Les Apotres/XIII. Idée d’un apostolat des gentils

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Michel Lévy (p. 230-242).


CHAPITRE XIII.


IDÉE D’UN APOSTOLAT DES GENTILS. SAINT BARNABÉ.


Quand on apprit à Jérusalem ce qui s’était passé à Antioche, l’émotion fut grande[1]. Malgré la bonne volonté de quelques-uns des principaux membres de l’Église de Jérusalem, en particulier de Pierre, le collège apostolique continuait d’être assiégé des idées les plus mesquines. Chaque fois qu’on apprenait que la bonne nouvelle avait été annoncée à des païens, il se produisait, de la part de quelques anciens, des signes de mécontentement. L’homme qui cette fois triompha de cette misérable jalousie et qui empêcha les maximes exclusives des « hébreux » de ruiner l’avenir du christianisme, fut Barnabé. Barnabé était l’esprit le plus éclairé de l’Église de Jérusalem. Il était le chef du parti libéral, qui voulait le progrès et l’Église ouverte à tous. Déjà il avait puissamment contribué à lever les défiances qui s’étaient élevées contre Paul. Cette fois, il exerça encore une grande influence. Envoyé comme délégué du corps apostolique à Antioche, il vit et approuva tout ce qui s’était fait ; il déclara que l’Église nouvelle n’avait qu’à continuer dans la voie où elle était entrée. Les conversions continuaient à se produire en grand nombre[2]. La force vivante et créatrice du christianisme semblait s’être concentrée à Antioche. Barnabé, dont le zèle voulait toujours être au point où l’action était la plus vive, y resta. Antioche sera désormais son Église ; c’est de là qu’il va exercer le ministère le plus fécond. Le christianisme a été injuste envers ce grand homme, en ne le plaçant pas en première ligne parmi ses fondateurs. Toutes les idées larges et bonnes eurent Barnabé pour patron. L’intelligente hardiesse de Barnabé fut le contre-poids à ce qu’aurait eu de funeste l’entêtement de ces Juifs bornés qui formaient le parti conservateur de Jérusalem.

Une magnifique idée germa à Antioche dans ce grand cœur. Paul était à Tarse dans un repos qui, pour un homme aussi actif, devait être un supplice. Sa fausse position, sa roideur, ses prétentions exagérées annulaient une partie de ses qualités. Il se rongeait lui-même, et restait presque inutile. Barnabé sut appliquer à son œuvre véritable cette force qui se consumait en une solitude malsaine et dangereuse. Une seconde fois, il tendit la main à Paul, et amena ce caractère sauvage à la société de frères qu’il voulait fuir. Il alla lui-même à Tarse, le chercha, l’amena à Antioche[3]. Voilà ce que les vieux obstinés de Jérusalem n’auraient jamais su faire. Gagner cette grande âme rétractile, susceptible ; se plier aux faiblesses, aux humeurs d’un homme plein de feu, mais très-personnel ; se faire son inférieur, préparer le champ le plus favorable au déploiement de son activité en s’oubliant soi-même, c’est là certes le comble de ce qu’a jamais pu faire la vertu ; c’est là ce que Barnabé fit pour saint Paul. La plus grande partie de la gloire de ce dernier revient à l’homme modeste qui le devança en toutes choses, s’effaça devant lui, découvrit ce qu’il valait, le mit en lumière, empêcha plus d’une fois ses défauts de tout gâter et les idées étroites des autres de le jeter dans la révolte, prévint le tort irrémédiable que de mesquines personnalités auraient pu faire à l’œuvre de Dieu.

Durant une année entière, Barnabé et Paul furent unis dans cette active collaboration[4]. Ce fut une des années les plus brillantes, et sans doute la plus heureuse de la vie de Paul. La féconde originalité de ces deux grands hommes éleva l’Église d’Antioche à une hauteur qu’aucune Église n’avait atteinte jusque-là. La capitale de la Syrie était un des points du monde où il y avait le plus d’éveil. Les questions religieuses et sociales, à l’époque romaine comme de notre temps, se faisaient jour principalement dans les grandes agglomérations d’hommes. Une sorte de réaction contre l’immoralité générale, qui plus tard fera d’Antioche la patrie des stylites et des solitaires[5], était déjà sensible. La bonne doctrine trouvait ainsi dans cette ville les meilleures conditions de succès qu’elle eût encore rencontrées.

Une circonstance capitale prouve, du reste, que la secte eut pour la première fois à Antioche pleine conscience d’elle-même. Ce fut dans cette ville qu’elle reçut un nom distinct. Jusque-là, les adhérents s’étaient appelés entre eux « les croyants », « les fidèles », « les saints », « les frères », « les disciples » ; mais il n’y avait pas de nom officiel et public pour les désigner. C’est à Antioche que le nom de christianus fut formé[6]. La terminaison en est latine, et non grecque, ce qui semble indiquer qu’il fut créé par l’autorité romaine, comme appellation de police[7], de même que herodiani, pompeiani, cæsariani[8]. Il est certain, en tout cas, qu’un tel nom fut formé par la population païenne. Il renfermait un malentendu ; car il supposait que Christus, traduction de l’hébreu Maschiah (le Messie), était un nom propre[9]. Plusieurs même de ceux qui étaient peu au courant des idées juives ou chrétiennes, devaient être amenés par ce nom à croire que Christus ou Chrestus était un chef de parti encore vivant[10]. La prononciation vulgaire, en effet, était chrestiani[11].

Les Juifs, en tout cas, n’adoptèrent pas, au moins d’une façon suivie[12], le nom donné par les Romains à leurs coreligionnaires schismatiques. Ils continuèrent d’appeler les nouveaux sectaires « Nazaréens » ou « Nazoréens »[13], sans doute parce qu’ils avaient l’habitude d’appeler Jésus Han-nasri ou Han-nosri « le Nazaréen ». Ce nom a prévalu jusqu’à nos jours dans tout l’Orient[14].

C’est ici un moment très-important. L’heure où une création nouvelle reçoit son nom est solennelle ; car le nom est le signe définitif de l’existence. C’est par le nom qu’un être individuel ou collectif devient lui-même et sort d’un autre. La formation du mot « chrétien » marque ainsi la date précise où l’Église de Jésus se sépara du judaïsme. Longtemps encore on confondra les deux religions ; mais cette confusion n’aura lieu que dans les pays où la croissance du christianisme est, si j’ose le dire, arriérée. La secte, du reste, accepta vite l’appellation qu’on avait faite pour elle et la considéra comme un titre d’honneur[15]. Quand on songe que, dix ans après la mort de Jésus, sa religion a déjà un nom en langue grecque et en langue latine dans la capitale de la Syrie, on s’étonne des progrès accomplis en si peu de temps. Le christianisme est complètement détaché du sein de sa mère ; la vraie pensée de Jésus a triomphé de l’indécision de ses premiers disciples ; l’Église de Jérusalem est dépassée ; l’araméen, la langue de Jésus, est inconnue à une partie de son école ; le christianisme parle grec ; il est lancé définitivement dans le grand tourbillon du monde grec et romain, d’où il ne sortira plus.

L’activité, la fièvre d’idées qui se produisait dans cette jeune Église dut être quelque chose d’extraordinaire. Les grandes manifestations « spirites » y étaient fréquentes[16]. Tous se croyaient inspirés, sur des modes divers. Les uns étaient « prophètes », les autres « docteurs »[17]. Barnabé, comme son nom l’indique[18], avait sans doute rang de prophète. Paul n’avait pas de titre spécial. On citait encore, parmi les notables de l’Église d’Antioche, Siméon surnommé Niger, Lucius de Cyrène, Menahem, qui avait été frère de lait d’Hérode Antipas, et qui par conséquent devait être assez âgé[19]. Tous ces personnages étaient juifs. Parmi les païens convertis était peut-être déjà cet Evhode qui paraît, à une certaine époque, avoir tenu le premier rang dans l’Église d’Antioche[20]. Sans doute, les païens qui répondirent à la première prédication eurent d’abord quelque infériorité ; ils devaient peu briller dans les exercices publics de glossolalie, de prédication, de prophétie.

Paul, au milieu de cette société entraînante, se laissa aller au courant. Plus tard, il se montra contraire à la glossolalie[21], et il est probable que jamais il ne la pratiqua. Mais il eut beaucoup de visions et de révélations immédiates[22]. C’est apparemment à Antioche[23] qu’il eut cette grande extase qu’il raconte en ces termes : « Je connais un homme en Christ, qui, il y a quatorze ans (la chose se passait-elle corporellement ou en dehors du corps ? je l’ignore. Dieu le sait), fut ravi jusqu’au troisième ciel[24]. Et je sais que cet homme (Dieu pourrait dire si ce fut en corps ou sans corps) a été ravi dans le paradis[25], où il a entendu des paroles ineffables, qu’il n’est pas permis à un mortel de dire[26]. » En général, sobre et pratique, Paul partageait cependant les idées de son temps sur le surnaturel. Il croyait faire des miracles[27], comme tout le monde ; il était impossible que les dons du Saint-Esprit, qui passaient pour être de droit commun dans l’Église[28], lui fussent refusés.

Mais des esprits possédés d’une flamme si vive ne pouvaient s’en tenir à ces chimères d’une exubérante piété. On se tourna vite vers l’action. L’idée de grandes missions destinées à convertir les païens, en commençant par l’Asie Mineure, s’empara de toutes les têtes. Une pareille idée, fût-elle née à Jérusalem, n’aurait pu s’y réaliser. L’Église de Jérusalem était dénuée de ressources pécuniaires. Un grand établissement de propagande exige une certaine mise de fonds. Or, toute la caisse commune de Jérusalem allait à nourrir les bons pauvres, et parfois n’y suffisait pas. De toutes les parties du monde, il fallait envoyer des secours pour que ces nobles mendiants ne mourussent pas de faim[29]. Le communisme avait créé à Jérusalem une misère irrémédiable et une complète incapacité pour les grandes entreprises. L’Église d’Antioche était exempte d’un tel fléau. Les Juifs, dans ces villes profanes, étaient arrivés à l’aisance, parfois à de grandes fortunes[30] ; les fidèles entraient dans l’Église avec un avoir assez considérable. Ce fut Antioche qui fournit les capitaux de la fondation du christianisme. On conçoit la totale différence de mœurs et d’esprit que cette circonstance à elle seule dut établir entre les deux Églises. Jérusalem resta la ville des pauvres de Dieu, des ebionim, des bons rêveurs galiléens, ivres et comme étourdis des promesses du royaume des cieux[31]. Antioche, presque étrangère à la parole de Jésus, qu’elle n’avait pas entendue, fut l’Église de l’action, du progrès. Antioche fut la ville de Paul ; Jérusalem, la ville du vieux collège apostolique, enseveli dans ses songes, impuissant en face des problèmes nouveaux qui s’ouvraient, mais ébloui de son incomparable privilège, et riche de ses inappréciables souvenirs.

Une circonstance justement mit bientôt tous ces traits en lumière. L’imprévoyance était telle dans cette pauvre Église famélique de Jérusalem, que le moindre accident mettait la communauté aux abois. Or, dans un pays où l’organisation économique était nulle, où le commerce avait peu de développement et où les sources du bien-être étaient médiocres, les famines ne pouvaient manquer d’arriver. Il y en eut une terrible la quatrième année du règne de Claude, l’an 44[32], Quand les symptômes s’en firent sentir, les anciens de Jérusalem eurent l’idée de recourir aux frères des Églises plus riches de Syrie. Une ambassade de prophètes hiérosolymites vint à Antioche[33]. L’un d’eux, nommé Agab, qui passait pour avoir un haut degré de clairvoyance, se vit tout à coup saisi de l’Esprit, et annonça le fléau qui allait sévir. Les fidèles d’Antioche furent fort touchés des maux qui menaçaient la mère Église, dont ils se regardaient encore comme tributaires. Ils firent une collecte, à laquelle chacun contribua selon son pouvoir. Barnabé fut chargé d’aller en porter le produit aux frères de Judée[34]. Jérusalem restera encore longtemps la capitale du christianisme. Les choses uniques y sont centralisées ; il n’y a d’apôtres que là[35]. Mais un grand pas est fait. Durant plusieurs années, il n’y a eu qu’une Église complètement organisée, celle de Jérusalem, centre absolu de la foi, d’où toute vie émane, où toute vie reflue. Il n’en est plus ainsi maintenant. Antioche est une Église parfaite. Elle a toute la hiérarchie des dons du Saint-Esprit. Les missions partent de là[36] et y reviennent[37]. C’est une seconde capitale, ou, pour mieux dire, un second cœur, qui a son action propre, et dont la force s’exerce dans toutes les directions.

Il est même facile de prévoir dès à présent que la seconde capitale l’emportera bientôt sur la première. La décadence de l’Église de Jérusalem, en effet, fut rapide. C’est le propre des institutions fondées sur le communisme d’avoir un premier moment brillant, car le communisme suppose toujours une grande exaltation, mais de dégénérer très-vite, le communisme étant contraire à la nature humaine. Dans ses accès de vertu, l’homme croit pouvoir se passer entièrement de l’égoïsme et de l’intérêt propre ; l’égoïsme prend sa revanche en prouvant que l’absolu désintéressement engendre des maux plus graves que ceux qu’on avait cru éviter par la suppression de la propriété.


  1. Act., xi, 22 et suiv.
  2. Act., xi, 22-24.
  3. Act., xi, 25.
  4. Act., xi, 26.
  5. Libanius. Pro templis, p. 164 et suiv. ; De carcere vinctis, p. 458 ; Theodoret, Hist. eccl., IV, 28 ; Jean Chrysost., Homil. lxxii in Matth., 3 (t. VII. p. 705 ; In Epist. ad Ephes. hom. vi, 4 (t. XI, p. 44) ; In I Tim. hom. xiv, 3 et suiv. (ibid. p. 628 et suiv.) ; Nicéphore, XII, 44 ; Glycas, p. 257 (éd. Paris).
  6. Act., xi, 26.
  7. Les passages I Petri, iv, 16, et Jac., ii, 7, comparés à Suétone, Néron, 16, et à Tacite. Ann., XV, 44, confirment cette idée. Voir aussi Act., xxvi, 28.
  8. Il est vrai qu’on trouve Ἀσιανός (Act., xx, 4 ; Philon, Legatio, 36 ; Strabon, etc.). Mais il paraît que c’est là un latinisme, de même que Δαλδιανοί, et les noms des sectes, Σιμωνιανοί, Κηρινθιανοί, Σηθιανοί, etc. Le dérivé hellénique de χριστός eût été χρίστειος. Il ne sert de rien de dire que la terminaison anus est une forme dorique du grec ηνος ; on n’avait nulle souvenance de cela au premier siècle.
  9. Tacite (loc. cit.) le prend ainsi.
  10. Suétone, Claude, 25. Nous discuterons ce passage dans notre livre suivant.
  11. Corpus inscr. gr., nos 2883 d, 3857 g, 3857 p, 3865 l ; Tertullien, Apol., 3 : Lactance, Divin Inst., IV, 7. Comp ; la forme française chrestien.
  12. Jac., ii, 7, n’implique qu’un usage momentané et incertain.
  13. Act., xxiv. 5 ; Tertullien. Adv. Marcionem, IV, 8.
  14. Nesârâ. Les noms de meschihoio en syriaque, mesihi en arabe, sont relativement modernes, et calqués sur χριστιανός. Le nom de « Galiléens » est bien plus récent. Ce fut Julien qui le mit à la mode, et même le rendit officiel, en y attachant une nuance de raillerie et de mépris. Juliani Epist., vii ; Grégoire de Nazianze, Orat. IV (invect. i), 76 ; S. Cyrille d’Alex., Contre Julien, II, p. 39 (édit. Spanheim) ; Philopatris, dialogue attribué faussement à Lucien, et qui est en réalité du temps de Julien, § 12 ; Théodoret, Hist. eccl., III, 4. Je pense que, dans Épictète (Arrien, Dissert. IV, vii, 6) et dans Marc-Aurèle (Pensées, XI, 3), ce nom ne désigne pas les chrétiens, mais qu’il faut l’entendre des « sicaires » ou zélotes, disciples fanatiques de Juda le Galiléen ou le Gaulonite et de Jean de Gischala.
  15. I Petri, iv, 16 ; Jac., ii, 7.
  16. Act., xiii, 2.
  17. Ibid., xiii, 1.
  18. Voir ci-dessus, p. 105-106.
  19. Act., xiii, 1.
  20. Eusèbe, Chron., à l’année 43 ; Hist. eccl., III, 22 ; Ignatii Epist. ad Antioch. (apocr.), 7.
  21. I Cor., xiv entier.
  22. II Cor., xii, 1-5.
  23. Il place en effet cette vision quatorze ans avant l’année où il écrivait la deuxième aux Corinthiens, laquelle est de l’an 57 à peu près. Il n’est pas impossible cependant qu’il fût encore à Tarse.
  24. Pour les idées juives sur les cieux superposés, voir Testam. des 12 patr., Levi, 3 ; Ascension d’Isaie, vi, 13 ; vii, 8 et toute la suite du livre ; Talm. de Babyl., Chagiga, 12 b ; Midraschim, Bereschith rabba, sect. xix, fol. 19 c ; Schemoth rabba, sect. xv, fol. 115 d ; Bammidbar rabba, sect. xiii, fol. 218 a ; Debarim rabba, sect. ii, fol. 253 a ; Schir hasschirim rabba, fol. 24 d.
  25. Comparez Talmud de Babyl., Chagiga, 14 b.
  26. Comparez Ascension d’Isaïe, vi, 15 ; vii, 3 et suiv.
  27. II Cor., xii, 12 ; Rom., xv, 19.
  28. I Cor., xii entier.
  29. Act., xi, 29 ; xxiv, 17 ; Gal., ii, 10 ; Rom., xv, 26 ; I Cor., xvi, 1 ; II Cor., viii, 4, 14 ; ix, 1, 12.
  30. Jos., Ant., XVIII, vi, 3, 4 ; XX, v, 2.
  31. Jac., ii, 5 et suiv.
  32. Act., xi, 28 ; Jos., Ant., XX, ii, 6 ; v, 2 ; Eusèbe, Hist. eccl., II, 8 et 12. Comp. Act., xii, 20 ; Tac. Ann., XII, 43 ; Suétone, Claude, 18 ; Dion Cassius, LX, 11 ; Aurélius Victor, Caes., 4 ; Eusèbe, Chron., années 43 et suiv. Le règne de Claude fut affligé presque chaque année par des famines partielles de l’Empire.
  33. Act., xi, 27 et suiv.
  34. Le livre des Actes (xi, 30 ; xii, 25, met Paul de ce voyage. Mais Paul déclare qu’entre son premier séjour de deux semaines et son voyage pour l’affaire de la circoncision, il n’alla pas à Jérusalem (Gal., ii, 1. en tenant compte de l’argumentation générale de Paul à cet endroit). Voir ci-dessus, Introd., p. xxxii-xxxiii.
  35. Gal., i, 17-19.
  36. Act., xiii, 3 ; xv, 36 ; xviii, 23.
  37. Ibid., xiv, 25 ; xviii, 22.