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Le chroniqueur Proché, documents inédits/Appendice

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APPENDICE

M. Paul Courteault, agrégé des lettres, professeur au lycée de Bordeaux, le futur auteur d’une thèse pour le doctorat sur Blaise de Monluc, me communique, au dernier moment, des pièces inédites tirées du portefeuille Leboz des Archives départementales de la Gironde. Je ne saurais trop remercier cet excellent confrère, cet excellent travailleur, du service qu’il m’a si gracieusement rendu en m’aidant à compléter ma petite publication. Une des pièces, la requête de Proché à l’intendant Dupré de Saint-Maur, février 1781, en grande partie auto-biographique, est reproduite in-extenso. La seconde pièce, réponse de la communauté aux plaintes de Proché, est simplement analysée. Il est juste de constater que la communauté ne fut ni injuste, ni ingrate pour son régent, et que sa bonne volonté fut paralysée par l’insuffisance des recettes du budget municipal. Les consuls de 1781 purent dire, pour s’excuser de n’être pas plus généreux à l’égard de Proché, le vieux mot : pauvreté n’est pas vice, mais c’est un grand défaut.