Les Amours de Tristan/À son Escholière

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Les Amours de TristanP. Billaine, A. Courbé (p. 150).


À SON ESCHOLIÈRE.



Ô Sujet vrayment plus qu’humain,
Amour qui ne nous quite gueres
Me fait conduire voſtre main
Pour former de beaux caracteres :
Mais voyant vos yeux m’enflamer
Le traiſtre tout bas me vient dire
Que ie profite à vous inſtruire,
Et que i’apprens à bien aymer
En vous monſtrant à bien eſcrire.