Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Gourer
Apparence
GOURER, v. a. — Tromper. Prends la riche, tu te goureras ; prends la pauvre tu te goureras. Vois où tu feras le meilleur repas. (Quand je vous dit que les Lyonnais sont de petits la Rochefoucaulds !)
Voilà gourer devenu français de par le bon Littré. Du reste, il l’était jadis. « Le marchand pensant que ce fussent gens attiltrez pour gourrer (voler) sa chasuble, » dit le bonhomme Bouchet.