Les Amours de Tristan/La Retraite avantageuse

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Les Amours de TristanP. Billaine, A. Courbé (p. 148).


LA RETRAITE AVANTAGEUSE.



IE ne ſuis plus dans la folie,
De perdre des ſoins & du temps ;
Ie vous dis adieu pour cent ans,
Belle & trompeuſe Cephalie :
Ie proteste auec vérité
Qu’en adorant vostre beauté
Les eſpines m’eſtoient des roſes ;
Mais quoy, ie ſuis de ces eſprits,
Qui ſouffrent tout hormis deux choſes,
L’ingratitude, & le meſpris.