.
Elle était bonne épouse et la plus tendre des mères.
Passans, l’amour filial vous prie de dire un de profundis pour elle.
Plusieurs monumens existent dans la première enceinte comprise sous le N. 115. En voici les inscriptions, ainsi que celles qui se trouvent dans les deux sépultures suivantes :
Ici repose Me Jeanne-Marie-Cécile Camel, épouse de M. Chazal, notaire à Lyon, enlevée à sa famille le 25 janvier 1831 à l’âge de 26 ans.
A la mémoire d’Anna Chazal, décédée le 23 décembre 1829, à l’âge de 4 ans.
Aimable et bonne petite Anna, ta mort prématurée a plongé dans le plus vif chagrin toute ta famille.
Ange chéri, prie pour elle.
De Me-Magdeleine Camel, épouse de M. Ns-F. Gonon, décédée le 27 octobre 1818, à l’âge de 39 ans, 9 mois, 6 jours.
Ses vertus la firent regretter de tous ceux qui la connurent.
Ici reposent les familles de Jean-Jacques Flachat, d’Aimé-François et Louis Caffarel.
Sur l’emplacement désigné par le N. 116 s’élève une chapelle sépulcrale, sur laquelle se lisent ces mots : TOMBEAU DE LA FAMILLE DE Jn-Mie Sr CASATI.
Dans la sépulture suivante on voit le monument sur lequel est gravée l’épitaphe transcrite ci-dessous, ainsi que deux croix qui indiquent que les corps d’Antoine-Roche Lavareille et de dame Roche-Lavareille reposent dans la même sépulture. Enfin une croix, placée a l’extrémité de cet espace, marque la sépulture de Henry-Victor Linossier, décédé le 17 mars 1850, à 49 ans.
Ici repose Claude-Louis Mazoyer, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, décédé le 6 février 1825, âgé de 54 ans.
Le monument que l’on voit, Pl. 6 est élevé N. 117 ; il ne porte aucune inscription. Celles que nous avons prises dans les trois sépultures suivantes sont transcrites ci-dessous :
Ici repose Magdeleine-Antoinette Jamet, épouse d’Émilan Berthier, décédée à Lyon le 27 mars 1826, âgée de 25 ans.
Je n’attends plus, pour fermer ma demeure,
Qu’un époux, un enfant dont j’étais le bonheur.
Passans, qui venez ici et qui l’avez connue,
Honorez sa mémoire en pleurant ses vertus.
Ci-gît Jacqueline-Antoinette-Victoire Dian, Ve de Pierre-François Landard, née le 19 décembre 1760, décédée le 12 janvier 1826. Ici repose Louise-Magdeleine Bachou, décédée le 29 avril 1824, âgée de 75 ans.
Nous comprenons, sous le même N., les deux monumens élevés sur l’emplacement 118. L'un l'a été en l'honneur de Jean-Louis Armand Rocherol ; et l’autre de Gaspard Ray. Voici les inscriptions gravées sur ces monumens :
Hîc requiescit Joannes-Ludovicus Armand, mortuus anno MDCCCXXIII, die III julii, vigesimum agens annum.
Optimo unico dilecto filio hoc monumentum mœrentes aique ægre superstites posuère parentes.
Ci-gît Anne Rocherol, épouse de M. Armand, Négt, décédée le 19 avril 1850, dans sa 66me année.
Ci-gît le corps de Gaspard Ray, étudiant en droit, décédé le 8 septembre 1813, âgé de 23 ans. Justement regretté de sa mère, il fut : son unique consolation dans toutes ses infortunes. La rigidité de sa vie, la pratique des vertus chrétiennes, son désir ardent à soulager les malheureux, oubliant ses maux pour adoucir ceux des autres, tant de sublimes qualités n’ont pu permettre à cette mère affligée de lui survivre, que pour élever à la mémoire de ce fils chéri ce monument qui atteste ses rares vertus, destinant ce qui lui reste pour des messes et des aumônes.
Aimable enfant, à peine tu parus à la vie qu’aussitôt tu en fus arraché. Tous ceux qui t’ont connu t’ont pleuré et ta triste mère ne pourra jamais se consoler.
Infortuné Ray, tu fus victime de la Révolution et ta familile l’est de t’avoir perdu. Il périt à la fatale journée du 29 mai 1793, et Jeanne-Marie Ray, sa fille, mourut le 28 oct. 1793.
Ci-gît le corps de Pierre Denuziere, fils de médecin, âgé de 82 ans, décédé le 16 mars 1813, qui vécut toujours dans la plus grande austérité.
Mon cher petit-fils, tu viens ici pour toujours y être réunis.
Nous donnons, Pl. 7, les deux monumens qui existent sur l’emplacement N. 119. Voici les inscriptions gravées sur ces monumens, ainsi que celles prises dans la sépulture particulière qui les joint :
Ici repose Claude Fayolle, mort à l’âge de 74 ans, professeur de mise en carte à l’école des beaux-arts de Lyon.
Il se distingua par ses talens. Plein de douceur et de bonté, il fut chéri de ses collègues et vénéré par ses élèves dont il fut le bienfaiteur.
Au banquet de la vie j’apparais un instant, je meurs.
Ci-gît Mme la duchesse Françoise-Marie-FélicitéErmessinde d’Albert Luynes de Chevreuse, née Narbonne-Pelet.
Victime d’un sort funeste, la beauté, les dons de l’esprit et toutes les vertus dont elle fut douée ne purent la, garantir d’un trépas anticipé. Les tendres soins de Mme de Luynes, sa belle-mère, la suivirent jusques à ses derniers momens.
Elle décéda à Lyon le 6 juillet 1813, dans la 28e année de son âge.
Ici repose François-Catherin Bernat, substitut du procureur du roi, né à Lyon le 2 mars 1791, décédé le 16 mars 1823, après 18 mois de mariage.
Ici repose, avec ses deux enfans, Françoise-Élisabeth Deluvigne, née à Lyon le 1er novembre 1801, décédée le 1er novembre 1827, veuve de François-Catherin Bernat, femme de M. Claude Margeran, juge d’instruction à Villefranche.
Elle emporte tous nos regrets.
On voit, sur l'emplacement que nous désignons N. 120, des croix qui marquent le lieu de la sépulture de dame veuve Laporte née Tripier, Jne-Me Laporte, Vincent Laporte, et veuve Domène née Virieux. Les monumens qui existent dans les deux sépultures particulières qui se trouvent sur le même emplacement, portent les inscriptions suivantes :
Unissant les vertus et d’époux et de père.
Mort, en nous l’arrachant, connais-tu nos douleurs !
L’éternité s’approche, allons, séchons nos pleurs.
Ci-gît Charlotte Poyet, veuve Labit, née à Paris, décédée le 10 décembre 1822, âgée de 82 ans.
Tout s’éteint, tout s’use, tout passe : il ne nous reste d’elle que le souvenir de ses vertus.
A la mémoire de Bonne Vachon, femme Labrosse, décédée à 58 ans, l'an 1815.
Sa mort l’immortalise, et notre douleur la rend à la vie.
Ci-gît J. E. Maingot, natif de Bordeaux, décédé à Lyon le 5 mars 1821, âgé de 54 ans.
O père vivement regretté ! tes enfans reconnaissans espèrent que le Dieu trois fois saint t’aura fait miséricorde, et qu’il leur accordera un jour le bonheur de contempler avec toi sa face adorable.
Ici repose Marguerite Penet, épouse de J. E. Maingot, propriétaire à Lyon, âgée de 56 ans, native de Trévoux, décédée à Lyon le 19 janvier 1820.
Justement regrettée de son époux, de sa famille et de tous ceux qui ont été à même d’apprécier les vertus qui la caractérisaient.
Dans ce lieu du cimetière (N. 121 ), chaque sépulture particulière contient des monumens plus ou moins remarquables. Nous donnons, Pl. 8, celui élevé à la mémoire du docteur Petit, et nous transcrivons ici les inscriptions qui existent dans chaque sépulture : Ici repose Jeanne-Pierrette-Caroline Pascal, épouse de J. C. Mornand, avoué à la cour de Lyon, décédée le 27 septembre 1821 .
Le même jour enleva dans sa personne à son époux une compagne chérie ; à son amie une amie fidèle, et dans celui qui repose près d’elle un époux à son amie et un ami à son époux. Modèle héroïque de piété filiale, portant jusqu'à l’enthousiasme les vertus de mère, d'épouse et d’amie, elle joignit les qualités de l’esprit et les agrémens du caractère au noble sentiment du cœur. Communicative dans ses affections, nul ne l'aima faiblement. Ses trois jeunes enfans réclamaient ses soins ; sa triste amie des consolations ; son époux le lien de sa vie. La mort a détruit des vœux si chers, elle leur a substitué les larmes et les regrets.
Ici repose Pierre-Dominique Segaud, avocat au barreau de Lyon, né en 1784 à Montluel (Ain), marié en 1811 à Marie-Joséphine Desgranges, décédé le 27 septembre 1821.
Sa jeune épouse, victime dévouée aux larmes et au désespoir, sa nombreuse famille et ses fidèles amis lui ont élévé ce monument de leur douleur et de leurs regrets.
Orateur brillant, écrivain facile et judicieux, le beau et le vrai furent l’objet de son culte et le fruit de ses travaux. Imitateur des bons modèles, il mérita et obtint de devenir modèle à son tour.
Les vertus généreuses furent en lui ; il se distingua par son amour de la patrie et l’urbanité de ses mœurs. Disposé à bien faire non moins qu’habile à bien dire, il consacra sa voix, sa plume et sa fortune au triomphe de la justice et au soutien du malheur.
La jeunesse, les dons extérieurs, les talens, la réputation, les biens de la fortune, une épouse tendre et chérie, un fils idolâtré, une famille dévouée, des amis éprouvés, voilà les liens qui l’attachaient à la vie : ils n’ont pu l’y retenir. Ici repose Marc-Antoine Petit, docteur et médecin de l’Université de Montpellier, ancien chirurgien en chef du grand Hôtel-Dieu de Lyon, membre du conseil municipal, de l’Académie, de la société de médecine de la même ville, correspondant de l’Institut de France, etc.
Né à Lyon le 3 novembre 1766, il mourut le 7 juillet 1811 à Villeurbanne, où il fut enterré.
Sa dépouille mortelle fut rendue à sa patrie par la tendresse et la piété de son épouse, le 13 janvier 1812.
Ses nombreux amis ont érigé ce monument à sa mémoire.
Élevé par son génie au rang des premiers chirurgiens de l’Europe, savant médecin, éloquent orateur, poète distingué, il honora ses talens par toutes les vertus de l’homme bienfaisant et sensible.
Les larmes de la tendresse ne cesseront point de couler sur sa cendre, et l’espoir d’être réunis à lui dans ce tombeau, peut seul adoucir la douleur de son épouse et de ses enfans.
Puisse la religion, qui le consola dans ses longues souffrances, le récompenser aujourd'hui de l’hommage qu’il lui rendit sur la terre.
Près du gendre qu’elle chérissait, repose Marie-Constance Poivre, Ve Michelin, décédée le 29 décembre 1818, à 80 ans.
Ici repose P. Augustin Desvigne, négociant, décédé le 26 septembre 1825, âgé de 38 ans.
Les malheureux pleurent un père,
Son épouse pleure un ami.
Ici repose Antoine Desvigne, négociant à Lyon, né à Cormoz près Villebois (Ain), le 15 septembre 1743.
Tendre époux, bon père, ami fidèle, il pratiqua toutes les vertus et s’est endormi dans le Seigneur le 17 février 1820, dans la soixante-dix-septième année de son âge, vivement regretté de tous ceux qui l’ont connu.
Passant, qui estimes l’homme juste et craignant Dieu, arrête-toi ici et adresse au ciel, pour le repos de son âme, un De profundis.
Que désiré-je au ciel sinon vous, et qu’aimé-je sur la terre que vous seul ? Ps. 72.
Trois monumens élevés sur l’emplacement N.122 portent les inscriptions suivantes :
Ici repose le lieutenant-général, baron Mouton-Duvernet, né au Puy le 3 mars 1770, mort à Lyon le 27 juillet 1816.
ARCOLE. UCLES.
Ici repose le baron J. B. Berruyer, colonel de chasseurs-à-cheval, officier de la Légion d’Honneur, né à Lyon le 16 mai 1771, décédé le 27 août 1815.
AUX MANES LES PLUS CHERS.
Infortunée Anna, notre douce espérance,
Tu dors : ton malheur cesse et le nôtre commence. Ô toi, de tous les fils le meilleur, le plus tendre,
Qui méritais si bien la céleste bonté,
À refusé de nous entendre,
Cher Paul, dans ce triste séjour,
Où tu nous précédas, où nous comptions t'attendre,
L’éternité..... qui doit te rendre à notre amour.
Arthur nous consolait : il cause nos douleurs,
Et r’ouvre pour jamais la source de nos pleurs.
Nos regrets à Anna-Mélite-Aglaé Jame , née le 30 mars 1801, décédée le 30 septembre 1803.
Paul-Émile Jame, décédé le 14 juin 1812, à l’âge de 16 ans, 6 mois.
Arthur Pl-Em-Ferdinand Jame, âgé de 22 mois.
D'un père et d’une mère objets tristes et doux,
Votre sort a changé tous les jours en nuits sombres;
Réduits, par la douleur, au même état que vous,
Au monde ils ne sont plus que deux errantes ombres.
Invocation pour Paul-Émile Jame.
Compatir au malheur des autres,
Pleurez un bon frère, un bon fils,
Et que Dieu conserve les vôtres.
Siccine separat amara mors. Reg.
Abstulit atra dies et funere mersit acerbo.
Une grille de fer entoure la première des sépultures que nous désignons sous le N. 123. C’est dans cet espace qu’existe le monument élevé au souvenir du général Martin*, sur la tombe de Louis Martin, son frère, dont nous donnons le dessin Pl. 8. Voici, dans leur ordre, les inscriptions prises sur chaque monument :
À la mémoire de François Tissier, chimiste et pharmacien distingué, membre de plusieurs académies.
Il mérita l’estime des gens de bien, et la tendresse de sa famille.
Sa veuve et son fils lui ont élevé ce monument.
Il mourut à Lyon, sa patrie, le 11 août 1812, âgé de 75 ans.
Antoine Gérard, négociant, né le 28 septembre 1736, décédé le 27 mai 1816.
Il a emporté les regrets et l’estime de ceux qui l’ont connu ; sa veuve et ses fils inconsolables lui ont élevé ce monument.
Hîc jacet Maria Soldat, uxor J. C. B. Deboutiere, obita die 5 julii anni 1815.
* C'est le fondateur de l'école de La Martinière ; il a légué, pour cet objet, à la ville de Lyon, une somme s'élevant à plus de un million sept cent quarante mille francs. On voit à la bibliothèque le testament imprimé de ce bienfaiteur de la ville.
O ma fille ! tu n’as paru que pour nous laisser d’éternels regrets.
Ici repose Marie-Anne-Jeanne-Françoise Borin, âgée de 44 ans, native de Lyon, rentière, veuve de Joseph Robin-Duvernay, décédée le 15 septembre 1812.
Ici repose Louis Martin, ancien officier, mort à Lyon le 6 octobre 1816, âgé de 79 ans, frère du général Claude Martin.
Plusieurs tombeaux en pierre, des monumens en marbre sont élevés sur l’emplacement N. 124. On y lit les inscriptions qui suivent :
Claude-Nicolas Terme, né le 1er août 1792, marié le 14 juillet 1819, mort le 8 février 1820.
Repose en paix, cendre chérie ; bon frère, bon époux, bon fils, repose en paix.
Ici repose Marie Berger, veuve de Jacques Martinon, décédée le 4 mai 1829, âgée de 64 ans.
Ils furent bons parens, et leur souvenir ne s’effacera jamais du cœur de leurs enfans. Ici repose Jeanne-Marie-Élisabeth Aigoin, épouse de Bertrand-Lambert, négociant de cette ville, née le 4 février 1781, décédée le 5 juillet 1812, âgée de 31 ans et demi.
Ici repose Marie-Éléonore Lambert, née le 8 avril 1830, décédée le 17 novembre 1832.
Ici repose Anne Lauzun, veuve Aigoin, née le 5 octobre 1761, décédée le 2 octobre 1832.
Alexis Lesne, natif de Clairvaux, dépt du Jura, négociant à Lyon, et décédé le 5 août 1815, âgé de 53 ans.
Bon époux et bon père, il eut des droits mérités à la confiance de ses concitoyens et à l’affection d’une famille chérie, qu’il a laissée dans la désolation.
Dame veuve Lesne, née Louise Boiron, de Lyon, et décédée le 17 mars 1816, âgée de 54 ans.
Sa douceur et sa piété la firent estimer de tous ceux qui la connurent, et aimer de ses enfans et de ses parens qui la pleureront toujours.
Anne-Marie Lesne, décédée le 20 février 1824 , âgée de 3 ans 6 mois.
Michel Lesne, natif de Lyon, décédé le 10 avril 1816, à l’âge de 15 ans 6 mois.
Deux pierres de même forme, placées N. 125, portent l’une, la première ; et l’autre, la seconde des deux inscriptions transcrites ci-dessous :
A la mémoire de J . B. Gubian, né à Lyon en 1754, décédé le 25 janvier 1812.
Conjugi sedem lugendo, mihique vicinam posui. Mox ut ille cinis, mox ut illi quies.
Plusieurs monumens existent encore sur le même emplacement. Le dessin du premier se voit Pl. 3 ; et voici, dans l’ordre où sont placés ces monumens, les inscriptions gravées sur chacun :
1823.
Di prœceptorem sancti voluêre parentis esse loco.
Ici repose Jean B. Bertholon de Montferrand, décédé le 6 décembre 1812, âgé de 41 ans.
A la mémoire éternelle du bon et cher Henri Leblanc de Pelissac, modèle de douceur, exemple de candeur, né le 13 juin 1793, décédé le 20 mai 1821.
Optimo patri, filii lugentes pielatis monumentum, æternæ memoriæ Jac. Richard ex Monte-Bardorum, in arte medicâ doct. et prof. ex antiq. medic. Lugd. colleg. Scientiarum peritissimus, modestià doctrinæ pari, sanationi vitam impendit.
Natus est Monte-Bard., die 21 julii 1744, obiit Lugd. die 30 januarii 1812.
L’espace que nous indiquons sur le plan par le N. 126, contient plusieurs sépultures particulières, dans lesquelles sont placés les monumens dont nous donnons ici les inscriptions :
Media mors est. — Ossa.
Ici repose André Dumas, propriétaire, né à Lyon, mort le 7 décembre 1822, âgé de 67 ans.
Bon époux, excellent père, ami solide, il eut toutes les vertus, il est mort vivement regretté et son souvenir est ineffaçable. Sa veuve et ses enfans désolés lui ont élevé ce monument.
Dilectus meus ordinavit in me caritatem ; fulcite me floribus.
Sèche tes pleurs, ma trop sensible mère ;
Un jour plus beau vient reluire pour moi ;
En vain la mort a fermé ma paupière ;
Toujours mes yeux seront ouverts sur toi.
Ici repose Françoise Creuzet, décédée le 4 décembre 1816, âgée de 20 ans.
Elle était mon trésor, ma gloire, mon bonheur,
Ô ma fille, le ciel à mes vœux t’a ravie,
Que ton image et ma douleur.
Françoise-Dominique de Regnauld, comtesse d’Herculais, décédée à Lyon le 25 février 1820, âgée de 65 ans.
A Claudine Lambert, née à Paris, épouse de Pierre-Jérôme Aigoin, décédée le 28 mars 1832, âgée de 36 ans.
Pierre-Jérôme Aigoin, âgé de 37 ans, décédé le 26 février 1825.
Charles-Pierre Aigoin, son fils, âgé de 4 mois, décédé le 15 février 1825.
Antoine Lambert, négociant, âgé de 52 ans, décédé le 27 décembre 1820.
Rosalie Lambert, décédée le 2 janvier 1830, âgée de 31 ans.
Une croix, élevée au lieu indiqué par le N. 127, marqué la place où reposent les cendres de Mme Nerbolier, née Chabanacy de Marnas, et trois tombes placées dans la sépulture suivante, portent les inscriptions ci-dessous :
Ici repose la plus tendre, la plus chérie des mères ; sa perte a plongé dans une profonde affliction ses enfans, dont elle faisait l’unique bonheur. Leur deuil sera éternel, et l’espérance seule d’une autre vie peut adoucir leurs regrets.
Ici repose Jules-Joseph-Étienne-Noël Boulon, décédé le 9 décembre 1825, âgé de 37 ans.
Bon fils, bon frère, ami dévoué, il fut ravi trop tôt à la tendresse d’une mère qui le chérissait, de ses frères et de sa famille en pleurs. Il vivra toujours dans leur mémoire, ainsi que dans celle du petit nombre d’amis qui le connurent et qui surent apprécier la bonté de son cœur.
Ici repose Pierre Boulon cadet, natif de Lyon, âgé de 40 ans, décédé le 13 mai 1826.
Tendre fils, bon frère, ami généreux, il fut ravi trop promptement à une famille dont il faisait le charme et le bonheur. Doué des plus précieuses qualités, il emporte des regrets unanimes et sa perte a plongé pour toujours dans le deuil et l’affliction chaque membre de son infortunée famille, qui ne perdra jamais le souvenir de tant de vertus.
Les trois inscriptions suivantes ont été prises sur deux monumens et sur une tombe que l’on voit sur l’emplacement N. 128.
Ici repose Marie Perrier, épouse de Pierre Siméan, négociant a Lyon, née le 28 mars 1777, décédée le 28 février 1828.
Ci-gît Ant. Tr. Ph. Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort, Conser d’état, Mal-de-camp, envoyé extraorde, et Mtre Plére du roi près les cours I. et R. de Toscane, Parme et Plaisance et Modène, Commandeur de St-Louis, chr de la Légion d’Honneur, Commandeur de St-Wladimir de Russie, Grand-croix de St-Joseph de Toscane, né le 23 juin 1763, décédé à Lyon le 2 octobre 1827, se rendant à Florence.
Ce monument simple a été élevé à sa mémoire par Gab. Ch. Ant. de Kergadiou , sa mère, Pr. L. Ad. Le Gascoing de Berthun, sa femme, Louise de Pron, sa fille, et Max. Dubois-Descours, marquis de la Maisonfort, lieutenant des gardes-du-corps, son fils.
A la mémoire de Jacques Barraband, les professeurs et les élèves de l’école spéciale, sous les auspices du maire et du Conservatoire des arts de Lyon.
Ci-gît J. Barraband, natif d’Aubusson, peintre de fleurs, professeur à l’école spéciale de dessin, mort le 1er octobre 1809, à l’âge de 38 ans. Ses élèves pleurent un maître savant, ses collègues un ami véritable.
Les trois enceintes suivantes, que nous indiquons par le N. 129, contiennent diverses tombes sur lesquelles sont gravées ces inscriptions :
Ici repose, dans l’attente de la résurrection bienheureuse, le corps de M. André-François Jaccoud , né à Lyon le 1er novembre 1760, décédé le 12 avril 1821.
A la mémoire d’un père chéri ses enfans inconsolables.
Ci-gît Marie-Louise Vaguet, veuve de François Jaccoud, née le 30 mai 1740, décédée le 17 juin 1827.
Marie-François Bona de Chavagneu, chevalier de St-Louis, décédé le 8 mars 1828, à l’âge de 70 ans.
Denis Peronnet, épicier, rue de Trion, décédé le 23 juin 1823, âgé de 84 ans.
Michel Drogue, charcutier, rue de Trion, décédé le 15 mai 1824, âgé de 52 ans.
Jeanne Drogue, Ve Peronnet, décédée le 27 février 1829, âgée de 64 ans.
Bonne épouse, amie sincère, elle laissa dans sa famille des regrets ineffaçables.
Ici repose Antoine Philippe, dit Mottet, rentier de cette ville, âgé de 69 ans, décédé le 8 février 1826.
Modèle de toutes les vertus, aimable, doux et bienfaisant, il fit le bonheur d’une épouse chérie et d’une famille qui voyait en lui un père. Il fit leur bonheur pendant sa vie, et leurs regrets le suivent dans la tombe.
Passant, jette une fleur et prie pour celui qui a reçu dans les cieux la récompense que ses vertus lui ont méritée.
Ici repose Catherine Flageolet, rentière, née à Lyon, veuve de Philippe dit Mottet, décédée le 21 octobre 1832, âgée de 63 ans.
Puisse cette pierre témoigner à tout jamais des regrets qui accompagneront toujours sa mémoire. Elle fut la plus vertueuse des femmes, la meilleure des parentes, et laisse inconsolable sa nièce dont elle a fait le bonheur. Paix à ses cendres, repos éternel à son âme.
Des tombes sont placées dans les deux premières enceintes de celles que nous désignons sous le N. 130. Des monumens existent dans les trois autres. Voici les inscriptions qu’on y lit :
Ici repose le vicomte de Sartiges, mort à Lyon le 8 juillet 1827.
Ci-gît Marie-Hiéronime Faye, née à Lyon, décédée le 25 avril 1825, âgée de 4 ans 2 mois, fille de M. Pierre-Clément-Marie Faye, et de Marguerite Lecomte son épouse.
Ici repose pleurée des siens, Jeanne-Hiéronime-Sophie Faye, décédée le 25 avril 1831, dans la 55me année de son âge.
Ci-gît Reine Bourg, femme Joly, décédée le 18 décembre 1823, âgée de 50 ans.
Pleurons sur cette tombe une épouse chérie et tendre mère, objet de nos regrets et de nos larmes ; elle fit notre bonheur en cette vie, hélas ! de trop courte durée : la religion fut son appui comme la vertu son guide.
Ci-gît Jean-Baptiste Mignot, âgé de 58 ans, décédé le 11 juillet 1823, estimé et regretté de ses concitoyens.
Priez pour lui.
A la mémoire de Jeanne Chazette, femme Gourd, née à Collonges le 2 juillet 1772, décédée le 30 octobre 1825.
Ici repose celle que les plus vifs regrets ont accompagnée au tombeau ; elle sut mériter et conserver, jusqu’à sa fin, l’estime des gens de bien, au souvenir desquels ses vertus sont immortelles.
Magdeleine Gourd, née à Lyon le 22 juillet 1801, décédée le 25 mars 1823.
Ici repose une fille chérie, enlevée à ses parens au printemps de son âge. Ses vertus, sa douceur, sa piété filiale faisaient leur unique bonheur ; elle emporte au tombeau les éternels regrets de sa famille, qui ne l’oubliera jamais.
L’espace que nous comprenons sous le N. 131 comprend trois sépultures particulières. On remarque dans la seconde un monument surmonté d’un buste, et dans la troisième une fort belle tombe en marbre blanc. Nous donnons ici les épitaphes qui existent dans chacune de ces sépultures :
Régnez dans les cieux, vous qui fûtes vertueux sur la terre ce tombeau conservera vos cendres, et le cœur de vos enfans le souvenir de vos vertus.
Ici repose Julie-Monique Catin, ve Mouterde, décédée le 20 août 1831, âgée de 48 ans.
Ici repose Louis-Antoine Mouterde, décédé le 6 juin 1822, âgé de 46 ans.
Ci-gît M. Jacques-Alphonse Genin, né à Vaise, fils de M. J. Bte Genin négt, et de Victoire Gontier, décédé le 25 novembre 1826, âgé de 22 ans.
J. Jules E. Chenavard, fils de Chenavard, architecte, et de Anne Turin, né le 25 mars 1822, mort le 16 novembre 1825.
Cher enfant, les tristes parens marquent de cette pierre la place où tu reposes.
Nous transcrivons à la suite l’épitaphe qui se lit dans la première des trois sépultures que nous indiquons par le N. 132. Des croix placées dans les deux suivantes font connaître que l’une est destinée à la famille de Jean-Joseph Pourra, et l’autre aux familles Achard, Blanc et Buttler.
Ici repose Étienne-Humbert Jourdan, célibataire, ancien négociant, né à Paris le 20 mars 1756, mort à Lyon le 6 mai 1829.
Sustinnit anima, mea in verbo ejus ; speravit anima mea in Domino. Une croix, appelée la croix des Jouteurs, élevée sur cet emplacement (N. 133), indique la sépulture de trente-trois personnes appartenant à une de ces compagnies. Ce lieu, choisi en 1811, recèle déjà les corps de treize. Nous transcrivons ici l’inscription gravée sur le dé du piédestal de cette croix , ainsi que celle qu’on lit sur une tombe joignant cette sépulture :
Autour de cette croix, signe de salut , reposent, en attendant la résurrection, les corps de trente-trois enfans de la ville de Lyon, qui s’étant souvent réunis pour leurs peines et leurs plaisirs, ont voulu n’être pas séparés par la mort, espérant partager la bien heureuse éternité.
Benoit Rochon, décédé le 18 juin 1811, âgé de 37 ans.
Jean-Pierre Merlanchon, sergent, décédé le 27 août 1813, âgé de 26 ans.
Antoine Mandron, décédé le 26 mars 1819, âgé de 66 ans.
Joseph-Marie Ferréol, âgé de 41 ans, décédé le 4 janvier 1820.
Jean-Benoît Cognié, dit Pied-fin, âgé de 37 ans, décédé le 3 juin 1820.
François Revellin, âgé de 56 ans, décédé le 8 avril 1822.
Simon Odin, âgé de 51 ans, décédé le 26 octobre 1822. Charles Savigny, décédé le 6 octobre 1823, âgé de 50 ans.
Jacques Julien, âgé de 54 ans, décédé le 8 février 1824.
Guillaume Favre, âgé de 61 ans, décédé le 9 novembre 1827.
J. B. Marmet, lieutenant des Jouteurs, décédé le 11 janvier 1830, âgé de 59 ans.
François Rosset, âgé de 55 ans, décédé le 6 avril 1832.
Louis Bruyas, né à Lyon, décédé le 6 août 1833, âgé de 57 ans.
Ci-gît Jean-Claude Dareste, rentier, né à Lyon le 5 janvier 1742, décédé le 14 février 1830, à l'âge de 88 ans.
Nous donnons, Planches 9 et 10, les monumens élevés dans les trois sépultures que nous plaçons sous le N. 134. La grille de fer qui entoure la troisième est remarquable. Voici les inscriptions gravées sur ces monumens :
Ci-gît Antoine Tabory, fils de Léonard Tabory , entrepreneur de bâtimens, et de Marie Frossard son épouse, décédé le 30 mars 1830, à l’âge de 17 ans.
Ci-gît près de son frère, Victorine Tabory, décédée à Sourcieux-sur-Saint-Bel, le 12 mars 1830, à l’âge de 14 mois.
Presqu’ensemble ont été frappées !
Nous attendent en paix dans le même tombeau.
Ci-gît Césarine Tabory, décédée le 30 mai 1831, à l’âge de 20 ans.
Quoi ! Césarine aussi, tendre objet de nos vœux,
Quoi ! tu pars avant nous quand tu devais nous suivre !
O mort, cruelle mort ! nous faut-il donc survivre
A tous ceux dont la main devait fermer nos yeux !
Ci-gît à côté de ses petits-enfans, Suzanne Noret, Ve de Joseph Frossard, décédée à Lyon le 22 octobre 1831, âgée de 72 ans.
Bonne épouse et bonne mère, elle laisse sa fille inconsolable, et emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connue.
Marie-Anne Vaissière, décédée le 12 janvier 1828, âgée de 77 ans.
Julien Gustelle son époux, décédé le 8 mai 1828, âgé de 62 ans.
L’un sur l’autre appuyés, ils ont passé la vie,
Presqu’ensemble tous deux sont arrivés au port :
Nous rendre tous heureux fut leur unique envie ;
Que notre amour n’a-t-il pu suspendre leur mort !
Irma Tissot, décédée le 4 avril 1828, âgée de 17 ans.
Ici repose en paix, Irma, fille chérie,
Ta bonté, ta candeur n’ont pu fléchir le sort ;
Tu nous fus enlevée au printemps de la vie,
Tu devais nous survivre, et nous pleurons la mort.
Ci-gît J. B. Morel, décédé le 29 juin 1829, à l’âge de 54 ans. Il fut bon époux et bon père ; il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
Nous comprenons, sous le N. 135, les trois enceintes suivantes. On voit dans la première deux colonnes surmontées d’une urne sépulcrale ; une croix avec inscription existe dans la seconde ; la troisième enceinte est la sépulture des familles David et Teyras.
A la mémoire de Charles Brullé, décédé le 19 mars 1833.
Bon époux, bon père, il laisse à sa femme, à ses enfans une douleur éternelle et l’exemple de sa vie.
Me Brullé née Maille, et ses enfans, à leur frère et oncle Philibert Maille, décédé le 19 avril 1850, à 60 ans.
Ci-gît Benoîte Kiéfer, épouse de Fs Plasse, ex-notaire à Villefranche, décédée le 22 avril 1830, âgée de 24 ans.
Elle fut bonne épouse, tendre mère ; ses qualités l’ont fait chérir de tous ceux qui l’ont connue ; la mort, au printemps de sa vie, l’enlève à sa famille inconsolable.
Des tombes, sur lesquelles sont gravées les épitaphes que nous donnons ci-après, existent dans les deux premières enceintes que nous comprenons sous le N. 136. On a pratiqué un caveau dans la troisième, et un monument qui y est également élevé porte l’inscription que nous transcrivons aussi plus bas. (V. n. 136 et non 156, mis par erreur.)
Ici repose dans le seigneur, Marie-Antoinette-Claudine-Simone Ronjon, femme de M. Joseph Antoine Balleidier, conseiller à la cour royale de Lyon, décédée le 12 septembre 1828, âgée de 58 ans.
O la meilleure des femmes, ton inconsolable époux succomberait à sa douleur, s’il n’avait l’espoir d’être un jour réuni à toi pour jamais.
Ici repose Marie-Catherine Miselle Drevet de Givors, épouse d’Élisabeth-Antoine-Hypolite Goujon de Lyon, mère de Marie-Louise et de Cécile, âgée de 34 ans, enlevée, (pour cette vie) à l’amour de son époux et de ses enfans, le 11 novembre 1830.
Pierre-Marie Buffeton, épicier-droguiste, né le 1er avril 1783, mort le 6 juin 1832. Modèle de toutes les vertus, et amèrement pleuré par sa veuve, ses enfans, sa nombreuse famille et ses amis.
Céline Buffeton, décédée le 24 juillet 1829, âgée de 8 ans.
Hypolire Buffeton, son frère, décédé le 16 avril 1831, à l’âge de 12 ans, fils unique. Tous deux, enfans chéris.
Dans les cinq sépultures indiquées par le N. 137, se trouvent élevés des monumens de diverses formes, en marbre bleu, sur lesquels nous avons pris les inscriptions que nous donnons ici :
Marguerite Vacher, née Burnolles, décédée le 3 septembre 1831, âgée de 38 ans.
Jean Vacher, âgé de 78 ans, décédé le 4 juin 1832.
Antoine-Elisabeth Chalandon, ancien adjoint au maire de Lyon, ancien membre du conseil municipal, ancien administrateur des hospices, décédé à l’âge de 63 ans, le 14 janvier 1832.
Dans ce séjour de paix, asile de la mort,
Qui fut souvent mouillé des pleurs de la tendresse,
D'une vie future attendant meilleur sort,
Et proche des objets d’une juste tristesse,
Nous voulons reposer, et goûter auprès d’eux
Un bonheur qui s’enfuit de nos cœurs malheureux.
Ici repose madame Françoise-Charlotte-Sabine Spréafico, épouse de M. Silvestre Galimberti , rentier, née à Lyon, décédée le 9 janvier 1832, âgée de 60 ans.
O tendre épouse ! ah ! mère vertueuse !
Tu dors ici sous ce triste gazon ;
Puisse déjà ton âme bienheureuse
Habiter au séjour de la chère Sion !
Tes constantes bontés, la touchante tendresse,
Prévenaient nos désirs et comblaient tous nos vœux.
Nos larmes, nos regrets, notre sombre tristesse,
C’est ce qui peut rester à nos cœurs malheureux. Jean Turin, négt, ancien administrateur des hôpitaux de Lyon, décédé le 29 décembre 1831, à l’âge de 42 ans.
A la mémoire de Nicolas Galtier, ancien trésorier de France, né à Lyon le 21 août 1750, décédé le 25 juillet 1831.
Des croix placées dans les trois premières sépultures que nous désignons sous le N. 138, nous apprennent qu’elles appartiennent aux familles Vaché, Dumollard et Rioblanc. Les deux inscriptions suivantes ont été prises dans les deux autres sépultures, que nous comprenons aussi sous le même N.
Ci-gît Marie-Anne-Marguerite Faure, veuve de Roch Jullien, décédée le 18 février 1830, à l’âge de 71 ans.
Ici repose M. André Drut, maréchal-de-camp, officier de la Légion-d’Honneur, chevalier de St-Louis, né à Lyon, mort le 4 février 1818, âgé de 53 ans.
L’emplacement que nous désignons par le N. 139 comprend trois sépultures particulières. On remarque dans la seconde plusieurs monumens en marbre Blanc. Des croix placées dans la troisième indiquent que ce lieu renferme les cendres de Pierre Poix et de Rose Fanton, son épouse. Voici les inscriptions :
Ici repose Claude-Marie Aynard, négociant, décédé le 12 juillet 1829, âgé de 66 ans, membre du conseil municipal de Lyon, chevalier de la Légion d’Honneur, ex-administrateur des hôpitaux. Chrétien fidèle, il en pratiqua tous les devoirs ; bon père, bon époux, paroissien zélé, le souvenir de ses vertus, de ses bons exemples, aidera au salut de tous les siens et de ses nombreux amis.
Ici repose Louise Rossary, Ve de Cl. Me Aynard, décédée le 7 juillet 1830, âgée de 57 ans.
Des épouses et des mères elle fut le modèle,
Et toujours de son Dieu la servante fidèle.
Avec tous les pauvres, dont elle fut le secours,
Ses malheureux enfans la pleureront toujours.
Ici repose Louis-Victor Gourjeon-Duclaux, âgé de 60 ans, décédé le 5 août de l’année 1829.
La religion put seule adoucir ses longues souffrances qui ont privé son épouse d’un époux bien-aimé, et ses enfans du plus tendre des pères. Ses dernières et édifiantes paroles leur laissent un souvenir à la fois douloureux et consolant ; sa bonté, ses vertus, vivront à jamais dans leur cœur.
Ici repose Victor-Ernest Dumas, décédé le 29 août 1832, âgé de 4 mois.
Ici repose Victor Dumas, âgé de 3 mois, décédé le 4 septembre 1833.
Sur ce tombeau jetez des fleurs ;
Pour sa mère gardez vos pleurs. Des tombes, des monumens, des croix, placés dans les cinq sépultures indiquées par le N. 140, déposent des regrets des familles, à qui appartiennent ces sépultures, pour les pertes que chacune d’elles déplore. Les cendres de Joséphine Joly née Vachon, de Marie Joly, d’Anne-Marie Laporte, et d’Antoinette Pul reposent dans la seconde, et nous donnons ci-après, dans leur ordre, les inscriptions qui existent dans les quatre autres :
Ci-gît Étienne Noally, âgé de 64 ans, décédé le 17 novembre 1830.
Ci-gît Auguste Viard, négt, décédé le 23 mai 1829, âgé de 47 ans.
Ci-gît Françoise Trémollet, femme Charpenay, décédée à Lyon le 2 mai 1823, à l’âge de 61 ans.
Elle vivra éternellement dans le cœur de son époux et de ses enfans désolés.
Ci-gît, auprès de son aïeule, Etienne-François Crevat, fils unique de G. Crevat, négt à Lyon, et de Geneviève Charpenay, décédé le 22 novembre 1829, à l’âge de 19 ans.
Bon chrétien et bon fils, il fut l’objet constant de la sollicitude et de l’amour de ses parens ; son père et sa mère désolés n’ont plus désormais d’autres consolations que l’espoir d’aller rejoindre leur cher fils dans une heureuse éternité.
D’une épouse éplorée auprès de ce cercueil,
Amis, partageons tous les larmes et le deuil.
Il vivait adoré… Que son ombre chérie
Rappelle ses vertus à notre âme attendrie.
Nous redirons son nom dans la nuit du trépas :
Ce nom si cher, hélas ! il ne l’entendra pas !
Sois en paix dans ta tombe, ô reste qu’on honore ;
Nous ne le verrons plus, nous t’aimerons encore.
Chrétien, dans ce saint lieu,
Pour le repos d’un frère,
En passant dis à Dieu
La funèbre prière.
Quatre enceintes existent au lieu indiqué par le N. 141. Elles comprennent la sépulture d’autant de familles. On remarque dans la seconde une colonne en marbre blanc, surmontée d’une urne sépulcrale, élevée par un fils à la mémoire de sa mère. La troisième contient une croix qui indique que le corps de Camille Gaillard est inhumé dans cette enceinte. Voici les inscriptions qui sont placées dans ces sépultures :
Ci-gît Jean-Joseph-Georges Martin, décédé à Lyon le 3 juillet 1822, à l’âge de 80 ans. Bon époux, excellent père, ami généreux, il a emporté avec lui les regrets et les larmes de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Claudine Broyer, épouse de G. F. Richard, décédée le 4 mai 1831, âgée de 70 ans.
A la mémoire de Margte-Josephne Vialleton, née à Vienne, épouse d’Étienne Puy, teinturier, décédée le 22 janvier 1832, âgée de 22 ans.
Ton époux, tes enfans infortunés, ta bonne mère, dans leur vive douleur, viendront souvent pleurer auprès de cette simple pierre, celle dont la bonté et les vertus faisaient tout leur bonheur ; le souvenir qu’ils en gardent est pour eux un bien riche trésor.
Sous le N. 142 nous comprenons trois sépultures particulières. Sur une tombe placée dans la première se trouve gravée la première épitaphe que nous donnons ci-dessous. Une croix indique que le corps de M. Durand, ancien magistrat, repose dans la seconde ; et deux croix de même dimension présentent, dans la troisième, les épitaphes également transcrites ci-après :
Ci-gît As-Fs-Me Bottu de la Barmondière, décédé le 19 janvier 1832, âgé de 71 ans.
Il était destiné à jouir de toutes les douceurs que cette vie peut offrir, il n’en connut cependant que les amertumes. Un rayon de lumière l’éclaira dans ses derniers momens , il lui pro- cura les secours des sacremens ; c’est le seul moment de bonheur qu’il ait eu dans ce monde.
Ci-gît Clotilde Grand, née à Lyon, épouse d’Antoine Chirat, négt, décédée le 15 mai 1832, âgée de 23 ans.
Ci-gît Michelle Michallet Ve Malleval, âgée de 57 ans, décédée le 6 janvier 1832.
Un monument élevé au lieu que nous indiquons par le N. 143, porte la première inscription que nous donnons ci-dessous, et une tombe, placée dans l’enceinte suivante, porte la seconde.
Louis Schirmer, né à Colmar le 21 juillet 1781, victime du 21 novembre 1831…
Ici repose Marguerite Chevron, épouse de Me-Jacques-Alexandre Lemire, née le 14 décembre 1795, décédée le 1er novembre 1831.
Elle fut excellente épouse et la meilleure des mères ; ses vertus, sa douceur inaltérable, sa tendre piété, sa Charité empressée à secourir les malheureux ; sa patience, qui ne s’est jamais démentie pendant ses longues souffrances, la font justement regretter de tous ceux qui l’ont connue. Puissent son époux et ses enfans désolés imiter ses belles qualités, et arriver un jour au port fortuné où elle les a précédés ! Un obélisque est élevé sur l’emplacement N. 144 ; nous regrettons qu’il ne porte pas d’autre inscription que celle du millésime 1832. Des monumens placés dans les deux enceintes suivantes, présentent les inscriptions que nous transcrivons ci-après :
A notre enfant chéri Joannais, décédé le 22 juillet 1833, âgé de 17 mois, fils de J. J. Roux et de Lucie Buchet.
Ci-gît François Lucy, né à Lyon le 6 mai 1756, décédé le 24 juillet 1830.
Nos regrets et nos larmes l’accompagnent dans la tombe.
Des tombes et un monument surmonté d’une croix, qui existent dans les trois sépultures que nous désignons par le N. 145, portent les inscriptions qui suivent :
Ici repose Benoîte-Bonaventure-Berthon Fromental, Ve de Dominique Gounet, décédée le 28 octobre 1827, âgée de 80 ans.
Ici repose Jacques Freyder Dubreul, décédé le 27 août 1830, âgé de 52 ans.
Ici repose Ante-Victoire Gounet, épouse de François Rubellin, âgée de 37 ans.
Ici repose Aimée Berthier, épouse de P. Rozier, fondeur, née à St-Laurent-de-Chamousset (Rhône), décédée le 22 décembre 1829, âgée de 52 ans.
Ci-gît Daniel Tripier, propre, né à Lyon, décédé le 9 mars 1829, à l’âge de 62 ans.
Homme juste, bon époux, tendre père, il laisse une famille plongée dans la douleur, et qui ne peut désormais trouver de soulagement à son affliction que dans l’estime que lui avaient vouée tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Marie Guétant, rentière, née à Lyon, Ve de Daniel Tripier, décédée le 16 décembre 1832, à l’âge de 75 ans.
Épouse vertueuse et charitable, tu laisses deux enfans comblés de les bienfaits, et dont tous les soins seront désormais d’apprendre à tes petits enfans à respecter et chérir ta mémoire.
L’emplacement que nous désignons N. 146, contient une première sépulture appartenant à la famille Vindri. Une chapelle sépulcrale et divers monumens remarquables, en marbre blanc, qui existent dans la seconde et dans la troisième (voyez planche 11 ), portent les inscriptions suivantes :
Ici repose Louise-Pulchérie Mermet, épouse de J. F. A. Forest, architecte, née le 8 avril 1806, morte le 27 avril 1827.
Ici repose Alexandre-Céphas Forest, fils de Forest, architecte, et de Louise-Pulchérie Mermet, mort le 24 janvier 1827, âgé de 6 mois, 7 jours. A la mémoire de Catherine Forest, décédée le 14 mai 1832, à l’âge de 13 ans.
A la mémoire de J. F. Antoine Forest, architecte, né à Lyon le 15 décembre 1789, décédé le 10 octobre 1831.
Objet de regrets pour ses nombreux amis, sa mort fut une perte pour eux et pour les arts qu’il a honorés.
Ici repose Geneviève Purpan, femme d’Alexandre Forest, morte le 21 avril 1826, âgée de 67 ans.
Nous comprenons sous le N. 147 les deux derniers monumens de cette ligne. L’un est élevé à la mémoire du dessinateur Placy, et l’autre à celle de dame Berthon Lagardière. Voici les inscriptions prises sur ces monumens, ainsi que sur une tombe placée à la suite du second :
Ici repose P. Placy, dessinateur distingué, décédé le 26 avril 1826, à l’âge de 71 ans, recommandable par ses talens et ses vertus.
Regreté vivement de sa famille, particulièrement de sa sœur M. A. Elle lui a élevé ce monument.
Ici repose dame Catherine-Berthon Lagardière, épouse de M. Fabre, décédée dans sa 58me année, le 11 janvier 1831.
Epouse chérie et tendre mère, pendant ta vie nous étions tous les trois heureux ; nous l’avons perdue ! Ton mari et la fille restent pour le pleurer.
Nos cœurs se sont unis dès notre bas âge ; ton mari que tu as comblé de bienfaits ne cesse de penser à toi ; tu ne souffres plus, il n’est que moi qui viens, ma bonne épouse, sur les bords de ta tombe te témoigner mes regrets.
Ci-gît G. Bard-Cullerier, docteur en médecine, chirurgien de l’hôpital des vénériens de Paris, membre de l’académie royale de médecine, né à La Sauvetat (Puy-de-Dôme), mort à Lyon le 12 mars 1831, âgé de 49 ans.
Il repose loin de sa femme et de ses amis, mais il vit toujours dans leurs cœurs.
Cinquième Division
Chapitre Premier.
TOMBES PLACÉES LIGNE F.
Ci-gît Magdeleine Muguet, Ve de Jean-Baptiste Maupetit, décédée le 24 juin 1826, dans la 82me année de son âge.
Ci-gît Denise Dubost, dame Duché, décédée le 11 janvier 1826, âgée de 38 ans.
Ici repose, jusqu’à la résurrection, le corps de monsieur Jean-Marie Blanc, négt, et natif de Lyon, décédé le 13 août 1826, âgé de 76 ans.
Passans, sa veuve et ses enfans réclament de vous, pour le repos de son âme, un De profundis.
Ici repose Jne-Fse Courcelle, née Bouvard. Épouse vertueuse, mère excellente, elle fit le bonheur de sa famille, et fut pour elle le modèle des vertus chrétiennes. Elle mourut le 24 octobre 1826. Son époux et ses enfans affligés lui ont érigé ce monument.
Ici repose en paix, dans l’attente de sa glorieuse résurrection, Marie-Joseph de Leusse-Descotes, marquise de Vesc, Ve de M. de Vesc-Beconne, âgée de 88 ans, née à Tupin-Semons, près Ampuis, décédée à Lyon le 25 juin 1824.
Douée de toutes les vertus et de toutes les qualités, elle est au dessus de tout éloge.
Requicscat in pace, amen. Un De profundis.
Ci-gît Claudine Malleval, Ve Chirat, décédée le 10 février 1824, âgée de 61 ans.
Pleine de foi, de piété et de religion, elle s’oublia pour faire le bonheur de ses enfans et pour soulager les pauvres.
Ci-gît Mad. Claudine-Élisabeth Trollier de Messimieux, Ve de M. Abel-Antoine Clapperou de Millieu, née à Lyon le 19 novembre 1737, décédée en cette ville, le 10 décembre 1823. Cette pierre a été placée sur sa tombe par Mad. de Fleurieu, sa petite-fille.
Ici repose Anne Crozet, institutrice, née à Lyon le 19 mai 1752, décédée le 10 octobre 1823.
Elle fut le modèle et le soutien de sa famille, la mère de ses élèves, et la bienfaitrice des pauvres.
Claudine Molière, Ve de Charles Delompnes, notaire à Lyon, morte dans la foi de l'église catholique, apostolique et romaine, le 1er juin 1823, âgée de 72 ans.
Ci-gît dame Françoise Trouillet, Ve Robine-Rivière, née à Charlieu, dépt de la Loire, décédée à Lyon le 3 juin 1823, âgée de 90 ans.
Julie Genoud-Repond, Jean Genoud-Repond, son père, et leur famille, pénétrés de la plus vive reconnaissance,
Marie-Françoise Repond, leur très chère tante, née à Bulles en Suisse le 19 mars 1744, décédée à Lyon le 29 mai, et inhumée le 30 mai 1823.
Ici repose Denise Crozet. Soutenue par une foi vive, elle attendit la mort avec une pieuse résignation, et s’endormit dans le seigneur le 12 février 1828, âgée de 72 ans.
Priez pour celle qui ne rejeta jamais la prière du malheureux.
Ci-gît Marie Guillard, née Simond, décédée le 15 mars 1823, âgée de 42 ans.
Ici repose Emilien de Bruys d’Ouilly, chevalier de la Légion-d’Honneur, ancien sous-préfet de Villefranche, décédé à Lyon le 14 juillet 1832, à l’âge de 62 ans.
Eximius parens, carissimus conjux, dei cultor, regique fidelis.
Ci-gît Joséphine Ailloud, femme Latia, décédée le 17 janvier 1826, âgée de 83 ans, munie de tous ses sacremens, pleine de foi et de confiance en Dieu, regrettée, au dessus de toute expression, de son époux, de sa famille, et de tous ceux qui l’ont connue.
Ici repose M. Jacques-Antne Dervieux, décédé à Lyon le 2 avril 1826, âgé de 75 ans.
Il fut bon père, bon époux ; il emporte dans la tombe les regrets de ses nombreux amis.
Ci-gît B. Simon Joannon, décédé le 23 août 1820, âgé de treize ans quatre mois.
Ci-gît Pierre Joannon, docteur en médecine, né à Givors le 22 novembre 1778, décédé à Hyères le 23 janvier 1827, âgé de 48 ans.
Ici repose Jean-Bte Willermoz, né le 10 juillet 1730, décédé le 29 mai 1824, à l’âge de 94 ans.
Sa longue carrière fut consacrée à ses concitoyens et à sa famille. Administrateur des hôpitaux de Lyon, membre du conseil général du département du Rhône, président du bureau de bienfaisance de son arrondissement, fabricien de sa paroisse, il fut, dans toutes les fonctions publiques, ainsi que dans sa vie privée, chrétien zélé et l'ami des pauvres.
Ici repose Marguerite Pont, Ve de Louis Galliard, décédée le 19 février 1824, âgée de 64 ans.
Jean-Pierre Piron, ancien administrateur de la Charité, décédé le 22 août 1807, âgé de 63 ans.
Fidèle époux, tendre père, les regrets de sa famille seront d’une éternelle durée.
Ci-gît Louise Mongin, femme Couvert, née le 22 juin 1793, décédée le 28 août 1824.
Bonne épouse et bonne mère, elle laisse dans la plus vive douleur toute sa famille et toutes les personnes qui l’ont connue.
A ses côtés repose son fils François Couvert, décédé le 25 juin 1817, âgé de 3 ans et demi.
O tendre mère, ô douce amie !
Hélas ! nous ne le verrons plus !!!
Mais nous conserverons, pendant toute la vie,
Le souvenir de tes vertus.
Théodore Marchand, rentier, né à Belmont le 8 janvier 1758, décédé à Lyon le 15 août 1824.
Et Marguerite Villard son épouse, née à Lyon le 6 octobre 1763, décédée le 14 août 1824.
Ici repose Mlle Antoinette-Louise-Joséphine de Prunelle, née à Vienne le 21 novembre 1804, décédée à Lyon le 19 septembre 1822.
Ici repose une bonne mère, Laurence-Charlotte Ve Vachon, née Mathon de Fogères, décédée le 3 février 1825, âgée de 74 ans.
Ici repose M. Claude Tournu, né à Lyon le 6 février 1764, décédé le 20 novembre 1825.
Un De profundis.
Ci-gît Jn-Fs Joyard, ex-agent de change, décédé le 6 juillet 1827, âgé de 72 ans.
Ci-gît Claude-Camille-Pierre Dareste, né le 10 mars 1769, décédé le 19 juin 1824.
Il fut malheureux depuis sa naissance jusqu'à son dernier soupir ; il est mort en bon chrétien.
Anne Catherine Siran, Ve Dareste, sa bonne mère, née le 2 février 1747, lui a été réunie, et enlevée à ses autres enfans le 3 février 1832.
Françoise Plasson, épouse de Fs Dervieux décédée le 5 mai 1821, âgée de 67 ans.
Modéle des vertus, mère tendre et chérie,
Faut-il donc toujours que tu nous sois ravie ?
Nos accens ne sont plus que ceux de la douleur,
Et nous ne ressentons que, le poids du malheur,
Ah ! si déja ta voix, unie avec les anges,
De ce Dieu de bonté célèbre les louanges,
Fais que, par ton secours, nous puissions à jamais
Goûter les vraies douceurs de l’éternelle paix.
Louis Dervieux, décédé le 6 septembre 1819, âgé de 63 ans. Bon père, tendre époux, ami le plus sincère,
Il consacra sa vie à faire des heureux.
Fils, époux, père et oncle également si cher,
Ah ! puissions-nous bientôt avec toi dans les cieux,
De nos justes regrets voir terminer le cours.
Ci-gît Louise Chane-Chevalier, épouse de Jh. Alday, agt de change, décédée le 26 octobre 1825, âgée de 42 ans.
Les plus douces vertus qui brillèrent en elle,
Ne purent de ses jours ranimer le flambeau ;
L’excès de son amour, sa douleur maternelle,
Sur la tombe d’un fils creusèrent son tombeau.
Les larmes d’un époux à qui Dieu l’a ravie,
Ne pourront se tarir que dans une autre vie.
Ci-gît Vincent Burtin, né à Corcelles (Rhône) le 9 juin 1756, décédé à Lyon le 2 août 1826.
Ses enfans et sa veuve lui ont érigé ce faible monument de leurs regrets.
Ci-gît Jean-André Faure, né à Crest, dépt de la Drôme, le 4 juillet 1753, décédé le 8 juin 1821.
Ici repose Siméon-Emile Bruyn, né le 12 avril 1828, décédé le 6 mars 1830, fils de M. Jean-Bte-Frédéric Bruyn, notaire royal à Lyon, et de Mme Marie-Claudine Raisson.
Ici repose, dans l’attente de la résurrection, dame Denise-Célestine Moreau, épouse de Jean-Marie Digoin, décédée à Lyon le XXIII janvier MDCCCXXVI, à l’âge de 22 ans.
Tendre amie, tu n’as laissé à ton époux inconsolable que le temps de connaitre tes vertus.
Ici repose André-Anthelme Buffeton, négt, né à Lyon, décédé le 1er mars 1830, à l’âge de 41 ans.
Bon fils, bon frère, ami sincère, sa probité sans tache, son zèle à rendre service, le firent remarquer de ses nombreux amis, dont il emporte les regrets dans la tombe
Ici repose, dans l’attente de la résurrection, Anne-Marie Terret, épouse de Jean-Nicolas Belmont, décédée le 10 juin 1823, à l’âge de 35 ans.
Sous la même pierre, repose à ses côtés, Isabelle sa plus jeune fille, morte sur son sein peu de jours avant elle.
Cette pauvre mère eut la douleur de laisser après elle un époux désolé et cinq filles dont l’aînée n’avait que huit ans.
Elle fut pieuse et résignée, mais malgré ses vertus, souvenons-nous qu’elle nous supplia en mourant de prier pour son âme.
Ici repose Marie Cheneviere, veuve de Jacques Romier, née le 12 mai 1747, décédée le 2 novembre 1824. Elle s’est endormie dans le Seigneur, à l’âge de 78 ans, laissant le souvenir de ses vertus à ses 40 enfans et petits-enfans.
Ici repose Alexandre Vuldy, décédé le 29 mai 1830, à l’âge de 65 ans.
Citoyen vertueux, bon père, bon époux, il laisse une veuve inconsolable et des enfans dont les regrets seront éternels.
Ici repose le plus chéri des frères, et le meilleur des amis.
Louis Viricel, âgé de 65 ans, mort le 2 mars 1827.
Ici repose une bonne mère, Marie-Sabine Palun, née à Avignon, épouse de M. Fs Sainctelette, agent de change, décédée le 4 juillet 1824, âgée de 45 ans.
Ici repose Benoîte Mugnier, femme de Jean-Marie Viricel, docteur en médecine, âgée de 53 ans, décédée le 16 juillet 1825.
Mère tendre et chérie, épouse adorée, elle fut aussi vertueuse qu’elle est regretée.
Ci-git Pierre Gonssolin, décédé le 28 mars 1831, âgé de 57 ans.
Ici repose Camille Richard, né le 26 mai 1788, décédé le 15 juillet 1825. O Dieu ! récompense celui qui fut toujours juste et vertueux sur la terre.
Et toi, ombre paisible, veille sur tous ceux que tu chérissais.
Passans, accordez un De profundis à l’homme de bien.
Ci-gît Marie-Anne Rouillat, épouse de Pierre Gonan, fabricant de boutons, native de Rive—de-Gier (Loire), décédée à Lyon le 26 avril 1831, âgée de 65 ans.
Hélas ! elle n’est plus, notre mère chérie,
De sa tranchante faulx, la mort nous l’a ravie.
Ici repose Françoise Matrat, Ve de Jn-Js Oddoux , négt, âgée de 60 ans.
N’écoutant que sa tendresse, et s’oubliant elle-même, elle vint, dans une saison rigoureuse, recevoir les derniers soupirs de sa fille. 29 jours après cette cruelle séparation, le 16 janvier 1831, elles étaient réunies.
Ici repose Jean-Baptiste Desgranges, docteur en médecine et en chirurgie, ancien membre du collège royal de chirurgie de Lyon, et de l’ancienne académie royale de chirurgie, ancien président de la société de médecine de Lyon, membre correspondant, de l’académie royale de médecine, et de plusieurs sociétés médicales et savantes, nationales et étrangères ; né à Mâcon le 15 avril 1751, décédé à Lyon le 23 septembre 1831.
Ici repose François-Marie-Ennemond Mogniat de Liergues, décédé le 19 mai 1831, âgé de 66 ans.
Ici repose Joseph-Fs-Are-Rn Roche, ancien négociant, né à Valence (Drôme), époux de Dme Jallierd Dumolard, décédé à 77 ans.
Son fils unique, qui lui fut ravi à la fleur de l’âge, repose à ses côtés. Père chrétien, il ne murmura pas, attendant le jour qui devait les réunir dans le ciel. La mort la plus douce a terminé une vie pleine de bonnes œuvres, le 1er mai 1829.
Ici repose J. J. Auguste Roche, fils unique de F. A. Romain Roche, et de Me-Be Jallierd Dumolard, né le 18 avril 1799, mort le 8 septembre 1823.
Jeune homme du caractère le plus aimant et le plus aimable, rempli de piété et de charité, il fut la joie de sa famille et de ses amis. Ses jours si courts furent pleins de bonnes œuvres ; sa mort a été aussi édifiante que sa vie. Ses parens affligés ont la consolation d’espérer qu’il a reçu la récompense éternelle.
Dilectus meus mihi, et ego illi. — Fulcite me floribus, stipate me malis. Cant. C. 2.
Ici repose Jn-Ce-Me Davin, né le 24 décembre 1801, et décédé le 18 décembre 1825.
Ses nombreux amis, dont il est vivement regretté, ont érigé à sa mémoire ce monument dont la simplicité rappelle la modestie de ses vertus.
Ici repose Joseph-Prosper-Eugène Gastine, né à Lyon, fils de M. Gastine, négociant, et de Dlle Leborgne, son épouse, décédé le 19 avril 1831, âgé de 7 ans.
Ici repose Marie-Anne Ranvier, rentière, Ve de J. L. Coste, de Lyon, décédée le 5 novembre 1825, âgée de 75 ans.
Ci-gît Jean-Marie Guigoud, négociant, né à Lyon le 30 septembre 1776, décédé le 22 septembre 1831.
Ci-gît dame Jeanne-Marie Durand de Chatillon , veuve de Pierre-Antoine Barou du Soleil, ancien procureur général de la cour des monnaies, laquelle est décédée le 9 janvier 1832.
Elle réunissait toutes les qualités ; aimable, douce et sociable, amie dévouée, bienfaitrice des pauvres, elle est regrettée de tous ceux dont elle fut connue.
Ici repose M. Alexandre-Joseph de Rouot, né à Pontamousson, chevalier de St-Louis, ancien capitaine au régiment d’Austrasie, infanterie.
Epoux chéri et à jamais regretté, décédé le 15 janvier 1852, âgé de 73 ans.
Ici repose Ange-Jean Carron, inspecteur divisionnaire des ponts et chaussées, chevalier de la Légiond’Honneur, époux de Mag.-Alex. Fremyot , décédé le XV avril MDCCCXXXII , âgé de LXXIV ans.
Ici repose Mr Barthelemi Valois, ancien avoué à la cour royale de Lyon, mort le 19 janvier 1832, à l’âge de 70 ans.
Ici repose François Aubernon, né à Lyon, mort le 4 février 1832, à l’âge de 69 ans.
Ci-gît Anthelme de Lafond, né à Lyon le 21 décembre 1756, décédé le 5 septembre 1831.
Bon parent, bon citoyen, ami des pauvres, sa mort cause des regrets universels.
Ici repose Ces-Fs-Mel Seguin , négt, âgé de 48 ans, décédé le 19 mai 1828.
Le plus chéri des époux, le meilleur des pères, il emporte l’estime et les regrets de ceux qui l’ont connu. Sa mémoire à jamais sera révérée.
Ici repose Marie Framinel, décédée le 17 mai 1831, âgée de 35 ans, épouse de Ce-Joseph Bonnet, qui la pleurera toute sa vie ainsi que ses cinq enfans. Elle fut un modèle de piété et de vertu. Ils seront heureux de suivre les précieux exemples qu’elle leur a donnés.
Ici repose Sophie Servan, épouse Marion, décédée le 21 septembre 1831.
Priez pour cette bonne épouse et tendre mère. Marie-Philiberte Cesard, née à Bourg le 2 mai 1770, décédée à Lyon le 29 juillet 1830.
Epouse et mère chérie, le souvenir de ses vertus et de sa bonté sera toujours dans nos cœurs.
Ici repose auprès de son épouse, Nicolas Cesard, mort le 23 avril 1832, à l’âge de 71 ans.
Ci-gît Catherine-Françoise Laverriere, épouse d’Antoine Carra, rentière à Lyon, décédée le 28 décembre 1831, âgée de 70 ans.
Seigneur, reçois les vœux d’un époux dont elle fit la félicité, et de ses nombreux neveux, qu’elle aima d’un amour maternel. Si tu la privas d’enfans, elle adopta les neveux de quatre familles dont elle fut la mère et la bienfaitrice.
Vois venir souvent sur sa tombe, Seigneur, les heureux qu’elle a faits, qui le prient de la faire jouir d’un bonheur éternel promis à la foi vive et au mortel bienfaisant.
Ci-gît Antoine Carra, rentier, époux de Catherine-Françoise Laverriere, décédé le 29 janvier 1833, âgé de 85 ans.
Sous cette tombe, et près d’une épouse chérie qu’il appelait sans cesse, repose l’oncle bien-aimé qui fut le père et le bienfaiteur de ses nombreux neveux, qu'il aima d’un amour paternel.
Seigneur, vois à tes pieds ses enfans adoptifs qui te prient de le recevoir dans la Jérusalem céleste, pour y jouir du prix de ses bienfaits.
Ses vertus et sa mort laisseront des souvenirs éternels.Lucie-Marie Ollagnier, femme de Joseph Hobitz, décédée le 17 août 1832, âgée de 25 ans.
Ci-gît un ange de vertu et de bonté qui fut la meilleure des épouses, la plus tendre des mères, la plus aimante et la plus respectueuse des filles, comme la meilleure des sœurs et des amies, qui nous a été enlevé dans l’aurore de l’âge par une de ces fatalités qui nous rendent à jamais malheureux, et dont nous ne serons consolés que quand elle nous réunira à elle.
Ci-gît dame Joseph-Marie Delpon , épouse de sr Ante-Fe-Marie-Élisabeth Martin, ancien magistrat, décédée le 2 décembre 1831, âgée de 68 ans.
Ci-gît Vincent Chatelain, hôtelier, décédé le 6 février 1832.
Ici-repose Jean-Marie Seriziat, né à Lyon le 14 janvier 1768, décédé à Chambery le 30 septembre 1833, époux d’Amélie Mora.
Qui l’a connu le regrette et le pleure.
Claude Lecuyer, décédé le 15 avril 1832, âgé de 69 ans.
A Jean-Baptiste de Courrejolles, chevalier de la Légion-d’Honneur, directeur des postes à Lyon, décédé le 14 avril 1832, âgé de 53 ans.
Ici repose Edouard-Dominique-Antoine Seriziat, né le 7 janvier mil-huit-cent-six, décédé le 7 septembre mil-huit-cent-trente-un.
Priez pour lui. De profundis, Pater, Ave Maria, Requiem.
Ici repose Jh. Benezet-Fructus, né à Avignon le 26 avril 1744, décédé le 14 mai 1831.
Ici repose la cendre de Mlle Magdeleine-Caroline Georges de Montcloux, ma sœur et ma seconde mère, née à Paris, décédée à Lyon, âgée de 38 ans.
Ange sur terre, Dieu l’a appelée à lui ; le 19 juin 1826 elle monta au ciel.
Office de la St-Vierge
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André-François Faye, né à Grâsse en Provence le 29 novembre 1745, mort à Lyon le 10 avril 1826.
Marie-Françoise Faye, née le 12 août 1824, décédée le 17 septembre 1825.
Ci-gît Anne-Gilbert Georges de Montcloux , décédé à Lyon le 1er août 1825, âgé de 67 ans.
Ici repose la dépouille mortelle d’honorable Georges Blanc, avocat, décédé le 6 octobre 1823, âgé de 63 ans.
Il fut bon citoyen, tendre époux, ami fidèle ; la mort en un instant l’a ravi à son épouse et à ses amis.
Sa veuve affligée lui a dédié pieusement cette pierre tumulaire, pour soulager sa douleur et honorer la mémoire d’un époux qu’elle espère que Dieu, dans sa miséricorde, lui rendra au séjour de l’immortalité.
Ici repose en paix Jeanne-Octavie Cantarelle de Dommartin, décédée Ve Blanc le 7 septembre 1831, âgée de 67 ans.
Elle fut bonne épouse, sincère amie, et l’appui des malheureux : Ses rares qualités la feront éternellement regretter de ceux qui la connurent.
Ses parens reconnaissans ont fait élever ce modeste monument en sa mémoire.
Ici repose Annette Perret, épouse de M. Camille Duquesnay, née le . . . janvier 1812, décédée le 20 mars 1833.
Ci-gît Joseph Fiard, âgé de 52 ans, décédé le 26 mars 1824.
Cet estimable négociant n’a pu survivre à la perte de son fils. O vous ! qui prisez les vertus, jetez un regard sur sa tombe, et plaignez son épouse et sa fille.
À dame Anne-Catherine Chancey, Ve de Clerimbert, morte le 18 septembre 1824, âgée de 68 ans. Ses enfans au désespoir déposent ici le tribut de leur douleur et de leurs regrets.
J. M. Émile Perret, chevalier de la Menue, ancien capitaine d’artillerie, adjoint de la mairie et membre de l’académie de Lyon, né le 19 juillet 1773, décédé le 13 mai 1822.
Sa veuve et ses enfans pleureront long-temps un bon époux, un tendre père, et ses amis, un homme de bien.
Ici repose De Marie-Anne Rolle, Ve de M. J.-M. Chancey , ancien échevin, née le 28 février 1733, morte le 6 février 1819, âgée de 86 ans.
Elle a vu les générations multipliées de ses nombreuses générations ; par ses vertus, par ses qualités aimables, elle en fut le modèle et en fit toujours le bonheur.
L’amour de ses enfans plaça sur sa tombe ce monument, gage de leur douleur et de leurs regrets.
Ici repose Mme Jne Carra, épouse de M. Jn Pont, née à Lyon le 17 octobre 1775, décédée le 25 octobre 1832.
Louise-Françoise Dupuy, née à Ste-Julie (Ain), veuve de M. Tivet, morte le 3 mai 1827, âgée de 35 ans.
Elle eut de sa sœur les vertus et les qualités qui lui ont valu des regrets, et mérité les larmes d’une famille désolée.
Julie-Anthelmette Dupuy, née à Ste-Julie (Ain), épouse de M. L. Gay, morte le 2 décembre 1825, âgée de 37 ans.
Bonne fille, bonne sœur, bonne épouse et bonne mère, elle fut une excellente amie.
Un souvenir, vous qui l’avez connue !
Ici repose Marguerite Constancin, épouse du sieur Weibel, horloger, décédée le 18 juin 1828, âgée de 31 ans.
Ici repose Fleurie Orcière, née à Lyon le 17 octobre 1762, épouse de M. André Weibel, horloger, décédée le 13 août 1821.
Bonne épouse et tendre mère, elle laisse d’éternels regrets.
Ici repose André Weibel, rentier, né à Huttenheim (Bas-Rhin) le 22 novembre 1750, décédé à Lyon le 18 mai 1827.
Ses talens et sa probité lui ont acquis une célébrité dans l’art de l’horlogerie ; ses vertus le font regretter de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose dame Marie de Palerne, vicomtesse de Glavenas, décédée à Lyon le 16 novembre 1825.
Ci-gît dame Marie Desgranges, Ve de M. Louis Martin, décédée le 8 novembre 1829, âgée de 70 ans.
Ici repose Gabrielle-Fleurie Cladiere née Colibert le 6 décembre 1790, décédée le 8 février 1832.
Cessons de plaindre son trépas ;
Cet ange, que le ciel nous préta pour modèle ,
Au ciel est remonté… La voix de Gabrielle
Nous dit : Priez, ne pleurez pas !
Ici repose Antoine-François Prat, rentier, né à Aulxe (Piémont ) le 3 juillet 1756, décédé le 3 juillet 1830.
Il fut bon époux, bon père et bon ami.
Ci-gît, attendant la résurrection, dame Ve Durif née Caillot, décédée le 3 mars 1831, âgée de 57 ans.
Repose en paix, bonne mère, et jouis dans le ciel du bonheur que l’ont mérité les vertus et tes bontés.
Ci-gît Françoise Cuissard, épouse de L. A. Durif, décédée le 3 juillet 1823, âgée de 31 ans.
Vivement regrettée de son époux, qu’elle laisse inconsolable.
Ici repose et attend son épouse, Joseph Peysson, rentier à Lyon, né à St-Pierre de Chandieu (Isère) le 10 septembre 1764, décédé le 31 décembre 1830, époux de Marguerite Vincent.
Vous qui visitez ces lieux, priez Dieu pour lui.
Ci-gît Lt Plouvye de St-Laurent, né à St-Germain-en-Laye le 28 janvier 1755, et décédé à Lyon le 2 décembre 1827.
Sa mémoire restera en vénération parmi les siens.
Ci-gît Grangier née Borel, morte le 12 juillet 1821, à l’âge de 21 ans.
Elle fut aimée autant qu’elle est regrettée.
Ci-gît Catherine-Pauline Bellier, épouse d’Adrien-François Girardon, décédée le 28 janvier 1824, âgée de 25 ans.
Ci-gît Mélanie-Rossoline-Félicité de Dortau, comtesse de Forbin, décédée le 5 juillet 1825, âgée de 50 ans.
Sous ce marbre repose Anne Bret, femme Vial, née à St-Symphorien-le-Château, décédée à Lyon le 3 juin 1827, à l’âge de 77 ans.
Aussi fidèle épouse que tendre mère, sa vie longue, si on compte ses vertus, fut trop courte pour le bonheur de ceux qui l’entourèrent.
Sa mort laisserait ses enfans inconsolables, s’ils n’étaient sou- tenus par l’espoir qu’en marchant sur ses traces ils la revenant un jour pour ne s’en séparer jamais.
Ici repose Made France-Ante-Elisabelh Lambert, Ve de Mr Jean Desgrange, ancien notaire à Lyon, décédée le 13 janvier 1830, à l’âge de 64 ans.
Témoignage de douleur et de regret, voué à sa mémoire, par Mad. Mornand née Desgrange, sa fille.
Ici repose Antoine Bernat, chevalier de la Légion d’Honneur, conseiller honoraire à la cour royale de Lyon, décédé le 15 mars 1829, âgé de 77 ans.
Il fut bon père , bon époux ,fidèle à son Dieu et à son roi.
Ci-gît Benoîte Boucharlat, femme de Gme Billiet, décédée le 27 novembre 1828, âgée de 69 ans.
Ci-gît Joseph Ailloud, propriétaire à Lyon, décédé veuf de Jeanne Martinière, dans sa 72me année, le 29 décembre 1828.
Ci-gît Jeanne Martinière, décédée épouse de Jh. Ailloud, propriétaire à Lyon, dans sa 67me année le 18 septembre 1828.
Vaincue par la souffrance, elle est allée nous attendre et prier pour nous.
A Me-Bte-Chte Montanier, décédée le 9 septembre 1828.
Ci-git Rose Fayolle, Ve de Jn-Bte Pauly, décédée le 24 février 1828, dans sa 74me année.
Ici repose Louis-Philibert Tricaud de la Goutte, décédé le 1er décembre 1827, à l’âge de 46 ans, époux de Jeanne-Caroline Courajod.
Dieu me l’avait donné, Dieu me l’a repris. O mon ami ! encore quelques jours, et ta Caroline quittera à son tour cette triste vie, pour aller le rejoindre dans le sein de Dieu, dans l’éternité.
Ici repose la dépouille mortelle de dame Marie-Julienne-Henriette Rigod de Terrebasse, épouse de M. Jacques Bourbon de Vanant, née à Lyon le 4 juin 1789, décédée le 16 mars 1824.
Ci-git Marie-Anne Rambaud, décédée à l’aurore de sa seizième année, le 29 janvier 1820.
Par l’aménité de son esprit, les graces de sa personne, la douceur de sa vertu, son amour pour ses parens, son affection pour ses proches, cette aimable vierge a embelli chaque journée de sa trop courte vie.
Ceux qui l’ont connue l’ont aimée et ne l’oublieront jamais.
A la mémoire de Jean Gros, propriétaire-rentier, décédé à sa campagne le 22 septembre 1826, âgé de 70 ans.
Ici repose Nicolas Louchon, époux de Fleurie Boissonnet, décédé le 28 janvier 1820, âgé de 50 ans.
Ici repose Me-Cathe Picquet, âgée de 43 ans, épouse de Jacq. Piegay, décédée le 31 mars 1817.
Elle vécut, hélas ! trop peu pour mon bonheur ;
Sa mort fera toujours le tourment de mon cœur.
Ici repose François Derieux, bon époux et bon père, né à Lyon, décédé le 26 février 1821, âgé de 60 ans.
Marie-Joséphine Pauly, épouse de Jh. Tranchant, négociant, décédée le 22 octobre 1813, dans la trentième année de son âge.
Jne-Je-Olympe Lagrive , née le 29 juin 1796, morte le 8 décembre 1816.
Des maux et des tourmens dont notre vie est traversée, le plus cruel, hélas ! est de survivre à ses enfans.
Jeanne-Antoinette Lagrive née Peillon, décédée le 27 septembre 1823.Ici reposent Jn-Bte Gohier, professeur à l’école vétérinaire de Lyon, décédé le 1er octobre 1819, âgé de 43 ans, et sa fille Anne-Marie-Louise, décédée depuis 35 mois, à l’âge de huit ans.
Frappe lui-même d’une maladie cruelle, ce père sensible vint plus d’une fois ici pleurer sa chère Louisa, et maintenant la même tombe les renferme.
Passant, plains sa famille et ses amis ; répands une larme sur la poussière du plus vertueux et du plus modeste des mortels.
Le malheureux surtout lui doit un soupir.
Ci-gît Marie-Julie-Claudine Pettolaz, née à Charmey, canton de Fribourg en Suisse, le 30 septembre 1790, épouse de Jean-François-Cyprien Pettolaz, dudit lieu, décédée le 24 octobre 1816, âgée de 26 ans.
Ci-gît Jeanne Dubessy, veuve d’Augustin Pellerin, rentîère à la Guillotière, décédée à Lyon le 20 mars 1827, âgée de quarante-neuf ans.
Mère chérie, jouis en paix de ton sommeil éternel ! Tes enfans inconsolables restent seuls en proie à la douleur ; ils pleureront sur la tombe pour soulager leur cœur des maux que ta trop cruelle mort y a imprimés, et dont ils ne trouveront la fin qu’en partageant ton repos.
Ici repose Elisabeth Chaze, épouse de François-André Madinier, épicier, née à Lyon le 28 juillet 1789, décédée le 7 juillet 1813. Elle fut un modèle de vertu ; son époux, sa famille, sont inconsolables de sa perte.
Ici repose Hypolite-Etienne Laporte, âgé de 22 ans et demi, décédé le 28 octobre 1818.
Moissonné par la mort à la fleur de son âge,
De sa famille en pleurs, de ses nombreux amis,
Les regrets se sont réunis
Pour offrir aux vertus ce triste et simple hommage.
Ci-gît Antoine Reverony aîné, directeur de la condition publique des soies, né à Lyon le 15 mai 1752, décédé à Lyon le 17 juillet 1824.
...... Cui pudor et justitiæ soror,
Incorrupta fides , nudaque veritas ,
Quandò ullum invenient parem ?,
Multis ille bonis flebilis occidit,
Nulli flebilior quam mihi.
Paul Jumelin, décédé le 28 mai 1816, dans sa 4me année.
Anthelmette, sa sœur, décédée le 26 octobre 1817, âgée de 6 mois ; et Pierre-Jn-Bte Jumelin leur père, miroitier à Lyon, époux de Mlle Claudine-Gasparde Damé, né à Quettetot, département de la Manche, le 2 mai 1778, décédé à l’âge de 40 ans, emportant les regrets des gens de bien dont il mérita l’estime.
Tombeau, qui réunis les dépouilles mortelles de mes enfans et de leur père, je viens t’arroser de mes larmes avec l’espoir de les revoir dans une meilleure vie. Enfans chéris, époux accompli, en consacrant ce modeste monument à l’amour maternel, à la tendresse conjugale, j’ai suivi l’impulsion de mon cœur, où vos noms sont gravés en caractères ineffaçables.
Ici repose Antoine Mazas, né le 31 mars 1772, décédé le 20 juin 1814.
Ci-gît Roch-Julien Chevalier, né le 28 janvier 1754, décédé le 19 mars 1818, époux et père justement regretté.
Unissez vos prières à celles de sa famille et de ses amis.
Barthélemy Chagny, négt , décédé le 2 septembre 1818, âgé de 29 ans ; et Clotilde-Etiennette Brun son épouse, décédée le 21 mars 1825, âgée de 27 ans.
Ici repose en paix Marie-Françoise Carlet de Larouillère, née le XIV octobre MDCCLVIII, décédée le 16 avril MDCCCXIX.
O vous ! mon époux et mes enfans, que ma mort a plongé dans la douleur, du fonds de ma tombe entendez ma voix, et consolez-vous dans l’attente de la résurrection, qui nous réunira dans le sein de Dieu pendant l’éternité.
Ici repose le corps de Jeanne-Marie Drevon de Baltazard-Lugand, décédée le 6 juin 1820, âgée de 56 ans. Passant , qui sur ces vers arrêteras les yeux ,
Plains avec six enfans le destin d’une mère
Qui mit tout son bonheur à faire des heureux ,
Et dont le ciel jaloux voulut priver la terre.
Ci-gît Jean-Pierre Bissardon, né à Lyon, négociant, administrateur des hospices et chevalier de la Légion d’Honneur, décédé en 1816, âgé de 53 ans.
Tous ceux qui l’ont connu joignent leurs larmes à celles de son épouse et de sa famille.
Ici repose Joseph-François Raymond, né à Lyon, décédé le 13 février 1819, âgé de 79 ans.
Magistrat sage, ami sincère,
Dans ce tombeau repose en paix ;
Les traits de ta vertu sévère
Te font regretter à jamais.
Ici repose le corps de Me-Sophie Testenoire, née le 5 juin 1794, décédée le 25 mai 1819.
Sa grande piété, ses rares vertus, la faisaient chérir de toute sa famille, que sa mort prématurée rend inconsolable.
Ci-gît M. Laurent Seriziat, négt , décédé le 15 juin 1819, âgé de 58 ans.
De mes enfans et de leur mère
La mort a dédaigné les pleurs ;
Mon époux est frappé, mais sa main meurtrière
N’a pu atteindre dans nos cœurs.
Ci-gît Louise Edant, née à Lyon, épouse de Pierre Jacquet, décédée le 31 août 1816, âgée de 22 ans.
Elle est morte ! que dis-je ? elle vit près de toi,
Grand Dieu ! qu’elle adorait, elle suivait la loi.
Ses vertus dans les cieux ont eu leur récompense ;
Puisse un jour leur mérite, appaisant ton courroux ,
Sur son trop malheureux époux
Attirer la clémence.
Ci-gît Antoinette Cornillon, épouse de P. Robert, née à St-Martin-la-Plaine, dépt de la Loire, décédée le 17 septembre 1831, âgée de 75 ans.
Ici repose un tendre époux, un bon père, François Duffet, âgé de 50 ans, décédé le 3 avril 1815.
Il emporte au tombeau les regrets de sa famille et de ses amis.
Ornée de toutes les vertus, laissant une famille éplorée, Thérésine Buffet, à l’âge de dix-sept ans, sortit de la vie le 4 juillet 1816.
Les dépouilles mortelles de Jacques Jomard, maréchal-de-camp, commandant de l’ordre royal de la Légion-d’Honneur, qui décéda le 21 janvier 1817, âgé de 49 ans.
Si la patrie regrette en lui un illustre guerrier, ses concitoyens, ses amis, ses parens, ont à pleurer ici toutes les vertus sociales.
Ici repose Fs Morin, négt à Lyon, natif de Tournus, âgé de 68 ans, décédé le 26 juillet 1816. L’amour de ses enfans, en lui érigeant cette tombe, ne rend qu’un faible témoignage aux vertus de leur père.
A la mémoire d’Antoine Dumond, ancien provincial de l’ordre de St-François, chanoine de la cathédrale de Lyon, décédé le XXVII juillet MDCCCXIX, âgé de 82 ans.
Ses deux nièces, Lucrèce et Marie Bignon, ont posé sur sa tombe ce pieux monument.
Ici repose Anne-Antoinette Lambert, épouse de F. Rast-Maupas, décédée le 18 mai 1816, âgée de 26 ans.
Ci-gît Jean-Louis Rast-Maupas, décédé le 27 mars 1821, à l’âge de 90 ans.
Sa vie entière fut consacrée au bien public ; les arts, les sciences, l’agriculture, rediront son nom avec éloge. Lyon lui doit la condition publique des soies, service le plus éminent rendu à l’industrie…
Ci-gît Adélaide de Murard, mariée à M. J. J. Riverieux de Varax, chevalier de St-Louis, née en mars 1771, morte le 13 avril 1817.
Mère de six enfans,
Tendrement adorée,
Elle est de ses parens
Vivement regrettée.
Par tous les vrais chrétiens
Sa mort est enviée, Et sera par les siens
Pendant long-temps pleurée.
Ici repose Bernard Maréchal, pharmacien, né à Lelegnod, département de l’Ain, décédé à Lyon le 14 mai 1815, âgé de 58 ans.
Priez Dieu pour lui.
Ci-gît Denis Berliet, né à Lyon l’an 1735, décédé le 27 septembre 1819.
Amateur des sciences et des arts, estimé de ses concitoyens, il fut bon Français, bienfaisant, et excellent ami.
Ce monument lui est érigé par l’amitié et la reconnaissance.
Ici sont réunis : Pierre Derussy, négociant, décédé le 1er août 1812, âge de 72 ans ;
Et Marguerite Bret son épouse, décédée le 23 janvier 1820, âgée de 62 ans.
Parens chéris, vos enfans ont élevé à vos vertus cet humble monument de leur piété filiale ; leurs regrets vous suivent au sein de l’éternité, où vous reposez en paix.
Passant, qui t’arrêtes un instant devant cette tombe, si tu connus ces deux époux, tu donneras une larme à leur mémoire, et tu partageras la douleur que leur perte fil éprouver à tout ce qui leur fut cher.
Ci-gît dlle Marguerite Favre, épouse de M. Pierre-Thomas Rambaud, chevalier, baron de l’empire, membre de la Légion-d’Honneur, procureur-général près la cour impériale de Lyon, décédée le 19 avril 1813.
Ci-gît Jne-Fse-Berthon-Fromental, Ve Guilloud, décédée le 24 mai 1816, âgée de 74 ans.
Elle est morte comme elle a vécu, dans la crainte et l’amour de Dieu. Ses enfans affligés lui ont élevé ce monument, tribut de leur reconnaissance.
Ici repose Marie-Gme-Clce Berthon du Fromental, veuve d’Etienne Basset, décédée le 20 mai 1820, âgée de 82 ans.
Souvenir de la piété filiale à la meilleure des mères.
Ici repose Marguerite-Mélanie Gerbollet, veuve de Jean Odoux, épouse d’Ante Cleret, ancien maire de St-Georges d’Espérance (Isère), née à Bourgoin le 16 février 1775, décédée le 7 mars 1827.
Ses bonnes qualités la font regretter de tous ses parens et amis.
H. J. nobilissimus Jul-Cæsar Dalla Torre, Genuensis, nobilissimi Steph. Dalla Torre, et nobilissimæ Annæ Doria filius : musices perstudiosus, hanc artem Lugduni 12 annos, lepidè ac feliciter professus est ; auresquidem dulcedine cantûs, animos verò, morum suavitate alliciebat. Carolina Farmen, Londinensis, uxor mœrens, hanc lapidem ejus memoriæ poni curavit, quo gratum conjugium, æternumque desiderium in mentem trium filiarum, saltem revocaret.
Nat. 13 jan. 1766, ob. 13 jul. 1816.Ici repose Bonaventure Perier : digne époux, tendre père, ami sincère et généreux, il fut toujours fidèle à son roi, ami de la cause des Bourbons. Prions sans cesse pour lui.
Il mourut à Lyon, sa patrie, le 17 août 1815, âgé de 49 ans.
Jeanne-Simone Deluvigne, Ve de Henri Peccoult, décédée le 18 juin 1819, âgée de 52 ans.
Fidèle épouse et tendre mère, tu vivras à jamais dans le cœur de tes enfans.
Pierrette-Fanny Peccoult, épouse chérie de Jh. Deschaux, décédée le 31 août 1820, âgée de 34 ans.
Fidèle épouse et tendre mère, tu vivras à jamais dans le cœur de ton mari et de ton enfant.
Ci-gît Marie-Geneviève Berthon du Fromental, née à Lyon en septembre 1748, décédée le 10 avril 1827, veuve de Jean Malinas, inhumée à 76 pas d’ici (midi).
Il possédait toutes les qualités du cœur, et fit le bonheur d’une épouse qui le chérissait tendrement.
Bon père, il aimait à se délasser au milieu de ses enfans ; bon fils et bon frère, sa piété filiale, franche, sincère, lui fournissait les moyens de multiplier ses bienfaits. Ami fidèle et vertueux, il était heureux en remplissant les devoirs de l’amitié et du chrétien.
Il mourut le 3 avril 1814, âgé de 51 ans.
Ici repose le meilleur des époux, le plus tendre des pères, Jean-Marie Delassale, boulanger, né le 28 janvier 1779 au hameau de St-Pierre, paroisse de Morencé, décédé à Lyon le 26 janvier 1815.
Son épouse et deux enfans qu’il laisse dans la douleur, lui ont érigé ce faible monument comme un souvenir éternel à sa mémoire.
Ci-gît Nicolas Petit, ancien négociant, né à Lyon le 5 février 1746, décédé le 4 septembre 1814, dans sa 69me année.
Optimo patri hoc serioris pœnitentiæ monumentum posuit filius.
Marie-Louis Rosset, âgé de XXXXV ans, mort le IXX décembre M.DCCCXIII.
Il fut bon époux, bon ami ; priez pour lui.
Ci-gît Balthazard Vallouis, né à Lyon le 31 mars 1790, décédé le 15 août 1814.
A peine à la fleur de l’âge, il a été enlevé à une famille dont il était l’idole, à des amis inconsolables de sa perte. Élève distingué de l’académie de dessin, il fut couronné au concours. Estimé de ses professeurs, chéri de ses condisciples, il unissait la modestie aux talens. Il était l’espoir de sa famille, il en eût fait la gloire comme il en faisait le bonheur. Un dernier lieu allait l’unir à une jeune et vertueuse épouse : la mort les a séparés a jamais.
Etres sensibles, qui visitez ce triste séjour, joignez vos larmes à celles que répandent tous ceux qui connurent Vallouis.
Ici repose Agathe Crozet, épouse du sieur Claude-Marie Dugas, née à St-Paul-en-Jarrest le 29 octobre 1750, décédée à Lyon le 22 août 1814.
Hîc jacet, in spe beatæ resurrectionis, Joannes-Baptista Arnaud, conjux optimus, eximius parens, qui, postquam benedixisset suis, piè obiit in Christo, anno ætatis LXX , reparatæ salutis, MDCCCXII.
A ses côtés gît Marie Privat, sa vertueuse épouse, qui, après 9 ans d’une douloureuse séparation, voulut se réunir à lui au même tombeau, le 3me jour de juin 1821.
Ci-gît un jeune enfant : il s’appelait Marie-Louis Furcy-Gronier, il n’avait que seize mois lorsque la mort l’enleva à ses parens désolés, le 24 juillet 1811.
Jean-Pierre Riccottier, décédé le 24 décembre 1820, âgé de 20 ans et 10 mois ; et Antoinette Fumet dame Riccottier sa mère, décédée le 23 avril 1822, âgée de 54 ans.
O mère tendre, ô frère bien-aimé, l’amour filial et fraternel verse des larmes intarissables sur cette tombe où vous reposez en paix. Avec nous vous ne fites qu’un cœur et qu’une âme, dans la joie comme dans la douleur.
Inséparables à la mort, vos cendres précieuses se réuniront à la gloire de vos vertus, au jour des récompenses éternelles.
Superstes conjugalis filialis atque fraternus amor optimæ matri fratrique dilecto funeream hanc petram lugens posuit anno Domini MDCCCXXIII.
Denis Brachet, négociant à Lyon, né le 24 août 1752, décédé le 31 octobre 1814.
Ici est inhumé un bon et tendre père
Qui fut toujours aimé d’une amitié sincère.
Il fut plein de vertus, de bonté, de tendresse ;
Nous ne le verrons plus, hélas ! quelle tristesse !
Ci-gît Ls-Pre Guillermin , teinturier, né le 17 janvier 1798 , décédé le 14 avril 1817.
Ici repose Jean-Joseph Peillon, décédé le 29 avril 1817, âgé de 56 ans.
Ta mort, tendre époux, me plonge, ainsi que les enfans, dans des regrets éternels… Ce tombeau ne contient que tes cendres, mais tu vis encore ; ton cœur et tes vertus aimables nous sont : toujours présens, et ton image tracée dans nos cœurs charme notre douleur et en adoucit l’amertume. Ce qui m’aide aussi à supporter avec résignation mon affreux chagrin, c’est de sentir que tu est mort en parfait catholique, et que tu jouis du bonheur que nous espérons tous.
Ici repose près de son père, Horacie Peillon, née le 12 janvier 1808, décédée le 31 octobre 1820. Douée de toutes les vertus de son âge, elle fut tendrement chérie de ceux qui la connurent ; elle laisse une mère, un frère et une sœur inconsolables.
Ci-gît François-Remis-Théodore Guichard, natif de Lyon, âgé de 59 ans, décédé le 9 décembre 1821.
Victime du destin barbare,
Cher objet de notre douleur,
En le perdant nous perdons le bonheur.
Mais nous garderons la mémoire
De tes vertus qui formèrent nos jours,
Jusqu'au moment fatal où quittant la lumière,
Notre poussière à ta poussière
Sous ce marbre glacé s’unira pour toujours.
Ici repose noble Pierre-Benoît Puy du Roseil, chevalier de l'ordre royal et militaire de St-Louis, né à Montbrison, décédé le 29 août 1817, âgé de 72 ans.
Toujours fidèle à Dieu, au roi et à l’honneur, il vécut bon fils, bon père et bon époux.
Ci-gît Barthélemie Gaillard, Ve Mory, décédée le 7 août 1819, âgée de 78 ans.
Elle fut si bonne mère, que ses enfans la pleureront jusqu'à ce qu’ils viennent ici se reposer auprès d’elle.
Ci-gît Marie-Louise Gaillard, sa sœur et son amie.
Ci-gît monsieur le comte Yon de Jonage Jean-Philippe, décédé le 30 mai 1820, à l’âge de 69 ans.
Bon époux, bon père, ami sincère, il emporte avec lui les regrets éternels de sa famille et le souvenir de ses nombreux amis.
Ci-gît Thomas-Catherin Bouchardier, né le 28 janvier 1778, décédé le 25 mai 1820.
Ici repose une bonne mère, Victoire-Catherine Terrasse, Ve de M. Bonaventure Rougnard, ancien conseiller à la sénéchaussée de Lyon, née le 5 janvier 1753, décédée le 14 février 1822.
Ci-gît Dlle Angélique Segond, fille de Fs-Pl Segond, et de Fse Connard, née le 3 novembre 1769 à la Nouvelle-Orléans, décédée le 23 décembre 1812.
Modèle de piété filiale, de tendresse fraternelle, de charité pour les pauvres.
Fratres Theodosius et Regis Dugas Massilienses hoc erexerunt tumulum anno Domini 1812.
Ci-gît dame Geneviève Segond, née le 11 juin 1773, décédée à son passage à Lyon le 14 mars 1831, épouse de M. Théodose Dugas, docteur en médecine, médecin en chef de l’Hôtel-Dieu de Marseille, professeur de l’école, etc.
Exemple de toutes les vertus, épouse accomplie, tendre mère, après quatre ans d’absence elle allait revoir sa fille unique.
Manum suam aperuit inopi, et palmas suas extendit ad pauperem. Prov. Cap. XXXI.
Hoc in tumulo sepeliit dilectam sponsam Theodosius, sororem sorori conjungens, quem admodum in cœlis Dominus.
Un De profundis.
Ci-gît Jean-Pierre Madinier, épicier, né le 5 février 1775, décédé le 18 juillet 1812.
Denise Sellimand, Ve Tivet, née le 24 juin 1763, décédée le 25 février 1818, et Jeanne Joannon, Ve Ransin, née le 24 juin 1726, décédée le 31 décembre 1815.
Passans, priez peur le bonheur de leur âme ; elles aimaient et désiraient celui de tous.
Ici repose Marie Ransaint, Ve Naime, née le 8 février 1754, décédée le 8 juin 1812, qui fut toujours bonne épouse et la plus tendre des mères.
Etiennette Duplanel, épouse de Louis Aguettant, née le 25 janvier 1761, décédée le 24 décembre 1820.
Ici repose la dépouille mortelle de la meilleure épouse et la plus tendre des mères. Plaignez sa famille.
Auprès de son épouse repose L'Aguettant, décédé le 7 juin 1827, âgé de 66 ans. Il fut homme de bien. En mourant il excita les plus vifs regrets de ses enfans et de tous ceux qui le connurent.
Jn-Fs Grabit, négociant, âgé de 37 ans, décédé à Lyon le 9 avril 1829 ; et Claire-Sine-Geoffroi Joannin son épouse, âgée de 20 ans et demi, décédée à Lyon le 25 juillet 1828.
Leur famille inconsolable pleure leur mort prématurée.
Ici repose Jn-Bte Clerc époux de Marie-Pierrette Dupré, né à Lyon le 21 décembre 1767, décédé le 17 avril 1828.
Bon époux, bon père et bon ami, il emporte dans la tombe les regrets de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Passans, unissez-vous à nous, et priez pour le repos de son âme.
Ci-gît dame Marie Million, veuve de Dominique Motte, née au Serre, hameau de St-Michel-en-Champsaur près Gap, département des Hautes-Alpes, morte le 23 juillet 1824, âgée de 80 ans. Elle est douloureusement regrettée.
Ici repose Pierre-Antoine Motte, né à Lyon le 14 octobre 1786, décédé le 6 avril 1830.
De ses vertus le ciel jaloux, si jeune encore nous l’a ravi ; pourquoi donc imposer la vie à son inconsolable épouse et à son tendre fils ?
Ici repose Antoinette-Marguerite-Adèle Legeay née Olivier, décédée le XIII juin MDCCCXXX, à XXII ans.
Modèle de toutes les vertus, épouse tendre et chérie, elle ne connut le doux nom de mère que IV jours, et laisse dans la plus profonde douleur son époux, son père et sa famille.
Ici repose Benoît Moinat, rentier, décédé le 12 avril 1829, âgé de 71 ans, natif de Cerdon, département de l’Ain, veuf de Louise Devoud qu’il pleure le reste de sa vie.
Occupé constamment à faire des heureux,
Du plaisir d’obliger il fit toute sa gloire.
Ses neveux, leurs enfans, et ses amis nombreux,
Hélas ! tant qu’ils vivront béniront sa mémoire.
Ci-gît Adrien-Ma.-Jo.-Maxi. Michaud, rentier, né à Lyon, décédé le 6 septembre 1829, âgé de 34 ans.
En attendant ton épouse inconsolable, repose en paix, homme de bien.
Ci-gît Pierre-Désiré Laurent, décédé le 23 août 1824, âgé de 19 ans.
Fils unique, chéri de ses parens, repose dans cette tombe y attendant son père et sa mère.
Ici repose Marie-Sibile Goujon, Ve de Clément Durafor, née à Lyon, âgée de 72 ans, décédée le 8 février 1828. Elle fut la mère par excellence et la bienfaitrice des pauvres.
Jn-Claude Pelisson, décédé le 17 mars 1828, âgé de 82 ans.
Homme vertueux, bon père et bon époux, il a laissé sa veuve, ses enfans et ses nombreux amis, inconsolables de sa perte.
Ici repose Louise Devoud, épouse de Benoît Moinat, rentier, née le 16 septembre 1749, décédée le 21 novembre 1827.
Elle emporte les regrets de son époux, de ses parens et de ses amis.
Ci-gît Marie Moinat, épouse de M. Laurent Clerc, née à Lyon le 15 juillet 1756, et décédée le 14 janvier 1824.
Bonne épouse, tendre mère, amie sûre, bienfaisante, elle laisse à son époux le souvenir de son bonheur ; à ses enfans, des vertus à imiter ; à ses amis et aux malheureux, une mémoire à révérer.
Ici repose M. Jacques-Hilaire Raverot, notaire à Lyon, époux de dame Claudine-S.-Adeline Clerc, né à Saint-Ferréol (Haute-Loire) le 13 janvier 1781, décédé le 12 mai 1820.
Homme vertueux, il emporte dans sa tombe les regrets de son épouse désolée, de ses parens et amis ; regrets que lui méritaient à juste titre ses qualités de bon fils, bon époux, bon père
et bon ami.
Ici repose Suzanne Cortey, femme de J.-B. Montfalcon, morte à l’âge de 27 ans le 28 mai 1820.
Ma Suzanne était belle, sage, aimante, bonne sans le savoir, naturellement, comme le rosier porte des roses, et l’arbre des vergers, des fruits.
Elle a passé comme une fleur, du matin au soir ; et moi, je suis restée sur la terre pour la pleurer.
Ici repose Jean-Baptiste Bonthoux, né le 9 novembre 1788, décédé le 8 juillet 1821.
Bon fils, bon frère, ami sincère et généreux, il laisse sa famille et tous ceux qui le connurent dans des regrets éternels.
Ici repose dame Françoise Pupil, marquise de Sarron, décédée le 2 août 1820, âgée de 80 ans.
Ci-gît Elisabeth Pignard, épouse de Pierre Dugit-Gros, décédée le 23 août 1820, âgée de 38 ans.
Ici est réunie à sa mère, Antoinette-Marie-Louise, fille de Jean-Pierre Dugit-Gros et d’Elisabeth Pignard, décédée le 8 octobre 1820, âgée de deux mois et demi.
Ici repose en paix M. Joseph-Ferdinand de Guignard de Jons, prêtre, ancien vicaire-général de Narbonne, décédé à Lyon le 13 septembre 1820, âgé de 89 ans. Sit memoria ejus in benedictione. Amen.
Ici repose Jean-Claude Guillet, époux de Jeanne-Etiennette Sage-Rocoffort, décédé le 22 septembre 1820, âgé de 32 ans.
Plaignons son sort, amis, la mort la plus cruelle
L’enlève à ses parens, l’arrache à l’amitié,
Et, malgré tous nos soins, sans égard, sans pitié ,
Un arrêt inhumain au loin de nous l’appelle.
Repose en paix, Guillet, cette tombe sacrée
Ouïra nos soupirs, verra couler nos pleurs ;
Nous le chérissons tous, et toujours dans nos cœurs
Sera de ses vertus l’image vénérée.
Ci-gît Marie Champagne, épouse de Louis Jeanneat, née le 18 novembre 1754, décédée le 24 septembre 1820.
Bonne fille, bonne épouse et bonne mère, elle emporte les regrets de sa famille et de ses amis.
Son époux et ses filles désolées lui ont élevé ce monument.
Ci-gît M. Joseph Orsel de Chatillon, ancien conseiller à la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, né le 28 mars 1750, enlevé à son épouse et à sa famille inconsolables le 5 octobre 1820, emportant les vifs regrets de la commune de Jujurieux (département de l’Ain ), dont il était le maire et le bienfaiteur.
Dans l’attente de la bienheureuse résurrection, J.-J.-David-Guillaume Tifault, receveur des douanes. Intègre dans ses fonctions, époux excellent, père tendre, il eut à la fois les vertus d’un bon citoyen et celles d’un chrétien fidèle ; il mourut à l’âge de 64 ans, le 19 juillet MDCCCIX.
Foulque-Octavo Tifault, enfant plein de candeur, modèle de piété filiale, doué d’une raison prématurée, il promettait de retracer les vertus de son père : la mort l’a enlevé à l’âge de 14 ans, le 23 juin MDCCCXI.
Joséphine Cantarelle a consacré ce monument de tendresse et de douleur à la mémoire de son époux et de son fils.
Ci-gît Laurent Scipion de Moidinière, né le 28 avril 1770, décédé le juin.
Ci-gît Me Didier Guillemin, veuve Bonneville, née en 1776 en la commune de Pagny, département de la Côte-d’Or, décédée à Lyon le 25 juin 1823 ;
Ici, près du lieu même où repose sa cendre,
L’amitié trop souvent vit ses larmes couler ;
Prés d’elle aussi l’amitié la plus tendre
Plus d’une fois viendra pleurer.
Ci-gît, attendant son épouse et son fils, Jean Malinas, époux de Geneviève Berthon du Fromental, ancien directeur de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu de Lyon, né à Lyon le 8 avril 1735, décédé le 15 novembre 1820.
Ici repose M. Joseph Ravarot, rentier, né à Bourgoin le 8 septembre 1764, décédé à Lyon le 16 août 1820.
Ici repose près de son époux, Mme Claudine Almeras, née à Lyon le 23 mars 1769, décédée le 15 décembre 1820.
Fallait-il que la mort, en ces lieux solitaires,
Vint réunir sitôt des cendres aussi chères !
O modeste tombeau, seul témoin de nos pleurs,
Reçois de leurs enfans, les regrets, les douleurs.
Ci-gît dame Marie de La Croix de Laval, veuve de Messire-Barthélemi-Joseph de Bathéon de Vertrieu, chevalier, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, gouverneur de la ville de Vienne, décédée à Lyon le 18 décembre 1820, âgée de 88 ans.
Ci-gît Sébastien Rosaz, négociant, natif de Lyon, décédé le 29 décembre 1831, âgé de 54 ans.
Ci-gîsent Joseph Albertin, né le 17 février 1741, et décédé le 7 janvier 1821 ;
Les vertus et la bonté ne sont donc pas immortelles ?
Et Françoise Bugnet , son épouse.
A la mémoire d’une tendre mère, ses enfans affligés. Ici repose Marguerite-Julie Lemarchant, veuve de J.-B. Faye, décédée le 19 janvier 1821, dans sa 72me année.
Ici repose en paix Mlle Jeanne Garnier, de Lyon, morte le 3 février 1821, à 63 ans.
Modèle de piété et de charité , elle a édifié sa paroisse et consacré sa fortune à l’éducation chrétienne de la jeunesse indigente. Que Dieu la récompense.
Ceux qui verront cette pierre sont priés de dire un De profundis pour le repos de l’âme d’Adèle David, née le 19 avril 1808, décédée le 28 janvier 1821.
Ici repose Eth. Echarlod, femme Glas, âgée de 30 ans, décédée le 15 février 1821.
Non loin d’ici repose Cath. Chazal, femme Glas, âgée de 63 ans, décédée le 12 mai 1820.
Hic æternô sedel mea dulcissima conjux. Non amplius invicem dicturi : Amice, amica mea. Diligo te, te diligo, te super omnia.
Ici repose dame Jeanne-Delphine du Sauzey, veuve de M. Jean-Louis-Anguste Allui, née le 8 août 1773, décédée à Lyon le 16 février 1821.
Elle fut par ses vertus le modèle des filles, des épouses et des mères.
Antoine Michoud, né à Lyon, fils de M. Luc Michoud et de Dlle Jeanne-Marie Saunier, décédé le 26 juillet 1820, âgé de 11 ans et 8 mois.
Sa piété lui a fait supporter avec patience une maladie longue et douloureuse ; ses parens désolés cherchent une consolation dans l’espérance de le rejoindre bientôt.
Ici repose Jean-Baptiste Panthot, décédé le 20 février 1821, à l’âge de 62 ans. Bon ami, bon père, bon époux, il emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Ci-gît Laurent Martin, né aux Terrasses, près La-Mure (en Dauphiné), le 24 août 1733, décédé à Lyon le 25 février 1821, à l’âge de 87 ans et 6 mois.
Le souvenir de ce bon père vivra toujours dans le cœur de ses enfans ; ils viendront souvent ici, ils y trouveront des pensées de piété et de vertu.
Ici repose Jean-Marie-Bonaventure Durand, veuf de J. F. S. Pavy, né à Lyon le 13 juillet 1754.
Architecte distingué, il fut attaché pendant long-temps à l’administration des hôpitaux, et prépara les travaux de la reconstruction de la façade du grand Hôtel-Dieu, qu’il ne put voir
achever.
Pleuré de sa famille, regretté des ouvriers, dont il était le père, il emporta dans le tombeau l’estime de ses concitoyens le 26 mars 1821.
Le 21 mars 1821, Jenny Favre née Guérin se réunit à 21 ans dans cette tombe à son fils Jules qui, à l’âge de six mois, l’y précéda de douze jours. Femme adorée, tu mourus de chagrin, et laissas au désespoir un époux, un père et une mère dont toi seule faisais le bonheur.
Ci-gît Mlle Louise-Marie-Hectorine Desprez, née à l’Arbresle le 16 juillet 1804, décédée à Lyon le 23 mars 1821.
Les qualités du cœur, les dons de l’esprit, les charmes de la figure, n’ont pu changer sa triste destinée ! et son âme, pure comme un lys, s’est envolée dans les cieux. Elle laisse des frères, des sœurs désolés ; sa mère inconsolable a marqué sa place à ses côtés.
Ici repose Jean-Antoine Suc, dit Dupuy, né le 1er juin 1762, décédé le 25 mars 1821.
Il fut toujours bon parent, bon ami, tendre père et bon époux ; les regrets de ses parens et amis l’ont accompagné dans la tombe. Son épouse et son fils sont inconsolables de leur malheur.
Ici repose un bon père, Gaspard-Joseph-Daniel Jordan, né à Veynes (Hautes-Alpes) le 10 juin 1752, décédé à Lyon le 1er avril 1821.
Ici repose Jean-Mathieu du Mirat, ancien officier d’artillerie, natif de Roanne, âgé de 60 ans, fils puîné de Pierre-Emmanuel Du Mirat et de Charlotte Bisuel de Tisy, d’heureuse mémoire, descendant des Du Mirat de Tule — Bordeaux, originaires du Bigorre.
Ignoré pendant sa vie, la France retentit de son déplorable assassinat, aux Massues, consommé par des mains obscures et féroces. Ses mœurs douces et simples, son goût pour les arts, les sciences, lui méritaient un autre sort.
Regretté de ses parens, de ses amis, son massacre inspirera de l'effroi à toute personne honnête et sensible.
Ci-gît dame Catherine Gourdiat, épouse de J.n B.te Denoyel, née à Tarare le 30 novembre 1776, décédée à Villeurbanne le 27 mai 1821, âgée de 44 ans et six mois.
O la plus tendre mère ! épouse si chérie !
Le trépas a donc pu te séparer de nous !
La douleur de ta perte abrège notre vie,
Et bientôt près de toi va nous réunir tous.
Ci-git D.lle Antoinette Rousseau, rentière, native de Lyon, décédée le 9 avril 1821, âgée de 28 ans.
Sa mère et son frère inconsolables ont érigé ce monument aux vertus de celle qui faisait leur bonheur.
Ci-gît Magdeleine Garrot, veuve Rousseau, décédée le 17 mai 1830, à l’âge de 65 ans, regrettée vivement de son fils.
A la mémoire de J.n Ferriol, natif de Lyon, fabricant d'étoffes de soie, décédé le 23 avril 1821, âgé de 35 ans.
Il emporte les regrets de son épouse, Claudine Toulot, ceux de ses enfans, de sa famille et de ses amis qui pleurent sa perte.
Sous cette pierre, depuis le 16 juillet 1821, JeanBaptiste Laforest repose à côté d’André Laforest, son fils, décédé le 27 mai précédent, à l’âge de 5 ans.
Bon père, bon époux, et vivement regretté de ses parens, de ses amis, et surtout de son épouse, il est mort âgé de 30 ans et 3 mois.
Épouse et mère infortunée, Lucie Boyer a perdu à la fois ce qu’elle eut de plus cher. Dans sa douleur, elle consacre à son époux et à son fils cette tombe où elle viendra se réunir quand sonnera sa dernière heure.
A la mémoire de François Nicod, né à Gex le XXIII novembre MDCCXLVIII, mort à Lyon le 1er août MDCCCXXI,
Ci-gît Camille-Jean-Baptiste Colombe Daresle de Sacconay, né à Lyon le 16 avril 1803, décédé le 4 septembre 1821.
Ci-git Jean-Claude Delaroche, prêtre catholique, né à la Clayette le 23 mars 1753, décédé à Lyon le 31 juillet 1821.
P. E. Delaroche, de Paris, son neveu, et H. Fergusson, son élève, ont payé à sa mémoire ce faible tribut de leur amour et de leur reconnaissance.
A la mémoire d’Augustin Revollon, négociant à Lyon, décédé le 6 octobre 1821, âgé de 44 ans.
Ici repose en paix la dépouille mortelle
D’un véritable ami,d’un homme généreux,
Qui laisse de regrets une suite éternelle.
Son frère , en le perdant , a cessé d’être heureux.
Ci-git Jean-Baptiste Breton, propriétaire, né à Lyon, décédé le 24 avril 1818, à l’âge de 70 ans.
Geneviève Petit, sa veuve, ses enfans, ses nombreux amis, accablés de regrets, réclament de toi, passant, un De profundis.
Ci-gît Pierre Dujat d’Ambérieu, né à Lyon le 27 novembre 1739, décédé le 20 octobre MDCCCXXI.
Scio quad redemptor meus vivit, et in novissimo die de terra surrecturus sum. Job. C. 19.
Ici repose Madame Lucrèce Dareste, veuve de M. Pierre Dujat d’Ambérieu, décédée le 29 août 1822, âgée de 78 ans.
Ne morte quoque non sunt divisi. Reg. L. 2. Cap. 1. V. 23.
Ci-gît Élisabeth Panay, décédée le 2 octobre 1821, âgée de 74 ans.
Son corps est ici, mais son Cœur a été envoyé à Paris pour être réuni à celui de son frère, son ami, dans le cimetière de Mont-Louis, dit du Père Lachaise.
Ci gît Éléonore Gabrielle-Odilie de Moustier, née à Paris le XXII mars MDCCCX, morte à Lyon le X novembre MDCCCXXI. Sa piété angélique et précoce, qui laissait prévoir qu’elle ’serait en ce monde une femme de bien, permet de croire qu’elle est heureuse en l’autre. C’est la seule consolation de son inconsolable mère.
Ci-gît Messire Charles-Alexandre de Laigues, chevalier de l’ordre-royal et militaire de St-Louis, chef d’escadron, décédé à Lyon le 25 novembre 1821, à l’âge de 65 ans et six mois.
La reconnaissance a érigé ce faible monument à sa mémoire.
Ci-gît Claude Ducruet, notaire à Lyon, né Ruffieux en Savoie, décédé le 20 février 1821, âgé de 61 ans.
Bon époux, bon père, et d’une probité sévère, il emporte l’estime et les regrets de tous les gens de bien.
Ci-gît la dépouille mortelle de M. Louis Chauvin, prêtre, né à Bourgoin le 1er septembre 1736, mort à Lyon le 1er août 1818.
Il institua, pour son héritier universel, l’hôpital de La Charité. Les administrateurs ont élevé à sa mémoire ce monument, pour rappeller à la fois son bienfait et leur reconnaissance.Ici repose Marie Nugoz, veuve Corréard, décédée le 9 janvier 1822, à l'âge de 78 ans.
Bonne épouse et bonne mère, elle ne connut d’autre bonheur que de faire celui de tout ce qui l’entourait.Ci-gît Anne-Tiennette Viard, âgée de 53 ans, décédée le 13 janvier 1822.
Ici repose, dans l’attente de l’heureuse éternité, Claude-Antoine Simond, natif de Lyon, décédé le 18 janvier 1822.
Il vécut en chrétien, fut sincère ami, et remplit avec zèle les devoirs d’administrateur. Ses héritiers reconnaissans assurent aux cendres de cet homme de bien le calme et la tranquillité qui accompagnèrent son existence.
Ici repose D.lle Claudine Bertholet, rentiére, décédée le 18 janvier 1822, âgée de 68 ans et 6 mois.
Erigé par son neveu, affligé de sa perte, en mémoire de ses vertus et en reconnaissance de ses bienfaits.
Ici repose Henry Garraud, natif de Lyon, décédé le 14 février 1822, âgé de 67 ans.
Bon époux et bon père, il vit dans le cœur de sa veuve et de ses enfans ; estimé de ses amis, il leur laisse des regrets.
Ici repose Joseph-Ennemond Gourd, âgé de 22 mois, décédé le 23 juillet 1827.
A la mémoire de François Pernon, négociant-droguiste, mort le 30 juin 1822, âgé de 45 ans.
Toujours bon citoyen, bon époux, tendre père,
Ta mort nous a causé d’éternelles douleurs, Et nous viendrons souvent, à genoux sur la pierre,
T’apporter tristement le tribut de nos pleurs.
Ici repose le comte François-Grégoire-Marie Ponte de Lombriasque, Seigneur de Scarnafigge, Crovelia, Caramagna, Front-Rivaloro et autres lieux, commandeur de l’ordre de mérite de Bavière, chevalier de la Légion-d’Honneur de France. Né à Turin en Piémont le 17 novembre 1760, il est mort à Lyon le 8 mars 1822.
Aux avantages d’une haute naissance, il joignit les qualités les plus éminentes de l'esprit et du cœur ; ami des arts, il en était le protecteur éclairé ; compatissant à l’infortune, il cherchait le Bonheur dans celui qu’il se plaisait à répandre.
Ce monument lui a été élevé par la tendresse de son épouse, née Hortense de Montpezat.
Ici repose dame Françoise Noirot, née à Pontaillier-sur-Saône, Ve de J.n-Bte Floret, décédée le 27 juillet 1821, âgée de 64 ans.
A la meilleure des mères, ses enfans reconnaissans.
A la mémoire de J.n-A.ne Saissy, docteur-médecin, natif de Mougins (Vard), décédé à 65 ans le 8 mars 1822, membre de la société de médecine, de la société d’agriculture, de l’académie de Lyon et de plusieurs sociétés savantes, couronné en 1808 par l’Institut national de France, dont il fut associé correspondant.
Ici repose Jean-Baptiste Buyet, rentier, né à Lyon, époux de Louise Bertholon, décédé le 20 novembre 1821, âgé de 52 ans.
Son épouse et ses enfans en pleurs lui ont élevé ce faible monument, en attendant d’être réunis à lui dans une meilleure vie.
Ci-gît Joseph Bender, né en mars 1743 à Bennfeld (départ du Bas-Rhin), décédé à Lyon le & septembre 1824.
Guidé par une dévotion sincère, il fut toujours honnête homme, bon époux et bon père. Il laisse à ses enfans le regret de l’avoir perdu et le désir de l’imiter.
Ci-gît François Floret, né à Montmélian le 29 mars 1783, décédé à Écully, près de Lyon, le 11 mars 1826.
Epoux et père, un trépas prématuré t’arrache aux objets de ton affection ; séparés pour toujours de toi dans ce monde, ton épouse et tes enfans y pleurent ta perte, espérant le retrouver et être à jamais réunis dans l’éternité.
Ici repose M.e-F.se Rendu, femme Blanchon, née le 10 février 1796, décédée le 25 juin 1822.
Elle fut bonne mère, bonne épouse : pourquoi faut-il qu’un trépas prématuré l’enlève sitôt à sa famille désolée ?
Ici repose Jeanne Pelisson, femme Faure, décédée le 15 août 1822, âgée de 28 ans.
Elle fut une des meilleures épouses et mères ; et après avoir mérité pendant sa vie la bienveillance de ceux qui la connurent, elle se recommande après sa mort aux prières des âmes vraiment religieuses.
Approchez, cœurs droits et sensibles, votre ami dort sous ce tombeau.
Ci-git M. Jean Berger, ancien magistrat, décédé, le 22 avril 1822, âgé de 73 ans.
Ici repose M. Etienne Ronjon , ancien magistrat, né à Belleville le 18 mars 1739, décédé à Lyon le 28 janvier 1822.
L’estime des gens de bien et les pleurs de sa famille l’ont suivi dans ce dernier asile.
Ici reposent Antoine-Marie Plasse (capitaine), décédé le 12 juin 1821, âgé de 64 ans, et Françoise Plasse, son épouse, décédée le 19 août 1822, âgée de 62 ans.
Ci-gît D.me Gilberte Ouvagneux, née à Cusset (dpt de l’Allier), épouse de M. Gilbert-Augustin Carville, proptre à Lyon, décédée à Lyon le 8 janvier 1822, âgée de 73 ans.
J.-F.s-L.s Dumaine, négt à Lyon, décédé le 8 décembre 1822, âgé de 39 ans.
Ici repose en paix la dépouille mortelleDieu ! si je ne puis le suivre, si le destin cruel me force à lui survivre , que ce soit pour faire revivre et sa mémoire et ses vertus.
Ci-gît dame Jeanne Momperlier, épouse de M. Noël Rambau, negt, décédée le 5 novembre 1822, âgée de 39 ans.
Bonne épouse, tendre mère, bonne amie, elle emporte notre amour et nos regrets. Nos cœurs la suivent dans la tombe ; s’en souvenir ne s’éteindre qu’avec nous.
Ci-gît Gilbert Tallon, natif de Montaigut (Puy-de-Dôme), décédé à Lyon le 17 décembre 1822, âgé de 58 ans.
Il a emporté l’estime de tous ceux qui l’ont connu ; le pauvre a pleuré sa mort.
Père chéri, le ciel t’enlève à notre amour, mais tes onze enfans et ton épouse conservent le souvenir de tes vertus, et c’est en les imitant qu’ils veulent honorer ta mémoire.
Justus ut palma florebit, sicut cedrus Libani multiplicabitur. Ps. 91, 13.
Ici repose Antoine-Marcel Vialla, né le 6 janvier 1782, décédé le 16 mars 1822.
Fils respectueux, frère tendre, ami sincère, sa bonté lui assure nos regrets, sa piété nous garantit son bonheur.
A la mémoire de Nicolas Morel, né le 22 janvier 1766, décédé le 6 mars 1823.
Ci-gît le meilleur des époux et le plus tendre des pères. Son épouse et ses enfans en pleurs lui ont consacré ce souvenir de leur douleur, de leurs regrets qui seront éternels.
Ci-gît Jh. Gassilioud, né à Chambéry, décédé le 14 février 1823.
Un De profundis.
Ici repose Jean-Claude Piégay, négt, époux de Françoise Vermorel, né à St-Didier-sous-Riveri (Rhône) le 12 octobre 1770, et décédé à Lyon le 8 octobre 1829.
Il fut bon époux, bon père et ami sincère. A sa famille désolée il laisse d’éternels regrets et le souvenir de ses vertus.
Les dépouilles mortelles de Joseph-Bruno Caratery, ancien prévôt des pharmaciens de Lyon, né à St-Tropèse en 1750, et décédé à Lyon le 20 novembre 1819, et d‘Hélène Bergeret, son épouse, décédée le 10 avril 1823, à l’âge de 69 ans.
Ici repose F.-M. Gilardin, mort à l’âge de 25 ans, aimé et pleuré par sa famille inconsolable de sa perte.
Ci-git Marie-Magdeleine Méjat, épouse de Pierre-Claude Phélip, ex-avoué, née à Lyon, décédée le 19 janvier 1832, âgée de 64 ans.
Ici repose Charles-Antoine Tavernier, né à Lyon le 3 décembre 1797, décédé le 19 février 1822.
Passant , arrête-toi un instant devant cette tombe : elle renferme les restes précieux de celui qui fut bon fils, tendre frère, et le meilleur ami. A peine au printemps de sa vie, la mort l’enleva à ses parens dont il était tout l’espoir, et dont il faisait la consolation. Partage leur douleur, jette une fleur, et prie pour celui qui n’est plus.
Joseph-Auguste Louiss, né à Lyon le 19 mai 1801, mort le 29 décembre 1822.
Tendre fils, frère aimant, ami affectueux,
Après de grands malheurs il nous rendait heureux.
Ici repose Pierre Lasausse, négociant à Lyon, décédé le 26 janvier 1823, à l’âge de 53 ans.
Bon ami, bon père, bon époux, il emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Passans, priez pour le repos de son âme.
Magne Chapeau, Ve Viallon, âgée de 54 ans, décédée le 3 mars 1833.
Ici repose Jacques-François David, avocat, veuf de J.nne Péronnet, décédé le 311091 1832, âgé de 69 ans.
Ci-gît Claudine Vachon, F.e Peyot, âgée de 48 ans, décédée le 29 septembre 1831.
Vertueuse et bienfaisante, elle laisse en pleurs un époux et un enfant dont elle fit les délices ; elle emporte les regrets des parens et des amis à qui elle fut chère.Ici repose Charles-Julien Dattin de Lancey, ancien magistrat, né à Chartres le 25 mai 1752, décédé à Lyon le 10 août 1826.
Ci-gît Claudine Saunier, femme Antne Bertet, née le 13 juillet 1799, décédée le 28 septembre 1820.
Epouse chérie, si Dieu, dans ses décrets impénétrables, a terminé sitôt la tendre union qu’il avait formée, ton époux, dans la douleur, se console parle doux espoir d’être réuni à jamais dans la céleste patrie.
Ci-gît Pierre Perrin, époux de Jeanne Dutel, décédé à Lyon le 24 mai 1831, âgé de 83 ans.
Chrétien fervent par sa foi, époux chéri par sa douceur, vieillard sublime par sa patience, sa mort ne fut qu’un doux sommeil. Son épouse garde à jamais son souvenir ; les pauvres bénissent sa mémoire. Ah ! daigne le ciel s’ouvrir à ses vertus !
Ci-gît Joachim Duc, rentier, né à la côte Saint-André, décédé le 4 juin 1832, âgé de 80 ans.
O oncle chéri ! tes neveux, dont tu fus le père et le modèle, ne peuvent refuser la leur douleur de graver sur la pierre le souvenir de les Vertus et ton attachement aux lois de Dieu et de l’Eglise, la charité envers les malheureux, ta piété au milieu d’un monde corrompu, et ton amour constant pour la vérité. Puissions-nous être fidèles imitateurs de les vertus !
Ici repose Joseph-Robert Carmaignac, né à Lyon le 21 décembre 1741, décédé le 23 juin 1833, âgé de 92 ans.
Ici repose Dme Charlotte-Antonine-Stéphanie Jurie, née à Millery le 20 mai 1791, décédée le 1er mai 1821, épouse de M. Étienne Romieux-Lecourt, négociant à Lyon.
Modèle de tendresse conjugale et de piété filiale, sa fille en la perdant est privée de la meilleure des mères. Regrettée de tous ceux qui la connurent, puissent leurs prières réunies à ses vertus lui mériter le ciel pour récompense.
Ici repose la dépouille mortelle de Mme Antoinette Roche-Deschamps, épouse de M. Jn-Pre Jurie, ancien juge-de-paix, née à Lyon en 1754, décédé le 29 mars 1827.
A la plus tendre mère, à la plus vertueuse femme.
Ici repose Françoise-Antoinette Vaginay, épouse du capitaine Bayard, officier de la Légion-d’Honneur, décédée le 23 juin 1829, âgée de 48 ans.
Ici repose dans le Seigneur, dame Ve Desouslecret, née Élisabeth Villut, de Lyon, décédée le 19 août 1825, âgée de 72 ans. C'est à l’ombre du triste cyprès, ô ma respectable bienfaitrice, que ton fils adoptif vient s’entretenir avec toi. Ma vie entière, consacrée aux regrets et aux larmes, pourra-t-elle jamais suffire pour t’être offerte en faible tribut de reconnaissance ? ... Que l'Eternel, à qui j’adresse de ferventes prières, daigne acquitter envers toi cette dette sacrée pour prix de tant de vertus et de bienfaits, et que les vœux que tu formais si ardemment ici bas s'accomplissent dans sa miséricorde !
Ci-gît Jean Girard, né à Clermont-Ferrand le 6 janvier 1757, décédé à Lyon le 3 septembre 1827.
Pleuré de tous ceux qui l’ont connu, mais l’objet des éternels regrets de sa femme et de ses enfans !
Ci-git Antoine Corbeton, ancien chanoine de St-Nizier, décédé le 23 janvier 1832, à l’âge de 72 ans.
Ce digne ecclésiastique, modèle de piété, reçut de son Dieu la connaissance du bien, comme un ordre de l’exécuter, et la connaissance des hommes, comme une obligation de les aimer. Bon parent, ami sincère, tous les âges trouvèrent en lui des conseils sûrs et des ressources inépuisables. L’humilité chrétienne mit le sceau à toutes ses vertus.
Ci-gît Marie-Charlotte Guillet, Ve de Jean Comynet, décédée le 23 mars 1827, pleine de vertus et de mérite, âgée de 76 ans et 5 mois.
Ci-gît Fanny Vernier, épouse de C. S. D., née le 12 décembre 1775, morte le 7 janvier 1831.
Sa vie fut semée de chagrins bien cruels. Elle attend ses amis à son réveil.Ci-gît Bte Berthet, veuve de Claude Chabry, décédée le 29 avril 1832 , âgée de 64 ans.
Sa bonté, ses vertus, nous la rendaient bien chère.
Ci-gît Jean Comte Charpentier, né à Lyon, décédé le 26 mai 1824, âgé de 58 ans.
Regretté de son épouse, de ses enfans et de ceux qui l’ont connu.
Les frères et sœurs Gorrel à leur frère Jean-Baptiste Correl, négociant, natif de Lyon, décédé le 11 avril 1830.
Du destin éternel quand tu subis la loi,
Un doux espoir encor charme nos tristesses ,
Il console nos cœurs, il calme notre foi,
Et nous aide à sourire aux divines promesses
De partager un jour les célestes ivresses
Ci-gît Marie-Antoinette Duvernay, épouse de M. Étienne Borin, teneur de livres à Lyon, décédée le 15 avril 1830, âgée de 28 ans. Bonne épouse, bonne mère, elle laisse un époux et un enfant inconsolables.
Ici repose Mlle Jne-Me Gorret, rentière, née à Lyon, décédée le 29 janvier 1832.
Le coup qui l’a frappée a terminé ses souffrances, mais il n'a pas mis de terme à la douleur de sa famille éplorée.Ici repose Mie-Mne Robin, née à Villard en Dombes le 21 janvier 1769, décédée épouse de J.n Guerre, bâtonnier des avocats, le 26 juin 1832.
Elle fut, par ses rares vertus, le modèle des filles, des épouses et des mères, et l’ornement de son sexe.
À Jne-Mie-Zélie Guerre, modèle de piété, de tendresse filiale, de bonté, de vertus, décédée le 30 janvier 1826.
Prions pour elle.
Ci-gît Bonne-Joséphine Dumas, épouse de Jh. Viennois, décédée le 13 septembre 1832, âgée de 33 ans.
Sous cette pierre, hélas ! tu reposes en paix,
Laissant dans tous les cœurs d'éternels regrets.
Par tes mille vertus, de tous étant chérie,
Devais-tu succomber au printemps de la vie ?
Ci-gît Jean-Baptiste Burtin, fils de Vincent Burtin, né à Lyon le 9 juillet 1793, enlevé à sa famille et à ses amis le 27 avril 1833.
Ici repose Édouard de David de Perdreauville ; né à St-Loup (Allier), décédé à Lyon le 1er avril 1833, à l’âge de 23 ans.
Ici repose Gabrielle-Léonie-Jenny Patry, née à Valence (Drôme), morte à Lyon le 2 juillet 1833, à l’âge de 15 ans et demi.
Ici repose Jeanne-Marie Gonin, fille de défunt Joseph Gonin et de Clotilde Viallant, décédée le 19 janvier 1833, âgée de 5 ans.
En reposant aux pieds de ton père, intéressante Marie, tu as ravi l’avenir de bonheur que tu promettais à ton inconsolable mère.
Ci-gît Claudine Beuf, veuve Deschamps, née le 6 juin 1751, décédée le 9 octobre 1832.
Ci-gît Étiennette Puis, veuve Vion, décédée le 3 mai 1823, âgée de 84 ans. Elle fut tendre épouse, bonne mère, et emporta dans la tombe l’estime et les regrets de sa famille et de ses amis.
Ci-gît M. Claude Jal, né à Roanne (Loire) le 6 octobre 1751 , décédé à Lyon le 30 avril 1830.
Il fut homme de bien, magistrat intègre, sa vie entière fut consacrée à faire des heureux en multipliant ses bienfaits. Cet emplacement lui est consacré comme un faible témoignage de reconnaissance par celle qui trouva en lui un maître généreux dont elle regrettera toujours la perte.
Ici repose Germain Rigolet, architecte, né le 30 octobre 1760 à Léglantier, dépt de l’Oise, mort à Lyon le 2 janvier 1827.
Antonia Barrel, tu n’es plus,
La mort t’a enlevée à l’aurore de ta vie :
Tout est vain, soupirs, regrets et pleurs,
Mais toujours tu vivras dans le fond de nos cœurs.
A Claudine-Joseph Barnier, décédée le 30 septembre 1828.
A la mémoire de Denis Legers-Pinel, âgé de 6 ans et demi, décédé le 30 octobre 1823, fils de Pinel, sculpteur et de Élie Trocon, son épouse.
Ci-gît qui fut et bon fils et bon frère,
Homme de bien, bon époux et bon père.
Nicolas Pinel, sculpteur, né à Lyon le 16 avril 1763, décédé le 3 octobre 1829.
Ci-gîsent les restes précieux d’un homme probe dont la vie innocente et pure fut un tissu de chagrins et de tribulations. Jean Fernon, né à Lyon en janvier 1762, décédé le 13 juin 1826, veuf de Jeanne-Marie Vernay, repose sous cette pierre : que Dieu lui donne sa paix.
Ici repose Nicolas-F Fernon, dessinateur, âgé de 36 ans, artilleur de la garde nationale, victime des journées de novembre, décédé le 29 novembre 1831.
Il fut le modèle de toutes les vertus ; vivement regretté de sa famille, de ses amis et de tous ceux qui l’ont connu, il laisse une sœur à jamais inconsolable.
Que son amour consacra pour un père,
Il avait dit : Ma place est là, vers lui.
Trop tôt le ciel, exauçant sa prière,
Vint à sa sœur ravir avec un frère
Un ami tendre et son plus cher appui.
À la mémoire de Lucile Grandjean, née à Lyon, épouse de Jn-Me Teillard, drapier, décédée le 29 octobre 1832, âgée de 22 ans.
Aussi aimable que vertueuse, elle laisse de vifs regrets.
À la mémoire de Jeanne Berloud, Ve de Thomas Julien, née le 6 juin 1752, décédée le 23 février 1826.
Vos enfans désolés, ah ! digne et tendre mère,
Ont mis sur votre tombe cette lugubre pierre ;
Souvent ils reviendront l’arroser de leurs pleurs,
Et déplorer sur elle le plus grand des malheurs.
Seigneur, qui connaissez sa foi, sa bienfaisance,
Donnez à ses vertus leur juste récompense.
Ci-gît M. Antoine Recorbet, chanoine et vicaire-général de Lyon, né à Nulize (Loire) le 22 janvier 1770, et décédé à Lyon le 16 décembre 1825. Recommandable par son dévoûment à la religion pour laquelle il supporta la prison et deux exils, par son zèle pour les âmes au salut desquelles il consacra toute sa vie, et enfin par sa sollicitude pour l’Église de Lyon.
Ses vertus, sa tendre piété, sa douceur angélique, son abord paternel, le feront bénir et regretter à jamais du clergé, des fidèles, et en particulier de sa famille, qui lui a érigé ce modeste monument.
Ici repose la dépouille mortelle de Jne-Atte-Maria Courajod, fille de J. P. Courajod, négt, et de J. C. M. de Lamure, décédée le 25 décembre 1825, âgée de 16 ans.
Son innocence, sa piété, firent le bonheur de ses parens, laissent à son frère et à sa sœur un exemple qu’ils n'oublieront jamais. La pensée de son bonheur, l’espérance de le partager un jour avec elle, soutiennent et consolent sa famille affligée. Son bon cœur l’amenait ici souvent prier pour les morts.
Ci-gît Jean-Marie Farjas, marchand de vin, né à Chambost (Rhône), époux d’Hélène Alix, décédé le 22 février 1825, âgé de 54 ans.
Ici repose Louis-Joseph Dumoulin, négt, né à St-Claude (Jura), décédé à Lyon le 28 septembre 1818, âgé de 68 ans.
Ici repose Pierre-François Dumoulin, né à St-Claude (Jura), décédé à Lyon le 29 août 1826, âgé de 73 ans.
Ici repose Honoré-François-Henri, marquis de Montillet de Grenaud, chevalier des ordres royaux et militaires de Saint-Louis et de Charles III d’Espagne, ancien officier de cavalerie, décédé le 24 avril 1829.
Ici repose Anne-Marie Ricottier, épouse de Jos.-Ant Permésel, décédée le 26 mai 1829, à l’âge de 34 ans.
De ses vertus le ciel jaloux,
Si jeune encor nous l’a ravie :
Pourquoi donc imposer la vie
À son inconsolable époux ?
Ici repose Antoinette Maissemi, épouse de Jean-Bapte Desflaches, née à Lyon, décédée le 8 décembre 1828, âgée de 59 ans.
Bonne épouse, tendre mère,
Elle mit son bonheur à faire des heureux ;
Mais de tant de vertus le ciel fut envieux,
Et pour les couronner il en priva la terre.
Ici repose Alexandre Gaillard, négt, décédé le 8 juin 1828, âgé de 51 ans. Nous voila séparés ! ah ! nos âmes, du moins, seront toujours unies de prières, de souvenir et d’affection. Ton épouse et ta fille pleureront ici bas et prieront pour toi ; elles se rediront tes vertus et tâcheront de les imiter ; et toi, du haut du ciel, tu les verras, tu les protégeras, et les aimant toujours, tu prieras pour elles !…
Ton véritable ami, le frère de ton épouse, veut être de moitié dans cette touchante union ; il prie, il pleure aussi !… Mais les liens du sang et de l’amitié, mais sa reconnaissance, surtout, lui inspirent le serment qu’il te fait de servir de père à ta fille et de consolateur à la veuve désolée.
Ici attend la résurrection bienheureuse, Michel Dubouchet, ancien négociant, né à la côté St-André (Isère) le 17 octobre 1744, décédé le 17 avril 1828.
Ici repose Marie-Charlotte-Souveraine Mortier, épouse de Christophe Deroiland, née à Rive-de-Giers le 12 avril 1794, décédée à Lyon le 17 juillet 1826, à 32 ans 3 mois 5 jours,
L’hymen avait pour elle allumé son flambeau ;
Mais la parque aussitôt, sonnant sa dernière heure,
L’arrache à ses amis et l’entraîne au tombeau.
Sous ce marbre baigné des pleurs de son époux,
Restent ensevelis ses vertus et ses charmes.
Passant, qui que tu sois, viens gémir avec nous ;
Un si funeste sort mérite quelques larmes.
Jeanne-Marie-Françoise Rey, décédée le 27 août 1823, âgée de 64 ans. Pretiosa in conspectu Domini mors sanctorum ejus. La mort des saints est précieuse aux yeux du Seigneur. Ps. 115. V. 5.
Ici repose Victor Jamas, traiteur, décédé à Lyon le 18 janvier 1826, âgé de 51 ans.
Ses bonnes qualités le feront regretter longtemps de tous ceux qui l’ont connu.
Ci-gît Antoine Montmey, né à Sury le 25 décembre 1778, décédé le 18 février 1825.
J’attends auprès de moi mon fils et mon amie :
Qu’ils mêlent à leurs pleurs l’espérance chérie.
Et vous qui visitez ma pierre, ô mes amis,
Parlez encor de moi ; là haut, je vous souris.
Ici repose dame Marie Royer, épouse de M. Merry, capitaine, chevalier des ordres royaux de St-Louis et de la Légion-d’Honneur, née à Grenoble le 23 février 1799, décédée le 18 juin 1827.
Bonne fille, bonne sœur, amie tendre, épouse incomparable, elle laisse dans une profonde affliction tous ceux qui la connurent, et dans le plus grand désespoir un époux dont les regrets seront éternels et les larmes intarissables. Âmes sensibles, répandez quelques pleurs sur sa cendre et priez pour elle.
Marc-Antoine Hervier, décédé le 29 juin 1821, âgé de 81 ans.
Benoîte Bouchardier, son épouse, décédée le 8 août 1821, âgée de 73 ans.
Marie Hervier de Romand, leur petite-fille, décédée le 7 avril 1823, âgée de 17 ans.
Chapitre Deuxième.
TOMBES PLACÉES LIGNE G.
Ici repose ma chère fille, Sophie Allard, fille de Pierre-Désiré Allard, négt, et d’Antoinette Divat, morte le 20 janvier 1826, âgée de 5 ans et 4 mois.
Elle me fut enlevée à l'âge le plus aimable de la vie ; la tendresse de ma chère Sophie pour moi et pour son père nous a enlevé le bonheur pour toujours.
Ici repose Antoine Gonin, né à Bastia, île de Corse, le 13 septembre 1800, décédé en vrai chrétien le 23 septembre 1828.
Il fut estimé et aimé de tous ceux qui le connurent , et vivement regretté de ses parens.
Cette tombe lui fut érigée par son frère reconnaissant.
Ci-git Amédée Raibaud, baigneur, natif de Nice, décédé à Lyon le 15 mai 1820, à l'âge de 67 ans.
Il y attend sa veuve inconsolable, qui lui a érigé ce monument de sa douleur en attendant de se réunir à lui dans l’éternité.
Ici repose Françoise-Marguerite de Colabau de Julienas, Ve de Jean-François de Vincent de Panette, décédée à Lyon le 3 décembre 1827, âgée de 81 ans et 10 mois.
Ici repose Pierre Mallet, né à Lyon, décédé le 6 juillet 1826, âgé de 68 ans.
Il fut bon époux et bon père, il est regretté de toute sa famille.
Ici repose en paix, dans l’attente de sa bienheureuse résurrection, messire Achille-Armand Gely de Montcla, né à Grenoble, âgé de 72 ans, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, décédé à Lyon le 28 octobre 1824.
Il était le père des pauvres et le parfait modèle de toutes les vertus.
Mon père, veillez sur moi toujours en attendant que je sois réuni à vous dans le séjour de votre félicité. Que Dieu soit votre récompense. Amen.
Ici repose Jean-Marie Cheyssac, rentier, né à Lyon le 4 janvier 1762, décédé le 30 décembre 1828.
Il fut bon fils, bon époux, ami sincère ; il faisait le bonheur de sa famille, et laisse dans la douleur son épouse et ses amis.
Ici repose M. Jules-Henri de Revel du Perron, né à Moirans près Grenoble, âgé de 28 ans.
Inhumé le 2 avril 1825 aux pieds de sa grand'mère et à côté de son oncle. Mon Dieu, placez-le de même dans le ciel !
Prions pour lui en récitant à son intention un De profundis.
Hic jacet eques de Martinet Aquis Allobrogum natus, artibus pacis et belli, litteris et re agrariâ similiter clarus. Suis multisque flebilis obiit Lugduni die aprilis octavo MDCCCXXIX.
Ici repose Paul-Émile-Léopold Dombre, né à Milan (Italie), le 18 août 1818.
Fils de défunt Pierre Dombre et de vivante dame Alexandrine Antonini, décédé à Lyon le 6 septembre 1829, âgé de 11 ans.
Ci-gît Louis Humbert, docteur en médecine, époux de Catherine Nardon, né à Lyon le 2 juin 1793, et décédé le 4 janvier 1826.
Cruelle mort, quand tu creusais l’abîme
Où tu devais entrainer mon époux,
Pourquoi sur moi suspendis-tu tes coups ?
Hélas ! mon sort eût été bien plus doux,
Si j’eusse été ta première victime.
Ici repose dame Pierrette Loth, Ve de M. Claude Péricaud, née le 1er janvier 1761, décédée le 17 janvier 1825.
Son époux lui fut enlevé le 12 novembre 1793 par la hache révolutionnaire. Elle sanctifia son veuvage ; elle se dévoua à sa mère dont elle prolongea les jours, et à ses enfans, dont l’affection fit le bonheur.
Ici repose Antoine-Pierre Péricaud, ancien conseiller du roi, notaire honoraire près la cour rle de Lyon, époux de Mie-Magdeleine-Alphonse-Gabrielle Valleton de Gravillon, né le 1er décembre 1762, décédé le 4 déc. 1824.
Ci-gît Oldra Arnaud, rentier, né à Termignon en Savoie, veuf d’Anne-Me Craule, décédé le 1er août 1822, âgé de 81 ans.
Ci-gît Joseph Debauge, épicier, né à Belmont en Savoie, époux de D.lle Anne-Marie Armand, décédé le 26 janvier 1823, âgé de 60 ans.
Ci-gît Louis-Éléonore Rey-Fonbonne, décédé le 19 octobre 1824, âgé de 75 ans.
Léon Lefebvre de Naples. 15 juillet 1826.
Ci-gît Clémence Gonin, née à Lyon, épouse chérie de François Debauge, décédée le 19 novembre 1828, âgée de 23 ans.
Son fils mort en naissant lui coûta la vie. Il repose auprès d’elle.
Ici repose Jean-Baptiste Gelly, natif de Château-Neuf, décédé à Lyon le 23 octobre 1829, âgé de 79 ans.
Il fut bon époux, tendre père, regretté justement de sa famille désolée.
Ici repose dame Me-Hélène Richard, veuve de M. Pierre Coste, décédée le 24 février 1830, âgée de 72 ans.
Avec son époux dame Catherine-Élisabeth Jourdan, épouse de M. Bossy, décédée le 21 mars 1829. Elle fut excellente épouse et mère, elle est regrettée de sa famille, son frère le maréchal Jourdan, son mari, sa fille et M. Chantelauze son gendre, elle l’est encore par tous ceux qui l’ont connue, qui ont su apprécier ses rares vertus et la bonté de son cœur.
M. Jn-Joseph Bossy, rentier, né à Lambesc, décédé le 19 janvier 1832, âgé de 69 ans.
Ici repose Jeanne-Magdeleine Rey, veuve de Camille Dugas, née le 16 juin 1757, décédée le 8 avril 1827.
Elle fut bonne épouse, tendre mère ; ses vertus ont fait le bonheur de sa fille désolée, et celui de toute sa famille, qu’elle laisse dans la plus profonde affliction.
Ici repose Flore Colaud, née à Rouen le 6 mars 1747, décédée à Lyon le 27 février 1830.
Mortua est in senectute bonâ et pleuâ dierum : Genes.
Ici repose Barthélemi-Louis Rey-Colonge, né le 14 novembre 1748, décédé le 2 mars 1830.
Honnête homme, bon père et excellent époux, il laisse inconsolables une famille et des amis qui le vénéraient et le chérissaient.
Ici repose Marie-Catherine-Octavie Cantarelle de Dommartin, veuve de J. C. L. Delaval, et de F. A. Rocoffort, décédée le 9 mai 1830, âgé de 73 ans.
Elle fut notre meilleure amie.
Un De profundis.Mme Renée Massé, Ve Dupré, née à Nantes, morte à Lyon le 3 décembre 1830.
Nous nous reverrons, car nous avons vécu dans la même foi, et je veux mourir dans la même espérance.
Ici repose Joseph Billet, né à Miribel, décédé à Lyon, à l’âge de 67 ans, le 17 février 1830.
Ci-gît Madame Me-Bernardine-Justine de Frossard, épouse de Monsieur Louis-Fs baron de Galiffet, lieutenant-général des armées du roi et grand-croix de l’ordre royal et militaire de St-Louis, décédée à Lyon à l’âge de quatre-vingts ans, le 15 mars 1830, et inhumée le lendemain. Mad. la baronne de Galiffet fut pendant sa longue vie un modèle de piété et de bienfaisance.
Ci-gît M. Louis-François baron de Galiffet, lieutenant-général des armées du roi, grand-croix de l’ordre royal et militaire de St-Louis, décédé à Lyon le 7 octobre 1830.
Ici repose Anne Crozet, épouse de Jh. Gayetty, décédée le 14 mai MDCCCXXX, âgée de 34 ans.
Ses pensées, ses discours, ses actions, tout en elle était chrétien ; elle n’eut de désir que pour le ciel, elle ne travailla que pour le ciel. Elle est morte comme elle a vécu.
Ici repose Jeanne-Marie-Lucile-Anémone Humblot, épouse de M. Alre Mondesert, décédée le 25 mai 1830, âgée de 36 ans 6 mois.
Ci-gît Catherine Brachet, épouse de Barthélemi Gonin, négociant à Lyon, née le 25 avril 1777, décédée le 29 mai 1830, âgée de 53 ans.
Modèle des vertus, soutien du malheureux,
En te perdant, hélas ! nous cessons d’être heureux.
Ton époux, tes enfans, seront abandonnés ;
Ci-gît Jean-Baptiste Coulon, jurisconsulte, décédé le 25 août 1830, âgé de 75 ans.
Jn-Jh. Chabaud, époux d’Anne Foughasse, rentier, décédé le 4 février 1828, âgé de 70 ans.
Anne Foughasse , veuve de Jn-Jh. Chabaud, rentière, décédée le 25 août 1850, âgée de 74 ans.
Le trésor de leur fille unique, elle ne les trouve plus sur la terre, c’est dans le sein de Dieu qu’elle pourra les retrouver.
Ci-gît Philibert Verd, décédé le 3 novembre 1830, à l’âge de 77 ans.
Mme Antne Guillard, épouse de M. Juron, décédée le 4 septembre 1830, âgée de 54 ans, et Dlle Marie Juron, sa fille, décédée le 21 mai 1829, âgée de 33 ans.
Ici repose Mme Louise-Charlotte-Françoise-Adélaïde Reynard de Bussy, épouse de M. A. E. Herman, ancien préfet, officier de la Légion-d’Honneur, décédée à Lyon le 13 décembre 1830.
Ci-gît dame Françoise-Suzanne de Chaponay, veuve de Hugues de Pusignan, décédée le 1er mars 1831.
Pleurée de ses parens, de ses amis et des pauvres dont elle fut la protectrice.
Ici repose dame Urbaine-Élisabeth Dandelin, baronne Cardon de Sandrans, décédée à Lyon le 16 janvier 1831, âgée de 76 ans.
Douée de toutes les vertus, bonne épouse, tendre mère, regrettée de tous ceux qui l’ont connue.
A la meilleure des mères, ses enfans inconsolables.
Claude-Hélène Morel de Voleine, archiviste de la ville de Lyon, né à Lyon le 3 juillet 1769, époux d’Élisabeth Chalus, décédé le 15 juin 1828.
Âme pure, nous prions pour toi prie aussi pour nous, afin que nous ne soyons pas séparés.
Louis-Étienne Morel-d’Épaisse, né le 8 août 1762, ancien officier d’artillerie, ancien administrateur des hospices, décédé le 30 avril 1829.
Âme pure, nous prions pour toi prie aussi pour nous, afin que nous ne soyons pas séparés.
Ci-gît Julie Capelin, veuve de Dome Sériziat, décédée le 21 janvier 1831, à l’âge de 58 ans.
Les grâces, l’esprit, les vertus, l’embellirent jusqu’à son dernier jour.
Modèle chéri, trésor de ta fille unique, ce n’est donc plus ici sur la terre, mais dans le sein de Dieu, qu’elle pourra te retrouver !
Ici repose Gaspard Renaud, né à Lyon l’an 1743, prêtre, vicaire-général du diocèse, mort à 83 ans.
Ce vénérable ecclésiastique gagna ou ramena un grand nombre d’âmes à Jésus-Christ, et mérita les regrets de tous ceux qui connurent ses vertus.
Ici repose Benoît Peronnet, boulanger, décédé le 16 septembre 1827, âgé de 46 ans.
Il fut aussi bon époux que bon père, sa famille éplorée ne trouve de consolation qu’au pied de cette croix.
Ci-gît Pauline de Jessé, née le 4 mai 1826, décédée le 14 juillet 1828.
Ici repose Pierre-Marie Merck, décédé le 4 septembre 1825, âgé de 55 ans.
Bon époux et bon père, il emporta dans la tombe les regrets de sa famille et de ses nombreux amis.
Ici repose Claudine Brossette, épouse de Pierre-Marie Merck, décédée le 18 décembre 1825, âgée de 58 ans, bonne mère et Ve inconsolable.
Ci-gît Jean-Albert Dutilieu, fabricant, né le 11 décembre 1795, décédé le 10 novembre 1824, âgé de 28 ans.
Ses vertus, sa piété filiale, lui ont tracé le chemin du ciel.
Adieu, ma mère, nous nous reverrons, furent ses dernières paroles. Il fut regretté de tous ceux qui le connurent.
Ici repose Jeanne Carron, épouse de François Escot, négociant, née à Lyon le 4 mai 1799, décédée le 30 mars 1828, âgée de 29 ans.
Elle réunit les qualités de l’esprit et du cœur, et fut de toutes les vertus le modèle.
Ici repose Jean-Marie-François Labitant, décédé le 4 mars 1829, âgé de 80 ans.
Ici repose dame Marie-Sophie Basset de Haute-maison, née Labitant, décédée le 14 août 1825, âgée de 27 ans.
Dieu, touché de ses souffrances, appela à lui cet ange de vertus, pour la réunir dans le ciel à ses deux petits-enfans ; c’est la seule consolation de son époux désolé.
Ici repose dame Élisabeth-Émilie Desrioux de Messimy, épouse de M. F. M. E. Mogniat de Liergues, décédée le 8 mars 1829, âgée de 63 ans.
Ici repose dame Marie-Michel Testel, veuve d’Ennemond-Pierre-Joachin Mogniat de Liergues, décédée le 16 mai 1830, âgée de 84 ans et 5 mois.
Ici repose Jacques-François Guiochon, fabricant d’étoffes de soie, né à Lyon le 29 septembre 1792, décédé le 11 décembre 1830.
Ici repose le corps de Nicolas-Marius-Augustin Guirard, officier d’administration, né à Marseille le 17 février 1791, décédé à Lyon le 25 mai 1831.
Après quatre années d’un bonheur sans mélange, ô mon bien-aimé ! la mort, impitoyable mort, vient de nous séparer ! mais bientôt, oui, encore quelques instans, et cette même mort va nous réunir pour jamais ! ! !
Passant, respecte cette tombe, elle couvre ce que j’avais de plus cher !
Ci-gît Je-Me Gantillon, rentière, née à Lyon, Ve de Jn Allemand, décédée le 21 janvier 1832, âgée de 75 ans.
Cruelle mort, tu m’as enlevé ma tendre mère, ma compagne, ma seule amie ; tu me laisses en proie aux regrets les plus déchirans ; tu as détruit le bonheur de ma vie.
Ci-gît Marie-Magdeleine-Charlotte Bernard, veuve de Louis-Joseph Favier, décédée le 25 février 1831, à l’âge de 82 ans.
Ici repose en paix Anne-Marie Berger, épouse de Pierre-Germain Jacquet, négt, décédée le 18 avril 1827, âgée de 66 ans.
Passant, daigne accorder une courte prière à la plus digne épouse, à la plus tendre mère.
Là repose notre bien-aimé Pierre-Clair-François Thomé, de St-Cyr-d’Arlun, mort le 30 octobre 1826, âgé de 44 ans.
Il fut bon fils, bon époux, bon père, bon ami.
Là repose Jacques-Antoine Figurey, docteur en médecine, mort le 2 mai 1829, âgé de 66 ans.
Impitoyable mort, tu ravis à nos vœux
Ce digne et tendre époux, des orphelins le père,
Cet excellent ami, soutien des malheureux,
Qui, sans la soulager, ne put voir la misère.
A jamais regretté de ceux qui l’ont connu,
Le temps épargnera sa mémoire si chère.
S’il jouit à présent du prix de sa vertu,
Son souvenir vivra sur cette triste terre.
Ci-gît Marie-Anne-Louise de St-Cyr, née Punctis de Boën, décédée le 7 septembre 1829, âgée de 81 ans.
Ci-gît Jeanne Punctis de Boën, décédée le 24 janvier 1830, âgée de 80 ans.
Ci-gît Jean Mometerme, né à Joux (Rhône), décédé le 6 août 1827, âgé de 61 ans.
Il fut tendre époux, bon père, victime du chagrin de celle qui gît à ses côtés, et n’a vécu que trop peu pour le bonheur de ceux qui l’entouraient ; il laisse dans le désespoir une épouse, des enfans, des amis, à qui il ne reste que l’espérance de le revoir dans la bienheureuse éternité.
Ici repose Mlle Magdeleine Mometerme, épouse de M. Philippe Fuchez, avoué, décédée le 28 septembre 1824, à l’âge de 31 ans.
Elle emporte les regrets de ceux qui l’ont connue. Elle fut fille soumise, bonne épouse et mère tendre.
Ici repose Françoise-Adèle Denantes, née à Lyon le 30 mai 1802, décédée le 7 octobre 1825.
Ici repose Michel Brossard, négociant, né à Lyon le 29 septembre 1777, décédé le 3 juillet 1828.
L’amitié et l’amour ont élevé ce monument au plus excellent des pères.
Ici repose la dépouille mortelle de Guillaume Maréchal, marchand-fabricant à Lyon, décédé le 23 mars 1831, à l’âge de 66 ans.
Par son génie industriel, il parvint à la fortune ; par sa sévère probité, à l’estime publique ; par les qualités de son cœur, à l’affection de ceux qui le connurent. Il fut tendre époux, bon parent, excellent ami.
Sa femme, inconsolable de sa perte, a consacré à sa mémoire ce modeste monument.
Hîc jacet Joachim Bros, jurisconsultus, septuaginta annos natus, probissimus ; non sibi, sed natis suis vixit.
Ci-gît M. Jacques Poncet, négociant, né à Chambost (Rhône) le 15 mars 1782, et décédé à Lyon le 28 janvier 1832.
Il fut bon fils, bon époux, bon père et homme vertueux ; il laisse sa famille dans la désolation, et est regretté de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Antne Dusurjay, fabt de parapluies, époux de L.se Revol, né à Lyon, décédé le 6 septembre 1832, âgé de 45 ans.
Il fut bon fils, bon époux et le meilleur des pères.
Ici repose Anne Vernon, femme Couchonnat, rentière, décédée à Lyon le 23 septembre 1824, âgée de 57 ans.
A la mémoire d’Agathe Basset, femme Merloz, née le 25 novembre 1796, et décédée le 11 octobre 1830.
Fidèle amie et mère vénérable,
Reçois nos tristes pleurs et nos derniers adieux.
Le souvenir de toi nous est ineffaçable ;
Tes vertus et ta foi sincère et véritable,
A côté des élus te placent dans les cieux.
Tes parens, tes amis, pleurent leur douce amie ;
La mort, avant le temps, les plongea dans le deuil.
O vous ! qui visitez ce précieux cercueil,
Avec nous pleurez y le sort qui l’a ravie.
Ici repose Marie-Catherine-Caroline de Cardon, née à Châtillon-sur-Chalarone (Ain), épouse de M.
Eynard, médecin, décédée le 25 septembre 1832, âgée de 47 ans.
Douée de toutes les vertus, tendre épouse regrettée de son mari, de sa famille, et de tous ceux qui l’ont connue.
A la meilleure des épouses, son mari et sa famille inconsolables.
Ici repose Claude-Antoine Pitra, dessinateur, né le 5 septembre 1807, artilleur de la garde nationale de Lyon, blessé aux pièces du pont Morand le 22 novembre 1831, décédé le 24.
Amour de son vieux père, espoir de sa patrie,
Au printemps de ses jours il meurt dans les combats.
Il fit à son pays l'offrande de sa vie ;
Priez sur son tombeau, mais ne le pleurez pas.
François-Mathieu Boursy, chevalier de la Légion-d’Honneur, régisseur de la manufacture des tabacs de Lyon, né au Havre le 21 septembre 1764, décédé à Lyon le 23 mars 1832.
Ci-gît Simon Piot, boulanger, né à Millery, époux de Claudine Moyroux, décédé le 29 avril 1822, âgé de 47 ans.
Laissant son épouse et trois enfans noyés dans leurs larmes ; regretté de toute sa famille, ne pouvant se consoler que dans l’espérance de le revoir un jour.
Ici repose Jeanne Arthaud, épouse de Jean Vazille, née le 2 septembre 1747, décédée le 14 mars 1817.
Ici repose, dans l’attente de la bienheureuse résurrection, le corps d’Antoinette Peyzaret, femme Meunier, née à Millery, décédée à Lyon le 27 juin 1820, âgée de 58 ans.
Son époux et sa famille, qu’elle laisse dans l’affliction, ne peuvent se consoler que par l'espérance de la retrouver un jour dans le ciel.
Ici repose Antoinette Léjat, décédée à l’âge de 40 ans le 16 septembre 1820.
Ici repose Élisabeth-Julie Servan, Ve Guiot, décédée le 28 décembre 1832.
Ci-gît Marc-Antoine Croizier, de Lyon, âgé de 25 ans, fils d’Antoine, ancien négociant.
Ci-gît Esprit-Joseph Bonafous, natif de Turin en Piémont, négociant, décédé à l’âge de 79 ans à Lyon, le 26 mai 1824.
Ci-gît Joseph-Marie Marc, né à St-Amour (Jura) le 2 janvier 1768, décédé à Lyon le 27 août 1831.
Il fut toujours modeste et vertueux, bon époux, bon père, ami sincère et dévoué.
Ici repose Simon-Victor Curis, né le 12 janvier 1829, décédé le 14 mars 1832.
La vigueur de cette jeune plante promettait de longs printemps : à peine a-t-elle paru, qu’elle meurt !
A la mémoire de leur instituteur, Louis Rohrig, ses élèves reconnaissans. Il naquit à Worms en Palatinat et mourut à Lyon l’an 1810, à l’âge de 75 ans.
Ci-gît Louise-Philiberte Riboud, veuve de Charles Riboud, née le 24 juillet 1759, décédée le 18 janvier 1829.
Pour honorer sa mémoire, sa fille, son gendre et ses petits-fils, marquent avec douleur le lieu où ses cendres reposent.
Ici repose Marie-Anne Riboud, veuve d’Ab.ne Ramié, née le 5 juillet 1760, décédée le 10 février 1829.
Triste et douloureux hommage de la piété filiale à la tendresse maternelle.
Jeanne Beluze, né à Dardilly (Rhône), épouse de J.n-F.s Rambau, décédée le 2 décembre 1832, âgée de 32 ans.
Jean-F.s Rambaud, fils de J.n-F.s Rambau, et de défunte Jeanne Beluze, décédé le 18 août 1832, âgé de 7 ans.
Ce monument a été élevé en leur mémoire par le mari et le père, père et grand-père, frère et oncle des défunts, le 14 août 1835.
Ci-gît Louise de Villeperdrix, née au Pont St-Esprit le 13 juillet 1815, décédée à Lyon le 28 mars 1829.
Ci-gît J.ne.Me Mthe Maupetit, femme de M. C. F. Falsan, décédée le 13 septembre 1831, âgée de 68 ans.
Bonne épouse, tendre mère, elle a emporté dans la tombe les regrets éternels de son mari et de ses enfans.
Ci-gît une bonne mère, M.e-Marg.te Chancey, Ve Perret, née le 19 novembre 1751, décédée le ler septembre 1832.
Ci-gît J.-M.e Bertrand, né au Balmay (Ain), décédé le 22 janvier 1830, âgé de 62 ans.
Ci-gît Berthe Guillon, veuve Revirou, décédée le 13 avril 1831, âgée de 57 ans.
Ici repose Antoine Revirou, âgé de 64 ans, né à Issengeaux, décédé à Lyon le 16 juin 1829.
Bon époux, bon père, modèle des amis, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
À un tendre époux, à un bon père, sa veuve et son fils.
Ici repose François Phelypeaux, né le 15 janvier 1750, décédé le 17 mai 1828.
L'estime et les regrets de tous ceux qui le connurent l’ont accompagné dans cet asile, et lui survivront longtemps.
Jeanne Mollière, deux fois veuve Million, née à Lyon le 9 avril 1763, décédée le 8 mai 1830 ; elle a choisi cette place près de sa fille.
Si Dieu me fait la grâce de me recevoir dans son sein, a-t-elle dit à ses enfans, je le prierai pour vous, je veillerai toujours sur vous.
Ici repose près de son fils, Joséphine Chavanis, de Bagnols, épouse de P. Falsan, de Lyon, décédée le 2 mai 1831 , âgée de 26 ans.
Bonne épouse, mère tendre, elle nous aimait comme elle était aimée ; sa perte nous cause d’éternels regrets.
Ici repose Jean-Marie-Auguste Falsan, né le 6 juillet 1825, décédé le 9 août 1825.
Ici repose Élisabeth-Elvina Maison, née à Lyon le 29 mai 1800, décédée le 13 août 1824.
Son amour filial, son amitié fraternelle, ses vertus et ses talens, la feront à jamais regretter de ses parens et de tous ceux qui l’ont connue.
Ci-gît Jh.-Me Charreton, fils de D. Charreton, et de D.lle L.se Falsan, son épouse, décédé le 23 août 1826, âgé de 2 ans et demi.
Ô cher fils, tu n’es plus ! comme la fleur des champs,
Qui se montre au matin et meurt avant d’éclore,
Tu ne fus qu’un instant ; hélas ! si jeune encore,
Que de pleurs ton trépas arrache à tes parens !
Ici repose Jean-Philippe Lambert, rentier, décédé à Lyon le 28 mars 1831, âgé de 80 ans.
Hîc jacet Joannes-Baptista Poupar, ex oppido San-deodalo ortus ; tumultuante Galliâ profugus, Anglos, Borussos et Turcas invisit, deni, patriæ restitutus. Pluribus in provinciis gymnasiorum inspector, nec non bibliothecæ lugdunensi præfectus, sagacissimus antiquitalis investigator, pietate doctrinâque insignis, dum vixit omnibus gratus, omnibus flebilis occidit, die primâ martis anni 1827, ætatis 59.
Hoc monumentum posuère pius frater A. Poupar, piusque sororis filius Bae sacerdotes.
Cum lacrymis ædificavit monumentum familiæ Gornel. Ci-gît Brigitte Rondain, épouse de François Gornel, née le 12 août 1755, décédée le 5 décembre 1824.
Épouse tendre et fidèle, bonne et vertueuse mère, vivement regrettée de sa famille et de tous ceux qui l’ont connue.
Hîc jacet, bealam resurrectionem expectans, Franciscus Gornel, qui natus die V maii MDCCLI, obiit die XI maii MDCCCXXVI.
Ci-gît Pierre Soviche, de St-Étienne, décédé le 18 mars 1822, à l’âge de 17 ans.
Pietas Jne Guy Penet, ad sponsum dilectum Fs Clerc.
Sophie Clerc et conjux ejus, Decroso ad patrem venerandum.
Ici repose Marguerite Bonnet, femme Saget, décédée le 29 avril 1824, âgée de 44 ans.
Ses héritiers lui ont élevé ce monument en reconnaissance de ses bienfaits.
Ici repose Marie-Claire-Blanche Michel, épouse de Laurent Plouvye, propre, née à Lyon le 12 août 1763, décédée le 20 juillet 1822.
Épouse chérie, mère tendre, amie sincère, digne par sa piété, sa charité, et ses rares qualités, de toutes les larmes qu’elle fait répandre.
Ici repose Auguste-François-Marie Plouvye St-Laurent, né à Paris le 28 juin 1788, décédé le 5 décembre 1820.
Bon fils, bon frère, bon parent et bon ami ; sensible, compatissant, charitable ; pleuré de tous les siens et de tous les pauvres qu’il se plaisait à assister.
Ci-gît en attendant l’éternité qui fut de leur foi le principe et la fin.
Jeanne Jordan, veuve d’Isaac Coste, décédée le 12 octobre 1823, âgée de 67 ans.
Ci-gît la bienheureuse, toujours l'objet de leur espérance de leur charité.
Catherine Jordan , veuve de Dominique Vionnet, décédée le 10 septembre 1821, âgée de 63 ans.
Ici repose Antoine Gayet, né à St-Cyr-Mont-d’0r, âgé de 81 ans, décédé le 24 novembre 1823.
Bon époux, bon père, regretté de ses enfans et petits-enfans.
Ci-gît D.lle Victoire Pelletier, fille de M. Jacques Pelletier, et dame Sophie-Geneviève Barbier, son épouse, épicier à Versailles, où elle est née, épouse de M. Pierre Orange, décédée le 5 octobre 1822, âgée de 24 ans.
Douée de toutes les vertus qui pouvaient la faire aimer de Dieu dont elle a toujours observé la loi ; de ses parens et amis, qui la regretteront toute leur vie ; en particulier dame Chanteclair, sa marraine, les dames Rose, qui ont fait son éducation, et sa bonne et bien fidèle amie, demoiselle Catherine Michard.
Ô vous ! qui visitez ce tombeau, priez, on vous en supplie ! priez pour la plus belle âme et le meilleur cœur que l’on puisse imaginer.
Ci-gît Augustin-Noël Vasse de Rocquemont, ancien administrateur des hôpitaux de Lyon, né à St-Vallery-en-Caux le 25 décembre 1745, décédé le 26 janvier 1825.
Repose en paix, le meilleur des pères et des amis, tous ceux qui t’ont connu chérissent ta mémoire.
Ci-gît D.me Catherine-Claudine Dareste, née à St-Symphorien-le-Château, épouse de M. AugustinNoël Vasse de Rocquemont, décédée à Terre-Neuve, faubourg St-Irénée, le 27 octobre 1818, âgée de 61 ans.
Ici repose Barthélemi Charretier, chandelier, né le 20 janvier 1752, à Grezieux-la-Varenne (Rhône), décédé le 4 novembre 1815.
Il mérita par ses vertus l’estime des gens de bien. Aux qualités de bon époux et de tendre père, il joignit celle d'ami généreux et fidèle, et emporta avec lui, non-seulement les regrets de ce qui l’environnait, mais encore de ceux qui le connaissaient. Son épouse et ses enfans ont élevé ce monument à sa mémoire.
Ici repose Joseph-Vincent Careau, né à Orléans l’an 1781, décédé à Lyon le 11 octobre 1822, capitaine, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis et des deux Siciles.
Sur nos cœurs la mort ne pouvait rien ; dans tes enfans je te retrouve encore : c’est par toi qu’ils apprendront à te chérir.
Ici repose madame Marie-Rosalie de St-Maurice, comtesse de la Ville-Neuve, née le 15 juillet 1787, décédée le 21 mai 1822.
Ici repose François Janicot, capitaine au 31me régiment d’infanterie légère, grade auquel il a été élevé par sa bonne conduite et par son courage. Retiré du service, il a exercé avec une exacte probité et une grande intelligence la profession d’entrepreneur de bâtimens, mort à Lyon le 29 décembre 1822, âgé de 41 ans.
Sa veuve, ses parens, tous ceux qui l’ont connu, sentent bien vivement la perte qu’ils ont faite.
La mort avant le temps a fini ta carrière !
Console-toi ; le sort, en abrégeant son cours,
Ajoute à ton nom ce qu’il ôte à tes jours.
Ci-gît Jh. Thollon, négt, né au Vernay, département de l’Isère, le 15 janvier 1737, décédé le 8 mai 1817.
Ici repose la dépouille mortelle de Marie-Françoise Gras, veuve de Jean-Fleuri Boissonnet, née le 1er avril 1754, décédée le 18 mai 1825.
Ici repose Chr.-Elie Gantillon, rentier à Lyon, décédé le 19 février 1823, âgé de 56 ans.
Bon fils, bon père et bon époux, pleuré de toute sa famille, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
Madame Lebrument, décédée le 27 décembre 1815.
Ici repose Amable Grand, négociant, de Lyon.
Une mort prématurée l’enleva à une épouse chérie et à des enfans dont il faisait le bonheur. Les regrets de tous ceux qui le connurent et les larmes attachées à sa mémoire sont un garant de l’estime de ses concitoyens et de l’amour de sa famille. Il mourut le 16 août 1822, âgé de 44 ans.
Ici repose Jean Boutet, négt, âgé de 36 ans, décédé le 3 septembre 1822.
Il emporte au tombeau les regrets de sa famille et de ses amis.
Ici reposent Joseph Feuillet, décédé le 20 mars 1823, âgé de 55 ans, et Jeanne-Marie Mallet, son épouse, décédée le 30 janvier 1828, âgée de 53 ans.
Bons époux, bons parens, bons amis, ils sont regrettés de tous ceux qui les connurent.
Ici repose Pierre-Jacques-Nicolas Delcourt, décédé à Lyon le 8 septembre 1821, âgé de 21 ans.
Ci-gît Raymond-Lenoir, né à Lyon le 26 août 1735, décédé le 9 décembre 1816.
Ses enfans, qu‘il aima tendrement et qu’il édifia par ses vertus, ont déposé sur sa tombe le témoignage de leur éternelle douleur.
Ci-gît monsieur Michel Giraudier, négociant, ancien administrateur des hospices, décédé le 8 septembre 1817, âgé de 67 ans.
Ci-gît Barbe Cantin, née Durand, décédée le 17 septembre 1817, à l’âge de 48 ans.
Bonne épouse, bonne mère, bonne amie, elle fut chérie de tous ceux qui eurent l’avantage de la connaître, et sera l’objet éternel de leurs regrets.
À Françoise-Emmanuelle Chazette, veuve de P.re-Martin Duclaux, décédée le 22 octobre 1817, âgée de 66 ans.
Ici repose Jean-Baptiste-Claude-Gratien Petit, né à Paris le 13 avril 1776, décédé le 31 octobre 1817.
Il fut bon fils, bon frère, bon époux, bon père et ami sincère ; il emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Isidore-Léonie Sauvage, née à Paris le 3 août 1818, morte à Autun le 5 juillet 1819, et enterrée ici le 14 dudit mois.
Ci-gît dame Louise de Noblet, de la Clayette, comtesse chanoinesse du ci-devant chapitre de Neuville, décédée le 11 décembre 1817, âgée de 53 ans.
Monument élevé par la tendresse qui unissait deux sœurs.
Ci-gît D.lle Marie Omelle, née à Lyon le 29 mars 1792, décédée le 18 avril 1817.
Le temps qui détruit tout n'effacera jamais son souvenir de la mémoire de ses parens ; ils aimeront toujours à se rappeler la tendresse et ses vertus ; elle leur était si chère, que le chagrin de s’en voir séparés à la fleur de son âge a été pour eux le comble de tous les maux.
Ci-gît Antoine de Sion.
Priez pour lui.À la mémoire de Madame Capelin, née Barizon, décédée le 31 décembre 1817, âgée de 74 ans.
Chaque jour de sa carrière fut marqué par la pratique des vertus ; elle vécut pour le bonheur de sa famille qui la pleurera éternellement.
Ci-gît Claude Desavinière, docteur en chirurgie de cette ville, époux de Françoise Gaillard, né à Lyon le 15 mars 1743, décédé le 1er juillet 1817, âgé de 75 ans.
Ci-gît Françoise Gaillard, veuve Desavinière, née à Lyon l’an 1755, décédée le 15 avril 1821.
Ci-git Jean-Claude Mollière, prêtre, ex-religieux cordelier, né à Lyon le 13 juillet 1751, décédé pareil jour en 1826.
Ci-gît P. Bonnand, ancien négociant de Lyon, mort le 13 mars 1818, à l’âge de 50 ans.
Ci-gît Armand-André Monmartin, né au Cap-Français, île St-Domingue, le 20 avril 1782, décédé à Lyon le 21 mai 1818.
Jean-Pierre Velay, négociant, né à Charnay (Rhône), décédé à Lyon le 24 mai 1818, âgé de 68 ans.
Et François Velay, son fils, vicaire à la cathédrale, né à Lyon, décédé le 10 novembre 1827, âgé de 31 ans.
Époux et fils regrettés, tendre père, excellent frère, ils vécurent trop peu pour le bonheur d’une famille qu’ils laissent inconsolable.
À la mémoire de Jean-B.te Martinière, licencié en droit, avoué, né à Lyon le 24 septembre 1761, décédé le 26 mai 1818,
Sa vie fut celle du sage : son trépas est celui du juste.
Ci-gît M. Jean-François Heame, né à Fressin, près Hesdin, département du Pas-de-Calais, qui après avoir été vicaire-général de Genève, et supérieur du séminaire d’Annecy, est décédé à Lyon le 17 juillet 1818, à l’âge de 74 ans, curé de St-Pierre et membre du conseil de l’archevêché de cette ville.
Ci-git Ant.e-Théodore, fils de Sr Auguste Evrard de St-Jean, sous-intendant militre, et de Dlle Adélaïde Pélicier, son épouse, né le 13 mai 1817, mort le 5 avril 1818.
Ici repose Marie-François-Amélie Baritel, décédé à Lyon le 4 juin 1818, âgé de 18 ans et six mois.
Il fut doué de tout ce qui pouvait faire son bonheur et celui de ses parens. Ô mon fils ! chers prémices de l’amour maternel, la mort prématurée a pour jamais empoisonné mes jours. Supplie l’Éternel de m’envoyer quelques consolations.
Ici repose Augustine-Éléonore Bonafous, épouse de Jh.-C.les Crozet, négt, décédée à Lyon sa patrie le 8 août 1818, âgée de 21 ans.
Elle fut le modèle des enfans, l’exemple des épouses, elle eût été celui des mères, mais peu d’instans avant elle le Seigneur avait appelé à lui son fils premier-né âgé de deux jours. Ses parens et son époux n’ont d’autres consolations que l’espoir d’être un jour réunis dans le ciel.
Ci-gît Claude Vaudaine, natif de Faisin, décédé à Vaise le 22 juillet 1818, âgé de 31 ans. Il emporte avec lui les regrets de sa famille et de ses amis.
D.-J.-M.-Helena Fabry, We J. Damiron, nata Lugd. 8 sep. 1749, defuncta 23 junii 1818. Pauperum mater, christos D.ni exules collegit fugientes a facie inimici, rugientes domi latentes cum vitæ discrimine fovit. Imò me in extremo spiritu constitutum, jamque jubente medico, sepeliendum a tumulo rapuit.
Memor et liens posuit M. C. J. L. Pitre, sacerdos.
Ci-gît Marie Siméan, née à Lyon, Ve de Pierre Geneste, poêlier, décédée le 22 septembre 1818, âgée de 71 ans.
Elle fut bonne épouse et bonne mère ; elle emporte les regrets d’un fils éploré qui a élevé ce monument à sa mémoire.
Ci-gît Marie-Benoîte Font, dame Peut, décédée le 8 octobre 1818, âgée de 42 ans.
Depuis 7 ans, veuve inconsolable, elle n’existait que pour son fils. Du ciel où ses vertus l’ont sans doute placée, elle veille et prie pour lui.
Dans sa douleur il consacre à cette mère chérie ce modeste monument.
Ci-gît Jean-Antoine Boisset, né le 17 janvier 1738, décédé le 13 octobre 1818.
Il mérita par ses vertus l’estime des gens de bien, et joignit aux qualités de bon époux et de bon père celle de bienfaiteur.
Ici repose Charles Volland, né à Lyon le 8 février 1803, décédé le 10 septembre 1818, âgé de 15 ans et demi.
Une chute faite en jouant avec ses camarades d’étude lui a donné la mort et plongé ses parens dans la plus vive douleur.
Ici repose dame Arthuse-Charlotte-Amélie de Blocard, née à Lyon, épouse de M. Joseph-Gabriel Dubois, de St-Etienne, âgée de 28 ans, décédée le 9 novembre 1818.
Ci-gît Etienne-Marcellin Faure, décédé le XIII novembre MDCCCXVIII, à l’âge de LVIII ans.
Bon père, bon ami, son corps est dans ces lieux,
ses vertus dans nos cœurs, son âme dans les cieux.
Ci-gît D.lle Marie-Anne Chaume, décédée le 5 avril 1817, âgée de 41 ans.
Elle emporte les regrets de sa famille et de tous ceux qui la connurent.
Ci-gît Th. Penet, Ve Dupuy, décédée le 28 décembre 1818, âgée de 74 ans.
Les pauvres pleurent un appui, ses enfans et petits-enfans une mère tendre et chérie qui ne vécut pas assez pour leur bonheur.
M.e-Th. Auger, décédée le 20 janvier 1819, âgée de 8 ans,
Et V.or-Henry Auger, décédé le 28 février 1819, âgé de 2 ans et demi.
Ses petits-enfans sont inhumés dans la même tombe.
Ci-gît Hypolite Van-Risamburgh, élève en chirurgie, décédé le 3 janvier 1819, âgé 21 ans.
Son père, sa mère et ses frères désolés ont élevé ce monument en sa mémoire. Bon fils, bon frère, excellent ami, son respect pour la vieillesse, son humanité pour les malheureux, sa belle âme, l’ont fait regretter de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Hélène Robert, née Dupuy, épouse de Robert, de Marseille, décédée le 6 décembre 1815, âgée de 40 ans.
Bonne épouse, mère chérie, le souvenir de ses vertus et les regrets de sa famille éterniseront sa mémoire.
Ci-gît Suzanne Gonin, née le 7 novembre 1806, décédée le 25 janvier 1818.
Chez elle la raison avait devancé l’âge,
De toutes les vertus elle était l’assemblage,
Passant, invoque Dieu, sur cette terre en deuil,
De couronnes de fleurs couvre tout son cercueil.
Ci-gît Zacharie-Félicien-Victor Gerbollet, né à Bourgoin, dépt de l’Isère, le 15 novembre 1785, décédé à Lyon le 17 février 1819.
Il fut bon fils, digne époux, tendre père ;
À l’amitié son cœur toujours sincère,
De l’infortune adoucit la rigueur,
Et servit bien la patrie et l’honneur.
Ci-gît Jean-Pierre Richard, né à Ste-Colombe-les-Vienne (Rhône), époux de Marie Richard, décédé à Lyon le 16 janvier 1819, âgé de 51 ans.
Ci-git Henri Peccoult, né à Lyon, époux de Simonne-Anne Deluvigne, décédé le 7 mars 1819, âgé de 65 ans.
Il fut bon époux ; et tendre père ; il emporte avec lui les regrets de sa famille.
Ci-git Pierre Guillemin, né à Lyon le 17 septembre 1735, décédé le 5 mars 1819.
Il fut bon époux et bon père, tendrement aimé de ses enfans qui le regretteront toujours.
Ici repose B. Guillemin, âgé de 51 ans, décédé le 6 octobre 1827.
Il fut bon bienfaiteur, bon père, laissant à sa famille, à ses enfans et à tous ses amis d’éternels regrets.
Ci-gît Antoine-Marie-Monperlier, homme de lettres, employé à la mairie de Lyon, né le 13 juin 1788, décédé le 23 mars 1819.
Moissonné par la mort à la fleur de son âge,
De sa famille en pleurs, de ses nombreux amis,
Pour offrir aux vertus ce triste et simple hommage.
Ci-gît Jacques-Ignace Vetter, de Porentrecy, négociant à Lyon, âgé de 53 ans, décédé le XXII avril MDCCCXVIII.
Estimé de ses concitoyens, il emporte leurs regrets. Sa mort plonge sa famille dans la plus profonde douleur.
Fs Levrat, décédé le 13 mars 1814, âgé de 65 ans, et son épouse, décédée le 20 mai 1819, âgée de 64 ans.
Unis pendant leur vie par les liens de la plus intime affection, ils emportent les regrets de leur famille et de leurs concitoyens.
Ci-gît Gilbert-Joseph Marquet, décédé le 18 avril l'an 1819, âgé de 46 ans.
Père tendre, époux fidèle, sincère ami et toujours bon citoyen, il laisse des regrets éternels à son épouse, à ses enfans et à ses amis.
Ce marbre glacé couvre les restes précieux de Amélie-Magdeleine de Latour, épouse de Louis-Horace Clavel, née le 15 septembre 1785, décédée le 10 mai 1819.
Son âme est dans le séjour des justes ; sa vie fut consacrée au soulagement des malheureux, à pratiquer sans faste les devoirs de sa religion. Elle possédait toutes les qualités qui attirent la confiance et inspirent l’amitié. Bonne, aimante, sensible, douée d’un esprit aussi vif que solide, cultivant les arts avec succès, il suffisait de l’avoir vue un instant pour la chérir à jamais.
Que d’amers regrets sa perte cause à ses nombreux amis, à toute sa famille, à son trop malheureux époux ! Il n’est point d’expressions capables de les rendre.
Ici repose le corps de M. Germain Mayet, négociant à Lyon, décédé le 9 juin 1819, âgé de 52 ans.
Bon, loyal, généreux, il a couronné par une mort chrétienne une vie honorable, hélas ! trop courte pour sa famille désolée et ses nombreux amis.
À Mathieu Vigier, décédé le 27 mai 1832, âgé de 53 ans.
Consumé par les chagrins, il termina sa carrière au printemps de ses jours. Embrâsé d’amour filial, son dernier vœu se porta vers le bonheur de sa mère chérie, qu’il laisse à jamais inconsolable de sa perte.
Ci-gît Jeanne Perrier, Ve Papiau, décédée le 7 mai 1819, âgée de 72 ans.
Son âme dans les cieux de sa vie est l’ouvrage,
Au céleste bonheur espérons la revoir,
En attendant ce jour objet de notre espoir,
Ses bienfaits dans nos cœurs nous montrent son image.
Ci-gît J.-A. Poizat, mtre charpentier, né à St-Just le 12 février 1751, décédé le 3 septembre 1819.
Bon époux, bon ami, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu.
Ci-gît Philibert-Edme-Étienne Lataud, né à Beaune, département de la Côte-d’Or, le 7 juillet 1798, décédé à Lyon le 11 octobre 1819.
Il laisse dans la plus profonde douleur un père, une mère, un frère, qui lui ont fait élever cette tombe.
Ci-gît Magdeleine-Sophie Rampal, de Marseille, décédée le 26 octobre 1819, âgée de 16 ans.
Ci-gît Scipion Chevalier, décédé le 13 novembre 1818, âgé de 21 ans.
Fils et frère chéri, la mort moissonna au printemps de ses jours une vie, hélas ! trop courte pour sa famille désolée.
Ci-gît M.el Billet, époux de Lce Merlin, natif de Lyon, né le 6 mai 1764, décédé le 20 novembre 1819.
Ici repose Marie Crussy, âgée de 10 ans 10 mois, décédée le 29 novembre 1819.
Ses parens affligés la regrettent autant qu’elle fut chérie.
Hîc jacel Emm.-Philib. Collomb, d.r medicus, prisci collegii decanus, qui apud suos perennem dolorem, apud omnes magnum sui desiderium, moriens reliquit. Obiit anno salutis MDCCCXX, die februarii XX, ann. ætatis LXVII.
Hîc jacet Alexander Bergasse, religionis et regis assecla fidelis semper. Obiit XXIV ante calendas martii, reparatæ salutis anna millesîmo suprà octogintesimum vigesimo ætatis anno LXVI. Leve doloris solamen mœrentes ponebant uxor et filius.
Ici repose Jeanne-Marie Perra, épouse de Jean-Baptiste Jacquier, rentier, et ci-devant marchand fayencier, née en la paroisse des Olmes (Rhône), le 24 mars 1755, décédée le 25 février 1820.
Sa douceur et sa bonté lui concilièrent l’estime de ceux qui la connaissaient, et sa vertu la rendait chère aux amis de la religion.
À la mémoire de dame Anne Royer, épouse de J.n-François Rossary, décédée le 9 février 1820, âgée de 82 ans.
Sa vie fut sage et bienfaisante, sa mort fut sainte. L’espoir de ses enfans désolés est d’obtenir par ses prières la grâce de lui être réunis éternellement.
Hîc jacet Claudia-Laurentia de Foudras, vidua Domini du Breul, comitis sanctæ crucis. Obiit die 12 martii anno 1820. Filii piissimi, parentes et amici lugent.
Ici repose Catherine Purpan, veuve de Jean-Baptiste-Gaspard Mortin, décédée le 15 mars 1820, âgée de 58 ans.
Objet de la tendre affection de tous ceux qui la connurent, elle fit les délices de sa famille qu’elle a laissée en pleurs.
Ici repose Marc-Antoine Fabre, né le 4 avril 1742 à Chaudesaigues, dépt du Cantal, établi à Lyon en 1766, rentier en 1780, décédé le 21 mars 1820.
Bon époux, bon père, regretté de sa famille et de tous ceux qui le connaissaient.
À son cher époux, est réunie Anatolie Galléty, âgée de 85 ans, décédée le 23 septembre 1826.
Ici repose Jeanne-Marie Flajollet, veuve d’Hypolithe Riboud, décédée le 28 mars 1820, âgée de 68 ans.
Monument érigé par l’amour filial de son fils et de sa fille, à la meilleure des mères.
Ici repose F.se Merlat-Gérard, décédée le 20 mars 1820, à l’âge de 49 ans.
Mère aussi tendre que chérie, elle ne vécut que pour ses enfans, et, s’oubliant toujours elle-même, sa vie fut semée de peines et de souffrances. Modèle de vertu et de résignation, elle succomba quand le bonheur allait lui sourire.
Passant, verse une larme avec sa famille désolée.
Ci-gît Jean-Claude Joyard, rentier, né à Lyon le 26 décembre 1750, décédé le 22 mars 1820.
Bon époux, bon père, bon citoyen, il vécut sans reproche et fut généralement regretté.
Et son fils Louis Joyard, décédé le 24 février 1823, âgé de 23 ans.
Ici repose demoiselle Anne Cognet, décédée à Lyon le 28 mars 1820, âgée de 63 ans.
Ce modeste tombeau recouvre la dépouille mortelle d’une sœur chérie ; il fut consacré par la tendresse fraternelle.
Ici repose Joséphine-Antoinette-Françoise Trabuchy, décédée le 5 avril 1820, âgée de 6 ans 3 mois 1 jour.
A peine elle quittait les jeux de son berceau ,
Et la mort, lentement, l’entraînait au tombeau,
En vain, pour l'arracher aux horreurs du trépas,
L'impitoyable mort, attachée à ses pas,
Enfin ce cher objet de mes plus tendres vœux,
La mort vint le frapper sur mon sein malheureux ;
La cruelle me laisse et referme l’abime.
Avec ma fille, adieu plaisir, espoir, bonheur
Et son dernier soupir est encor dans mon cœur.
Venez jeter des fleurs nouvellement cueillies :
Réunissez ma cendre à ses cendres chéries.
Ici repose Benoîte Perrachon, épouse d’André Guillermet, née à Lyon le 25 mars 1774, décédée le 26 décembre 1815. Bonne épouse et tendre mère.
Ici repose le fils d’André Guillermet, et de Françoise Thollon, son épouse, qui leur fut ravi en naissant, le 29 mars 1820.
Ici repose André Gay, toilier, né au Vernay (Isère) le 30 janvier 1776, décédé le 27 mars 1816.
Vivement regretté de son épouse Françoise Thollon, de ses parens et de ses amis.
Ici repose Françoise Thollon, née à Chatelans (Isère) le 18 mai 1779, décédée le 30 mars 1820, épouse d’André Guillermet, inconsolable de sa perte.
Vivement regrettée de ses parens et de ceux qui l’ont connue.
Ci-git la dépouille mortelle de M. Etienne Guillermet, décédé à Lyon le 25 mars 1826, âgé de 70 ans.
Chrétien fidèle, tendre époux et bon père, il laisse à sa famille inconsolable l’exemple de ses vertus et l'espoir de le retrouver un jour dans la bienheureuse éternité.
Ici repose dame Clotilde Guillermet, épouse de François Voisin, fille de Joseph Guillermet, et de Marie Vedrine, née le 27 décembre 1808, décédée le 4 août 1827.
O ma fille chérie ! notre unique consolation est l’espérance de te rejoindre dans le séjour de l’éternité.
Ci-gît Gabriel de Clavière, né le 12 novembre 1747, décédé le 21 février 1824.
Ici repose un saint prêtre, Pierre-Emmanuel Vallet, décédé à Lyon le 27 mars 1822, âgé de 32 ans.
In memoria œterna erit justus ; ab auditione mala non timebit.
Ci-gît Claude Andry, négt, natif de l’Arbresle (Rhône), décédé le 8 août 1828, âgé de 39 ans, époux de Mad. lle Magdeleine Carra.
Il a servi son pays avec honneur ; sa bravoure l’avait élevé au grade d’officier de marine, rentré dans le civil en 1815, il ne tarda pas à acquérir les connaissances qui distinguent un bon négociant. Il fut honnête citoyen, bon ami, bon père et fidèle époux.
Ci-gît Jean-Pierre André, brasseur de bière, né le 2 juin 1759, à Pourcelette, dépt de la Moselle, décédé le 4 juillet 1824, regretté de sa famille et de tous ceux qui l’ont connu.
Ici repose Fs Cana, né à St-Étienne-la-Varenne (Rhône), âgé de 61 ans, décédé à Lyon le 28 juin 1824.
Digne époux, bon père, ami sincère, il emporte dans la tombe les regrets de tous ceux qui l’ont connu.Ici repose Jacques Ferlay, décédé le 29 juillet 1825, âgé de 67 ans et demi.
Longtemps il fit notre bonheur ; le souvenir du plus aimé des époux et du père le plus cher fera toujours couler nos larmes et rendra nos regrets éternels. Encore quelques instans sur cette terre d’exil et nous te rejoindrons à jamais.
Louis-L. Patricot, né à Corbellin (Isère), décédé à Lyon le 3 novembre 1825, dans sa 38me année.
Que la cruelle mort nous ravit sans retour,
Louis, constant objet de regrets et d’amour,
Dors sous ce marbre funéraire.Ici repose François-Silvestre Say, né le 14 juillet 1741, décédé le 14 mars 1826.
Il vécut homme de bien, et laisse à sa famille et à ses concitoyens l’exemple de ses vertus à suivre.
Ici repose notre mère, Marguerite Chaize de La Coste, veuve de Georges Manéchalle, décédée le 6 mars 1824, âgée de 76 ans.
Ci-gît, dans l’attente de la bienheureuse résurrection, Joseph-Antoine Denogent, né à Belleville le 3 septembre 1790, mort à Lyon le 30 septembre 1821.
Sa mère inconsolable et ses nombreux amis ont consacré cette pierre à sa mémoire pour y venir prier et pleurerIci repose Éliza Delamarche, âgée de 24 ans, épouse de Al.dre Manéchalle, agent de change, et mère de deux enfans.
Le souvenir de ses vertus et du bonheur que son époux a perdu, éternisera dans son cœur les regrets les plus amers qui datent du 16 mars 1821.
Germain Crozier, décédé le 29 janvier 1815, âgé de 78 ans, et son épouse Magdeleine Gantier, décédée le 6 octobre 1821, âgée de 82 ans.
Ci-gît Anne Poyzat, veuve Deshay, âgée de 65 ans, décédée le 26 février 1822.
Bonne épouse et bonne mère, regrettée pour la vie de tous ses enfans et de tous ceux qui l’ont connue.
Ci-gît Alexandre Roux, né à Lyon le 20 août 1754, décédé le 8 mars 1823.
Il emporte avec lui les justes regrets de sa famille inconsolable et l’estime de tous les gens de bien.
Élevé à la mémoire de Clémence Laval, née à St-Chamond (Loire), décédée à Lyon le 12 décembre 1821, âgée de 47 ans, par Antoine Boisset, son époux.
Il est un mal plus grand que la mort même,
O mon amie ! et j’en subis la loi.
Connais donc cette peine extrême :
C’est de survivre après toi.Ici repose Charles Pascal-Coua, rentier, né à Soma en Italie, époux de Marg.te Durand, décédé le 27 décembre 1821, à l’âge de 55 ans.
Son épouse inconsolable a consacré cette tombe à sa mémoire.
Ici repose Marie-Eugène Guinet, âgé de 15 ans, décédé le 24 février 1822.
Fils vertueux et chéri de la plus tendre mère, son trépas est pour elle une source de larmes qui ne tarira qu’avec sa vie.
Hîc jacet amabilissima et sapientissima mulierum, Claudia-Biolet, uxor J.-F. Ducloud, qui clamat cum prophetâ : O vos omnes, qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus !!! Obiit 30 augti 1809, ætatis 54. Viator, ora nunc pro eâ, et pro le orabit in terrâ viventium. Amen !!!
Ici repose Jean-Baptiste Berthaud-Vitte, né à Châlons-sur-Saône le 8 septembre 1751, mort à Lyon le 27 octobre 1832.
Il fut bon fils, bon époux, bon père, bon ami ; jamais un sentiment de haine ou d'envie n'approcha de son cœur ; aimer, être aimé, est l'histoire de sa vie. Vous qui passez où sa cendre repose, si votre âme est aimante et sensible, passez lentement, vous êtes près d’un ami !
Un père et une mère chéris de leurs enfans, et à jamais regrettés, Magdeleine-Silvie Grivet, âgée de 62 ans, décédée le 6 novembre 1822 ; Edme Danssigny, son époux, âgé de 74 ans, décédé le 5 août 1824.
Ci-gît Jacqueline Dupuy, femme de Pierre-Marie Roch, née le 6 novembre 1755 à Lyon, décédée le 6 novembre 1822.
A la mémoire de Charles Dumonchau, professeur de musique, décédé à l’âge de XLV ans, le 1er janvier 1821.
Sa veuve et ses cinq petits enfans ont consacré ce monument de leur amour et de leur piété, dans l'espérance de se réunir à lui ici et dans l’éternité.
Auditui nostro dabis gaudium et lætiliam, et exnitabunt ossa humiliata.
Hîc jacet Dom.-Joan.-Claud. Bourlier de Comelle, presbyter Ser Joannis Lugduni, in urbe canonicus honorarius, Sti jusli olim canonicus et baro, nec non et matisconensis diœcesis vicarius generalis.
Mitis et humilis corde. Math….. XI.
Dilectus Deo et hominibus. Ecclesi… XLIV.
Et pater pauperum. Job… XXXIX.
Obiit natus octoginta et duobus annis, VII die maii anno MDCCCXXIII.
Ici repose François-Michel Boyet, fils de Jacques Boyet, négociant, et de Marie Richard, né à Lyon le 15 septembre 1820, décédé le 7 avril 1823.
Il a paru comme une aurore, il s’est enfui comme un beau
jour.A la mémoire d’une mère chérie. Elle vécut trop peu pour le bonheur de sa fille.
Ici repose D.lle C. Roux, née à Vaise, Ve de M. En.te Durand, décédée le 6 avril 1827, dans sa 57me année.
Ci-git Pierre-Moïse Pellion, mort à Lyon le 27 juin 1830, âgé de 40 ans.
Au milieu de son cours il a perdu la vie,
En un instant affreux elle lui fut ravie ;
D’un destin si fatal l’arrêt trop rigoureux
Brise du même coup les liens les plus heureux.
Une veuve éperdue, un enfant, une mère,
Pleurent un tendre époux, un bon fils, un bon père,
Et de leur avenir les présages si beaux
Se perdent avec lui dans la nuit des tombeaux.
A la mémoire de François Marduel, prêtre de ce diocèse, né à Lyon le 8 juillet 1741, décédé le 27 octobre 1809. Regretté de ceux qui l’ont connu, surtout par ses frères Jean et Claude-Marie, qui lui ont élevé ce monument.
Ici repose en paix M. François-Ennemond Durand, négociant à Lyon, né à Grenoble, décédé le 21 février 1822, âgé de 52 ans.
Vivement regretté, il laisse son épouse et sa fille dans la plus grande affliction.
Ici repose D.lle Antoinette-Eugénie Bazin, âgée de 25 ans et demi, décédée le 28 août 1823.
D’un sexe faible, hélas ! souvent en apparence,
Eugénie en partage eut toutes les vertus.
Infortunés parens, votre unique espérance
Emporte vos regrets : Eugénie n'est plus !
Ici repose Camille Marchand, né à Baume-les-Dames (Doubs), Cher de la Légion-d’Honneur, lieutenant au 44me de ligne, décédé le 4 avril 1823, âgé de 29 ans.
Il fut l’ami de ses chefs et de ses camarades, qui lui ont élevé ce monument pour éterniser et sa mémoire et leurs regrets.
Ici repose Catherine-Julie Dian, veuve Panthot, âgée de 55 ans, décédée à Lyon le 13 février 1823.
À la meilleure des mères, ses fils reconnaissans.
Ici repose Marie Dupré, décédée le 25 mars 1823, âgée de 81 ans, veuve de Jean-Antoine Tavernier, ancien échevin.
Elle vit dans le cœur de ses enfans, dont les regrets amers ne sont adoucis que par l’espérance de la retrouver dans une meilleure vie.
Sous ce tombeau reposent le frère et la sœur.
André Falconnet, veuf de Antoinette-Marguerite Idt, décédé le 24 novembre 1820, âgé de 70 ans. Et Marie-Marguerite Falconnet, veuve de Marc Joubert, décédée le 18 juin 1824, âgée de 82 ans.
Ils furent chéris pendant leur vie, et seront à jamais regrettés.
Ici repose M.lle Bte-Me-Zoé de Jerphanion, fille de M. Gabriel-Joseph, baron de Jerphanion, ancien préfet, et de Mme Sophie de Lachaud, décédée à Lyon le 16 novembre 1825, à l’âge de 27 ans.
Marie-Joseph-Auguste Allut, fils de M. Edouard Allut, et de M.me Louise de Jerphanion, né le 14 mai 1823 à Suzennecourt (Haute-Marne), décédé à Lyon le 14 janvier 1828.
Ci-gît J.n Louis, rentier, né le 8 octobre 1749, décédé le 4 juin 1828.
Il emporte les regrets de sa veuve, de sa sœur, de ses parens et de ses amis.
Ci-gît Jean-Marie Geoffray, décédé le 14 septembre 1829, âgé de 58 ans.
Le modèle des qualités de l’esprit et du cœur repose pour jamais sous cette pierre. Il a laissé dans le monde une épouse et des enfans inconsolables qui ne l’oublieront jamais.
Hîc jacet vir probus, Michel Leroy, né à Riom (Puy-de-Dôme) le 6 mars 1751, chevalier de l’ordre-royal de la Légion-d’Honneur, ancien imprimeur-libraire, ex-président du tribunal de commerce, ancien administrateur des hôpitaux en cette ville, décédé à Vaize, faubourg de Lyon, le 31 août 1826.
Ci-gît Élisabeth Gensoul, épouse d’Étienne Marchand, négociant, née à Lyon le 19 février 1801, décédée le 9 mars 1822, âgée de 21 ans, laissant deux enfans.
Elle fut la meilleure des épouses, la plus tendre des mères ; sa bonté et sa douceur la font vivement regretter de sa famille et de tous ceux qui l’ont connue.
Son mari, que cette perte prématurée prive de l’espoir d’être jamais heureux, lui a consacré ce faible monument.
Sous cette pierre reposent la mère et la fille.
Jeanne-Pierrette Mille, épouse d’Antoine Mussieux, épicier à Lyon, fut enlevée à sa famille le 7 février 1822, à l’âge de 29 ans. Elle laisse deux enfans en bas âge qui sont pour toujours privés des caresses de la meilleure des mères.
Sa mère Pierrette Bourges, épouse de Guillaume Mille, épicier à Lyon, décédée le 23 mars 1822, à l’âge de 55 ans, la suivit de près dans la tombe. Elle fut bonne épouse, tendre mère et sincère amie ; ses enfans, son époux et ses amis la pleurent chaque jour, sa mémoire sera éternellement gravée dans leur âme. Il leur reste pour consolation le souvenir de ses bonnes actions.
Ici repose Louis Durand, âgé de 11 ans, décédé le 1er juillet 1821.
Hélas ! à peine en ton printemps,
Tout en toi brillait d’espérance ;
Tout présageait, dès ton enfance,
Des vertus, des talens.
Cher enfant ! de la pauvre mère
Rien ne pourra tarir les pleurs,
Rien ne peut consoler ton père…
Ah ! quel vide affreux dans nos cœurs !
Ton oncle, pour faveur dernière,
T’élève un monument d’amour.
Adieu !... Sur cette simple pierre
Nous viendrons pleurer tour-à-tour.
Ici reposent les cendres d’un bon père. Simon Ranvier, né à Lyon le 5 septembre 1744, décédé le 10 janvier 1822. Simon-Alphonse Ranvier, né le 4 juin 1809, décédé le 10 juillet 1832.
Ici repose Marie-Louise-Joséphine Ranvier, née le 6 novembre 1802, décédée le 25 août 1819.
Marie-Victoire-Anne Ranvier, née le 11 septembre 1805, décédée le 3avril 1823.
Ici repose Antoine-Alfred Virieux, né à Lyon le 17 juillet 1822, décédé le 29 mars 1829, à l'âge de 6 ans et 8 mois.
Fils cher et tendrement aimé, ton souvenir, comme notre douleur, ne s’éteindra jamais.
Ci-gît Jean-Baptiste Pichot, né à Lyon le 19 janvier 1783, décédé le 8 mars 1822.
Il fut bon époux, bon père, bon fils, bon frère et bon ami ; il laisse à tous des regrets éternels.
Ci-gît Claude Goujon, décédé le 1er juillet 1829.
Il fut bon époux et ami sincère ; il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu. Son épouse inconsolable lui a érigé ce monument.
À la meilleure et la plus tendre mère.
Ci-gît près de son fils, Mme Marie-Claudine-Louise Berrarre, veuve de Joseph Pichot, née le 6 mai 1756, décédée le 17 janvier 1824.
Fallait-il que la mort, en ces lieux solitaires,
Vint réunir sitôt des cendres aussi chères ?
O modeste tombeau ! seul témoin de nos pleurs,
Reçois de ses enfans les regrets, les douleurs.
A la mémoire de Marthe-Rose Champagneux , Fe Charles, décédée le 18 décembre 1824, à l’âge de 45 ans,
Son mari, ses enfans, ses frères, sœurs et amis, inconsolables de sa perte.
Pierre Desjardins, décédé le 14 avril 1828, à l’âge de 75 ans.
Ci-gît Claude-Philippe de Nery-Chaigne, né le 21 février 1755, décédé le 23 juillet 1828.
Ici repose Benoît-Marie Dupuis, époux de Marie Deflèches, âgé de 44 ans, décédé le 20 septembre 1829.
Au bon époux, bon père, bon parent, bon ami ! sa veuve et sa famille inconsolables.
Le regret et l’espérance l’ont déposé dans cette tombe.
Ici repose Françoise Cognat, femme Roche, âgée de 66 ans, décédée le 13 septembre 1829.
Ici repose Clémentine Roche, femme Favre, âgée de 29 ans, décédée le 15 octobre 1826.
Ci-gît Benoîte Barry, née à Lyon le 12 mars 1792, décédée le 16 novembre 1830.
Elle emporte les regrets de sa famille et de ceux qui l'ont connue.
Ci-gît Marie Odobé, Ve Pinet, âgée de 71 ans.
Ci-gît Anne Fagot, veuve Depoully, décédée le 11 novembre 1830, âgée de 74 ans.
Ici repose demoiselle Marie-Pauline Charlet, décédée le 6 octobre 1829, à l’âge de 54 ans.
Estimée et regrettée de ceux qui l’ont connue.Ici repose Jh. Martin, né à Archettes, dépt des Vosges, mort à Lyon le 5 décembre 1826, âgé de 67 ans.
Il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu. Il fut bon Français, bon époux et bon père.
Charlotte Sahue de Planhol, épouse de M. Gabriel de Clavière, décédée le 21 décembre 1830.
Ici repose Charles Garin, décédé le 19 septembre 1827, âgé de 53 ans.
Il fut bon époux, bon père et bon ami ; négociant probe et éclairé, il eut l’estime des honnêtes gens. Sa femme et ses enfans inconsolables de sa perte lui ont érigé ce simple monument, qu’ils viendront souvent arroser de leurs larmes, et qui perpétuera le souvenir d’un homme de bien.
Ici repose Jean-François Yvon, âgé de 59 ans, mort le 9 février 1822.
Il fut le meilleur des époux ; les regrets de sa veuve et de tous ses amis l’accompagneront dans la tombe.
Ci-gît Anne-Françoise Floret, née à Gray, (Hte- Saône), âgée de 38 ans, décédée le 4 septembre 1823, épouse de Jérôme Derrion-Duplan, de Lyon.
Son époux lui a fait ériger ce faible monument pour consacrer ses regrets éternels.Gabrielle-Blanche de Luzi-Couzan, B.ne de Lauthonnye, née à Roanne, décédée le 10 février 1831, âgée de 25 ans.
Elle n’a connu de la vie que la douleur ; elle n’a trouvé le repos que dans la tombe. Espérons que son âme est dans le sein de Dieu.
Madame Jacob Sahue de Planhol. 9 mars 1832.
Ici repose François Rigodon, fils de défunt François Rigodon, et de dame Claudine-Antoinette Pélegrin, son épouse, décédé le vingt-cinq janvier mil-huit-cent-trente-deux, âgé de six ans un mois et 10 jours.
Enfant chéri, il emporte les regrets d’une mère désolée dont il était l’unique espoir.
Laissez venir à moi les petits enfans. St-Luc, ch. XVIII.
Ici repose dame Justine de Loubat, comtesse de Grondzienska, née en Pologne, épouse de monsieur de Loubat, colonel en retraite à St-Esprit, dépt du Gard, morte à Lyon, âgée de 40 ans, le 11 juin 1825.
Ici repose Antoinette Pourret, veuve de Claude Ducruet, décédée le 13 mars 1832. À leur mère, ses enfans désolés.
Ici repose Jean Chaize, négociant, né à Condrieu, Rhône, décédé à Lyon le X mars MDCCCXXXII, âgé de LI ans.
Ici repose M.G.el-Jh. baron de Jerphanion, ancien préfet, officier de la Légion-d’Honneur, chevalier de Ste-Anne de Russie (2e classe), né au Puy (Hte-Loire) le 15 mars 1758, décédé à Lyon le 15 avril 1852.
Administrateur sage, intègre, éclairé, il consacra sa vie à faire le bien. Bon époux, bon père, ami dévoué, il donna l’exemple de toutes les vertus religieuses et sociales. Une épouse et des enfans qui le chérissaient ont élevé ce monument à sa mémoire, et ne se consolent de lui survivre que par l’espoir d’aller un jour le retrouver dans le sein de Dieu.
André-Anne Firard, Ve Vignieux, âgée de 75 ans, décédée le 5 juin 1832.
Ici repose auprès de son ami, M.me Marguerite Richard, épouse de M. G. Rambaud, née à Lyon le 18 septembre 1780, décédée le 29 mai 1825.
Fidèle épouse, tendre mère, elle quitta la vie accompagnée du tribut des larmes de tous ceux qui la connurent. Son époux et ses enfans inconsolables consacrent sur sa tombe l’expression de leur douleur amère, et le souvenir d’une vie dont chaque instant fut embelli par de nombreux bienfaits et les exemples d’une rare vertu.
À la mémoire à jamais chère de M.e Mignot, épouse de M. F.s Vachat, négt, décédée à Lyon le 15 mars 1827, âgée de 39 ans. Elle fut aimée de tous ceux qui la connurent.
Digne amie, épouse adorée, adieu ! Un jour.... bientôt, peut-être, réunis dans une meilleure vie.... Jusque là, point de bonheur, point de consolations ; des larmes, toujours des larmes !
Ici repose Marcel Viala, négt, âgé de 85 ans, décédé le 18 décembre 1826.
Bon père, bon époux, ami fidèle et sage,
Les rares qualités qui furent ton partage
Qui peut donc soulager notre douleur amère,
Et qui peut apporter le baume salutaire
C’est cet espoir bien doux, que plein de jouissance
Tu reçois de ton Dieu l’heureuse récompense
C’est cet espoir si doux encore,
Qu'avec toi nous verrons l’aurore
Du beau jour de l’éternité.
Ici repose Claude Sivous, dit Coquet, né à Lyon, décédé le 25 décembre 1814, âgé de 77 ans. Il a emporté avec lui le regret de ne pouvoir être dans le même tombeau de sa vertueuse épouse, J.nne Vassalle, qui est décédée le 11 juin 1805, âgée de 80 ans.
C’est à la mémoire d’un si bon père et mère chérie que leur fille a fait ériger ce monument.
Ci-gît Jh. Blanc, fils aîné, négt à Lyon, décédé le 13 janvier 1828, à l’âge de 39 ans. Vivement regretté de sa famille et de ses amis.
Ici repose Pierre Laroche, vétérinaire, né à Vienne, Dauphiné, décédé le 17 octobre 1824, étant âgé de 57 ans.
Il fit le bonheur des siens, se concilia de nombreux amis, fit du bien à plusieurs, du mal à personne, et ne fit jamais verser d’autres larmes que celles qui coulent sur cette pierre.
Ci-gît M.me Antoinette Gayet, épouse de M. Desprez, procureur du roi au tribunal de Lyon, décédée le 22 avril 1829, à l’âge de 65 ans.
Sa vie entière fut consacrée au bonheur de sa famille inconsolable de sa mort.
Ci-gît Sébastienne-Jos.e Porcheron, femme Glas, décédée le 10 septembre 1824.
Ici repose Thécle Minet, épouse de Joseph Feroussat, âgée de 54 ans, décédée le 23 janvier 1833.
Tous ses jours ont été marqués par des bienfaits.
Ici repose Jacques Roux de St-Céran, chevalier de St-Louis, ancien officier de cavalerie, lieutenantcolonel de la garde nationale de Lyon en 1814, né le 22 janvier 1763, mort le 13 janvier 1827.
Époux, ami parfait et père le plus tendre,
Ta veuve et tes enfans vivront pour te bénir ;
Mais dans leurs yeux nul ne saura tarir
Les premiers pleurs que tu leur fais répandre.
Ci-gît Marie Avril, rentière, née à Lagneux (Ain), veuve de Joseph Cailiat, décédée le 19 mai 1832, âgée de 77 ans.
Ici repose Louis-Antoine-Honoré Beuf de Curis, né le 18 mars 1782, mort le 2 janvier 1827.
Bon époux, père tendre, ami fidèle, il fut pleuré par tous ceux qui le connurent.
Ci-gît M. Jh. Steinman, né à Lyon, ancien échevin de cette ville, et recteur de l’hôpital de la Charité.
Ses vertus et les services qu’il a rendus lui méritèrent les places honorables et l’estime de ses concitoyens. Il décéda le 22 août 1798, âgé de 73 ans, fut inhumé dans l’église des carmélites, et sa dépouille mortelle a été transférée ici le 21 novembre 1821. Ce modeste tombeau lui a été érigé par la tendresse de sa veuve.
Ici repose Adrien-Honoré Brac de Château-Vieux, né le 8 juin 1810, mort le 8 septembre 1821.
Aimable enfant, il eût fait le bonheur de sa mère, de sa famille.... Il ne leur reste plus que d’éternels regrets.
Ci-gît M. Jean-Vincent Mure de Larnage, natif de Tain (Drôme), propriétaire au même lieu, mari de demoiselle Louise-Charlotte-Élisabeth-Jeanne-Marie-Rose Monier, décédé à Lyon le 7 février 1829, âgé de 52 ans.
Ici repose Louis Jourdan, né à Serve (Drôme), et décédé célibataire, routier à Lyon, le 17 mars 1831, à l’âge de 50 ans. Vivement regretté de sa famille et de ses nombreux amis ; nommé officier de la garde nationale lyonnaise après les événemens de juillet 1830, il remplit avec zèle et dévoûment, jusqu’à la fin de sa trop courte carrière, des fonctions qu’il tenait de l’estime de ses concitoyens. La compagnie (2e b.on, 3me légion), qui l’honora de ses suffrages, a été appelée par lui à prendre part à ses derniers bienfaits.
Louis Jourdan fut bon par caractère et généreux sans ostentation ; sa mort est une perte pour les malheureux qu’il secourait. Ce monument, faible témoignage de reconnaissance, a été consacré par M. L. Bergeron fils, neveu du défunt et notaire à Pain (Drôme), pour perpétuer le souvenir de l’inaltérable amitié qui le liait à son oncle.
Ci-gît la révérende Marie-Claudine Laubreau, sous-pharmacienne de l’antiquaille, l’une des restauratrices de cet hospice, décédée le 22 décembre 1821, âgée de 67 ans.
Amie des pauvres, dès sa plus tendre jeunesse elle leur consacre ses soins et sa fortune ; sa mort seule a pu mettre un terme à sa charité.
Ci-gît Jean Dupré, négociant, né à Lyon, époux de Marie Combe, décédé le 8 janvier 1882, âgé de 61 ans.
Toujours il se montra conciliateur ; il fut bon fils, bon époux et bon père.
Ici repose le R. père Archange, capucin prêtre.
Hîc jacet Michaël-Archelangelus, ex ordine Capucinorum, plenus dierum, pietate clarus, doctrinâ potens. Anno MVCCXXXVI, II die martis natus, obiit 13 die octobris anno MVCCCXXII.
Ci-gît messire Antoine Pascal, premier curé de St-Bonaventure, directeur de la société des Hospitaliers, décédé le 18 août 1828, âgé de 77 ans.
Inébranlable dans sa foi, tendre dans sa piété, infatigable dans son zèle, simple dans ses mœurs, généreux dans ses bienfaits envers les pauvres dont il fut le père, et son église, dont il fut le restaurateur ; tout à tous, n’oubliant que lui-même, il emporte les regrets de tous ses paroissiens, dont ce tombeau atteste la reconnaissance.
Ci-git Clarice Desgeorges, épouse d’Auguste Marinel, ingénieur des ponts-et-chaussées, née à Lyon le 17 janvier 1801, décédée le 13 avril 1830.
Touchant modèle d’une piété sincère et des plus angéliques vertus, son souvenir sera pour sa famille et ses nombreux amis une source immortelle d’encouragemens précieux et de regrets amers.
Piissimæ memoriæ Benedicti Albumbert, vitâ functi anne Christi millesismo-octogintesimo-trigesimo-primo decimâ die aprilia, œtatis suæ anno sexagesimo-nono, qui sancti Petri parochiam duodecim annis rexit ; cujus operâ et ope mulierum insanabilium hospitium fuit erectum in vico Luizerne.
Hoc monumentum gratitudinis ponendum curaverunt piæ matronæ charitatis sodales.
À Anna Bedin, femme Morel,
Son mari D. M.Ci-gît Claudine-Sabine-Élise Petit, épouse de M. Philibert Duquaire, négt, décédée le 29 août 1833, dans sa 28e année.
À mon frère Étienne Ménissier aîné.
Ci-gît Benoîte Dumont, rentière, décédée le 13 juin 1832, âgée de 72 ans.
À la mémoire d’Hélène Paullion, femme Parent, décédée à Lyon le 10 octobre 1829, à l’âge de 33 ans.
La foi sait renouer les liens que brise la mort. Loin de toi, Hélène, pour unir nos âmes à la tienne, la prière et l’espérance nous restent : nous prierons comme nous l’avons aimée, et le Seigneur exaucera la voix de nos larmes.
Ci-gît Pierre Bernard, négociant, né à Miribel (Ain), âgé de 35 ans, porte-drapeau au 2me bataillon de la 2me légion, tué à Lyon le 22 novembre 1831.
Vers eux, désarmé, seul, il s’avançait en frère,
Généreux, confiant, il marchait au trépas ;
Ils l’ont assassiné.... Notre voix doit se taire :
Prions sur une tombe et ne maudissons pas !
Ci-gît Jean-Charles Meyer, dit Mémé, lieutenant au 66e de ligne, né à Villefranche (Rhône), mort aux fatales journées de novembre 1831, âgé de 40 ans.
Ici repose Clémence-Antoinette-Charlotte Chevassu, épouse de Simon Croizat, négt, décédée le 18 décembre 1830, âgée de 57 ans.
À la mémoire de Gabriel Richard, né à Saint-Gannat (Bouches-du-Rhône, négociant à Lyon, décédé le 17 mai 1830, à l’âge de 76 ans,
La reconnaissance, à la mémoire de F.-M.-A. Bernard de Montessus, abbé C.te de Rully, ancien C.te de Lyon, chev. de Malte de St-George, ex-aumonier du Roi, chanoine titulaire de l’archevêché de Lyon, décédé le 8 juin 1829, âgé de 84 ans.
Il fut toujours plein d’un vif attachement à la religion, et pénétré de l’esprit de son état. Puisse-t-il trouver dans le ciel la récompense due à sa piété et à ses vertus.
Ici repose Jean-Marie Cazot, mort à Lyon le 17 janvier 1832, à l’âge de 56 ans.
André-Gaspard-Clary Dupasquier, décédé le 23 juin 1831, âgé de 6 ans et demi.
Ci-gît Vincent Bonnin, né à Arlay (Jura), décédé le 11 novembre 1831, âgé de 70 ans.
Hîc quiescit Josephus Mercier, presbyter, divi patroni sodalitio adjunctus. A teneris usque ad extrema, Deo hominibusque gratus ingenitâ pietate, comitate, modestiâ, provectâ ætate, curis animarum cum tremore susceptis, partem gregis Domini, cum venerando Germain adjacente, unâ et pari caritate pavit. Quo vix defuncto, ipsemet, præcipiti non inexpectatâ morte abreptus, obdormivit in Domino
die jul. an 1831 76, R. J. P.Hîc jacet Claudius Germain, presbyter, Lugdunensi diæcesi parochus ; pastorali sollicitudine maximam vitæ partem in pascendis Christi ovibus sibi commissis egit. Quo sunt nova fugiens, inconcussis venerandæ antiquitatis dogmatibus firmiter adhesit, et hoc agens, natus LXXXI animam Deo efflavit XXIX jun. reparatæ salutis an. MDCCCXXXI.
Ci-gît Ferdinand Puy du Roseil, décédé le 14 juin 1831, à l’âge de 51 ans.
Ici repose Marie Duport, rentière, native de Malataverne en Savoie, veuve de Joseph Domniez, décédée le 18 septembre 1830.
Cruelle mort, tu m’as enlevé ma tendre mère, ma compagne, ma seule amie ; tu me laisses en proie aux regrets les plus déchirans, tu as détruit le bonheur de ma vie.
Ci-gît Pierre Guiguet de Vaurion, cher de St-Louis, né le 4 avril 1751.
Bon époux et bon père, il a laissé sa famille dans une douleur profonde, et a terminé son honorable carrière le 16 mai 1831.
Ici repose M. J, n-Claude Oray, traiteur, décédé le 24 août 1830, âgé de 39 ans.
Ci-gît dame Anne-Pierrette-Victoire DepraevidéMassara, épouse de M. de Forcrand de Royère, décédée le 7 février 1827.
Ci-gît Jacques Gauché, propriétaire, né à Lyon, époux de Anne Girard, décédé le 13 mars 1831, âgé de 67 ans.
Appui des malheureux dont il sécha les pleurs,
Il est tombé trop tôt sous la faux meurtrière.
Il disputa sa vie à de longues douleurs ;
Et que le ciel lui rende, à ma douce prière,
Le bonheur tant de fois répandu par ses mains !
Ci-gît An.e Borday, né au Bois-d’Oingt, en 1770, décédé le 29 janvier 1830, en son domicile, place du Gouvernement, no 2, à Lyon.
Il fut bon père, bon époux et ami sincère. Sa famille éplorée lui a fait élever ce monument, faible gage de ses éternels regrets.
Ici repose Catherine Coinde, veuve Dervieux, décédée à Lyon le 9 juin 1829, âgée de 85 ans.
Ci-gît Benoît Chatagnat, rentier, né à Lyon, décédé le 14 juillet 1827, âgé de 69 ans.
B.te Bochage, décédée le 5 décembre 1820, âgée de 57 ans, et son époux Jacques Giraud, décédé le 15 décembre 1827, âgé de 81 ans.
O bien-aimés parens ! au séjour des élus
Jouissez à jamais du prix de vos vertus.
À la mémoire de Mathieu Fernaud, négt, né à Maugio (Hérault), décédé le 29 mai 1826, âgé de 66 ans,
Ici repose M. Modeste Fortis, époux de D.lle FIeurie-Pierrette-Aspasie Vouty, décédé le 25 mai 1828, à l’âge de 56 ans.
Bon fils, bon époux et ami sincère, il est vivement regretté de tous ceux qui l'ont connu.
Ci-gît dame Claudine Serve, née à Lyon le XIV juin MDCCL, décédée dans la même ville le XXIX avril MDCCCXXVI, épouse de François Sionet, et ci-devant marchand droguiste à Lyon.
L'estime et l'affection générale ont récompensé ses vertus sur la terre : le ciel les couronne aujourd'hui.
Épouse, mère, aïeule et bisaïeule, elle en remplit tous les devoirs avec une affection qui laisse à sa famille de grands exemples et d'éternels regrets.
Trois générations pleurent en toi leur mère ;
Avec toi, d'un époux finirent les beaux jours.
Ta tendresse à nos cœurs te rendait nécessaire.
Qui vécut comme toi devait vivre toujours.
Ici repose à côté de sa tendre mère, VictoireJoséphine-Alexandrine Carret, décédée le 1er avril 1832, à l’âge de 18 ans.
Ici repose dame Françoise Bonnefoy, épouse de François-Marie Carret, décédée le 22 juillet 1824, âgée de 38 ans et demi.
Vertueuse épouse, tendre mère, nos cœurs t’ont suivie jusqu'au séjour des élus, et nous te pleurerons jusqu’à notre réunion éternelle.
Ci-gît J.ne-Marie Sériziat, rentière à Lyon, née à St-Didier-au-Mont-d’0r (Rhône), Ve de J.n-Marie Goubillon, décédée à Lyon le 18 novembre 1823, âgée de 52 ans.
Ci-gît Claude Reynaud, j.ne, chef de bureau à Paris, né à Aigueperse (Puy-de-Dôme), décédé à Lyon le 13 août 1832, âgé de 36 ans.
Ici repose Jh. Gonin, décédé le 24 août 1832 à l’âge de 56 ans.
Bon époux et bon père, il laisse sa famille inconsolable. La mémoire de l’homme de bien est impérissable.
Ci-gît Mélétionne Anaud, née à Rives (Ain), épouse de J.n-Cl.e Barrucand, chapelier, décédée le 8 mars 1833, âgée de 70 ans.
Elle fut bonne épouse et tendre mère, vivement regrettée de sa famille et de ses amis.
Ci-gît Ls-Fs-Jh. Favrot, dessinateur, natif de Lyon, âgé de 20 ans, décédé le 6 avril 1833.
À l’âge où tout est avenir ,
À vingt ans... déjà tu n’es plus !
Hélas ! loin des tiens éperdus,
Toi seul n’as plus à gémir.
Marie-Marguerite Gonnet, morte à l’âge de 19 ans, le 19 mars 1826.
Anne Gonnet, morte à l’âge de 17 ans, le 25 octobre 1826.
Filles de Benoît Gonnet, et de Jacqueline Gadier.
Chers enfans, vos tristes parens marquent de cette pierre la place où vous reposez.
Ici repose Catherine-Sophie Guillaud, épouse de F.s-M.e-P.e Maupetit, décédée le 6 avril 1833, âgée de 44 ans.
Elle a mérité par ses vertus les vifs regrets de sa famille.
Ci-gît M.e Traffay, épouse de J.n Ducruet, négociant, décédée le 29 janvier 1833, âgée de 18 ans.
Ton frère, ton époux et ta mère chérie,
Sur ce triste tombeau viendront souvent pleurer
Les bontés, les vertus de ta trop courte vie,
Que trop tôt l’Éternel a voulu couronner.
Ici repose Leschenault-Bard, né à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire) le 1er avril 1812, décédé à Lyon le 14 janvier 1833.
Doué de toutes les qualités du cœur et de l’esprit, ce fils chéri a été rapidement enlevé à la tendresse de ses parens !!! Mort en chrétien loin de son pays, il a rendu le dernier soupir entre les bras de son père et de sa mère, qu’il laisse inconsolables de sa perte.
Ci-gît Marie Duchamp, veuve de Grd-Toussaint-Guillot, décédée le 20 mai 1832, âgée de 67 ans.
Ici repose Marguerite-Catherine Viaudey, épouse de M. Chopin, receveur de l’enregt à Lyon, née à Châtillon-sur-Seine, Côte-d’Or, le 26 juillet 1790, et décédée le 17 novembre 1832.
Bonne mère, tendre épouse, amie sûre et dévouée, elle sut remplir une carrière trop courte par la pratique de toutes les vertus.
Hîc jacet Joannes-Franciscus-Philibertus Duclos, dulcissimus, submissus et obedientissimus puerorum. Obiit die 14 januarii 1832, ætatis XX ; doletus a fainiliâ ejus totâ, et ab omnibus qui cognaverunt eum. Viator ! ora nunc pro eo, et pro te orabit in terrâ viventium. Carissime ! in novissimo die videbimus nos.
Ci-gît Etienne-Aubin Ganin, époux de Claudine-Rosalie Flory, décédée à Lyon le 13 février 1832, âgé de 68 ans.
La mort n’a pu détruire les liens qui l’unissaient à son épouse inconsolable et à ses nombreux amis.
Ici repose Marc-Antoine-Joseph Fournel, ancien juge au tribunal de commerce, ancien administrateur des hospices, décédé à Lyon le 29 janvier 1832, âgé de 69 ans.
Au meilleur des pères, sa veuve et ses enfans inconsolables.
Ici repose Jean-Louis Traffay, né à Ambérieux (Ain), le huit mars mil sept cent quatre-vingt-cinq, décédé à Lyon le treize décembre mil huit cent vingt-neuf.
Ci-gît J.n-B.te-Alexandre Jacquemet, né à Voiron le 27 septembre 1793, et décédé à Lyon le 6 décembre 1829.
Ci-gît Louise Bouclon, veuve de Joseph Vingtain, née à Lyon le 18 août 1735, et y décédée le 9 mai 1831.
De vertu, de douceur, admirable modèle,
Malgré les cent hivers sur son front réunis,
Par sa bonté les cœurs étaient soumis ;
Tous les âges se plaisaient auprès d'elle.
O toi ! le digne objet des larmes de ta fille,
Trois générations entourent ton cercueil !
Sur tes nombreux amis, sur la triste famille.
Ici repose Marie-Diane de Vecs, veuve de M. le comte de Revel, décédée le 14 février 1831.
Elle fit le bonheur de ses enfans sur la terre, elle sera leur protectrice dans le ciel.Ici repose Claude Peyraud, né à Montluel, dépt de l’Ain, le 20 novembre 1767, décédé à Lyon le 31 mai 1829.
Négociant d’une austère probité, ami sincère et généreux, il fut de plus bon époux et tendre père. Le souvenir de ses vertus, loin de consoler une épouse qui l’aimait autant qu'elle en fut chérie, des enfans qui ne retrouveront nulle part la douceur de sa société, ni la sagesse de ses conseils, ne ferait qu’aigrir encore leurs regrets, s’ils n'étaient soutenus par l'espoir qu’épuré par ses longues souffrances, il en a retrouvé la récompense dans la céleste patrie, et qu’ils s’y reverront un jour.
Ici repose Louis Maréchal, légiste, né à Estroyes (Saône-et-Loire) le 9 mai 1769, mort à Lyon le 19 novembre 1830.
Sa charité égale sa piété, et sa modestie ses talens.
Ci-gît F.-J.-M. Reine Deschamps de la Magdeleine, ancien vicaire-général, baron de St-Just, chanoine d’honneur de la Cathédrale, décédé le 15 juin 1830.
Son zèle le fit distinguer dans les administrations religieuses de bienfaisance, même dans l’étranger, quand les jours mauvais le chassèrent de sa patrie. Ami solide, il trouva partout des amis. Sa mémoire sera ineffaçable dans le cœur de ses parens, et ses exemples les exciteront à toutes les vertus.
Ci-gît Marceau-Jacques Chartre, avocat à la cour royale de Lyon.
Une mort prématurée l’a ravi le 18 mars 1830, à l’âge de 31 ans, à la tendresse d’une épouse désolée et à ses nombreux amis qui le pleurent.
À la plus tendre des épouses, à la meilleure des mères.
Pierrette-Vincelette Nesme, femme Dorier, décédée à Lyon le 4 novembre 1829, âgée de 59 ans.
Ci-gît Alphonse Deloras, né à Lyon le XIII mai MDCCCXIX, décédé le 24 mars 1829.
Prevenisti eum in benedictionibus dulcedinis, posuisti in capite ejus coronam de lapide pretioso.
Ci-gît Jacques Linsolas, ancien vicaire-général, vicaire-général d’honneur, et chanoine de la Primatiale, décédé le 12 décembre 1828, âgé de 75 ans.
Directeur éclairé, administrateur habile, il a soutenu la religion dans le diocèse de Lyon pendant les jours mauvais, et, en rétablissant les écoles ecclésiastiques, il lui a préparé des ressources pour l'avenir.
Ici repose Amédée-Barthélemy Houillon, capitaine en retraite, chevalier de l’ordre royal de la Légion-d’Honneur, né à Lyon, décédé le 30 septembre
1828, âgé de 54 ans.Ici repose Jean-Baptiste Allard, époux de Clarice Poudret, né à Grenoble le 10 juillet 1780, mort à Lyon le 25 janvier 1830.
Ici attend la bienheureuse résurrection, Fleurie-Claudine-Reine Vingtain, Ve Dubouchet, née le 7 mars 1756, décédée le 27 février 1830.
Mère incomparable, ta présence n’a pu longtemps nous consoler de la perte de notre excellent père.... Jouissez ensemble de l’éternelle félicité !!… L’espoir de vous retrouver bientôt peut seul adoucir notre douleur.
Ici repose Anne-Joséphine-Clémentine Pétréquin, née le 28 novembre 1811, décédée le 4 avril 1831.
Dix-neuf printemps tu fis le bonheur de la mère.
Ce marbre un jour s’usera par le temps,
Il n’use pas le cœur d’une mère et d’un frère.
M. Claude-François Charpenay, rentier, né à Lyon le 23 septembre 1747, décédé le 14 mars 1824 ;
Et dame Catherine Minand-Goy, son épouse, née à La Guillotière le 8 janvier 1774, décédée le 10 décembre 1829.
Ici repose Marie Riche, femme Jannet, décédée le 29 janvier 1830, âgée de 50 ans.
Adieu, ma mère, adieu ! Ma sœur, veille sur nous, qui te pleurerons longtemps.
Ci-gît Armand de Pernon, chef de bataillon, chevalier de la Légion-d’Honneur, décédé à Lyon le 3 juin 1824, âgé de 37 ans. Petit-fils de M. de Chamilly, premier valet de chambre de Louis XVI.
Les champs d’Allemagne, de Russie et d’Espagne, furent arrosés de son sang. Il fut brave, loyal et généreux. Les regrets de sa famille et de ses amis, ainsi que les larmes des pauvres dont il était le soutien, font son éloge funèbre.
Antoine-Élie Lachapelle, négociant, décédé le 24 juillet 1827, âgé de 42 ans, et son fils Jean-Pierre Lachapelle, décédé le 17 août 1827, âgé de 40 jours.
Tout s’était réuni pour lui rendre chère la vie ; mais les regrets que lui causa sa fin prématurée n’égalent pas ceux qu’il emporte avec lui dans la tombe.
Un ange l’a suivi pour lui porter au ciel l’expression de la douleur de son épouse, de sa famille et de ses nombreux amis.
Ci-gît Thomasse Durus-Beaupré, femme Cadis, décédée le 26 avril 1826, âgée de 69 ans.
Vertueuse épouse et bonne mère, sa mémoire vivra toujours.
Ici repose dame Romaine Brochet, V.e de F.s-Bd. Desgranges, notaire royal à Lyon, décédé le 14 avril 1825.
La pensée qu’elle est aujourd’hui dans le sein de Dieu peut seule adoucir les regrets de sa famille éplorée.
Jeanne-Louise Guyonnet, décédée le 8 mars 1825, âgée de 12 ans et demi.
Adieu, ange de bonté, de douceur, d’innocence, adieu ! O vous ! qui chérissez la vertu, jetez une fleur sur cette tombe.
Ici repose une femme vertueuse, Louise Laurant, V.e de J.-B. Martin, négt de Lyon, enlevée à sa famille le 18 janvier 1830, âgée de 70 ans.
Mère chérie et vénérée, modèle de toutes les vertus, tes enfans désolés ne peuvent plus te faire entendre la voix de leur reconnaissance et de leur tendresse ! Ils en déposent ici l'hommage avec l’expression de leurs justes et douloureux regrets, et garderont à jamais dans leur cœur ton précieux souvenir.
Ici repose Charles Laurant, enlevé à sa famille le 20 février 1825, âgé de 65 ans, marié le 19 août 1807 à Jeanne Martin.
Il fut bon époux, bon père. Son bon cœur, sa loyauté, sa franchise, lui acquirent de vrais amis ; il emporte leurs regrets et laisse dans les larmes, sa femme, son fils, sa fille. Époux chéri, ami précieux, ta tendresse faisait le bonheur de mon existence, ton souvenir et ma douleur la rempliront désormais jusqu’au moment où je viendrai me réunir à toi.
Jean-Bap.te-Pierre Regnier, natif de Feurs, conseiller à la cour royale de Lyon, décédé le 25 juillet 1823, âgé de 75 ans ;
Et Aimé Regnier, son frère, curé de la paroisse d’Ainay, à Lyon, déc. le 22 janv. 1825, âgé de 73 ans.
Le premier fut un magistrat intègre ; le deuxième, père vénéré de ses paroissiens, joignant la morale à l’exemple, fut charitable sans ostentation.
Ici repose Vincent-Jean-Baptiste Zannoli, traiteur à Villefranche (Rhône), né à Spoleto, Italie, en 1769, décédé à Lyon le 2 décembre 1823.
Son épouse lui a fait ériger ce faible monument pour lui consacrer ses regrets éternels.
Chapitre Troisième.
TOMBES PLACÉES LIGNE H.
Ici repose Jeanne-Marie-Antoinette Moulin, épouse d’Antoine Audin, négt à Lyon, décédée le 10 novembre 1832, à l’âge de 19 ans 3/4.
Ci-gît Claude Auduc, confiseur à Lyon, âgé de 55 ans, décédé le 24 septembre 1833.
Ci-gît Joseph Bianchini, chocolatier, né à Campo (Suisse), époux d’Annette Gamay, décédé le 9 mai 1831, âgé de 42 ans.
Charles Bianchini, son fils, décédé le 14 janvier 1833.
Là, reposent un fils et son bien-aimé père.
Ô douleur d’une épouse ! O douleur d’une mère !
C.-M. Circand de Chaumont, décédé le 16 août 1833.
Homme de bien, excellent époux et père, il laissa sa famille inconsolable.
M. Antoine-Joseph Dartigue, médecin, décédé le 18 juillet 1833, âgé de 61 ans ;
D.me Françoise Prost, épouse de M. Dartigues, décédée le 16 octobre 1811, âgée de 49 ans.
M. Simon Dartigues, médecin, décédé le 24 octobre 1825, âgé de 29 ans.
Ici repose Alphonse Génissieu, né le 5 avril 1814, mort le 4 juillet 1833.
Ici repose Jean-Aimé de Buffevent, chanoine titulaire de l’église métropolitaine de Lyon, né à la Côte-Saint-André (Isère), décédé le 28 décembre 1831, âgé de 68 ans.
SÉPULTURES
DES PROTESTANTS.
Il existe deux rangs de tombes sur l’emplacement que nous désignons par le N.148. Nous transcrivons d’abord les inscriptions gravées sur les tombes qui touchent le mur de clôture, et nous donnons ensuite celles qu’on lit sur les pierres placées au premier rang.
Louisa Kirkland Brown 1829.
Here lies the body of Louisa Kirkland,
Wife of James Brown
Of New York, (U. S. A.)
Who departed this life.Of Louisa Kirkland,
Wife of James Brown
Of New York (U. S. A.)
Who departed this life,
On the 15.th dec.r 1829,
Aged 34 years.
In memory
Of Cathe-Isabella Ritchie, aged 17
Daughter of the late Thomas Ritchie,
Esqr of Greenock Scotland,
Who died at Lyons
The 21st october 1829.
Jesus Said unto her.
Jam the resurrection and the life.
He lath believeth in me
Tough he were dead
Yet shall be live.
Ici repose Charles Robert, né à Neuchâtel en Suisse, décédé à Lyon le 19 octobre 1829, âgé de 27 ans.
Il sera longtemps pleuré par sa famille et regretté de ses nombreux amis.
Ci-gît Wilhelmine Brolemann, épouse de J.-H. Belz, négociant, née le 13 janvier 1777, décédée le 6 février 1827.
Ici repose Pierre Dombre négociant à Lyon, né à Nîmes (Gard) le 13 septembre 1768, décédé le 17 septembre 1826, âgé de 58 ans.
Cet homme vertueux emporte dans la tombe les regrets de son épouse désolée, de ses enfans et de ses amis. Il fut bon époux, bon père et bon ami.
Âmes sensibles que le malheur conduit ici, donnez une larme à l’homme de bien.
Élisabeth-Félicité Scherb, épouse de Jacques-Christophe Scherb de Bischoffrell, décédée le 14 novembre 1826, âgée de 69 ans.
Ci-gît Jules-Melchior Scherb, négociant, né le 12 septembre 1798, décédé le 4 mai 1823.
Ici repose Marie-Anne-Rosine Jaquet, veuve de Henri-Isaac Ravy, née à Vallorbe (Suisse), décédée à Lyon le 21 juin 1828, âgée de 65 ans, vivement regrettée de tous ceux qui l’ont connue.
À la prière de ses enfans, passans, joignez la vôtre.
Ici repose notre mère chérie, Victoire Alary, âgée de 69 ans , décédée le 10 janvier 1831.
Henri-Charles Platzmann, né le 29 octobre 1827, décédé le 31 décembre 1830.
À notre bon père, Jacques-François Darnal, décédé le 14 septembre 1830.
Ici repose notre bien-aimé fils, Ch.-L. Piaget, mort le 28 août 1830, âgé de 21 ans 9 mois.
S.-C.-L. Gaud, née le 29 août 1816, décédée le 18 mars 1829.
À notre bonne mère, Rose-Frédéric Darnal, née de Bosset, décédée le 23 novembre 1829.
Ici repose la dépouille mortelle de Philippine-Zoé Baux, née à Marseille le 4 juin 1800, mariée à Jacques Fraissinet d’Alger le 7 octobre 1820, décédée à Lyon le 14 avril 1829.
Fille, épouse et mère accomplie, elle a brillé trop peu de temps. Chérie des siens et frappée loin d’eux, elle a été entourée d'amis dont la tendre sollicitude a adouci ses derniers momens.
Ici repose Jean-Godefroy Mauberguer, négociant, né à Strasbourg le 11 mai 1754, décédé à Lyon le 7 avril 1829.
L’espace que nous indiquons sur le plan par le N. 149, comprend deux sépultures particulières fermées chacune par une grille en fer. La première renferme plusieurs tombes et un monument placé contre le mur de face. On voit dans la seconde un superbe tombeau en pierre. Voici les inscriptions qui sont gravées sur ces divers monumens :
Ici repose la dépouille mortelle de Jean Bontoux , notre père bien-aimé, né à Romans le 16 avril 1754, décédé à Lyon le 18 avril 1830, à l’âge de 77 ans.
Albin Bontoux, 23 février 1814, 28 ans et demi ;
Jules Bontoux, 20 avril 1823, 26 ans et demi.
Ici repose notre excellente mère, Élisabeth-Jacqueline André, épouse de Jean Bontoux, décédée à Lyon le 25 janvier 1828, âgée de 63 ans et 6 mois.
Ici repose la dépouille mortelle de Léonie Bontoux, notre fille chérie, décédée à Montpellier le 14 novembre 1824, âgée de 6 ans et 4 mois.
Ici repose la mortelle dépouille de Marie, épouse de G. Langford, capitaine de vaisseau de S. M. Britannique, née le 23 avril 1782, décédée le 11 juin 1824.
Son esprit, ses grâces, ses vertus, firent l’admiration de ses contemporains et le bonheur de sa famille.
Le lieu désigné par le N. 150 comprend aussi plusieurs tombes ; on y remarque surtout un monument surmonté d’une tête, dont la figure est pleine d’expression. Nous donnons à la suite les inscriptions que nous avons prises sur ces monumens :
Ici repose Françoise Duvigneau, née à Leipzig en 1762, décédée le 17 février 1831.
Ci-gît Louise-Suzanne Duvigneau, épouse de Jean-Jacques Dobler, décédée le 27 janvier 1823, à l’âge de 59 ans.
De sa famille désolée
Tout ce qui la connut partage les regrets.
Passant, mouille de pleurs le simple mausolée
De la vertu qui dort à l’ombre des cyprès
Ici repose Pierre Leques, né au Vigan (Gard), décédé à Lyon le 28 octobre 1822, à l’âge de 86 ans.
Ici repose la dépouille mortelle de P.-G.me-Auguste Bouniols, né le 28 mars 1796, décédé le 3 septembre 1828.
Père, époux, frère et ami parfait, sa vie fut un continuel dévoûment à tous ceux qui l’entouraient. Retracer ses vertus, serait déplaire à son âme ; il ne s'en para jamais, mais leur souvenir est gravé dans le cœur de ceux qui, heureux de l’avoir connu, ont la douleur de le regretter.
Les deux enceintes qui suivent sont désignées par le N. 151. Une seule tombe est placée dans la première ; mais il existe plusieurs monumens dans la seconde.
Ici repose M. C. T. Largnier, née à Lyon, épouse de G. Lecointe, décédée le 19 août 1822, à l’âge de 33 ans.
Il est encore pour tous une consolation dans cette vie, ô notre chère Caroline ! c’est la pensée que chaque jour qui s’écoule nous rapproche de toi.
Ici repose Marie-Virginie de Cazenove, baronne de Beaulieu, morte le 5 août 1821, à l’âge de 20 ans, après 7 mois de mariage.
Que de félicités succombent avec toi, ô Virginie, notre prédilection ! Que ton souvenir, seul bien qui nous reste, épure nos âmes, pour qu’elles se retrouvent un jour et pour toujours dans le sein de Dieu.
Ici repose Elfride Brolemann, épouse de Paul-Théophile-Arthur de Cazenove, née le 14 octobre 1804, décédée le 19 octobre 1826, après vingt-trois mois du plus heureux mariage.
Son existence fut un bienfait pour tous ceux qui la connurent. Dieu est juste, espérons.
Ici repose Antonia-Émérencia de Cazenove, morte le 26 février 1816, à l’âge de 10 ans, dans les bras de son père et de sa mère. Leur profonde douleur ne cessera que lorsqu’ils l’auront retrouvée dans une meilleure vie.
Deux rangs de tombes se trouvent également placées dans l’espace N. 152. Nous donnons, à la suite les unes des autres, les épitaphes qu’on lit sur chacune, en prenant d’abord celles gravées sur les pierres qui touchent le mur de clôture :
John Forbes Mitchell, fsq.e of thainstone aberdefnshire died at Tarare, on the 9.th of july 1822, aged 36 y ears.
Ci-gît Fs Desouslecret, né à Eaubonne (Suisse), mort le 7 mars 1823, âgé de 70 ans.
Sa vie fut irréprochable ; des bienfaits sans nombre en ont embelli le cours. Il laisse dans une affliction profonde une épouse dont il fit le bonheur, une sœur désolée, et des enfans d’adoption, objets d’une sollicitude paternelle.
C’est pour perpétuer sa mémoire que sa famille lui a élevé ce simple monument.
Vous que j’ai tant aimés, ne m’oubliez pas !
Matilde Darius, née le 29 mai 1810, décédée le 27 mars 1825.
Jacques-Louis Vernes, décédé le 20 mai 1823, à l’âge de 71 ans.
Ci-gît dame Fanchette Maurau, veuve Siboi, née à Nyon dans le canton de Vaud, décédée à Châlons-sur-Saône le 12 mai 1822, âgée de 40 ans, et portée à Lyon pour y recevoir les derniers devoirs selon les rites de sa communion.
Ce pieux monument, consacré au nom de dame Pierrette Siboi femme Poutard, sa fille, a été élevé par son meilleur ami, J. B. Th. Baumes, professeur en médecine de la faculté de Montpellier.
Ici repose Marguerite Descharny, Ve d’Abraham Peschier, née le 25 mai 1736, décédée le 10 mars 1820.
Ci-gît Jean-David Lafabregue, négt, décédé le 4 février 1820, âgé de 86 ans.
Sa veuve et son fils ont consacré ce monument à ses vertus.
Ici repose François-Louis Boidelatour, né à Lyon le 25 septembre 1744, décédé le 28 mars 1819.
Sa vie entière fut consacrée à rendre heureux tous ceux qui l’entouraient ; il mourut vivement regretté.
Ici repose Maurice Fitler, né le 28 novembre 1823, mort le 12 février 1824.
Ci-gît Jean-Julien Trélis, né à Alais le 23 novembre 1757, décédé le 24 juin 1831.
Jean-Frédéric Hasse, né à Plauen en Saxe le 18 avril 1767, décédé le 13 mai 1832 à Lyon.
Robert Martin, né le 11 août 1827 à Luneray, décédé le 22 août 1832 à la Rochette.
Il ne reviendra pas vers moi, mais moi j’irai vers lui.
Ici repose J.n Genges-Ratz, décédé le 16 juin 1832.
Ce monument a été élevé à la mémoire du meilleur des époux et des pères par sa femme et son fils qui le pleureront toujours.
Nous désignons, par le N. 153, les différentes sépultures qui se trouvent dans ce lieu du cimetière, et nous donnons ci-après les inscriptions prises sur les monumens et sur les tombes qui y sont placés :
Ici repose Caroline-Eugénie-Mathieu de Faviers, née à Strasbourg le 1er mai 1799, épouse de P.-P. Denniée, intendant-militaire.
Elle a succombé le 22 mars 1818, ayant donné jour à Cléophée-Antoinette-Eugénie-Pauline.
Ici repose M.lle Victoire-Julie Boissière, veuve de M. Paul-Étienne Devillas, née à Paris le 11 mai 1755, décédée à Lyon le 28 janvier 1833.
Elle ne vivait que pour ses enfans ; son souvenir sera toujours pour eux un lien et un modèle.
Ici repose Paul-Étienne Devillas-Boissière, membre du collège électoral, et maire de la commune de Vaise.
L’amour et la reconnaissance l’ont suivi jusqu’au tombeau. Ses enfans offrent à sa mémoire ce dernier tribut de leur piété filiale.
Il mourut le 12 mars 1813, âgé de 68 ans.
Ici repose le corps de Th.le Devillas.
Tendre fils, excellent frère, bon ami, il laisse à ceux qui l’ont connu des regrets sincères et durables.
Il leur fut enlevé dans sa 21e année le 10 février 1815.
Ici repose le corps de notre bonne mère, Louise-Émilie Teissier, Ve de Jacques Devillas, décédée le 16 mars 1821, à l’âge de 67 ans.
Pourquoi pleurez-vous ? ne cherchez point parmi les morts celle qui est vivante dans le ciel.
Ici repose la dépouille mortelle de Quirin-Frédéric Devillas, rappelé à son créateur, à l’âge de 17 ans.
Ci-gît Camille Meignier, née à Nîmes le 25 novembre 1799, mariée le 20 décembre 1817 à Ferdinand Girard, morte à Lyon le 22 septembre 1818.
Bonne, franche, sensible et bienfaisante, sa perte si prématurée laisse à ses amis de vifs regrets, à sa famille, la plus juste douleur, et à sa mère, des larmes éternelles.
Elle est en paix ; mais l'affection et le deuil s’attacheront toujours à sa mémoire.
Ici repose Jean Kiefer, marchand brasseur, décédé à l’âge de 44 ans, le 18 octobre 1815.
Une mort cruelle l’enleva à sa famille éplorée dont il fut la consolation et l’appui. Tendre père, époux sensible, il pratique la vertu, connut l’amitié. Les gens de bien le pleurent. Son épouse désolée a consacré ce monument à la piété et à la tendresse conjugale.
Ci-gît madame Coumert, née le 15 septembre 1786, décédée le 12 mai 1816.
Ci-git Étienne Veyrin, né à Annonay le 1er septembre 1827, décédé à Lyon le 13 janvier 1830.
Ici repose Thomas William Gordon, lieutenant-colonel au 3me régt des gardes du roi d’Angleterre, prisonnier de guerre à Lyon, où il est mort le 11 novembre 1813, à l’âge de 34 ans.
Ci-gît J.-G. Fitler, décédé le 26 mai 1829, âgé de 76 ans.
Ci-gît Magdeleine-Élisabeth Reyne, née Fitler, âgée de 69 ans, décédée le 31 août 1827.
Ici repose Guillaume-Charles-Maurice Storm de Grave, aspirant de 1re classe dans la marine impériale, né à Leenwaaden, dépt de la Frise, décédé le 30 janvier 1812, âgé de 20 ans.
Les inscriptions que nous transcrivons ci-dessous se lisent sur différens monumens qui existent sur l’emplacement que nous comprenons sous le N. 154.
Ici repose Aimé-Frédéric Koch, époux de Magdeleine Senn, décédé le 3 mai 1821, âgé de 43 ans.
Bon époux et bon père, il emporte les regrets de tous ceux qui l’ont connu. Son épouse et ses enfans désolés ont consacré ce monument à la piété.
Ici repose Jeanne-Marie Senn, née Masson, morte le 9 février 1824, âgée de 79 ans.
Elle fit le bonheur de son époux et de ses enfans désolés, qui lui consacrent ce monument.
Ici repose près de son épouse, Isaac-François Senn, né à Neuchâtel en Suisse le 23 juillet 1750.
Il fut juste, pieux et bon ; sa mémoire honorée et chérie sera toujours présente à ses enfans et amis, auxquels il fut enlevé le 5 septembre 1826.
Ici repose Catherine-Salomé Bouchard, Ve Koch, née le 26 février 1742, décédée le 4 juillet 1816.
Un doux repos est réservé pour ceux qui sont soumis à ta loi souveraine.
Ci-gît Marie-Joséphine-Eugénie Chion, notre fille chérie, décédée le 24 mai 1812, âgée de 21 mois.
Antoine Koch, décédé le 14 décembre 1814, âgé de 13 ans ;
Jacques Odon, décédé le 29 mars 1823, âgé de 85 ans.
Le petit-fils et l’aïeul, en quittant tour à tour cette vie, ont réuni sur le même cœur les douleurs de la tendresse maternelle et de la piété filiale.
Arnaud Aimé-Claude, né le 18 décembre 1751, décédé le 25 septembre 1825.
Arnaud J.n-Ante-Aimé, né le 12 mars 1783, décédé le 26 octobre 1808.
Ici repose Élisabeth-Rose Hugues, épouse Montaud, née à Marseille, décédée à Lyon, à l’âge de 61 ans, le 9 juin 1831.
Ici repose Mathilde Montaud, âgée de 15 ans et trois mois, décédée le 8 mars 1816.
Cette fille unique si intéressante était un ange sur la terre par toutes les qualités du cœur et de l’esprit dont elle était ornée. Le ciel s’était plu à la combler de tous ses dons. Elle faisait tout le bonheur de sa famille, que sa mort prématurée a plongée dans une douleur éternelle.
Ci-gît Élisabeth Laliaud, épouse d’Isaac Montaud, née à Nimes, décédée à Lyon le 28 mars 1825, âgée de 50 ans.
Privés de tout ce qu’ils avaient de plus cher au monde, de tout ce qui faisait leur bonheur sur cette terre, plongés dans la plus vive douleur, à sa mémoire à jamais chérie, son époux et son fils.
Ci-git Pierre-Marie Léorat, né à Annonay le 19 novembre 1751, décédé le 25 décembre 1825.
Ici repose un homme de bien, Pre-B.my Euzière, né à Montpellier le 2 juin 1756, décédé à Lyon le 11 mai 1826.
Ci-gît Jeanne-Marguerite Megroz, épouse de J.n-B.te Desgranges, docteur en médecine, née à Pallézieux, canton de Vaud, Suisse, le 6 juillet 1763, décédée à Lyon le 5 octobre 1827.
Il existe trois sépultures particulières dans l’espace que nous indiquons par le N. 155. Ces sépultures sont fermées par des grilles en fer. Nous donnons, dans leur ordre, les inscriptions prises sur les monumens qui s’y trouvent placés :
Ci-gît Jean Vidal, né le 19 novembre 1751, décédé le 27 août 1830.
Ici repose Marguerite-Elisa Andra, de Lyon, décédée le 24 novembre 1831, à l’âge de 29 ans.
À Caroline Doëre, épouse de Jacques Aguettant, décédée le 7 août 1832, à l’âge de 33 ans.
Ô douleur ! tu n’es plus, fille si chérie ! amour d’un fils, bonheur d’un époux, idole de ta mère ! Moissonnée dans ton printemps, le coup qui te frappa ne l’atteignit pas seule. Des larmes de désespoir, voilà ce qui nous reste. Plus heureuse, tes vertus angéliques ont obtenu ta grâce ; tu es vers notre Dieu.... Mais, ô douce pensée ! nous te retrouverons un jour. Adieu, bien-aimée Caroline . . . . Espérons.
Il existe encore, auprès de la sépulture de la
famille Aguettant, une tombe en pierre sur laquelle
nous avons pris l’inscription que nous donnons
ci-dessous :
Ici repose C. W. Van Rèede Van Oudtshoorn, née à Utrecht, chérie de ses parens qui la regretteront toujours, décédée le 25 avril 1813, âgée de 9 ans.
Les trois tombes que l’on remarque, N. 156, portent les inscriptions suivantes :
Ici repose Jean Benoît, rentier, né à La Valmy, commune de St-Martin de Corconac, arront du Vigan (Gard ), décédé à Lyon le 29 avril 1833, âgé de 78 ans, inhumé par les soins de son frère et de ses
neveux.Mes deux chers enfans, Pierre Gilly Petzy, âgé de 4 mois, décédé le 24 juillet 1826 ;
Et Ursule Petzy, âgée de 5 mois, décédée le 9 novembre 1828.
Ici repose Magdeleine Gilly, née Petzy, âgée de 66 ans, née à Zoutz, canton des Grisons en Suisse. Elle fut bonne épouse et bonne mère. Décédée le 18 janvier 1830.