Le Sérail royal ou les voluptés secrètes d’un débauché - La Belle Letty/04

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Mon Premier Mâle


J’entends monter ; c’est ton professeur, Letty !… Cache-toi, écoute et agis d’après ce que tu entendras.

Voici le dialogue de ma coquine de bonne avec le professeur :

Elle. — Monsieur le professeur, votre élève est souffrante, elle est couchée.

Lui. — Ce n’est pas sérieux j’espère.

Elle. — Oh, non ! C’est le mal de toutes les jeunes filles qui ont un cœur sensible. Ma chère maîtresse aime passionnément quelqu’un, et si vous saviez qui !…

Lui. — Je suppose quelqu’un digne d’elle et qui sera très heureux de l’épouser. Elle est si jolie, si aimable.

Elle. — N’est-ce pas qu’elle vous plaît et que si vous osiez vous lui feriez la cour.

Lui. — Je ne dis pas non, mais comme je ne serai jamais en position d’épouser une gentille personne comme Mademoiselle Letty, je dois rester dans les limites des convenances.

Elle. — Est-ce qu’on a besoin de s’épouser pour s’aimer ? Mais au contraire, on s’aime bien mieux quand le mariage ne se met pas en travers. Et la preuve c’est que presque toutes les femmes mariées, les grandes dames surtout, ont des amants. À votre âge on a besoin d’avoir une charmante petite maîtresse qui vous embrasse, que vous caressez, que vous déshabillez, que vous couchez. Une fois là, vous oubliez le monde entier avec elle. Cela ne vaut-il pas mieux que tous les mariages possibles ? Voyez-vous, cher maître, amour veut dire : plaisirs mystérieux et ma chère maîtresse désire cet amour mystérieux que vous seul pouvez lui donner, car c’est vous seul qu’elle aime avec une ardeur irrésistible. J’ai raisonné, j’ai essayé de la calmer, elle me répond toujours ; je l’aime je veux être à lui.

Lui. — Vraiment, je suis confus, je regrette ce qui arrive, mais que faire ?

Elle. — D’abord, cher monsieur, on ne doit jamais regretter d’être aimé, adoré d’une jeune et jolie fille. Quant à ce que vous devriez faire, si j’étais à votre place je ne réfléchirais pas tant, je profiterais de l’occasion, je prendrais celle qui s’offre à moi et lui donnerais tout le plaisir qu’elle peut désirer. Je suis persuadée que ce plaisir vous le partageriez, parce que Mademoiselle n’est pas seulement jeune et jolie fille, mais elle est faite au tour. Elle a les plus belles formes que l’on puisse rêver. Sa gorge surtout est admirable. Ses seins, ronds, pleins, durs comme du marbre, sont un modèle de perfection. Jamais je n’ai vu des tétons aussi beaux que ceux-là, avec leurs boutons provoquants. Imaginez-vous ces deux boules de neige placées admirablement sur cette belle poitrine de jeune fille et aux bouts desquelles les amours ont mis deux framboises, invitant aux baisers. Si vous les voyiez, je suis certaine que vous voudriez les manger. Mais toutes les beautés de ma chère maîtresse ne sont pas là. Sa taille est fine, ses hanches bien prises, ses jambes droites, terminées par de petits pieds, des pieds mignons. Ses cuisses sont grasses, bien proportionnées, des vrais piliers de l’amour, et ses fesses ! ah ! quelles fesses !… blanches comme l’ivoire, potelées, séparées par ce petit trou que les hommes aiment tant. On aurait envie de mordre dedans. Et puis ce petit jardin touffu, mousseux, ce nid de délices garni de poils d’ébène dans lequel on voudrait mourir… Et dire que toutes ces merveilles vous sont réservées… que vous n’avez qu’à les prendre !… Je vois, cher monsieur, que vous êtes embarrassé, que vous n’osez dire oui, mais que vous ne voulez pas dire non. Je vois aussi que vous doutez un peu de tout ce que je vous révèle !… Pour que vous soyez bien certain que je n’exagère point vous pourrez vous-même vous rendre compte des sentiments que ma chère maîtresse a pour vous. Comme je vous l’ai dit, elle est couchée en ce moment. Je vais la prévenir que vous désirez la saluer, cela lui fera plaisir. Elle vous donnera la main, pressez-la lui légèrement. Si elle répond à vos pressions, continuez à serrer, et si elle laisse sa main dans la vôtre, alors n’hésitez pas à la lui baiser et longtemps. Pendant tout ce langage mystérieux, parlez-lui de choses agréables, faites-lui des compliments, dites-lui que vous avez rêvé d’elle, enfin soyez galant et vous saurez à quoi vous en tenir.

Aucune de ces recommandations ne m’ayant échappé, je me couchai, immédiatement.

Le galant fut introduit. Tout se passa comme la bonne l’avait dit : Les mains furent prises, pressées, et couvertes de baisers.

Le rêve imaginaire, inventé par Marietta, et interprété on ne peut mieux, me prouva que mon futur amant n’était pas si bête. Il me raconta avec une assurance stupéfiante qu’il avait rêvé que nous conjuguions le verbe aimer. Vous disiez au présent : — J’aime, tu aimes, nous aimons… Je vous répondis au futur : — J’aimerai, tu aimeras, nous aimerons… Mais qu’est-ce que nous aimerons, vous dis-je ?…

— Nous nous aimerons, nous, me répondîtes-vous. Après un moment d’hésitation, et en vous penchant sur mon épaule, comme pour me faire mieux comprendre votre pensée, vous ajoutâtes :

— Il faut tout simplement mettre un t après le Je à la première personne. Un m après le tu à la seconde, et un nous en plus au pluriel. Alors nous conjuguâmes ensemble :

— Je t’aime, tu m’aimes, nous nous aimons.

— Vous me tutoyiez, lui dis-je en riant ?…

— Oui, je vous tutoyais… j’étais bien heureux d’entendre ces douces paroles sortir de votre belle bouche !… Au même instant, je sentis de doux baisers sur ma main.

— Est-ce que vous me baisiez aussi dans votre rêve ?…

— Oui !… mais pas sur la main…

— Où donc, alors !… sur le front, sur le menton ?

— Non !…

— Eh bien ! baisez-moi comme dans votre rêve ! Et il colla ses lèvres sur les miennes, Dieu ! quel feu je sentis dans tout mon être !… Quel frisson voluptueux s’empara de mes sens au contact de ces baisers d’homme ! Tout mon corps tressaillait… je bandais… Oui, je bandais… Si j’avais eu à faire à un homme expérimenté, il aurait deviné mes désirs, il m’aurait satisfaite, mais un puceau, auquel on doit faire la leçon, ne pouvait comprendre les besoins d’une amoureuse. Cependant de plus en plus excitée, je passai mes bras autour de son cou et nos deux bouches s’unirent en une caresse que nous aurions voulu prolonger, si ma bonne, qui était aux aguets, craignant une surprise de ma mère, ne nous avait priés de nous séparer. Mais à la porte elle lui dit de venir le soir, qu’il serait heureux.

Il arriva à l’heure précise.

Marietta le fit cacher. J’étais sensée ne rien savoir. Elle le prévint qu’étant toujours en état de péché, par les désirs sensuels qui me tourmentaient, je faisais comme la Madeleine, je priais toute nue.

— Elle se met à genoux sur un fauteuil, lui disait-elle, et pendant qu’elle prie je dois la caresser. Depuis quelque jours elle est tellement amoureuse que malgré tous les efforts que je fais pour la satisfaire je ne puis arriver à la calmer. Tenez-vous tout près de la porte et au premier signe venez me remplacer. Pour que la surprise lui soit plus agréable et le plaisir plus grand, montrez-vous dans le même état qu’elle. Je crois qu’elle aimerait bien voir un homme entièrement nu. Ne faites pas attention à moi ; je sais bien ce que c’est.

Après ces préliminaires nous commençâmes la comédie, j’avais hâte d’en finir.

Je me déshabillai. Je commençai ma prière pendant que ma bonne me déchaussait, me tirait les bas. Puis elle enleva la chemise et me fit mettre en position.

— Comme vous êtes belle, ma chère maîtresse ! Quelle peau douce ! quelle chair rose vous avez ; on dirait du satin ! Si votre amoureux était là comme il serait heureux de voir, de toucher cette belle gorge d’albâtre, ces ravissants tétons d’ivoire ! Sont-ils durs ? sont-ils voluptueux avec cette fraise qui vous donne envie de les sucer, de les manger ?

— Tu crois, Marietta, que s’il était là, il me trouverait belle ainsi ?… Il serait peut être scandalisé de me voir toute nue. Cependant il me semble qu’une jeune fille qui aime bien ne doit rien cacher à son amant, et moi, je veux que le mien sache comment je suis faite. Pourquoi ne lui as-tu pas dit de venir ce soir ?

— Je n’ai pas osé. Si j’avais pensé que cela vous soit agréable, je l’aurais invité, et certes il ne serait pas fait prier de venir vous tenir compagnie, car il vous aime tant !…

— Moi aussi, je l’aime bien, mais je préfère l’aimer de près que de loin. Quant on est éloigné on pense, on se tourmente, tandis que près l’un de l’autre, on n’a plus besoin de penser, on se voit, on se sent, on se touche, on s’embrasse, on s’enivre et on est heureux. Tu sais bien que j’aime tant à être caressée, à être baisée !… N’est-ce pas la vie que de faire l’amour ?…

Vrai, tu as eu tort de ne pas l’engager à venir. Puisque tu as fait l’oubli, tu vas faire la pénitence ; tu vas me caresser comme d’habitude, mais avec plus d’action pendant ma prière. Tâche de me donner beaucoup de plaisir, j’en ai besoin, ce soir. Les baisers de mon chéri m’ont laissé des ardeurs dans le sang, dans les veines qui me brûlent… Vite, Marietta, tes mains, tes lèvres, ta langue !…

J’étais placée devant la glace ayant mon derrière bien en face de la porte, toutes mes parties secrètes exposées aux regards lubriques de mon cochon de maître qui devait bander comme un carme devant cette luxuriante exhibition.

— Si j’étais peintre, ma belle maîtresse, je voudrais dessiner vos belles fesses fermes, blanches comme la neige, encadrant cet adorable petit cul qui est là, bien au milieu… Comme il donne envie de le baiser !…

— Si tu en as envie, baise-le bien fort avec la langue. Écarte les fesses, ouvre le trou pour que je sente mieux tes petits coups… et je sentis les lèvres de l’homme.

— Marietta, ma chère Marietta, j’ai le con qui me démange !… lèche-le !… Ouvre bien les lèvres, enfonce ta langue, fais-la entrer jusqu’au fond… Si tu savais comme c’est bon !… C’est délicieux. Mais si tu mettais le doigt ce serait meilleur, essaye. Pousse plus fort, ne crains pas de me faire du mal. Ah ! je sens que tu entre ; encore un peu, va donc ! Dieu quel bonheur !… Comme tu me fais jouir !… Pousse tout d’un coup aïe !… aïe !… tu me déchires, mais c’est bon… c’est bon !… Je le sens maintenant tout au fond. Comme il est gros ton doigt !… tu en as peut-être mis deux !… et puis fl me semble qu’il est bien long ! Que va penser mon chéri lorsqu’il s’apercevra que je ne suis plus vierge, que je n’ai plus mon pucelage !… Si tu lui avais dit de venir, il est probable que c’est lui qui m’aurait dépucelée. J’aurais eu tant de plaisir à voir, à toucher, à sentir un vit dont tu me parles toujours avec enthousiasme.

— Ne vous tourmentez pas autant, ma chère maîtresse ; celui que vous désirez avec tant d’ardeur est celui qui vous a dépucelée ; c’est son vit qui est en vous, qui vous, lime, ce sont ses mains qui vous patinent les fesses, c’est sa langue qui vous a baisé, léché le cul et le con ; c’est votre amant qui goûte avec vous les délices du ciel que vous éprouves en ce moment.

En effet je me tortillais, je me pâmais, je déchargeais.

— C’est moi, ton amant, ma chère bien-aimée, qui te caresse, que tu aimes. Je suis en toi, tu es à moi. J’ai d’abord joui par les yeux, j’ai vu toutes les parties de ton beau corps et puis j’ai cueilli ta fleur, j’ai eu ta virginité, j’ai percé ton pucelage et je l’ai arrosé en goûtant les plus grandes félicités. M’en veux-tu ?… es-tu fâchée ?…

— Comment veux-tu que je sois fâchée contre toi que je désirais si ardemment ?… Si tu avais compris les avances que je te faisais journellement il y a longtemps que j’aurais été à toi. Enfin nous nous appartenons maintenant et nous jouirons des plaisirs de l’amour, n’est-ce pas ?… Tu m’aimeras bien et tu me le prouveras souvent… Oui, souvent… J’ai tant besoin de cajoleries, de câlineries, de toutes ces bonnes choses qui font vivre, qui rendent fou !… Tu sais que je ne suis plus cette jeune fille de tout à l’heure, cette vierge aux sens affolés ; tu m’as faite femme et peut-être même mère ; nous sommes donc unis, liés par les liens les plus doux, les plus vrais. Serais-tu content de me voir avec un gros ventre et de gros tétons ?… Moi, ça m’embêterait parce que pendant plusieurs mois il faudrait que je renonce aux plaisirs que j’ai goûtés dans tes bras, et j’aime trop à être caressée pour interrompre l’exercice de nos deux corps se confondant l’un dans l’autre. Non !… pas d’enfants… tu les feras à ma bonne. — N’est-ce pas, Marietta que tu te chargeras de faire mes enfants ?… Car je ne veux pas que tu assistes à nos moments de jouissance sans que tu en prennes une bonne part. Je veux que mon cher Bibi soit aussi le tien ; qu’il soit heureux entre ses deux jolies petites femmes toujours prêtes à le recevoir.

Je poussai Marietta dans ses bras. Pendant qu’ils se becquettaient et qu’elle s’était emparée du vit qui lui frôlait les jupes, je lui découvris les épaules et presque tout le buste. Elle était toujours si peu vêtue quand nous étions seules que je n’eus par de peine à montrer ses belles formes. Vois, Bibi, comme elle est jolie cette petite coquine ! Regarde cette gorge si elle n’est pas admirable !… Les tétons sont plus gros que les miens et aussi durs, touche-les… Si tu voyais le reste !… tout est beau, fait au tour !…

Tout en faisant l’éloge de ces charmes, je défaisais les cordons de ses jupes, qui glissèrent bientôt à ses pieds, la laissant nue comme nous.

J’aurais bien voulu que Bibi la foutit une bonne fois, mais elle s’y opposa.

— Non, ma chère maîtresse, aujourd’hui votre amant est à vous seule, vous devez en jouir jusqu’à la fin, d’autant plus que vous n’avez pas achevé votre prière. Remettez-vous en place, et vous, le plus fortuné des hommes, reprenez la vôtre. Nous recommençâmes la plus délicieuse des fouteries et fûmes transportés plusieurs fois dans les joies du paradis.

Mon cher maître prenait goût à ce mouvement de va-et-vient que je secondais de mon mieux.

Nous poussions des soupirs de bonheur en même temps que nos deux corps se choquaient fiévreusement l’un contre l’autre, lui, pour entrer, enfoncer, moi, pour le recevoir jusqu’au fond.

La nudité de Marietta et les polissonneries que nous lui faisions et que la glace reproduisait fidèlement, contribuèrent à augmenter sensiblement les sensations sublimes que nous éprouvions.

Bibi, lui, pressait ses tétons, lui suçait les bouts, et moi, je lui branlais le con. Elle se remuait, elle se trémoussait en fermant les yeux ; elle jouissait.

— Ah cochonne !… comme tu es heureuse !… Tu coules, mon doigt est tout blanc !… Tiens, suce-le, mange ton foutre, salope !…

Le nu de mes blanches fesses qui étaient sous ses yeux ; le toucher de la gorge de ma bonne ; et les sales mots que je prononçais, excitèrent mon fouteur plus qu’il ne l’était déjà. Il pressa ses mouvements, doubla ses coups ; puis se penchant sur mon dos et passant ses bras sous les miens, il s’empara de mes seins ; il tirait les bouts, il les branlait.

— J’aime tes tétons, Letty ! Tu me les a donnés, je les veux toujours, ils sont à moi !…

Je retournai ma tête vers lui, nos bouches se collèrent dans un baiser de feu, que nos coups de langues précipités alimentaient.

— Oui, mon chéri, je t’ai tout donné, amour, tendresse, pucelage. Je suis devenue ta maîtresse, ta petite femme, ta petite femme bien cochonne. Me veux-tu bien polissonne, bien cochonne, dis ?…

Il me répondit en m’étreignant davantage et en me lâchant une abondante libation : — À toi, Letty, je suis heureux… je meurs… et il s’affaissa sur moi.

Je sentis ce foutre brûlant se répandre dans tout mon être, s’infiltrant dans les pores, me remplissant le vagin, me transportant dans les voluptés les plus célestes ; et je tombai sans connaissance, anéantie par trop de plaisir.

Les cuissons que je ressentais, et la fatigue morale et physique, jointe à celle de la journée, me forcèrent à demander grâce. Nous nous séparâmes après bien des baisers, des protestations d’amour, de fidélité : — Adieu mon chéri, mon amant, à demain. Tu viendras de bonne heure pour ma leçon. En attendant je vais bien me reposer pour que tu me trouves fraîche, aimable… amoureuse. Quelle leçon me donneras-tu ?…

Je lui sautai au cou, je l’embrassai, je le becquetai et je lui dis à l’oreille : — Tu me donneras une bonne leçon de polissonnerie. Nous conjuguerons le verbe jouir, le verbe décharger. Puis il y a encore les verbes branler, patiner, sucer, gamahucher, etc… Celui-là, je te le dirai une autre fois. Il te fera plaisir, je l’espère… N’oublie pas demain… de bien bonne heure. Pense à ta petite femme qui t’attendra.

Il arriva bien avant l’heure.

Ma mère étant encore à la maison, nous fûmes très sérieux. Cela ne m’empêcha pas de m’asseoir sur ses genoux, de coller mes lèvres sur les siennes, d’échanger des coups de langue de lui dire et lui répéter que j’avais été bien heureuse de lui donner mon pucelage.

Il me souriait, me pressait les cuisses, n’osant me presser autre chose. Moi aussi j’aurais voulu lui presser son membre, le sortir, le voir, le détailler, mais la crainte d’être surprise me fit rester sage, du moins en apparence, car tout le temps je ne lui parlai que de ce que nous avions fait, de ce que j’avais éprouvé. Je lui demandai s’il aimait à me voir toute nue. — Quand nous serons seuls, tu me déshabilleras. J’aime tant à être caressée sans rien dessus.

Je lui donnai une leçon de libertinage qui ne lui était pas indifférente ; il bandait raide. Je sentais ce pieux sous mes jupes manifestant des moments d’impatience, il voulait être à l’air, il demandait sa liberté et peut-être aussi les câlineries de sa petite amie, la petite grotte qu’il avait si bien perforée, où il avait lâché ses flots d’amour. Comme j’aurais voulu le tenir, m’exercer à le branler, le faire décharger !…

Mon cher Bibi partageait mes désirs ; il attendait l’instant de commencer nos polissonneries. J’étais aussi impatiente que lui. Pour ne pas voler une minute à ces préliminaires qui devaient nous conduire dans les régions de félicités sublimes, je le priai de passer sa main sous mes jupes et en même temps j’écartai les cuisses pour lui laisser plus de facilité. — Mon chéri bien-aimé, je sens ton doigt, il est tout dedans, il me lime !… ne vas pas trop vite !… Ne hâte pas le moment… attends que nous soyons ensemble… toi en moi !…

Ma mère avait l’habitude de sortir pendant ma leçon ; ce jour-là elle resta à la maison. Avait-elle l’éveil de quelque chose ? Me sentant dans l’impossibilité de résister plus longtemps au besoin que j’éprouvais d’être foutue ; je bandais, je désirais, j’avais le Diable au corps ; je dis à Bibi de se retirer. — Va-t’en, mon ami, ce soir nous terminerons la leçon. Tu sais que nous devons conjuguer tous ces jolis verbes !… Va te préparer, prendre des forces, car je serai bien exigeante…

Quand l’heure du rendez-vous arriva, une rage sensuelle s’empara de tout mon être. Je devais ressembler à une véritable bacchante. Je frémissais de désirs, je ne pouvais rester en place.

Je m’étais déjà préparée pour recevoir les caresses voluptueuses de mon cher Bibi, tout avait disparu de sur moi. J’enlevais la chemise lorsque j’entendis marcher derrière moi, c’était l’amant chéri. Je l’enlaçai, je l’étreignais, je lui enfonçai toute la langue dans sa bouche et je m’emparai de son vit.

— Enfin tu es là, je te sens, je te touche, tu es à moi, je suis heureuse ! Tu vois que je me suis faite belle pour te recevoir ?…

C’est toujours ainsi que je t’attendrai pour que tu jouisses de la vue de mes charmes avant la possession de mon corps. Si nous étions mariés, il est probable que je ferais la bégueule, que je me ferais désirer, mais comme je ne suis que ta maîtresse, ta petite maîtresse bien cochonne, je veux que mes désirs soient les tiens. Allons, Bibi chéri, viens vite me faire conjuguer le verbe foutre. Je me renversai sur le bord du lit et je reçus ce vit adoré. À mesure qu’il entrait, qu’il poussait, mon maître fouteur me disait : — Je te fous. Je répondais — Tu me fous. Puis ensemble. — Nous, nous foutons, et nous nous foutions comme des enragés. Il me serrait dans ses bras et moi je le tenais dans les miens, je le pressais de mes jambes, de mes cuisses, je lui dardais ma langue, je lui suçais les lèvres… Cela hâta tellement le moment fortuné que nous criâmes ensemble :

Je décharge, tu décharges, nous déchargeons…

Nous déchargeâmes une mare de foutre en nous pâmant.

Quand cette immense sensation que nous venions d’éprouver se calma, et sans interrompre nos baisers de feu, nous eûmes en même temps des élans de satisfaction qui nous rendirent bien heureux.

— N’est-ce pas que c’est bon de s’aimer et de se le prouver en foutant, en déchargeant cette précieuse liqueur qui est la source de tous nos plaisirs ?… Y a-t-il une autre manière d’exprimer l’amour, la passion que l’on a l’un pour l’autre ?… Non !… c’est la seule !… le vit dans le con, la chair contre la chair, les deux corps unis, liés, collés, serrés, confondus, comme nous sommes maintenant, limant, foutant !… Oui, mon Bibi aimé, mon adoré, fous-la ta polissonne de femme, ta cochonne de maîtresse ; fous-la… ta !… Dis, chéri, ne me trouves-tu pas un peu dépravée ?… Ton sourire dit, Non, et tu as bien raison. Il n’y a rien de plus excitant que ce langage qui réveille les sens et vous met dans le sang, dans les veines des ivresses sans fin qui ont le don d’ouvrir les portes du ciel… Et ces portes vont s’ouvrir, Bibi ! Je sens le plaisir qui est là, il vient ! pousse un peu plus fort, plus vite !… branle-moi les tétons…, suce-moi la langue… fous… fous… Je jouis… tiens mon foutre, prends-le… à toi… je meurs !…

Pendant mon évanouissement il déchargea copieusement, puis, profitant de ma position, il monta sur moi, se mit à cheval sur mon estomac, plaçant son vit entre mes tétons. Mes yeux furent ravis de cet enivrant spectacle.

Qu’il était beau ce membre, encore tout barbouillé de liqueur, et couché entre ces deux globes de neige. Il les foutait. Son va et vient me donnait des démangeaisons, sur les lèvres du con qui, me faisaient faire des bonds comme si j’étais enconnée. C’était la vue de ce pieu, long raide ; passant et repassant comme un velours sur cette peau, fine, lisse ; se coiffant en se retirant, et se décoiffant en avançant, me montrant sa jolie tête rouge et sa bouche mignonne qui rejetait des gouttes perlées de foutre que j’aurais voulu recevoir.

Devinant mon désir, Marietta se mit entre mes jambes, écartant bien les cuisses, patinant, pinçant et poussant les fesses qui étaient devant elle. Bibi faisait des petits soubresauts à chaque pincée, mais en même temps il avançait toujours vers le haut. Je vis bientôt ses couilles me frôler les tétons et je sentis ce cher vit sous mon menton. Je le pris des deux mains, je le relevai et je me l’enfonçai jusqu’au gosier, le suçant, le léchant, le branlant avec une joie inexprimable.

— Ma Letty, ma chère Letty, c’est divin, ce que tu fais ! tu me pompes l’âme, tu vas me faire mourir de bonheur.

— Je veux te pomper le foutre dont j’ai soif… je veux boire cette crême de ton sang qui doit me rendre plus amoureuse, plus lascive, plus cochonne que je ne le suis déjà… Donne vite… donne m’en beaucoup pour que j’en conserve longtemps le goût !…

J’avoue que j’étais dans une indicible félicité de tenir ce vit entre mes lèvres et de me l’engloutir parfois jusqu’au fond du gosier. Enfin à force de le piper, de le téter, je sentis les premières gouttes ; je me délectais à la pensée que j’allais en recevoir une mare. En effet, il arriva par jet si abondant que j’avais de la peine à tout avaler. Néanmoins rien ne fut perdu.

Ce qui augmentait encore le plaisir que j’éprouvais à boire ce baume réconfortant, c’est l’action des doigts, de ma bonne qui continuait à me branler devant et derrière. Quant elle s’aperçut que je buvais, elle me gamahucha et ne me lâcha qu’après m’avoir fait décharger.

Nous tombâmes, Bibi et moi dans une prostration qui ressemblait à un affaiblissement, mais qui n’était en réalité qu’un engourdissement que nous ressentîmes dans les membres, produit par la position gênante que nous avions prise pour satisfaire nos goûts, nos fantaisies lubriques.

J’avais dû supporter sur la gorge le poids de mon emboucheur, m’écrasant les seins avec ses fesses, et il m’avait fallu tenir la tête relevée pour être embouchée.

Cinq minutes après nous étions aussi frais, aussi disposés qu’au commencement.

— J’espère, Bibi, que maintenant tu es bien à moi autant que je suis à toi. Tu es dans mon corps, tu seras dans mon sang.

Ton foutre va s’infiltrer dans tout mon être, je te sentirai toujours en moi. As-tu bien joui dis ?… Que préfères-tu, la bouche ou le con ?…

— Tout est bon, Letty, tout est délicieux avec toi !… de quel côté que tu donnes le plaisir, c’est toujours meilleur.

Je lui sautai au cou, je l’embrassai, je lui prodiguai les plus tendres caresses ; j’employai toutes les tendresses de mon imagination pour me rendre adorable, me faire aimer et exciter ses désirs en faisant ressusciter ce cher vit qui avait l’air de demander grâce, chose que je ne voulais pas lui accorder. — Pas encore, lui dis-je…

Marietta, toujours attentive, prévoyante, avait caché sous les rideaux de la fenêtre une vieille bouteille de vin fin et des gâteaux, auxquels nous fîmes fête ; ils arrivaient à point. Cela nous donna le temps de nous reposer un instant et de nous dire toutes les amabilités que les gens heureux savent trouver.

Mon cher Bibi contemplait ma nudité dans tous ses détails avec un soin scrupuleux. Ses yeux allaient du haut en bas, s’arrêtant sur les parties qui caractérisent la femme, et touchant, baisant celles qui agissaient sur ses sens. Mes tétons étaient les joujoux avec lesquels Bibi jouait ; il les palpait, les pressait pendant que ses lèvres suçaient et tiraient les boutons. En bas, c’était la grotte mousseuse qui l’intéressait. Ces poils d’ébène entre lesquels apparaissaient les lèvres de corail de mon petit con le ravissaient. Ses doigts s’y perdaient, me chatouillant, me donnant des envies irrésistibles.

— Letty, ma Letty, que tu es belle !… et que je suis fier et heureux de posséder toutes ces beautés, tous ces trésors, car tu es à moi, n’est-ce pas ? tu m’as tout donné !…

— Oui, chéri, je t’ai tout donné, cœur, âme et corps, tu as tout !… Et toi n’es-tu pas tout à moi, aussi ?… Est-ce bien vrai que j’ai eu ton pucelage ?… que le premier foutre qui est sorti de tes couilles à été pour mon con, le con chaud de ta petite femme, de ta fouteuse ?… Car je veux être ta fouteuse ; je veux te foutre, mon fouteur. Entends-tu ?… Tu bandes, ton vit est beau, long, dur, provoquant ; il est à moi, je le veux.

Je le fis coucher sur le lit. Je montai à cheval sur lui en m’enfonçant son dard menaçant, je le foutis et nous déchargeâmes ensemble.

La position m’ayant un peu fatiguée, je m’étendis à son côté ; mais lui, d’un bond se renversa sur mon corps et m’enfila jusqu’à la garde.

Je fus enchantée de sa témérité parce que je voyait par elle les effets de mes exemples libertins. Je voulais le pervertir, le dépraver comme moi, je devais être satisfaite de mon succès ; mes leçons avaient porté fruit ; je n’avais plus rien à lui apprendre.

À peine je sentis ce membre en moi, que je croisais mes jambes sur ses reins, le pressant de mes cuisses, de mes bras. Il me semblait qu’il foutait mieux !…

Nous échangions des baisers brûlants, des coups de langue lascifs qui nous faisaient frissonner et en même temps donnaient de l’ardeur à ce cher vit qui me limait avec amour.

Je savourais toutes les caresses que je recevais en bas et en haut, auxquelles je répondais avec un raffinement de volupté. Nos mouvements étaient si forts, si rapides qu’à chaque poussée le lit craquait. C’était le bruit de deux corps qui se choquaient en se confondant, et que des soupirs de bonheur accompagnaient.

Oh, oui ! nous étions heureux, bien heureux !… Nous foutions avec rage, mais avec plaisir ; avec ce plaisir des sens qui va au cœur. À chaque coup les sensations augmentaient en se répandant dans toutes les parties de notre corps et en précipitant le moment suprême. Ce moment était là, nous le sentions venir avec délice, la passion dans le cœur, avec l’ivresse qui nous envahissait l’âme.

— Chéri !… Bibi chéri !… Tu coules, tu m’inondes le con, tu me remplis la matrice !… Ah ! cochon comme tu décharges !… Quel bon foutre tu me donnes ! il est chaud… il est brûlant !…

— Adorable Letty, je jouis, je meurs de plaisir, d’amour !… ton con est mon Paradis… Letty… prends ma vie… tiens… tiens…

— Donne-moi tout, mon bien-aimé, et meurs dans les bras, dans le corps de ta petite cochonne de maîtresse. Moi aussi je vais tout te donner. Je vais mélanger mon foutre avec le tien, je vais te suivre dans ces célestes régions où il n’y a qu’amour et plaisir… Et cette mort d’amour et de plaisir nous atteignit tous les deux presque en même temps : nous restâmes pâmés longtemps, sans faire la moindre mouvement.

Bibi reprit les sens sous la fessée que lui administrait Marietta. Il voulait se relever, cela ne lui fut pas possible ; je l’avais si bien enlacé, si enserré de tout côté qu’il se trouvait cloué en moi. Néanmoins il essaya de me faire revenir avec des attouchements, des baisers ; il recommença ses coups de langue.

Je sentais ses caresses, j’entendis ses expressions.

— Que tu es belle, ma petite cochonne !… Quelle jolie petite garce tu fais !… comme je t’aime dans ta dépravation !… et comme j’aime à me dépraver avec toi !…

Mais l’affaissement dans lequel je me trouvais m’enlevait la force de remuer. Toutefois j’eus un frisson quand ma bonne lui dit que c’était pour lui procurer le plus de jouissance possible que j’avais appris tous les sales mots que je débitais, toutes les saloperies que je faisais. — Il lui semble, ajouta-t-elle, qu’en imitant les filles des rues, tu dois éprouver plus de bonheur. Vois comme elle remue les lèvres, on dirait qu’elle entend, qu’elle comprend !… Si tu veux la contenter, la rendre bien heureuse, parle son langage, emploie les expressions les plus libres, les plus débraillées ; donne-lui les noms les plus sales, appelle la ta petite salope et tu verras comme elle sautera de joie.

Il ne faut pas que cela t’étonne, Bibi, si tu la vois si dévergondée. Jusqu’à mon arrivée, la vie de cette pauvre enfant était bien triste. Ne connaissant pas son père, ne voyant sa mère qu’aux heures des repas, elle passait ses journées à côté d’une vieille bonne qui ne savait ni l’intéresser, ni lui procurer la moindre distraction ; l’empêchant de faire un pas sans elle, de se mettre à la fenêtre et lui racontant des histoires qui la faisaient dormir. Enfin, elle aurait fini par moisir entre ses quatre murs. La Providence a eu compassion d’elle ; elle a enlevé la vieille pour me mettre à sa place. Et une fois là, je n’ai pas tardé à faire ressusciter cette belle créature qui s’est développée comme par enchantement. Aussi depuis qu’elle sent l’air libre, elle s’en donne, la coquine ; elle éprouve un bonheur extrême à se pervertir, à se dégrader. Plus elle s’enfonce dans la boue, dans l’ordure, plus elle est heureuse. Ne l’arrêtons pas, au contraire aidons-la sans qu’elle s’éloigne de nous, elle s’arrêtera d’elle-même. Ainsi donc, mon cher Bibi, ne lui ménage pas les termes. Apporte-lui des livres de femmes, des gravures obscènes, satisfais toutes ses extravagances lubriques et tu la rendras folle de plaisir. Sa nature, ardente, son tempérament de feu s’étant réveillés tout d’un coup, elle est en ce moment comme une messaline, sensuelle jusqu’à la cime de ces cheveux jusqu’aux bout des ongles. Regarde-la… son teint s’anime, ses lèvres se colorent, les bouts de ses tétons frétillent !… Ah la cochonne, la garce !… Elle est à moitié morte de plaisir, de fatigue, elle n’en peut plus, et cependant elle jouit encore !… Vois… ses lèvres s’ouvrent pour laisser sortir le bout de sa langue !… Si tu bandes encore fous-la, branle-lui les seins ; moi, je vais l’engueuler.

Je sentais le mouvement de ce vit adorable qui me limait, deux mains qui me branlaient et me tiraient les tétons, et une langue qui me foutait la bouche. Je m’abandonnais à ce délire dans lequel mon âme flottait, m’entraînant dans le tourbillon de la passion, et me faisant céder à l’ivresse de la sensualité. Les portes du paradis s’ouvraient encore une fois, pour me faire ressentir toutes les joies voluptueuses de l’amour.

Après cette cinquième et délicieuse libation, nous nous étendîmes tous les trois, pêle-mêle, sur ce bienheureux lit, sur lequel nous nous étions roulés dans tous les sens, que, sous la pression de nos deux corps unis, entrelacés, nous avions si bien aplati, et dont, le craquement du bois, dans notre fureur amoureuse, avait été bien souvent couvert par nos soupirs éperdus.

Quelques heures de repos nous disposèrent à de nouveaux ébats. Ma pauvre Marietta boudait depuis la veille, elle avait besoin d’un petit soulagement que je lui réservais, et moi je grillais d’être enculée. Nos souhaits furent comblés.

Au milieu de la nuit ma bonne se leva et éclaira la chambre pendant que j’agaçais mon Bibi.

Il était couché sur le dos, dormant comme un bienheureux et cuvant toutes les bonnes fouteries qu’il avait goûtées. Son membre avait perdu de sa raideur, mais il ne débandait pas encore tout-à-fait. Je lui donnai un baiser, puis un coup de langue. Ensuite je le branlai ; il se redressa avec fierté…

Ma bonne était là, tout près, dévorant des yeux, convoitant ce vit que je secouais, que j’excitais, qui lui donnait des démangeaisons : — Baise-le, Marietta… encore… encore… suce-le… lèche-le… cochonne… À moi, maintenant… à toi… à moi… et d’une bouche à l’autre, de baisers en baisers, il reprit toute sa vigueur ; il était redevenu superbe.

— Vois, Letty, comme il est beau, comme il est menaçant !… on dirait qu’il est plus gros, plus long, le polisson !… Ce serait le bon moment de te le faire mettre là tu le désires tant, dans ce cochon de trou, entre tes belles fesses encore pucelles de caresses d’hommes !

— Je le voudrais bien, ma chérie, j’en meurs de désir, mais est-ce que cela ne le fatiguera pas trop ? Tu sais qu’il a déchargé quatre fois en moi, et je crains de l’épuiser. Et puis, Marietta, n’en veux-tu pas un peu de ce bon plaisir ?

— Tu demandes à une affamée, si elle a faim, Letty !… Tu sais bien que depuis que je suis ici je suis veuve de vits et qu’avant j’en avais plusieurs. Peut-on perdre et même oublier cette agréable habitude ? Ne t’inquiète pas de Bibi ; il a encore du foutre dans les couilles pour te satisfaire et moi ensuite… Un homme jeune fort, bien bâti comme lui, puceau de la veille, peut arriver à ses douze coups dans une nuit ; ne lui en demandons que six, il en restera six pour demain.

— Comme tu es instruite, Marietta !…

— Je n’ai pas fait la Putain pour rien ! Je sais à quoi m’en tenir sur la vigueur des hommes. Quand une femme est jeune, jolie bien faite, avec de belles fesses, de beaux tétons bien durs, une langue polissonne, des lèvres sensuelles, et une main habile, exercée à tripoter un vit, à peloter des couilles, elle est toujours certaine de faire rebander le membre qui l’a foutue et refoutue.

— Alors tu penses que ce ne sera pas trop de me faire enculer, de te faire foutre ?…

J’étais descendue du lit, j’embrassais ma bonne, je lui pressais les tétons, je passais la langue sur ses lèvres. De son côté, elle en faisait autant sur moi, elle me tirait les boutons, elle me branlait, elle m’enivrait. Nous polissonnions, lorsque Bibi se réveilla. Pendant qu’il se frottait les yeux, qu’il se détendait les bras, les membres, Marietta jeta tous les coussins par terre, les alignant l’un après l’autre, s’y couchant sur le dos, elle me fit mettre sur elle en sens inverse ; appuyée sur mes genoux, mon con sur sa bouche et le sien sous la mienne. De ses deux mains elle écarta mes fesses en ouvrant l’entrée du cul autant que cela lui fut possible, et invitant l’enculeur à venir faire son œuvre.

— Vois, Bibi, quel joli tableau !…

Sans se déranger il pouvait admirer mon cul, les lèvres de mon con qu’une cochonne de langue léchait.

— Viens le compléter. Ta petite salope de femme t’offre son dernier pucelage.

Il sauta à bas, appliqua sa bouche sur mon derrière, en mouilla le trou et y plaçant son vit il pénétra sans peine.

Décrire la sensation, le bonheur, l’ivresse que j’éprouvais, est chose impossible. Les coups du vit allaient au con et les coups de langue au cul. À chaque mouvement de ces deux dards qui me perforaient, ma croupe s’agitait, frémissait, tout mon corps se trémoussait en me plongeant dans l’ineffable joie de l’amour, dans l’extase des félicités célestes. Cette immense volupté dura jusqu’au moment où un flot de foutre brûlant m’inonda la bouche et le cul en me faisant répandre la liqueur divine. Je me sentis défaillir. Comme une masse inerte je m’affaissai sur le corps de Marietta.

Quand je repris les sens j’étais couchée et ma bonne était à mon côté.

— Et Bibi, lui dis-je ?

— Je l’ai fait sauver. Il était temps !

— Il y a donc longtemps que je suis là ?…

— Près de deux heures !… Comment es-tu ?

— Très bien, ma chérie, et très heureuse, Racontez-moi ce que vous avez fait pendant mon sommeil, car je crois avoir dormi tout le temps.

— Avec bien de la peine nous t’avons relevée et étendue où tu es, sans que tu aies fait le moindre mouvement. Nous pensions que ton évanouissement n’était qu’un effet produit par un excès de jouissance, alors, en me penchant sur toi, j’ai essayé de te ranimer avec des baisers, des attouchements ; je t’ai sucé les tétons, je t’ai branlée, mais en vain, tu dormais, bel et bien :

— Et Bibi que faisait-il ?

— Bibi polissonnait. Il ne perdait pas son temps ; il te faisait des infidélités.

— Vrai, Marietta, il te foutait, il te donnait du plaisir !… Ah ! cochonne, que je suis contente ! Conte-moi ça !…

— Pendant que je te caressais, lui était derrière moi, son vit me frottant les cuisses, les fesses, frôlant les deux trous. Ses mains… Ah ! les polissonnes de mains me patinaient devant, derrière, me donnant la chair de poule !… le con et le cul étaient en son pouvoir… Alors n’y tenant plus, je lui ai crié :

— le Vit, le Vit, le Vit !… et le Vit à disparu entre mes fesses.

— Ah salope ! tu as été enculée comme moi ?… Tu as fait la putain avec mon fouteur ?… C’est donc bien bon de faire la putain, dis ?…

— C’est toujours bon de foutre et d’être foutue. C’est bien meilleur lorsque le vit est jeune, tout neuf. Tu en sais quelque chose, petite garce !…

— Que tu es gentille de m’appeler ainsi !… N’est-ce pas, Marietta, que garce, salope, signifie, sale femme ? Alors, moi, je suis une sale petite créature parceque j’aime le plaisir, j’aime le vit, j’aime le foutre !… mais, est-ce que tout cela n’est pas la nature ?… Qui est-ce qui m’a donné ces goûts ?… Et pourquoi ai-je un con brûlant, un cul chaud, des tétons provoquants ?… Toutes ces parties n’ont-elles pas été créées pour être caressées, foutues ?… n’y a que les hypocrites impuissants, les moralistes impotents pour trouver sale, dégoûtant, honteux, ce qui fait plaisir !… Oui, ce qui fait plaisir, car pour ma part, je trouve que ces expressions, ces mots, ces noms m’excitent les sens, m’aiguisent les désirs, augmentent la jouissance que j’éprouve lorsque je les entends sortir d’une bouche aimée.

— C’est bien vrai, Letty ! La signification d’un mot, d’un nom, dépend toujours de la manière dont on le prononce, du moment où on l’emploie et de la personne qui le dit. Je me rappelle avec plaisir que lorsque mes deux amants m’appelaient leur petite putain, je les embrassais au lieu de me fâcher, et cela me valait de nouvelles caresses et des cadeaux auxquels je n’étais pas indifférente. Et puis, vois-tu, on a beau faire, beau dire, nous naissons putains. La nature nous a donné un con, un cul, un bouche, trois parties plus belles les unes que les autres, placées sur notre corps et disposées de manière à recevoir trois vits en même temps. Chaque homme n’en ayant qu’un seul, c’est donc trois vits qu’il faut à la femme si elle veut jouir de tous les dons dont elle a été comblée.

— Ce que tu me dis là, Marietta, me donne le frisson ! Ce frisson qui brûle, qui met le feu dans toutes ces parties du corps que tu as nommées !… Recevoir trois vits en même temps, gros, durs, qui vous versent leur foutre, çà doit être le comble de tout ce qu’il y a de plus sublime.

Que faudrait-il faire pour goûter ces suaves jouissances, pour être inondée de ces torrents de plaisir ?…

— Calme-toi, Letty, cela viendra. Pour le moment tu dois te contenter de ton cher Bibi, qui t’aime, et de ta Marietta qui ne t’aime pas moins. Il serait imprudent d’introduire un autre homme avec tous les ménagements que nous devons prendre pour lâcher nos débauches.

— Mais tu ne vois pas que je souffre, que je bande ?… Touche mes tétons, ils sont durs comme du marbre, ils bandent aussi !… suce-les, branle-les, branle-moi !… avec la langue, cochonne !… Viens sur moi, mets ta tête entre mes cuisses… ta bouche sur le con… ton doigt dans le cul… fous !… fous !…

Je fis comme elle, je la gamahuchai, je l’enculai et deux fois de suite nous arrivâmes au terme désiré.

Lassées, fatiguées, nous nous laissâmes aller, enivrées, anéanties jusqu’au point du jour.

Ma bonne se leva, mais elle évita autant que possible les regards de ma mère qui aurait pu mal interpréter ses traits fatigués de noceuse. Quand à moi, je restai au lit avec l’excuse d’un grand mal de tête. C’était ma ressource habituelle lorsque j’avais les yeux compromettants.

Des affaires d’intérêt obligeaient souvent ma mère à s’absenter, elle sortait à tout instant, nous prévenant lorsque ces absences devaient se prolonger. Alors un signal convenu était arboré à la fenêtre et Bibi arrivait.

Ce jour-là je le vis venir avec bonheur. Mon cœur battait de plaisir. Il me trouva encore au lit, sans chemise ; c’est la toilette que j’avais adoptée pour recevoir mon amant.

Mes yeux étaient encore tout cerclés de noir, emblème du plaisir que j’avais goûté, mais mon regard était resté animé, lascif, voluptueux ; de même mes lèvres rouges exprimaient la sensualité de mes désirs. Mon cher fouteur constata tous ces détails avec une vive satisfaction. Il devait se dire que c’était son ouvrage.

À chaque éloge, à chaque compliment qu’il m’adressait, je me découvrais un peu plus : je le fascinais ; à la fin je donnai un coup de pied aux couvertures, et je lui apparus dans la plus grande nudité. Il fut ébloui. Il s’extasia devant la blancheur rosée de ma chair, la forme de mes cuisses, les poils touffus de ma motte. Il dévorait des yeux toutes les beautés de mon corps. Mais ce qu’il dévorait de ses lèvres ce furent mes tétons, ils n’avaient jamais été aussi beaux, aussi durs, aussi provoquants.

Il les suçait, les léchait, les mangeait comme la meilleure des friandises. Je sentais la pression de ses lèvres, les picotements de sa langue qui m’énervaient, me faisaient tressauter.

— Que ta bouche est bonne, Bibi !… Comme tu sais bien me téter !… Moi aussi je voudrais téter !… Voudrais-tu me donner ce cher bijou qui doit bander ?… quitte ta culotte… enlève la chemise, sois nu comme moi… Tu es bien mieux ainsi, dans le costume de l’amour !… Monte sur moi, mets-toi à cheval sur ma gorge, appuie tes fesses sur mes tétons… Avance un peu… encore un peu…

Je tirai toute la langue ; il posa son vit dessus. Quelle jolie saleté !… Puis, je pris ce membre d’une main, les couilles de l’autre, et relevant tant soit peu la tête et la rapprochant, je le reçus dans la bouche.

Je le suçais, je le branlais, et en même temps, mes yeux dans ses yeux, mes regards lascifs semblaient lui demander s’il était heureux, s’il jouissait :

— Oui, Letty, ce que tu fais là est divin !… Tu me plonges l’âme dans la volupté ; tu me fais éprouver les plus grandes joies ; tu me fais aimer le libertinage, les lubricités !… Avec toi, j’aime tout… tout !… Dieu quelles délices me donne ta bouche, ta langue !… tu me fais mourir !… je vais te donner ma vie !… haïe !… haïe !…

— Donne vite cette bonne liqueur !… Vide tes couilles dans mon gosier !… grise moi avec ton foutre !…

— Tiens, tiens, tiens, à toi… à toi… je… m’en… ri !…

Dans la crainte que j’avais qu’il ne se retirât pour décharger, je croisais mes mains sur ses fesses en le poussant si fort contre moi, que la tête de son vit entra tout-à-fait dans le gosier. Il déchargea ainsi, son foutre y coula, sans que j’en sente le goût. Aux efforts que je faisais pour le repousser, car cette tête m’étranglait, il se retira de suite me lâchant les dernières gouttes.

— Je crois, mon chéri, que tu peux te vanter d’avoir dépucelé mon gosier. Pourquoi, pendant que tu te pâmais, ne m’as-tu pas appelée par les jolis noms que tu sais que j’aime tant ?… Ne suis-je plus ta petite cochonne de femme ?

— Je te veux toujours bien cochonne, Letty !…

— Et puis ?…

— Et puis bien garce.

— Et puis encore ?…

— Bien salope…

— Mon cher amour, mon adoré, que tu me rends heureuse de m’exprimer tes désirs !… désirs que je veux satisfaire !… Écoute, chéri bien-aimé ; aujourd’hui nous serons bien sages, mais demain nous recommencerons nos folies amoureuses ; je serai comme hier, bien cochonne, bien garce, bien salope. Toi aussi tu seras bien cochon, bien fouteur ! Tu seras le fouteur salop de ta petite salope.

Tu sais que tu es la nourrice de ce gros bébé qui sait si bien te téter ; il faut donc que tu sois en état de lui donner ce bon lait de ton vit pour entretenir et développer encore davantage ce dévergondage vicieux qui m’a jetée dans tes bras. Vas donc te reposer et prendre des forces pour contenter tes femmes, car maintenant tu en as deux, et deux qui ne sont jamais rassasiées de tes caresses. Demain tu viendras de bonne heure pour ma leçon, nous avons à conjuguer les verbes baiser, sucer, gamahucher, enculer, et le soir nous les réaliserons, si les couilles sont bien pleines, bien gonflées.

Fatiguée des courses de la journée, ma mère se coucha de très bonne heure et ne tarda pas à s’endormir. Alors je fis ma toilette de rendez-vous. Je quittai tout, je me lavai toutes les parties, je me parfumai et je m’étendis sur le lit en tournant les fesses du côté de la porte.

Quand Bibi arriva, j’étais assoupie. La pose était si provoquante, si désirable, qu’il en profita. Il écarta les fesses, y déposa un long baiser en mouillant le trou et, sortant son vit, Marietta le conduisit elle-même dans mon cul.

Quoiqu’à moitié endormie, je ressentis un drôle d’effet, un chatouillement qui se répandit bientôt agréablement dans toutes les parties sensibles de mon être. Mon Bibi devait jouir plus que moi, car il poussait comme un enragé. À chaque coup il soupirait en proférant des mots, des expressions qui dépeignaient combien il était heureux. Je sentis en me réveillant tout à fait, qu’il allait décharger. La pensée d’avoir encore mon cul inondé de foutre me transporta. Je priai ma bonne de me branler. Elle se mit à mon côté mais dès que je sentis son doigt et ses lèvres sur mes tétons, toutes les sensations voluptueuses se concentrèrent dans un seul endroit : le temple de Vénus, et je fus plongée dans les jouissances les plus délicieuses par le foutre que je répandis en abondance et par celui que je reçus. Mon enculeur déchargea avec bonheur.

Marietta, non contente d’avoir bu la liqueur de mon con, se leva précipitamment pour sucer ce qui sortait de mon cul. — Ah ! la salope, m’écriai-je !… Encule-la, Bibi !… Elle ne se fit point prier, et reçut ce membre sans discontinuer le jeu de sa langue, qu’elle était parvenue à enfoncer presque à moitié, à force de pousser. Nous jouissions tous les trois de cette triple lubricité, lorsque Marietta, avec le raffinement de sa science libertine, me souleva une cuisse, posa sa main droite en dessous, s’empara de mon con. Puis, glissant son autre main autour du cou, elle me prit un téton, et me branla avec frénésie.

Cette fureur lubrique était provoquée non seulement par les coups qu’elle recevait dans le cul, mais par les deux polissonnes de mains qui la patinaient, la branlaient fiévreusement partout. Elle fut la première à ressentir les effets de notre dévergondage. Je la suivis de près, et Bibi compléta le trio en lâchant sa bordée. Nous tombâmes ivres de plaisirs.

Notre cher fouteur ayant exécuté ces deux enculades dans une position assez fatigante, nous eûmes, ma bonne et moi, compassion de lui. Nous le fîmes coucher entre nous deux dans le costume de l’amour.

Quel joli tableau formaient nos trois corps entièrement nus, que la glace reproduisait fidèlement, se frottant l’un contre l’autre !… Ces six cuisses s’entrelaçant amoureusement dans tous les sens sans masquer la vue de ce superbe vit dur et de nos cons touffus !… Ces six mains lascives cherchant, patinant, branlant les endroits les plus secrets !… Ces quatre tétons de marbre frôlant la peau et s’écrasant sur la chair virile !… et ces trois bouches proférant les expressions les plus excitantes, les mots les plus canailles, les noms qui nous paraissaient les plus sales…

Tout cela, entremêlé de gestes de filles vicieuses, nous mettait le feu dans le sang ; ces mouvements lubriques nous incendiaient ; tout le corps nous brûlait l’imagination. Dans un tel état, il nous fut impossible de résister plus longtemps aux désirs effrénés que nous éprouvions, aux démangeaisons sensuelles qui nous énervaient, nous faisaient souffrir.

Mon chéri se renversa sur moi, m’enfonçant son dard. J’écartai les jambes, j’ouvris bien les cuisses pour le recevoir jusqu’au fond ; il entra jusqu’à la matrice et me foutit comme une reine.

Marietta reçut la même caresse, le même foutre. Dès que Bibi eut terminé avec moi, je le poussai sur elle, et elle fut satisfaite des coups qu’elle reçut.

Dans la nuit nous recommençâmes notre joli libertinage avec certains petits perfectionnements.

Nous nous étions levés. Nous buvions, nous mangions pour nous réconforter. Moi, je trempais des biscuits dans le vin, je me les fourrais ensuite dans le con, et Bibi les mangeait tout chauds.

Marietta, au lieu de se les enfoncer dans le corps, les frottait sur la tête du vit, sur les couilles, et les avalait comme un fruit du Paradis.

J’aurais voulu en manger de ces biscuits trempés dans le cul de mon homme, mais je ne pus lui en enfoncer un seul, le trou était trop serré. Alors j’imaginai une plus grande saleté… Ah ! quelle bonne saloperie !… je priai mon gros cochon chéri de faire pipi dans un verre. Je mélangeai ce liquide avec une liqueur que j’aimais beaucoup ; et j’y trempai des biscuits que je léchais d’abord et que je croquais ensuite avec avidité.

Le dernier qui restait je me l’enfonçai dans le con, et je l’offris à mon Bibi fouteur. Il le prit de ses lèvres et l’avala d’un trait.

Sa tête était restée entre mes cuisses, sa bouche sur la motte et sa langue me foutait à grands coups.

— Tu m’excites, chéri, tu me branles, tu me fais bander. Veux-tu me faire encore décharger ?…

À travers ses baisers, son gamahuchage, j’entendis :

— Pisse… pisse…

— Ah ! cochon !… Ah ! salop !… tu veux que je te rende ton pipi que j’ai bu ?

Il répéta encore — Pisse…, pisse…

— Eh ! bien, oui !… Viens sur le lit !

Il se coucha sur le dos, je me mis sur lui en sens inverse, sa tête entre mes cuisses, ma fente sur ses lèvres et son vit, auquel nos saloperies avaient rendu toute sa vigueur, disparut dans ma bouche.

Dans ce moment là, j’étais comme folle de lubricité, je ne savais plus ce que je faisais. Je sentais des frissons dans tout mon corps sous l’action de cette langue qui me léchait tout l’intérieur du con, de ces deux mains qui me pressaient les fesses et de ce doigt qui m’enculait.

Ce qui augmentait encore la surexcitation qui me dominait, qui avait envahi toutes les parties sensibles de mon corps, ce furent les exclamations entrecoupées de soupirs étouffés que j’entendais par intervalles, sortant de cette bouche collée sur les lèvres de mon con : — Pisse… pisse, salope !… — et je finis par pisser, tandis que le vit que je tenais, que je suçais me pissait aussi son foutre.

Bibi fut tout joyeux d’avoir bu mon urine.

Un bon sommeil répara nos forces. Quand nous nous réveillâmes le jour commençait à poindre ; il fallait nous séparer. Mais avant, je voulus que Marietta fut foutue encore une fois.

Pour que les visites de Bibi ne fussent point suspectées, nous arrangeâmes nos rendez-vous à trois fois par semaine. Un jour de débauche et un jour de repos. Cela ne m’empêchait pas de faire de petites polissonneries avec ma bonne. Nous les répétitions même assez souvent. Les jours où nous étions sans homme, les mains, les doigts, la langue remplaçaient le vit ; et quand nous étions en train de faire les garces, nous n’en pouvions plus.

Enfin notre commerce amoureux, ou pour mieux dire, notre dévergondage continua plusieurs mois sans le moindre encombre. Bibi venait, nous baisait, nous foutait, nous enculait chacune à notre tour, passait la nuit et s’en allait le matin de bonne heure. Personne n’avait encore pénétré notre intrigue scandaleuse. Mais à la longue, les désirs augmentant, nos vices charnels se développant de plus en plus, nous éprouvâmes, Marietta et moi un besoin, une rage de pousser notre dépravation jusqu’au dernier degré.

Nous étions déjà d’une jolie force, mais cela ne nous suffisait pas. Nous trouvâmes d’abord que passer une journée entière sans homme n’était plus possible, et bien plus impossible encore d’attendre deux grands jours, quarante-huit heures, pour recevoir trois coups chacune. Vrai, c’était trop peu pour nous qui aurions foutu des journées entières.

Mon Bibi me procura l’occasion de lui exprimer, avec les plus tendres caresses, les changements que je voulais introduire dans la marche de notre jolie perversité.

C’était un soir ; il venait d’arriver. Il nous, dit qu’il était impatient de nous voir, qu’il n’avait jamais trouvé le temps aussi long. Je lui sautai au cou, je le baisai, je le léchai.

— Mon Bibi chéri, mon trésor, mon dépuceleur !… nous aussi nous trouvons que c’est bien long de rester deux grands jours sans caresses. Nous avons beau nous branler, nous gamahucher, cela ne remplace pas ton vit, ce bon foutre que tu nous donnes, que tu fais couler dans tout notre être comme un baume calmant !… Nous ne pouvons plus vivre ainsi, si longtemps séparés, ni dormir seules. Ta place est entre nous deux, tu dois venir l’occuper. Dès le commencement de notre amour, je n’étais qu’une toute petite fille, lui dis-je, ne sachant que ce que Marietta m’avait appris ; mais maintenant que je suis femme, quoique bien jeune encore, mais femme à tenir tête à plusieurs hommes, s’il le fallait, maintenant que j’ai un ami, un amant, un fouteur que j’aime et qui m’aime, — n’est-ce pas que tu m’aimes bien ?… — je ne puis me passer de lui… de toi… je te veux toujours… nous pourrons augmenter notre bonheur, satisfaire nos goûts, nous livrer à notre joli dévergondage, si tu veux faire ce que je vais te dire. Écoute bien. Ma mère prétend que j’ai besoin de faire des exercices, (elle ne connaît pas ceux que nous faisons la nuit et quelquefois le jour). Elle me recommande de longues promenades, de bonnes courses à la campagne, en plein air.

Comprends-tu ce que cela veut dire ? Devines-tu où les promenades aboutiront ?… Tu chercheras un petit nid d’amour assez isolé avec un jardin bien touffu, où nous irons te rejoindre, et là, comme Adam et Ève, dans le costume qu’ils portaient, nous ferons de bonnes petites saloperies, et le soir nous les répéterons dans ma chambre, sur les chaises, sur le canapé, et la nuit sur le lit jusqu’au matin.

Quelles délicieuses fouteries nous faisions !… Pendant une heure et quelquefois deux, le foutre coulait à flots. Tout nous servait de trône ; hamac, balançoire, branches d’arbres, même un cheval de bois sur lequel je fus enculée.

Sur ce même cheval, je me renversai ensuite, et, le ventre en l’air, les jambes et la tête en bas, je suçais son vit chéri qui me donnait à boire sa bonne liqueur, pendant que Marietta, placée entre mes jambes, mes cuisses sur ses épaules, me léchait, me mangeait le con.

Lorsque nous n’étions pas trop en retard, nous terminions nos séances libertines en nous faisant foutre en tétons. Nous adorions de plus en plus cette enivrante saleté. Bibi partageait notre goût dépravé. Il était toujours en admiration devant son membre couché entre ces deux belles boules de neige, dont la vue des boutons fiers et menaçants, aiguisaient ses sens.

— N’est-ce pas qu’ils sont beaux mes tétons ? C’est depuis que je suce ton vit, que je bois ton foutre qu’ils sont devenus si gros, si pointus et qu’ils se tiennent si raides. C’est si bon de boire à la source, cette liqueur chaude, bienfaisante, qui fait de suite bander !… Comment ne pas l’aimer !…

Quand notre chéri avait bien joui des yeux, je rassemblais mes seins en les rapprochant et en les appuyant sur son vit, qui, commençait son va-et-vient jusqu’au moment suprême où son foutre coulait, m’inondant la poitrine, le cou, le menton, que ma bonne léchait ensuite, absorbant tout, ne laissant que le parfum. Je rendais le même service à Marietta, lorsque Bibi lui foutait la gorge.

Puis, nous nous séparions pour nous réunir le soir et répéter, entre quatre murs, ce que nous avions fait en plein air.

Notre cher fouteur s’acquittait de cette lourde besogne avec tout l’amour, toute la passion qu’il éprouvait pour nous, mais bientôt il se ressentit de cet excès de libertinage. Son père s’en aperçut et se plaignit à ma mère, qui se révolta d’abord contre une telle accusation, me croyant une sainte. Ces plaintes se renouvelant sans cesse, elle nous guetta et finit par nous surprendre et se convaincre que je n’étais qu’une petite gueuse.

Une nuit, pendant que nous étions en train de nous caresser dans le plus simple appareil et que mon Bibi m’appelait par les plus sales noms, ma mère apparut et se retira immédiatement sans mot dire. Mais le matin elle m’envoya un billet significatif. Elle me disait qu’elle ne pouvait plus habiter une maison que j’avais convertie en bordel ; qu’elle se retirait dans un couvent, m’abandonnant tout ce qu’elle possédait, n’ayant plus besoin de rien.

Étant enfoncée dans le vice comme je l’étais, que me restait-il à faire ?… Quitter le pays…

Je partis pour Londres avec ma bonne, et j’enlevai mon Bibi.