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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Rapport

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 291).
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RAPPORT. — Par rapport à, À cause de. L’hiver, elle portait des pantalons de velours par rapport au froid. On dit aussi quelquefois simplement : Rapport à. — Et l’été, elle portait des pantalons de velours, rapport à la décence. Cette dernière tournure est parisienne.

Par rapport que, Parce que. Nous nous sons arrêtés à Pollionay par rapport que nous avions faim, ou simplement rapport que nous avions faim.

Un bon pas-failli de Molard : « Ne dites pas par rapport que, mais par rapport à ce que. » L’un n’est pas plus français que l’autre. Mais quoi, on n’échappe pas à l’air natal ! Et celui des lecteurs de Molard qui, suivant ses conseils, aurait dit : Nous nous sommes arrêtés à Pollionay par rapport à ce que nous avions faim, aurait parlé le plus pur français du Gourguillon.