Le Livre de jade (1867)/Les Poëtes/Indifférence aux douceurs de l’été
Apparence
Alphonse Lemerre, éditeur, (p. 151-152).
INDIFFÉRENCE AUX DOUCEURS DE L’ÉTÉ
Selon Tan-Jo-Su.
es fleurs de pêcher voltigent comme des
papillons roses ; le saule en souriant se
regarde dans l’eau.
Cependant mon ennui persiste, et je ne peux pas faire de vers.
La brise d’est, qui m’apporte le parfum des pruniers, me trouve insensible.
Oh ! quand la nuit viendra-t-elle me faire oublier ma tristesse dans le sommeil !