Le fétichisme en amour/3

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Bandeau du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour
Bandeau du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour



CHAPITRE III.



La comtesse Valentine avait si bien su manœuvrer auprès de son mari, elle avait si bien appris de lui les finesses de la diplomatie, qu’elle était arrivée à persuader au comte, que, pour atteindre un degré de perfection supportable comme pianiste, elle devait prendre des leçons d’harmonie d’un grand artiste, et que seul monsieur R..., était capable d’accomplir un pareil chef d’œuvre. Il fut donc convenu, que toutes les semaines l’artiste donnerait à la comtesse sa leçon de musique. Inutile de peindre la joie que procura à monsieur R..., l’annonce d’une nouvelle aussi inattendue. La comtesse poussant la ruse à son comble, avait su faire coïncider sa première leçon avec un jour de réception à l’ambassade, cérémonie à laquelle le comte ne pouvait, sous aucun prétexte, se dispenser d’assister.

Le matin du jour fixé pour le rendez-vous, R..., qui avait vécu dans une impatience fébrile, en comptant les heures et les minutes, allait prendre un bain parfumé, au sortir duquel il se rendit dans un cabaret à la mode, et là, se fit servir un déjeuner incendiaire, huîtres, saumon aux truffes, filet purée de gibier, salade russe, le tout arrosé d’un Rœderer frappé. Ayant savouré un fin Moka, il alluma un havane, dont il aspira à longs traits les délicieux arômes, et se dirigea à pas lents vers son domicile, pour se donner le temps de faire sa digestion.

Arrivé chez lui, il procéda à sa toilette avec les raffinements d’une petite maîtresse, se parfuma dans tous les plis et replis, revêtit son linge le plus fin, mit sur sa peau un jersey de soie rosée, et une chemise de fine batiste, et, après avoir fleuri la boutonnière de son smoking d’un superbe Chrysanthème, et glissé un mouchoir de linon brodé fleurant le cyclamen dans la pochette de son vêtement, il prit un jonc à pomme d’or, et sortit dans la direction du domicile de la comtesse.

Comme trois heures sonnaient à l’Église Russe, R..., se présentait à l’hôtel de la rue de Prony. Un valet de pied introduisit l’artiste dans le salon, en le priant d’attendre.

Ce salon Louis XIV était vraiment remarquable, d’une pureté de style qui dénotait l’aristocratie de race des hôtes de ces lieux, avec ses tentures de blanc et or, ses meubles sévères, ses tableaux de maîtres, qui garnissaient les panneaux.

Sur des consoles mille bibelots de bronze se mariaient à des porcelaines de Saxe et à des pâtes tendres ; les coins étaient garnis de colonnes de granit, supportant des plantes rares, de splendides orchidées, en un mot, tous ces mille rien, qui dénotent la femme de goût, dont la seule occupation est d’orner sa demeure, et d’en faire un sanctuaire, ou mieux, un écrin, dont elle est le plus beau joyau, s’étalaient à profusion aux yeux de l’artiste émerveillé.

Pendant qu’il était tout entier à contempler ces ravissantes inutilités, un frôlement d’étoffes de soie vint le tirer de son extase. Se retournant soudain, il aperçut devant lui son idole, drapée dans une mante de soie de couleur sombre.

— Veuillez, lui dit-elle, d’une voix où perlait l’émotion, m’offrir votre bras, et me conduire à mon appartement.

Après avoir traversé une enfilade de salons, ils arrivèrent devant une porte, dont la comtesse tourna le bouton, et tous deux pénétrèrent dans un délicieux boudoir, véritable temple d’amour.

Prenez un siège, dit-elle, je suis à vous dans l’instant. Le comte est à l’ambassade, j’ai donné congé à ma femme de chambre, nous sommes donc parfaitement tranquilles ; et elle disparut derrière une tenture. Le boudoir de la comtesse était un vrai nid d’amoureux, une mignonne pièce, toute tendue de satin et peluche héliotrope, capitonnée de bouton d’or. Au plafond, peint par un peintre en renom, „Lef...., une scène, la nymphe poursuivant des satyres,” sur la cheminée, garnie d’une glace de Venise, se dressait, sur son socle de bronze florentin, une magnifique statue de l’hermaphrodite, en marbre de Carrare. Dans les coins des brûle-parfums, d’origine exotique. La fenêtre gothique, garnie de vitraux aux teintes opales, laissait perler un demi-jour, qui donnait un ton mystérieux à toutes les merveilles. Un subtil parfum, léger et troublant, flottait dans l’air. Marcel R...., en se retournant, poussa un cri d’admiration, la comtesse venait de lui apparaître comme dans une féerie, étincelante de diamants, parée d’une merveilleuse toilette, et agitant avec grâce son mouchoir de dentelle.

D’un bond il fût vers elle, et l’enlaça dans ses bras, sa bouche cherchant sa bouche. De leurs lèvres, rivées ensemble, l’un semblait aspirer l’âme de l’autre.

Après cette première étreinte, il l’emporta comme une plume, et la déposa sur la chaise-longue, où il eut le loisir de la détailler tout à son aise.

Elle était vraiment merveilleusement belle, ainsi parée.

Son opulente chevelure, relevée sur le sommet de la tête, était retenue par une aigrette en diamant d’une rare valeur. Sa robe de gaze noire, brodée de boutons de roses, aux couleurs éclatantes et vives, était fixée à la taille par une ceinture lissée d’or, et garnie de rubis et de saphirs en cabochon, d’un goût exquis. Le corsage, largement décolleté, laissait les seins presque entièrement découverts. Cette poitrine marmoréenne, veinée de bleue, et soulevée par le désir, servait de reposoir à un magnifique collier en brillants, entremêlés de pendeloques de perles de l’Orient le plus pur. Tous ces trésors étaient portés avec l’assurance d’une reine, qui trouve qu’il n’y a rien d’assez beau pour parer sa beauté.

Les deux bras étaient entièrement nus, et les poignets, ornées de bracelets en pierreries de toute nature, produisaient un bruit argentin à chaque mouvement. Marcel ne se lassait pas d’admirer tous ces trésors, toutes ces richesses, il promenait amoureusement les mains sur ces beaux bras, remarquables par leur pureté de ligne, et, tout en pratiquant cette légère caresse, il cherchait, malgré lui, à s’emparer du mouchoir de la comtesse.

— Non, pas cela, dit-elle avec langueur, pas encore ; que cette première caresse, que cette première jouissance, je ne la doive qu’à moi-même. Que voulez-vous, je suis un peu jalouse, vous pouvez bien faire pour moi ce léger sacrifice, du reste vous ne perdrez rien pour attendre.

Tout en disant ces mots, la comtesse avait saisi la tête de Marcel entre ses deux mains, et lui appliquait, de ses deux lèvres parfumées, un frénétique baiser sur la bouche, en dardant entre ses lèvres sa petite langue agile. En même temps une main se dirigeait vers le défaut de la culotte ; deux doigts habiles firent voler les boutons, et surent mettre à l’air un byou, qu’elle brûlait de revoir. Tout en continuant ses baisers, la main mignonne s’exerçait par de légères caresses à augmenter la dureté du sceptre d’amour.

— Oh, mon chéri, quittez ces vêtements gênants, que je puisse vous voir et contempler à mon aise.

En une main tournée, Marcel eut fait voler habit, gilet, pantalon et chemise, et ne gardait que son jersey de soie rose, qui moulait ses formes sculpturales. La comtesse fit étendre Marcel sur sa chaise-longue et s’agenouilla devant lui. D’une main fébrile elle fit sauter tous les boutons du jersey, et plaqua ses lèvres avides sur cette chair aimée.

Couvrant la poitrine de baisers, s’arrêtant à chaque téton, qu’elle saisissait entre ses lèvres, et qu’elle tétait comme un poupon, descendant vers le ventre, qu’elle chatouilla de coups de langue, elle s’arrêta au nombril, où elle chercha à faire pénétrer la pointe de son chiffon rose. Elle arriva ainsi, à petites étapes, vers l’idole de ses rêves, qui se dressait comme la statue de Priape. Là, elle commença ses dévotions ; doucement elle y appliqua ses lèvres, qui remontèrent lentement, en imprégnant de salive ce talisman adoré. Elles arrivèrent ainsi à rencontrer le frais bigarreau. Pendant quelques instants elle fouetta de sa langue rapide le filet, qui vibrait comme une chanterelle sous l’archet de l’artiste.

Mettant fin à cette caresse, qui, à force d’être raffinée, devenait presque intolérable, elle entrouvrit sa bouche de rose et engloutit dans ses lèvres charnues le superbe engin. Valentine se mit à sucer Marcel avec une rare adresse ; sa langue pointue, tout en frétillant sous le filet du gland, cherchait à pénétrer dans la petite bouche d’amour. Les lèvres de la comtesse s’agitaient autour de cette tête vermeille, ses dents essayaient de mordre ce bigarreau enflammé. Enfin, dans un mouvement complexe, cherchant à aspirer l’essence même de la vie de son amant, elle provoqua la crise suprême, qui eut pour résultat de faire couler dans sa bouche divine des flots de liqueur amoureux. La belle l’avala simplement, en faisant claquer sa langue à son palais, comme un dégustateur qui vient de goûter un vin exquis.... Énervée par cette caresse, où elle avait mis toute son ardeur et toute son âme, Valentine se laissa crouler sur les coussins. Dans ce mouvement elle écarta ses jambes, et fit involontairement remonter ses jupons.

Marcel, qui surveillait la comtesse, fut émerveillé de ses dessous, et tomba à genoux en extase, pour mieux la contempler.

Au milieu des flots de vieilles Malines, émergeaient deux jambes, moulées dans des bas de soie noire, dont tout le devant était en dentelle de Chantilly. Ils étaient retenus au dessus des genoux par des jarretières en point d’Alençon, fermées par une boucle en brillants ; les cuisses, fermées dans un pantalon de linon clair et entre-deux de Malines, avaient une rondeur qui rappelaient les Vénus de Praxitèle. Tout en explorant ces trésors, il mit à jour un sanctuaire, vraiment digne d’être fêté.

Lui, le maniaque, qui n’avait jamais plongé son organe dans un bijou féminin, qu’il méprisait et qu’il ne pouvait voir sans un Haut-le-cœur, lui, le maniaque, à qui il fallait un mouchoir de dentelle pour provoquer le spasme amoureux, lui, le grand artiste, fut tellement ébloui à la vue de tant de charmes, que, tombant à genoux devant ce sanctuaire de l’amour, attiré comme un amant invisible, il vint de lui-même coller ses lèvres ardentes sur le temple de l’adorée.

Après avoir séparé les soies touffues qui se pressaient sous son doigt caressant, et leur avoir fait la raie, il appliqua sa bouche goulue sur cette vulve encore toute humide de la rosée de l’amour. Enveloppant de sa langue le petit bec d’amour, qui se raidit sous l’impression d’une savante succion, il le roula entre ses lèvres, comme un bouton de sein.

La comtesse, sous cette caresse étrange, semblait sortir d’un rêve.

— Mais, mon ami, qu’est-ce que vous me faites ? Jamais de ma vie je n’ai éprouvé pareille sensation !.... Oh ! que c’est bon.... continuez.... pas trop vite.... je voudrais que cela durât toujours.... oh ! oh ! mon chéri.... votre langue, je la sens.... et vos dents aussi... mordillez-moi....

Bientôt Marcel centralisa tous ses efforts sur le bouton d’amour ; puis il enfonça sa langue dans les chaudes et riches profondeurs de cette antre de volupté.

— Oh ! c’est divin, exclamait la comtesse. Si vous continuez, je ne pourrai plus me retenir.

Marcel redoubla sa succion et ses coups de langue, Valentine se tordait, criait, hurlait de plaisir. Puis il sentit cette chaude effluve ruisseler sur ses lèvres, et, dans une suprême aspiration, il reçut la véritable âme de la comtesse !

Après cette caresse, aussi nouvelle pour elle qu’inattendue, la comtesse s’affala sur la chaise-longue, vidée, anéantie, absolument inerte.

Marcel put enfin profiter de ce moment d’accalmie, pour reprendre ses vêtements, et être prêt à toute éventualité en cas d’alerte. Quand il eut réparé le désordre de sa toilette, à la vue de cette femme, modèle de toutes les élégances, gisante sans force à ses pieds, grisante par son parfum troublant, raffinée dans tous ses atours et dans toute sa personne, complètement livrée à lui, et ayant su le comprendre, lui, le maniaque, si souvent incompris, il sentit surgir quelques désirs. Le feu de l’amour qui n’était qu’apaisé, sembla renaître de ses cendres, et il éclata dans toute sa force, lorsque Marcel, repris par son ancienne manie, songea à cette deuxième maîtresse, la plus désirable entre toutes pour lui, et à laquelle il avait sacrifié toute sa vie. Il se baissa, et chercha où la comtesse avait bien pu dissimuler son mouchoir. Il finit par l’apercevoir, glissé dans une petite pochette au dessous de la ceinture ; délicatement il le tira à lui, et put l’examiner tout à loisir.

Ce mouchoir de dentelle était une vraie merveille : le milieu en linon clair de la plus grande finesse avait la forme d’une croix de Malte, grande comme le fond de la main, sur un coin était brodé un V. surmonté d’une couronne à neuf fleurons, l’encadrement était formé par un volant en point d’Alençon, d’une richesse de travail merveilleuse ; le dessin représentait des bouquets de roses, dont chaque bouton se détachait en relief sur le réseau, ce qui en décuplait la valeur ; les bouquets étaient reliés par des guirlandes, portées par des colombes, qui les tenaient dans leurs becs. Ce précieux tissu était vraiment digne d’une reine, c’était du reste un cadeau princier que la comtesse avait reçu dans sa corbeille ; et maintenant Marcel le chiffonnait dans ses doigts, le portait amoureusement à ses lèvres, cherchait à se griser des effluves enivrantes qu’il renfermait, et qui lui rappelaient sa première sensation, lorsque, à la soirée de l’ambassade, il tenait le piano, et que la comtesse agitait son mouchoir, penchée sur son épaule.

À ce moment, fou de désir, il allait peut-être se satisfaire tout seul, lorsque la comtesse, reprenant ses sens, et se redressant sur la chaise-longue, vint le rappeler à la réalité.

Fine comme l’ambre et prompte comme l’éclair, elle avait aussitôt compris ce qui se passait dans le cerveau de l’artiste, et, lui enlevant prestement son mouchoir des mains :

— Qu’allez-vous faire sans moi, petit égoïste ?

Et de la main fine qui tenait le précieux objet, elle lui donna des petites tapes sur les joues, qui étaient plutôt une caresse qu’une correction.

— Allons, asseyez-vous là, petit polisson, puisque vous ne pouvez pas être sage plus longtemps ; nous allons vous mettre à la raison.

Elle s’assit au côté de Marcel, qu’elle avait fait allonger sur la chaise-longue, les jambes écartées.

D’une main leste, elle sut écarter tous les vêtements qui la gênaient, et, après avoir mis largement à nu l’impatient, avec lequel elle devait se mesurer, elle saisit son mouchoir de dentelle par le centre de linon, en laissant retomber le volant de point d’Alençon, et commença à effleurer légèrement les contours de l’organe, en promenant doucement le volant de dentelle ; puis elle s’exerça à faire sentir à la peau délicate de cette région les aspérités du fin tissu, et fit à ce byou un véritable nid de son mouchoir de dentelle. La tête rubiconde de ce membre, rutilant de luxure, s’épanouissait vigoureusement, au milieu des méandres de ce tissu aérien. La comtesse commença une masturbation lente et savante, qui arrachait à Marcel des soupirs de volupté. Sentant un soubresaut qui agitait l’organe du plaisir, elle comprit que le dénouement était proche, elle disposait, sans interrompre son allure, le mouchoir, pour que le linon entourât le gland et que la dentelle fût enroulé autour de la colonne amoureuse ; elle précipita son mouvement, et quand elle vit Marcel pâlir, s’agiter, en poussant des cris rauques et inarticulés, elle étreignit cette verge avec rage, pendant que sa main gauche caressait les pommes d’amour avec un coin de dentelle, qui était resté libre. Elle sentit la lave brûlante passer avec force sous ses doigts crispés, et la vit s’épandre en flots abondants dans son mouchoir de dentelle.... La jouissance avait été si forte chez Marcel, qu’il s’était presque évanoui. Lorsqu’il eut repris ses sens, comme s’il avait honte de sa conduite, il chercha à faire disparaître le corps du délit, en essayant de glisser dans sa poche le mouchoir de de dentelle.

— Mais vous ne voulez pas l’emporter dans cet état, lui dit la comtesse, encore toute rouge d’émotion.

Comme si elle était encore secouée d’un spasme érotique, elle arracha des mains de Marcel son mouchoir, le déploya d’un mouvement fébrile, et sous les yeux de l’artiste ahuri, elle fit disparaître avec volupté les flots de sperme, qu’elle essuya avec sa langue, en la promenant sur toutes les taches, regrettant vraiment de n’en pas trouver davantage.

— Vous pouvez l’emporter maintenant, il est moins compromettant, bien fin sera celui qui pourra deviner actuellement à quel jeu il vient de servir.

Ayant entendu du bruit dans l’hôtel, ils hâtèrent leur séparation. Ils convinrent qu’ils se trouveraient au bal de Madame de Q.... Raoul, tout à son histoire, n’avait pas remarqué qu’il avait achevé de mettre le feu aux poudres, et que la noble baronne, qui, insensiblement avait glissé sa main dans l’interstice de sa robe, était en train de se masturber comme une vulgaire pensionnaire. Elle roulait déjà des yeux à demi-pâmés, lorsque Raoul s’aperçut de ce crime, dont il était l’auteur. Il se jeta aux genoux de la baronne, dont il releva les atours, et qu’il renversa sur la chaise-longue ; et là, à coups de langue répétés et dans une succion savante du clitoris en chaleur, il sut préparer son entrée triomphante dans la vallée de Cythère.

Se relevant, il pénétra avec onction dans cette valve en chaleur, savamment lubréfiée par sa salive et la jouissance de la baronne, et là, pendant quelques secondes d’extase céleste, les deux champions s’agitèrent avec frénésie, en proférant des rugissements, qui firent place à un silence d’accablement, annonçant leur profonde jouissance.

Raoul se releva le premier, et retrouvant le mouchoir de Valenciennes de la baronne, il s’en servit pour faire disparaître chez sa déesse les premiers vestiges de la lutte, et essuya ensuite sa belle queue, qui portait de nobles traces de combat.

La baronne, se réveillant comme d’un rêve, jeta les yeux sur la mignonne pendule aux émaux cloisonnées :

Voilà sept heures, sauvez-vous. Revenez mardi prochain. Nous achèverons nos confidences.


Cul de lampe du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour
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