Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Garçon
Apparence
GARÇON. — D’après les grands connaisseurs, vous ne devez pas dire : Le garçon de M. Petard est parti pour son sort, ni même le fils Petard, mais il faut dire M. Petard fils, ou, si vous le connaissez beaucoup, Petard fils. — Mais voulez-vous savoir la vie des garçons ?
La vie des garçons n’est agriâble :
Quand i n’ont cinq sous,
I mangent tout.
I vont aux Breteaux, à Villeurbanne,
I reviennent soûls,
Et voilà tout.
Cela se chante sur l’air : Allons aux Breteaux, ma mie Jeanne.
Il y a de quoi appeler son père garçon. Se dit lorsqu’il vous advient quelque chose de tout à fait extraordinaire.
Si c’était à recommencer, je ferais comme mon père, je resterais garçon ? Cri du cœur qui s’échappe souvent de la bouche des maris.