Le Discours de la Court, avec le plaisant récit de ses diversités
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Le
Diſcours de
la Court.
Apres auoir maints Discours discouru,
Et en la Court tant nuict que iour couru,
Affin de prendre, & prenant, eſtre pris,
Voulant ſcauoir, & ayant peu apris,
Plus toſt conduict de Legere ieuneſſe
Qu’accompaigné d’une meure ſageſſe,
Plus ſot que fin, plus lourdaut que gentil,
Et beaucoup plus ignorant que ſubtil,
J’ay eſtimé honeſte & conuenable
A moy, de dire, aux autres agreable
D’ouyr en brief ce qu’en long temps I’ay veu,
Non que ie ſois d’eloquence pourueu
Pour bien attaindre à matiere ſi haulte
Que trop bas peut tomber qui y fait faulte,
Et ny fault point trop ou trop peu toucher,
Contenter l’un & vn autre faſcher,
Donner attache aux vns couuertement,
Les autres trop extoller haultement,
Mais ie ſuis ſeur, ſi à tous ne puis plaire,
Que pour le moins, à nul ne veux deſplaire.
Car ſoit mon dire ou veritable ou faux,
Au champ d’autruy ne veux ietter la faux,
Cherchant trop plus la raiſon que la Rime,
Ne trop hardy, ne trop puſillanime,
Gardant par tout la mediocrité,
Sans transgreſſer les loix de liberté,
Dont nul ne doibt me iuger meſdiſant,
Et à raiſon ne ſuis contrediſant,
Pour paruenir à mon poinct oportun.
D’eſtre faſcheux, mal propre, & importun,
A tant de gens eſt commun auec moy
Que ie n’en pren ni ſouci, ni eſmoy,
Et n’enten point la bouche aux Cieux leuer,
Blaſmer le bien, & le mal approuuer,
Car ce ſeroit marcher (à bien le prendre)
Sur vn grand feu caché d’un peu de cendre,
Mais si mon œuure en maints lieux est mal pris
Des ignorans, & des scauans repris,
Me reputant entre les bons Poetes
Moins que Saul entre tous les Prophetes,
Ce ne ſeront des Roſes eſpandues,
Ains seulement des paroles perdues,
Et ne m’en veux autrement excuſer,
Qui trop ſ’excuſe, il ſe faict accuſer
Ou de vouloir vſer de fiction,
Ou de parler par grand affection,
Et tel ſouuent barbare se dict eſtre,
Qui toutefois docte veult apparoiſtre.
Quel moyen donc y ſcavoys ie tenir,
Et par quel bout commencer ou finir ?
Quand ie contemple & de pues conſidere
Quelle eſt la farce heureuſe, ou mal proſpere
Qu’on voyt louer à pluſieurs perſonnaiges
Souuent meſlez les fols parmy les ſages
Sur l’Eſchafaut, et Theatre du Monde,
Tant plus auant à y penſer me fonde,
Tant plus me ſens confus et eſtonné,
Et m’eſt aduis que ſuis enuironné
En mon eſprit, d’opinions diuerſes.
L’un ſe tient fort, l’autre craint les trauerſes,
L’un plaict ſon age, et l’autre maladie,
Et n’y a fin à ceſte Tragedie,
Autant de gene, autant d’actes diuers,
L’un a choisi pour l’endroit, tout l’enuers,
L’un en richeſſe eſt pauure, tant eſt chiche,
En pauureté l’autre fainct eſtre riche,
La plus grand part plus ha, plus se tormente,
Et n’en voy vn qui d’aſſez ſe contente,
L’un ha plaisir, et l’autre eſt langoureux,
Et ſi i’avois l’eſprit aſſez heureux
Pour figurer ſi eſtrange ſpectacle,
On le tiendroit pour fable, ou pour miracle.
Mais quoy ? Je ſuis tout plein d’obſcurité
Cherchant par tout la claire verité
Pour y trouuer le chemin & la vove
De vray repos & perfaicte Joye,
Ayant conceu (pour resolution)
Ardent déſir & ferme affection
De despoiſſer ma Robe d’ignorance,
Et me veſtir du bien & cognoiſſance
Qui ne ſe peut par threſors acquerir,
Ne par l’effort des armes conquerir,
Ainé par labeur, & trauail aſſidu
Nous eſt pour vray moins donné que vendu.
Et ſur ce poinct, branlant deſſoubs l’Enſeigne
De la raison qui le chemin enſeigne
Pour paruenir à la felicité,
J’ay longuement debatu & doubté
La uie actiue,
& contemplatiue.
Si ie debuoys choyſir la vie actiue,
On m’arreſter à la contemplatiue,
L’une est commune, & l’autre ſolitaire,
Aux hommes l’une, à Dieu l’autre veult plaire,
L’une en habits garde ſimplicité,
L’autre ſe plaiſt en la Diversité,
L’une eff à foy totalement réduicte,
L’autee enterprent J’affaires La conduite.
L’une se tien oy sa maison priuee,
S’aller par tout l’autre n’est point prince.
Mais cognoiffant du Monde L’armonie
(Cant confifter à effee en compagnie,
Que celluy La qui furt focieté
Semble approcher &La boutalité,
Jay à part mor pensé soigneusement
az quele mogene l’aurore auancement
Ey quelque estat, dignité, ou office
Ses vertueux, & I honeste exticice,
Pour n’effee point ses autres contemné,
pouz monftree (au moins) que is fuis ne,
Hendant raison ou Calem que is goibe,
Le bien & mal calculant par an doigts,
Pour ne choisie an Lien Ju fenict L’Escovce,
Et biey songte ma proefse on ma force.
Mais quand partout me suis bien efpluche,
Jae pour certain effé fort empesche
bicy scauoir mesurer & cognoistre
Que c’eft & moy, el que ce pourroit effre,
Eu me tronnant que toute anité,
Ey Sesespoir ieftore precipité
Grace diuine.
Sans Le ſecours & La grace diuine
Ou moy appur a ma fovce l’assigne,
Ela fine bicy, mais ie ne puis fcanoiz
Combien ie fuis capable &— L’auoie,
Ne fi seray seellé du diniy Scan,
Ou fi pourray offee eccen vaisseau
On
Plus toft I’honene que de contumelie,
J
celle fiy que tousiours m’humilic,
Mais oy feait bien que puerdone sans elle
On que ce soit, feroits voler fane Effe,
Chaffer en L’ER, pescher Seffus La Care,
EL 98 Scane renouneller La gutier,
Ey Sieu conuien finir EL commenct->
Eu qui Vonova (fové par Luy) fanancer,
Il se eccule, au lieu de flovie,
Jort ses fleurs Jeffecher & mourir,
Car c’eff La piare a le seur fondement
Ou fault affeoir tout nostre bastiment.
Mais figuren ceffe grace in Sicible,
Je n’est à moy my à autres poffible,
(Cour ey eft plein ey La Care & any Citne,
Elle reluidt & Domine ey toue Litux,
S’elle dépend tout L’opove — Nature,
Et tout Le bicy & toute cecature, sike she
(Cone noz effecte, pensees, e paroles
Sans elle font avaines & friuoles,
Par elle fut remission Sonnte,
Svace par grace au Ciel enterince,
Et Le falut ets hommes recounezt,
L’Enfer fermé, any bone Le Ciel onnert.
Eſperance.
En approchant Concques de ceſte grace,
Jay appecen pres d’elle face à face
Same Esperance Jpneffement parce,
Sa Pobe effoit de couleue aquete,
Se tue rians, ce qui monstrorem affez
Que tout ennure par elle font faffez,
C’est celle La qui paist Les malheureux,
Aux affligz, tristes, & Langoureux
Bonne confort, L Joux allegement,
Ses prisonnitte adoucist Le torment,
Le Labourture sur Care faict semen,
Le Mariniece faict mager ey La Mez,
Ses courageux augmente La proueffe,
Sonne aux couards courage a hardiesſe,
Et me orant émeu e fort épvie,
(Comme qui m’enst cy extase surpris)
Elle Saigna me prenove par la main,
Et d’un visage affable & fort humaiy,
Sane informer & ma profession,
Se mes pazine, ne de ma nation,
Se mon pounoir, ne de ma voulonté,
Comme si bien cognu Lue euffe effe,
Et que de mor Defia cuff pois la farge,
Le chemin de
la Court
Elle me monſtre vy chemiy grand & large
Cant frequente, tant batu de gens
Se tone covoite, d— lights, Dindigens,
Qu’il n’en est point ailleurs telle affluence,
Et tous font conduite par LInfluence
Se ceffe dame ancienne eagee,
Et tellement de promesses Hargee,
Qui ne fearoven covrefponove aux effaicte,
Qu’elle sonnent fuccombe foubs Le fair.
Efte me Diff Love (pour le faire court)
Ce beau chemiy, eff Le chemin de Court,
On est la fin de tout boy heue enclose,
Et ſi d— ricy veux offre quelque choses
Et ey effime ance Les hommes viure,
Anccques mor i te La conuien fuince,
Et tu pourras & voie le plus grand Voy
Qui oncques fut, adone l’asionste for
ce conseil que me gonne Esperance,
Eye mettant en tout mon assurance,
Car il n’eff tel que nacer ty grand can,
Et fault La noix rompve auant Le norau,
Soit Sone — L’instinct ordonné de Nature,
Ou foit Le fort de fatale aduenture,
Heureux seray fi i’ey puis approcher
Ge & co for a La Pobe toucher,
Les mocqueurs
La Court
Mais & allant, encontray y matiy
Plusieurs mocqueurs, L’uy me parfoit Latin,
L’autee Cuscay, a m’estogent incogums
fore de renom, car ile eftorent venus
Ey Leurs habits tyffue de mocquerie
Qui pique et poinct, fi fault qu’oy sey eie,
Ils estoyent noire comme Ethiopiens,
Et me sembloyent quelques Bohémiens,
Dispoc affz pone prenove vy Liture à courſe,
Eien toutefois ne prindvent cy ma bourse.
Liny I’tue s’approche, & à mor farraiſonne’s
Doulant parler de ma fortune bonne,
Jugeant quaſi par Phiſionomie
Se mes effeins toute l’Anatomie,
Me mesurant ainsi que par compas,
Si feray Morne, on ne le seray pas,
Et me icdoit plusieurs propos ensenible
Sont L’uy à l’autre aucunement ne semble,
Saultant Ou Coq à L’usne, sans raisoy,
Se maladie, puis deguceisoy,
Cant qu’on ne scait ou plus toff putnove pié,
Et no seay pas ſil m’auoit eſpic,
Love qu’Eſperance aute moy Seuifoits,
Mais ty L’aureille & tout bas me disoit :
Soube La belle habe eft caché Le Stipen,
CEL a toft qui plus toff fey repant,
Je me parloit par énigmes countre,
Aucunefois en profe, puis en otely
Se Lancelot, d-Sannaiy, puis & artus,
& mal Chauffz, 98 trop biey veffus,
Ey comprenant (fi i’ey ay sounenance)
Den de parole, & beaucoup de sustance.
Jeft biey way que ricy il ne nomma 51%
Et ey commuy seulement il blafmat
Ce qu’ey poine n’euft ofe prononcer,
Craignants quelcuy (non sans cause) offenser,
Mais son proposeftoit tant Seehoneste,
Que Les Cheneux m’ey Oressovent en La teste,
Et grandement ie m'ey tronnay fasche,
Sont is le laiffe,e me suis approché
Se ceffe bonne a heureuse Eſperance
Pour tieee Ivoid à La grand Court & france,
L eccellence du Roy
Henry ij. de ce nom.
Ou regne vn Roy par équitables Droicts,
Henry ſecond, premier sur tous les fore,
toy beaucoup plus de son peuple estime,
Quy pre n'est de ses enfans armé,
Que n'est l'enfant. Vnique aymé en pare.
Se Luy i'attey ce qu'il fault que i'espere,
Eule gesin & Loir seulement
Me contentoit 'uy gvand contentement,
Pont me vonar ou tout à soy fernice,
Et voulu faire aux Wuses sacrifice,
Done n'estre point tronné desagreable
y tel toy qui n'ha point semblable,
Chachant des fleurs au Jardin &- Mintue
Pour Luy offrie & L&b metive cy referue
Quand ie Vetroie qu'il y prenovoit plaisie:
Mais ie n'eu pas l'espace ne Logfie
Foved moiller Les Leures en passant,
Car mon esprit ey helicon paiffant,
Plus Le gesiz de paistee me croissoit,
Plue Esperance à chercher me presſoit
Le grain pour paille, pour gland le froument
Bont m’arrestay à ſon seul ingement,
Et mis moy but à ma fin principale
Pour pasminiz d La grand Court Royalle.
Labeur.
Ou m’accointay & Same Siligence,
&& Lafcue qui Lá font refigence,
Accompagnez tousioure de bon vouloir,
Et shafeny d’eux fe tult faire valoir,
A qui mieux, mieux, & Secatz Jela,
Sans Siligence oncques Labenz n’alla,
Dy piec ty l’Ex, a les yeux tone onners, MD.
Car c’est celluy qui ey actes Sinces
furpassé par fa grand vigilance
Les plus fcauans La Socrine a Science,
faisant ponter à ey hascny sa Comme,
Et se Sifoit le compagnon de L’homme,
Sonne & Sien, (ainsi Le conuient croire)
Et que fane Lur ne Soibt mangen me boire,
Je Direr plus, a affeurer one of sin
Que ce Labeur furmonte toute chose,
Es à La fiy, qui licy Labourera,
De ſon Labeur La recompense aura,
D’autant que l’otunee eft & Sieu couronné,
Qui le travail à toué à ordonné
Conueriffant L’amertume ty Sonctur.
Diligence.
Aupres de Lue Diligence ſa Stua
Et nuict et four effoit efperonnee,
Et n’eust voulu attenove one Journee,
Que promptement ni’cust accompli sa charge,
S’habillemene dintre points ne se farge,
Et ne penfoit finoy à pounoir effec
P& fanovic a 36 prochaine ou maister,
Oy me La vie oncques allee Le pas
Mi effee affife ty prenants soy et pass
Monftrant par tout L’ardeur de foy boy zele.
Bon uouloir.
Bon vouloir fut Le proche voiſin d’elle
Qui a chaſcun monstroit vn doux visage,
Ex n’enst voulu faire à personne outrage,
Soy Luy en faict, il noure, appaiſse,
Et ne pensa oncques foſse mannaiſe,
Avant tousiours Le ſouci et Le ſoing
De secourir by Jascun au besoing,
Dont auec for povte pour recompense
Joge J’esprit, eepos & conscience.
De Jonc ces trois, Diligence, Labtue,
Euboy Vouloir, nnempe d malheur
Sont Les moyens principaux pone entece
En cognoiſſance, et faueur rencontrer.
L’arriuee de la court.
Il eſt bien vray qu’a l’arriuee ie fus
De prime face auſſi triſte & confus
Que ſi l’on m’cust condamné par fuffice
Saller geseenove au Trou & saint Patrico.
Quand l’appteceu Jauclines & Bardes,
Diques, Harnoye, Archare, L Hallebardes,
Ettant de gens à pied et à fonal,
Lebone à monts, les autres à val,
Le né en olove, g’antets mal ty poind,
Les one cy Jobe, el autess ey Pourpoinct,
L’uy Siqueté à barbe Ecrcnice,
L’autre en facoy & Cuceſque &L Euiffe,
Les one ty Housse, a Les autres bottez,
Et La plus part— bicy moille a crotte,
Cant de muletz : & hariots branlans,
De toutes parts des venans & allans,
Des Multices quils Cicl Sefpifopent,
De Voimandiers, qui Les viures povtogent,
Tant de nouucaux, & Dintre équipages,
Tant J’Escupees, & poffe, & page,
Les one au guct, les autres aux attentes,
Tant & Chartice, & pauillons, Cented,
Les laquais.
Tant de Laquais qui faiſoyent & gambades,
Tant & Chenaux qui ieftoyent les euades,
Que ie pensoyo au Lien d’auoir trouué
La Couch In Pog, an camp eftre arrine,
Parquor is fue Longuement aux efcoutes,
Et ne m’eſtoit aisé soul Ive Les Soubtes
Qui me venoyent alove Ituant Les
Nestant pas moine fafehé, que curieux
De m’enquerie à qui font ces Lineets,
Et qui les porte, & quiles a lineces ;
Se l’uy m’approche e aucc Lug Senife,
Pour mieux scauoir qu’elle est telle Seniſe,
Que ſignifie ou cela, on ceci,
Que faict oy tel, Sequog fece coſturei,
Je veux tout voir tout scauoie, cognoiffre,
Et tout ainsi qu’uy can qui vient de naiſtre,
Par tout regarde, & de tout m’eſmerueille,
Mais pres de mog se soufflogen cy L’aureille
Aucune, Disane : vorci quelque & folice
Que L’oy pourroit attacher sans collite,
Et me oenopen, ainsi comme on Les Leurre,
Semandee ſi la paille est ou senere,
Si i’ay point veu y baston fans Jeux boute,
Si ie cognove quand Les Chats ont La tour,
Si Sien à faict montagne sane allee,
Si ty La Mer y a de l’eau falles,
Si iar point Leu Le Liure 98 Quenoilles,
Sil fault de l’eau ou In viy aux Socnoillet,
Si restore fain on firestoys malade,
Si me fonnien ou tempo de La Croisade,
Si ic ceaine point quelque nonneau Seluge,
Ç quite fuis, et ou est moy refuge,
Duce oy tas de petit mote succetz
Qu’ils font fonner comme Oracles facetz,
Etey parlant, ife confecfont Les grants
Dinsi qu’ife font bicy Giappez e branes,
Car ile faiſoient Licite & velours,
Et nonobstants que ie foye de plus lourds,
Si me fut il bicy facile S’entenove
Quen fenquerant, ils me vouloyent reprendre,
Les Pages.
Mais ſans du tout reſiſter ne fleſchir,
Partant & Là, pour mieux me refreschie,
Je rencontray one troupe d— Pages
Qui no fearoyent (fion Leur Jonnoit gage
Se faire mal) faire pis qu’ils font,
Cappes, bonnets, chapeaux, manteaux, tout fond
Entre Leurs maine, c’est fou de paſse paſſe,
Ce quefl’un iece oy autee toft L’amaffe,
Et au matin ne sont meilleurs qu’au soir,
L’uy puss & Lue me voulut faire affoir
Done ſe gandiz de moy plus à soy aise,
L’anter me Sic : monsieur ne vous sesplaise.
L’uy m’a Lane 9th piedz infa’a La tefte,
L’autre me Sid : ne vous faides point beffe,
Ev gardtz vous de trop vous efchauffee.
L’uy me oulut ma ceinture chauffer,
L’autre qui n’est de mocquee Seegousté,
faive me voult La barbe J’uy couffé,
Puis tout foub Saiy ile parlent d-me tonove,
Cants que me fear quasi que leur respondre,
Ne fi ity ay ou In boy on In pire,
Ne fil connien sen fascher ou sen rire,
Honeur se font selon Leurs seigneuries,
Et plus qu’un Singe ils font de ſingeries,
Puis tout soubdain se herpent aux Joueur
Pour Voy nenni, ou pour by it le veux,
Luy Didrie juis 98 fanovis en for
Car ce matin il a craché fue moy
Et L’autre ceie y peu ey plus bas toy,
Il m’a hargé L’Espaule J’uy bastoy,
Et m’a esté tant goup, tant humaiy
Que is fuis faid Cheualice de sa main.
Et quand ils font pour le repas, affis,
No pensez pas qu’ils forent meure e raffis
Ey Leur maintien pouz auce temperance
Boire a manger car par_ intempérance
(Sans de santé en coupé fe foncier)
Leue Effomac peut Sigace L’acite,
Vous Les auritz manger ey telle sorte,
Que ricy 96 plate Le fauant ne rapporte,
Et quand ainsi Sénover Les out on
Me semble oupe parler d’Eryfichon
Qui plus auoit Otuant Lug de viande,
Moins aqpaifoit fa nature gourmande,
Boef, quand ils ont de manger appetit,
Peleo saoulfee it ne fault foing petit,
Et autour d’eux iay appliceu encore
Que maint friant happelopin génove.
Et quelque fois que L’on voyt deſloger
Ceffe guano Courtspone à Paris Loger
Et que l’on va au printempésála forve
Se fainct Sermany, (sofe qui eſt notoire)
Ce sont plaisies fort grance & ſingulices
Le voir band contre les Eſcolitis,
Le coupe de poing Leur fauent d’armature,
Songles, a gente ile se font guture dure,
Et bien sonnent par fubtiles fineſſes
Paigus poinfone faiguillonnen Les feſſer.
Les Escolitis conter Pages sont prompts,
Pages auffi contre Les bonnets ronde.
Mais par Le temps se meurist Leur Jeuneſſe,
& conucetift La follie en sageſſe,
Quand off bicy instenice & enseignce,
Leure Eſcurere Sonneront La Seignees
Pour ey tiece Les maunaiſes humeues,
Et Lee econire à toutes bonnes neues
A celle fin que deshoncue me bleſſe
(L’aduenie) Le tiltre de nobleſſe
Les fourriers.
Paſſant plus outre, appuccu Le& fourriers,
Qui fcrorem Vvaye, bone, e perfaicte ouurices,
Sils pounorent plaire à messiee Chascun,
L’entour S’eux tousiours y a quelcun
Qui les manoict & S’ininets prouoque,
Luy Les menace, et l’autre S’oue ſe mocque,
Sont ils ne font que secoute L’anecille.
Cant plus rapproche a plus ie mesinancille,
Car il y a tant de gene a Loger
Qu’on ne fait ou La plus grand part sanger,
Et ne croy pas que l’on sache tant faire po
Que Les fourrite & puiſsent satisfaire,
Ce que ie og non pas pour leur excuse
Me pour Lene blafme, affin qu’on ne fabuser
Car is n’ay pas oublié que founen
Ile m’ont laisſé à la pluye a au vent,
Et m’enseignane L’enseigne de L’Eſtoille,
M’ont faict coucher gedane 9th gvape fans toille,
Seffue by bane squelque foie sur La Care,
Sane regarder d Efofer me Conntere, ne
Me fil faifoit ou trop froid ou trop haule,
Sont ie Les quicte, plus il ne m’ey Saut,
Car maintenant de leur grace a maci,
tout souffrie is suis tout endurci,
Et ne Leux ireiter, ne m’ey plainove,
Car ce feroit pour m’achener de painove,
Consitant qu’entre tant de complainctes
Que l’on en faict, Les miennes seront fainctes,
Sieu leur pardoint pourtant, car peu feront
(Comme ie croy) qui leur pardonneront,
Et conuiendra (f’il-fault pardon Sonnee)
Plne toff qu’à eux, aux page pardonner,
Ey protestant toutefois que ne veux mis
En tout ceci toucher l’honcuz I’eux :
Car pour certain quand by fourrice estende,
Cela prouitm & La guans multitude
Qu’on ne fearoit & Logic contenter
Siey La Malle oy me Levent poster.
Les chartiers, mulletiers.
Palefecnicis, & autres effate
& La Court.
Ceſtoit fort grand Labeur & comprendre
Cous les effate, qui là fe viennent rendre
Pour & co Hoy La Court fuiure tousiours,
Ety for & Leur vie Les iours,
Et neantmoine fitoncie ne les nombre,
Je vous en puie reciter y grand nombre :
Chartiere y font cy fort grano abondance,
E Mulletites en femblable éuisance,
fort bonnes gene, car ik ont cy tout Licu
(Ey blasphemant) founenance de Dieu,
Palefreniers aufficy Leurs effables
Cont grandement bening & charitables
Quand aute eux Les garces deſlogets
Sont fur la nuict recents & logett.
(Cant de petie, & tant de grande Laquets,
Cant de petio, & tant de grande Maquets
Qui bicy founent, quand aucun d’eux nacquette,
Pour Love Love ont y coup & Paquette.
Cant de coureurs pouz anoir benefices,
Cant & flatteurs pour anoiz Les offices,
(Cant &— mignone qui pensane estre sages
Contreferont Leur mode, EL Leurs Languages.
Je ne veux pas feicharger mon rolle
Se ceux qui ſont fa pourris d-crole,
Ey nombve grane y font Les Braconniers,
Lee Lounctiere, pournoycure, fauconnices,
Et Cugfiniers, Cauerniers, Cauernicres,
Les Lananciere, ausfiles Lauandicres.)
Et 98 Merciers La vy nombve fassemble,
Qui(fans mentie)ene foire ressemble,
Fant 9’Eſcupere, tant de Sarde Deſcelles,
Maiffree Shoffels, Games, & Damoyselles,
Qui pour ovnte Leue grace a Loues valeurs,
Portent habits de Dinceses confcues,
Selles auſſi la plus grand pazt se range
se parce d’une facony estrange,
Et gee habite en vn petit moment
De iour en iour se fait le changement,
Selon Le pli ou Leure plaisire fa donnent.
Les Inffrumens gracieux grésonnent. in
Au foy Sefquels par Sonces accordances
(Temps ordonné eſt au Bal & aux Sances.
Puis on y voittant de Coches aller
Plue roydement que les vente parmy L’air.
Masques y font, poffee, Courrices aussi,
Be toutes pars par oy mesme souci
Arvinen Lá, bref i fault eftimer
Que tout ainsi que la profond — Mer
Eecvit ty for L’abondance See taux
Se facuy flenne, de tous les Puiffeaux,
Ceffe grand Court & hauft pouuoie munie
Eecvit Su Mond one troupe infinie.
Legate & Comme, Ambassadeurs S’Espaigne,
Ef&— Turquie, Ses fins allemaigne
vont founent, toutes sortes de gens
Se rendem Lacy pas fort giligen,
Se tous eftate, de toute qualité :
Mais La Couch eff &— grand mobilité,
Eta boy Ovoict est nommee La Court,
Car fans arrestelle Semine a court
Beca, La feloy la voulonté
Sece grand Foy, Jonc L’honcur a monté
Jusques au Ciel, & ce Roy venceable
Henry, duquel La force incomparable
Peut eſtonner Les plus forts ennemis
Qui contre Lue cy armes se sont mis.
La Couch ainfi mobile, se transporte
Ey mille Lieux, selon que Le Vucil porte
De ſon grand chef, ouets à Maovy, beau
Et plaisant Licu, puis à fontainebleau,
Duis à Paris, en ce Louure autentique,
Neuf Gaffiment qui furmonte L’antique,
Monffeant Jefia par soy commencement
Que eu guano Cure tout bvane bastiment
Lug goibt cégce, voire tout edifice
Sont iamais cut L’Antiquité notice :
Car il convient que Le Lounee oy extolle
Plus qu’on ne faict Le Fomain Capitole,
Et ne fault pas que deffue Luy oy nomme
Maisons, Palais, Antiquittz & Comme
Carà present en ruine elles fonts,
Oud-Leur offre y peu s’apparence onts,
Mais ce grand Louure cy admiratione
Elene au Ciel sa gvand perfection,
Monstrant L’honcur & La plus noble ville
Paris, qui n’est aux autres point ſeruile.
Le palais du Roy.
Mais ie tire outre au grand Palais Royal,
On nul ne Soibt entece sil n'effloyal,
Ele portail Jonurage somptucuer
N'est point ounezt finoy aux atutur,
Vulcay y a effe fort Siligent
A forger clesz a farurts g'argent,
Et La farure y efftonte taillee
Sefine Espargne,& ' zur efmaillee,
Cone Les Coutsbaste & Marbre blanc & bie,
Les bases sont de perles & Pubic.
Et on parron Les Escompartimens
Sont enrichie & toue veaye Siamans.
Cous Le festons. Cyrages, & Cartouches
Son & Sucat ont chacune scup touches,
AL'dequiteant, decfa98, & Balluster
Mille Caphies Sonnen mancilleux Luffre.
(Cermes aussi, Pillaffres, & Colonnes
Carnies font de Loyalles Couronne,
Coue Le Carneaux, &L L& Mafficoulis?.
3 font par tout ſemez de fleure de Lis,
rcs triomphane, Pyramise, Cheatres,
Le Mansolce, Les Amphitheatres,
Le Pantheon, et tous autres spectacles
One tout le mond a receu pour miracles,
n'ont appvoché & La magnificence,
Se l'artifice, a perfaicte excellence
De ce Palais, ar ne faule que perſonne
Vienne alleguer Memphie, ne Babilone,
Le Simulachve auſſitant fort Loué
A Jurpitee Olympique voué,
Ne la maison & Eyens pone exemple,
No de Siane ty Ephese Le Temple.
Il n'est connect ne & plomb, ne 9'rdoyse,
Leb Combles font tous garnis de Turquoyfe,
Eles Cheurone, aussi les frontipifce,
Par tout y a autour 98 Covoniffe,
Infinitez de belles Antiquailles,
Se Marive guz font toutes Les Murailles,
Expeffl' Se espanon & semé
Comme sivity il n'estoit estimé,
Pont L'otunee autant la matices surpaſſe
Que Le Coleil toute autre clairte paffe.
L'Architecture y eff bicy obscruce,
Ex alentour mainte histoire grance
Be ceux qui ont preferé Les vertus
A tous plaisirs, & sey sont venestus
Pour acquériz auecquee main armee
L'eternel Los S'heureuse Penommée,
Mais fiperfaide effoit L'Architecture,
Moin eve n'estoit In Seoans La paincture,
Ou l'on peut voir pred du vif Les pourtraids
De ceux qui sont de La Couronne extraids,
EL ont gardé aux guerres La Justice
Comme en la paix équité e police,
Ponts ils seront d iamaie honorez,
Et pour certain its efforent figurez
Mieux que Zeuſie, ne que Praxiteles
N'eust pen pourtraire, ou Le grand pelles.
Lesiopau elesinftrumens
&L L& Musicions In Coy.
Dog ie parlee. Its potcieux Joganx
Qui font geeffiz pone Les feftine Lorang?
Checfoe pour vay Ou tout incomparable.
Soy it oublice L'accord tant agocable
Se La Musique,cy Lute, Harper, Haubore,
Qui font & Loing retentie Les haults Borg?
Mais tout cela est bien peu par raisoy,
Si au furplus oy faict comparaison,
Car qui n'a Veu ou for la grand Chapelles,
Laquelle n'est moins magnifique & belle
Que Le saint Temple, ou Salomon Por fage
feit à Sien seul nostre Seigneur hommages
C'effon Le Bop en faisant Sacrifices
Au For 98 Hory accomplift son office O
Se tres Choefficy, su cy toute saison
I offee & Bien fa fidele ovaison,
Ey l’adovant noy cy obscurité,
Mais ty Eſprit, & pure crité
Crorant & cucur, confeffant de bouche,
Car c’est trop peu, si tout cela n’y touche.
Dres on Eoyestce Cardinal Thontur,
Prince Louvain, tant illustre Seigneur,
faisant flovin Le fage de Louvaine
Par sa pondence entre autres sountraine,
Quia Saffe tout vice, tu sane meſpois
So La Vertu Le boy femiy a pois.
Chantes y font qui ont poix argentines,
Psalmodians Les Louanges Sinines,
Erecitane de Sanie Les chansons,
Auce Motels & Sinceses facons,
Soit & Clandin Fere aux Musiciens,
Ou & Sandviy égal aux anciens,
Ou biey on fort fcauant pierre Sauperre,
Chantee du foy, Signe que de Lierre JA
Oy Le couronne, a fin de L’honorer, impe
Pour Les Joux chante, qu’il scait bicy mesurce,
Sort 98 Motets composez par Le Cenove
Pont La Douceur y appetits angenovelist
S’estudice au noble art & Musique e
On soy Eſprit perfaidemem fapplique.
infile for qui porte au Createur
L’honturque Soibt au maistre y serniteur
Recognoist bien que Dieu Le faict regner,
Eftre obey, crainct, nous Jomince.
Baiſsant les yeux se confeffant fragile,
Prestant L’aureilte an diniy Euangile,
Il monſtre à tous qu’il fault entectenie
La verite, a La foy soustenie,
Erfaict à Sien & tout soy catue offrand.
C’effenners Sien recognoissance grande,
Exemple à noue, qu’à luy sont tous les liens
Spirituele, comme Les tariens,
Sont ce boy for, Laiffant toute rancune,
Nha I’affaillie onconfonté aucune,
pant conicinc Les otnures & La Loy
one fame e permanente for
Eyjaftendant toute felicité
Se Bien, requié cy sa necessité,
Me Soubtant point, cy fi fainde manie
Qu’il n’art soub Jain L’octroy &— sa pritte ;
Aumoine autant qu’il luy eft necessaire
L’Esprit veult non à la chair complaies,
Et au Seigneur toué bitné il attribue
Comme à ccffug qui feul Les giffeibue
Dar sa bonté a grand mifeticord,
Ey conftruant L’union & concorde
Se faincte Eglife, espouse immaculte
De Jesuchrift, & à nous renclee
Par les Docteurs de l’Eſcriture ſaincte,
Dont ne ſera la grand lumiere eſtaincte,
Car diamais Juztia ſa parole.
Ainſi le Roy nous conduict à l’Eſcole
Se faire bity, a a la cognoiſſance
Ses faicte de Sien, L. & nofter impuissance,
En éleuant au plus éminen Lieu
Se son Palais, L’honcur de ce haults Sicu,
Euc’est cela qui Le faict prospeter.
Je vicy au reste, et vous puis afſeurer
Que ce Palais tant magnifique & beau
Nefe goibt pas give y fontainebleau,
Nivy Chambourg, ni Amborse, ni Blors,
Ce n’est aussi de Vinceines Le Borg,
Nicy Paris Le Louure, ou Le Cournelles,
JL vole ainsi que fic auoit 98 Eftes,
Noy pa raison qui foit Mathématique,
Comme Architas nuenta la pratique
faire & boys y pigeon, qui voloit,
Etcy cela fuemontee il vouloits
Same Nature, aine à bicy cy parler,
Ce Palais eft tousiours pendu cyL’ER,
Et eft par tout on il plaiff au grand for,
Qui va tient en feiomphant arrop
Pour visiter ses peuples e
Els garote J’alarmes & affane,
Doulant par fout Sonnee bonne pollice,
Et arracher La femence device,
Qui eft on signe a certaine tui Sence
Se fa bonté, e grand pronience
Se ſoy boy zele, e conscience entière.
Occaſion portiere
& la Court.
Pluſieurs ont dit que fortune eſt portice
Se ceffe Courà aucune mal traictable,
Aux autets Sonce, mere fanovaile,
Qu'elle aux ons uict, Les autres supporte,
Mais quoy que foitstout Sebont à la porte
Dy appercen fue one Boule cond
One Steffe en feuclure blonde-
Quietgardoit ca, a làtonte nue,
Conurant son nez pour offre peu cognne;
Voulant Sonnte ou Sénice L'entere
A qui lng plaiff, quand elle est rencontree,
Channe eff Scrrice, genant si tu veux
L'apochender, ce ne sont que soncur,
Je ne seay pas si c'est illusion,
Mais ic La pois pour Dame Occafion
Qu'on Joibt oftefee ainsi que ie l'entends,
Celoy Le Licu, Les Spmmes, Le temps,
Eta cfafcun il La connient attendre,
Pour perutnie au but on Loy yeuft tenove.
Car point ne fault soufflee comme le vent,
Elle peut plus que La Log bicy founent,
Loy effecceu par elle ou ecicdé,
Sifcis ie tant qu’au Sonion me icdé :
La fontaine de Ciuilite.
Et au milicu ie vy one fontaine,
Ou plus l’oy purse, tant plus elle eff plaine.
Ce
n’est pas celle ou par vouloir Siniy
Qui cy a ben, fl pad Le goust on viy,
Lee Latine nommee.
Clitovine par
Ce n’est aussi la fontaine effimee
See anciene qu’oy Sifoits Cabaline,
Son Diffilloit La Liqueue de Poctrines
Quid-fureur Les portes enure,
C’eff celle La ou pour aprendre à viure
Parmy Le Monde en grand civilité
Duyser on peut perfaicte Spnesleté,
Svace agveable, y maintiey affeuré,
Vy attraict Joux, difcrte, te mesure,
Et quicy boyt, omist bien soudaiy
Pufficité, e Senient tout Mondaiy,
Et ne fault point à autre escole allee
fin d’apvinove a bicy Dire, a parlee,
C’eſt on lon scait bien faire 96 amis,
Et proffiter auec ses ennemis,
C’eſt on ſe peent Ou biey La recompense, nis
Su teanail ioge, du mal patience,
C’eſt ou loy Soibts en toutes chofes bonnes
Saccommodee au tempe & aux personnes, sit
Biffimulee par pondence, se taire
Quand eff befoing, biey mener son affaire.
Se biey cognoiffre, bicy se mesurer,
Efpece tout en rien ne faffenree
Qu’ey La Vetu, qui en espit I’onnie
La Mort reno morte, & redouble La vie
Se ceux qu’on vort se monstrer Heroiques
Ey tous exploids tant printz que publiques :
Mais Clio qui eo oye plus parfaids
Scautz tecfsity eccitee Legrands faide,
Pamettez moyen moy bas stile & metre
tout le moins quelque mots ici metted
Pe ce grand Loy, plus grand que nul autre
Su Poy Henry, &— rechefie le nomme, Somme,
Moy pour vouloir ovner telle matite,
Cae ce soit au iour Jonnte Lumitie ;
Mais pour monstece a facuy le grand hour
Que fayreceu J’auoir en sa goanotne,
JL off si fort, qu’oy Le Soibts effimer
Mars sur La tare, Neptune sur Mer,