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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Nourrissage

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 242).
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NOURRISSAGE, s. m. — Molard a, sur ce mot, un paragraphe tout uniment excellent : « Nournissage : Prix convenu pour nourrir un enfant. Ce mot n’est pas français. On ne trouve dans l’Académie que le mot nourrice qui ne rend pas l’idée qu’on exprime par nourrissage ; ainsi il convient de le conserver ; il a d’ailleurs toutes les qualités nécessaires pour passer dans notre langue. Il a pour racine le verbe nourrir ; et puisqu’on dit payer son apprentissage, on peut bien dire payer le nourrissage. »

Le mot de nourrissage a deux autres acceptions, également légitimes : 1° L’action de nourrir : Le nourrissage au biberon ; 2° Le temps pendant lequel la mère ou la nourrice allaite l’enfant. Humbert donne l’exemple : Mme N… s’est mieux portée pendant son nourrissage que jamais auparavant.