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Le Livre d’or de Sainte-Beuve/Bibliographie

La bibliothèque libre.
Aux bureaux du Journal des Débats (p. 353-440).




BIBLIOGRAPHIE






Nous ne pouvions songer à donner ici une chronologie de l’œuvre de Sainte-Beuve semblable à celles qui ont été dressées pour quelques auteurs classiques ou, parmi les modernes, pour Balzac et Théophile Gautier. Toutes les pages du présent Livre d’or seraient insuffisantes pour la publication d’un travail analogue à celui de l’Histoire des œuvres de Théophile Gautier par M. le vicomte de Spoelberch de Lovenjoul. D’ailleurs, cette chronologie, projetée par M. Victor Giraud, a été faite en partie, pour la période de 1818 à 1849, par M. G. Michaut à la suite de son livre sur Sainte-Beuve avant les Lundis.

On trouvera ci-après la liste des ouvrages de et sur Sainte-Beuve qui ont été publiés séparément ; ils sont classés de la façon suivante :

I. Poésie. — II. Roman. — III. Histoire Littéraire. Critique. Ouvrages divers : A. Monographies. — B. Recueils. — C. Pages choisies. — D. Tables. — E. Principaux ouvrages publiés, jusqu’en 1869, avec Préface, Notice, Jugement, Appréciation, etc., de Sainte-Beuve.IV. Correspondance. — V. Ouvrages relatifs à Sainte-Beuve et & ses œuvres.

La division contenant les ouvrages publiés avec préface, limitée à la date de 1869, nous a paru indispensable pour établir une des formes de l’influence exercée sur le public par la pensée du critique. Sainte-Beuve avait pour principe, nous dit M. Jules Troubat, de ne jamais faire de préface à un livre ; « c’était de sa part une question de haute probité littéraire : il tenait essentiellement à son autorité de critique et ne voulait pas la laisser entamer par des complaisances ». Très peu de ces préfaces ont donc été écrites pour les livres en tête desquels elles se trouvent ; mais telle classe de lecteurs qui ne connaissait ni l’article de la Revue de Paris ou de la Revue des Deux-Mondes, ni celui du Constitutionnel ou du Moniteur, qui n’avait jamais ouvert les Portraits littéraires où les Causeries du Lundi, a lu la Notice reproduite en tête de l’un des volumes publiés chez les libraires Charpentier, Garnier ou Michel Lévy.

Dans la division V, concernant les ouvrages relatifs à Sainte-Beuve et à son œuvre, nous avons catalogué seulement ceux qui existent à l’état d’unité bibliographique ; c’est ainsi que, malgré leur importance, les leçons de M. Ferdinand Brunetière consacrées à Sainte-Beuve dans l’Évolution des genres et l’Évolution de la Poésie lyrique en France au xixe siècle, l’étude de M. Émile Faguet dans Politiques et Moralistes du xixe siècle, celle de M. Albert Sorel (Revue Polit, et Litt., 17-24 décembre 1904, 7-14 janvier 1905), ne peuvent être que rappelés ici. Quelques articles spéciaux, indiqués à propos des ouvrages qu’ils concernent, figurent à la table.

Pour corriger un peu ce qu’une bibliographie a toujours d’aride, nous avons inséré quelques lettres placées les unes à la suite des articles auxquels elles se rapportent, les autres à la suite de la correspondance.

L’in-12 de La Bruyère et La Rochefoucauld, l’in-18 moderne (grand in-18, in-18 anglais, in-18 jésus), l’in-16 de la maison Hachette, étant des volumes de même hauteur, ils sont indiqués uniformément comme des in-12, afin de les distinguer de l’ancien in-18, plus court de 4 centimètres.

En dehors des abréviations usuelles (f. : feuillet, p. : page, la d. n. ch. : dernière non chiffrée, bl. : blanche, imp. : imprimerie, s. l. n. d. : sans lieu ni date) ; nous ne voyons guère à signaler que les suivantes : Port. Litt. ou Cont. : Portraits Littéraires ou Contemporains ; Rev. des D.-M. : Revue des Deux-Mondes ; B. F. ou B. de la F. : Bibliographie de la France.

En bibliographie, on ne saurait dire : « Le temps ne fait rien à l’affaire » ; aussi, voudra-t-on bien pardonner les erreurs ou les omissions d’un simple essai, dont il était impossible de différer plus longtemps la livraison.

15 janvier 1905




I. — POÉSIE


1. — Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Paris, Delangle frères, (Imp. G. Doyen), 1829 ; in-16, 2 f., 243 p.

Pseudonyme. — Au verso du faux titre, épigraphes empruntées à saint Augustin et à Sénancour.

B. F., 4 avril 1829, n° 2109.

L’exemplaire de la Bibliothèque Sainte-Geneviève (Δ 62459. Réserve) porte cette dédicace :

A mon bien cher ami Edouard Delorme.
Ste-Beuve.

1a. — Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Deuxième édition. Paris, N. Delangle, (Imp. Pinard), 1830 ; in-8, 2 f., 345 p.

Pseudonyme. — Faux titre en caractères gothiques ; au verso, épigraphes empruntées à saint Augustin et à Sénancour ; titre en caractères gothiques.

B. F., 30 octobre 1830, n° 5917.

Dans cette seconde édition, la Vie est datée (p. 41) de « Paris, février 1829 » et l’on trouve pour la première fois les poésies suivantes :

A Madame F. Le fleuve Poésie épand ses chastes eaux (p. 199-203). — Pour mon ami Uliuc G… (p. 227-235). — I. Au temps de nos amours, en hiver, en décembre. — II. Sonnet. Il est au monde un lieu, quel lieu ! quelles délices ! — III. Le Coteau. Voilà deux ans, ici, c’était bien ce coteau. La première édition ne contenait que XVIII pensées ; celle-ci, avec les pensées VIII et XVII qui sont nouvelles, eu contient XX.

M. Adolphe Jullien a, dans sa bibliothèque, l’exemplaire de Renduel, en grand papier.

Voir l’article anonyme de S.-B. publié sur cette édition dans Le Globe du 4 novembre 1830 et reproduit dans les Premiers Lundis, I, 407.

Quérard, dans la France littéraire, annonce une nouvelle édition de Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme, Paris, Eug. Renduel, 1830, in-8. Il nous a été impossible d’en voir un exemplaire ; et cependant, que ce soit une nouvelle édition réelle, ou, ce qui est plus probable, la seconde édition de Delangle avec un titre de relais, il doit exister un Joseph Delorme, au nom de Renduel Les couvertures des tomes IV et V des Critiques et portraits littéraires (1839), celle des Pensées d’Août (1837) et des Consolations (1834), un extrait du catalogue de Renduel, s. d., mais probablement de 1835, in-8o de 11 pages, que possède M. Tourneux, indiquent : Joseph Delorme, Vie et poésies, 1 vol. in-8o. D’autre part, la deuxième édition des Consolations, publiée chez Renduel, en 1834, porte : Œuvres de Sainte-Beuve, Poésie, tome II, ce qui semble impliquer un tome I, qui serait Joseph Delorme. Enfin, le Feuilleton du Journal de la Librairie, du 15 novembre 1834, annonce les Livres pour étrennes en vente chez Renduel ; on y voit : Sainte-Beuve, Poésie, Les Consolations, Joseph de Lorme (sic), 2 vol. Prix 15 fr. Il est vrai que, dès 1835, Renduel faisait réimprimer un titre pour son édition des Consolations. Voir n° 2b.

Voir les notes des nos 8, 10 et 12.

2. — Les Consolations, poésies. Paris, Urbain Canel, Levavasseur, (Imp. David), 1830 ; in-16, xxxii-237 p.

Anonyme. — Au verso du faux litre, épigraphes empruntées à René et à la Vita solitaria de Pétrarque.

B. F., 27 mars 1830, n° 1670.

Longue dédicace : « A Victor H. » (p. v-xxxii), datée, à la dernière page, de décembre 1829.

La pièce VI : A M. A. de L, provoqua la belle épître de Lamartine : Oui, mon cœur s’en souvient de cette heure tranquille… recueillie dans les Harmonies poétiques et religieuses, où elle est accompagnée d’un curieux commentaire : « C’était en 1829. J’aimais alors beaucoup un jeune homme pâle, blond, frêle, sensible jusqu’à la maladie… ».

L’exemplaire de la Bibliothèque nationale (Réserve p Y e. 227) porte cet envoi : « à Madame Nodier, hommage respectueux. Ste-Beuve ».

2a. — Œuvres de Sainte-Beuve. Poésie. Tome II. Les Consolations. Deuxième édition. Paris, Eugène Renduel, (Imp. Plassan), 1834 ; in-8, 284 p., les xxvii premières (faux titre : Œuvres de Sainte-Beuve. Poésie., titre et dédicace : A. Victor H.) numérotées en chiffres romains.

B. F., 20 décembre 1834, n° 6915.

Cette seconde édition est suivie de cinq pièces nouvelles, accompagnées de la note suivante (p. 233) : « On a cru pouvoir ajouter à la fin de ce recueil, et sans en déranger le ton, quelques pièces composées depuis 1830 ».

I. — A M. de Lamartine (Revue des Deux-Mondes, 1er octobre 1832).

II. — Vers tirés de Volupté.

III. — Épître à M. Achille du Clésieux, auteur d’Exil et Patrie. Précy, 12 octobre 1834.

IV. — Sonnet : Heureux, loin de Paris, d’errer en ce doux lieu..... Précy, 9 octobre 1834.

V. — Vers à Amaury, « qui auraient pu être imprimés à la fin du livre Volupté, auquel ils se rapportent… ». Précy, octobre 1834.

Ces trois dernières pièces ont été insérées depuis dans les Pensées d’Août.

386 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

M. Adolphe Jullien possède les exemplaires mêmes de Renduel; l’un sur papier de Chine, l’autre en grand papier avec la couverture imprimée portant l’annonce suivante :

OEUVRES DE A.-C. (sic) SAINTE-BEUVE, belle édition in-octavo. VOLUPTÉ, roman, 2 vol., 15 fr. — CRITIQUES ET PORTRAITS LITTÉRAIRES, 1 vol. 8 fr. — JOSEPH DELORME, Vie et Poésies, 1 vol., 7 fr. 50. — POÉSIE FRANÇAISE AU XVIe SIÈCLE, 2 vol., 15 fr. — LES CONSOLATIONS, 1 vol., 7 fr. 50. — Sous presse : CRITIQUES ET PORTRAITS LITTÉRAIRES, Ouvrage nouveau, 1 vol., 8 fr.

2b.— Les Consolations. Poésies. Deuxième édition. Paris, Eugène Renduel, (Imp. Plassan), 1835; in-8, 284 p., les XXVII premières numérotées en chiffres romains.

Faux titre : OEuvres de Sainle-Beuve. Poésies.

Même édition que la précédente avec un nouveau titre.

3. —Pensées d’Août. Poésies. Paris, Eugène Renduel, (Imp. Terzuolo), 1837; in-12, VII-219 p.

Anonyme. — La couverture porte au dos le nom : Sainte-Beuve.

B. F., 30 septembre 1837, n° 4971.

Avant-propos, sans titre (p. V-VII) :

« Le titre général de ce volume est tiré de la première pièce, comme c’était la coutume, dans plusieurs recueils poétiques des anciens …. ». Cette première pièce avait paru, en septembre 1836, dans le Magasin pittoresque (IV, 281-4), avec la note suivante : « Nous désirions, depuis longtemps, donner à nos lecteurs quelques vers qui, par le caractère moral, s’accordassent avec le ton général de notre publication. M. Sainte-Beuve, avec qui d’anciennes relations d’amitié nous unissent, nous communique, comme pouvant répondre en partie à notre pensée, la poésie suivante; si notre public l’agréait, elle pourrait être suivie de quelques autres, et nous espérons que plus d’un poète y contribuerait…». Le mois suivant, le même recueil contenait (p. 377-383) : Monsieur Jean, Maître d’École.

A la dernière page de la couverture, on lit l’annonce suivante : OEUVRES DE A.-C. (sic) SAINTE-BEUVE, belle édition in-octavo : VOLUPTÉ; roman, 2 v… 15 fr. — CRITIQUE ET PORTRAITS LITTÉRAIRES, 3v … 24 fr. — JOSEPH DELORME, Vie et poésies, 1 v… 7 fr. 50. — LES CONSOLATIONS, 1 v… 7 fr. 50. — POÉSIE FRANÇAISE AU X-VIe SIÈCLE, 2 v… 15 fr. — Sous presse : PORT-ROYAL, 2 v… 15 fr.

En 1840, cette édition reçut une nouvelle couverture, imprimée chez A. Saintin, portant le titre suivant :

3a — Pensées d’Août. Poésies par Sainte-Beuve. Paris, chez tous les Libraires de Paris et des départemens, 1840.

Épigraphe : C’est ta main qui sèche mes pleurs, Quand je vais triste et solitaire Répandre en secret ma prière Près des autels consolateurs.

A. DE LAMARTINE.

Voir sur ce volume l’article de G. Planche dans la Rev. des D.-M. du 1er octobre 1837, p. 73-89; et dans le n°. du 1er novembre 1837, à la fin de la Chronique, la note relative à la « malveillance » à laquelle « la publication des Pensées d’Août a donné lieu dans la presse ». — Voir aussi la note des n°s 9 et 12.

BIBLIOGRAPHIE 387

4. — Un dernier rêve. S. I. (Paris, Imp. Pommeret et Guénot), n. d. [1840]; in-8, 24 p.

B. F. 19 septembre 1840, n° 4639.

Anonyme. — Titre: «Un dernier rêve » et deux épigr.: Et pour jamais, pour ne plus revenir! (SCHUBERT, Barcarolle.) — Jamais! ô jamais plus! (Mme TASTU ) (p. 1, n. ch.); note en prose, sans titre : « Il fut court; il a commencé sur le plus vague et le plus tendre nuage de la poésie… » (p. 3, n. ch.); SONNET, traduit d’Uhland (p. 5, n. ch.) ; SONNETS. A DEUX SOEURS. I. A MADEMOISELLE FRÉDÉRIQUE. .. (p. 7, n. ch.); II. A MADEMOISELLE ÉLIZA-WILHELMINE… (p. 8); SONNET: J’ai fait le tour des choses de la vie (p. 9, n. ch.); Paroles, vœux d’un cœur amoureux et timide (p. 11, n. ch.); On parlait de la mort ; un ami n’était plus (p. 13-14); A DEUX SOEURS. Sur un exemplaire de la Marie de Brizeux. Dans un chagrin (p. 15, n.ch.); (Un jour qu’on croyait avoir trouvé.) Il est trouvé le bonheur et le charme (p. 17-18); Ne coulez plus, larmes de Poésie (p. 19, n. ch.); NOTE [en prose]. UN CANEVAS. (Le rêve était détruit avant que la pièce songée fût éclose), (p. 21., n. ch.) Au bas de la p. 21 le nom de l’imprimeur. Les p. 22 à 24 sont blanches. — Voir la note du n° 6.

5. —Livre d’Amour. Paris, (Imp. Pommeret et Guénot), 1843; in-12, 2 f., (faux titre et titre), 108 p., la d. n. ch.

Anonyme. — Épigraphe au verso du faux titre :

Amor ch’a nullo amato amar perdona.

DANTE.

B. F., 11 novembre 1843, n° 5157.

Les pièces de ce recueil de poésies, numérotées de I à XLI, sont suivies de « quatre pièces finales », au sujet desquelles il est dit, page 103 :

« On a pensé que les quatre pièces suivantes, bien qu’elles ne se trouvassent pas classées parmi celles du Recueil, se rapportaient a la même passion, dont elles exprimaient ou le déchirement ou la décroissance ».

La plus ancienne date du volume est celle de la pièce IV (L’Enfance d’Adèle): 9 août 1831 ; la plus récente est celle de la dernière pièce : décembre [1837 ?].

D’après une note manuscrite de P. Chéron sur l’exemplaire annoté par Sainte-Beuve et relié à la suite des Poésies complètes (Paris, Charpentier, 1840) qui se trouve à la Bibliothèque nationale (Y e 4800, 4801), ce livre aurait « été tiré à 500 exemplaires, qui ont été détruits par l’auteur, sauf quatre ou cinq donnés, lors de l’impression, à différentes personnes (Mmes d’Arbouville, de Rozan, Hortense Allart, etc.), un paquet de 10 ou 12 trouvé chez l’auteur après sa mort et 7 qu’il a corrigés et annotés de sa main et fait relier avec différents ouvrages… ». Mais le testament même de S.-B., écrit, un mois après le dépôt du volume, le 19 décembre 1843 et annexé à sa lettre du même jour adressée à Juste Olivier, parle de 204 exemplaires « plus un paquet de bons à tirer » qui semblent bien représenter la totalité de l’édition: « 202 brochés en vert, 1 exemplaire mal broché en jaune, 1 exemplaire non broché, de bonnes feuilles».

Voir : E. Lemaître : Le Livre d’Amour (n° 181); L. Séché: Sainte-Beuve, II, 55-74 (n° 197) : G, Michaut : Le Livre d’amour de Sainte-Beuve (n° 199) ; la notice de M. J. Troubat en tête de la réimpression annoncée ci-après (n° 5b) ; Correspondance inédite de Sainte-Beuve avec M. et Mme Juste Olivier, p. 346 (n° 148); et la note du n° 11.

5a. — Livre d’Amour. Paris, (Imp. Pommeret et Guénot), 1843; in-8, 3 f., 108 p., la dernière non chiffrée.

388 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

On lit au verso du premier feuillet; avant le faux titre :

« Pour satisfaire la curiosité de quelques Bibliophiles, ce Livré, réimpression de l’édition originale, a été tiré à treize exemplaires numérotés sur papier vélin à la forme des Manufactures du Marais, plus un exemplaire sur papier de Chine. — Texte et imposition strictement conformes à ceux de « l’édition princeps ».

5b. — C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. — Livre d’Amour. Préface par Jules Troubat. Paris, A. Durel, (Imp. Ph. Renouard), décembre 1904; in-8, XV-187 p.

Même épigraphe que ci-dessus.

Il a été tiré 450 exemp. pet. in-8 sur pap. vélin, numérotés à la presse de 1 à 450 ; 50 exemp. in-8 sur pap. du Japon, numérotés de 1 à L; plus quelques exemplaires destinés à être offerts.

B. F. 31 décembre 1904, n° 12122.

Préface et P.-S. (p. V-XII); Note de l’éditeur (p. XIII-XV). L’ODE AU SOIR : Si quelque flûte de Sicile, non numérotée dans l’édition originale, porte le n° XX; par suite, la pièce XX de l’édition de 1843 : Un mot qu’on me redit, est numérotée XXI, et ainsi de suite jusqu’à la pièce XLI devenue XLII. Dans la réimposition pour le tirage sur papier du Japon, les pièces XXVIII à XXXII ayant été mêlées, on réimprime en ce moment les feuilles 15 et 16 de ces exemplaires; tout est régulier avant et après. — Les notes autographes de l’auteur qui se trouvent sur l’exemplaire de Paul Chéron, donné à la Bibliothèque Nationale, ont été reproduites dans cette édition.

6. — [Poésies] s. l. n. d. ; in-8, 29 p. en partie non chiffrées.

Anonyme. — Recueil de treize pièces en vers et en prose, imprimées au recto seulement de chaque feuillet quand la pièce tient sur une page, ou au recto et au verso quand elle est plus longue, et ainsi composé :

P. 1, Épigraphe : Depuis déjà longtemps, je ne chante plus empruntée à un

« poète persan ». P. 3-4, Amie, il faut aimer… (Vers précédés de cette épigraphe : Je ne veux plus, je ne chercherai plus, me disait-elle. — Je répondais: ). P. 5-6, CHANSON: Dans des coins bleus parsemés d’or. P. 7-8, Quand votre père octogénaire. P. 9 (non chiffrée), Plus que narcisse et pâle tubéreuse. P. 11-12, RONDEAU. A UNE BELLE CHASSERESSE. P. 13, SONNET : Une soirée encore était presque passée. P. 15-17, Comment chanter quand l’Amie est en pleurs? P. 19 (non chiffrée), IMITÉ DE L’ANTHOLOGIE [en prose] : Ils disent que votre lèvre charmante… P. 21, (EN VUE D’ELLE), [en prose] : Dans l’amour même, à le prendre au vrai. [A la fin] : (Pensées morales). P. 23-25, A UNE CHASSERESSE. HÉROÏDE : Chez Tibulle, autrefois. P. 27, Dans ces essors fougueux d’un galop insensé. P. 29, SONNET : Osons tout et disons nos sentiments divers.

Les dix pièces de vers indiquées ici ont été réimprimées par l’auteur, sauf la seconde, sans leurs épigraphes ou arguments en prose, dans les Poésies diverses qui forment une sorte de supplément aux Poésies complètes de 1845 (1), et au tome Ier, p. 204-217 de l’édition de Poulet-Malassis.

L’exemplaire décrit ici nous a été communiqué par M. Maurice Tourneux. Le Bulletin mensuel de la librairie D. Morgand, de novembre 1890, annonçait, sous le n° 19194, une plaquette contenant cette brochure reliée avec Un dernier rêve. Sur la garde, S.-B. avait écrit, au-dessous de sa signature : « Ces vers sont de moi ».

Pour plus de simplicité, nous conservons à cette plaquette la date approximative

(1) On trouve d’ailleurs dans cette édition de 1845 six de ces pièces : les 1re, 5e, 6e 7°, 9e et 10e, plus la seconde, imprimée (p. 467-8) dans les Romances.

BIBLIOGRAPHIE 389

de 1844 qui lui a été assignée par M. G. Michaut : Sainte-Beuve avant les Lundis, p. 689.

7. — Poésies de Sainte-Beuve. — Joseph Delorme. — les Consolations. —

Bruxelles, E. Laurent, imprimeur-éditeur, place de Louvain, n° 547, 1834; in-32, 384 p.

Ce volume reproduit le texte des éditions originales; il est terminé par la pièce empruntée à Arthur et intitulée DÉSIR : Eh quoi! ces doux jardins, cette retraite heureuse. ..

M. Maurice Tourneux possède, de cette jolie contrefaçon, l’exemplaire même de Sainte-Beuve, portant cet envoi : « A l’Auteur, respectueux souvenir. DOURDAIN, 4 mai 4837 ». Le donateur est probablement Charles-Aristide Dourdain, le plus ancien secrétaire de Sainte-Beuve, dont il est parlé dans l’appendice, intitulé : Mes Secrétaires du tome IV des Nouveaux Lundis (p. 457-8).

8. — Poésies complètes de Sainte-Beuve.— Joseph Delorme. — Les Consolations.

— Pensées d’Août. — Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1840 ; in-12, 2 f. 403 p.

Épigraphe : Hos inter si me ponere Fama volet!

PROPERCE. B. F. 23 avril 1840, n° 1806.

Préface (p. 1-2) : « On trouvera ici réunies toutes les poésies que j’ai publiées en volumes jusqu’à ce jour, augmentées du petit nombre de celles qui me restaient à recueillir. Elles forment un ensemble qui se complète et auquel j’aurai désormais bien peu à ajouter… ».

Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme (p. 3-142). Les vers « A Madame F. » et ceux « Pour mon ami Ulric G. » ajoutés à la deuxième édition de Joseph Delorme, sont compris ici dans les Poésies diverses. Les Pensées sont au nombre de vingt comme dans la seconde édition, mais avec un paragraphe de plus à la neuvième.

Poésies diverses (p. 143-164 et 243-248); les Consolations (p. 165-241) ; Pensées d’Août (p. 249-364); Notes et Sonnets (p. 365-396); Romances (p. 397-399); Sonnet - Épilogue (p. 400).

Les vers : Pour de lointains pays (quand je devrais m’asseoir) (p. 389), dédiés ici « A J.-B. Soulié », portent dans les éditions suivantes le litre : « Elégie ».

9. — Poésies complètes de Sainte-Beuve. Édition revue et augmentée.— Joseph

Delorme. — Les Consolations. — Pensées d’Août. — Paris, Charpentier, (Imp. Crapelet), 1845; in-12, 2 f., 476 p.

Épigraphe : Hos inter si me ponere Fama volet!

PROPERCE.

La couverture porte : « Nouvelle édition revue, corrigée et très augmentée », et la date de 1846.

Cette édition ne paraît pas avoir été enregistrée par la B. de la F.

P. 1-2, Préface, datée d’avril 1840, avec un P.- S. de décembre 1844, annonçant qu’on « a ajouté dans cette réimpression quelques pièces qui ne faisaient point partie de l’édition de 1840, en s’attachant toutefois à ne pas rompre l’ordre et la gradation des nuances, ce qui est important dans ces volumes de Sylves… ».

Cette édition contient 10 pièces nouvelles dans les Poésies diverses; 6 dans les

360 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Pensées d’août; 4 dans les Notes et Sonnets ; 3 dans les Romances; des vers en réponse à ceux d’Edouard Turquety (p. 463-464); et (p. 472), une Pensée omise parmi celles de Joseph Delorme, à intercaler après le numéro VI.

I. — Comment chanter quand l’Amie est en pleurs. — A UNE AMAZONE: Dans ces essors fougueux d’un galop insensé. — SONNET : Osons tout et disons nos sentiments divers,

— POUR MON AMI AUGUSTE DESPLACES : De nos folles ardeurs, Amour, que tu l’amuses.

— TROIS PIÈCES DE MOSCHUS : Dans un souffle apaisé, quand rit la mer sereine. Pan aimait Écho, sa voisine. Quittant Pise et ses jeux, Alphée, au flot d’argent. — SONNET : Le vieux coursier hennit aux escadrons fumants. — IMITÉ D’OVIDE : De tous les dons du Ciel, de tout ce que la Terre. — SONNET : J’étais roi arbre en fleur où chantait ma jeunesse.

II. — On parlait de la mort : un ami n’était plus. — LE JOUEUR D’ORGUE : Nous montions lentement, et pour longtemps encore. — SONNET : Mais dans l’autre moitié du rapide passage. — SONNET : J’aime Paris aux beaux couchants d’automne. — LA FONTAINE DE BOILEAU, ÉPITRE : Dans les jours d’autrefois qui n’a chanté Bâville? — MARIA : Sur un front de quinze ans la chevelure est belle.

III. — LE DERNIER DES ONZE SONNETS DE CH. LAMB : Nous étions deux enfants à passer notre enfance. — (UN SOIR, LE LENDEMAIN DU SONNET DE LAMB) : Paroles, vœux d’un cœur amoureux et timide. — SONNET : Ces jours derniers, dans les airs, la Nature. — SONNET, IMITÉ DE RUCKERT : Et moi je fus aussi pasteur en Arcadie.

IV. — CHANSON : Dans les coins bleus parsemés d’or. — BALLADE DU VIEUX TEMPS : A qui mettoit tout dans l’amour. — (UN JOUR, QU’ON CROYAIT AVOIR TROUVÉ) : Il est trouvé le bonheur et le charme.

L’avertissement des Pensées d’Août, septembre 1837, est suivi d’un P.-S, de décembre 1844, où il est dit que « l’auteur a composé en tout quatre recueils de vers dans chacun desquels, n’aimant pas trop à se répéter, il aurait voulu avoir fait quelque chose de nouveau et de distinct. On a dans Joseph Delorme et Les Consolations les deux premiers de ces recueils; les Pensées d’Août sont le quatrième. Entre celui-ci et Les Consolations, il y a donc, à certains égards, une lacune, un intervalle [le Livre d’Amour]: la nuance certainement est autre… ».

10. — Poésies diverses. S. l. ( [Paris], De l’Imprimerie de Crapelet, rue de Vaugirard, 9), n. d. [1845] ; in-12, 1 f. (faux titre), 44 p.

B. F. 2 août 1845, n° 3953.

Anonyme. — Brochure sans titre, en tête de laquelle on lit (p. 1) : « (On a fait réimprimer ici, à un petit nombre d’exemplaires, et avec quelques additions, ces quelques pièces qui rappellent plus ou moins le ton de Joseph Delorme, et qui se placeraient naturellement après, dans le recueil des Poésies complètes. — Voir l’édition de 1845) ».

Ces poésies diverses ne forment pas, à proprement parler, un supplément au volume de 1845, car sur les trente-six pièces dont elles se composent, huit seulement manquent à celte édition; ce sont : ÉPODE. Le matin en passant sous l’humide ramée (p. 4-5). — Quand votre père octogénaire (p. 8-9). — Plus que narcisse et pâle tubéreuse (p. 9). — A UNE CHASSERESSE ENCORE. HÉROÏDE : Chez Tibulle, autrefois, Sulpicie à Cérinthe (p. 12-14). — A MON CHER MARMIER : Oh! oui, comme autrefois, comme aux jours de folie (p. 28-30). — Sous L’ODÉON. A AUGUSTE DESPLACES : O la belle élancée,

élégante et nu-tête (p. 31-32). — A H AVEC UN MARC-AURÈLE QU’ELLE A DEMANDÉ:

Voici donc le Stoïque et sa mâle sagesse (p. 37-38). — SONNET. A MARIE, DITE LA PETITE BOHÊME : Ces beaux petit; cheveux aux doux flots ondulés (p. 40).

Le sonnet : Le vieux coursier hennit aux escadrons fumants (p. 186 de l’édition de 1815) porte (p. 39) une dédicace « A la Comtesse Marie d’…. ».

BIBLIOGRAPHIE 361

Sur les dix pièces de vers de la brochure de [1844?] décrite ci-dessus (n° 6), neuf figurent ici; il n’y manque que la chanson : Dans des coins bleus parsemés d’or, imprimée dans les Poésies complètes de 1845 (p. 467-68).

Ce projet de supplément à Joseph Delorme a été réalisé plus complètement dans l’édition de 1861 (Voir le n° suivant).

11. — Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Nouvelle édition très augmentée. Paris, Poulet-Malassis et de Broise, (Imp. S. Raçon et Cie), 1861 ; in-8, 2 f., 306 p.

Titre rouge et noir. Le faux titre porte : Poésies de Sainte-Beuve. Première partie. Joseph Delorme.

B. F, 13 avril 1861, n° 3593.

Épigraphe, au verso du faux titre : Hos ego versiculos, quoad ebria saeviit aelas

Avertissement, daté du 24 octobre 1860 (p. 1-2).— Vie, Poésies et Pensées de Joseph Délorme (p. 3-172). — Suite de Joseph Delorme. Poésies du lendemain ou dans le même Ion (p. 173-285). — Jugements divers et témoignages sur Joseph Delorme (p. 287-301).

Une note indique (p. 301) qu’il « est bien entendu que tous ces jugements et témoignages des anciens amis ne s’appliquent qu’au Joseph Delorme primitif, qui se termine à la page 172 de ce volume ».

Les poésies de Joseph Delorme contiennent (p. 137) un nouveau sonnet : Piquante est la bouffée à travers la nuit claire. — La Suite est le développement de l’idée qui avait présidé à la composition de la plaquette: Poésies diverses (n° 10) dont les vers, joints à ceux empruntés au Livre d’Amour, forment la majeure partie des soixantequinze pièces de ce supplément.

On trouve dans les Portraits contemporains (II, 84-85 et 88-89) un autre témoignage d’un « ancien ami » sur Joseph Delorme et sur les Contemplations; c’est celui d’Alfred de Vigny, dans deux lettres des 3 avril 1829 et 21 mars 1830.

Un exemplaire « composé de bons à tirer, avec de nombreuses corrections et additions de la main de M. Sainte-Beuve et des observations caractéristiques adressées à l’Éditeur », a été catalogué, sous le n° 268, dans la Notice d’une jolie collection de livres modernes, spécialement de l’École romantique [provenant de Ph. Burty], vendus, les 13 et 14 mai 1870, par les soins de MM. Liepmannssohn, expert, et DelbergueCormont, commissaire-priseur.

12. — Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. Nouvelle édition très augmentée. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. S. Raçon et Cie), 1863; in-8, 2 f., 306 p.

Le faux titre porte : Poésies de Sainte-Beuve. Première partie; et la couverture : Sainte-Beuve. Poésies complètes. Première partie. Nouvelle édition très augmentée : Vie, Poésies et Pensées de Joseph Délorme.

B. F, 14 mars 1863, n° 2346.

Même édition que la précédente (n° 11) avec un nouveau litre, tiré en noir, et une nouvelle couverture.

Les Consolations. — Pensées d’Août. — Notes et Sonnets. — Un Dernier rêve. — Par C.-A. Sainte-Beuve. Nouvelle édition revue et augmentée. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. S. Raçon et Cie), 1863; in-8, 2 f, 353 p.

Le faux titre porte : Poésies de Sainte-Beuve. Seconde partie; et la couverture

46 Sainte-Beuve. Poésies complètes. Seconde partie. — Nouvelle édition revue et augmentée. — Les Consolations. — Pensées d’Août. — Notes et Sonnets. — Un dernier rêve.

B. F. 14 mars 1863, n° 2346.

Epigraphe, au verso du faux titre : Hos inter si me ponere Fama volet.

Properce.

Avertissement, daté du 16 juin 1862 (p. 1-2) ; Les Consolations (p. 3-93) ; Poésies diverses faisant suite aux Consolations (p. 95-104) ; Jugements divers et témoignages sur Les Consolations (p. 105-127) ; Pensées d’Août avec des pièces nouvelles (p, 129-285) ; Notes et Sonnets faisant comme suite aux Pensées d’Août (p. 287-334) ; Un Dernier rêve (p. 335-347).

Les Pensées d’Août portent pour la première fois en épigraphe les « Paroles de Goethe à Eckermann : Tous les petits sujets qui se présentent, rendez-les chaque jour dans leur fraîcheur .. »

Les vers : On parlait de la mort ; un ami n’était plus, de l’édition précédente des Pensées d’Août, font partie de Un Dernier rêve (p. 343-344).

Les poésies se terminent par cette note (p. 347) : Toutes ces poésies qu’on vient de voir étant ainsi assemblées et la gerbe liée, ne suis-je pas autorisé à dire : « Aujourd’hui on me croit seulement un critique ; mais je n’ai pas quitté la poésie sans y avoir laissé tout mon aiguillon. »

Errata (p. 353), à la fin de la table.

Dans la notice autobiographique qu’il a rédigée en 1868 et qui se trouve dans Souvenirs et Indiscrétions, S.-B. parlant des éditions de ses Poésies dit (p. 88) : « Une édition dernière qui a paru chez le libraire Michel Lévy en 1863 forme deux volumes et est préférable pour le complet à toutes les autres ».

A propos de cette édition, Lamartine, sous forme de « Lettre à M. Sainte-Beuve », consacra les Entretiens CI et CII du Cours familier de Littérature (XVII, 313-488) à l’examen de l’œuvre du Critique, Sainte-Beuve l’en remercia par une lettre du 13 juillet 1864, insérée dans les Causeries du Lundi (IX, 563-5), avec une lettre à Paul Verlaine, 19 novembre 1865, « qui avait parlé légèrement de Lamartine ».

13. — Poésies complètes de Sainte-Beuve. Édition revue et augmentée. - Joseph Delorme. - Les Consolations. — Pensées d’Août, — Paris, Charpentier et Cie, (Imp. S. Raçon et Cie), 1869 ; in-12, 2 f., 476 p.

Epigraphe : Hos inter si me ponere Fama volet !

Properce.

B. F. 27 novembre 1869, n° 10971.

Edition conforme à celle de 1845 ; elle a été réimprimée et le dernier tirage en vente (Sceaux, Imp. Charaire et fils) porte la date de 1890.

14 - Œuvres de Sainte-Beuve. Poésies complètes. — Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme. — Les Consolations. — Pensées d’Août. — Notes et sonnets. — Un dernier rêve. — Notice par A. France. Paris, A. Lemerre, (Imp. Ch. Unsinger), 1879 ; 2 vol. pet. in-12, 2 f, xxxix-385 p. et 2 f., 430 p.

Titre rouge et noir. — Petite bibliothèque littéraire.

Outre l’édition ordinaire sur papier vélin teinté, il a été tiré 25 exemplaires sur papier de Hollande et 25 sur papier de Chine, numérotés et paraphés.

B. F. 19 juillet 1879, n° 7848.

Aux indications du titre, il convient d’ajouter les suivantes :

Tome I. — En regard du titre, portrait de Sainte-Beuve gravé à l’eau-forte par Martinez (les exemplaires numérotés l’ont en deux états, noir et sanguine). — La notice de M. Anatole France, occupant les xxxix pages du début, est intitulée : Sainte-Beuve poète. — En tête de la vie de Joseph Delorme, avertissement de S.-B. pour l’édition de 1861 avec l’épigraphe de l’édition originale de 1829 (p. 1-3). — Jugements divers et témoignages sur Joseph Delorme (p. 357-79).

Tome II. — Avertissement de S.-B., daté du 16 juin 1862 (p. 1-3). — Dédicace des Consolations « à Victor H. », datée de décembre 1829 (p. 7-21). — Jugements divers et témoignages sur les Consolations (p. 127-163). — En tête des Pensées d’Août, « paroles de Goethe à Eckermann » (p. 165) et Avertissement, daté de septembre 1837 avec P.-S de décembre 1844 (p. 167-171). — Notes et Sonnets faisant suite aux Pensées d’Août (p. 353-409). — Un Dernier rêve (p. 411-424).

Cette édition est conforme pour le texte à celle de 1863.


II. — ROMAN


15. — Arthur.

Premier roman de S.-B, inachevé. Connu par les fragments donnés par l’auteur dans son article sur Ulrich Guttinguer (Revue des Deux-Mondes, 15 décembre 1836) et dans les Critiques et Portraits littéraires (IV, 336-341), puis dans les Portraits contemporains (II, 406-411). — Publié dans Sainte-Beuve inconnu. Voir n° 192.

16. — Volupté. Paris, E. Renduel, (Imp. Plassan et Cie, rue de Vaugirard, 15, pour le premier volume ; et Plassan, rue de Vaugirard, 11, pour le second), 1834 ; 2 vol. in-8, 335 et 291 p.

B. F. 19 juillet 1834, n° 4011.

Anonyme. — Errata au verso du titre du tome II.

Un exemplaire formé d’épreuves avec de nombreuses corrections et additions de Sainte-Beuve, qui « indique à l’imprimeur de remettre le jugement primitif sur Chateaubriand au t. Ier p. 257 », et demande une seconde éprouve, figure sous le n° 973 du Catalogue de la bibliothèque de M. Philippe Burty (Paris, Em. Paul, L. Huard et Guillemin, 1891).

Un exemplaire avec envoi de S.-B. A Madame Dudevant. Hommage de respect et d’amitié, figurait, sous le n° 741, dans le Catalogue de la Bibliothèque de Mme George Sand et de M. Maurice Sand. Paris, Ferroud, 1890, in-8.

M. Adolphe Jullien qui, dans son livre sur Le Romantisme et l’Éditeur Renduel, a parlé « des tirages sur beau papier de Chine ou des Vosges, sur papier rose ou vert », que le vieux libraire « avait faits pour lui-même », possède un exemplaire de Volupté sur papier de Chine.

16a. — Volupté. Nouvelle édition, revue et corrigée. Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1840 ; in-12, 2 f, 422 p.

B. F, 4 avril 1840, n° 1448.

Anonyme. — L’avant-propos est daté de 1834 et signé S.-B. — A la fin (p. 421-2), Note.

16b. — Volupté. Troisième édition, revue et corrigée. Paris, Charpentier, (Imp. Crapelet), 1845 ; in-12.

La couverture porte : par Sainte-Beuve.

B. F., 5 juillet 1845, n° 3448.

364 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

16°. — Volupté. Quatrième édition, particulièrement revue et corrigée. Paris, Charpentier, (Imp. de Gratiot), 1855; in-12.

B. F, 7 avril 1855, n° 2150.

Sur un exemplaire de cette édition (n° 606 de la première partie du Catalogue des livres de sa bibliothèque), Sainte-Beuve avait écrit : Cette édition, revue par moi, est la meilleure de Volupté.

16d. — Volupté. Cinquième édition. Paris, Charpentier, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1861 ; in-12, 2 f., 388 p.

B. F, 2 novembre 1861, n° 10310.

16e. — Volupté. Sixième édition, avec un appendice contenant les témoignages et jugements contemporains. Paris, Charpentier, (Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie), 1869; in-12, 2 f., 416 p.

B. F, 3 juillet 1869, n° 5991.

La Note occupe, comme dans l’édition précédente, les p. 387-8 ; elle est suivie d’un Appendice (p. 389-416). Dans une lettre de Sainte-Beuve, à Charpentier, du 28 mai 1869, il est question de cet « appendice des plus curieux, qui ne se lit si couramment que parce que j’ai mis beaucoup de temps et de soin à l’assembler, à le digérer à le rendre facile, sans rien modifier sans doute dans les textes, mais en y apportant, toutefois, un certain goût caché dans la manière de présenter, d’extraire et de choisir… Cet appendice, attaché désormais à l’édition in vernum, est une curiosité littéraire d’un intérêt durable. »

La couverture des cinquième et sixième éditions porte : « par Sainte-Beuve, de l’Académie française » et la mention : « cinquième [ou sixième] édition revue et corrigée. »

16r. — Volupté, par Sainte-Beuve, de l’Académie française. Septième édition revue et corrigée, avec un appendice… Paris, Charpentier, (Imp. Viéville et Capiomont), 1872; in-12, 2 f., 416 p. B. F, 15 juin 1872, n° 4500.

16g. — Volupté Huitième édition Paris, Charpentier et Cie, (Imp.

Viéville et Capiomont), 1874; in-12, 2 f., 416 p. B. F., 15 août 1874, n° 7188.

16h. — Volupté. … Neuvième édition Paris, Charpentier et Cie, (Imp.

Capiomont et Renault), 1877; in-12, 2 f., 416 p.

B. F., 8 décembre 1877, n° 11879.

Le dernier tirage en vente (Imp. L. Maretheux, s. d.) porte la mention « nouvelle édition ».

17. — Madame de Pontivy.

Nouvelle publiée dans la Revue des Deux-Mondes du 15 mars 1837. Réimprimée dans le t. IV des Critiques et Portraits littéraires et dans les Portraits de Femmes.

On lit à la p. 107 de l’exemplaire du Livre d’Amour, annoté par Sainte-Beuve et

BIBLIOGRAPHIE 365

conservé à la Bibliothèque nationale (Réserve Y e 4801) : « C’est à ce moment, et pour s’efforcer de la ramener, qu’a été écrite la petite nouvelle qui a pour titre Madame de Pontivy ».

18. — Christel.

Nouvelle publiée dans la Revue des Deux-Mondes du 15 novembre 1839. Réimprimée dans La Bruyère et La Rochefoucauld et dans les Portraits de Femmes.

19. — C.-A. Sainte-Beuve. — Le Clou d’or. — La Pendule. Avec une préface de de M. Jules Troubat. Paris, Calmann Lévy, (Corbeil, imp. Crété), 1881; pet. in-8 carré, 2 f., VIII-91 p., la d. n. ch.

B. F., 8 janvier 1881, n° 453.

Titre rouge et noir. — La Pendule, dédiée « à mon ami Tôpffer, de Genève », est signée Joseph Delorme.

III. — HISTOIRE LITTÉRAIRE. — CRITIQUE. OUVRAGES DIVERS

A. — Monographies.

20. — Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au XVIe siècle, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, A. Sautelet et Cie et Alexandre Mesnier, (Imp. de Guiraudet), 1828; in-8, 4 f. (faux titre, titre, dédicace à P. Dubois et préface), et 396 p.

Le faux titre porte : Poésie française au xvi° siècle, tome Ier. Errata, p. 396.

OEuvres choisies de Pierre de Ronsard, avec notice, notes et commentaires, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, A. Sautelet et Cie et Alexandre Mesnier, (Imp. de Guiraudet), 1828; in-8 de XXXV (la dernière, errata, non chiffrée) et 350 p.

Le faux titre porte : Poésie française au xvie siècle, tome II.

Epigraphe de ce vol. : Habent sua fata libelli.

B. F, 19 juillet 1828, n°s 4459 et 4431.

Il existe un prospectus de 4 p. in-8, sorti des presses de l’imprimerie Guiraudet, annonçant la mise en vente de cet ouvrage — dont le prix était de 14 francs— pour le lundi 14 juillet 1828.

Voir (n° 195) la thèse de M. G. Michaut : Quibus rationibus Sainte-Beuve opus suum de XVIe seculo.

20a. — Tableau historique et critique… Seconde édition. Paris, RaymondBocquet, 1838, 2 vol. in-8.

Même édition que la première, avec de nouveaux litres, imprimés chez Terzuolo, semblables pour les deux volumes; seul le faux-titre du deuxième volume porte l’indi

366 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Cation « tome second ». Mise en vente, le 7 avril 1838, à 14 francs, elle fut, peu après, vendue au rabais (v. n° 48 b).

L’exemplaire de Sainte-Beuve, « corrigé de sa main, avec de nombreux changements et additions dans le corps du texte, en vue d’une nouvelle édition », figure, sous le n° 970, dans le Catalogue de la Bibliothèque de M. Philippe Burly (Paris, Em. Paul, L. Huard et Guillemin, 1891, in-8).

20b. — Tableau historique et critique de la poésie française et du théâtre français au xvie siècle.; par C;-A. Sainte-Beuve. Edition revue et très augmentée, suivie de portraits particuliers des principaux poètes. Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1843; in-12, 2 f., 509 p., la d. n. ch.

B. F., 4 mars 1843, n° +1081.

« Errata » au verso du faux titre. — Dédicace « à Monsieur P. Dubois », mai 1842 (p. 1-2). L’auteur y dit : « J’ai beaucoup revu, beaucoup vérifié, quant aux faits de détail et aux particularités dont ce genre d’ouvrage abonde; j’ai dû m’arrêter. Une correction plus minutieuse et poussée plus avant serait, j’ose dire, dans l’intérêt de mon amour-propre plutôt que dans celui de la question littéraire elle-même. » — « Préface de la première édition ", juin 1828; suivie d’une note signalant les quatre articles consacrés à cet ouvrage, en 1828, dans le Globe par MM. Dubois et de Rémusat,

(p. 3-4). « Tableau historique et critique » (p. 5-262). — « Du Roman au

xvie siècle et de Rabelais » (p. 263-280). — « Conclusion », avril 1828, (p. 281-289). — Appendice : « Vie de Ronsard », empruntée au t. II de l’édition de 1828 (p. 291308) et suivie de « Pièces et notes » (p. 308-316) — Note indiquant le commencement d’ " une seconde partie de cette publication, et comme la seconde moitié qui ne se rattache que librement à la première » (p. 317). — « Mathurin Régnier et André Chénier » (p. 319-332); article publié dans la Revue de Paris, août 1829.- — Joachim Du Bellay » (p. 333-364), Revue des Deux-Mondes, 15 octobre 1840. — « Jean Bertaut » (p. 365-386), Revue des Deux-Mondes, 15 mai 1841. — « Du Bartas » (p. 387-414), Revue des Deux-Mondes, 15 février 1842. — « Philippe Des Portes » (p. 415-439), Revue des Deux-Mondes, 15 mars 1842. — « Anacréon au XVIe siècle » (p. 440-456), Revue des DeuxMondes, 15 avril 1842. — « De l’esprit de malice au bon vieux temps. La Monnoye. Grosley » (p. 457-483), Revue de Paris, octobre 1842. — « Clotilde de Surville » (p. 484508), Revue des Deux-Mondes, 1er novembre 1841. — Table et Errata (p. 509).

Voici, à propos de l’article sur « Anacréon au xvie siècle « et de celui sur Grosley, deux lettres de Sainte-Beuve, du 16 février [1842?] et du [8 octobre 1842], copiées sur les originaux, de 1 p. 1/3 in-8 pour la première et deux pages in-8 pour la seconde, que nous devons à l’amilié de M. Noël Charavay:

Monsieur,

Je viens recourir à votre obligeante érudition pour un renseignement. J’ai l’idée d’un petit article dont le sujet serait l’influence directe d’Anacréon sur les poêles français du xvie siècle. En effet, dès l’apparition de l’Anacréon de 1554, ils se mirent tous à le traduire, à l’imiter, à en faire : tellement qu’il semble presque un poète de circonstance. Or, où en est la question anacréontique? pourriez-vous m’indiquer quelque édition ou dis

BIBLIOGRAPHIE 357

sertation ou volume, où soit traitée l’ authenticité d’Anacréon, et où se trouve l’opinion des critiques sur la qualité de la publication d’Henri Estienne?

Excusez-moi de ce recours si familier, mais je sais votre obligeance non moins que vos mérites.

Votre bien dévoué serviteur,

STE-BEUVE.

Ce 15 fév[rier 1842?]

Suscription : Monsieur,

Monsieur Rossignol,

Rue Jacob, n° 27 au 29

Ce samedi [5 octobre 1942] Cher Monsieur,

Au marnent d’imprimer un petit article où il est question de Grosley, il me prend un scrupule d’exactitude. Est-ce avec les tisserands ou les tanneurs du faubourg de… qu’il aimait à venir causer au soleil dans ses derniers jours ? J’ai oublié le nom du faubourg et de la rue, et je ne suis pas sûr de la qualité et du métier de ces bonnes gens. Avec une figure comme celle de Grosley, tous ces détails ont leur prix.

Je m’aperçois aussi que dans la copie qu’on m’a faite de l’ appendice manusc [rit] à la Vie, il y a un passage fautif. C’est à la note 3, page 13, lignes 17, 22, etc. : Le subdélégué sur lequel etc. Auriez-vous la bonté de me copier les dernières lignes de la note après Conseiller du Roi. Ce qu’on m’a copié ici est inintelligible.

Voilà bien des choses, Monsieur, que je réclame de votre obligeance, mais vous m’avez accoutumé à tout cela et à plus encore,

Recevez l’expression de mes sentiments bien affectueux.

STE-BEUVE. à l’Institut.

Suscription : Monsieur,

Monsieur Harmand, Bibliothécaire, de la ville de Troyes, à la Bibliothèque,

à TROYES (Aube). (Le timbre de la poste porte la date du 9 octobre 1842.)

368 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

20°. — Tableau… par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Nouvelle édition… Paris, Charpentier et Cie (Imp. S. Raçon et Cie), 1869 ; in-12, 2 f., 500 p., la d. n. ch.

B. F., 29 janvier 1870, n° 1030.

Édition conforme à celle de 1843. — Nouveaux tirages, Imp. Vve P. Larousse et Cie, s. d. [2 novembre 1878 et 5 avril 1884], et Imp. L. Maretheux, s. d. Dans celui que nous avons sous les yeux, les errata du commencement et de la fin ont disparu, mais les fautes subsistent.

20d. — OEuvres de C.-A. Sainte-Beuve. Tableau de la poésie française au XVIe siècle. Édition définitive, précédée de la Vie de Sainte-Beuve par Jules Troubat. Paris, A. Lemerre,(Imp. A. Quantin), 1816; 2 vol. pet. in-12.

Titre rouge et noir. Petite bibliothèque littéraire.

Outre l’édition ordinaire sur papier vélin teinté, il a été tiré 20 exemplaires sur papier vergé et 25 sur papier de Chine, numérotés et paraphés.

B. F , 9 décembre 1876, n° 12625.

Le tome I, de 2 f., LIX-439 p., les 4 d. n. ch., contient : « La vie de Sainte-Beuve » (p. I-LIV), signée Jules Troubat, suivie d’un « appendice à la vie de Sainte-Beuve : le livre de M. d’Haussonville » (p. LV-LIX) non signé. — Dédicace « à Monsieur P. Dubois, son dévoué et reconnaissant élève, Sainte-Beuve », datée de mai 1842 (p. 1-4). — Préface de la première édition, datée de juin 1828 (p. 5-7). — Tableau historique et critique de la Poésie française au XVIe siècle (p. 9-288). — Histoire du Théâtre français au XVIe siècle, (p. 289-435).

Le tome II, de 2 f., 419 p., la d. n. ch., contient : « Du roman au XVIe siècle et de Rabelais », suivi d’une « conclusion » datée d’avril 1828 (p. 1-44). — Un « Appendice » reproduisant la notice biographique de Ronsard qui était placée dans l’édition originale du Tableau en tête du tome II (p. 45-89). — Avertissement [de S.-B.] pour les huit morceaux qui suivent : Mathurin Régnier et André Chénier; Joachim du Bellay; Jean Bertaut; Du Bartas; Philippe Des Portes; Anacréon au XVIe siècle; De l’esprit de malice au bon vieux temps; Clotilde de Surville (p. 90-402). — Préface des OEuvres choisies de Ronsard et préface de la Franciade ; reproduction de deux morceaux qui se trouvent au tome II de l’édition originale de 1828, (p. 403-408). — Observations sur la préface de la Franciade de Ronsard (p. 408-10) et note sur le Bocage Royal (p. 411) extraits du Choix de Ronsard. — Notes posthumes de S.-B. sur les projets d’articles destinés à compléter le Tableau de la Poésie française au XVIe siècle (p. 411-14), et enfin, une courte note de M. J. Troubat ajoutant à ces projets quelques indications bibliographiques (p. 414-15).

21. — Souscription. — OEuvres complètes de Victor Hugo. Prospectus. S. 1. (Paris, Imp. Lachevardière), n. d. [1829] ; in-8, 16 p.

B. F. 24 janvier 1829, n° 492.

Dans une note de S.-B., publiée dans les Premiers Lundis (III, 344), i est dit : « Il y a tel prospectus des OEuvres de Victor Hugo (en 1829, chez Gosselin) signé Amédée Pichot, et où Wordsworth est cité sur Shakespeare, qui est de moi. » En réalité, le texte même du prospectus (p. 1 à 12), écrit pour les libraires Gosselin et Bossange, est signé des initiales E. T.

M. Georges Vicaire a bien voulu nous communiquer l’exemplaire qu’il possède de celte pièce rarissime, décrite dans son Manuel de l’Amateur de Livres du XIXe siècle (IV, 247),

BIBLIOGRAPHIE 369

et dont le texte a été publié par M. de Spoelberch de Lovenjoul dans Sainte-Beuve inconnu, p. 165-179.

22. — Port-Royal, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, Eugène Renduel, [puis Hachette], 1840-1859; 5 vol. in-8.

Tome 1, (Renduel, Imp. Pommeret et Guénot, 1840), 2 f., 526 p.— Au verso du titre: a A mes auditeurs de Lausanne. Pensé et formé sous leurs yeux, ce livre leur appartient ». Au bas, Errata pour la p. 234. — Avertissement (p. 1-3) ; — Discours prononcé dans l’Académie de Lausanne, à l’ouverture du cours sur Port-Royal, le 6 novembre 1837, (p. 5-31), publié d’abord dans la Revue des Deux-Mondes du 15 décembre 1837;

— Livre 1 et première partie du livre 2 de Port-Royal (p. 35-519); — table des matières suivie d’une note de onze lignes indiquant les divisions des trois autres volumes à paraître — Sainte-Beuve ne prévoyant alors que quatre tomes — et remerciant MM. Labitte, Chabaille et Louandre (p. 521-26).

B. F., 18 avril 1840, n°1641. — Le 9 janvier 1841, le Feuilleton du Journal de la Librairie annonce que, par suite de conventions récentes entre M. E. Renduel et M. Hachette, ce dernier est exclusivement chargé de la vente de Port-Royal, tome Ier.

Tome II, (Renduel, Imp. Pommeret et Guénot, 1842), 2 f., III-569 p., suivies d’un f. non chiffré. — Avertissement, daté du 1er février 1842 (p. I-III); — fin du livre 2 et commencement du livre 3 de Port-Royal (p. 3-561); — note sur la composition du t. III (p. 564); table des matières (p. 565-69); remerciements à M. Chabaille (note p. 569); une page non chiffrée d’Errata pour les t. I et II.

B. F., 19 février 1842, n° 962.

Tome III, (L. Hachette et Cie, Imp. Gustave Gratiot, 1848), 2 f., 604 p., les 6 premières numérotées en chiffres romains, et la dernière n’étant pas chiffrée. — Avertissement, daté du 15 mai 1846, (p. I-VI); — fin du livre 3 et livre 4 de Port-Royal (p. 9-588); — note sur la composition du t. IV (p. 588) appendice sur l’abbé de Rancé (p. 589-98) ; table des matières (p. 599-603) ; remerciements à M. Moriès (note p. 603); à la fin, une page d’Errata pour les t. II et III, non chiffrée.

B. F. 2 septembre 1848, n° 4679.

Tome IV, (L. Hachette et Cie, Imp. P.-A. Bourdier et Cie, 1859), 2 f., 562 p., les deux premières numérotées en chiffres romains. — Avertissement, septembre 1858 (p.I-II);

— livre 5 de Port-Royal (p. 5-535); — appendices sur M. de Bernières, la Mère Agnès, M. Hamon, Nicole, Mme de Sablé (p. 536-58);— table des matières (p. 559-621.

Tome V, (L. Hachette et Cie, Imp.P.-A. Bourdier et Cie, 1859), 2 f., 614 p. suivies de 1 f. non chiffré.— Livre 6 de Port-Royal (p. 3-594);— Appendices sur l’Institut de l’Enfance, Santeul, le Projet de traité saisi dans les papiers du P. Quesnel, Mlle de Joncoux (p. 595-609); table des matières (p. 610-614); le feuillet non chiffré contient des Errata aux trois premiers volumes. — En regard de la page 121, plan gravé, par C. Maurand, de l’abbaye de Port-Royal-des-Champs vue à vol d’oiseau.

B. F., 10 décembre 1859, n° 11178, (T. IV et V).

Voir sur cet ouvage les n°s 150 et 198, ainsi que les articles de Lerminier (Rev des D.-M., 1er juin 1840, p. 804-824), et de S. de Sacy (Journal des Débats, 21 mai 1841 et 13 décembre 1842, recueillis dans ses Variétés littéraires, morales et historiques).

22e. — Port-Royal… Deuxième édition. Paris, L. Hachette et Cie, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1860; 5 vol. in-8.

B. F., 7 janvier et 18 août 1860, n°s 189 et 7462.

Tome 1, 2 f., 553 p. — Appendice : Les Jansénistes et les Jésuites, par le P. de

47

370 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Montézon (p. 513-539); jugements divers sur Port-Royal: M. Vinet, M. de Balzac, (p. 539-548).

Tome II, 2 f., 586 p., la d. n. ch. — Appendice : Sur l’auteur même de Port-Royal; sur Pascal; sur les Lettres Provinciales; sur la Réponse en tête de la troisième Provinciale (p. 571-580).

Tome III, 2 f., 636 p. — Appendice : Encore un débat sur Pascal [à propos de l’édition des Pensées données par M. Astié] (p. 613-618); sur l’abbé de Rancé (p. 618-628) Lettre en réponse à un magistrat [M. Dubédat], amateur de Port-Royal, contenant le catalogue d’une petite bibliothèque janséniste (p. 628-631).

Tomes IV et V. Même tirage que celui de la première édition avec de nouveaux titres, au verso desquels une note fait connaître que les rappels et renvois à certaines pages des tomes précédents « ne se rapportent qu’aux tomes I, II et III de la première édition ».

Port-Royal, par C.-A. Sainte-Beuve. Deuxième édition. Table alphabétique et analytique des noms propres de personnes contenus dans l’ouvrage, avec les principaux faits qui s’y rapportent. Paris, Hachette et Cie, (Imp. P. A. Bourdier et Cie), 1861 ; in-8, 2 f., 88 p.

B. F., 28 septembre 1861, n° 9214.

Une note indique (p. 1) que « cette table a été rédigée par M. A. R. » [Adolphe Régnier].

Le morceau concernant l’histoire d’Esther et d’Athalie (liv. VI, chap. XI), avait paru dans le Journal des Débats du 12 décembre 1859, avec quelques lignes de S. de Sacy. L’étude de Renan sur cette édition, recueillie dans les Nouvelles études d’histoire religieuse, fut donnée, dans le même journal, les 28 et 30 août 1860.

22b. — Port-Royal… Troisième édition. Paris, Hachette et Ce., (Imp. Lahure), 1867-71 ; 7 vol. in-12.

Bibliothèque variée.

B. F., 23 novembre 1867, n° 10231 et 1°r juillet 1871, n° 1261.

Tome 1, 2 f. IV-566 p. — Errata (v° du titre). — Avertissement, daté de mars 1866, indiquant que cette « troisième édition de Port-Royal (troisième édition pour les trois premiers volumes et deuxième pour les deux derniers) [il ne prévoyait que cinq volumes comme aux éditions précédentes] contient des perfectionnements et des additions » (p. I-IV). — « Dédicace et préface de la première édition », 1840 (p. 1-4). — « Discours prononcé dans l’Académie de Lausanne », 6 novembre 1837, (p. 5-30). — Livre Ier : « Origines et renaissance de Port-Royal » ; et livre II : « Le Port-Royal de M. de Saint-Cyran », chap. I à VI (p. 31-511). — « Appendice : L’Académie de Lausanne en 1837; A propos du discours préliminaire; Sur M. Le Maître; Mémoire du P. de Montézon; Jugements divers sur Port-Royal : M. Vinet, M. de Balzac, (p. 513-559).

Tome 11, 2 f., 684 p.— a Préface de la première édition », 1er février 1842 (p.1-2).— Fin du livre II et chap. I à V du livre III : « Pascal » (p. 3-510). — « Appendice» : Sur la comédie et le ballet du Palais-Cardinal; l’auteur même de Port-Royal; Balzac le grand Épistolier; la doctrine de la Grâce; la mort de M. de Saint-Cyran; M. de Barcos; M. de La Petilière et M. de La Rivière; M. du Hamel; l’affaire de M. de Chavigny; M. de Pontis; les mésaventures du P. Bouhours; Pascal (p. 511-578).

Tome III, 2 f., 640 p. — Errata (v°. du titre). — « Préface de la première édition », 15 mai 1846 (p. 1-4). — Fin du livre III et chap. I à IV du livre IV : « Ecoles de PortRoyal » (p. 5-589). — « Appendice » : Sur Gorin; le voyage à Rome des députés Jansénistes; M. de Launoi; les Lettres provinciales; Mm° du Plessis-Guénégaud et

BIBLIOGRAPHIE 371

l’Hôtel de Nevers; la Réponse en tête de la Troisième Provinciale; le Cardinal de Retz; Massillon; le parallèle de Port-Royal et des Jésuites; le chevalier de Méré ; l’ascétisme de Port-Royal et son utilité. — Encore un débat sur Port-Royal. — Sur l’enseignement de Port-Royal; le P. Labbe. — Le P. Vavassor et le P. Rapin. — La Bastille et les Jausénistes. — Lettre en réponse à un magistrat [M. Dubédat]… (p. 591-634).

Tome IV, 2 f., 605 p. — « Préface de la première édition des t. IV et V », septembre 1858, (p. 1-2). Fin dulivre IV et chap. I à VIII du livre V : « La seconde génération de Port-Royal » (p. 3-516). — «Appendice » : Sur l’abbé de Rancé; l’abbé et l’abbaye de Sept-Fonts; M. le Camus; M. de Bernières; M. de Sainte-Beuve; la Mère Agnès; M. Hamon; Mme Angran; un arbitrage de Mme de Longueville; Nicole; encore Nicole (p. 517-600).

Tome V, 2 f., 631 p. En regard de la p. 273 : « Plan de l’Abbaye de Port-Royal des Champs, à vuë d’oyseau ».— Fin du livre V et chap. I à VII du Livre VI : « Le Port-Royal finissant » (p. 1 à 524). — « Appendice » : Sur les dispositions finales du cardinal de Retz. — Le cardinal de Retz et les Jansénistes. Mémoire de M. de Cbantelauze. — Sur Mme de Sablé; le P. Comblat; M. de Pontchâteau; le docteur Targni; M. de Harlai; le P. Du Breuil; l’Institut de l’enfance; Santeul; M. Feydeau, (p. 525-626).

Tome VI, 2 f:, 371 p. — Fin du Livre VI (p. 1-242). — Conclusion, août 1857, (p. 243-246). — « Appendice » : Sur Racine; le projet de traité saisi dans les papiers du P. Quesnel; un épisode de la vie du P. Quesnel; Mlle de Joncoux; M. Feydeau; M. de Ponchâteau; M. Issali; un chapitre de Miscellanées (p. 247-368).

Tome VII, 2 f., 422 p. — Ce volume, publié quatre ans après les six premiers, est formé par la " Table alphabétique et analytique des matières et des noms contenus dans les six volumes de la troisième édition de Port-Royal, par M. Anatole de Montaiglon ».

A « un compatriote » qui lui avait demandé s’il n’y aurait pas lieu de publier à part pour les acheteurs des premières éditions, les nombreux appendices de cette nouvelle édition, S.-B. répondait, le 20 octobre 1867, que la chose était « impossible ». Il ajoutait : « On pouvait reprocher à Cousin qui faisait un tirage de ses livres tous les six mois, d’y changer ou d’y ajouter sans cesse, mais après dix ans et vingt ans, il n’a jamais été défendu à un auteur de perfectionner son ouvrage; et ce ne saurait être une malhonnêteté au libraire éditeur de vendre cette seconde édition » (Nouv. Corr. p. 241-5).

A propos de cette édition, Renan publia, dans le Journal des Débats du 15 novembre 1867, un troisième article sur Port-Royal, recueilli, comme les deux premiers, dans ses Nouvelles études d’histoire religieuse.

22e. — Port-Royal… Quatrième édition. Paris, Hachette et Cie, (Imp. Lahure), 1878; 7 vol. in-12.

22d. — Port-Royal… Cinquième édition. Paris, Hachelle et Cie, (Imp. Lahure), 1888-1891; 7 vol. in-12.

22e. — Port-Royal .. Sixième édition. Paris, Hachette et Cie, (Imp. Lahure), 1900; 7 vol. in-12.

23. — Extrait de la Revue des Deux-Mondes, livraison du 1er juillet 1844. — Pensées, fragmens et lettres de Blaise Pascal, publiés pour la première fois conformément aux manuscrits originaux en grande partie inédits, par

372 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

M. Prosper Faugère. S. L ([Paris], Imp. H. Fournier et Cie), n. d. [1844]; in-8, 19 p.

Article signé: Sainte-Beuve (p. 19), et reproduit dans les Port. Conl., V, 193-223.

21. — Institut royal de France. Discours prononcés dans la séance publique tenue par l’Académie française, pour la réception de M. Sainte-Beuve, le 27 février 1845. (Paris, Typ. Firmin-Didot frères), 1845; in-4, 2 f., dont un blanc, et 38 p.

B. F., 22 mars 1845, n° 1441.

La Réponse de M. Victor Hugo, directeur de l’Académie française, au discours de M. Sainte-Beuve, occupe les p. 23-38.

Le Discours de Sainte-Beuve prononcé « en venant prendre séance à la place » de Casimir Delavigne et la réponse de Victor Hugo, font partie du Recueil des discours, rapports et pièces diverses, lus dans les séances publiques et particulières de t’Académie française, 1840-1849. Première partie. Paris, Firmin-Didot frères, 1850; in-4, p. 455-492.

Le Discours de S.-B. a été reproduit dans les Portraits Contemporains, V, 169-192.

23. — Écrivains critiques et Historiens littéraires de la France. XV. Charles Labitte, S. l. (Paris, Imp. H. Fournier et Cie), n. d. [1846] ; in-8, 42 p.

Il n’y a qu’un titre de départ. Le faux titre (p. 1) porte : « Extrait de la Revue des Deux-Mondes. Livraison du 1er mai 1846».

Cette étude, signée : Sainte-Beuve (p. 42), a été reproduite en tête des Études littéraires de Ch. Labitte (v. ci-après, n° 98), puis dans les Port. Litt., III,362-393.

26. — Fragments extraits du Constitutionnel, n° du 14 janvier 1850, et imprimés par Bénard, typographe, sous-officier au 4° de ligne en 1812, blessé à la bataille de la Moskowa, blessé une deuxième fois à la bataille de Krasnoi. Journal de la Campagne de Russie en 1812, par M. de Fezensac, lieutenant général. 1849. Compte rendu par M. Sainte-Beuve. [Paris], Imp. Bénard, [1850], in-f°.

Nous n’avons pas vu cette pièce, mentionnée dans le Catalogue de l’Histoire de

France (Lh4) ) de la Bibliothèque nationale, mais qui manque en place.

27. — Institut national de France. Académie française. Funérailles de M. Droz.

Discours de M. Guizot, Directeur de l’Académie française, prononcé aux funérailles de M. Droz, le mardi 12 novembre 1850. S. l. (Paris, Typ. F. Didot frères), n. d. [1851] ; grand in-8, 32 p.

La couverture imprimée sert de titre.

B. F., 1er mars 1851, n° 1070.

Après les discours de M. Barthélemy Saint-Hilaire (p. 4-8), Duvernoy (p. 9-11) et

Mauvais (p. 12 et 13), Notice de M. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française,

insérée dans le Constitutionnel du 9 décembre 1850 (p. 14-29), et liste des ouvrages de

Joseph Droz, publiés de 1797 à 1848 (p. 30-32). — Voir Causeries du Lundi, III, 163-184.

BIBLIOGRAPHIE 373

28. — Le comte Roederer. Paris, Typ. Panckoucke, 1853; in-8, 68 p.

Extrait du Moniteur universel des 18 et 25 juillet et du 1er août 1853. Notice signée, p. 68 : Sainte-Beuve.

B. F., 13 août 1853, n° 4821.

Réimprimé, avec un appendice, dans les Causeries du Lundi, VIII, 325-393.

29. — Collège de France. Discours prononcé à l’ouverture du Cours de Poésie

latine, le 9 mars 1855, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. J.Claye), 1855; in-12, 2 f., 48 p.

B. F., 24 mars 1855, n° 1710.

Ce discours a été reproduit dans le volume intitulé Étude sur Virgile (v. ci-après, n° 31); mais la note (p. 46-48) contenant l’indication de « quelques pièces qui, avec l’ouvrage de l’abbé Goujet, serviraient à une Histoire du Collège de France » et les renseignements fournis par M. Sedillot, secrétaire du Collège de France, sur la Chaire de Poésie latine, est ici terminée par les lignes suivantes :

« J’ai aussi consulté utilement un homme dont je m’honore de me dire le collègue’ M. Quatremère, qui a bien voulu m’instruire de vive voix et m’éclairer de ses souvenirs sur quelques circonstances déjà anciennes du Collège: »

30. — Notice sur le maréchal de Villars, par M. Sainte-Beuve, membre de l’In stitut. Paris, J. Corréard, (Typ. Panckoucke.— Le faux titre et le titre ont été imprimés chez Gaittel et Cie), 1857 ; in-8, 2 f., 112 p.

Extrait du Moniteur universel, novembre et décembre 1856.

B. F., 24 janvier 1857, n° 770.

Voir les Causeries du Lundi, XIII, 39-131.

31. — Étude sur Virgile, suivie d’une étude sur Quintus de Smyrne, par C.-A.

Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. S. Raçon et Ce ), 1857; in-12, 2 f., 472 p.

B. F., 7 mars 1857, n° 2069.

Discours prononcé à l’ouverture du Cours de Poésie latine au Collège de France (v. n° 29), p. 1 à 31; " Note » sur ce discours, p. 32-33; Virgile, p. 35-208 (Moniteur, 17 décembre 1855-17 mars 1856); le premier livre de l’Énéide, p. 209-340; Quintus de Smyrne et son épopée, p. 341-454 (Moniteur, 12 mai-23 juin 1856); Horace, p. 455-470, (Moniteur, 3 décembre 1855).

Errata, au bas de la page 472, à la fin de la table.

Voir : Éloge de Sainte-Beuve, par M. Gaston Boissier. Leçon d’ouverture du Cours de Poésie latine au Collège de France. (Revue des Cours littéraires de la France et de l’Étranger, 18 décembre 1869, p. 34-37); et, en tête du présent volume (p. 1-11) : L’Étude sur Virgile de Sainte-Beuve.

31a. — Étude sur Virgile… Deuxième édilion revue et corrigée. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. Rouge frères, Dunon et Fresné), 1870; in-12, 2 f., 444 p.

Bibliothèque contemporaine. B. F., 18 juin 1870, n° 5182. C’est le quatrième tirage, fait chez Colin, en 1891, qui est actuellement en vente.

32. — Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire. Cours professé à

374 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Liège en 1848-1849, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1861; 2 vol. in-8.

Tome I, 2 f., 410 p.: « Préface », datée de 1849, p. 13-19. Note et errata au bas de la p. 410. — T. II, 2 f., 457 p.: Appendice : Chateaubriand et ses amis littéraires, p. 143453. Errata, p. 457.

B. F., 3 novembre 1860, n° 10000.

Voir dans la Correspondance (I, 163-5), la letlre de S -B. à Hachette, Liège, 11 février 1849, pour lui proposer « un volume presque fait…. qui serait le premier de de l’Histoire littéraire des cinquante premières années de ce siècle, et qui contiendrait Chateaubriand, Fontanes, Joubert, Chênedollé, c’est-à-dire ce groupe d’écrivains traités par moi de nouveau. »

Voici deux lettres, relatives aux quatrième et quatorzième leçons du cours professé par S.-B., qui proviennent des papiers de Ferdinand Denis, ancien administrateur de la Bibliothèque Sainte-Geneviève:

Ce samedi 25 août [1849]. Mon cher ami,

Me voici de retour. Je voudrais bien vous montrer le chapitre sur Ginguené, et celui sur Senancour, composé à demi, lequel a besoin, pour se compléter, de vos libérales communications.

Voudriez-vous, demain dimanche, dans la matinée, me donner une heure; ce serait, si cela ne vous dérangeait pas trop, dans mon gîte de circonstance, là où j’ai tous mes papiers. La bonne retournera demain malin savoir votre réponse, si elle ne vous trouve pas aujourd’hui.

[Toutes mes?] amitiés. Mille choses aimables à M. Arsène.

STE-BEUVE.

Suscription : Monsieur,

Monsieur Ferdinand Denis,

rue de l’Ouest.

Ferdinand Denis a ajouté la note suivante : « Ste-Beuve demeurait à cette époque rue Saint-Benoît, n° 5, chez le Dr Paulin ».

Mon cher Ferdinand, Voici l’album et les lettres de Senancour avec mille remercîmens. Il n’y manque qu’une seule lettre intitulée : Une journée dans les montagnes, qu’au dernier moment je remarque assez pour désirer en faire prendre une copie. Elle vous sera remise dans la huitaine — tout le reste d’ailleurs du paquet a été soigneusement conservé à travers toutes mes pérégrinations et vous le trouverez j’espère, dans toute son intégrité. Mille amitiés, ainsi qu’à M. Arsène.

Tout à vous,

STE-BEUVE.

Ce 31 août 1851.

BIBLIOGRAPHIE 375

S.-B. a publié une lettre de Sénancour à Mme A. Dupin (I, 355), en indiquant qu’il en doit « la communication à l’amitié de M. Ferdinand Denis, resté si fidèle à la mémoire du respectable mort ».

Voir, ci-après, les n°s 190, 191 et 198.

32a. — Chateaubriand Deuxième édition. Paris, Gamier frères, (Imp.

P.-A. Bourdier et Cie), 1861; 2 vol. in-12.

Même composition que pour l’édition in-8. B. F., 22 juin 1861, n° 5902.

32°. — Chateaubriand… Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée de notes par l’Auteur. Paris, Michel Lévy frères, (Mesnil, Imp. Firmin Didot), 1873; 2 vol. in-12.

Bibliothèque contemporaine.

Tome I, 2 f., 419 p. P. 411-413 : Appendice contenant un fragment d’une lettre à Barbey d’Aurevilly, 10 novembre 1860, et la note de Sainte-Beuve envoyée à Charles Clément, du Journal des Débats, pour être mise sous les yeux de M. Duchâtel, ancien ministre de l’Intérieur. Voir : Souvenirs et Indiscrétions, p. 208.

Tome II, 2 f., 456 p.

B. F., 1er février 1873, n° 907.

C’est le troisième tirage de cette édition, fait chez Colin en 1899, qui est actuellement en vente.

33. — Die Prinzessin Mathilde eine Charakter-Schilderung aus dem französischen des Sainte-Beuve. Paris, E. Glaeser, (Imp. Bonaventure et Ducessois), 1862; in-8, 22 p.

Extrait de la Galerie Bonaparte : Biographies et portraits. B. F., 6 septembre 1862, n° 7848.

Le texte français a été inséré dans les Causeries du Lundi, troisième édition, t. XI, p. 389-400.

— Notice sur M. Littré, sa vie et ses travaux, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, Hachette et Cie, (Imp. Ch. Lahure), 1863; in-8, 2 f., 107 p.

B. F., 19 septembre 1863, n° 8716.

Une note de l’éditeur placée au verso du faux titre fait connaître que « celte notice est extraite des Nouveaux Lundis, propriété de MM. Michel Lévy frères, éditeurs », et une autre note, de S.-B., au bas de la page 1, qu’ « on a réuni dans cette notice trois articles du Constitutionnel (juillet 1863) en les revoyant avec soin, en les corrigeant et en y ajoutant ». Celte notice fait partie des Nouveaux Lundis, V, 200-256. Dans la brochure publiée par la librairie Hachette, elle n’occupe que les 57 premières pages et se termine par la signature « Sainte-Beuve ».

Les pages suivantes (59-107) contiennent la réimpression de la préface (sans le complément) du Dictionnaire de Littré.

35. — Réponse de M. Sainte-Beuve à un article de M. Taxile Delord dans le Siècle du 31 janvier 1864, commençant par ces mots : « 2 février 1864. —

376 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Jeune homme qui vous destinez aux lettres… ». Paris, Imp. de Jouaust et fils, s. d., in-8°, 4 p.

Publié dans Le Constitutionnel du 3 février 1864, réimprimé à 24 exemplaires, puis recueilli dans le tome XI des Causeries du Lundi, dont la table porte : Riposte à Taxile Delord.

Le catalogue Ed. Fournier (1880, n° 2388) intitule cette plaquette, sans titre : Conseils à un jeune homme de lettres.

36. — Institut impérial de France. Académie française. Séance publique annuelle du jeudi 3 août 1865, présidée par M. Sainte-Beuve, Directeur. Paris, Typ. Firmin-Didol frères, fils et Cie, 1865; in-4, 2 f., dont 1 bl., 73 p.

Ne figure pas à la B. de la F.

Le Discours sur les prix de vertu, lu par « M. Sainte-Beuve, directeur de l’Académie française », occupe les p. 55-73; il se trouve dans le Recueil des discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances publiques et particulières de l’Académie française, 1860-1869. Première partie. Paris, Typ. Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1866, in-4 p. 373-391.

36a. — Prix de vertu fondés par M. de Montyon. Discours prononcé par M. Sainte-Beuve, Directeur de l’Académie française, dans la séance publique du 3 août 1865, sur les prix de vertu. Paris, Typ. de Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1865 ; in-18, 67 p.

Le faux titre porte : Institut impérial de France. Académie française. Prix Montyon.

B. F., 14 octobre 1865, n° 9040.

Le discours de S.-B. (p. 11-43) a été recueilli dans les Nouveaux Lundis, IX, 437453. — Voir un article d’E. Scherer : Discours de M. Sainte-Beuve sur les Priv de Vertu (4 août 1865), réimprimé dans ses Études critiques sur la Littérature contemporaine, III, 381-5.

37. — Littérature. Programme. S. I. (Paris, Imp. J. Claye), n. d.; in-8, 12 p.

Au bas de la p. 1 et de la p. 5, signature XV.

Au sujet de cette brochure qui se rapporte au projet d’encyclopédie rêvé Ch. Duveyrier et les Pereire, M. Jules Troubat (Sainte-Beuve et l’Encyclopédie Pereire, Revue polit. et litt., 3 janvier 1903) écrivait : « J’y reconnais la main du maître à certains points et idées familières, dont je retrouve l’expression même».

Ce programme prévoit douze chapitres : I, Mouvement littéraire au XIXe siècle, (comprenant la Langue, les Salons, les Académies); II, III, IV et V, Poésie épique, dramatique, lyrique, didactique et morale; VI, le Roman; VII, l’Histoire; VIII, Éloquence; IX, § 1, Critique didactique, § 2, Critique pratique; X, le Journal; XI, Histoire littéraire : Genre nouveau, presque contemporain. — Intelligence du génie des différentes époques et des différents peuples. On met en pratique le mot de Ronald : « La littérature est l’expression de la Société »; XII, Bibliographie.

En tête, on lit ce N. B. : C’est un canevas. En voici l’esprit : Dans chaque branche et sur chaque point, bien établir l’état présent de la question, se rendre compte de tout ce qui s’est fait d’important dans le passé, et ouvrir le plus de vues et d’aperçus possible sur l’avenir.

38. — Paris Guide, par lès principaux écrivains et artistes de la France. Première partie : La Science, l’Art. — Deuxième partie : La Vie. Paris, Librai

BIBLIOGRAPHIE 377

rie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, (Imp. L. PoupartDavyl), 1867 ; 2 gros vol. in-12.

B. F., 8 juin, 6 juillet 1867, n°s 4711, 5608.

L’article sur « l’Académie française, par Sainte-Beuve, Un des Quarante » (I, p. 90110), a été reproduit dans les Nouveaux Lundis, XII, 402-438.

Nous avons hésité — du moment que nous écartions les œuvres collectives comme Paris, ou le Livre des Cent-et-un, où se trouve (11, 121-137) l’article de S.-B.: Des soirées littéraires ou les Poètes entre eux — à faire figurer cet ouvrage, mais il nous a paru trop célèbre pour être omis.

39. — A propos des Bibliothèques populaires. Discours de M. Sainte-Beuve prononcé dans la séance du Sénat, le 25 juin 1867. Paris, Michel Lévy frères, Librairie nouvelle, (Imp. J. Claye), 1867 ; in-8, 24 p.

B. F., 17 août 1867, n° 7059.

En appendice, p. 20-24, les lettres du Baron de Heeckeren et de M. B. Lacaze, sénateurs, avec les réponses de Sainte-Beuve des 30 juin et 4 juillet 1867, écrites à la suite de ce discours.

Le Discours de S.-B., et le récit de la polémique à laquelle il donna lieu ont été recueillis dans les Premiers Lundis, III, 205-237.

40, — Le comte de Clermont et sa cour. Étude historique et critique par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Académie des Bibliophiles, (Imp. D. Jouaust), 1868; pet. in-8, 2 f., 76 p., se terminant par la signature « Sainte-Beuve », suivies de 4 f. non chiffrés contenant la composition du Conseil de l’Académie des Bibliophiles, l’état de la collection et l’achevé d’imprimer, le 30 janvier 1868. En regard du titre, fac-simile de l’écriture du comte de Clermont.

N° 26 de la collection de l’Académie des Bibliophiles. Tirage à 412 exemplaires numérotés : 12 sur chine, 400 sur hollande.

B. F., 4 avril 1868, n° 2799.

Le litre de départ est ainsi conçu : « Le comte de Clermont, lettres et documents inédits, par M. Jules Cousin », et une note placée au bas de la première page fait connaître que cette publication est la reproduction de trois articles insérés dans le Moniteur des 4, 11 et 18 novembre 1867, et qu’ils « feront partie du tome XI des Nouveaux Lundis », où ils figurent, en effet (p. 113-173), avec l’indication complémentaire qu’il s’agit du compte rendu d’un ouvrage publié par Jules Cousin dans la collection de l’Académie des Bibliophiles [n° 15 : Le comte de Clermont, sa cour et ses maitresses. Lettres familières, recherches et documents inédits publiés par Jules Cousin, de la Bibliothèque de l’Arsenal; 1867, 2 vol. pet. in-8].

M. Paul Lacombe (1) a bien voulu nous communiquer la lettre suivante, adressée à Jules Cousin, qui n’a pas été recueillie dans la Correspondance de Sainte-Beuve:

(1) Dans une note de son Jules Cousin, 1830-1899, Souvenirs d’un ami (Paris, H. Leclerc, 1900, in-8), il s’est occupé de l’ouvrage de S.-B., et il a montré que « les trois éditions de cet important compte rendu .. sont différentes ».

48

378 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Ce 2 décembre 1867.

Cher Monsieur,

Je fais remettre aujourd’hui les articles chez Jouaust, à l’imprimerie. J’ai arrangé le tout comme je le conçois. Je laisse le litre sans y mettre les Maitresses. Vous me permettrez aussi de ne pas mettre… de noces, mais de laisser ce qui était au Moniteur. Chacun a sa manière et son ton, et il me serait impossible, sans manquer à ce qui est relativement pour moi le goût, de gaudrioler à ce point. Pour le reste, j’ai rétabli les mois crus et la citation telle quelle des Mémoires de M. de Voyer, en mettant deux ou trois points qui permettent de lire les mots. Troubat doit voir M. Rousset pour négocier l’échange. Veuillez agréer mille amitiés.

SAINTE-BEUVE.

41. — De la Loi sur la Presse. Discours prononcé au Sénat, le 7 mai 1868, par M. Sainle-Beuve. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1868; in-8, 15 p.

B. F., 13 juin 1868, n° 4787.

Réimprimé dans les Premiers Lundis, III, 243-279.

42. — De la Liberté de l’enseignement. Discours prononcé au Sénat, le 19 mai 1868, par M. Sainte-Beuve. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1868, in-8, 15 p.

La couverture imprimée sert de titre.

B.F., 13 juin 1868, n° 4786.

Réimprimé dans les Premiers Lundis, 111, 280-326.

43. — Discours de M. C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française, prononcé le 13 octobre 1868, jour de l’inauguration du monument à la mémoire de J.-Fr. Dübner, Paris, Gaume frères et J.Duprey, (Corbeil, Imp. Crété et fils), 1869; in-8, 13 p.

B. F., 27 mai 1869, n° 2642.

Ce discours, lu le 13 octobre 1868, au nom de S.-B., " empêché par sa santé », devant le monument, dû au ciseau de Mathieu Meusnier, élevé à la mémoire de Dübner dans le cimetière de Montreuil-sous-Bois, a été reproduit dans les Nouveaux Lundis, XI, 433-440, où il est accompagné d’une note, p. 440-6.

44.— Le général Jomini, étude, par Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1869; in-12; 2 f., 238 p.

Bibliothèque contemporaine. B. F., 16 octobre 1869, n° 9417.

44a. — Le général Jomini… Deuxième édition. Paris, Michel Lévy frères, (Poissy, Imp. Arbieu, Lejay et Cie), 1870; in-12, 2 f., 238 p.

B. F., 9 avril 1870, n° 3053.

L’étude sur le général Jomini, qui en est à son troisième tirage (1880, imp. F. Au

BIBLIOGRAPHIE 379

reau), avait été publiée dans Le Temps des 18 mai, 1er, 15 et 29 juin et 13 juillet 1869; elle est réimprimée dans les Nouveaux Lundis, XIII, 49-182.

45. — Madame Desbordes-Valmore, sa vie et sa correspondance, par C.-A. SainteBeuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Châtillon-surSeine,Imp. E. Cornillac), 1810; in-12, 2 f., 246 p.

Bibliothèque contemporaine. B. F,. 13 août 1870, n° 6837.

Cette étude, publiée dans Le Temps des 23 mars, 6. et 20 avril, 4 et 5 mai 1869, a été reproduite dans les Nouveaux Lundis, XII, 134-254.

46.— Monsieur de Talleyrand, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Châlillon-sur-Seine, Imp. E. Cornillac), 1870; in-12, 2 f., 243 p.

Bibliothèque contemporaine. B. F., 27 août 1870, n° 7311.

Étude publiée dans Le Temps des 12 et 26 janvier, 9 et 23 février et 9 mars 1869; et terminée (p. 226-243) par des lettres et documents communiqués à Sainte-Beuve à l’occasion de ses articles. Voir: Nouveaux Lundis, XII, 12-133.

46a. — Monsieur de Talleyrand… Deuxième édition. Paris, Michel Lévy frères, (Clichy, Imp. Loignon, P. Dupont et Cie), 1870; in-12, 2 f., 243 p.

B. F., 3 septembre 1870, n° 7544.

Un troisième tirage, fait à l’imprimerie Aureau, en 1880, porte la mention « nouvelle édition ».

47. — P.-J. Proudhon, sa vie et sa correspondance, 1838-1848, par C.-A. Sainte Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1872; in-12, 2 f., 352 p.

Bibliothèque contemporaine.

B. F., 19 octobre 1872, n° 8007.

Ce livre, qui avait paru dans la Revue contemporaine des 31 octobre, 15 et 30 novembre et 15 décembre 1865, sous le titre de Proudhon étudié dans ses correspondances intimes, première partie, 1838-1848, est terminé par un appendice contenant les lettres de Proudhon au prince Napoléon et dos Lettres, notes et fragments de et sur Proudhon, les unes recueillies, les autres préparés et rédigés « de la main même de Sainte-Beuve en vue de la seconde partie de son ouvrage, qu’il n’a pas eu le temps d’achever ».

Voir dans la Revue politique et littéraire, du 25 octobre 1873, p. 399-404 : C.-A. Sainle-Beuve et P.-J. Proudhon, par J. Assézat.

B. — Recueils.

48. — Critiques et portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, E. Renduel,

(Imp. A. Barbier), 1832; in-8, 2 f., III-575 p., la d. n. ch.

B. F., 21 avril 1832, n° 1857.

Avertissement sans titre (p. I-III), terminé par un errata.

Articles publiés dans la Revue de Paris, d’avril 1829 à janvier 1832; dans la Rev. des

380 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

D.-M., de juin 1831 au 1er février 1832; dans Le Globe, 12 août et 12 septembre 1829; dans le tome II de Paris, ou le Livre des Cent-et-un, en 1831.

48a — Critiques et portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, E. Renduel, (Imp. de Mme Poussin), 1836-39 ; 5 vol. in-8.

B. F. 4 juin 1836, n° 2745, et 4 mai 1839, n° 2160.

Il existe deux états du tome I; l’un n’est autre que le volume de 1832, avec un nouveau titre (v. n° 48); l’autre, de 2 f. IV-560 p. la d. n. ch., est décrit ci-après. Une note, sous l’avertissement de 1832, indique que dans cette réimpression l’auteur s’est, « de plus en plus, efforcé de faire disparaître les taches et défauts, et, tout en conservant aux jugements leur caractère primitif, d’y introduire les rectifications ou d’y ajouter les notes qui les rendissent plus vrais et plus complets… », et signale les additions : Espoir et vœu du mouvement littéraire et poétique après la Révolution de 1830 (Le Globe, 11 otobre 1830), p. 247-261; et, en appendice, articles du Globe, sur La Fontaine (15 septembre 1827), Victor Hugo (2-9 janvier 1827), Casimir Delavigne (20 mars 1827), p. 526-559.

Les tomes II et III, parus en 1836, avec un avertissement, daté d’avril, dans lequel l’auteur prévoit un quatrième volume, se composent de 2 f., VIII-495 p. les 2 d. n.ch. et de 2 f. 575 p. les 2 d. n. ch. Le tome II se termine (p. 479-493) par des Pensées diverses, dont une en vers (Sonnet d’Haslitt).

Les tomes IV et V, parus en 1839, avec un avertissement daté d’avril, portent les noms de Félix Bonnaire et d’Eugène Renduel. Le tome IV (2 f., II-491 p., les 2 d. n. ch.) est terminé (p. 454-489) par Madame de Pontivy; le tome V (2 f. 555 p., les 2 d. n. ch.) est terminé (p. 527-551) par des Pensées et fragments, précédés d’un avertissement très important, et (p. 552-553) une Élégie: Simonide l’a dit après l’antique Homère.

Articles publiés dans la Revue de Paris, avril 1829-janvier 1832; la Rev. des D.-M., juin 1831-15 mars 1839; Le Globe, 2 janvier 1827-11 octobre 1830; le Journal des Débats, 24 juillet 1832; Le National, 5 octobre 1832-18 janvier 1834; Paris ou le Livre des Cent-et-un, t. Il, 1831. — Préfaces pour les OEuvres de Molière, 1835; lesLettres inédites de Mme Roland, 1835; et Paul et Virginie, 1836.

Les couvertures de 1839 annoncent les OEuvres de Sainte-Beuve en vente chez Renduel : Pensées d’Août, 1 vol.; — Volupté, roman, 2 vol. ; — Critiques et Portraits littéraires, 5 gros volumes ; — Joseph Delorme, Vie et Poésies, 1 vol. ; — Les Consolalions, 1 vol.; — Poésie française au XVIe siècle, 2 vol.; — et Port-Royal, sous presse.

Voir sur cette édition la note de Sainte-Beuve insérée dans La Bruyère et La Rochefoucauld, et reproduite ci-après, n° 49.

48b. — Critiques et portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve. Deuxième édition. Paris, Raymond Bocquet, (Imp. Pommeret et Guénot), 1841; 5 vol. in-8.

Cette édition, non mentionnée dans la Bibliographie de la France, est la même que la précédente. Seuls les faux titres, titres et couvertures ont été réimprimés. On trouve sur la dernière page de la couverture le renseignement suivant :

OEUVRES DE C.-A. SAINTE-BEUVE. TABLEAU DE LA POÉSIE FRANÇAISE au XVIe SIÈCLE, 2e édition, 2 vol. in-8, au lieu de 15 fr., 7 fr. 50. — POÉSIES COMPLÈTES, 1 vol., 3 fr. 50. — VOLUPTÉ, 1 vol., 3 fr. 50. — PORT-ROYAL, tome Ier, 7 fr. 50. — Sous presse : PORT-ROYAL, 2e vol.

49. — La Bruyère et La Rochefoucauld. Mme de La Fayette et Mme de Longueville. Paris, Imp. H. Fournier et Cie, 1842; in-12, 2 f. (titre et avertissement), 284 p.

B. F., 10 décembre 1842, n° 5971.

BIBLIOGRAPHIE 381

Anonyme. — L’exemplaire de la Bibliothèque de l’Institut porte au faux titre, cette mention autographe : Offert à la Bibliothèque de l’Institut. Ste-Beuve.

Ce volume comprend les chapitres suivants, tous datés à la fin : La Bruyère, 1er juillet 1836 (p. 1-42); Mme de La Fayette, 1er septembre 1836 (p. 43-107); M. de La Rochefoucauld, 15 janvier 1840 (p. 109-164); Mme de Longueville, 1er août 1840 (p. 165-215), suivi du texte (en deux pages) d’une pièce provenant de la Bibliothèque du Roi et intitulée : Caractère de Mme de Longueville; Une ruelle poétique sous Louis XIV, 15 octobre 1839 (p. 217-250); Christel [nouvelle], 15 novembre 1839 (p. 251-282). — La table des matières est terminée par la note suivante :

« Pour les bibliographes seulement, et ne fût-ce que pour l’estimable M. Quérard, l’auteur insère ici, faute d’autre lieu, le renseignement qui suit :

» Les Critiques et Portraits, auxquels se rattache ce petit volume, forment, à celte date de 1842, 5 volumes in-8° ; le premier volume publié en 1832; les second et troisième en 1836, les quatrième et cinquième en 1839. De plus, le premier volume a eu une seconde édition véritable en 1836 et a été notablement augmenté et corrigé dans cette réimpression, reconnaissable à ses 560 pages et au post-scriptum de la préface. Mais, contre ce qu’on croyait prévu, la première édition non épuisée du premier volume a continué de se débiter de préférence à la seconde, qui n’a été mise qu’incomplètement en circulation, et que l’auteur signale aux gens du métier, parce que c’est en définitive sur elle que, pour ses débuts critiques, il aimerait être jugé ».

50. — Portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française. Édition revue et corrigée. Paris, Didier, (Imp. Belin-Leprieur fils, les titres tirés chez Ducessois), 1844; 2 vol. in-12. B. F., 27 avril 1844, n° 2095.

I. — 2 f., 503 p., les 2 d. n. ch., la p. 502 est bl. — Avertissement, sans titre, septembre 1843 (p. 1-2). L’auteur y annonce que « les portraits des morts seuls ont trouvé place dans ces volumes: ç’a été un moyen de rendre la ressemblance de plus en plus fidèle »; et qu’il a " ajouté çà et là bien des petites notes et corrigé quelques erreurs». Appendice (p. 425-449) sur La Fontaine (le Globe, 15 septembre 1827) et sur Racine : reprise de Bérénice (Rev. des D.-M., 15 janvier 1844). Pour finir (p. 450-501), article sur Nodier (Rev. des D.-M., 1er mai 1840) — que « la mort qui se hâte » permet de faire entrer dans ce volume — suivi de quelques pages complémentaires (Rev. des D.-M., 1er février 1844).

II. — 2 f., 515 p. la d. n. ch. — Appendice (p. 507-514) sur Joseph de Maistre (Rev. des D.-M., 1er octobre 1843).

En dehors des appendices mentionnés ci-dessus, ces volumes contiennent des articles publiés dans la Revue de Paris (avril 1829-juillet 1842), la Rev. des D.-M. (15 juin 1831 - 1er février 1844), Le Globe (12 août et 12 septembre 1829), Le National (17 mai 1833), le Journal des Débats (21 avril 1843), Paris, ou le Livre des Cent-et-un (1831) et les préfaces pour les OEuvres de Molière (1835, voir n° 77) et Paul et Virginie (1836, voir n° 79).

50a — Portraits littéraires… I. Boileau, Pierre Corneille, La Fontaine, Racine, Jean-Bapt. Rousseau, Le Brun, Malhurin Régnier [et] André Chénier, George Farcy, Diderot, l’abbé Prévost, M. Andrieux, M. Jouffroy, M. Ampère, Bayle, La Bruyère, Millevoye, Ch. Nodier. — II. Molière, Delille, Bernardin de Saint-Pierre, le Général La Fayette, Fonlanes, Joubert, Léonard, Aloïsius Bertrand, le comte de Ségur, Joseph de Maistre, Gabriel

382 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Naudé. Paris, Didier, (Imp. Belin-Leprieur fils; titres tirés chez Ducessois),

1845 ; 2 vol. in-12.

Même édition que ci-dessus, avec de nouveaux litres. N’est pas mentionnée dans la B. de la F.

50b. — Portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française.

Nouvelle édition. — I. Boileau — II. Molière Paris, Didier, (Imp.

G. Gratiot; titres tirés chez Bonaventure et Ducessois), 1852; 2 vol. in-12.

Ne paraît pas avoir été enregistré dans la B. de la F.

I. — 2 f., 497 p. la d. n. ch. — L’Appendice concernant la reprise de Bérénice, de l’édition de 1844 (N° 50) est devenu (p. 111-125) un chapitre à la suite du portrait de Racine.

II. — 2 f., 516 p., la d. n. ch. — Appendice sur Gabriel Naudé (p. 512-5), à la suite de celui sur Joseph de Maistre (Voir n° 50).

50e. — Portraits littéraires… Paris, Didier, (Imp. G. Gratiot pour les volumes; Bonaventure et Ducessois pour les titres), 1854; 2 vol. in-12. Tirage identique au précédent.

50d. — Derniers portraits littéraires, par M. C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. — Théocrite, François Ier poète, le chevalier de Méré, Mlle Aïssé, Benjamin Constant, M. de Rémusat, Mme de. Krüdner, l’abbé de Rancé, Mme de Staal-Delaunay, etc. Paris, Didier, (Imp. Bonaventure et Ducessois), 1852; in-12, 2 f., 537 p , les 2 d. n. ch.

B. F., 14 février 1852, n° 950.

Avertissement, de Décembre 1851, indiquant que ce recueil « sert de complément aux six volumes de Portraits déjà publiés chez M. Didier ». Ce volume, terminé (p. 497523) par la réimpression de la Relation inédite de La dernière maladie de Louis XV (N° 97) et (p. 524-535) par des Pensées numérotées de I à xxxv, est compris depuis 1864 dans les Portraits littéraires, dont il forme le t. III. — Il contient des articles publiés dans la Rev. des D.-M. (15 avril 1844-15 septembre 1849), le Journal des Débals (25 août 1846-5 janvier 1849), le Journal des Savants (mai 1847), et la préface de Rose et Gertrude (1846, N° 99).

50e. — Portraits littéraires… Nouvelle édition revue et corrigée… — I. Boileau… — II. Molière… — III. Théocrite, François Ier poète, le chevalier de Méré, l’abbé Prévost, Mademoiselle Aïssé, Madame de Krüdner, Madame de Staal-Delaunay, Benjamin Constant, M. Rodolphe Tôpffer, M. de Rémusat, M. Victor Cousin, Charles Labitte. Paris, Gamier frères, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1862-1864; 3 vol. in-12.

B. F., 22 mars et 3 mai 1862, n°s 2518 et 3704; 23 juillet 1864, n° 6732. Edition conforme à celle de 1852, avec quelques notes nouvelles et un troisième volume.

I. —2 f., 503 p., la d. n. ch.

II. — 2 f., 527 p., la d. n. ch. — A la fin, " Un mot sur mio-même » (p. 525-6), remarque qui « porte sur l’ensemble de mon œuvre critique ».

III. — 2 f., 551 p., la d. n. ch. — Un avant-propos, non spécifié, daté de décembre 1862, reproduit l’avertissement de la première édition de ce volume publié avec le titre :

BIBLIOGRAPHIE 383

Derniers portraits littéraires (N° 50d) et dit que l’Auteur, en l’ajoutant à « la collection acquise par MM. Garnier », en fait le t. III « des Portraits littéraires, auxquels il se rapporte en effet par la plus grande partie de son contenu ».

50f.— Portraits littéraires Paris, Garnier frères, (Imp. Viéville et Capiomont,

puis E. Capiomont et V. Renault), 1876-78 ; 3 vol. in-12. Ces volumes sont depuis réimprimés sans changement.

M. — Portraits de femmes, par C.-A. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française. Édition revue et augmentée» Paris, Didier, (Imp. Ducessois), 1844; in-12, 2 f., 504 p., lad. n. ch.

B. F., 27 avril 1844, n° 2094.

En tête de ce volume, qui avait dû porter le titre : Douze Portraits de Femmes (Voir l’avertissement des Portraits littéraires, édition de 1844), on lit (p. 1) : « Il a semblé plus commode et même assez piquant de ranger de suite et de réunir en un même volume les divers portraits de femmes qui étaient disséminés dans les cinq tomes des Critiques et Portraits; on y a ajouté trois ou quatre articles, avec le soin d’excepter toujours les vivants ". Errata (p. 504), après la Table.

Les articles réunis dans ce volume avaient paru, le premier, sur Mme de Sévigné, dans la Revue de Paris, au mois de mai 1829, elles autres dans la Rev. des D.-M., du 15 mars 1834 au 15 avril 1843. En outre des portraits de femmes, on y trouve celui de La Rochefoucauld qui n’a « point paru pouvoir se séparer des deux femmes qui ont tenu une si grande place dans sa vie » ; deux nouvelles : Madame de Ponlivy et Christel; et une poésie : Maria.

51a — Portraits de femmes, par C.-A. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française. Édition revue et augmentée. — Mesdames de Sévigné, de Souza, de Duras, de Staël, Roland, Guizot, de La Fayette, M. de La Rochefoucauld, de Longueville, des Houlières, de Krüdner, de Charrière, de Rémusat, de Pontivy, Christel, Maria. Paris, Didier, (Imp. Ducessois), 1845; in-12, 2 f., 504 p., la d. n. ch.

Même édition que la précédente avec un nouveau titre.

51b. — Portraits de femmes Nouvelle édition. Mme de Sévigné, Mme de Staël,

Mme de Duras, Mme de Souza, Mme de La Fayette, M. de La Rochefoucauld, Mme de Longueville, Mme Roland, Mme des Houlières, Mme de Krüdner, Mme Guizot, etc., etc. Paris, Didier, (Imp. G. Gratiot; titres tirés chez Bonaventure et Ducessois), 1852; in-12, 2 f. 533 p., la d. n. ch.

Épigr. : « Avez-vous donc été femme, Monsieur, pour prétendre ainsi nous connaître — Non, Madame, je ne suis pas le devin Tirésias, je ne suis qu’un humble mortel qui vous a beaucoup aimées».

(Dialogue inédit). B. F., 10 avril 1852, n° 2187.

Dans cette édition, les Portraits de femmes prennent leur aspect définitif, avec deux nouveaux morceaux: Du Roman intime (Rev. des D.-M., 15 juillet 1832) et Les Fleurs, apologue.

51°.— Portraits de femmes Nouvelle édition revue et corrigée…. Paris,

Didier, (Imp. Bonaventure et Ducessois), 1855; in-12. B. F., 14 juillet-1855, n° 4370.

384 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Cette édition, que nous n’avons pas vue, est probablement la même que la suivante, imprimée chez Gratiot; ses titres, au nom de Didier, imprimés chez Bonaventure, auront été remplacés par de nouveaux, au nom de Garnier, imprimés chez Bourdier.

51a. — Portraits de femmes…. Nouvelle édition revue et corrigée Paris,

Garnier frères, (Imp. Gustave Gratiot; titre tiré chez P.-A. Bourdier et Cie), 1862; in-12, 2 f., 483 p., la d. n. ch.

Même épigraphe que ci-dessus.

Cette édition ne figure pas à la R. de la F. ; c’est probablement la même que la précédente avec un nouveau titre.

Errata (p. 483), au bas de la table, pour le t. II des Port. cont., édition de 1855.

51°. — Portraits de femmes Nouvelle édition revue et corrigée Paris,

Garnier frères, (Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et. Cie), 1870; in-12,2 f., 543 p., la d. n. ch.

Même épigraphe que ci-dessus.

B. F., 2 octobre 1869, n° 8954.

Edition définitive, conforme à celle de 1852, avec des notes nouvelles. L’une d’elles (p. 543) ajoute un « trait final » au portrait de Mme de Souza; une autre (p. 321) annonce que l’article La Rochefoucauld « indique une date et un temps, un retour décifif dans la vie intellectuelle » de l’auteur.

Quelques suppressions ou modifications ont été faites dans lès anciennes notes.

51f. — Portraits de femmes Paris, Garnier frères, (Imp. Viéville et Capiomont), 1876; in-12, 2 f., 543 p., la d. n. ch.

Ce volume est réimprimé depuis sans changement.

52. — Portraits contemporains, par C.-A. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française. — I. Chateaubriand, Béranger, de Senancour, de Lamennais, de Lamartine, Victor Hugo, Ballanche, A. de Vigny, Alfred de Musset, Balzac, Villemain ; Mesdames Desbordes-Valmore, A. Tastu, etc., etc. II. Xavier de Maistre, Eugène Sue, Scribe, Lebrun, comte Molé, Töpffer, Mérimée, de Barante, Thiers, Fauriel, Vinet, Nisard, Jasmin, etc., etc. III. Daunou, Désaugiers, Parny, Casimir Delavigne, Leopardi, Louise Labé, Fléchier, Gresset, M. Mignet, etc., Homère, Apollonius de Rhodes, Méléagre, etc., etc. Paris, Didier, (Imp. Gustave Gratiot), 1846; 3 vol. in-12. Le tome III est intitulé : Portraits contemporains et divers.

B. F., 4 avril et 5 septembre 1846, n°s 1634 et 4081.

T. — 2 f., 539 p., les 2 d. n. ch. ; la p. 538 est bl.,— Avertissement, 15 août 1845, (p. 1-6) : « Je continue de mettre ordre de mon mieux à ce que j’appelle mes affaires littéraires. Après avoir recueilli, il y a deux ans, les portraits que j’avais faits des

morts, je rassemble aujourd’hui ceux des écrivains vivants ». Appendice :« M. de

Vigny » (p. 533-537; Le Globe, 8 juillet 1826).

II. — 2 f., 600 p., les 2 d. n. ch. — Post-Scriptum, mars 1846, (p. 593-5); Appendice : " M. Scribe » (p. 596-8), article de la Rev. des D.-M., 1er mars 1840, sur la Calomnie.

Errata, pour les t. I et II (p. 600).

III. — 2 f., 539 p., la d. n. ch. — Note, du 5 mars 1846, indiquant (p. 1) que « ce volume est le complément naturel de tous ceux…précédemment publiés : on y trouvera

BIBLIOGRAPHIE 385

tour à tour des portraits de femmes, d’historiens ou de poètes, et il contient, de plus, quelques études de l’antiquité ». A la fin (p. 515-524) : « quelques-unes [XL] de ces pensées familières que je n’écris guère que pour moi. En les livrant au lecteur qui m’aura suivi jusqu’à la fin de ce sixième volume de Portraits, je me persuade avoir affaire à un ami ». Un appendice (p. 525-538) sur C. Delavigne, reproduit deux articles du Globe, 20 mars 1827, et de la Rev. des D.-M., 15 décembre 1838.

Ces volumes contiennent des articles publiés, en grande partie, dans la Revue des Deux-Mondes (1er août 1831-15 mars 1846); et, quelques-uns, dans la Revue de Paris (janvier 1832-février 1845); un, sur Béranger, dans Le National (4 mars 1833); deux, sur Homère et Fléchier, dans le Journal des Débats (27 janvier et 21 février 1843 et 17 août 1844) ; enfin la préface d’Obermann (1833, n° 76).

52a — Portraits contemporains [et divers]… Nouvelle édition revue et corrigée. Paris, Didier, (Imp. Ch. Lahure; titres tirés chez Bonaventure et Ducessois), 1855; 3 vol. in-12.

Epigr. : Nous sommes mobiles et nous jugeons des êtres mobiles.

SÉNAC DE MEILHAN.

B. F., 9 décembre 1854, n° 7314.

1. — 2 f., 528 p., la d. n. ch.

II. — 2 f., 592 p., la d. n. ch.

III. — 2 f., 539 p., la d. n. ch. — Nouvel appendice, à propos de Léopardi : L’Automne, imité de l’anglais de Southey (p. 521-3).

On trouve dans l’édition des Portraits de Femmes, donnée en 1862, chez Garnier, et probablement dans celle de 1855, chez Didier, un errata pour cette édition où (t. II, p. 587, ligne 33) l’on a imprimé dans le Post-Scriplum : « les ravissements et les prudences de l’âge mûr », au lieu des ravisements.

Il a été imprimé chez J. Claye, pour l’écoulement de cette édition, de nouvelles couvertures portant le titre suivant :

52». — Portraits contemporains et divers, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie

française. Nouvelle édition revue et corrigée Paris, Garnier frères, 1860.

On y trouve l’annonce des Causeries du Lundi, en 13 vol. grand in-18 anglais, avec’ l’indication des Portraits principaux qu’ils contiennent, classés par époque.

52e. — Portraits contemporains, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Nouvelle édition revue, corrigée et très augmentée. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1869-71, 5 vol. in-12.

Même épigraphe que ci-dessus. Bibliothèque contemporaine.

B. F., 17 juillet 1869, n° 6494; 26 août 1871, n° 3303. I. — 2f., 525 p., les 2 d. n. ch. II. — 2 f., 544 p. — Errata pour les t. I et II (p. 544).

III. — 2 f., 497 p., la d. n. ch.— Un carton (p. 493-6) contenant, en Appendice, l’article sur La Calomnie (Voir n° 32), est ajouté entre la page 493, au bas de laquelle on lit : " fin du tome troisième», et la table; lorsqu’il manque, le volume semble n’avoir que 493 p.

IV. — 2 f., 475 p., les 2 d. n. ch., la p. 474 est bl. V. — 2f., 487 p., la d. n. ch.

Édition définitive, avec un avertissement (6 juillet 1868) sur cette réimpression: L’auteur, tout en « ajoutant çà et là quelques mots et parfois une ou deux pages » à

49

386 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

ses Portraits, s’attachera " à les maintenir dans leur première mesure ». — On y trouve des articles publiés, en grande partie, dans la Rev. des D.-M. (1er août 1831-15 mars 1846) et, quelques-uns, dans la Revue de Paris (janvier 1832-février 1845), Le Globe (23 octobre 1830), le Journal des Débats (24 juillet 1832-17 août 1844) et Le National (5 octobre 1832-29 septembre 1833); enfin, la préface d’Obermann (1833, n° 76).

Ces volumes en sont actuellement : le 1er au 6° tirage (Imp. Colin, 1901); le 2e au 5e tirage (Imp. Colin, 1889); les 3e, 4e et 5e au 4e tirage (Imp. Crété, 1889). Voir : Le Portefeuille de Sainte-Beuve, (juillet 1869), étude de Scherer publiée sur les deux premiers volumes de cette édition (Études critiques sur la Littérature contemporaine, IV, 113-139). — Les Post-Scriptum de Sainte- Beuve, par Désiré Nisard (Revue de France, 1er juillet 1878, p. 1-30).

53. — Causeries du Lundi, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, 1851-62, 15 vol. in-12.

I. — Imp. Gerdès, 1851 ; 2 f., 414 p., la d. n. ch. — Préface de Décembre 1850, et articles publiés dans Le Constitutionnel, du 1er octobre 1849 au 25 mars 1850.

B. F. 15 février 1851, n° 787.

II. — Imp. Gerdès, 1851; 2 f., 531 p., les 2 d. n. ch.; la p. 530 est bl.— Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 1er avril au 30 septembre 1850.

B. F. 21 juin 1851, n° 3237.

III. — Imp. Gerdès, 1851; 2 f., 424 p., la d. n. ch.— Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 7 octobre 1850 au 31 mars 1851. — P. 424, après la table, errata pour la p. 128.

B. F., 18 octobre 1851, n° 5689.

IV. — Imp. Gerdès, 1852; 2 f., 451 p., la d. n.ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 7 avril au 29 septembre 1851.

B. F., 24 janvier 1852, n° 471.

V. — Imp. Gerdès, 1852; 2 f., 431 p., les 2 d. n. ch. ; la p. 430 est bl. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 6 octobre 1851 au 29 mars 5852.

B. F., 7 août 1852, n° 4504. — Une note indique que « l’ouvrage est annoncé dans le catalogue de MM. Garnier, comme devant former 6 volumes ».

VI. — Imp. J. Claye et. Cie, 1853; 2 f., 443 p., les 2 d. n. ch. ; la p. 442 est bl. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 5 avril au 27 septembre 1852. Appendice : Treize lettres inédiles de Bernardin de Saint-Pierre.

VII. — Imp. J. Claye et Cie, 1853; 2 f., 427 [ou 428] p., la d. n. ch. - Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 4 octobre au 29 novembre 1852, puis dans Le Moniteur (1) du 6 décembre 1852 au 21 mars 1853 ; suivis de quelques pages sur La Fontaine, à propos « d’une opinion singulière de M. de Lamartine » sur le fabuliste.

N. B. — Dans les exemplaires ayant 428 p., on trouve, à la p. 427, un appendice sur Montesquieu.

Les tomes VI et VII ne semblent pas avoir été mentionnés dans la B. de la F.

VIII. — Imp. J. Claye et Cie, 1854; 2 f., 435 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Moniteur, du 28 mars au 19 septembre 1853, suivis d’un appendice aux articles sur Roederer.

B. F., 26 novembre 1853, n° 7023.

(1) Le samedi 4 décembre 1852, Le Moniteur avait publié la note suivante : « M. Sainte-Beuve passe de la rédaction du Constitutionnel à celle du Moniteur. Il continuera de donner tous les lundis un article littéraire, et il commencera dès lundi prochain 6 décembre ».

BIBLIOGRAPHIE 387

IX. — Imp. J. Claye, 1854 ; 2 f., 423 p., les 2 d. n. ch.— Articles publiés dans Le Moniteur du 26 septembre 1853 au 13 mars 1854, suivis d’un appendice (p. 411-421), contenant : Notice sur M. G. Duplessis (Moniteur, 31 mai 1853, voir n° 109) ; Rapport sur les prix à décerner aux ouvrages dramatiques (Moniteur, 27 février 1853); fragments d’un article sur l’ouvrage de M. de Latena : Étude de l’Homme (Moniteur, 4 février 1854), avec quelques explications; et (p. 422) note relative à Bourdaloue.

B. F., 1er juillet 1854, n° 3632.

X. — Imp. J. Claye, 1855; 2 f., 411 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Moniteur, du 20 mars au 18 septembre 1854. — Post-scriptum (p. 404) annonçant que " ce Recueil commencé sans trop de dessein finira donc de même… ». Appendice (p. 405-410) : Rapport sur les primes à décerner aux ouvrages dramatiques (Moniteur, 12 juin 1854). Errata, au bas de la table (p. 411).

B. F., 23 décembre 1854, n° 7634.

XI. — Imp. J. Claye, 1856. « Tome complémentaire, contenant les derniers articles non encore recueillis’, avec une Table générale alphabétique des onze volumes ». 2 f., 439 p. — Articles publiés dans Le Moniteur, du 25 septembre 1854 au 8 janvier 1865, suivis de « morceaux » sur Werther, Dangeau, et Henri IV écrivain, publiés dans la Revue contemporaine et l’Athenœum. — Au moment d’aller professer au Collège de France, l’auteur prend congé de ses lecteurs.— La table alphabétique (p. 329-439), rédigée « avec un soin tout particulier » par Paul Chéron, est précédée (p. 321-8) d’une table des articles par ordre chronologique, dressée « pour les personnes qui voudraient établir dans cette série d’articles un certain ordre de lecture selon la suite des temps ». Il est dit en note que « les premiers volumes ayant été imprimés plusieurs fois, on s’est réglé pour l’indication des pages sur la dernière édition ».

B. F., 2 février 1856, n° 826.

XII. — Imp. J. Claye, 1857; 2 f., 428 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans l’Athenœum, du samedi 28 juillet 1855 au samedi 9 février 1856 ; dans Le Moniteur, du lundi 31 mars au lundi 6 octobre 1856, et le 5 janvier 1857. Appendice : Rapport sur les primes à décerner aux ouvrages dramatiques (Moniteur, 29 décembre 1856). En tête (p. 1): Note sur ce nouveau volume « qui sera probablement le dernier à ranger sous le titre actuel… ». Errata (p. 428), après la table.— Voir un autre errata pour ce volume, dans le t. XIII.

B. F., 16 mai 1857, n° 4391.

XIII. — Imp, J. Claye, 1858 ; 2 f., 379 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Moniteur, du 20 octobre 1856 au 11 mai 1857, suivis de deux morceaux sur le duc de Nivernais et sur le maréchal de Saint-Arnaud, [publiés dans la Revue contemporaine des 31 janvier et 31 mai 1857, et d’un appendice contenant le Rapport sur le Concours de la Société des Gens de lettres (Moniteur, 18 avril 1856).» Errata pour le t. XII (p. 379), après la table.

B. F., 12 décembre 1857, n° 11572.

Après les t. X, XI et XII, le t. XIII fut considéré, à son tour, comme le dernier volume de la série; et, en 1860, la librairie Garnier annonçait les Causeries du Lundi en 13 vol. (Voir n° 52b).

XIV. — Imp. P.-A. Rourdier et Cie, s. d. [1861], 2 f., 480 p., la d, n. ch. — Articles publiés dans Le Moniteur du 24 août 1857 au 10 septembre 1860.

B. F., 27 avril 1861, n° 4018.

XV. — Imp. P.-A. Bourdier et Cie, 1862, 2 f., 462 p. — Articles publiés dans Le Moniteur, du 24 septembre 1860 au 26 août 1861; suivis (p. 285-460) do divers morceaux publiés soit dans Le Moniteur, soit en tête d’éditions des Élégies de Parny (n° 121), des Mémoires sur les grands jours d’Auvergne de Fléchier (n° 113), des Mémoires de Saint(Simon n° 112), etc. On y trouve (p. 356-382) une. leçon d’ouvertu e faite à l’École nor

388 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

male, le 12 avril 1858, sur La Tradition en Littérature. — Voir un errata pour ce volume, dans le t. VII de la. 3e édition. B. F., 14 juin 1862, n° 5120.

33a — Causeries du Lundi, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Seconde édition. Paris, Gamier frères, (Imp. J. Claye et Cie), 1852-18…, in-12.

I. — 1852; 2 f., 373 p., la d. n. ch. — Seule, la couverture porte : Seconde édition ; dans un autre tirage identique, cette indication se trouve sur le titre.

B. F., 4 septembre 1852, n° 5044.

II. — 1852; 2 f., 443 p., les 2 d. n. ch. ; la p. 442 est bl. B. F., 30 octobre 1852, n° 6236.

III. — 1852; 2 f., 427 p., les 2 d. n. ch; la p. 426 est bl. B. F. 18 décembre 1852, n° 7419.

IV. — 1853 et s. d. ; 2 f., 449 p., les 2 d. n. ch.; la p. 448 est bl.

V. — 1853; 2 f., 427 p., la d. n. ch.

VI. — 1853; 2 f., 443 p., les 2 d. n. ch. ; la p. 442 est bl. VIL — 1853; 2 f., 427 p , les 2 d. n. ch.; la p. 426 est bl.

Les t. IV à VII ont été enregistrés dans la B. de la F. le 30 juillet 1853, sous le n°4517.

VIII. — 1855; 2 f., 435 p., la d. n. ch.

IX. — 1836; 2 f., 423 p., les 2 d. n. ch.

Ces deux volumes ne semblent pas avoir été enregistrés dans la B. de la F.

Nous n’avons rencontré aucun exemplaire des autres volumes de celte seconde édition, sauf un tome XIII qui, par sa date, ne doit pas être du premier tirage :

XIII. — Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie, 1869; 2 f., 464 p., la d. n. ch.; après la table, errata pour le t. XII de la première édition.

53b. — Causeries du Lundi, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Troisième édition revue et corrigée. Paris, Gamier frères, 1857-1872, 15 vol. in-12.

Dans un avis de janvier 1857, publié en tête du t. XII de ces Causeries (1re édition),

est dit que " MM. Garnier ont acquis, à ce nombre déterminé de douze volumes, la

propriété des Causeries du lundi; ils ne négligeront rien, de concert avec l’auteur, pour

en perfectionner l’édition qui, en ce moment, recommence de nouveau par les premiers

volumes ».

I. — Imp. J. Claye, 1857, et s. d. [1869] ; 2 f., 474 p.

B. F., 24 janvier 1857, n° 769 ; et 17 avril 1869, n° 3312.

II. — Imp. J. Claye, 1858, et s. d. [1867]; 2 f., 565 p., la d. n. ch. — Voir un errata pour ce volume dans le t. VIII.

B. F., 12 décembre 1857, n° 11572; et 23 février 1867, n° 1741.

III. — Imp. J. Claye, 1858 ; 2 f., 549 p., les 2 d. n. ch., la p. 548 est bl.; et s. d., 2 f., 548 p., la d. n. ch. — Voir un errata pour ce volume dans le t. VIII.

B. F., 22 janvier 1859, n°836.

IV. — Imp. J. Claye, 1859, et P.-A. Bourdier, s. d. [1865]; 2 f., 587 p., la. d. n. ch. B. F., le premier tirage non mentionné; le second 9 décembre 1865, n° 10925.

V. — Imp. P.-A. Bourdier et Cie, s. d. [1865], et Viéville et Capiomont, s d. [1871]; 2 f., 545 p., la d. n. ch. — Appendice (p. 541-544): « Note concernant M. Laurent Pichat et Hégésippe Moreau ». — Voir un errata pour ce volume dans le t. VII.

B. F., 18 novembre 1865, n° 10212 ; et 30 septembre 1871, n° 4370.

VI. — Imp. P.-A. Bourdier et Cie, s. d. [1865], et Viéville et Capiomont, s. d. [1872];

BIBLIOGRAPHIE 389

2 f., 540 p., la d. n. ch. — L’appendice contienten plus (p. 514) une note sur le comte Dandolo.

B. F., 6 mai 1865, n° 4026 ; et 16 mars 1872, n° 2015.

VII. — Imp. P.-A. Bourdier et Cies, s. d. ; 2 f., 537 p., la d. n. ch.— Errata (p. 536) pour le t. V de la 3e édition et pour le t. XV de la première. La note sur Montesquieu, p. 428 de certains exemplaires de la 1re édition, est fondue dans celle qui se trouve ici, p. 65-66.— Autres tirages s. d.: E. Capiomont et V. Renault; E.Capiomont et Cie, etc.

VIII. — Imp. P.-A. Bourdier et Cie, s. d., 2 f., 549 p., les 2 d. n. ch. ; les p. 544 et 548 sont bl. — Post-scriptum aux articles sur Bernis (p. 543); note sur Galiani, au sujet d’une imputation de P. Ristelhuber (p. 545-6) et errata pour les t. II et III de la 3e édition (p. 546-547). — Autres tirages, s. d.: Viéville et Capiomont; E.Capiomont et V. Renault; E. Capiomont et Cie.

IX. — Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie, 1869; 2 f., 536 p., la d. n. ch. — L’appendice contient en plus une note sur l’article Villehardouin, quelques anecdotes littéraires sur Baudelaire et le Dr Véron, et deux compléments ou correctifs aux articles sur Jouffroy (t. VIII) et Lamartine (t. I et IV), soit deux lettres de S.-B. à Lamartine, 13 juillet 1864, et à P. Verlaine, 17 novembre 1865. — Autres tirages, s. d. : Viéville et Capiomont; E. Capiomont et V. Renault, etc.

X. — Imp. Viéville et Capiomont, 1870; 2 f., 503 p., la d. n. ch. B. F., 30 avril 1870, n° 3732.

XI. — Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie, 1868; Viéville et Capiomont, 1874; E. Capiomont et Cie, s.d.; etc ; 2 f., 536 p., la d. n. ch. — Les tables qui se trouvaient dans la première édition ont été remplacées (p. 389-535) par les articles suivants : La princesse Mathilde (N° 33); Riposte à Taxile Delord (N° 35); Préface pour une édition de La Rochefoucauld (N°109); Lettres sur l’orthographe, à M. de Villemessant, 15 mars 1867; sur Adolphe, de Benjamin Constant (N° 138); Notes et pensées numérotées de I à CCVII.

M. Jules Troubat possède un précieux carton sur lequel on lit la note suivante: Autre fin de volume pour les tirages à faire de mon vivant. Ste-Beuve. C’est la troisième épreuve,datée du 16 juin 1868, des feuilles 25 et 26 (p. 433-467, la d. n. ch.) qui devaient terminer le volume. L’article B. Constant, au lieu de s’arrêter au bas de la p. 440, continuait, jusqu’à la p. 443, par « quelques pages tirées du carnet de Benjamin Constant » et finissait par cet avis : « M. Laboulaye, dans son histoire de B. G. conçue au point de vue administratif, devrait bien tenir compte de ces données un peu elliptiques, mais significatives ». Des Notes et remarques occupaient les p. 444-466. Par suite d’une erreur, cette fin fut réservée — elle ne se trouve que dans la Table des Lundis, de M. Pierrot (N°72); — et celle qui, à cause de certaines personnalités, devait être publiée après la mort du critique, fut imprimée de son vivant.

Voici, d’après une note de Sainte-Beuve, copiée par P. Chéron, et que nous devons à l’obligeance de M. Troubat, la clef des Notes et pensées :

P. 442, Salin: Magnin; 443, Turbidus: Quinet; 444, Quintus Turbidus: Quinet; 445, Liris : Pauthier; 446, Filis : Villemain; 454, Phanor : Montalembert; 457, P…: Pongepville; 460, Bariolas: Janin; 465, Trépidans: Ferdinand Denis; 480, Piscis : Patin; 480, X…: Planche; 494, Pauvre F…: Fortoul ; 499, S…: Sacy; 521, L…: Lavoix; 526, Mlle D…: Drouet.

Dans les retouches à son article sur Montalembert (Port. Cont., II, 438), S.-B. a reproduit le portrait de Phanor, en ajoutant cette indication: Je retrouve dans des notés écrites pour moi seul le portrait suivant qui, si je ne me trompe, doit être le sien quand il avait vingt-cinq ans.

XII. — Imp. Viéville et Capiomont, 1870; 2 f., 517 p., la d. n. ch. B. F., 30 avril et 20 août 1870, n°s 3732 et 7050.

390 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

XIII. — Imp. Viéville et Capiomont, s. d., 2 f., 464 p., la d. n. ch. — Après la table, errata pour le t. XII de la première édition. — Autres tirages, s. d.: Imp. E. Capiomont et V. Renault, ou E. Capiomont et Cie.

XIV. — Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie, s. d.; 2 f., 480 p., la d. n. ch.— Autres tirages, s. d. : Viéville et Capiomont; E. Capiomont et V. Renault; etc.

XV. — Imp. Viéville et Capiomont, s. d. [1872]; 2 f., 462 p. B. F., 11 mai 1872, n° 3496.

Autre tirage, s. d.: E. Capiomont et Cie.

Les t. VII, VIII, IX, XI, XIII et XIV ne paraissent pas avoir été enregistrés dans la Bibliographie de la France.

Nous avons vu un tirage des t. VI, X, XII et XV, fait à l’imprimerie Viéville et Capiomont, qui porte la date de 1876.

D’après une note de la maison Garnier, « les tomes I et II des Causeries du Lundi en sont à leur 5° édition; les tomes IV, VI, XIV et XV à leur 4e; les tomes III, V, VII, VIII, IX, X, XI, XII et XIII à leur 3e édition. » Cependant, nous avons trouvé la mention d’une 6° édition du t. II, dans la B. de la F. du 21 mai 1892 (n° 5414), et nous avons vu une 7° édition du même volume, s. d., tirée à l’imprimerie P. Mouillot.

A la vente de la bibliothèque de S.-B., son exemplaire des Causeries du Lundi, « couvert de notes de la main de l’auteur » (n° 665 du catalogue), fut adjugé, le 24 mars 1870, pour 561 francs, à M. A. Parran, dont on connait les intéressantes recherches sur les Romantiques : Balzac, Alexandre Dumas, Pétrus Borel. Cet exemplaire, qui nous . a été communiqué avec beaucoup de bonne grâce, est composé des volumes de la première édition, sauf le quatrième; des tomes I à V, VII et XIII de la deuxième ; des tomes I à VIII et XI de la troisième. Les tomes I de la première et de la troisième édition étant en double, ainsi que le tome II de la seconde, cela fait en tout 33 volumes.

Nous avons surtout remarqué les annotations au crayon, avec quelques notes plus longues, à l’encre, sur feuilles volantes, qui se trouvent aux articles consacrés au Cardinal de Retz, à Fouquet, aux OEuvres de Louis XIV, à Beaumarchais; à l’article

  • du 23 août 1852, intitulé : Les Regrets; à ceux relatifs à Ducis, Boileau, saint François de Sales, Marguerite de Navarre, à l’Histoire littéraire de la France, au Roman

de Renart, à Joinville, la Boëtie, Villehardouin, Daru, Bossnet et Agrippa d’Aubigné (tomes VI, VIII, IX et X de la première édition; V et VII de la deuxième).

Les unes sont des rectifications dont il n’a pas toujours été tenu compte dans la réimpression, comme la date de la représentation d’Eugénie à la Comédie-Française : Janvier et non Février 1767 (VI, 209); les autres sont des remarques que l’auteur a fait passer dans son texte, comme celle relative aux grands hommes, de l’article Montaigne, ou celle ajoutée à la note placée au commencement de l’article sur Daru (p. 261 et 434 du t. IX de la 3° édition) ; beaucoup sont des références, de simples indications. Mais il y a aussi des remarques intéressantes comme les suivantes, concernant le cardinal de Retz (V) : A propos de ses Mémoires: On a dit que c’était le bréviaire des factieux; — de sa langue : Dans une langue bien faite, les mots s’appellent l’un l’autre. Dans un tableau bien fait, les tons, les couleurs s’appellent l’un, l’autre; — de sa parole : Il avait l’éloquence naturelle.

Au sujet de l’amour de Marguerite de Navarre pour son frère (VII), S.-B. ajoute: Elle ne se doute pas d’une chose, elle vaut mieux que lui. Les sœurs bien conservées valent mieux que les frères, et nous les représentent dans un idéal pur.

Pour Bossuet (X), il complète ainsi son portrait : Surtout rien de gigantesque, de colossal, de ces grands crânes bombés et. hydrocéphaliques que David, le sculpteur, est tenté de donner à ses grands hommes. — Chez Bossuet, il n’y a rien du monstre. On connaît la note de cet article: « M. de Lamartine, disons-le une fois pour toutes, est

BIBLIOGRAPHIE 391

si léger en telle matière, il possède à un si haut degré le don d’inexactitude… » ; mais le critique n’était pas entièrement soulagé. En regard de la citation de Lamartine : « Son regard était une lueur continue et sereine : la lumière ne jaillissait point par éclairs, elle en coulait par un rayonnement qui attirait l’œil sans l’éblouir » ; il ajoute : Qu’en sait-il? — Plus loin, il formule ainsi son opinion sur le morceau : Style amolli, lascif, ionien à l’excès, non pas d’un historien, mais d’un prêtre de Cybèle, d’un efféminé, — d’une courtisane. N’ayez jamais cette détestable manière de la pire des décadences. Peinture à la Dubuffe, à la Fragonard, à la Weinterhalter ! Et c’est ce qu’il a appliqué aux hommes de la Révolution.

54. — Galerie des femmes célèbres, tirée des Causeries du Lundi, par M. Sainte Beuve, de l’Académie française, illustrée de douze portraits gravés au burin par MM. Gouttière, Outhwaite, Geoffroy, Girardet, Delannoy, Gervais, etc., d’après les dessins de M. G. Staal. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1859 ; grand in-8.

B. F., 13 novembre 1858, n° 11742.

54a. — Galerie des femmes célèbres… Paris, Gamier frères, (Imp. J. Claye), 1862; gr. in-8, 2 f., 396 p. les 2 d. n. ch. B. F., 7 décembre 1861, n° 11484.

54b. — Galerie des femmes célèbres… Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1870; gr. in-8, 477 p.

B. F., 8 janvier 1870, n° 384.

54°. — Galeria de mujeres celebres, par M. Sainte-Beuve, de la Academia francesa. Illustrada con 12 retratos grabados al buril par MM, Gouttière, Outhwaitte (sic), Geoffroy, etc., segun los dibujos de M. G. Staal. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), s. d. [1863] ; gr. in-8, 2 f., 407 p., les 3 der. n. ch. B. F.,22 août 1863, n° 7774.

55. — Nouveaux Lundis, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris,

Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1863-1870; 13 vol. in-12.

Bibliothèque contemporaine.

I. — 1863 ; 2 f., II-435 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 16 septembre 1861 au 27 janvier 1862.

B. F., 14 mars 1863, n° 2345.

II. — 1864; 2 f., 445 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 3 février au 16 juin 1862.

B. F., 28 novembre 1863, n° 11153.

III. — 1865; 2 f., 463 p., les 2 d. n. ch., la p. 462 est bl. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 21 juillet au 24 novembre 1862.

B. F., 21 janvier 1865, n° 593.

IV. — 1865 ; 2 f., 463 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 1er décembre 1862 au 30 mars 1863. Appendice (p.433-462) sur Salanmbô, le P. Lacordaire, le Caractère de l’École romantique française (voir n° 127), et « Mes Secrétaires », contenant trois lettres non recueillies dans la Correspondance.

B. F., 24 juin 1865, n° 5623.

V. — 1866; 2 f., 479 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du

392 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

6 avril au 31 août 1863, et portrait de M. Ch. Magnin (Rev. des D.-M., 15 mai 1863).

B. F., 10 février 1866, n° 1244.

VI. — 1866; 2 f., 468 p., la d. n. ch.— Articles publiés dans Le Constitutionnel, du

7 septembre au 28 décembre 1863; portrait d’Alfred de Vigny (Rev. des D.-M., 15 avril 1864), et Appendice (p. 452-467) sur les « Jeune France », sur un cas de pédanterie (Discours sur la tombe du Dr Paulin, Moniteur du 10 septembre 1857), et sur Alfred do Vigny. — Voir un errata pour ce volume dans le t. VII.

B. F., 22 septembre 1866, n° 10554.

VII. - 1867; 2 f., 467 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 4 janvier au 2 mai 1864; Étude sur Alexis Piron (Rev. contemporaine, 31 octobre 1864); errata pour le t. VI, après la table. — Voir un errata pour ce volume dans le t. VIII.

B. F., 9 février 1867, n°1273.

VIII. — 1867; 2 f., 499 p., les 3 d. n. ch., la p. 498 est bl. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 9 mai au 18 [19] septembre 1864; Appendice sur l’École normale; errata pour le t. VII (p. 497).— Voir un errata pour ce volume dans le t. X.

B. F., 25 mai 1867, n° 4428.

IX. — 1867; 2 f., 463 p., les 2 d.n. ch., la p. 462 est bl. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 24 octobre 1864 au 6 mars 1865; Appendice : Rapports sur les prix de vertu (voir n° 36) et sur la propriété littéraire (Moniteur, 7 juillet 1866). — Voir un errata pour ce volume dans le t. X.

B. F., 2 novembre 1867, n° 9460.

X. — 1868; 2 f., 463 p., les 2 d. n. ch. — Articles publiés dans Le Constitutionnel, du 20 mars 1865 au 28 janvier 1867; Appendice contenant deux articles nécrologiques sur Victor Cousin et sur la comtesse de Boigne (p. 449-461); on y trouve une lettre à la comtesse de Boigne, 17 février 1863, qui n’a pas été recueillie dans la Correspondance. Errata (p. 462) pour les t. VIII et IX. — Voir un errata pour ce volume dans le t. XI.

B. F., 8 août 1868, n° 6434.

XI. — 1869; 2 f., 447 p., la d. n. ch.— Articles publiés dans Le Moniteur, du 16 septembre 1867 au 21 novembre 1868; Discours sur Dûbner, 13 octobre 1868 (voir n° 43), suivi d’une note; errata pour le t. X (p. 447), après la table.

B. F., 23 octobre 1869, n° 9679.

XII. — 1870; 2 f., XVI-456 p., la d. n. ch. — Note sur la « Dernière année de SainteBeuve», p. I-XVI, [par M. J. Troubat], reproduite dans Souvenirs et indiscrétions (1). Articles publiés dans Le Temps, du 4 janvier au 5 mai 1869 ; trois morceaux sur Camille Jordan et Mme de Staël, sur Eugène Gandar (voir n° 141) et sur l’Académie française, publiés dans la Revue des Deux-Mondes, le Journal des savants et dans Paris-Guide (N° 38) ; Appendice (p. 439-455) sur Viennet, sur la traduction de Lucien par Pongerville, et sur Talleyrand. — B. F., 22 juillet 1871, n° 2063.

XIII. — 1870 ; 2 f., 483 p., la d. n. ch. — Articles publiés dans Le Temps, en 1868 : Le Général Jomini; la Rev. des D-M., eu 1868, J.-J. Ampère; le Journal des savants, en 1867 : Joachim Du Bellay, et, en 1868 : Saint-Évremond; la Revue européenne, en 1859 : Malherbe; précédés (p. 1-38) de Ma Biographie et (p. 38-47) d’une Notice anonyme de M. Troubat sur le père de Sainte-Beuve ; suivis d’un Appendice (p. 457-482) relatif à l’Histoire de César, aux Mémoires du comte d’Alton-Shée, au, Général Jomini, à

(1) M. J. Troubat explique dans ce dernier ouvrage (p. 249), que cette note était composee « dès le mois de mai 1870, et devait paraître au commencement de l’hiver suivant, avec volume en tête duquel [elle se trouve], sans les événements qui en ajournèrent l’apparition jusqu’en août 1871 ».

BIBLIOGRAPHIE 393

l’exemplaire des Diverses poésies du sieur de La Fresnaie-Vauquelin, que S.-B. possédait dans sa bibliothèque.

B. F., 17 février 1872, n° 1193.

55a. — Nouveaux Lundis, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Deuxième édition revue. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye, sauf les t. XII, Unsinger, et XIII, Chaix), 1864-1878 ; 13 vol. in-12.

Actuellement, d’après une note de la maison Calmann Lévy, les Nouveaux lundis en sont à : I, 7e édition (Imp. Brodard), 1891; II, 8° (Colin), 1904; 111,5° (Colin), 1891; IV, 6° (Entr’acte), 1896 ; V et VI, 5e (Colin), 1893 ; VII, 5e (Brodard), 1892 ; VIII, 5e (Colin), 1895 ; IX, 5e (Colin), 1893; X. 5e (Colin), 1899; XI, 6° (Colin), 1904; XII, 4e (Brodard), 1893 ; XIII, 4e (Colin), 1894.

56. — Nouvelle galerie de femmes célèbres, tirée des Causeries du Lundi, des

Portraits littéraires, etc., par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Illustrée de portraits gravés au burin par MM. Regnault, Massard, Nargeot, Geoffroy et Delannoy, d’après les dessins de M. G. Staal. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1865 ; gr. in-8, 3 f., 564 p. et 2 f., n. ch., 10 portraits. B. F., 17 décembre 1864, n° 11532.

Souvenirs et indiscrétions. Le Dîner du Vendredi-Saint, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Publiés par son dernier secrétaire. V. ci-après n° 167.

57. — Premiers lundis, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris,

Michel Lévy frères, (Corbeil, Imp. Crété fils), 1874-5; 3 vol. in-12.

Bibliothèque contemporaine.

B. F., 1er mai et 17 juillet 1875, n°s 4297 et 7490.

I. — 2 f., VII-425 p. — Avant-propos, par M. Jules Troubat, p. I-VII.

H. — 2 f., 427 p.

III. — 2 f., 416 p., la p. 414 est bl. — Ce volume est terminé (p. 397-413) par une Table générale des OEuvres de C.-A. Sainte-Beuve, [par M. Jules Troubat]. Table peu connue, mais excellente et d’un usage très pratique.

Eugène Despois, qui avait consacré à S.-B., les 2, 9 et 16 décembre 1871, trois articles de la Revue politique et littéraire, donna, dans la même revue, le 19 juin 1875, à propos de cette publication, une remarquable étude sur Sainte-Beuve Saint-Simonien.

Les Premiers Lundis en sont actuellement à : 1, 5e édition (Imp. Colin), 1898; II, 4e (Colin), 1894; III, 4e (Colin), 1891.

58. — Les Cahiers de Sainte-Beuve. Suivis de quelques pages de littérature

antique. Paris, A. Lemerre, (Imp. J. Claye), 1876; in-12, 2 f., 211 p.

B. F., 4 mars 1876, n° 2355.

Pages 1-2 : « Avertissement », daté de 1868 et signé de M. J. Troubat, qui déclare que cet avertissement lui a été dicté par S.-B.; pages 3-149 : Cahiers; pages 151-201 : Quelques pages de littérature antique (extraits d’un cahier consacré spécialement au grec); pages 202-3 : Lettre à M. Cobet, professeur à la Faculté de Leyde (5 janvier 1869); Table des noms

50

394 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

59. — Chroniques parisiennes (1843-1845), par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, Cal mann Lévy (Imp. E. Martinet), 1876 ; in-12, 2 f., VIII-348 p.,

Bibliothèque contemporaine.

B. F., 29 avril 1876, n° 4117.

L’introduction, paginée en chiffres romains, est intitulée : Sainte-Beuve chroniqueur, et signée Jules Troubat: On a ici, « dans leur état primitif », les chroniques adressées par Sainte-Beuve à son ami Juste Olivier, de Lausanne, directeur de la Revue suisse. Insérées dans cette revue, sous le voile de l’anonyme, de 1843 à 1845, elles étaient fondues avec d’autres communications reçues par Olivier, qui les arrangeait et « y ajoutait de son propre fonds ».

59a. — Chroniques parisiennes… Deuxième édition. Paris, Calmann Lévy, (Lagny, Imp. F. Aureau), 1876; in-12, 2 f., vin-348 p.

60. — Galerie des grands écrivains français, tirée des Causeries du Lundi et des

Portraits littéraires, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Illustrée de portraits gravés au burin par MM. Goutière, Delannoy, Leguay, Nargeot, etc., d’après les dessins de Staal, Philippoteaux, etc. Paris, Gamier frères, (Imp. A. Quantin), 1878; gr. in-8, 585 p., lad. n. ch., 16 portraits. B. F., 24 mai 1879, n° 5764.

61. — Nouvelle galerie des grands écrivains français, tirée des Causeries du

Lundi et des Portraits littéraires, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, illustrée de portraits gravés au burin par MM. Massard fils, Delannoy, Nargeot, Regnault, etc., d’après les dessins de Staal, Philippoteaux, etc. Paris, Garnier frères, (Imp. A. Quantin), 1881; gr. in-8, 4 f., 649 p., la d. (table) n. ch., 16 portraits.

B. F., 29 janvier 1881, n° 1080

62. — Galerie de portraits historiques, souverains, hommes d’état, militaires,

tirés des Causeries du Lundi et des Portraits littéraires, par M. SainteBeuve, de l’Académie française, illustrée de portraits gravés au burin par M. Delannoy, Mme Fournier, etc., d’après les dessins de Staal, Paul Delaroche, etc. Paris, Garnier frères, (Imp. A. Quantin), 1883; gr. in-8, 2 f., III-604p., 10 portraits.

B. F., 11 novembre 1882, n° 11350.

63. — Galeria de escritores celebres, por M. Sainte-Beuve, de la Academia fran cesa. Version castellana por D. N. Estévanez, ilustrada con 24 retratos sobre acero dibujados por Staal. Paris, Garnier frères, (Corbeil, Imp. Crété), 1883; gr. in-8, VIII-487 p.

Titre rouge et noir. B. F., 16 juin 1883, n° 6260.

64. — Originaux et Beaux esprits. Notices tirées des Portraits littéraires et des

Causeries du Lundi, avec les portraits des principaux personnages, par

BIBLIOGRAPHIE 395

Sainte-Beuve. Paris, Garnier frères, (Imp. G. Rougier et Cie), 1886; in-8,

VIII-367 p., la d. n. ch., portraits.

Bibliothèque instructive et amusante. B. F., 2 janvier 1886, n° 239.

65. — Galerie de portraits littéraires, écrivains, politiques et philosophes, tirée

des Portraits littéraires et des Causeries du Lundi, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, illustrée de portraits gravés à l’eau-forte par MM. Abot, Burney, Courboin, Jeannin, Manesse, Massard. Paris, Gamier frères, (Imp. Chamerot et Renouard), 1893; gr. in-8, 2 f., n-519 p., les 2 d. n. ch., la p. 518 est bl., 14 portraits.

B. F., 18 février 1893, n° 1455.

C. — Pages choisies.

66. — Sainte-Beuve. — Extraits des Causeries du Lundi, choisis et mis en ordre

par A. Pichon, professeur de rhétorique au lycée Saint-Louis. Avant-propos par Léon Robert, inspecteur général de l’instruction publique. Avec un portrait de Sainte-Beuve. Deuxième édition. Paris, Garnier frères, (SaintDenis, Imp. H. Bouillant), 1892; in-12, 2 f., XIV-615 p.

B. F., 24 octobre 1891, n° 11570.

L’avant-propos, paginé en chiffres romains, est daté de « mars 1891 ».

67. — Sainte-Beuve. — La Grande Mademoiselle. La Bruyère. Paris, H. Gautier,

(Angers, Imp. A. Rurdin et Cie), s. d., [1892] ; in-8, 36 p. (paginées 109-144).

Nouvelle bibliothèque populaire à 10 centimes, n°274. La couverture imprimée sert de titre. B. F., 30 janvier 1892, n° 1170.

68. — C.-A. Sainte-Beuve. — Fauriele Manzoni. Leopardi. Traduzione di

G. Z.-J. In Firenze, G.-C. Sansoni, editore, 1895; in-8, 2 f., 80 p.

De la collection : Biblioleca critica della litteratura italiana, diretta da Francesco Torraca.

Cette traduction comprend les pages consacrées aux relations de Fauriel et de Manzoni dans l’étude de Sainte-Beuve sur Fauriel (Rev. des D.-M., 15 mai et 1er juin 1845 ; réimprimée dans les Portraits contemporains, IV, 125-268), et l’article sur Léopardi (Rev. des D.-M., 15 septembre 1844, et Portraits contemporains, IV, 363-422). L’imitation en vers français des poésies de Léopardi : L’Infinito, La Sera del di di festa, Alla Luna (L’Anniversaire), Il Passero solitario, que Sainte-Beuve déclare avoir « par instant paraphrasé [es] plutôt que traduil [es] » est rejetée en appendice (p. 74-80 )

69. — Juicios y estudios literarios (de Causeries du Lundi), por Sainte-Beuve,

traduccion de N. Estévanez. Paris, Tip. y Libr. Garnier Hermanos, 1899; in-12, VIII-379 p., la d. n. ch. B. F., 17 juin 1899, n° 6288.

396 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

70. — Pages choisies de Sainte-Beuve, publiées par Henri Bernès. Paris,

Calmann Lévy, Armand Colin et Cie, (Coulommiers, Imp. P. Brodard), 1899; in-12, 2 f., in-421 p.

B. F., 2 septembre 1899, n° 9152.

Ce volume comprend, à la suite de la note de Sainte-Beuve : Ma biographie, et d’extraits de la lettre auto-biographique publiée dans Souvenirs et indiscrétions (voy. n° 167), des extraits de l’œuvre de Sainte-Beuve ainsi groupés : Doctrines et idées générales; l’Antiquité; Dix-septième et dix-huitième siècles; Chateaubriand; le Romantisme; Quelques tendances plus récentes de la littérature; Réflexions diverses; Extraits de la Correspondance.

71. — Sainte-Beuve. — Causeries du Lundi, Portraits littéraires et Portraits de

femmes. Extraits publiés avec une introduction par Gustave Lanson, maître de conférences suppléant à l’Ecole normale supérieure. Paris, Garnier frères, 1900; in-12, XLVI-630 p.

L’Introduction, paginée en chiffres romains, est une « Étude biographique ». Ne paraît pas avoir été enregistré dans la B. de la F.

D. — Tables (1).

Port-Royal. Deuxième édition. — Table alphabétique et analytique des noms

propres de personnes contenus dans l’ouvrage, par A[dolphe] R[égnier].

(Voir n° 21a. ) Port-Royal. — Table alphabétique et analytique des matières et des noms

contenus dans les six volumes de la troisième édition de Port-Royal, par

Anatole de Montaiglon. (Voir n° 21b.)

Causeries du Lundi. — Table générale alphabétique des onze volumes publiés de 1851 à 1856, par Paul Chéron. (Voir n°53.)

Table générale des OEuvres de C.-A. Sainte-Beuve [par M. Jules Troubat].

(Voir n° 57.)

Les cahiers de Sainte-Beuve. — Table des noms. (Voir n° 58.)

72. — Causeries du Lundi. Portraits de femmes et Portraits littéraires, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Table générale et analytique, par Ch. Pierrot. Paris, Garnier frères, (Imp. E. Capiomont et V. Renault), s. d. [1881] ; in-12, 2 f., III-448 p.

H. F., 2 avril 1881, n° 3334.

On trouve en tête de ce volume deux articles de S.-B., qui n’avaient pas encore été recueillis : l’un, consacré à Madame Tastu (p. 1-21), avait paru dans la Galerie

(1) Les Tables auraient été classées parmi les ouvrages relatifs à Sainte-Beuve et à ses ouvrages, si elles ne faisaient partie intégrante avec les ouvrages dans lesquels elles se trouvent ou qu’elles complètent.

BIBLIOGRAPHIE 397

des Femmes célèbres ; l’autre, intitulé : Jugements et témoignages sur Gil Rlas et sur Le Sage (p. 22-34) avait été joint à la notice de S.-B. reproduite en tête de l’édition de Cil Blas, donnée chez Garnier, en 1864, dans les Chefs-d’œuvre de la Littérature française (voy. n° 126); puis les Notes et Remarques (p. 35-45) qui, destinées à compléter le t. XI de la troisième édition des Causeries du Lundi, furent, par erreur, remplacées par les Notes et Pensées (voy. n° 53b); enfin (p. 45-46), une lettre de Prévost-Paradol à S.-B. du 4 novembre 1861. La table des articles par ordre chronologique, donnée dans le t. XI de la première édition, a été refaite et complétée; elle occupe les p. 49-60. La table alphabétique est imprimée sur deux colonnes.

73. — C.-A. Sainte-Beuve. — Table alphabétique et analytique des Premiers Lundis, Nouveaux Lundis et Portraits contemporains, avec une étude sur Sainte-Beuve et son œuvre critique, par Victor Giraud, professeur de littérature française à l’Université de Fribourg (Suisse). Paris, Calmann Lévy, (Saint-Amand, Imp. Bussière), s. d.; in-12, 2 f., XXVII-379 p.

B. F., 2 janvier 1904, n° 147.

L’étude sur S.-B., intitulée, en titre courant: « Avant-propos », occupe les p. I-XXIV, et est datée de " Fribourg, août 1902 » ; elle est suivie d’une « Note préliminaire » (p. XXV-XXVII). La table, paginée en chiffres arabes, est imprimée sur deux colonnes.

Dans une note intitulée : Quelques articles perdus de Sainte-Beuve (1) (Revue d’histoire littéraire de la France, 1896, p. 613-5), M. V. Giraud annonçait son intention de joindre à cette table, qu’il préparait, « une liste chronologique aussi exacte et complète que possible des articles et autres œuvres de Sainte-Beuve, avec dates et références aux recueils, aux revues et aux éditions successives ».

Ce projet a été réalisé pour la période de 1818 à 1849, par M. G. Michaut (voir n° 196).

(1) Ce n’est pas le lieu de rechercher ces articles perdus; mais, incidemment et en passant, nous pouvons en signaler un à M. Victor Giraud. — Le Catalogue des autographes composant le Cabinet de feu M. Antoine de Latour (Paris, E. Charavay, 1885, in-8), mentionne, sous le n° 142, une lettre d’Alfred de Vigny, du il mai 1834, adressée « à un ami », pour le féliciter de « son bel article sur La Mennais et lui rappeler celui qu’il a promis de faire sur le peintre Ziegler ». Or, la Rev. des D.-M. avait publié le 1er mai un article sur les Paroles d’un Croyant; et, le 15 mai, à la fin de la Chronique de quinzaine, on pouvait lire (p. 495-6) une noteanonyme sur Eloa ou la sœur des anges, par M. Ziegler, compositions au trait sur le poème de M. Alfred de Vigny. L’article du 1er mai étant de S.-B., il y aurait tout lieu de penser que la note du 15 est de lui et que le correspondant du Poète n’est autre que le Critique; il ne peut plus y avoir de doute, si l’on remarque que tout le passage relatif à Eloa et à Vigny, dans la note sur Ziégler, se retrouve dans l’étude de S.-B. sur M. de Vigny, insérée le 15 octobre 1835 dans la Rév. des D.-M. Voici notamment quelques lignes empruntées à l’une (p. 496) et reproduites dans l’autre (p. 218) : Or suivant nous, toute poésie de M. Alfred de Vigny est engendrée par un procédé assez semblable, par un mode de transfiguration exquise et merveilleuse. [Dans le nouveau texte, il y a : aussi merveilleuse, bien que plus douloureuse]. Il ne donne jamais dans ses vers, ses larmes à l’état de larmes, mais il les métamorphose, il en fait éclore des êtres comme Dolorida, Symétha, Eloa. S’il veut exhaler les angoisses du génie et la solitude de cœur du poète, il ne s’en décharge pas directement par une effusion toute lyrique, comme le ferait M. de Lamartine, mais il crée Moïse.

398 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

E. — Ouvrages publiés jusqu’en 1869,

avec Préface, Notice ou Introduction, etc.,

de Sainte-Beuve (1).

OEuvres choisies de Pierre de Ronsard, avec Notice, notes et commentaires par C.-A. Sainte-Beuve. Paris, Sautelet et Cie et A. Mesnier, 1828; in-8. (Voir n° 20.)

74. — OEuvres choisies de P. de Ronsard, avec Notice, notes et commentaires

par C.-A. Sainte-Beuve. Nouvelle édition, revue et augmentée par Louis Moland. Paris, Garnier frères, (Imp. A. Quantin et Cie), 1879; in-8, 2 f., p. LXIX-439, portrait.

Chefs-d’œuvre de la Littérature française.

B. F., 24 mai 1879, n° 5761.

M. L. Moland dans l’ « Avertissement pour la présente édition » fait connaître le projet caressé par S.-B., dans les dernières années de sa vie, de « refondre » et de donner « plus d’ampleur » au choix de Ronsard, qu’il avait publié en 1828. « Remanié et développé », il devait prendre place dans les Chefs-d’œuvre de la Littérature française, édités par MM. Garnier frères, et « le prospectus traçant le plan de cette collection, annonçait, en effet, les OEuvres choisies de Ronsard, par MM. SainteBeuve et Louis Moland ». Après la mort de S.-B., M. Louis Moland crut devoir laisser au livre sa forme première et se borner à y faire quelques légères corrections, dont la nécessité était indubitable ». — En 1888, cette édition a été réimprimée dans le format in-12.

75. — J.-G. Farcy. — Reliquiae. Paris, L. Hachette, (Imp. Marchand-Du Breuil),

29 juillet 1831; in-18, 2 f., 208 p. et 2 f. n. ch.

B. F., 13 août 1831, n° 3820.

La Notice de S -B. sur Jean-George Farcy, datée de juillet 1831, publiée dans la Rev. des D.-M., a été reproduite dans les Port. litt., 1, 209-236; elle y est suivie (p. 236-8) d’une note de Farcy sur S.-B., dans laquelle il juge Joseph Delorme et les Consolations.

76. — Obermann. Par de Senancour. Deuxième édition, avec une Préface de

Sainte-Beuve. Paris, Abel Ledoux, (Imp. d’Everat), 1833 ; 2 vol. in-8, 2 f., XVI-408 p., et 2 f., 379 p.

B. F., 1er juin 1833, n° 2882.

La préface de S.-B. (p.III-XVI), datée du 18 mai 1833, a été reproduite dans les Port. Cont., I., 173-183. M. Jules Claretie a bien voulu nous communiquer un précieux exemplaire de ce livre, sur papier de Chine, avec cette épigraphe manuscrite, sorte d’envoi à George Sand qui écrivit la préface jointe aux éditions suivantes d’Obermann :

" Comme si tous les hommes n’avaient point passé, et tous passé. en vain!… C’est

(1) Tous les renvois se rapportent aux éditions définitives des Portraits littéraires (en 3 vol.). des Portraits de Femmes, des Portraits contemporains (en 5 vol.), et des Causeries du Lundi (3e édition).

BIBLIOGRAPHIE 399

l’oubli qui est le véritable linceul des morts ; c’est celui-là qui serre le cœur; cest le lendemain tranquille, et la vie qui reprend son cours sur la tombe à peine fermée.

Obermann à Indiana ".

A ce volume est jointe une lettre de Sénancour adressée à « Monsieur, Monsieur Sainte-Beuve, rue du Mont-Parnasse, 1 ter » et dont voici quelques lignes :

« Mon billet remerciera mais bien trop minimement Monsieur Sainte-Beuve au sujet de sa très grande complaisance d’avoir interrompu ses occupations pour dire avec son heureuse manière habituelle et sa complaisance déjà si connue un précieux bonjour à Mr. Obermann malgré son nom teutch-welche ».

Voici une lettre, sans date — le timbre de la poste est illisible — adressée , à Ferdinand Denis, qui se rapporte à cette édition :

Mon cher Denys,

J’ai été hier matin chez M. de Senancour. J’ai vu les mutilations qu’il va faire à Oberman. J’ai parlé pendant une heure aussi énergiquement et vivement que je pouvais contre. Les plus belles et naïves effusions de couleurs si rares dans la littérature de 1804, et qui font de M. de Senancour, un des pères de l’émancipation littéraire, sont comme grattées avec effort et font place à un dessin de plomb didactique et classique. C’est Oberman publié et corrigé par M. Jay. Qu’y faire? Seulement, comme M. Ledoux, à ce qu’il paraît, a mêlé mon nom à une des annonces, je le prie de l’ôter et ne l’autorise en rien à’ s’en servir. Quand j’ai écrit d’Oberrnan, ce n’est pas de celui-ci, du nouveau, c’est de l’ancien. Je ne veux me prêter en rien à ce regrattage.

M. de Senancour traite ce beau poème comme il ferait un traité de physique, qu’on corrige et augmente après 20 ans. J’ai pris avec lui le Lac, de Lamartine, et je lui ai dit : Voyez, si Lamartine voulait retoucher ces flots, ces ondes, qui sont répétés à chaque vers, ces inexactitudes, il ferait du beau. — Il a prétendu que Lamartine ferait bien. — En un mot, dites à M. Ledoux de ne mêler en rien mon nom aux annonces, autrement je dirais mon avis dans les journaux sur le nouvel Oberman. Je le dirai même sans cela. C’est pour moi une affaire de principes littéraires et de conscience poétique. C’est comme si on s’appuyait du nom de Vitet ou tel autre critique d’art pour badigeonner une église gothique.

Adieu, mon cher Denys et à tous de cœur.

STE-BEUVE. Mes respects à Mademoiselle Denys et à M. Arsène.

Suscription : Monsieur Ferdinand Denys,

rue Notre Dame des Champs, 21.

77. — OEuvres de Molière, précédées d’une Notice sur sa vie et ses ouvrages, par M. Sainte-Beuve; vignettes par Tony Johannot. Paris, Paulin, (Imp. E. Duverger), 1835-36 ; 2 vol. gr. in-8.

400 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

B. F. 15 août 1835, n° 4368; 23 juillet 1836, n° 3667; et 11 février 1837, n° 728.

La notice de S.-B. (I, 5-63), reproduite dans les Port. Litt. (II, 1-63), a été conservée en tête des réimpressions de cette édition (Paris, Dubochet, 1842; V. Lecou, 1853) et dans l’édition suivante.

77a — OEuvres de Molière, précédées d’une Notice sur sa vie et ses ouvrages, par M. de Sainte-Beuve. Paris, V. Lecou, (Imp. Plon frères), 1883 ; in-12, 2f., 1094 p., la d. n. ch.

La couverture est datée de 1854. B. F., 15 octobre 1853, n° 6228. La notice (p. 1 à 42), est celle de janvier 1835. Voir le n° précédent.

78. — Lettres autographes de Madame Roland, adressées à Bancal-des-Issarts,

membre de la Convention. Publiées par Mme Henriette Bancal-des-Issarts, et précédées d’une Introduction par Sainte-Beuve. Paris, Eugène Rendues, (Imp. Cosson), 1835; in-8, LIX-356 p.

B. F. 26 septembre 1835, n° 5075.

L’introduction de S.-B. (p.XVII-LIX) a été reproduite dans les Port. de F., p. 165-193. — Errata, au v° de la p. LIX.

79. — Paul et Virginie [suivi de La Chaumière indienne], par J.-H. Bernardin

de Saint-Pierre. Paris, L. Curmer, (Typ. A. Everat et Cie), 1838; gr. in-8, LVI p., 7 f., dont 1 entre les p. VIII et IX, 459 p., la d. n. ch., carte de l’Ilede-France, 7 gravures sur acier, nombreuses et admirables vignettes de Français, Ch. Jacque, T. Johannot, Meissonier, Paul Huet, etc.

B. F. 3 décembre 1836, n° 6087.

La notice sur « J.-H. Bernardin de Saint-Pierre », par S.-B. (IX-LII), reproduite en tête de plusieurs éditions de Paul et Virginie, fait partie des Port. Litt., II, 106-140. Ouvrage publié en 30 livraisons qui devaient paraître de quinzaine en quinzaine.

80. — Valérie. Roman de Madame de Krüdner, avec une Notice par M. Sainte Beuve. Paris, Ollivier, (Imp. P. Baudouin), 1837; 2 vol. in-8, LXXV-292, et 2 f., 284 p., la d. n. ch.

B. F., 21 octobre 1837, n° 5314.

La notice de S.-B. sur Madame de Krüdner (p. XVII-LXXV) avait paru dans la Rev. des D.-M., 1er juillet 1837. Reproduite dans les Port. de F., on la retrouve dans l’édition suivante, plusieurs fois réimprimée.

80a. — Valérie, par Mme de Krüdner. Nouvelle édition, avec une Préface de M. Sainte-Beuve. Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1840; in-12. B. F., 28 mars 1840, n° 1346.

81. — Corinne ou l’Italie, par Mme de Staël. Nouvelle édition, augmentée d’une

Préface par M. Sainte-Beuve. Paris, Charpentier, (Imp. Everat), 1839; in-12, 2f., VII-519 p., lad. n. ch.

B. F., 22 décembre 1838, n° 6382.

La préface, signée S.-B., (p. I-VII) emprunte quelques pages, en les arrangeant et en y ajoutant un commencement et une fin, à la notice sur Mme de Staël publiée dans

BIBLIOGRAPHIE 401

la Rev. des D.-M. 1er et 15 mai 1835 et recueillie dans les Port, de F., avec la conclusion de cette préface, donnée en note. — Cette édition a été réimprimée.

82. — OEuvres [choisies] de M. de Fontanes, recueillies pour la première fois et

complétées d’après les manuscrits originaux ; précédées d’une lettre de M. de Chateaubriand, avec une Notice biographique par M. Roger, de l’Académie française, et une autre par M. Sainte-Beuve. Paris, L. Hachelle, (Imp. A. Gratiot et Cie ), 1839 ; 2 vol. in-8.

B. F., 9 février 1839, n° 717.

La notice de S.-B. (I,XXXV-CXXI), écrite en vue de cette édition, avait paru les 1er et 15 décembre 1838 dans la Rev. des D.-M.; elle fait partie des Port. Litt., Il, 207-305.

La Correspondance de S.-B. contient de nombreuses lettres adressées à la comtesse Christine de Fontanes, de 1837 à 1839, au sujet de la publication des œuvres de son père. — Voir la note de Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire, où S.-B. parle (II, 67 et 132) des « six mois de ma peine » consacrés à cette édition et de « l’espèce de surveillant chicaneur…, M. Roger », qui lui avait été imposé. Voir aussi le chapitre Consacré à Mlle de Fontanes dans l’ouvrage de M. G. Paithès : Du nouveau sur J. Joubert, Chateaubriand, Fontanes et sa fille, Sainte-Beuve, avec plusieurs portraits et fac-similé (Paris, Garnier frères, 1900, in-12, p. 399-442 et 37-42). On y trouve de nombreuses lettres de Ballanche, Chateaubriand, Laborie, Roger, Sainte-Beuve et Villemain relatives à cette édition. Voici un fragment d’une lettre de S.-B., adressée à Antoine de la Tour [en 1838 ou 1839], dans laquelle il précise son rôle d’éditeur : « D’abord, je ne suis pas éditeur de Fontanes, c’est-à-dire que je n’ai pas été le maître d’y faire ou de n’y pas faire : l’admission, la suppression de certains morceaux a été décidée par d’autres que par moi; seulement sur ces premières décisions, j’ai servi l’édition et j’y ai aidé de mon mieux.

83. — Delphine, par Mme de Staël. Nouvelle édition, revue, corrigée et aug mentée d’une Préface par M. Sainte-Beuve. Paris, Charpentier, (Imp. A. Everat et Cie), 1839; in-12, 2 f., VI p., 1 f., et 670 p.

B. F. 16 mars 1839, n° 1296.

La préface (p. I-VI) est un fragment de l’étude sur Mme de Staël (Rev. des D.-M., 1er et 15 mai 1835), insérée dans les Portraits de Femmes.

Nombreuses réimpressions.

84. — Histoire de Manon Lescaut et du chevalier des Grieux, par l’abbé Prévost.

Nouvelle édition, précédée d’une Notice sur la vie et les ouvrages de Prévost, par M. Sainte-Beuve; suivie d’une appréciation de Manon Lescaut, par M. Gustave Planche. Paris, Charpentier, (Imprimerie de Mme Vve DondeyDupré), 1839 ; in-12, 2 f., LII-295 p., les 2 d. n. ch.

B. F., 13 avril 1839, n° 1803.

La notice de S.-B. reproduit l’article de la Revue de Paris, septembre 1831, inséré dans les Port. Litt., I, 265-289. Celte édition a eu de nombreuses réimpressions.

84a. — Suite de l’Histoire du chevalier Desgrieux et de Manon Lescaut. Paris, F. Sartorius, (Imp. Gerdès), 1847; in-12, 153 p , la d. n. ch. B. F., 18 décembre 1847, n°5396.

La couverture porte : Suite de l’Histoire de Manon Lescaut (livres III, IV et V), attribuée à l’abbé Prévost, et la date de 1848.

51

402 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

On trouve dans ce volume des fragments sur Manon Lescaut par Sainte-Beuve (p. 8-10), Jules Janin (p. 10-11) et A. Houssaye (p. 143-152).

85. — OEuvres de Madame de Souza. Nouvelle édition, précédée d’une Notice

sur l’auteur et ses ouvrages, par M. Sainte-Beuve. — Adèle de Sénange, Charles et Marie, Eugène de Rothelin.— Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1840; in-12, 2 f., XIX-479 p., les 2 d. n. ch.

B. F., 8 février 1840, n° 579.

La notice de S.-B. (p. I-XIX), publiée dans la Rev. des D.-M. du 15 mars 1834, reproduite dans les Port. de F., conservée dans les réimpressions de cette édition, a été donnée partiellement dans celle qui fait partie de la Bibliothèque amusante de la maison Garnier frères.

86. — Contes de Charles Nodier. Nouvelles éditions. Trilby. La Fée aux miettes.

Contes divers en prose. Contes en vers. Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1840; in-12, 2 f., 540 p.

B. F., 4 juillet 1840, n° 3175.

La « Notice sur Charles Nodier et ses ouvrages » (p. 1-42) est signée : Sainte-Beuve ; publiée dans la Rev. des D.-M., le 1er mai 1840, elle a été reproduite dans les Port. Litt., I, 441-482.

87. — Maladie et Guérison. Retour d’un Enfant du siècle au Catholicisme.

Poésies, précédées d’une Lettre de Sainte-Beuve, par J.-L. Tremblai. Moulins, P.-A. Desrosiers ; Paris, Chamerot, (Moulins, Imp. Desrosiers), 1840; in-8, titre lithographié, 16 et 350 p., les 4 d. n. ch.

B. F., 5 septembre 1840, n° 4356.

Cette lettre, du 1er juin 183. [1830], publiée partiellement ici (p. XI-XII), et dans la Correspondance (I, 96-7, sous la date de 1839), l’a été complètement, avec sa date et les quelques mots qui manquaient, dans la Vie à Paris, année 1898, p. 330, par M. Jules Claretie, qui possède l’autographe. Sainte-Beuve y déclare : Quand on a la foi et l’appui d’une religion positive, la source de toute consolation est trouvée; quand on n’a pas le bonheur de croire, le mal est presque irrémédiable…

88. — Arthur, par Eugène Sue, avec un Jugement littéraire par M. Sainte-Beuve.

Nouvelle édition, revue et corrigée. Paris, Ch. Gosselin, (Imp. Béthune et Plon), 1840; 2 vol. in-12.

B. F., 7 novembre 1840, n° 5334.

Le « Jugement littéraire sur Arthur » (I, I-VIII) est extrait de l’article sur Eugène Sue, inséré dans la Rev. des. D.-M. du 15 septembre 1840. — Port. Cont., III, 87-117.

89. — OEuvres choisies de Joachim Du Bellay, précédées d’une Notice par

M. Sainte-Beuve, avec un nortrait d’après M. David. Publiées sous les auspices de la Société d’agriculture, sciences et arts d’Angers. Angers, Victor Pavie ; Paris, Téchener, (Imp. V. Pavie, à Angers), 1841; in-8, 2 f. (faux titre et titre), XLI p. (notice), 3 f. (avertissement de l’éditeur, sans titre), et 256 p.. B. F., 11 décembre 1841, n° 5922. BIBLIOGRAPHIE 403

La notice (p. I-XLI), publiée dans la Revue des Deux-Mondes, 15 octobre 1840, fait partie depuis 1843, de la seconde partie du Tableau.

Il est dit dans l’Avertissement de l’éditeur : « M. Sainte-Beuve n’a point, ainsi qu’il s’obstine à le dire, été convié par l’Éditeur à la notice qui précède. Le convié, c’est celui-ci. Rétablissons les termes, sa loyauté l’exige : la Notice fut la cause et l’édition l’effet ». — On trouve dans David d’Angers et ses relations littéraires. Correspondance du Maître…, publiée par M. Henry Jouin (Paris, Plon, Nourrit et O, 1890, in-8), deux lettres de David à V. Pavie, 31 janvier 1842, et de V. Pavie à David, 7 février 1842, relatives aux portraits de J. Du Bellay et d’A. Bertrand. — Voir la note du n° 93.

90. — Poésies de Mme Desbordes-Valmore, avec une Notice par M. Sainte-Beuve.

Paris, Charpentier, (Imp. Béthune et Plon), 1842; in-12.

B. F., 2 juillet 1842, n° 3356.

Cette édition, qu’il nous a été impossible de voir, a été réimprimée en 1860, Paris, Charpentier, (Imp. S. Raçon et Cie), in-12, 2 f., 320 p., les dix premières numérotées en chiffres romains.

La notice (p. I-X), publiée dans la Revue de Paris, juin 1842, a été reproduite dans les Port. Cont. II, 124-137.

91. — Essai sur la Philosophie des sciences, ou exposition analytique d’une

classification naturelle de toutes les connaissances humaines, par André-Marie Ampère… Paris, Bachelier, (Clermont-Ferrand, Imp. ThibaudLandriot, pour la 1re partie, et Paris, Imp. E.-J. Bailly, pour la seconde), 1834-1843; 2 vol. in-8.

B. F., 27 octobre 1838, n° 5358; 21 octobre 1843, n° 4732.

Le second volume, publié par J.-J. Ampère, contient une « Notice sur M. Ampère » divisée en deux parties: I. Sa jeunesse, ses études diverses, ses idées métaphysiques, etc., par Sainte-Beuve (p. I-LIX); II. Physique, par E. Littré (p. LX-XCVI).

Voici comment le fils apprécie l’étude de S.-B. sur son père : « Jamais peut-être la finesse de sa touche et cette délicatesse exquise de sentiment qui le fait pénétrer dans les organisations d’élite ne se sont mieux rencontrées que dans les pages où il a esquissé l’âme, le caractère, la vie intérieure de celui qui fut aussi tendre, aussi bon, aussi simple qu’il était grand ».

Publiée dans la Revue des Deux-Mondes du 15 février 1837, cette étude fait partie des Port. Litt., I, 325-363, où elle est accompagnée de la note ci-jointe : « On a fait à cette notice l’honneur de la joindre à une publication posthume de M. Ampère ; mais comme il ne nous a pas été donné de la revoir nous-même, c’est ici qu’on est plus assuré d’en lire le texte dans toute son exactitude ».

92. — Galerie morale, par M. le comte de Ségur, de l’Académie française. Précédée d’une Notice sur M. de Ségur, par M. Sainte-Beuve, 5e édition. Paris, Didier, (Imp. Ducessois), 1844; in-12, XXII-536 p.

B. F., 11 novembre 1843, n° 5127.

La « Notice sur M. le comte de Ségur » (p. V-XXII), avait paru le 15 mai 1843 dans la Revue des Deux-Mondes; elle a été reproduite dans les Port. Litt., II, p. 365-386.

93. — Gaspard de la Nuit. Fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot,

par Louis Bertrand. Précédé d’une Notice par M, Sainte-Beuve. Angers, Pavie;

404 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Paris, Labitte, (Imp. de Pavie, à Angers), 1842; in-8, 2 f., XXII-324 p.,

1 f. blanc entre les p. XXII et 1.

B. F., 2 décembre 1843, n° 5524.

La notice de S.-B. (p. I à XXII), écrite pour cette édition, avait paru dans la Revue de Paris en juillet 1842; elle a été réimprimée dans les Port. Litt., II, 343-364. — Voir : Victor Pavie. Sa jeunesse, ses relations littéraires, [par Th. Pavie]. Angers, Imp. P. Lachèse et Dolbeau, 1887, in-12, x-376 p. Le chapitre V de la deuxième partie (p. 233-9) Du Bellay et Gaspard de la Nuit, contient quelques lettres relatives à la publication précédente (n° 89) et surtout à celle-ci. — D’autres parties du livre concernent également Sainte-Beuve et contiennent des lettres du critique: Première partie, chap. VIII: La liaison avec Sainte-Beuve (p. 75-88) ; Deuxième partie, chap. VIL Suite et fin des relations avec les grands amis (§ III, p. 272-282). — Voir aussi le livre de M. Adolphe Jullien sur Le Romantisme et l’Éditeur Renduel (Paris, E. Fasquelle, 1897, in-12). Le chapitre IX, consacré à « Sainte-Beuve, David d’Angers, Aloïsius Bertrand », contient plusieurs lettres de S.-B.

94. — OEuvres de Pierre Lebrun, de l’Académie française. Paris, Perrotin, (Imp.

H. Fournier et Cie, puis J. Claye), 1844-1861 ; 5 vol. in-8, suivis d’un tome VI, Paris, Imp, J. Claye; 1870, contenant les « Jugements divers de la critique contemporaine».

B. F., 6 avril 1844, n° 1731. — Le dernier volume ne paraît pas avoir été déposé.

Le tome I est précédé (p. I-XXXVIII) d’une « Notice sur les ouvrages de M. Lebrun »

par Sainte-Beuve; c’est le remaniement d’une étude publiée, à propos de la reprise

de Marie Stuart, dans la Rev. des D.-M. du 15 janvier 1841 (Port. Cont., III, 116-189). Le

début de l’article, supprimé dans le premier volume, a été donné dans le t. VI, p. 235-242.

94 bis,— Marie-Laure [Mlle Grouard]. Essais en prose et poésies, recueillis, publiés et précédés d’une Notice biographique par M. Théodore de Banville; de Lettres par MM. Chateaubriand, Jules Janin, Sainte-Beuve et Mmes DesbordesValmore, Amable Tastu. Paris, Jules Labitte, [Imp. Bourgogne], 1844; ih-12,

2 f., 491 p., les 3 d. n. ch., la p. 390 est bl., portrait.

B. F., 21 septembre 1844, n° 4674.

Les lettres de S.-B. (p. 60-63) sont datées du 1er février 1843, du 1er avril 1842 et de « ce mercredi »; elles ont été recueillies dans la Correspondance. — On trouve dans ce volume (p. 291-2) un fragment en prose : « Après une lecture de Sainte-Beuve », et une-poésie (p. 313): « A M. Sainte-Beuve, en lui envoyant Solitude ».

95. — Les Caractères, ou les Mœurs de ce siècle, par La Bruyère. Suivis du

Discours à l’Académie et de la Traduction de Théophraste. Paris, BelinLeprieur, (Poissy, Imp. Olivier Fulgence), 1845; grand in-8, 2 f., XXVI p., 1 f., 488 p., 26 planches et nombreuses figures dans le texte.

B. F., 21 décembre 1844, n° 6356; 12 juillet 1845, n° 3471.

La « Notice sur La Bruyère », datée du 1er juillet 1839 (sic, p. I-XXVI), n’est pas signée; publiée dans la Rev. des D.-M., le 1er juillet 1836, elle a été reproduite dans les Port. Litt., I, 389-413. — Cette édition a été réimprimée eu 1864.

96. — Caliste, ou Lettres écrites de Lausanne, roman, par Mme de Charrière.

Nouvelle édition, avec une Notice par M. Sainte-Beuve. Correspondance

BIBLIOGRAPHIE 405

inédite de Mme de Charrière, relations avec Benjamin Constant, Madame de Staël, etc., etc., d’après les pièces originales et les documents de M. E.-H. Gaullieur. Paris, Jules Labitte, (Imp. Bourgogne et Martinet), 1845; in-12, 2 f., 342 p.

B. F., 26 avril 1845, n° 2066.

La notice de S.-B. (p. 3 à 51) avait paru dans la Revue des D.-M. du 15 mars 1839; elle fait partie des Port. de F. (p. 411-457). — Voir, dans les lettres de S.-B. au professeur Gaullieur, publiées par M. Eugène Ritter (n° 146), celles des 12, 18, 30 juillet et 23 octobre 1844, ainsi que celle du 24 avril 1845, relatives à cette édition.

Il est dit dans les Port. Cont., V, 275 : La publication de ce petit volume m’a dispensé de recueillir dans ces Portraits mon travail sur Renjamin Constant [Rev. des D.-M., 15 avril 1844] : Je l’ai encadré à la suite de Caliste, à côté de tout ce qui peut s’y rapporter et l’éclairer. J’y renvoie donc…

97. — Relation inédite de la dernière maladie de Louis XV. S. l. n. d. ([Paris],

H. Fournier et Cie [1846]); in-8, 23 p.

B. F., 28 février 1846, n° 1045.

La notice de S.-B. (p. 1-6) n’est pas signée.

Cette relation, attribuée au duc de La Rochefoucauld-Liancourt, a été insérée, en 1852, dans les Derniers Portraits Littéraires (devenus le t. III des Port. Litt.). S.-B. y indique, en note, que l’impression de 1846 a été faite « à un très petit nombre d’exemplaires » et que son but, en reproduisant cette pièce, " est de montrer, dans un frappant et hideux tableau, comment les monarchies finissent, comment elles sont atteintes en quelque sorte de gangrène sénile ».

98. — Études littéraires, par Charles Labitte, avec une Notice par M. SainteBeuve. Paris, Joubert; Comptoir des Imprimeurs-unis, Comon et Cie, (Imp. Claye et Cie), s. d. [1846] ; 2 vol. in-8, 2 f., 423 p., et 2 f., 437 p.

29 août 1846, n° 3917.

La notice de S.-B. (I, 1-30), intitulée « Charles Labitte », publiée dans la Rev. des D. M. du 1er mai 1846 (V. ci-dessus, n° 25), a été reproduite dans les Port. Litt. (III, 362-393). Elle est suivie (p, 31-34) des discours prononcés sur la tombe de Ch. Labitte au cimetière de l’Est, le 23 septembre 1845, par Tissot et Sainte-Beuve. — L’article de Labitte sur Sainte-Beuve, à propos de sa réception à l’Académie française (Rev. des D.-M., 1er mars 1845), est inséré dans le t. II, p. 405-416. On lit dans un compte rendu de cet ouvrage par H. Patin (Journal des Savants, avril 1847, p. 204) : « Si l’on a pu louer justement chez Charles Labitte la recherche curieuse, patiente, exacte, de tous les faits propres à éclairer, avec le caractère des écrivains et de leurs œuvres, l’esprit de leur époque, l’art de grouper, par écoles, les productions littéraires… une part de l’éloge doit remonter à M. Sainte-Beuve dans les ouvrages duquel il avait trouvé le modèle de ce détail savant, de ces inductions fines, de ces rapprochements inattendus et piquants ».

99. — Rosa et Gertrude, par Rodolphe Töpffer, précédé de Notices sur la vie

et les ouvrages de l’auteur, par MM. Sainte-Beuve et de La Rive. Paris, J.-J. Dubochet, Le Chevalier et Cie, (Imp. Cosson), 1847; in-12, 2 f., LXIII-263 p.

B. F., 7 novembre 1846, n° 5129.

La notice sur Töpffer, publiée dans la Rev. des D.-M. du 15 mars 18.41, et repro

406 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

duite ici (p. I-XLI), est complétée (p. XLII-LVI) par quelques pages datées du 1er octobre 1846, comprenant la note nécrologique insérée, le 13 juin 1846, dans le Journal des Débats. Elle avait dû faire partie de l’édition des Nouvelles Génevoises donnée, en avril 1841, chez Charpentier, qui lui substitua une « Lettre-adressée à l’Éditeur par M. le comte Xavier de Maistre ». Voir, à ce sujet, une très curieuse lettre de S. -B. à Charpentier, datée de « ce jeudi », publiée dans le Cinquantenaire de la Bibliothèque Charpentier, par Louis de Hessem.

La notice de 1841 fait partie des Port. Cont., III, 211-255; le complément de 1846, des Port. Litt., III, 485-498. Le tout a été réimprimé dans l’édition suivante.

99a, — Nouvelles génevoises. Rosa et Gertrude, par R. Töpffer. Nouvelle édition, précédée d’une Notice par Sainte-Beuve, Paris, V. Lecou, (Corbeil. Imn. Crété), 1853; in-12, 2 f., XXXIV p., 1 f., 468 p. B. F., 26 février 1853, n° 1361. — Voir n° 108.

100. — Lettres de Mademoiselle Aïssé à Madame Calandrini. Cinquième édition, revue et annotée par M. J. Ravenel, Conservateur adjoint à la Bibliothèque dn Roi, avec une Notice de M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Gerdès, Lecou, (Imp. Gerdès), 1846; in-18, 2 f. (faux titre et titre), 325 p.; portraits de Mlle Aïssé et du chevalier d’Aydie.

Il a été fait un tirage de 50 exemplaires sur papier de Hollande.

B. F., 12 décembre 1846, n° 5643.

La notice sur Mlle Aïssé (Port. Litt., III, 129-183), qui avait paru dans la Rev. des D.-M. du 15 janvier 1846, est reproduite ici « non sans beaucoup d’additions et de corrections… venues de bien des côtés»; elle occupe les p. 3 à 61 et est suivie de nouvelles notes, marquées des lettres A à O, qui occupent les p. 63 à 80. On trouve dans la Correspondance de Sainte-Beuve (I, 137-139) deux lettres à M. Gerdès, et dans la Nouvelle Correspondance (p. 103-105) deux lettres à Rodolphe Töpffer relatives à cette édition et aux portraits d’Aïssé et de d’Aydie. Un bibliophile ami, M. Jules Coüet, a bien voulu nous communiquer l’exemplaire interfolié par M. Ravenel en vue d’une nouvelle édition, auquel il a joint la lettre suivante, qui doit avoir été adressée à Mme Du Gravier :

Ce 23 août [1846]. Madame,

Je reçois avec une vive reconnaissance et une vraie joie le charmant portrait de notre chevalier : veuillez en remercier M. Du Gravier comme j’aimerais à le faire moi-même. Ce dessin est charmant : il est un digne pendant de celui d’Aïssé. L’affection et la tendresse me paraissent respirer dans cette physionomie; si le menton promet de se doubler avec les années, les yeux resteront toujours beaux et tendres. Enfin, c’est un très parfait héros de roman. On le mettra dans l’édition à l’endroit où commencent les quelques lettres du chevalier. Je regrette que l’avertissement, où j’indique toutes les obligations que nous avons à plus d’une personne soit imprimé; car je ne saurais taire une bonne grâce comme celle-ci. M. Du Gravier est devenu l’un des collaborateurs de notre petit monument à la mémoire d’Aïssé. Quant à vous, Madame, vous en êtes presque l’âme par l’aimable et active coopération

BLIOGRAPHIE 407

que vous y avez donnée dès l’origine. De tels procédés ne sont pas de ceux dont on remercie une seule fois; on aime mieux se réserver d’en reparler ongtemps et toujours.

Veuillez agréer, Madame, l’expression de mes hommages les plus touchés.

STE-BEUVE.

A la page 276, avant les Lettres du Chevalier d’Aydie et de Mme du Deffand, qui suivent celles de Mlle Aïssé, Sainte-Beuve a ajouté une note sur le portrait du chevalier, dont l’original appartient à la famille de Bonneval : « … Le dessin a été fait à notre intention par un amateur distingué, M. Dugravier (sic), qui nous pardonnera bien de le nommer ici et de le remercier comme un de nos donateurs »,

100a. — Lettres de Mademoiselle Aïssé… Paris, Dentu, (Imp. Walder), 1853; in-12.

En 1853, il a été imprimé chez Walder un faux-titre, un titre et des cartons pour les feuillets 29-30, 173-176, 245-248, en tout 14 pages.

La couverture, imprimée chez Raçon, porte : Nouvelle édition, revue et augmentée. B. F., 1er octobre 1853, n° 5910.

101. — Fables de J. La Fontaine, suivies de Philémon et Baucis et des Filles de Minée, précédées de la Vie d’Esope et d’une Préface par La Fontaine. Édition variorum, publiée par M. Charles Louandre, accompagnée d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, et ornée d’un beau portrait gravé sur acier. Paris, Charpentier, (Corbeil, Imp. Grété), 1851 ; in-12, 2 f., 464 p.

B. F., 3 mai 1851, n° 2262.

La notice de S.-B., intitulée « Jean de La Fontaine » est empruntée à l’article publié dans la Revue de Paris, en septembre 1829, et reproduit dans les Port. Litt. 1, 51-67. — Nombreuses réimpressions. — Voir n° 106.

102. — Hégésippe Moreau. — Le Myosotis. Nouvelle édition, précédée d’une Notice biographique par M. Sainte-Marie Marcotte, augmentée d’un portrait littéraire de H. Moreau, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, et d’œuvres posthumes (poésies et lettres), recueillies et mises en ordre par M. Octave Lacroix. Paris, Paul Masgana, (Imp. J.Claye et Cie ), 1851; in-12, 2 f., LVI-264 p., les 5 d. n. ch.

B. F., 14 juin 1851, n° 3141.

La Notice littéraire de S.-B. (p. XXI-XXX) est empruntée à l’article du Constitutionnel, 21 avril 1851 (Causeries du Lundi, IV, 51-75,1, reproduit en tête de l’édition suivante souvent réimprimée. — Voir sur cet article le n° 152.

102a — OEuvres de Hégésippe Moreau. Nouvelle édition, précédée d’une Notice littéraire par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Le Myosotis. Poésies diverses. Contes en prose. Paris, Garnier frères, (Imp. E. Blot), 1864 :

in-12, 2 f., 319 p.

Épigr. : Parvulos ne despicias.

SALOMON. B. F., 3 octobre 1863, n° 9121.

408 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

103. — OEuvres de Fontenelle. Études sur sa vie et son esprit, par Voltaire, la marquise de Lambert, Grimm, Garat, Sainte-Beuve et Arsène Houssaye. Paris, Eugène Didier, (Imp. Schneider), 1852; in-12, 358 p., les 2 d. n. ch.

B. F., 24 avril 1852, n° 2453.

Le fragment de S.-B. (p. 18-19) est emprunté à l’article du Constitutionnel du 27 janvier 1851. Causeries du Lundi, III, 314-335.

104. — OEuvres de Rivarol. Études sur sa vie et son esprit, par Sainte-Beuve, Arsène Houssaye, Armand Malitourne. Paris, Eug. Didier, (Imp. S. Raçon et Cie), 1852; in-12, 321 p., les 2 d. n. ch., portrait.

B. F., 5 juin 1852, n° 3279.

L’étude sur Rivarol par S.-B.(p. 5-23) est empruntée au Constitutionnel du 27 octobre 1851. Causeries du Lundi, V, 62-84.

105. — OEuvres complètes. Proverbes dramatiques de Thédore Leclercq. Nouvelle édition augmentée de Proverbes inédits, précédée de Notices par MM. Sainte-Beuve et Mérimée, membres de l’Académie française. Paris, E. Lebigre-Duquesne, Victor Lecou, (Saint-Denis, Imp. Prevot et Drouard), 1852-3; 4 vol. in-12.

B. F., 20 novembre 1852, n° 6748; 14 mai 1853, n° 3044.

L’ « appréciation » de S.-B. sur l’esprit et le talent « de M. Th. Leclercq (I, I-XIV) est extraite d’une notice insérée dans Le Constitutionnel, le 31 mars 1851, et qui se trouve au tome III des Causeries du Lundi, publiées chez les frères Garnier ». (Note de l’éditeur).

106. — Fables de La Fontaine, précédées d’une Notice par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française; gravures par Tony Johannot. Paris, Furne, (Imp. J, Claye), 1853; in-8, 2 f., XV-393 p.

B. F., 27 novembre 1852, n° 6835.

La notice de S.-B. (p. I-XV) a été reproduite dans les Causeries du Lundi, VII. 518-536. Cette édition a été réimprimée. — Voir n° 101.

107.— OEuvres de Boileau, avec notes et imitations des auteurs anciens, précédées d’une Notice par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Fume et Cie, (Imp.J. Claye et Cie ), 1853; in-8, 2 f., XV-403 p.

B. F., 27 novembre 1852, n° 6872.

La notice sur Boileau (p. I-XV) avait paru dans Le Constitutionnel du 27 septembre 1852 (Causeries du Lundi, VI, 494-513); elle a été reproduite dans l’édition suivante, et dans celles des OEuvres [choisies] de Boileau publiées depuis 1860, dans le format in-12, par la maison Garnier.

107a. — OEuvres complètes de Boileau. Nouvelle édition conforme au texte donné par Berriat-Saint-Prix, avec les notes de tous les commentateurs, publiée par Paul Chéron, de la Bibliothèque impériale. Précédée d’une Notice sur la vie et les ouvrages de Boileau, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française, et suivie du Boloeana, d’un extrait de La Harpe, etc. Illustrée de. vignettes sur acier, d’après les dessins de G. Staal, gravés par

BIBLIOGRAPHIE

F. Delannoy. Paris, Garnier frères, (Imp. S. Raçon et Cie), 1861 [1860]; gr. in-8, XX-540 p., à 2 colonnes.

108. — Nouveaux Voyages en zigzag, à la Grande Chartreuse, autour du MontBlanc, dans les vallées d’Herenz, de Zermatt, au Grimsel, à Gênes et à la Corniche, par R. Töpffer. Précédés d’une Notice par Sainte-Beuve. Illustrés d’après les dessins originaux de Töpffer, par MM. Calame, Karl Girardet, Français, Daubigny, de Bar, Gagnet, Forest. Paris, V. Lecou, (Imp. Plon), 1854; gr. in-8, 2 f., XVII-454 p.

B. F., 14 mai et 15 octobre 1853, n° 3014 et 6225.

La notice de S.-B. « sur Töpffer considéré comme paysagiste » (p. I-XVII), insérée dans Le Moniteur du 16 août 1853, a été reproduite dans les Causeries du Lundi, VIII, 413-320. — Voir n° 99.

109. — Réflexions, sentences et maximes morales de La Rochefoucauld. Nouvelle édition conforme à celle de 1678, et à laquelle on a joint les annotations d’un contemporain sur chaque maxime, les variantes des premières éditions, et des notes nouvelles par G. Duplessis. Avec une Préface par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, P. Jannet, (Imp. Guiraudet et Jouaust), 1853; in-16, 2 f., XXIV-320 p.

Bibliothèque elzévirienne.

B. F., 24 septembre 1853, n° 5799.

La préface, datée du 1er septembre 1853, occupe les p. I-XXIV; elle a été reproduite dans le t. XI, 3° édition, des Causeries du Lundi. Le volume est terminé (p. 314-318) par une Notice de S.-B. sur M. Duplessis, mort au cours de l’impression (Causeries du Lundi, IX, 515-7).

110. — Gazette littéraire de Grimm. Histoire, littérature, philosophie, 1753-1790. Études sur Grimm par Sainte-Beuve et Paulin Limayrac. Paris, Eug. Didier, (Corbeil, Imp. Crété), 1854; in-12, 381 p.

B. F., 1er avril 1854, n° 1800.

Le faux titre porte : OEuvres choisies de Grimm (le baron de).

L’étude de S.-B., intitulée « Grimm » (p. 9-20), est un fragment des deux articles consacrés à la Correspondance littéraire de Grimm dans Le Moniteur des 10 et 17 janvier 1853. Causeries du Lundi, VII, 287-328.

111. — Mémoires de Mme de Motteville, sur Anne d’Autriche et sa Cour. Nouvelle édition d’après le manuscrit de Conrart, avec une Annotation extraite des écrits de Monglat, Orner Talon, de Retz, Gourville, Loret, Mlle de Montpensier, etc., etc., des Éclaircissements et un Index par M. F. Riaux et une Notice sur Mme de Motteville, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Charpentier, (Imp. S. Raçon et Cie ), 1855; 4 vol. in-12.

B. F., 5 mai 1855, n° 2743.

La notice sur Mme de Motteville (I, III-XXVI), publiée dans Le Constitutionnel du 1er décembre 1851, fait partie des Causeries du Lundi, V, 168-188.

112. — Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle

52

410 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

de Louis XIV et la Régence, collationnés sur le manuscrit original par M. Chéruel, et précédés d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, L. Hachette et Cie — (Imp. Lahure), 1856-1858 ; 20 vol. in-8. Il a été fait un tirage en grand papier à 100 exemplaires numérotés. B. F., 17 mai 1856, n° 4419; 24 juillet 1858, n° 7316.

La notice de S.-B. (I, III-XXXVII), reproduite dans les diverses éditions de SaintSimon données par la maison Hachette, sauf dans celle dite des Grands Écrivains, a été insérée dans les Causeries du Lundi, XV, 423-460.

113. — Mémoires de Fléchier sur les Grands Jours d’Auvergne en 1665. Annotés et augmentés d’un appendice par M. Chéruel, et précédés d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, L. Hachette et Cie, (Imp. Ch. Lahure), 1856; in-8, 3 f. (faux-titre, titre et médaille), XLIX p., 1 f., 432 p., planche repliée : Séance des Grands Jours.

B. F., 9 août 1856, n° 7340.

L’introduction de S.-B. (III-XXXIII), suivie d’une pièce de vers de Fléchier : Nouvelle de l’Autre Monde (XXXIV-XXXIX), a été reproduite dans les Causeries du Lundi, XV, 383-422.

114. — Lettres inédites de la Marquise de Créqui à Sénac de Meilhan (17821789), mises en ordre et annotées, par M. Edouard Fournier, précédées d’une Introduction par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, L. Potier, (Typ. Firmin-Didot frères, fils et Cie), 1856; in-12, 2 f., CXXII-301 p., les 2 d. n. ch., la p. 300 est bl.

B. F., 6 décembre 1856, n° 11188.

L’introduction (p. V-CXVII), publiée dans Le Moniteur des 22 et 29 septembre et du 6 octobre 1856, fait partie des Causeries du Lundi, XII, 432-491.

115. — Lettres du Maréchal de Saint-Arnaud, 1832-1854. Deuxième édition ornée du portrait et d’un autographe du Maréchal et précédée d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. A. Wittersheim), 1858; 2 vol. in-8.

B. F., 13 mars 1858, n° 2737.

La notice de S.-B. (I, I-XXXVIII), publiée le 31 mai 1857 dans la Revue Contemporaine, est empruntée au t. XIII des Causeries du Lundi.

116. — Mémoires de Beaumarchais dans l’affaire Goezman. Nouvelle édition collationnée avec le plus grand soin sur les éditions originales et précédée d’une Appréciation, tirée des Causeries du Lundi, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Corbeil, Imp. Crété), 1859; in-12, XX-411 p.

B. F., 2 avril 1859, n° 2907.

Fragment (p. VII-XVI) de l’article du Constitutionnel du 14 juin 1852. — Causeries du Lundi, VI, 201-219.

117.— OEuvres de Virgile, traduction française de la collection Panckoucke. Nouvelle édition très soigneusement revue et améliorée, avec des correc

BIBLIOGRAPHIE 411

tions importantes et de nombreux changements dans la traduction de l’Enéide, par M. Félix Lemaistre, et précédée d’une Étude sur Virgile, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp, Ed. Blot), s. d. [1860] ; 2 f., 699 p., les 2 d. n. ch., la p. 698 est bl.

B. F., 22 décembre 1860, n° 11614.

L’ « Étude sur Virgile » (p. 1-59), emprunte au volume de 1857 (voir n° 31), le préambule et les trois premiers chapitres, sur neuf, consacrés à ce que S.-B. avait à « cœur de dire encore sur le génie de Virgile et le caractère de son œuvre ».

118.— Maurice de Guérin. Reliquiae, publié par G.-S. Trébutien, avec une Étude biographique et littéraire par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Didier et Cie, (Caen, Imp. Domin), 1861, 2 vol. in-16, LXXI-196 p. et LV-223 p.

B. F., 16 mars 1861, n° 2583.

L’étude de Sainte-Beuve, intitulée Maurice de Guérin (I, IX-LXXI), reproduit les articles du Moniteur, 24 septembre et 1er octobre 1860, insérés dans les Causeries du Lundi, XV, 1-34.

La seconde édition de cet ouvrage, « revue et considérablement augmentée », a paru sous ce titre : Maurice de Guérin. Journal, lettres et poèmes. (Paris, Didier et Cie, 1862, in-8).

119. — Mémoires de Mme Elliott sur la Révolution française, traduits de l’anglais par le comte de Baillon, avec une Appréciation critique par M. SainteBeuve, membre de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. A. Wittersheim), 1861 ; in-12, 2 f.. 266 p., portrait.

B. F., 15 juin 1861, n° 5606.

L’appréciation de S.-B. (p. 225-251) est précédée de la note suivante : « Ce volume allait paraître lorsque M. Sainte-Beuve, à qui nous avions communiqué les bonnes feuilles, a publié dans Le Moniteur du 27 mai 1861 une appréciation critique que nos lecteurs, nous le croyons, seront bien aises de trouver ici ». — Causeries du Lundi, XV, 190-206.

120. — Les Poëtes français. Recueil des chefs-d’œuvre de la poésie française depuis les origines jusqu’à nos jours, avec une Notice littéraire sur chaque poëte par MM. Charles Asselineau, Hippolyte Babou, Charles Baudelaire, Théodore de Banville, Philoxène Boyer, Charles d’Héricault, Edouard

Fournier, Théophile Gautier, Jules Janin, Louis Moland, A. de Montaiglon, Léon de Wailly, etc. Précédé d’une Introduction par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Publié sous la direction de M. Eugène Crépet. Paris, Gide, [puis L. Hachette et Cie], (Imp. J. Claye), 1861-62; 4 vol. in-8.

B. F., 6 juillet 1861, n° 6339; 2 août 1862, n° 6715.

L’introduction de S.-B. (I, IX-XXXIX), publiée, quelques jours avant la mise en vente du tome Ier, dans Le Moniteur des 17 et 24 juin 1861, a été reproduite dans les Premiers Lundis, III, 142-186. — La notice sur S.-B., accompagnant un choix de ses poésies (IV, 357-376), est de H. Babou. — Sainte-Beuve a apprécié l’ouvrage dans un article du 20 octobre 1862. Voir : Nouveaux Lundis, III, 340-351.

121. — OEuvres de Parny. Elégies et poésies diverses. Nouvelle édition revue et

412 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

annotée par M. A.-J. Pons, avec une Préface de M. Sainte-Beuve. Paris, Garnier frères, (Imp. Ed. Blot), 1862, XXVI p., 1 f., n. ch. et 440 p.

B. F., 30 novembre 1861, n° 11242.

La préface, datée d’août 1861 et intitulée « Parny poète élégiaque » (p. V-XXVI), a été reproduite dans le tome XV des Causeries du Lundi.

122. — André Lemoyne. — Chemin perdu. — Ecce Homo. — Renoncement. — Une larme de Dante. — Lettre de Sainte-Beuve. — Troisième édition. Paris, Firmin-Didot, (Mesnil, l’yp. H. Firmin-Didot), 1862; pet. in-12, 114 p.

B. F., 8 mars 1862, n° 2046.

La lettre « à M. André Lemoyne », (p. 5), 20 novembre 1859, simple billet, n’a pas été recueillie dans la Correspondance; elle ne figure plus en tête de la 4e édition du Chemin perdu, etc , imprimée chez Didot en 1863.

123. — Pensées de J. Joubert, précédées de sa correspondance, d’une Notice sur sa vie, son caractère et ses travaux par M. Paul de Raynal, et des Jugements littéraires de MM. Sainte-Beuve, Silvestre de Sacy, Saint-Marc-Girardin, Géruzez et Poitou. Troisième édition revue et augmentée. Paris, Didier et Cie, (Imp. P.-A. Bourdier et Cie), 1862; 2 vol. in-12.

B. F., 31 mai 1862, n° 4578.

Cette édition, la quatrième, si l’on compte celle de 1838, a été donnée par M: Louis de Raynal; on y trouve (I, XCV-CV) des fragments de deux études de S.-B. publiées le 1er décembre 1838 dans la Rev. des D.-M. (Port. Litt., II, 306-26) et le 10 décembre 1849 dans Le Constitutionnel (Causeries du Lundi, I, 159-178). — Voir sur S.-B. et Joubert : Du nouveau sur J. Joubert, Chateaubriand, Fontanes et sa fille, Sainte-Beuve, avec plusieurs portraits et fac-similé, par G. Pailhès. Paris, Garnier frères, 1900, in-12,. XIV-538 p.

124. — OEuvres complètes du comte Xavier de Maistre. Edition illustrée pour la première fois, précédée d’une Notice sur l’Auteur par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Vignettes dessinées par Staal et gravées par les meilleurs artistes. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), s. d. [1862]; grand in-8, XXXVI-471 p., les 2 d. n. ch., la p. 470 est bl.; 4 pl. hors texte.

B. F., 29 novembre 1862, n° 10736.

La notice (p. V-XXXVI) est accompagnée de. la note suivante : « Cette étude sur le comte. Xavier de Maistre a été écrite par M. Sainte-Beuve en 1839, à l’occasion du seul et unique voyage que le comte Xavier fit à Paris. L’auteur des Portraits Contemporains se hâta de saisir au passage la figure de cet homme sensible et de ce talent aimable : c’est une esquisse d’après nature ». Publiée dans la Rev. des D.-M. du 1er mai, puis dans les Port. Cont., S.-B., en la faisant réimprimer en tète de cette édition, y a « encore ajouté quelques notes et quelques indications » (Lettre de S.-B. à Gaullieur, 23 mai 1864, publiée par M. Eug. Ritter). — Il existe une édition in-12, de la même année, plusieurs fois réimprimée.

125. — Conversations de Goethe pendant les dernières années de sa vie — 18221832 — recueillies par Eckermann, traduites par Emile Délerot, précédées d’une Introduction par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, et suivies

BIBLIOGRAPHIE 413

d’un Index. Paris, Charpentier, (Imp. S. Raçon et Cie), 1863; 2 vol. in-12.

B. F., 6 juin 1863, n° 5059.

L’introduction de S.-B. (I, I-XXII), sous forme de lettre « à M. Charpentier, libraireéditeur », est datée du 1er mai 1863; elle reproduit, avec des modifications, une partie des trois articles de 1862 sur les Entretiens (Nouveaux Lundis, III, 264-329).

126. — Histoire de Gil Blas de Santillane, par Le Sage, avec les principales remarques des divers annotateurs, précédée d’une Notice par M. SainteBeuve, de l’Académie française ; des jugements et témoignages sur Le Sage et sur Gil Blas, suivie de Turcaret et de Crispin rival de son maître. Paris, Gamier frères, (Imp. J. Claye), 1864; 2 vol. in-8.

Chefs-d’œuvre de la Littérature française.

B. F., 1er août 1863, n° 6977; 3 décembre 1864, n° 10997.

La « Notice sur Gil Blas » (I, I-XXVIII), avait été publiée dans Le Constitutionnel du 5 août 1850, puis dans les Causeries du Lundi (II, 353-375); elle est suivie des « Jugements et témoignages sur Le Sage et sur Gil Blas (XXIX-XLV) réimprimés en tête de la Table des Causeries du Lundi par M. Ch. Pierrot (p. 22-34).

127. — Corneille, Shakspeare et Goethe. Etude sur l’influence anglo-germanique en France au XIXe siècle, par William Reymond. Avec une Lettre-préface de M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Berlin, Luederilz; Paris, Klincksieck ; Londres, Williams et Norgate, (Rerlin, Imp. G. Schade), 1864; pet. in-8, XVI-311 p.

La lettre de S.-B., 2 novembre 1863 (p. IX-XIV), a été réimprimée dans les Nouveaux Lundis, IV, 452-456.

128. — OEuvres complètes de Charles de Chênedollé. Nouvelle édition, précédée d’une Notice par Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Firmin-Didot frères, fils et Cie, (Mesnil, Typ. H. Firmin-Didot), 1864; in-18, XXX-420 p.

B. F., 24 septembre 1864, n° 8612.

La notice (p. V-XVII) condense la partie essentielle de l’étude sur Chênedollé, publiée les 1er et 15 juin 1849 dans la Rev. des D.-M., et insérée dans Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire, II, 148-321.

129. — Laure d’Estell, par Sophie Gay. Précédée d’une Étude par M. SainteBeuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Beaugency, Imp. F. Renou), 1864 ; in-12, 2 f., XXIV-276 p.

B. F., 31 décembre 1864, n° 11915.

La notice (p. I-XXI) est empruntée aux Causeries du Lundi, VI, 64-83.

130. — Lettres choisies de Mme de Sévigné, accompagnées de notes explicatives sur les faits et les personnages du temps, précédées d’Observations littéraires par M. Sainte-Beuve et du portrait de Mme de Sévigné par Mme de La Fayette, sous le nom d’un inconnu. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1865; in-12, 2 f. (comprenant un portrait), XIX-535 p.

B. F., 18 mars 1865, n° 2468.

Les " observations » de S.-B. (p. I-XV) sont empruntées à l’article de la Revue de Paris, mai 1829, recueilli dans les Portraits de Femmes.

414 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

131. — OEuvres de Millevoye, précédées d’une Notice par M. Sainle-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1865; 2 f., 443 p.

B. F., 15 juillet 1865, n° 6226.

La notice (p. 1-20) publiée dans la Rev. des D.-M. du 1er juin 1837, est empruntée aux Port. Litt., 1,414-429.

132. — Paroles d’un Croyant.— Une Voix de prison. — De l’Esclavage moderne. Par F. Lamennais, précédées d’une Etude sur Lamennais par M. SainteBeuve, de l’Académie française. Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy frères, (Abbeville, Imp. P. Briez), 1866; in-12, 2 f., 256 p., la d. n. ch.

B. F., 24 février 1866, n° 1648.

L’«introduction » (p. 1-23) reproduit l’article de S.-B. donné le 1er mai 1834 dans la Rev. des D. M. (Port. Cont., I, 231-247), et l’anecdote relative à la publication des Paroles d’un croyant, racontée par S.-B. dans Le Constitutionnel du 23 septembre 1861 (Nouveaux Lundis, I, 39-41).

133. — Armand Lefebvre. — Histoire des Cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, 1800-1815 ; précédée d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française, sénateur, et complétée par M. Ed. Lefebvre de Behaine, secrétaire d’ambassade. Deuxième édition. Paris, Amyot, (Imp. S. Raçon et.Cie), 1866-69; 5 vol. in-8.

B. F., 24 février 1866, n° 1651 ; 2 octobre 1869, n° 8888.

La notice, 20-27 mars 1865 (I, V-LIII), est empruntée aux Nouveaux Lundis, X, 1-45.

134. — OEuvres choisies de Piron, avec une analyse de son théâtre et des notes par M. Jules Troubat. Précédées d’une Notice par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. Ed. Blot), 1866; in-12, 2 f., 584 p.

B. F., 21 avril 1866, n° 3484.

La notice (p. .1-73), véritable portrait publié dans la Revue Contemporaine du 31 octobre 1864, a été réimprimée dans les Nouveaux Lundis, VII, 404-466.

135. — Fables de Florian, suivies de son Théâtre, précédées d’un Jugement par La Harpe, et d’Observations littéraires par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Vignettes par Grandville. Paris, Garnier frères, (Imp. J. Claye), 1867, in-12; 3 f., XVIII p., 1 f., 483 p.

B. F., 15 décembre 1866, n° 13246.

Les, « observations » de S.-B. (p. III-XVIII) sont empruntées à l’article du Constitutionnel du 30 décembre 1850. Causeries du Lundi, III, 229-248.

136. — Mémoires du comte de Gramont, par Hamilton. Nouvelle édition, [revue d’après les meilleurs textes, et précédée d’une Notice sur l’auteur, par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Garnier frères, (Imp. S. Raçon et Cie), s. d. [1866]; in-12, XXIII-426 p.

B. F., 22 décembre 1866, n° 13520.

La notice (p. V-XXIII) est empruntée à l’article du Constitutionnel du 12 novembre 1849. Causeries du Lundi, I, 95-106.

BIBLIOGRAPHIE 415

137. — OEuvres de P. Corneille, précédées d’une Étude par M. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, 1866, 2 vol. in-12.

Cette édition, mise en vente en mai 1866, ne figure pas dans la B. de la F. et manque à la Bibliothèque nationale; nous n’en n’avons vu qu’une réimpression (Paris, Calmann Lévy, 1892).

138. — Adolphe, anecdote trouvée dans les papiers d’un inconnu, par Benjamin Constant. Nouvelle édition, suivie de la Lettre sur Julie et des Réflexions sur le Théâtre allemand du même auteur, avec un Avant-propos de M. SainteBeuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Poissy, Imp. A. Bouret), 1867 ; 2 f., VIII-276 p., la d. n. ch.

B. F., 2 mars 1867, n° 1828.

L’avant-propos, sans titre, (p. I-VIII), a été réimprimé dans les Causeries du Lundi, 3° édition, XI, 432-438.

139. — Une Préface aux Annales de Tacite, par Senac de Meilhan, publiée avec un mol d’avertissement par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française, et suivie d’une lettre du Prince de Ligne à M. de Meilhan, Paris, Académie des Bibliophiles, (Imp. Jouaust), MDCCCLXVIII [1868], in-16, 60 p., les cinq dernières non chiffrées.

Tiré à 430 exemplaires sur papier vergé et 10 sur papier de Chine. Ne paraît pas avoir été enregistré dans la B. de la F.

L’exemplaire de cette traduction des Annales de Tacite que possédait S.-B., lui venait de M. Biston, petit-neveu d’Antoine-Joseph Biston, secrétaire du cabinet de M. de Meilhan dans l’intendance de Valenciennes (Voir n° 173 : Sainte-Beuve et son correspondant Champenois). — Le " mot d’avertissement » a été réimprimé dans les Premiers Lundis, III, 239-42.

140. — OEuvres choisies de Charles Loyson, publiées par Emile Grimaud, avec une lettre du R. P. Hyacinthe, des Notices biographiques et littéraires par MM. Patin et Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, J. Albanel, (Nantes, Imp. V. Forest et E. Grimaud), 1869; in-8, XV-XXXII-344 p., la d. (errata) n. ch., portrait par L. Flameng.

B. F., 19 décembre 1868, n° 10937.

La notice littéraire de S.-B. (p. XVI-XXIV), datée du 15 juin 1840, est un fragment de l’étude publiée dans la Rev. des D.-M. et reproduite dans les Port. Cont., III, 276-294.

141. — Lettres et souvenirs d’enseignement d’Eugène Gandar, publiés par sa famille et précédés d’une Étude biographique et littéraire par M. SainteBeuve, de l’Académie française. — T. I. Lettres. — T. II. Souvenirs d’enseignement. Étude sur Poussin. Homère. Paris, Didier et Cie, (Imp. P.-A. Bourdier, Capiomont fils et Cie), 1869; 2 vol. in-8.

B. F., 29 mai 1869, n° 4529.

L’étude sur « Eugène Gandar » (I, I-LIV), publiée dans le Journal des Savants, octobre et novembre 1868, a été réimprimée dans les Nouveaux Lundis, Xll, 337-401.

142. — Funérailles de Madame A. Regnard, née Caroline Delcher, morte le

416 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

23 janvier 1868 [1869], à 28 ans. — A… de la part de A. Regnard. — S. l., (Paris, Imp. E. Martinet), n. d. [1869] ; in-12, 16 p.

Épigr. : Date lilia.

La lettre de S.-B. à M. A. Regnard, 28 janvier 1869, dont un fragment se trouve en tête de cette brochure (p. 3), a été publiée dans la Correspondance (II, 356-7).

IV. — CORRESPONDANCE

143. — Lettres à la Princesse, par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Paris, Michel Lévy frères, (Imp. J. Claye), 1873; in-12, 2 f., III-367 p.

Bibliothèque contemporaine.

B. F., 12 avril 1873, n° 3504.

Ces lettres vont du jeudi 20 juin [1861] au 17 janvier 1869 : elles sont précédées (p. I à m) d’un avant-propos signé J [ules] T [roubat], indiquant que les « Lettres recueillies dans ce volume ont été rendues au légataire universel de M. Sainte-Beuve, en échange de celles qui furent un moment l’objet, en 1869, de contestations à peu près oubliées aujourd’hui ». Publiées avec « des coupures et des initiales », les lettres originales, sans aucune suppression, réunies en un fort volume n-8, se trouvent, depuis 1892, dans la bibliothèque de M. Jules Claretie.

Le troisième tirage de cette édition fait à l’imprimerie Colin, en 1887, est actuellement en vente.

144. — Correspondance de C.-A. Sainte-Beuve (1822-1865). Paris, Calmann Lévy, (Imp. A. Chaix et Cie), 1877-1878; 2 vol. in-12, 2 f., 378 et 404 p.

Bibliothèque contemporaine.

B. F., 6 octobre 1877, n° 9793 ; 4 mai 1878, n° 3994.

Bien que le titre du tome 11 (1878) reproduise les indications ci-dessus de dates extrêmes, ce tome comprend la Correspondance de 1865 à 1869.

Le 2° tirage de cette édition, — fait à l’imp. Chaix, en 1878, pour le 1er vol., et à l’imp. Colin, en 1898, pour le 2° vol., — est actuellement en vente.

144a. — Nouvelle Correspondance de C.-A. Sainte-Beuve, avec des notes de son dernier secrétaire [M. Jules Troubat]. Paris, Calmann Lévy, (Imp. A. Chaix et Cie), 1880; in-12, 2 f., 442 p.

B. F., 28 août 1880, n° 7765.

Lettres de 1818 à 1869 et lettres sans date. — Voir, à propos de cette publication, le n° 172.

145. — ;-Correspondance de Sainte-Beuve avec Hermann Reuchlin, publiée par Eugène Ritter, professeur à l’Université de Genève. Extrait du tome XIII de

la « Zeitschrift fur franzôsische Sprache und Litteratur ». Oppeln et Leipzig, G. Maske, 1891; in-8, 13 p.

Sur les sept lettres publiées, quatre (3 mars 1845, 3 février et 22 avril 1858, 12 mars 1865) sont de S.-B.; les trois autres (2 mars 1840, 5 février 1845 et 18 février 1865) sont de Reuchlin.

146. — Lettres de Sainte-Beuve au professeur Gaullieur (1844-1852) [publiées

BIBLIOGRAPHIE 417

par M. Eugène Ritter]. S. I. n. d. (Extrait du Bulletin de l’Institut nalional genevois, t. XXXIII), [Genève, Georg, 1895]; in-8, 43 p., la d. n.ch.

Simple litre de départ (p. 1) en tête de l’ayant-propos signé (p. 4) : Eugène Ritter. — Tirage à part à 50 exemplaires, contenant vingt lettres de S.-B. à Gaullieur, 2 mars 1814-10 mai 1852; dix lettres de Gaullieur à S.-B., 5 mars 1844-1er octobre 1846, publiées en totalité ou en partie; et une lettre du duc de Broglic à Gaullieur, 28 mai 1844. — On feuillet de 2 pages, intitulé Errata et Addenda, ajouté au Bulletin et lire à part à 25 exemplaires, contient (p. 2) une lettre de S.-B. à Gaullieur, du 12 juillet 1844.

147. — Lettres inédites de Sainte-Beuve à Collombet, publiées par C. Latreille et M. Roustan. Paris, Société française d’imprimerie et de librairie, ancienne librairie Lecène, Oudin et Cie, (Poitiers, Société française d’imprimerie et de librairie), 1903; in-12, xv-272 p., la d. n. ch.

B. F., 21 mars 1903, n°2834.

Après I’avant-propes, qui occupe les pages v-xv, une introduction très étendue (p. 1-153), contient les chapitres suivants : Sainte-Beuve et Lyon; — Quelques détails sur la biographie de Sainte-Beuve; — Sainte-Beuve critique; — Sainte-Beuve poète: les Pensées d’Août; — La crise religieuse de Sainte-Beuve.

Les lettres de Sainte-Beuve et les quelques lettres de François-Zénon Collombet appartiennent à la période de 1834 à 1853.

148. — Correspondance inédite de Sainte-Beuve avec M. et Mme Jusle Olivier, publiée par Mme Bertrand. Introduction et Notes de Léon Séché, avec un portrait de Juste Olivier. Paris, Société du Mercure de France, (Poitiers, Imp. Blais et Roy), 1904; in-12, 2 f., 509 p., les 3 d. n. ch.

Il a été tiré douze exemplaires sur papier de Hollande, numérotés de 1 à 12. B. F., 7 janvier 1905, n° 159.

Cette correspondance avait été publiée dans la Revue des Deux Mondes des 15 octobre, 1er et 15 novembre 1903, 1er et 15 juillet et 1er août 1904.

En outre des diverses publications signalées ici, nous avons cité au cours de cette bibliographie un certain nombre d’ouvrages contenant des lettres de Sainte-Beuve (1). En réunissant celles qui ont été imprimées çà et là (2), on aurait la matière d’un nouveau volume de correspondance qu’il faudrait fondre avec les trois précédents. A défaut, il serait bon, pour établir l’unité de la correspondance, de dresser une liste ou table chronologique des lettres et une table alphabétique des noms cités, comprenant les Lettres à la Princesse, la Correspondance avec M. et Mme Jusle Olivier et les Lettres à Victor Hugo et à Madame Victor Hugo qui resteraient distinctes.

Voici, pour terminer, quelques indications complémentaires et une douzaine de lettres adressées à diverses personnes ; les unes nous ont été communiquées par MM. Noël Charavay et Raoul Bonnet; les autres proviennent des papiers de Ferdinand Denis qui les avait reçues et les a léguées à la Bibliothèque Sainte-Geneviève.

(1) Voir aussi les n°s 154, 164, 182, 192 et 196bis.

(2) Sans parler de celles qui ont passé en vente et notamment des lettres à Madame Du Gravier, 1847-1866, (N° 140 du Catalogue d’une précieuse collection de Lettres autographes, vendue le] 20 mars 1903. Paris, Noël Charavay).

33

418 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Lettres de Sainte-Beuve à Jules Philippe, publiées par M. Eugène Ritter (Revue Savoisihnne, 31e année, Annecy, 1890, in-8). Cinq lettres de 1863 à 1867.

A travers les autographes. Les papiers de Boissonade, par Félix Chambon (Revue d’Histoire littéraire de la France, 1901, p. 462-87). Une lettre à Victor Cousin et cinq à Boissonade, de 1845 à 1851.

Lettres inédites, publiées par M. Eugène Emler (Nouvelle. Revue, ler juin 1903). Six lettres’à George Emler, de 1821 à 1824.

Lettres à une Jeune Fille, publiées par M. Philippe Godet, (Revue de Paris, ler juillet 1904). Quatre lettres de 1857 et 1858.

Lettres inélites recueillies et commentées, par M. G. Michaut (Revue latine,. 25 décembre 1904). Texte ou extraits de 27 lettres ou billets à divers correspondants : Emile Deschamps, Renduel, Amédée Renée, Ernest Chesneau, Didron l’aîné.

Lettres de Sainle-Beuve à Victor Hugo et à Madame Victor Hugo, retrouvées et publiées par M. Gustave Simon, 1827-1867. Ces lettres, en cours de publication dans la Revue de Paris (15 décembre 1904-janvier 1905), doivent paraître à la librairie Calmann Lévy.

I

Ce Dimanche.

J’ai bien l’honneur de saluer Monsieur Denis et de le prier de me pardonner mon étourderie. Quand j’acceptai hier la visite chez M. Villenave pour mardi soir, j’avais tout à fait oublié que j’étais retenu cette même soirée pour entendre le discours d’ouverture du cours de M.Lami à l’Athénée. En rentrant à la maison, une lettre de lui me l’a rappelé. Si donc Monsieur Denis voulait avoir la bonté de me désigner un autre jour, soit aujourd’hui, soit demain, soit mercredi, je serais à ses ordres et doublement obligé de sa complaisance.

STE-BEUVE.

Suscription : Monsieur,

Monsieur Ferdinand Denis,

Rue Notre-Dame-des-Champs,

au coin, de la rue de Chevreuse.

M. Crussolle-Lami fit, en 1827, un cours à l’Athénée royal sur.la Révolution des Pays-Bas (1560-1609); il est probable que cette lettre y fait allusion.

II

Ce Vendredi (décembre 1827).

Mon cher ami,

Je vous renvoie quelques-uns des ouvrages que vous avez eu la compilai sance de me prêter, et en particulier votre André que j’ai lu avec beaucoup

d’intérêt. C’est un Roman de la famille de Paul et Virginie et qui ne dépare

nullement ses aînés. Je vous ferai, si vous jugez à propos d’en envoyer un

BIBLIOGRAPHIE 419

exemplaire au Globe, une petite annonce que nous tâcherons de faire passer avant le 1er janvier. Veuillez me le dire; elle sera faite aussitôt que le livre envoyé au bureau. Si vous avez fini du Montaigne, je vous serai obligé de le remettre à la porteuse du billet, parce que je vais m’y mettre, et à Rabelais pour clore mon in-4 8 .

Mille amitiés. Mes respects chez vous. ’

STE-BEUVE.

Suscription : Monsieur;

Monsieur Ferd. Denys.

André le Voyageur, histoire d’un marin, par Ferdinand Denis (Paris, L. lanet, in-18), parut à la fin de novembre 1827. L’ « annonce » offerte par S.-B. se trouve dans Le Globe du 25 décembre; elle est anonyme et débute par ces mots:« Ce petit roman est de la famille de Paul et Virginie ». La dernière ligne do celte lettre montre que S.-B. ne prévoyait pas encore les deux volumes iu-8 du Tableau de II Poésie française au XVIe siècle.

III

Ce Dimanche. Mon cher Ferdinand,

Seriez-vous assez aimable pour vouloir bien faire (demain lundi à 6 heures moins le quart) un petit dîner bien simple et frugal chez ma bonne mère? Vous nous feriez bien du plaisir. — Vous n’en pouvez douter.

Tout à vous. Amitiés à M. Arsène.

STE-BEUVE.

Tout l’intérêt de ce petit billet, sans date, adressé à Ferdinand Denis, est dans sa note intime qui fait penser à ces lignes de Lamartine : « Il vivait à Paris, avec une mère âgée, sereine, absorbée en lui, dans une petite maison sur un jardin retiré dans le quartier du Luxembourg ».

IV

Voici, Monsieur, trois parterres. Il faudrait être avant 5 h. 4\2 au Théâtre, du côté de la rue de Montpensier.

J’ai l’honneur de vous saluer. Pour M. V. Hugo.

STE-BEUVE.

Ferdinand Denis a ajouté la note suivante: « Envoi de billets de parterre pour la troisième représentation d’Hernani [Ier] mars 1830 ». La première avait eu lieu le 25 février. — Ce billet, très court, montre S.-B. dans ses fonctions de Hernanisfe.

420 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

V

Mon cher Roche, Le journal le Mouvement paraît-il, y serez-vous ? Dans ce dernier cas, comme le journal serait bon, je serais heureux d’être quelquefois à votre service. — De plus, un de nos amis, M. Slourm, ce substitut destitué au sujet des associations, homme loyal et dans lesprincipes du mouvement, serait heureux aussi d’entrer en rapport avec vous, et vous n’ auriez qu’à vous féliciter de ce rapprochement.

Tout ceci vient de ce qu’on m’a dit que vous seriez rédacteur en chef de ce journal. Il n’en est peut-ètre rien, mais je le voudrais. Tout à vous d’estime et de cœur.

STE-BEUVE. Chenavard a dû aussi vous parler de Planche pour les Théâtres.

Suscription : Monsieur Roche,

Rue de Sèvres, 103.

L’acte de société du Mouvement est du 30 octobre 1831, et il fut enregistré le 3 noMembre suivant. Dans une lettre du 9 décembre 1831, signalée par M. G. Michaut, SainteBeuve adresse Charles Didier à Achille Roche, au bureau du Mouvement.

VI

Ce Lundi [23 septembre 1839]. Mon cher Antony, Recevez mon cordial remerciement pour les beaux vers que vous rattachez à mon nom et que la Revue de Paris m’apporte ce matin : poète qui vivez sur voire montagne et nous fuyez, on ne peut vous serrer la main comme on voudrait, il me larde de vous rencontrer pour causer avec vous de tout ce que vous nous déduisez si bien.

Amitiés de cœur.

STE-BEUVE, Suscription : Monsieur,

Monsieur Antony Deschamps,

Maison de santé du Docteur Blanche, à Montmartre, près Paris.

Le timbre de la poste poste la date du 23 septembre 1839, qui était bien un lundi. .

Le numéro de la Revue de Paris qui venait de paraître contenait quelques poésies d’Antoni Deschamps et d’une d’elles (16 vers), était dédiée : A MONSIEUR SAINTE-BEUVE. Dans le recueil des Poésies de Antoni Deschamps (Paris, Delloye, 1841, in-12), ces vers :

BIBLIOGRAPHIE 421

Celle qu’on appelait l’âme de la maison, ont partie du livre III : RÉSIGNATION, avec ce nouveau titre : A CELLE QUI NOUS ÉLEVA. Le nom de S.-B., supprimé ici, se retrouve dans le premier livre : LES ITALIENNES, dont la pièce V : NAPLES, lui est dédiée.

VII

Ce 19 mai 1841. Mon cher Monsieur Gétrat, Auriez-vous la bonté de me dire si vous avez connaissance d’une tragédie en 5 actes et en vers qui a été déposée au Théâtre-Français, le 25 mars dernier, et qui a pour titre Marie de France ? Je connais l’auteur, qui est modeste et qui désire un avis sérieux. Je me suis permis (avec toute sorte de discréliori) de vous écrire pour vous adresser cette question. Quelle que soit votre réponse, comptez sur celte même discrétion qui vous couvre.

Il doit de plus être déposé dans quelques jours le manuscrit d’une tragédie en cinq actes et en vers intitulée l’Esclave ou la Mort de Séjan. Un examen attentif et un avis sérieux sont également réclamés avec prière par un auteur, homme très honnête et très modeste.

Pardonnez-moi, mon cher ami, d’aller ainsi à vous à travers un incognito que je saurai plus que personne respecter.

Tout à vous.

STE-BEUVE.

VIII

Ce Dimanche. . Cher Monsieur,

Je suis passé ce malin chez vous pour vous remercier de votre bonne et cordiale parole d’hier. — J’avais aussi à cœur de mieux répondre que je ne l’ai fait à l’autre mot que vous m’avez dit. Je vous assure que rien ne serait plus injuste que l’imputation dont il s’agit. Non, je n’ai fait aucune stipulation avec personne. M. Campenon mort, j’ai déclaré que je ne me présentais pas, parce que, sans des chances prochaines, il me semblait insupportable de m’élablir en candidature permanente. Si j’avais voulu arriver à une stipulation, je me serais mis en campagne, j’aurais formé un noyau plus ou moins considérable, et je ne me serais désisté que moyennant arrangement et conditions. Or, j’ai fait tout le contraire : dès le premier jour, j’ai dit non et me suis tenu dans ma chambre. M. S.-M. G. [Saint-Marc Girardin] pourtant, dont j’aurais pu, non pas empêcher, mais gêner l’élection, est venu me remercier de ce qu’il a bien voulu prendre pour un bon procédé. Mon premier mot a été pour lui expliquer mes motifs et les réduire à leur juste valeur. Il m’a

422 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

déclaré ne pas m’en savoir moins bon gré, et je n’ai pas dû repousser un retour si bienveillant. D’ailleurs, je ne l’ai pas vu une seule fois depuis lors. Voilà le vrai. — Quant à ma candidature actuelle, je ne m’y suis décidé que parce qu’il m’importe d’éclaircir cette situation gênante dans laquelle je suis, sur le seuil et presque logé dans le mur de l’Académie. Les choses paraissent prendre une bonne tournure. La plupart de mes voix me sont venues comme la vôtre, mon cher Monsieur, c’est-à-dire comme preuves d’estime dont je suis et resterai heureux et fier, quelle que soit l’issue. S’il fallait, pour en grossir le nombre, manquer en rien à ce que je crois dignité et même fierté dans un certain sens, je ne le ferais pas, et même plus d’un exemple que je pourrais vous citer vous prouverait que je ne l’ai pas fait, à l’égard de [deux ou trois, remplacé par] plusieurs membres influents de l’Académie. — Pardon de ces détails qu’un quart d’heure de conversation aurait mieux expliqués, mais je tiens trop à votre parfaite estime pour laisser aucun doute sur un point qui ne saurait m’être secondaire ; votre conclusion si favorable pour moi pie rend cette justification plus facile en ce qu’elle est toute désintéressée. Croyez, cher Monsieur, à tous mes sentiments obligés et dévoués.

STE-BEUVE.

Saint-Marc-Girardin a été élu, en remplacement de Campenon, le 8 février 1844. Le même jour, l’élection du successeur de C. Delavigne était ajournée, après 7 scrutins successifs qui avaient donné, en dernier lieu, 16 voix à S.-B., 16 à Vatout, 3 à Alfred de Vigny. C’est seulement le 14 mars que S.-B. fut élu, au deuxième tour, par 21 voix contre 12 à Vatout et 3 à Vigny. — Cette lettre, qui parait postérieure à l’élection de Saint-Marc Girardin, pourrait donc être de l’un des dimanches de février (11, 18 ou 25) ou de mars (3 ou 10) eutre ces deux dates.

IX

Ce 25 Janvier. Cher Monsieur,

Je ne vous ai pas remercié comme je l’aurais dû de l’envoi que vous m’avez fait de l’excellente notice sur Ilerluison : j’en ai tiré mes notes et je vous la rendrai quand vous la désirerez. — J’ai également reçu et j’ai déposé au Secrétariat de l’Institut le Discours de notre ami Des Giierrois, il est venu avant tous les autres et il a le n° 1. Ce n’est que dans quelques mois que nous aurons à nous occuper de la lecture.

Je suis indisposé en ce moment et dans l’impossibilité d’écrire longuement. Veuillez dire à notre ami tous mes compliments affectueux et que je lui écrirai au premier jour; qu’il m’écrive lui-même quand il aura quelque bonne idée de le faire, il est sûr de me causer un plaisir de cœur.

N’y aurait-il moyen d’avoir là-bas, d’acheter du bouquiniste que j’ai visité dans mon séjour à Troyes, l’ Éloge de Pithou par Herluison et celui

BIBLIOGRAPHIE 423

de Grosley, s’il était possible ? J’aimerais assez prendre par là une idée de sa manière d’écrire.

Adieu, cher Monsieur, gardez-moi toujours un bon souvenir et comptez sur le mien.

Tout à vous.

STE-BEUVE.

Si le livre noté au nom de Pascal vous repassait sous la main, si tard que ce soit, je me recommande à vous toujours.

Cette lettre est certainement adressée à M. Harmand, bibliothécaire de la ville de Troyes, à qui S.-B. écrivait le S octobre 1842, au sujet de Grosley (voir ci-dessus, n° 20b); et elle est probablement de 1848, car la note sur Herluison fait partie du tome III de Port-Royal (Paris, Hachette, 1848, p. 586-7).

X

Paris, ce 13 Octobre 1851. Monsieur et très honorable Confrère,

Je viens vous demander un renseignement que vous pourrez peut-être me donner. Il s’agit de Mlle Le Couvreur. Un manuscrit, espèce de recueil de Coste d’Arnobal, contenant des miscellanées de diverses sortes, avait en tête, à ce qu’il paraît, un certain nombre de lettres de Mlle Le Couvreur. M. Goizet, que vous avez souvent employé, ayant acheté ce manuscrit qui a été revendu depuis à d’autres, on suppose qu’il a pu en détacher les lettres qui étaient en tête, et que vous en auriez peut-être fait l’ acquisition pour votre bibliothèque, si riche particulièrement, en tout ce qui concerne le théâtre. Cette partie du théâtre n’a pas été comprise dans la vente qui a eu lieu, il y a quelques années. Je viens donc vous demander si vous n’auriez pas ces lettres de Mlle Le Couvreur ou si vous ne sauriez pas en quelles mains elles ont pu passer. Je me suis occupé avec un de mes amis de recueillir tout ce qu’on pourrait trouver d’intéressant sur cette grande actrice, la première qui ail véritablement conquis pour ses pareilles rang et considération dans la. société. Excusez-moi, si ma conjecture relativement à ces lettres est en défaut; mais vous vous êtes toujours montré si obligeant à mon égard que je n’ai pas hésité à m’adresser à votre bienveillance dans cette occasion comme dans toute autre.

Agréez, Monsieur et cher Confrère, l’expression de ma haute considération.

STE-BEUVE,

rue Montparnasse, n° 11. Celte lettre doit avoir été adressée au baron Taylor qui possédait une copie, faite au

424 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

XVIII° siècle, des lettres d’Adrienne Le Couvreur; copie figurant, sous le 120, dans le Catalogue d’une intéressante collection de lettres autographes faisant partie du cabinet de feu. M, le baron Taylor, membre de l’Institut, vendue le 23 mars 1885. — L’ami est Ravenel, « bibliophile avec passion et avec choix », qui préparait un ouvrage sur Mlle Le Couvreur, dont il avait « ressenti… le charme »; on a lu ci-dessus (p. 148), deux billets de 1849 relalifs au même projet. — Les lettres d’A. Le Couvreur n’ont été publiées que quarante ans plus tard, en 1892, par M. G. Mon val.

XI

Mon cher Ami, Je suis indisposé et d’un mal de gorge qui m’interdit toute conversation un peu longue .

J’ai reçu votre danse, voire océan; vous suivez votre veine. Ce n’est qu’en causant que je pourrais vous expliquer et les éloges et les réserves.

Ne vous inquiétez plus du Babou. Je ne sais si je répondrai jamais à ce qui n’est pas une espièglerie mais une petite infamie; car il a mis l’honnêteté en jeu. Dans tous les cas, j’ai la Némésis très lente et boiteuse.

J’espère pourtant que, si vous restez ici quelques semaines, je pourrai vous voir et causer.

Tout à vous.

STE-BEUVE. Ce 5 mars [1859 ?]

Cette lettre est adressée’à Baudelaire.

On trouve dans la Nouvelle correspondance, une autre lettre à Baudelaire, 23 février [1859], dans laquelle il est encore question de Babou. Voir sur la querelle de SainteBeuve et d’Hippolyte Babou : Ombres et fantômes. Profils disparus. Hippolyle Babou, par Firmin Maillard (Revue biblio-iconographique, mars-avril 1904).

XII

Ce Mercredi. Mon cher et docte Confrère, L’article Boissonade est à peu près fini et esquissé. Je voudrais pourtant vous le lire quoi qu’il ne soit en grande partie que le résumé de notre entretien. J’ai un doute sur un point. Est-ce bien à Nogent-sur-Seine qu’habitait le savant farouche? Je vois dans la notice de M. Naudet qu’en 1830 il habitait à Nogent-sur-Marne; aurait-il habité successivement aux deux Nogent? Est-ce bien à Nogent-sur-Seine, en un mot, que Letronne et Gail le voulurent visiter, sans être reçus ? Je fais appel à voire souvenir toujours si précis. Si demain soir, Jeudi, vous pouviez m’accorder une heure, je vous lirais la pièce ou plutôt, à cause de l’état de mes yeux, je vous la ferais lire par mon Secré taire. Mais alors ce serait chez moi que serait le rendez-vous : cela vous dérangerait-il trop? et bien mieux, ne me feriez-vous pas le plaisir de venir dîner demain à 6 heures, dîner bourgeois, sans façon, sans toilette, et après le dîner, la pièce lue, vous seriez libre. En fin, ce dernier parti me ferait bien plaisir. Voyez et dites oui, — ou plutôt ne dites rien et venez.

Tout à vous.

STE BEUVE.

Cette lettre est certainement adressée à J.-P. Rossignol. En effet, dans l’article sur: M. Boissonade, ses articles de critique littéraire recueillis et publiés par M. Colincamp, publié le lundi 28 septembre 1863 (Nouveaux Lundis, VI, 82-113), Sainte-Beuve place la scène dont il parle à Nogent-sur-Mame, et termine ainsi: « Je serais ingrat si je ne disais que, dans ce portrait où j’ai tâché d’être ressemblant et de me tenir avant tout dans la ligne du vrai, j’ai beaucoup dû à un successeur et à un ami de AI. Boissonade. ., à M. Rossignol, dont l’amitié m’est précieuse autant qu’honorable ».

V. — OUVRAGES RELATIFS A SAINTE-BEUVE ET A SES OEUVRES

149. — La Conversion d’un Romantique, manuscrit de Jacques Delorme, publié par M. Jay ; suivi de deux Lettres sur la Littérature du siècle, et d’un Essai sur l’Éloquence politique en France. Paris, Moutardier, (Imp. Guiraudet), 1830; in-8, 431 p.

Épigr. : Every absurdity has nom a champion lo défend it.

(GOLDSMITH).

S.-B. figure dans cet ouvrage sous le nom transparent de Sainte-Barbe: on le voit (p. 303), à une soirée romantique, relever « deux ou trois fois la touffe de cheveux qui ombrageait son front " et réciter, « avec une emphase monotone », les vers de Ronsard : Ma petite colombelle.

Ailleurs (p. 15), il est dit de lui : « On ne saurait pousser plus loin que ce jeune écrivain l’oubli du respect pour soi-même et pour le public ».

130. — Extrait de la Revue de bibliographie analytique (Février 1843). — Notice sur l’Histoire de Port-Royal de MM. de Sainte-Beuve et Reuchlin, par P. Nicard. 5. L, (Paris, Imp. Vre Dondey-Dupré), n. d. [1843] ; in-8, 23 p.

L’étude de M. Th. Foisset sur le livre de Sainte-Beuve, publiée dans Le Correspondant du 15 janvier 1843, a donné lieu à la brochure suivante :

Sur un article de M. Foisset, dans Le Correspondant, revue mensuelle (première livraison), s. l. (Beaune, Imp. Blondeau-Dejussieu), n. d. [1843]; in-8, 8 p., la d. bl. n. ch. porte le nom de l’imprimeur. M. Foisset, offensé, ayant fait traiter « cette courte réponse » de « pamphlet anonyme », l’auteur se fit connaître en ajoutant un « PostScriptum » (s. I. n. d.) d’une page in-8, signé " Suremain de Missery ».

loi. — Galerie des Contemporains illustres, par un homme de rien [L. de Loménie]. M. Sainte-Beuve. Paris, A. René et Cie [1843]; in-12, 48 p., portrait gravé par Demary.

84

426 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

La couverture imprimée sert de titre. Cette livraison fait partie du t. IX de la Galerie des Contemporains illustres.

132. — Hégésippe Moreau. S.l.n.d. (Provins, Imp. de Lebeau, [1881]); in-8, 8 p.

Article, signé (p. 8) : C. Angebert, extrait de La Feuille de Provins du 7 juin 1851, en réponse à celui de Sainte-Beuve, inséré dans Le Constitutionnel du 21 avril 1851 (Causeries du Lundi, IV, 52-75). — Simple titre de départ.

153. — William Reymond. — La Harpe et Sainte-Beuve. Lausanne, 1854; in-12.

Cet ouvrage, cité par M. Michaut (Sainle-Beuve avant les Lundis), manque à la Bibliothèque nationale.

154.— De la Causerie et des Causeurs littéraires au dix-huitième et au dixneuvième siècle. Lettres à M. Sainte-Beuve, par Charles des Guerrois. Fréron, Grimm, La Harpe, M. de Feletz, Sainte-Beuve, Saint-Marc Girardin, Armand de Pontmartin, Jules Janin, Cuvillier-Fleury. Paris, Ledoyen, Schulz et Thuillié, (Troyes, Imp. Bouquot), 1853; in-18, 104 p.

Préface (p. 5-7). Les Causeurs de ce temps-ci : MM. Sainte-Beuve, Armand de Pontmartin, Cuvillier-Fleury (p.9-57); Lettres à M.Sainte-Beuve (juin 1850-mars 1854, p. 59-102); Note à ajouter à la p. 15 (p. 102-104).

Après avoir parlé de Musset, de Lamartine, de V. Hugo et de Chateaubriand, l’auteur ajoute, p. 91 : « Si votre nom n’était pas en tête de ces pages, je vous dirais un poète dont je crois qu’il restera plus peut-être que d’aucun de ceux que j’ai nommés tout à l’heure, poètes que j’honore et que j’aime. Ce nom c’est celui de l’auteur des Consolations ».

155. — Les Contemporains. Sainte-Beuve, par Eugène de Mirecourt. Paris, G. Havard, 1855; in-32, 92 p., portrait gravé par Carey, fac-similé (sonnet imité de Wordsworth : Les passions, la guerre; une âme en frénésie).

156. — Quelques mots sur les manuscrits du marquis d’Argenson et sur les extraits qui en ont été donnés par M. de Sainte-Beuve. Paris, Imp. de Dubuisson, 1856, in-12, 16 p.

Par le marquis René d’Argenson, arrière-petit-neveu de l’auteur des Considérations sur le Gouvernement de la France.

Cette brochure est relative à l’étude de Sainte-Beuve sur Le Marquis d’Argenson, d’après les manuscrits, publiée dans l’Athenœum français des 3, 10 et 17 novembre 1855 (Causeries du Lundi, XII, 93-156); elle continue la polémique commencée dans le numéro du 29 décembre suivant.

157. — Sainte-Beuve, (par Georges Bell). S. I. n. d, (Paris, Typ. Laine et Havard), [1865] ; in-f°, 4 p., portrait lithog. par Bornemann, d’après une photographie de Pierson, imp. chez Lemercier et Cie ; fac-similé emprunté à la

Notice sur la comtesse de Bouffiers, née Campel de Saujon.

Cette biographie, signée à la quatrième page, faitpartie du Panthéon des Illustrations françaises du XIXe siècle, publié sous la direction de Victor Frond (Paris, A. Pilon, 1865, in-f°). Le portrait, dessiné d’après une photographie, a été retouché d’après nature.

158. — Lettres à M. Sainte-Beuve, académicien et sénateur, au sujet de ses idées philosophiques, par M. Ramon de La Sagra, membre correspondant de

BIBLIOGRAPHIE 427

l’Institut de France… (Insérées dans les numéros du journal L’Union, du (sic) 30 juillet, 13 et 20 août, 1er septembre 1867). Paris, Germer-Baillière, 1867, in-8, 24 p.

Lettres écrites à l’occasion de la publication, dans le Courrier de la Moselle, d’une lettre de Sainle-Beuve, en date du 14 juillet 1867. Celte lettre, reproduite par l’Union du 23 juillet suivant, a été publiée partiellement dans les Premiers Lundis, III, 237-8, et complètement dans la Correspondance de Sainte-Beuve, II, 187-8. Elle est adressée à M. Albert Collignon, de Metz.

159. — Les Contemporains. Sainte-Beuve, par Ferragus [Louis Ulbach]. Paris, chez tous les libraires, 1869; grand in-8, 8 p. (p. 65 à 72), portrait par A. Gilbert, gravé par J. Robert. .

La couverture imprimée sert de titre. Fait partie de la collection : Les Contemporains. Portraits à la plume, par Ferragus [Louis- Ulbach]. A été réimprimé dans : Nos Contemporains, par Louis Ulbach. Paris, Calmann Lévy, 1883, in-12.

160. — Sainte-Beuve, sa vie et ses œuvres, par Ernest Deseilles. Boulognesur-Mer, Imp. Ch. Aigre, 1870; in-8, 32 p.

Dans le volume intitulé L’Année Boulonnaise, recueil historique, Boulogne-sur-Mer, édité par la Société académique de l’arrondissement, 1887, in-8, VIII-788 p., M. Deseilles, alors archiviste de la ville, a consacré à la biographie et à la bibliographie de S.-B. une importante notice, qui occupe les p. 703-716.

161. — Catalogue des livres rares et curieux composant la bibliothèque de M. Sainte-Beuve, membre de l’Académie française, dont la vente aura lieu le lundi 21 mars 1870, et les cinq jours suivants, à sept heures du soir, rue des Bons-Enfants, 28 (maison Silvestre), salle n° 1, par le ministère de Me Delbergue-Cormont… Première partie : Poètes français du moyen-âge et du XVIe siècle. Éditions originales des auteurs romantiques. Livres annotés par M. Sainte-Beuve. Belles éditions en grand papier. Essai sur les révolutions de Chateaubriand, avec annotations autographes. Paris, L. Potier, A. Labitte, (Imp. A. Laine), 1870; in-8, 2 f. (faux litre et Litre), xx-155 p.

En tête, p. I à XX : La Bibliothèque de Sainle-Beuve, reproduction de l’article de Edmond Sehérer, publié dans Le Temps du 15 février 1870, et réimprimé dans ses Études critiques sur ta Littérature contemporaine (IV, 141-163). — Voir, dans les Nouveaux Lundis, VI II, 480-2, la note de M. Jules Troubat : Sur un exemplaire de Vauquelin de La Fresnaie (n° 361 du catalogue, vendu 3105 fr.).

161a. — Catalogue des livres composant la bibliothèque de M. Sainte-Beuve… dont la vente aura lieu le lundi 23 mai 1870 et les quatre jours suivants, à sept heures et demie du soir, rue des Bons-Enfants, 28… Deuxième partie. Paris, L. Potier, A. Labitte, [Imp. A. Laine), 1870 ; in-8, 2 f., 83 p. Il y a de ces deux parties, des exemplaires sur papier de Hollande.

161b. — Vente en lots de la Troisième Partie des Livres anciens et modernes composant la Bibliothèque de feu M. Sainte-Beuve, de l’Académie fran

428 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

çaise. Collection de Livres anciens et modernes avec notes de la main de M. Sainte-Beuve, la plupart portant sa signature en tête, et des appréciations sur l’auteur; Nombreux Livres modernes : Romans, Histoire, Littérature, Politique, etc., ont des dédicaces, lettres ou envois d’auteur à M. Sainte-Beuve : Feycleau, George Sand, Monselet, Champfleury, etc.; Pièces de Théâtre : Dumas fils, George Sand, etc.; Collection de Poëtes anglais, italiens, siciliens, avec vignettes ; quelques-uns portant la signature et des notes de la main de M. Sainte-Beuve; rue des Bons-Enfants, 28 (Maison Silvestre), le lundi 26 juin 1871, à 7 h. 1/2 précises du soir.— Me DelbergueCormont, commissaire-priseur à Paris, rue de Provence, n° 8 ; Assisté de M. Labitte, libraire-expert, rue de Lille, n° 4, chez lesquels se distribue la Notice. — La vente de la belle série de Livres et Manuscrits sur Port-Royal, collectionnés par M. Sainte-Beuve, sera annoncée par un Catalogue qui sera distribué ultérieurement. Au comptant. Les acquéreurs paieront 5 pour 100 en sus des enchères. — 9934. Renou et Maulde, imprimeurs de la Compagnie des Çommissaires-Priseurs, rue de Rivoli, 444. Placard pet. in-4.

162. — Les Nouveaux Strauss. Lettre à M. Sainte-Beuve, en réponse à l’article qu’il a publié dans Le Constitutionnel du 7 septembre 1863 sur la Vie de Jésus de M. Renan, par M. de Plasman, ancien magistrat. Suivi de la réponse de M. Sainte-Beuve à l’auteur, le 6 février 1864. Deuxième édition. Paris, Dentu, Douniol, (Imp. E. de Soye et fils), 1871 ; in-8, 1 f., 41 p., la d. n. ch.

Une note, sur le titre, fait connaître que cette brochure, du prix de 1 fr. 50, était vendue au profit des « pauvres familles d’Auteuil, victimes des deux sièges ». — La lettre de S.-B., 6 février 1864 (p. 41), n’est pas la Correspondance.

163. — Institut de France. Académie française. Discours prononcé dans la séance publique tenue par l’Académie française, pour la réception de

. M. Jules Janin, le 9 novembre 1871. Paris, Typ. Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1871 ; in-4, 2 f., dont 1 blanc, 51 p.

La Réponse de M. Camille Doucet, directeur de l’Académie, au discours de M. Jules Janin occupe les p. 27-51. — Le Discours de J. Janin, prononcé « en venant prendre séance à la place de M. Sainte-Beuve », et la réponse de Camille Doucet se trouvent dans le Recueil des Discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances jmbliques et particulières de l’Académie française, 1870-1879. Paris. Typ Firmin-Didot et Cie, 1876, in-4, première partie, p. 3-53.

Le discours de J. Janin a été réimprimé dans : Les deux discours de M. Jules Janin à l’Académie française. Avril 1865-Novembre 1871. Paris, Librairie des Bibliophiles, 1872, in-12, p. 53-90.

164. — Les jeunes années de Sainte-Beuve, suivies’ de réflexions et jugements de son père, avec notices et notes, par François Morand, juge au tribunal de Boulogne-sur-Mer. Paris, Didier, 1872; in-8, xix-155 p., les 2 d. n. ch.

Ce volume comprend une « Notice préliminaire » (p. v-xix) sur la vie privée de

BIBLIOGRAPHIE 429

S.-B. ; — dix-huit lettres de S.-B. à l’abbé Barbe, de 1818 à 1865 (p. 1-65); — vingtet-une lettres de S.-B. « à un compatriote », qui n’est autre que l’auteur du livre, F. Morand (p. 67-112) ; trois lettres de S.-B. à M. Laisné « sur l’abbé Prévost », c’està-dire relatives à l’inauguration, à Hesdin, en 1853, d’un buste de l’abbé Prévost (p. 113-117); — des « stances et épitres en vers », extraites des Poésies de S.-B. (p. 119-132), des " réflexions et jugements de C.-F. de Sainte-Beuve [père du critique] sur le régime de la Terreur dans la Révolution française », précédées d’une notice de cinq pages sur le père de Sainte-Beuve , par Morand (p. 135-153).

165. — Étude sur Sainte-Beuve, par Léon de Monge, professeur à l’Université catholique de Louvain. Bruxelles, Comptoir universel d’imprimerie et de librairie, Victor Devaux et Cie, 1872; in-12, 130 p.

En dépit de sa date, ce volume a été rédigé avant la mort de S.-B.

166. — Sainte-Beuve. L’œuvre du poète. La méthode du critique. L’homme privé, par Jules Levallois. Paris, librairie académique Didier et Cie, 1872;

in-12, XLIV-279 p., la d. n. ch.

En épigraphe, une citation de Fontanes. — La préface, paginée en chiffres romains, est datée de « Paris, 5 janvier 1872 ».

167. — Souvenirs et indiscrétions. Le Diner du Vendredi-Saint. Par C.-A. Sainte-Beuve, de l’Académie française. Publiés par son dernier secrétaire [M. Jules Troubat]. Paris, Michel Lévy frères, (Clichy, Imp. P. Dupont et Cie), 1872; in-12, 2 f., 354 p.

Bibliothèque contemporaine. B. F., 30 mars 1872, n° 2490.

167a. — Souvenirs et indiscrétions…. Deuxième édition. I^aris, Michel Lévy frères, (Clichy, Imp. P. Dupont et Cie), 1872; in-12, 2 f., 354 p.

167b. — Souvenirs et indiscrétions…. Nouvelle édition avec Préface par Ch. Monselet. Paris, Calmann Lévy, 1880 ; in-12, 2 f., vi-354 p.

La préface de Monselet (publiée d’abord, sous forme d’article, dans Le Petit Journal) occupe les pages numérotées en chiffres romains.

Nous avons classé ce volume dans les ouvrages relatifs à Sainte-Beuve, car les parties dues à la plume du critique sont entremêlées de chapitres — préambules ou commentaires — rédigés par M. Jules Troubat qui, en réalité, est l’auteur du livre.

De S.-B. nous citerons surtout trois Notes autobiographiques (p. 17-102) dont une écrite pour M. A. Le Roy (voir ci-dessous); — trois lettres à Loudierre, 6 et 22 décembre 1828 et 23 avril 1829 (p. 159-183); la note du 12 août 1861, pour le rédacteur en chef du Constitutionnel (p. 186-190), et diverses lettres se rapportant au fameux dîner du Vendredi saint.

De M. Troubat, de précieux renseignements sur le père de S.-B.; sur S.-B. chez lui et intime, sur sa dernière maladie, sa mort et ses funérailles, etc.

La note autobiographique rédigée par Sainte-Beuve dans la forme impersonnelle, pour M. A. Le Roy, avait paru, d’abord, dans l’ouvrage ci-dessous, où elle occupe les colonnes 703-730 :

Liber Memorialis. L’Université de Liège depuis sa fondation, par Alphonse Le Roy professeur ordinaire à la Faculté des lettres… Liège, imprimerie de J. G. Carmarne

430 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

(H. Vail ant-Carmanne et Cie), rue Saint-Adalbert, 8, 1869; gr. in-8, 80-LXXIX - 1-179 — CXLIII p. en partie à 2 colonnes.

168. — Le libre penseur solidaire, suivi d’une correspondance avec SainteBeuve, et de deux lettres autographes de ce critique relatives à ses festins du Vendredi saint, par Gustave de Longeville. Paris, Haton, 1873; in-8, VII-63 p., la dernière non chiffrée, fac-similés d’une lettre du 12 mai 1868, 3 p. in-8, et d’un billet du 26 mai 1868, 2 p. in-12.

La lettre du 12 mai 1868 se retrouve dans la Correspondance de S.-B.,II, 301-3.

169. — C.-A. Sainte-Beuve. Sa vie et ses œuvres, par le vicomte d’Haussonville, député à l’Assemblée nationale. Paris, Michel Lévy frères, 1875; in-12, 2 f., 338 p.

Publié dans la Revue des Deux Mondes, 1er, 15 janvier et 1er février 1875. — Voir ci-dessus (20d) : Appendice à la Vie de S.-B. Le Livre de M. d’Haussonville, par M. J. Troubat.

170. — OEuvres choisies de Juste Olivier, publiées par ses amis. Lausanne, Bridel, 1879; 2 vol, in-12.

Les Souvenirs, consacrés à S.-B., occupent les pages 1-128 du tome I.

171. — Sainte-Beuve et ses inconnues, par A.-J. Pons. Avec une Préface de Sainte-Beuve. Paris, Ollendorff, 1879; in-12, 2 f., ix-328 p.

La préface, paginée en chiffres romains, est signée :« SAINTE-BEUVE, passim ». Elle se compose, en effet, d’une série de pensées de S.-B. citées sans indication de provenance.

172. — Une atteinte à la propriété littéraire. Boulogne-sur-Mer, Imp. Veuve Charles Aigre, 1880; in-8, 31 p.

Cet exposé des faits est relatif à la reproduction, dans la Nouvelle correspondance de Sainte-Beuve (n° 144a), des lettres publiées par F. Morand (voy. n° 164); il est (p. 10) signé: « François Morand », et daté de « Boulogne-sur-Mer, 10 octobre 1880 ». Les a Pièces justificatives », qui suivent, contiennent des lettres de MM. Jules Troubat, Michel Lévy frères, F. Morand, l’abbé Barbe et Calmann Lévy.

173. — Sainte-Beuve et son correspondant champenois. [Par P. de Berthenay]. S. I. n. d. (Paris, Imp. Ch. Unsinger), [1881]; in-12, 12 p.

Extrait de l’Alliance des Arts et des Lettres, n° du 15 avril 1881.

Cette brochure contient quatre lettres (23 août 1863, 24 juillet, 25 octobre 1866 et 25 juin 1869) à M. P. B*** [iston], avocat à Châlons-sur-Marne, auteur de la Fausse noblesse de France, publiée en 1861; celui-là même qui, en 1866, communiqua à Sainte-Beuve la traduction de Tacite par Senac de Meilhan (Voir n» 139).

174. — Louis Nicolardot. — Confession de Sainte-Beuve. Paris, Rouveyre et Blond, 1882 , in-12, 305 p. la d. n. ch.

Cinquante exemplaires sur papier vergé. — La Préface (p. 6-8) est chiffrée I-IV. Voir le n° suivant.

175. — Une Causerie sur Sainte-Beuve, à propos du livre de M. Nicolardot : La Confession de Sainte-Beuve. (Boulogne-sur-Mer, Imp. Vve Charles Aigre, 1883); in-8, 27 p.

Sigm’j (p. 27) : François Morand.

BIBLIOGRAPHIE 431

176. — Étude littéraire. Sainte-Beuve et sa critique, par le comte V. d’Adhémar; — Extrait du Correspondant. — Paris, E. de Soye et fils, imprimeurs, 1888. in-8, 22 p.

177. — Jules Troubat. — Souvenirs du dernier Secrétaire de Sainte-Beuve. Paris, Calmann Lévy, 1890; in-12, n-396 p.

La seconde moitié du volume est presque exclusivement consacrée à des souvevenirs sur Sainte-Beuve depuis l’époque où M. Troubat devint son secrétaire, en septembre 1861.

178. — État civil de la famille Sainte-Beuve-Daubigny avec ses ascendants et descendants, sous forme de tableaux généalogiques. Établi par Victor Picou, son petit-fils, avec le concours de H. Jourdain, G. Picou et plusieurs autres descendants. Imprimé aux frais de la famille. (Paris, Imp. Michels et fils), 1890, in-fol.; 5 p. de texte et tableaux généalogiques non paginés.

Celui qui a trait à la famille de l’académicien C.-A. Sainte-Beuve est désigné sous la lettre C.

179. — G. Vattier. — Sainte-Beuve. Portrait littéraire. Nouvelle édition, augmentée de notes et éclaircissements. Paris, Ch. Delagrave, (Villefranche-de-Rouergue, Société anonyme d’imprimerie), 1892; petit in-8, 55 p. la d. n. ch.

Titre rouge et noir; couverture bleue imp. chez Gautherin et Cie .

Au sujet de ce portrait, publié dans la Correspo?idance littéraire du 25 janvier 1861, et réimprimé dans la Galerie des Académiciens, par G. Vattier (Paris, Amyot, 1863-66, 3 vol. in-12), on trouve dans la Correspondance de Sainte-Beuve (II, 106-110) une lettre à Ernest Bersot, qui avait parlé de ce livre dans le Journal des Débats. Celle nouvelle édition comprend: Avertissement, daté d’octobre 1891 (p. 5-6) ; M. SainteBeuve (p. 7-37), réimpression de l’article de la Correspondance littéraire, avec de nouvelles notes datées de 1891; A M. Ernest Bersot, membre de l’Institut (p. 39-43), lettre de Sainte-Beuve, du 4 décembre 1866, relative à l’article des Débats du même jour; Éclaircissements en réponse à la lettre de Sainte-Beuve (p. 45-54).

180. — G. Brandès. — Portraits de romantiques : Théophile Gautier, SainteBeuve. Paris, H. Gautier, s. d. [1892] ; in-8, 36 p. (p. 325-360).

Nouvelle Bibliothèque populaire à 10 centimes. La couverture imprimée sert de titre.

181. — E. Lemaître. — Le livre d’amour, Sainte-Beuve et Victor Hugo. Lettre-préface d’Arsène Houssaye. Reims, F. Michaud, 1895 ; in-8, 5 f. (fauxtitre, justification du tirage, fac-similé d’une lettre de Sainte-Beuve à Arsène Houssaye, 14 juillet [1845], titre, dédicace à « mon cher Glinel »),

89 p., les 2 d., dont 1 bl., n. ch.

Tiré à 100 exemplaires sur papier de Hollande et 25 sur papier ordinaire non mis dans le commerce.

La lettre de Sainte-Beuve, reproduite ici en fac-similé, se trouve dans la Nouvelle correspondance, p. 99-100.

432 LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

182. — George Sand. — Lettres à Alfred de Musset et à Sainte-Beuve. Introduction de S. Rocheblave. Paris, Calmann Lévy, 1897; in-12, 2 f., xxxv-271 p., les 2 d. n. ch.; la p. 270 est bl.

Les lettres à Sainte-Beuve (p. 97-269), numérotées de I à LXXXI, comprennent une période de trente-cinq ans, du 25 janvier 1833 au 18 février 1868. Quelques-unes avaient été publiées par S.-B. lui-même dans la deuxième édition des Port. Conl. I, 506-523, où elles sont accompagnées d’une lettre de S.-B. à George Sand, 10 août 1855, relative au passage de l’Histoire de ma Vie (Ve partie, chapitre sixième) qui le concernait.

183. — Trois idées politiques. Chateaubriand. Michelet. Sainte-Beuve. Par Charles Maurras. Paris , H. Champion, 1898; pet. in-8, 2 f., 79 p., les 2 d. n. ch.

Épigr. empruntée à Edgar Poe.

Le chapitre consacré à S.-B. est intitulé : « Sainte-Beuve, ou l’Empirisme organisateur ».

184. — L. Morel. — Études littéraires : Sainte-Beuve. Sainte-Beuve poète et romancier. Pascal et les Pensées. Zurich, Imp. F. Schulless, 1898; in-8, 4 f., 248 p.

« De ces trois études, les deux premières (p. 1-161), sont des fragments détachés d’un cours sur l’Histoire de la Critique en France, professé il y a quelques années à l’Université de Zurich » (Préface).

185. — Sainte-Beuve. Conférence lue au « Cercle populaire d’Enseignement laïque», le 1er mai 1898, sous la présidence de M. Eugène Ledrain, par Jules Troubat. Paris, Imprimerie Modèle [F. Ternate], 1898; in-8, 31p.

La couverture imprimée sert de titre.

Réimprimée dans le volume de M. Troubat : Une amitié à la d’Arthez (voir n° 189).

186. — Institut de France. — Académie française. — Inauguration du monument élevé à la mémoire de Sainte-Beuve à Paris, le 19 juin 1898, Paris, Typ. de Firmin-Didot et Cie, 1898; in-4, 30 p.

Discours de M. Gustave Larroumet, secrétaire perpétuel de l’Académie des BeauxArts, délégué du Ministre de l’Instruction publique (p. 3-9); Discours de M. François Coppée, membre de l’Académie française, président du Comité (p. 11-17); Discours de M. Albert Vandal, chancelier de l’Académie française, (p. 19-25); Discours de M. Gaston Boissier, secrétaire perpétuel de l’Académie française, professeur au Collège de France (p. 27-30). — Les discours de MM. F. Coppée, A. Vandal et G. Boissier à l’inauguration du monument élevé dans le jardin du Luxembourg, ont été reproduits dans le Recueil des discours, rapports et pièces diverses lus dans les séances publiques et particulières de l’Académie française, 1890-1899. Deuxième partie Paris, Typ. Firmin-Didot et Cie, 1900; in-4, p. 1335-1351.

186a. — A. Dorchain. — Stances à Sainte-Beuve, lues à la cérémonie d’inauguration de son monument au jardin du Luxembourg, le 19 juin 1898. Paris, A. Lemerre, 1898; in-12, 4 p.

La couverture imprimée sert de titre; au verso épigraphes en prose et envers empruntées à Sainte-Beuve.

187. — M. J. Troubat. — Le père de Sainte-Beuve. — Extrait des comptes

BIBLIOGRAPHIE 433

rendus de l’Association française pour l’avancement des sciences. Congrès de Boulogne-sur-Mer, 1899. Paris, Secrétariat de l’Association, s. d. [1900] ; in-8,11 p. (p. 933-43).

Réimprimé dans les Essais critiques de l’auteur (Paris, Calmann Lévy, 1902, in-12, p. 255-276).

188. — Discours de M. Jules Troubat, lu le 17 août 1899, à l’inauguration du Portrait de Sainte-Beuve, peint par M. Marius Barthalot, pour l’Hôtel-deVille do Boulogne-sur-Mer. S. L, (Boulogne-sur-Mer, Imp. G. Hamain), n.d., in-8; 27 p.

Simple titre de départ. —Extrait des Mémoires de la Société Académique de Boulogne-sur-Mer, t. XIX.

189. — Jules Troubat. — Une amitié à la d’Arthez. Champileury, Courbet, Max Buchon. Suivi d’une conférence sur Sainte-Beuve. Paris, Lucien Duc, 1900, in-12, 360 p., portrait compris dans la pagination.

Il a été tiré 20 exemplaires sur papier teinté et 2 sur vélin fort numérotés.

On trouve dans ce volume deux conférences : l’une (p. 260-318) sur C.-A. SainteBeuve, lue au Cercle populaire d’enseignement laïque, le 1er mai 1898 (voy. n° 185) ; l’autre (p. 319-345) sur la Maison de Sainte-Beuve, lue à la Société historique du VIe arrondissement de Paris, le 26 novembre 1898.

190. — G. Michaut,… Chateaubriand et Sainte-Beuve. Fribourg, Librairie catholique suisse, 1900; in-8, 36 p.

191. — Sainte-Beuve et les Mémoires d’Outre-Tombe. Noies prises par SainteBeuve, en 1834, sur le manuscrit des Mémoires de Chateaubriand. Par Jules Troubat. (Extrait de la Revue d’Histoire littéraire de la France, numéro du 15 juillet 1900). Paris, A. Colin, (Coulommiers, Imp. Paul Brodard), 1900; in-8, 27 p.

La couverture imprimée sert de titre.

192. — Vte de Spoelberch de Lovenjoul. — Sainte-Beuve inconnu. Paris, PlonNourrit et Cie, 1901 ; pet. in-8; VIII-245 p., la d. n. ch.

Ce volume comprend, après un avertissement de deux pages (VII-VIII) daté de mai 1900, trois chapitres intitulés : l, Son premier roman. Arthur, notice, texte et appendice (p. 1-139) ; II, Le prospectus pour les œuvres de Victor Hugo, notice et texte (p. 143185); III, Lettres de Mme Desbordes-Vahnore à Sainle-Beuve, 1836-1855 (p. 189-244).

193. — Notes inédites de Sainte-Beuve sur un exemplaire de la première édition des OEuvres d’André Chénier, par Antoine Guillois. Paris, H. Leclerc, (Ve?idôme, Imp.-F. Empaytaz), 1902; in-8, 17 p.

Extrait du Bulletin du Bibliophile, tiré à cinquante exemplaires.

194. — Jules Troubat. — Sainte-Beuve intime et familier. Paris, Librairie de la Province, L. Duc et Cie, 1903, in-8; 31 p.

En regard du titre, phototypie d’un portrait de S.-B. pris en photographie « par le

85

434 LE LIVRE D’ORDE SAINTE-BEUVE

premier mari de M’»» de S. » au chalet d’Aix-les-Bains peu avant l’annexion de la Savoie. —Voir ci-dessus, p. 335, Les portraits de Sainle-Beuve, par M. Maurice Tourneux. Une note de l’auteur, au bas de la première page du texte, indique que cette étude, lue le 6 mars 1903 à la Société historique du VIe arrondissement, a paru d’abord, avec quelques modifications dans la Revue Bleue du 2 mai suivant, et in extenso dans la Province, n°s de juillet et d’août 1903. — La présente brochure est donc un tirage à part (non indiqué) de ce dernier périodique.

195. — Quibus rationibus Sainte-Beuve opus suum de XVIe seculo iterum atque iterum retractaverit, cui dissertationi adjectus est ejusdem operis apparatus criticus. Thesim proponebat Facultati Litterarum Universitatis Parisiensis G. Michaut, Scholae normalis olim alumnus, nunc ordinis philosophorum Universitatis Friburgensis Helvet. decanus. Lutetioe Parisiorum, apud Fonlemoing, (Auxerre, Imp. Lanier), 1903 ; in-8, 2 f., 129 p., les 2 d. n. ch.

Cette thèse a été reproduite, en français, dans les Etudes sur Sainte-Beuve de M. Michaut (voy. n° 198).

196. — Sainte-Beuve avant les « Lundis». Essai sur la formation de son esprit et de sa méthode critique, par G. Michaut. Thèse présentée à la Faculté des Lettres de l’Université de Paris, par G. Michaut, ancien élève de l’École normale, agrégé des Lettres, doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Fribourg en Suisse. Paris, A. Fontemoing, (Fribourg, Imp. Saint-Paul), 1903; grand in-8, VII-735 p.

La préface (p. V-VII) est datée de « Fribourg, juillet 1902 » ; le visa du Doyen de la Faculté des Lettres de l’Université de Paris (p. 583 et 722) est donné le 14 janvier 1903.

196a. — Sainte-Beuve avant les « Lundis ». Essai sur la formation de son esprit et de sa méthode critique, par G. Michaut. Fribourg [Suisse), Librairie de l’Université; Paris, A. Fontemoing, 1903 ; gr. in-8, 1 f., VII-735 p.

Le feuillet préliminaire, ajouté en regard du titre, porte l’indication suivante : " Colleclanea Friburgensia. Publications de l’Université de Fribourg (Suisse). Nouvelle série, fasc. V (XIVme de la collection.) Fribourg (Suisse). En vente à la librairie de l’Université, 1903 ».

Sous le titre : Appendice, cet ouvrage comprend (p. 583-711) une très complète « Bibliographie des écrits de Sainte-Beuve, de ses débuts aux Lundis » [1818-1849] et (p. 712-22) des « Notes bibliographiques » non moins importantes sur les travaux relatifs à S.-B.

La partie de la Bibliographie comprise entre les dates 1818-1840 avait paru dans la Revue d’histoire littéraire de la France, en 1902 et 1903.

196bis. — Lettres de Chateaubriand à Sainte-Beuve, publiées et annotées par

Louis Thomas. Paris, Honoré Champion, s. d. [1904]; in-8, 8 p.

Papier vergé. Extrait du Mercure de France [février 1904], tiré à cinquante exemplaires.

197. — Léon Séché. — Études d’histoire romantique. Sainte-Beuve. — I. Son esprit, ses idées. Avec les portraits de son père, Daunou, Dubois du Globe, Victor Hugo, Guttinguer, Lamennais, Vinet, Chateaubriand. Documents

BIBLIOGRAPHIE 43S

inédits. — II. Ses mœurs. Avec les portraits de Madame Victor Hugo, George Sand, Madame Juste Olivier, Madame d’Arbouville, Madame Desbordes-Valmore et Ondine Valmore, la princesse Mathilde. Appendice : Juliette Drouet. Documents inédits. Paris, Société du Mercure de France, 1904; 2 vol. in-8, 390 et 331 p.; 1 vue, 17 portraits et 2 fac-similés.

II a été tiré dix exemplaires sur papier de Hollande numérotés de 1 à 10. Il existe du même ouvrage un tirage en 2 vol. in-12, sans les portraits.

198. — G. Michaut, professeur à l’Université de Lille. — Études sur SainteBeuve : Sainte-Beuve et Michiels; Chateaubriand et Sainte-Beuve; Le Tableau de la poésie française au XVIe siècle; Port-Royal cours et PortRoyal livre. Paris, A. Fontemoing, 1905; pet. in-8, vi-300 p.

Collection Minerva.

199. — G. Michaut, professeur à l’Université de Lille. — Le livre d’Amour de Sainte-Beuve. (Documents inédits). Paris, A. Fontemoing, 1905; pet. in-8, VII-327 p., les 2 d. n. ch., la p. 326 est bl.

Épigraphe : Il n’en faut parler qu’à son cœur. Sainte-Beuve à Arsène Houssaye.

TABLE DE LA BIBLIOGRAPHIE(i)

ADHÉMAR (Comte V. d’)- S.-B. et sa critique, 176.

ANGEBERT (G.). Bégésippe Moreau, 152.

ARGENSON (R. d’). Quelques mots sur les manuscrits du marquis d’Argenson, 156.

ASSÉZAT (J.). C.-A. Sainte-Beuve et P.-J. Proudhon, 47.

BABOU (H.). Sainte-Beuve, 120.

BELL (G.)- Sainte-Beuve. 157.

BERNÉS (H.) Pages choisies de S.B., 70.

BERTHENAY (P. de). S.-B. et son corresspondant champenois, 173.

BERTRAND (Mme). Correspondance inédite de S.-B. avec M. et Mme Juste Olivier, 448.

BOISSIER (G.). Discours (1898), 486.

— Eloge de Sainte-Beuve, Si.

BRANDÈS (G.). Portraits de romantiques, 180..

BRUNKTIÈRE (F.). L’OEuvre de S.B.; l’OEuvre poétique de S.-B , p. 353.

Catalogue des livres… composant la bibliothèque de M. S.-B., 161161 b.

CHAMBON (F.). A travers tes autographes. Les papiers de Boissonade, 148.

CHATEAUBRIAXD, Lettres à S.-B., 196 lis.

CHÉRON (P.). Table générale alphabétique des onze volumes des Causeries du Lundi, 53.

COLLOMBET (F.-Z.). Lettres à S. B., 147. COPPÉE (F.). Discours, 186. DESBORDES-VALMORE (Mme). Lettrès à S.-B., 192. DESCHAMPS (A ). A Monsieur S. B. (vers), 148. DESEILLES (E.). L’Année boulon naise, 160.

— Sainte-Beuve, sa vie et ses œuvres, 160.

DES GUERROIS (C). De la Causerie et des Causeurs littéraires au XVIIIe et XIXe siècle, 154.

DESPOIS(E.). Sainte-Beuve; SainteBeuve Saint-Simonien, 57.

DORCHAIN (A.). Stances à SainteBeuve, 186a.

DOUCET (C). Réponse au discours de M. Jules Janin. — Voir : Institut de France.

EMLER (E.). Lettres inédites de S.-B. à G. Emler, 148.

ESTÉVANEZ (D.-N.). Galeria de escritores célèbres, 63.

— Juicios y estudios literarios, 69. Etat civil de la famille Sainte-Beuve Daubigny, 178. FAGUET (E.). Sainte-Beuve, p. 353. FERRAGUS. Voir : ULBACH (L.). FOISSET (Th.). Port-Royal, 150. FRANCE (A.). Sainte-Beuve poète,

14. GAULLIEUR (E.-H.). Lettres à S.-B..

146.

GIRAUD (V.). Quelques articles perdus de S.-B., 73. — Table alphabétique et analytique des Premiers Lundis, Nouveaux Lundis et Portraits contemporains, 73.

GODET (Philippe;. Lettres de S.-B. à une jeune fille, 148.

GUILLOIS (A.). Notes inédites de S.-B. sur un exemplaire des OEuvres d’A. Chénier,193.

HAUSSONVILLE (Vicomte d’). C.-A, Sainte-Beuve. Sa vie et ses œuvres, 169.

HESSEM (L. de). Cinquantenaire de la Bibliothèque Charpentier, 99.

HUGO (V.). Lettres à S.-B., 148.

■— Réponse au discours de M. S.-B. — Voir: Institut royal de France.

Institut de France. Académie française. Discours prononcés dans la séance.,, tenue… pour la réception de M. Jules Janin, 163.

Institut de France. Académie française. Inauguration du monument élevé à la mémoire de S.-B , à-Paris, 186.

Institut impérial de France. Académie française. Séance publique annuelle., présidée par M. S.-B., 36, 36».

Institut national de France. Académie française. Funérailles de M. Droz, 27.

(1) Les chiffres, à moins d’indication spéciale, renvoient aux numéros et non aux pages; les chiffrés italiques se rapportent au petit texte.

438

LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

Institut royal de France. Discours prononcés dans la séance publique tenue par l’Académie française, pour la réception de M. S.-B , 24.

JANIN (J.). Discours prononcé pour sa réception à l’Académie française. Voir : Institut de France.

JAY. La Conversion d’un Romantique, 449.

JOUIN (H.). David d’Angers et ses relations littéraires, 89.

JULLIEN (A.). Le Romantisme et l’Éditeur Renduel, 93.

LACOMBE (P.). Jules Cousin, 18304899. Souvenirs d’un ami, 40.

LAMARTINE. Épitre à M. SainteBeuve, 3 2.

— Lettre à M. Sainte-Beuve, 12.

LANSON (G.). Causeries du Lundi, etc., Extraits, 71.

LARROUMET (G.). Discours, 186.

LATREILLE (C). Lettres inédites de S.-B. à Collombet, 147.

LEMAITRE (E.). Le Livre d’amour,

LERMINIER. Port-Royal, 22.

LE ROY (A.). Liber Memorialis. L’Université de Liège, 167b.

LEVALLOIS (J.). Sainte-Beuve, 166.

LOMÉNIE (L. de). M. Sainte-Beuve, 151.

LONGEVILLE (G. de) - Le Libre penseur solidaire, 168.

MAILLARD (F.). Ombres et fantômes. Profds disparus. Hippolyte Babou, 148.

MAURRAS (C). Trois idées politiques, 183.

MICHAUT (G.). Chateaubriand et Sainte-Beuve, 190.

— Études sur Sainte-Beuve, 198.

— Lettres inédites, 148.

— Le Livre d’amour de SainteBeuve, 199.

— Quibus rationïbus S.-B. opus suum de XVIe seculo, 195,

— Sainte-Beuve avant les « Lundis», 496, 196a.

MIRECOURT (E. de). Sainte-Beuve, 155.

MOLAND (L.). OEuvres choisies de Ronsard, 74.

MONGE (L. de). Étude sur SainteBeuve, 365.

MONSELET (Ch.). Préface de Souvenirs et Indiscrétions, 167b.

MONTAIGLON (A. de). Table alphabétique et analytique des matières et des noms contenus dans la troisième édition de Port-Roval, 22b

MORAND (Fr.). Les jeunes années de Sainte-Beuve, 164.

— Une atteinte à la propriété littéraire, 172.

— Une causerie sur Sainte-Beuve, 175.

MOREL (L.). Études littéraires :

S.-B. — S.-B. poète et romancier.

184. NICARD (P.). Notice sur l’Histoire

de Port-Royal de MM. S.-B. et

Reuchlin, 150. NICOLARDOT (L.). Confession de

S.-B.,174. NISARD (D.). Les Post-scriptum de

S.-B., 52r . OLIVIER (J.). OEuvres choisies, 170.

— Voir : SAINTE-BEUVE ; Correspondance inédite avec M. et Mme Juste Olivier.

PAILHÊS (G.). Du nouveau sur J. Joubert, 82, 123.

Paris, ou le Livre des Cent-et-un, 38, 48, 48a .

Paris-Guide, 38.

PAVIE (Th.). Victor Pavie. Sa jeunesse, ses relations littéraires, 98.

PICHOK (A..). Extraits des Causeries du Lundi, 66.

PICOU (V.) . Etat civil de la famille Sainte-Beuve-Daubigny, 178.

PIERROT (Ch.). Causeries du Lundi. Portraits de Femmes et Portraits littéraires. Table générale et analytique, 72.

PLANCHE (G.). Pensées d’Août, 5a.

PLASMAN (de).Les nouveaux Strauss, 162.

PONS (A.-J.). Sainte-Beuve et ses inconnues, 171.

RÀMON DE LA SAGRA. Lettres à M. S.-B., 158.

R[ÈGNIER] (Adolphe). Port-Royal. —Table alphabétique et analytique des noms propres de personnages contenus dans l’ouvrage (1861), 22 .

RENAN (E.). Port-Royal, 22a, 22b

REUCHLIN (II.). Lettres à S.-B., 145.

REYMOND (W.). La Harpe et S. B., 153. —Voir : SAINTE-BEUVE. Lettre à W. Reymond.

RITTER (E-.). Correspondance de S.B. avec H. Reuchlin, 145.

- Lettres de S.-B. au professeur Gaullieur, 146.

— Lettres de S .-B, à Jules Philippe, 148.

ROBERT (L.). Extraits des Causeries du Lundi, 66.

R OUST AN (M.). Lettres inédites de S.-B. à Collombet, 147.

SAINTE-BEUVE (C.-A.). L’Académie française, S8.

— A propos des bibliothèques populaires, 39.

— Arthur, 15.192.

— Les Cahiers de S.-B., 58.

— Causeries du Lundi (1851-1872), 53-53 b .

— Causeries du Lundi, Portraits littéraires et Portraits de femmes. Extraits, 71.

— Charles Labitte, 25.

— Chateaubriand et son groupe littéraire sous l’Empire (1861-1873). 32-32 b .

— Christel, 18.

— Chroniques parisiennes, 59. 59a.

— Le Clou d’or, la Pendule, 19.

— Collège de France. Discours prononcé à l’ouverture du Cours de Poésie latine, 29.

— Le comte de Clermont et sa cour, 40.

— Le comte Roederer, 28.

— Conseils à un jeune homme de lettres. — Voir : 2 Février 1864. — Jeune homme qui vous destinez aux lettres…

— Les Consolations (1830-1835), 2-2 b.

— Les Consolations. Pensées d’Août. Notes et Sonnets. Un dernier rêve (1863), 12.

— Correspondance, 144, 144 .

— Correspondance avec H. Reuchlin, 145.

— Correspondance inédite avec M. et Mme J. Olivier, 148.

— Critiques et portraits littéraires, (1832-1841), 48-48b.

— De la Liberté de VEnseignement, 42.

— De la Loi sur la Presse, 41.

— Derniers portraits littéraires, 50d.

— Des Spirées littéraires, ou les Poètes entre eux. — Voir : Paris ou le Livre des Cent-et-un.

— 2 Février 1864. — Jeune homme qui vous destinez aux lettres… 35.

Les mots : Réponse de M. S.-B., jusqu’à commençant par ces mots, qui ne se trouvent pas sur cette pièce — sans litre, de format in-12, signée (p. 4) : SAINTEBEUVE — devraient être entre crochets.

— Die Prinzessin Mathilde, 33.

— Discours… prononcé… à l’inauguration du monument à la mémoire de J.-F. Dûbner, 43.

— Discours prononcé pour sa réception à l’ Académie française. — Voir : Institut royal de France.

TABLE DE LA BIBLIOGRAPHIE

439

SAINTE-BEUVE (C.-A.). Discours sur les prix de vertu. — Voir : Institut impérial de France.

— Eloa ou la sœur des anges, par Ziegler, 73.

— Etude sur Virgile, suivie d’une Etude sur Quintus de. Smyrne (1857-1870), 31 et 31 .

— Extraits des Causeries du Lundi, 66.

— Fauriel et Manzoni. Leopardi, 68.

— Galeria de escritores célèbres, 63.

— Galerie de portraits historiques : souverains, hommes d’État, militaires, 62.

— Galerie de portraits littéraires : écrivains, politiques et philosophes, 65.

— Galerie des femmes célèbres (1859-1870), 54-54 .

— Galerie des grands écrivains français, 60.

— Le Général Jomini (1869-1870), 44, 44a.

— La Grande Mademoiselle. La Bruyère, 67.

— Introduction . Voir : Notices.

— Journal de la Campagne de Russie, en 1813, 26.

— Juicios y estudios literarios, 69.

— La Bruyère et La Rochefoucauld, Mme de La Fayette et Mme de Longueville, 49.

— Lettres à la Princesse, 143.

— Lettres à Jules Philippe (18631867), 148.

— Lettres à une jeune fille, 148.

— Lettres à Victor Hugo et à Madame Victor Hugo, 148.

— Lettres au professeur Gaullieur, 146.

- lettres inédites, publiées par M. G. Michaut, 148.

— Lettres inédites à Collombet, 147.

— Lettres inédites à George Emler (1821-1824), 148.

— Lettres… à un ACADÉMICIEN, 148:

— l’abbé BARBE, 164 ; — BAUDELAIRE , 148 ; — P. BISTON, 173 ; — BOISSONADE , 148 ; — CHARPENTIER, 10e, 99; — E. CHESNEAU , 148 ; — Jules COUSIN, 40; — Victor COUSIN, 148; — Ferdinand DENIS, Si, 76, 148;

— Antoni DESCHAMPS, 448; — Emile DESCHAMPS, 448; — Ch. DES GUERROIS, 154; — DIDRON aine, 148; — Mme Du GRAVIER, 100, 148; — GÉTRAT, 148; Mlle GROUARD, 94 bis; — HARMAND , 20h, 148; — Arsène HOUSSAYE, 181 ; — LAISNE, 164;

— A. LEMOYNE, 122; — G. DE LONGEVILLE, 168; — F.MORAND,

164; — V. PAVIE, 93; — M. DE PLASMAN, 162; — A. REGNARD, 142; — RENDUEL, 93, 148; — A. RENÉE, 148; — W. REYMOND, 127; - Achille ROCHE, 148; — J.-P. ROSSIGNOL, 20b, 148; — George SAND, 182 ; — Baron TAYLOR, 148; - J.-L. TREMBLAI, 87. SAINTE-BEUVE (C.-A.). Littérature. Proqramme. 37.

— Livre d’amour (1843-1904), 5-5 b.

— Madame de Pontivy, 17.

— Madame Desbordes-Valmore , 45.

— Monsieur de Talleyrand,46,46a.

— Notes inédites sur un exemplaire… des OEuvres d’A. Chénier, 193.

— Notice sur le maréchal de Villars, 30.

— Notice sur M. Littré, 34.

— Notices sur Mlle AÏSSÉ, 100, 100a ; — A.-M. AMPÈRE, 91; — BEAUMARCHAIS, 116; — Louis BERTRAND, 93; — BOILEAU, 107, 107 a ; — Mme de CHARRIÉRE, 96 ; — CHÊNEDOLLÉ, 128; — Benjamin CONSTANT, 138 ; — P. CORNEILLE, 137 ; — Marquise de CRÉQUI, 114 ;

— Mme DESBORDES-VALMORE, 90;

— Joseph DROZ, 27 ; — Joachim Du BELLAY, 89;— G. DUPLESSIS, 109; — Mme ELLIOTT, 119; —

— J.-G. FARCY, 75; — FLÉCHIER, 113 ; — FLORIAN, 135 ; — FONTANES, 82; — FONTENELLE, 103; — Eugène GANDAR, 141;

— Sophie GAY, 129 ; — GOETHE : Conversations, 125; — GRIMM, 110; —Maurice de GUÉRIN, 118.;

— HAMILTON, 136; — J. JOUBERT, 123; — Mme de KRÛDNER, 80, 80a; — Charles LABITTE, 98;

— LA BRUYÈRE, 95 ; — LA FONTAINE, 101, 106; — LAMENNAIS, 132 ; — LA ROCHEFOUCAULD, 109 ;

— Pierre LEBRUN, 94; — Th. LECLERCQ, 105 ; — Armand LEFEBVRE, 133 ; — LE SAGE : Gil Rlas, 126; — Charles LOYSON, 140 ; — Xavier de MAISTRE, 124 ;

— MILLEVOYE, 131; — MOLIÈRE, 77, 77a ; — Hégésippe MOREAU, 102, 102 a « ; — Mmc de MOTTEVILLE, 111; — Charles NODIER, 86; — PARNY, 121; — PIRON, 134; — Les Poètes français, 120; — L’abbé PRÉVOST, 84; — RIVAROL, 104;

— Mme ROLAND, 78; — RONSARD. Voir : OEuvres choisies de Ronsard; — Maréchal de SAINT-ARNAULD, 115; — J.-H. Bernardin de SAINT-PIERRE, 79; — SAINTSIMON, 112; — Comte de SÉGUR, 92; — SENAC DE MEILHAN. Voir: Une Préface aux Annales de Tacite : —- SÉNANCOUR : Obermann,

76 ; — Mme de SÉVIGNÉ, 130 ; — Mme de SOUZA, 85; — Mme de STAËL : Corinne, 81 ; Delphine, 83; —Eugène SUE: Arthur, 88 ;

— TÔPFFER, 99, 99a, 108; — VIRGILE, 117.

SAINTE-BEUVE (C.-A.). Nouveaux Lundis (1863-1878), 55, 55a.

Au t. XII, il faut lire : « la traduction de Lucrèce », au lieu de Lucien.

— Nouvelle Correspondance, 144a.

— Nouvelle galerie de Femmes célèbres, 56.

— Nouvelle galerie des grands écrivains français, 61.

— OEuvres choisies de Ronsard, 20, 74.

— OEuvres. Poésie (1834), 2a.

— OEuvres. Poésies complètes (1879), 14.

— OEuvres. Tableau de la poésie française au XVIe siècle (1876), 20d.

— Originaux et Beaux Esprits, 64.

— Pages choisies, 70.

— Pensées d’Août (1837, 1840\ 3, 3a.

- Pensées, fragments et lettres de Blaise Pascal, 23.

— P.-J. Proudhon, 47.

— Poésies (Bruxelles, 1834), 7.

— [Poésies] (1844?), 6.

— Poésies (1861, 1863), il, 12.

— Poésies complètes (1840-1879), 8, 9, 12, 13, 14.

— Poésies diverses [1845], 10.

— Portraits contemporains [et divers] (1846-71), 52-52c.

— Portraits de Femmes (1844-1876), 11-51f.

— Portraits littéraires (1844-78), 50-50f.

— Port-Royal (1840-59 à 1900), 22-22c.

— Préface. Voir : Notices.

— Premiers Lundis, 57.

— Relation inédite de la dernière maladie de Louis XV, 97.

— Réponse ou Riposte à Taxile Delord. Voir : 2 Février 1864. — Jeune homme qui vous destinez aux lettres…

— Souscription. OEuvres complètes de Victor Hugo. Prospectus, 21, 192.

— Souvenirs et indiscrétions, 167167b.

— Tableau historique et critique de la Poésie française et du théâtre français au XVIe siècle (1828-1876), 20-20d.

Ouvrage publié dans Le Globe, du 7 juillet 1827 au 30 avril 1828, sous ce titre : Poésie française au seizième siècle. Cette version primitive formait onze articles dont

440

LE LIVRE D’OR DE SAINTE-BEUVE

le premier, intitulé : Etat de la poèsie française à la fin du quinzième et au commencement du seizième siècle, est accompagné de cette note :

La série d’articles qu’on se propose de publier sur l’ancienne poésie française embrassera tout le seizième siècle, et portera particulièrement sur l’époque décisive de 1550 , où l’imitation de l’antiquité vint brusquement interrompre le développement naturel et lent de notre vieille littérature gauloise.

- Un dernier rêve, 4.

- Une Préface aux Annales de Tacite, 439.

- Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme (1829-1863), 1, 1a 11,12.

- Volupté (1834-1877), 16-16h

Nous avons vu la contrefaçon suivante :

Volupté, par Sainte - Beuve. Bruxelles, Louis Hauman et Campe. (Imp. C.-J. de Mal), 1835 ; 2 vol. in-18, 2 f., 842 p. et 2 r. 295 p.

Il est annoncé sur la couverturi , parmi les « récentes publi- ’ cations » de Hauman et Cie : Portraits et critiques littéraires, par Sainte-Beuve, 2 vol. in-18.

SACY (S. de). Port-Royal. 22, 22a. SAND (George). Histoire de nui vie, 182.

— Lettres à A. de Musset et à Sainte-Beuve, 182.

SCHÉRER (Edmond). La Bibliothèque de S.-B., 161.

— Discours de M, S.-B. sur les prix de vertu. 36a.

— Le Portefeuille de Sainte-Beuve. 52 .

SÉCHÉ (Léon). Correspondance médite de S.-B. avec M. et Mme Juste Olivier, 148.

— Etudes d’histoire romantique. Sainte-Beuve, 197.

SIMON (Gustave). Lettres de S.-B. à Victor Hugo et à Madame Victor Hugo, 148.

SOREL (Albert). Sainte-Beuve, p. 353.

SPOELBERCH DE LOVENJOUL (Vi comte de). Sainte-Beuve, inconnu, 192.

SUREMAIN DE MlSSERY. Sur un

article de M. Foisset, 150.

THOMAS (Louis). Lettres de Chateaubriand à S.-B., 196 bis.

TROUBAT (Jules). Avertissement pour Les Cahiers de SainteBeuve, 58.

TROUBAT (Jules). La Dernière année de S.-B., 55.

— Discours, lu le 17 août 1899,188.

— Essais critiques, 187.

— Introduction des Chroniques Parisiennes, 59.

— La Maison de S.-B., 189.

— Le Père de Sainte-Beuve, 55,187.

— Préface de Le Clou d’or, 19.

— Préface du Livre d’Amour, 5b.

— Sainte-Beuve, conférence, 385.

— S.-B. et l’Encyclopédie Pereire. 37.

— Sainte-Beuve et les Mémoires d’outre-tombe, 191.

— S.-B. intime et familier, 194.

— Souvenirs du dernier secrétaire de Sainte-Beuve, 177.

— Souvenirs et indiscrétions. 167 — Table générale des OEuvres de Sainte-Beuve, 57.

— Une Amitié à la d’ Art hez. 189.

— Vie de Sainte-Beuve, 20d. ULBACH (L.). Sainte-Beuve, 359. VANDAL (Albert). Discours, 186. VATTIER (G-.). Sainte-Beuve, 179. VICAIRE (Georges). Manuel de

l’Amateur de Livres du XIXe siècle, 21.