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Les Callipyges/Texte entier

La bibliothèque libre.
(Émile Desjardins)
Au dépens de la Compagnie (p. at-175).

E. D.

Les Callypyges


1892

Ouvrage érotique de flagellation sur lequel on pourra consulter la « bibliographie du roman érotique » de Louis Perceau.

Le volume est rare, comme tous ses semblables. Je l’ai acheté 400 frs. en 1947 à un libraire des quais à Paris.


Paul Caron


Ne semble pas avoir été imprimé en France. Il y a de nombreuses coquilles qu’un correcteur français n’aurait pas laissées passer.


LES CALLIPYGES

OU

LES DÉLICES DE LA VERGE.
LES

CALLIPYGES

OU

Les Délices de la Verge.

par

E. D.

Auteur de Jupes Troussées.

TOME I.

PARIS

Aux dépens de la Compagnie.

1892.

AVANT-PROPOS.

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Deux jeunes Ladies, appartenant à la meilleure société de Londres, amies ferventes de la verge, pourvues toutes deux d’une remarquable chute de reins, qui eût balancé certainement, sinon dépassé, la croupe vantée par les anciens Grecs de la Vénus Callipyge, s’étaient liées d’une tendre amitié, attachées l’une à l’autre par la similitude de leurs qualités physiques et morales. Quand elles se visitaient, c’était des extases qui n’en finissaient pas, des agenouillements pieux devant leur fière beauté, qu’elles se caressaient mutuellement de la main ou de la verge.

Ces deux belles dames, que nous appellerons, pour ne pas les désigner trop clairement à la cupidité des curieux, lady Lovebirch et lady Fairbottom, s’adjoignirent plus tard lady Richbuttock, porteuse, elle aussi, d’une magnifique proéminence, puis une autre, lady Splendidorb, une autre encore, Lady Plentiful, et enfin une dernière, lady Finefleece, toutes du meilleur monde et très hardiment cambrées.

Quand notre sextuor de grandes dames, réuni pour la première fois, exhiba l’ensemble de ces croupes incomparables, elles décidèrent, d’un commun accord, qu’elles ne sauraient avoir de rivales, et que le groupe prendrait un nom qui s’imposait : les Callipyges. Jamais titre, en effet, ne fut mieux justifié. Elles s’organisèrent en petit comité, choisissant pour présidente la plus âgée, lady Lovebirch, qui allait sur ses vingt-trois ans, et pour secrétaire lady Finefleece, la plus jeune, qui en avait dix-neuf depuis la veille. Inutile d’ajouter que ces fonctions étaient de véritables sinécures.

Ces superbes encroupées composèrent naturellement leurs maisons à leur image. Le personnel féminin n’était accepté que quand les plus brillantes perspectives séduisaient l’œil des Callipyges. Encore prenaient-elles trois jours, pour l’acceptation définitive. Chaque nouvelle venue, avant d’entrer en fonctions, devant prendre un bain, qui d’ailleurs se renouvelait très souvent, la maîtresse exigeant une excessive propreté et une élégance extrême, extérieure et intérieure chez ses femmes de chambre, pour plusieurs raisons, dont l’explication naturelle se trouvera dans le cours de cet ouvrage ; ce n’était qu’après ce premier bain que la jeune fille était définitivement admise ou refusée. Comme l’on ne se gêne pas entre femmes, la maîtresse éblouissait pour l’examen de leurs formes, l’heure de son bain quotidien. Les deux baignoires se faisaient face, et la dame avait ainsi tout le loisir de se rendre compte de l’état des lieux. Une figure avenante et la plus jolie possible, était de rigueur. Aussi, nos jeunes ladies étaient elles entourées d’un essaim gracieux de ravissantes beautés de tous les pays ; car toutes les nations participaient au peuplement de ces palais Callipygiaques. Cependant les Françaises y étaient en majorité, sans doute à cause de leur minois agaçant, et de leur facilité d’assimilation pour toutes choses.

Comme elles étaient des fanatiques de la verge, ce qui s’explique facilement avec de pareils terrains de manœuvre, nos Callipyges coururent pendant longtemps les divers pensionnats de jeunes filles de la Cité, sondant toutes les directrices, et Dieu sait le nombre en est grand, pour trouver d’habiles conférencières, disposées à leur montrer la théorie et la pratique de la discipline, voulant, disaient-elles, s’instruire dans l’art de la flagellation, mais, en réalité, pour se procurer d’aimables passe-temps, qui sont bien les plus piquants du monde, elles arrêtèrent leur choix sur quatre jeunes directrices, qui joignaient à leur passion pour la verge l’amour du plaisir, ce qui promettait de jolis divertissements. L’engagement ne fut d’ailleurs signé par les deux parties contractantes, que lorsque nos jeunes Callipyges se furent assurées par elles-même, d’une façon irréfragable, de leur talent en tout genre. Elles réussirent le plus facilement du monde à les amener à leurs fins. Ces quatre directrices étaient dans l’âge des passions, de vingt-six à trente ans, voluptueuses jusqu’au bout des ongles ; aussi leurs tentatrices, jeunes et fort belles, appartenant, ce qui ne gâtait rien, à l’aristocratie anglaise, n’eurent pas de peine à les séduire.

Dès qu’on eut cause gagnée, il fut convenu qu’on se réunirait à des jours et à des heures qu’on désignerait dans l’un des pensionnats, pour écouter des conférences sur la verge, ou assister à des séances ; et chez chacune des Callipyges, au thé de cinq heures (le five o’clock tea des Anglais), pour y entendre de piquantes anecdotes.

C’est le compte rendu de ces conférences, séances et anecdotes, que je traduis dans cet ouvrage, auquel je donne pour titre, le nom que portent si justement nos héroïnes :


LES CALLIPYGES

Si vous voulez savoir de qui je tiens le texte de ces conférences, devinez au milieu de ces dix belles encroupées, car elles le sont toutes, même les quatre conférencières, laquelle est ma maîtresse.


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CONFÉRENCE
sur
L’UTILITÉ ET L’AGRÉMENT


de la verge ; tenue chez Mrs SKIN-TEAR, directrice d’un pensionnat de jeunes filles de la Cité, 28 ans, 12 ans de pratique.

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Le mardi à huit heures du soir, le société convoquée était réunie au complet chez Mrs Skin-Tear. Les six Callipyges et les conférencières prennent place dans des fauteuils, lady Lovebirch dans celui de la présidente, Mrs Skin-Tear dans celui de le conférencière, en face de l’auditoire. La présidente donne la parole à la conférencière :


Mrs Skin-Tear.

— Puisque les préambules nous sont interdits, je franchis le déluge pour sauter à mon sujet.

Le fouet, mesdames, fait partie intégrante de l’éducation des enfants, des jeunes filles surtout, que la nature a généralement pourvues d’un vaste champ d’opération. Il sert également, en dehors des maisons d’éducation, dans bien des circonstances de la vie, soit pour assouplir les caractères, soit pour punir des délinquantes de tout âge, et dans bien d’autres cas dont nous pourrons avoir à nous occuper. Nous parlerons ici des diverses causes qui nous amènent à l’infliger, du but poursuivi et des moyens d’atteindre ce but. Nous effleurerons les deux premiers sujets, pour nous étendre plus longuement sur les moyens qui sont la partie la plus pittoresque et la plus intéressante de cette conférence.

Les Causes.

Les causes qui font donner le fouet dans les pensionnats (d’autres plus autorisées parleront de la famille), sont multiples, et vont du léger au grave, de la paresse, en passent par l’insubordination, jusqu’aux fautes honteuses, qu’on doit toujours punir sévèrement. Le châtiment doit être motivé avec toute l’équité désirable. Il ne faut jamais que la coupable qu’on corrige ignore pourquoi ou la fouette. Puisqu’il y a une cause, elle doit la connaître. D’ailleurs, dans le courant de la correction, une maîtresse habile, si elle n’est pas trop vivement impressionnée, peut joindre la parole à l’action. Tel n’est pas mon cas : je suis tellement absorbée par mon rôle et par ma contemplation, que je n’ai jamais pu profiter de cette simultanéité.


Le But.

Pour nous, et pour vous aussi, mesdames, qui m’avez fait l’honneur de me demander mon avis franc et sincère, il y a un double but, que résume admirablement ce proverbe latin : utile dulci, mêler l’utile à l’agréable. Le premier but, le plus important pour les éducatrices, devient secondaire pour les passionnées de la verge. Je ne crois pas vous calomnier, mesdames, en vous rangeant avec nous dans cette dernière catégorie ; car si nous voulons que le châtiment soit utile, nous nous attachons aussi à en retirer le plus grand profit possible.


Les moyens.

Il est donc entendu, qu’en même temps qu’elles corrigent les méchantes filles, les verges doivent procurer de l’agrément à celles qui les donnent. Or, pour que le souvenir soit durable dans la mémoire de la fustigée, et pour que le plaisir de la fouetteuse se prolonge, il faut nécessairement que la correction soit la plus longue possible ; la honte et la douleur de la patiente, adroitement entretenues, produiront sur la passive et sur l’active le double effet demandé à la verge. Celles qui l’infligent à la hâte, perdent le plus souvent le bénéfice du châtiment.

Pour faire durer la correction, sans inconvénient pour la victime, voici le meilleur système à mon avis : appliquer au préalable une fessée à la main, légère d’abord, puis un peu plus sévère, et enfin rigoureuse. On prépare ainsi le postérieur coupable à une correction plus rude ; la peau, plus souple et réchauffée, reçoit mieux les cinglantes apostrophes, qui ne meurtrissent pas la chair tout de suite, à moins d’être très-violentes, et la douleur est aussi plus intense. En commençant par l’application immédiatement sévère de la verge, excellent système quand on est pressé, mais détestable quand on a le temps, on risque de détériorer dès les premiers coups sévères le postérieur non préparé, et de terminer le châtiment, trop tôt pour qu’il remplisse son double but. La confusion et la souffrance de la coupable ayant à peine duré, votre agrément aura été médiocre. Quand il m’arrive de commencer par la verge, je fouette progressivement, jusqu’à ce que la teinte rosée de la peau et la chaleur du derrière, que je me plais à constater par l’imposition des mains, m’invitent à accentuer la rigueur.

Puisque donc dans l’application de la verge, nous poursuivons deux résultats bien distincts, un châtiment salutaire et un plaisir délicieux, prolongeons la correction jusqu’à l’extrême limite, c’est le plus sûr moyen d’atteindre le double résultat cherché.

Ma méthode est infaillible ; sagement menée, la correction, dont le sujet vous inspire par la beauté des formes, peut durer longtemps, appliquée avec toute la sévérité que comporte la faute, détériorer l’objet de votre culte, et sans être aussi désastreuse pour la patiente qu’une correction plus courte, maladroitement violente.

J’ai expérimenté la chose mille fois durant mes douze années de pratique, hier pour la dernière fois sur une petite morveuse de quatorze ans, qui s’avise de donner des leçons de physique expérimentale à ses petites amies. Je l’ai fouettée sur le lourd fauteuil que voilà, pendant une heure ; elle a hurlé depuis la première claque jusqu’aux dernières cinglées qui firent jaillir quelques gouttes de sang. J’eus du plaisir pour ma peine, d’abord sans le secours d’aucune aide, par le seul stimulant d’un joli cul fouetté. J’avais pris la précaution de couvrir d’un épais bandeau les yeux de la délinquante, et quand j’eus terminé la fessée préalable, qui avait duré un quart d’heure, je sonnai Nana ; Nana, honni soit qui mal y pense, est une jeune négrillonne, qui m’est dévouée à la mort, et qui n’a pas sa pareille pour le service intime.

Dès que Nana est à son poste sous mes jupes, je prends les verges, que j’applique d’abord avec une lenteur mesurée, accentuant progressivement la sévérité, sans interrompre la cadence, malgré les fréquentes distractions que me donne la dextérité de la langue qui me fête. La coupable, qui ne se doute de rien, continue à gémir et à se tordre sous les atteintes qui rougissent le satin sans l’entamer.

Ce n’est qu’au bout d’une heure, qu’un peu fatiguée par mon exercice prolongé, et beaucoup, par la voluptueuse pratique de la chaude négrillonne, que je trace pour finir deux sillons sanglants sur les deux globes empourprés. Aujourd’hui, le postérieur, que j’ai visité ce matin, a repris tous ses lis, à l’exception des deux empreintes, sculptées parallèlement en rose. D’ailleurs vous allez pouvoir constater la chose de vos propres yeux, mesdames, car, voulant aussi prêcher d’exemple, je veux après la théorie vous montrer la pratique.

J’ai là mes deux sujets, dont l’un attend les yeux bandés ; mais comme la friponne à l’ouïe fine, je vous recommande le plus absolu silence, afin qu’elle ne se doute pas qu’elle est environnée de curieuses. Quant à Nana, elle se moque de servir de point de mire, et rien ne saurait l’empêcher de se livrer, comme s’il n’y avait pas de témoins, à son exercice favori. La victime connaît le sort qui l’attend, car je l’avais condamnée à recevoir son châtiment en double édition.

Comme noblesse, titre oblige ; le sujet que je vous offre ne déparera pas une assemblée de Callipyges, car, malgré son jeune age, Miss Clara est amplement garnie au bon endroit.

Madame la présidente, je suis à vos ordres pour la seconde partie de ma conférence.

Sur un signe affirmatif de lady Lovebirch, la conférencière quitta la salle, et reparut bientôt avec Miss Clara, la jeune délinquante et la négrillonne, à qui on donnerait facilement vingt ans, bien qu’elle n’en ait que quinze.

La jeune fille, qui a les yeux bandés, se laisse conduire par la maîtresse, qui la mène jusqu’au fauteuil muni de courroies, qui servent à maintenir les victimes qu’on veut y fouetter. Nana regarde l’assemblée de ses deux grands yeux noirs, dont le blanc fait ressortir l’éclat ; ses grosses lèvres retroussées, épaisses, rouges, découvrent deux rangées de perles étincelantes, qui feraient honneur au plus bel écrin de la société. Sa figure régulière, n’étaient ses grosses lèvres sensuelles et l’ébène de la peau, ne messiérait pas à une jolie blanche.

Mrs Skin-Tear, qui a fait agenouiller Miss Clara sur le bord du fauteuil, l’attache par dessous les aisselles, relève les jupes, les épingle dans le haut ; la mignonne a un fort joli pantalon collant, richement brodé, qui moule d’adorables rondeurs juvéniles ; un pan de chemise, qui sort de la fente, cache les dessous. Mrs Skin-Tear déboutonne le pantalon, le fait glisser, et le rabat sur les genoux ; entre le pantalon et la chemise, on découvre un coin de chair blanche et rose, pendant que la maîtresse attache les jambes écartées. Puis, relevant la chemise, qu’elle épingle aux jupons, elle découvre une ravissante mappemonde, magnifiquement développée, d’une blancheur de lis, sur laquelle se détachent deux parallèles roses, sculptées sur les deux globes, et qu’on dirait tirées au cordeau.

Entre les cuisses écartées on voit la petite fente dénudée, fermée hermétiquement, sur laquelle la négrillonne jette un regard gourmand, plein d’une ardente convoitise ; plus bas, les cuisses potelées et les jambes bien tournées, que le pantalon rabattu cache à demi, se terminent par deux petits pieds divinement chaussés.

Mrs Skin-Tear lève la main et avant de la laisser retomber, elle annonce à Miss Clara qu’elle va recevoir le solde de son compte. Clic, clac, les claques retombent sonores sur les chairs pleines et dures, rosant la peau ; l’écolière dont le gros derrière se tortille déjà, pousse des cris aigus ; les gifles plus sévères retombent lentement, avec un bruit de chairs claquées. Nana regarde sa maîtresse, l’interrogeant des yeux pour savoir si son heure est venue ; la maîtresse ne répond pas et continue la fessée, s’animant de plus en plus à ce jeu qui lui plaît. Enfin, à ses yeux brillants, à ses lèvres entr’ouvertes, on devine qu’elle est tendrement remuée, et qu’elle doit éprouver une douce émotion.

Cessant de fesser, elle va prendre une longue verge souple et élastique dans le tiroir aux provisions, et la brandit, en faisant siffler l’air. Dès qu’elle est installée devant la mappemonde fumante. Nana, sans autre avis, se jette à ses genoux, se glisse dans les dessous, et disparaît sous les jupes de sa maîtresse. Celle-ci se met à appliquer la verge avec une lenteur désespérante, mesurant les coups, qui cliquettent sèchement sur les fesses rebondies, qui se tordent sous les cuisantes morsures, tandis que la patiente se lamente en demandant grâce. Mrs Skin-Tear a à peine appliqué une douzaine de cinglées, que les coups deviennent subitement plus sévères et moins cadencés ; ses yeux lancent des éclairs, ses narines palpitent, ses lèvres s’entr’ouvrent, sa gorge bondit sur sa poitrine, ses hanches ondulent, ses paupières s’abaissent, et l’on devine que Nana emploie bien son temps et son talent dans les combles où elle besogne.

Mrs Skin-Tear reprend haleine quelques secondes, et recommence à donner la verge en mesure sur le gros postérieur cramoisi, qui bondit, se relève et s’abaisse, s’écarte et se ferme convulsivement ; la mignonne crie désespérément ; cependant on ne voit pas la moindre goutte de sang perler à la surface, les cinglées, savamment dispensées, causent à la victime une souffrance intolérable, sans détériorer l’objet malmené. Cependant, la fouetteuse recommence à éprouver des titillations, ses seins dansent de nouveau sur la poitrine, se bombent, s’affaissent ; et sa main gauche inconsciente relevant ses jupes, va retrouver l’ouvrière de son plaisir, découvrant une fort jolie jambe enfermée dans des bas de soie gris-perle et une cuisse ronde et dodue, veuve du pantalon, sans doute pour que Nana puisse gondoler là-haut à son aise et sans gêne. Elle oscille sur sa base, on dirait qu’elle va tomber ; mais elle reprend bientôt son équilibre et son sang-froid, car elle recommence sur le postérieur sa fustigation cadencée.

Le gros cul fait tout plein de mines plaisantes, les globes empourprés s’entr’ouvrent, se resserrent, découvrant la petite fente vermeille, qui bâille comme dans la soif d’amour. La maîtresse, qui s’en aperçoit, la cingle vivement entre les cuisses écartées, meurtrissant les petites lèvres du minet imberbe, ce qui fait bondir et rugir la victime. L’infatigable Nana poursuit toujours son ineffable besogne dans les combles, car la fouetteuse se trémousse de nouveau et reste une longue minute sans manier la verge, pressant des deux mains la tête de la chaude tribade sous ses jupes. Deux fois encore, Mrs Skin-Tear but à la coupe des ivresses.

Le châtiment touchait à sa fin, la peau du derrière fustigé prenait une teinte violacée, Miss Clara hurlait lamentablement, la verge retombait, cliquetant sinistrement. Enfin, quand la fouetteuse va s’affaisser pantelante, elle fait appel à toute son énergie, se lève sur la pointe des pieds, et détache deux formidables cinglées en travers des fesses, qui gigotent et se couvrent du rubis sur deux longs sillons sanglants, au milieu des hurlements continus de la victime. Mrs SkinTear jette les verges et semble se recueillir, attendant, les yeux au ciel, la venue du Messie. Cette fois elle s’affaisse, fléchissant sur les genoux, et c’est accroupie, qu’elle se tord pâmée.

Quand Nana reparaît, essoufflée, haletante, les yeux luisants, se pourléchant les lèvres, qui gardent d’abondantes preuves de son zèle récompensé, les ardentes Callipyges, jalouses du bonheur de Mrs Skin-Tear, qui possède une ouvrière aussi habile qu’infatigable, brûlent d’éprouver la suavité de son talent ; si elles ne disent mot, leurs yeux parlent éloquemment pour elles ; on y lit clairement qu’elles grillent de sentir ces grosses lèvres sensuelles, rouges, retroussées, se coller brûlantes sur la bouche de leur chat enflammé, enveloppant les bords comme dans un four, et sentir glisser large et chaude sur leur bouton ravi, cette langue longue, épaisse, plus douce que du velours. Mais Nana suit sa maîtresse dans le cabinet.

Mrs Skin-Tear revient toute seule au bout d’un moment, et reprend la parole pour ajouter :

— Je crois, mesdames, vous avoir démontré l’excellence de mes procédés, pour obtenir le double but recherché : l’utilité et l’agrément dans la flagellation.

— Mais, dit la présidente, l’aide que vous fournit la perle des tribades, l’infatigable Nana, doit se compter dans la multiplicité de vos succès.

— Sans doute, mesdames, la dextérité d’une langue habile ou la vigueur d’un mâle sont indispensables ; mais, sans le stimulant d’un beau derrière, qui gigote sous les verges, vous n’obtiendriez pas la moitié de ces beaux résultats. De ceci, d’ailleurs, il ne faut pas abuser ; j’ai voulu vous prouver le bien fondé de mes préceptes ; j’ai éprouvé hier la répétition multipliée des plaisirs, j’ai renouvelé aujourd’hui l’épreuve sous vos yeux, mais je ne prendrai pas l’habitude d’un pareil abus des sensations voluptueuses, qui ruinerait le tempérament le plus robuste.

— Quelle douce ivresse doit distiller le doux velours de votre diablotin noir !

— Nana est à votre disposition, madame la présidente, et à celle de toute la société. C’est bien velours que vous pouvez appeler sa langue. Mais pour bien utiliser cette perle de tribadisme, il faut que Nana entende le bruit des verges. J’ai éprouvé que son ardeur redouble d’intensité, quand c’est l’opérée qui manie la verge, et surtout quand la négrillonne s’est excitée elle même par une fessée préalable, que je lui permets d’appliquer.

Maintenant, si vous voulez tenter l’expérience, j’ai une victime qui doit recevoir le fouet avant de se coucher, et vous pourrez expérimenter la chose, en vous relayant devant le postérieur de la coupable.

— Ces jeunes ladies, qui sont comme vous le savez d’ardentes voluptueuses et de ferventes passionnées de la verge, feront volontiers l’expérience ; mais nous sommes neuf avec mesdames les conférencières et si chacune veut comme moi tenter deux épreuves successives, ce sera un peu long et fatigant pour la tribade active ; et Nana, déjà lassée par sa prière prolongée dans votre église, pourra-t-elle y suffire ?

— Nana tiendrait tête à vingt Messalines. D’ailleurs, ça ne sera pas aussi long que vous le pensez. Cinq minutes pour éprouver deux fois la douceur de son velours, soit une demi heure pour vos six chapelles, un quart d’heure pour la béatification de mes trois partenaires en conférence, quelques minutes qu’aura duré la fessée préalable, appliqué par la négrillonne pour se mettre en train, cela fera à peu près l’heure employée à la flagellation. Mais, pour remplir le double but, prendre la plus grande somme de plaisir possible, sans détériorer l’objet de vos soins, suivez mes recommandations, et mettez mes conseils en pratique.

Je vais donner mes instructions à mon diablotin noir, et ramener les deux sujets.

Pendant que Mrs Skin-Tear s’éloigne, pour être plus dégagée et pour nous offrir plus librement aux caresses de la noire Lesbienne, nous retirons nos pantalons, en nous servant mutuellement de femmes de chambre.

Mrs Skin-Tear revient bientôt, conduisant par la main une superbe brune de quinze ans. Miss Lovely a égratigné sa maîtresse de français, et, pour sa punition, elle va être fouettée vertement. Mrs Skin-Tear lui annonce qu’elle restera une heure sur la sellette. La négrillonne, pendant ce temps, l’attache solidement au fauteuil, puis, comme elle l’a vu faire par sa maîtresse, elle relève les jupes, les épingle aux épaules, découvrant une superbe chute de reins, qui repousse hardiment la toile du pantalon. Ce rebondissement promet un magnifique relief. Nana déboutonne le pantalon, le rabat, et relève la chemise qu’elle attache aux jupes dans le haut, mettant à nu la somptueuse mappemonde, glorieusement épanouie, d’un satin étincelant, veloutée comme la peau vermeille d’une pêche mûre. La négresse, impatiente de palper ces aimables rondeurs, y porte sa lubrique main, qui met une tache noire sur les lis, la fait glisser amoureusement sur le doux satin, patinant la chair avec un plaisir indicible ; elle tressaille d’aise à ce doux contact, et passe sa langue sur ses lèvres d’un air gourmand.

Puis, levant la main, elle la laisse retomber caressante, fouettant les tendres fesses comme avec des fleurs. Bientôt les claques résonnent plus fort, rosant la peau, puis, plus sévèrement, arrachant des cris perçants à la patiente ; enfin les gifles retombent dures et sèches, froissant le satin, les fesses gigotent, se trémoussent, le jeu plaît à Nana, qui s’acharne à les cribler. Une grimace significative vient illuminer son visage noir, indiquant le plaisir qui l’envahit, et qui bientôt la tord pâmée, les yeux tournés vers le ciel, ne montrant que le blanc. S’agenouillant brusquement, elle applique goulûment ses grosses lèvres sur le cul brûlant qui fume.

La présidente, lady Lovebirch, prend les verges, et s’installe devant la croupe rougie. Nana, revenue de sa pâmoison, se glisse sous les jupes pour y tenir son rôle. Lady Lovebirch brandit la verge, et commence sur les hémisphères une gamme ascendante, qui fait sauter l’aimable postérieur ; mais elle ne finit pas de monter la gamme ; ses yeux étincelants trahissent l’ivresse qui la gagne sous la langue de feu de l’ardent démon noir, et son bras reste suspendu. Quand la crise est passée, il retombe, cinglant les chairs qui rougissent ; Miss Lovely sanglote et demande grâce, en se démenant comme une possédée. Lady Lovebirch poursuit son exercice, jusqu’au moment où une deuxième crise arrête de nouveau son bras levé.

Nana, qui a reçu des instructions, émerge de dessous les jupes. Lady Plentiful prend place devant le cul de la coupable, relève ses jupes dans sa main gauche, pour permettre à Nana de respirer, pendant qu’elle mène à bien sa besogne. Lady Plentiful montre deux belles cuisses rondes, et une partie de la superbe mappemonde qui lui a valu son admission au nombre des Callipyges, pendant que Nana fourrage ses charmes cachés et qu’elle continue la correction du derrière coupable. Elle paye deux fois son tribut à l’amour en moins de cinq minutes, et cède sa place à lady Fairbottom.

Lady Fairbottom se trémousse deux fois, en cinglant vertement le cul qu’elle laisse cramoisi. Lady Splendidorb, qui prend sa place, fouette à tour de bras, et titube deux fois, comme si elle avait bu du gin. Lady Richbuttock vient à son tour prendre les verges, et les appliquer sévèrement, tandis que Nana la fête divinement. Enfin lady Finefleece, qui striait la peau de lignes livides, s’écroula à la deuxième crise.

Les conférencières voulurent avoir leur tour. Mrs Switch prouva par le maniement méthodique de la verge, que la pratique l’avait rendue fort habile dans l’art de la flagellation ; les coups qu’elle distribue résonnent bruyamment, on croirait que chaque cinglée va déchirer la peau, et cependant pas un rubis ne perle à la surface. Elle franchit la première passe d’amour, à peine remuée, ne discontinuant pas de rythmer les cinglées ; mais au second voyage elle s’agenouilla.

Mrs Flog, elle aussi, déploya le talent d’une praticienne consommée, et fouette le beau derrière en maîtresse expérimentée, faiblissant cependant à chaque pause amoureuse.

Mrs Whipping, troussée très-haut, tient ses jupes dans la main gauche, montrant ses belles cuisses blanches et tout son gros fessier, superbement développé, qui se balance de gauche à droite au bas des reins, à mesure que le bras droit fait des moulinets, laissant voir entre ses cuisses blanches écartées, et sous le creux que forme le rebondissement de sa blanche mappemonde, la tête noire de la chaude tribade agenouillée, qui prie avec ferveur dans le temple de l’amour, entourant la croupe neigeuse de ses bras noirs, pour pouvoir bien appliquer et maintenir sur ses grosses lèvres la fente entrebâillée. Les fesses de Mrs Whipping se serrent trouées de fossettes, indiquant le plaisir qui la pénètre. Les fesses restent contractées pendant une demi-minute que dure l’ivresse, les verges retombent toujours en mesure, très-sévèrement, arrachant des cris perçants à la victime.

Enfin les globes de la fouetteuse se desserrent ; laissant voir au bas de la raie, très-large maintenant, la petite rondelle brune. Les verges marchent toujours avec leur cliquetis retentissant, qui se mêle aux gémissements lamentables de la victime, dont les fesses se secouent convulsivement, s’entr’ouvrant et se refermant, et se soulevant très-haut, laissant apercevoir la petite fente disjointe, ombragée à l’entrée de petits frisons noirs. Le gros derrière de la fouetteuse fait les mêmes mouvements que celui de la fouettée, les globes s’écartent, se resserrent, se dandinent lascivement, et clic, clac, après deux cinglées furieuses, qui découpent deux sillons sur la peau entamée. Mrs Whipping jette le tronçon des verges usées, lâche les jupes, se penche vers la croupe fumante, et jouit divinement, les deux mains appuyées sur la chair palpitante du cul brûlant de la victime, qui hurle toujours de douleur.

La négrillonne se relève, et emmène Miss Lovely.

Mrs Skin-Tear reçoit les félicitations des Callipyges ravies ; et l’on décide, avant de se séparer, que la prochaine séance se tiendra vendredi prochain, dans le pensionnat de Mrs. Switch, qui doit faire une conférence sur le pantalon.


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CONFÉRENCE
sur
LE PANTALON


tenue chez Mrs SWITCH, directrice d’un pensionnat de jeunes filles de la Cité ; 30 ans, 10 ans de pratique.

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Mrs SWITCH.

Le pantalon, ce receleur charmant des plus riches et des plus aimables trésors, mérite certes les honneurs d’une conférence ; et comme il reviendra souvent dans le cours de nos expériences, je crois de mon devoir d’en parler tout d’abord.

Le pantalon des femmes, que le sexe porte dès l’âge le plus tendre, est généralement fendu de telle sorte, que nous pouvons, sans le déboutonner, à l’encontre de celui des hommes, satisfaire à nos… besoins naturels. C’est un précieux avantage pour tous les cas pressés ; je dis tous les cas, car, en dehors des besoins, nous pouvons avoir à subir des attaques masculines ou féminines, que les difficultés de l’abordage pourraient rebuter, ou tout au moins gêner dans leurs entreprises hardies.

Le pantalon est collant ou bouffant. Quand nous troussons pour la fouetter une fille ou une femme, nous serions désolées de ne trouver sous le dernier jupon, aucun voile qui celât le théâtre du châtiment. Ce bel objet, découvert brusquement et apparaissant sans mystère, nous priverait du plaisir délicieux de découvrir un à un les charmes secrets dont la lente apparition est un piment d’une faveur exquise.

Quoi de plus piquant en effet, que d’entrevoir dans une éclaircie, entre la chemise et le pantalon, un coin de chair blanche et rose ; le bout qui pend par la fente est quelquefois disposé de façon à laisser voir un peu de la cuisse nue ; on relève ce bout, c’est le bas de la croupe qui apparaît avec la raie large, montrant tout au fond le petit rond bruni, et, sous le creux des fesses bombées, la petite fente aux lèvres roses, ombragée de touffes noires, de frisons roux ou dorés, ou même dénudée chez les jeunes coupables ; la chemise remonte toujours, découvrant deux jolis globes dodus, potelés, grassouillets, ronds et fermes, presque toujours très-développés chez les jeunes filles, qui émergent encadrés comme à une fenêtre ; ici des lis éblouissants sur un beau cul d’albâtre satiné, là de la neige rose sur une belle mappemonde veloutée, partout des rondeurs exquises, des saillies adorables, des reliefs séduisants, qui tendent la fine toile fendue et dans l’encadrement cette belle chair, satin ou velours, que la main palpe avec délice, caresse avec ravissement, sous prétexte de repousser ou d’arranger la chemise, d’écarter les bords, ou de rabattre le pantalon.

Ce doux contact me remplit d’aise chaque fois que je tâte un beau cul blanc ou rose à la fenêtre ; bien souvent, en palpant dans mes doigts, en maniant cette chair ferme et dure, et pourtant si douce sur les tendres fesses des jeunes filles, je me suis sentie doucement remuée. J’en conclus que le pantalon est indispensable pour que le plaisir de la flagellante soit complet.

Le pantalon collant moule toutes les formes, ne laissant rien à deviner ; quand il est abondamment garni d’aimables reliefs, quand de séduisantes rondeurs ballonnent audacieusement la fine toile transparente, sous laquelle on voit les muscles tressaillir à la première gifle, le pantalon collant a vraiment un grand attrait ; mais la fente ne s’écarte pas assez, et si on peut fesser la délinquante, on ne peut guère lui donner la verge, sans le déboutonner et le rebattre. Le pantalon large, dont la toile moule aussi les reliefs rebondis, flotte autour des cuisses et ménage d’agréables surprises à l’œil ravi, quand la main découvre les riantes perspectives qu’il recèle ; on peut très-bien administrer la fessée, même les verges, soit en l’entr’ouvrant soi-même, soit en le faisant ouvrir par une aide ou ce qui est encore plus piquant, en obligeant la délinquante à tenir elle-même la fente grande ouverte ; les bords s’écartent en effet suffisamment pour laisser jaillir les trois quarts d’un gros derrière, même les cuisses et tout le postérieur quand il est fendu très-bas.

Le pantalon est en général de toile très-fine, diaphane, et prend le ton des chairs roses ; il descend jusqu’aux genoux, serre quelquefois à la jarretière ; il emprisonne les hanches, les fesses et les cuisses.

Il y a plusieurs manières de fouetter une coupable en lui ôtant ou en lui laissant le pantalon ; cette dernière manière me paraît la plus piquante. J’ai eu à corriger ce matin quatre jolis postérieurs : deux de 12 ans et deux de 13. Voici d’ailleurs comment j’ai corrigé les délinquantes.

J’ai fait monter, après classe du soir, les quatre coupables dans la chambre où nous sommes réunies. J’appelle la première, Miss Lucy, une jeune blondinette très-dissipée, qui a fait des niches à sa maîtresse de dessin et lui a tiré la langue. Je lui ordonne de venir s’étendre sur mes genoux. Mes élèves savent que le moindre essai de résistance est puni par la verge, sévèrement appliquée. La jeune dissipée ne se fait pas répéter l’ordre ; elle s’approche, se met en travers de mes cuisses, je relève les dessus, un joli petit pantalon brodé laisse passer un pan de chemise par la fente ; je prends ce bout dans la main gauche, je le relève en tirant par en haut, ce qui fait écarter la fente suffisamment pour découvrir une belle partie de son petit cul blanc, que je pelote un moment, sous prétexte d’écarter les bords ; puis, lui administrant une dégelée de claques sur les fesses nues, je les rougis en un clin d’œil, tout en admonestant la petite coupable, qui, plus sensible aux caresses qui la cinglent qu’aux discours que je lui débite, se tortille sur mes genoux en me demandant grâce. Quand j’en ai fini avec elle, je la laisse agenouillée, le front sur une chaise, troussée bien haut sur les reins, lui ordonnant de tenir la fente écartée, pour exhiber tout nu son joli petit postérieur cramoisi, l’obligeant à dévorer sa honte, pendant que je châtierai les autres coupables.

La seconde, Miss Hélène, que j’avais condamnée à recevoir douze coups de verges, pour désobéissance grave, vient sur mon ordre se pencher sur le bord du lit, et relève ses jupes sur ses reins ; je repousse la chemise dans le haut du pantalon, profitant de l’occasion pour palper le doux satin tendu sur les petits globes dodus, et je lui ordonne d’entr’ouvrir elle-même son petit pantalon, si elle veut éviter que la verge lui cingle les doigts. Elle ouvre elle-même son pantalon, élargissant l’ouverture, par où jaillissent aussitôt deux petits globes potelés, aux contours séduisants ; j’applique dix coups de verges assez légèrement, mais je cingle les deux derniers très-sévèrement, froissant le satin et arrachant à la victime deux cris perçants ; Miss Hélène doit rester ainsi jusqu’à la fin de la séance.

Je prends sous mon bras gauche la jeune Claire, une petite méchante qui a battu et mordu une de ses compagnes, et après l’avoir troussée et épinglée, je lui ordonne de tenir elle-même la fente écartée, ce qu’elle fait, m’exhibant un joli petit cul blanc, ferme et dodu, sur lequel j’applique d’abord une salve de claques, qui l’ont bientôt rougi. Je prends ensuite les verges, et j’annonce à la coupable qu’elle va recevoir quinze cinglées, et qu’elle peut compter sur une juste sévérité.

Je commence en effet à cingler le joli postérieur, qui se tortille violemment à chaque coup ; la victime se débat bientôt si furieusement, que je suis obligée d’ordonner à Miss Blond, qui attend son tour, de venir lui tenir les jambes ; je maintiens solidement la patiente sous mon bras gauche, accentuant la sévérité, et lui annonçant dix coups de plus pour sa rébellion. À chaque cinglée qui rougit la surface, le cul de la victime se trémousse et bondit sous les cuisants baisers de la verge, elle hurle comme une écorchée. Au vingtième coup, la polissonne me mord le bras.

« Ah, oui, vous mordez comme un petit chien, il va vous en cuire, ma belle, et je vais vous en faire passer l’envie. »

Je l’emporte sur l’ottomane que voilà, où au moyen des courroies, je l’attache solidement par les jambes, et je rabats le pantalon jusqu’aux genoux, découvrant en entier le cul empourpré, pendant qu’elle se débat en vains efforts. Elle endure les premiers coups sans se plaindre, mais au sixième elle pousse un cri perçant, son postérieur meurtri se tord sous les cuisantes morsures de la verge, que je dirige de temps en temps entre les cuisses, sur la surface plus tendre et plus sensible, ce qui la fait hurler de douleur. Je la cingle vivement en travers des fesses, meurtrissant dans tous les sens les chairs palpitantes, lui distribuant ainsi cinquante coups de verges. Après le cinquantième, je lui détache une main, la laissant se tâter la surface endommagée, pendant qu’elle se lamente et sanglote.

« Venez ici Miss Blond recevoir le châtiment de votre insubordination. » Miss Blond, obéissant à mon ordre, ouvre elle-même son pantalon, me présente sans hésiter son joli postérieur nu, et reçoit sans manifester la plus légère émotion une sévère fessée. Je prend ensuite la verge, et j’applique lentement, en accentuant la sévérité à chaque coup, les vingt cinglées promises à la délinquante. Je ne sais si c’est l’exemple qu’elle vient d’avoir sous les yeux, ou son énergie naturelle qui retient ses plaintes, mais elle ne fait par l’ombre d’une résistance, elle ne laisse pas échapper un soupir, et elle tient toujours la fente écartée ; seul, son joli derrière qui prend une teinte cramoisie, se tortille violemment, manifestant la douloureuse sensation qu’elle ressent. Après le vingtième coup je m’arrête, le châtiment étant terminé ; le cul se trémousse encore, secoué convulsivement par la vive cuisson qui larde les chairs ; puis il reste d’aplomb, frissonnant toujours quand je délivre les coupables de leurs honteuses postures.

Maintenant nous passerons, si vous le voulez, à la pratique.

Mrs Switch disparaît un moment, et revient bientôt avec une jeune pensionnaire, qui a les yeux couverts d’un épais bandeau. La mignonne, une blonde ardente de quinze ans, est déjà gentiment développée ; elle donne la main à la maîtresse, qui l’introduit. Mrs Switch vient prier Mrs Skin-Tear de lui prêter main-forte, si besoin était ; mais elle compte se faire obéir, grâce à la menace salutaire de doubler la dose en cas de résistance. Elle revient ensuite vers la délinquante, la prend par la main, la conduit vers le lit, la fait pencher en avant, et commence son exorde.

« Miss Harriett, vous savez que lady Harriett, votre noble mère, nous a recommandé la plus grande sévérité à votre égard. Voilà huit jours que vous ne savez pas vos leçons. Nous avons été trop indulgentes jusqu’ici ; mais nous allons vous châtier sévèrement aujourd’hui, pour vous guérir de votre paresse invétérée et vous rafraîchir la mémoire. Relevez vos jupes, mademoiselle, allons, relevez vos jupes ! Vous savez bien que la moindre velléité de résistance, c’est dix coups de verge ! »

La jeune fille prend ses jupes dans ses mains, et les relève par dessus ses reins. Mrs Switch les épingle, nous laissant admirer les beaux reliefs qui bombent la fine toile du pantalon, élégamment brodé ; puis, glissant sa main dans la fente, où elle s’égare un moment, elle relève la chemise, qu’elle pique dans les jupes, et elle s’éloigne un peu pour nous permettre de contempler le joli tableau. Dans le pantalon, veuf de la chemise, par la fente à peine entr’ouverte, on voit entre deux lèches de chair blanche, la raie serrée qui partage en deux globes la mappemonde, presque entièrement cachée sous la toile tendue ; la langue couvrirait toute la largeur de la chair découverte.

« Ouvrez votre pantalon, Miss Harriett, écartez les bords, tirez dessus encore, encore, qu’on puisse voir tout votre pudique fessier blanc, que vont rougir la honte et la douleur ! »

La victime, obéissant aux ordres qu’elle reçoit, prend les bords du bout des doigts, tire dessus, les écarte, et l’ouverture, s’élargissant peu à peu, laisse jaillir un superbe postérieur d’un blanc d’ivoire, qui se dilate, s’épanouit, la raie desserrée, exhibant les deux routes du plaisir, l’une comme un petit point noir un cercle bleuâtre, fendue comme un coquillage ovale, aux deux bords vermeils resserrés, qu’ombragent dans le haut de petits cheveux blonds frisés. Des deux piliers ronds et fermes du secret paradis, on ne voit que la naissance au bas du bombement des fesses ; deux bas de soie rose emprisonnent deux jambes moulées, dont les petits pieds sont finement chaussés de deux mignons souliers pointus.

Mrs Switch, fidèle à ses principes, sous prétexte d’arranger la chemise, palpe les chairs satinées, pose ses deux mains sur les globes rebondis, les presse dans ses doigts, pince le satin, et quand elle ne peut plus continuer le charmant pelotage sans se trahir, elle commence à fesser la tendre peau. Les premières claques distribuées sur la fesse gauche, lui donnent une teinte rosée, qui se change vers la douzaine en rouge vif, qui contraste avec la neige de la fesse droite. Bientôt, celle-ci rougit à son tour, et quand les deux globes sont de la même nuance, sans que la victime ait poussé un cri ni fait un mouvement pour se dégager, la maîtresse annonce à la patiente qu’elle va avoir l’honneur de lui appliquer vingt coups de verge.

Mrs Switch, s’arme d’une forte verge, et se dispose à terminer la séance par une sévère fustigation. Clic, clac, la verge retombe, cinglant la mappemonde au dessous des hanches, et descend lentement le long des fesses. Quand elle est au milieu, que la moitié de la croupe est cramoisie, la victime, ne pouvant plus contenir ses larmes, éclate en sanglots, et lâche les bords du pantalon, qui se referme, ne laissant plus paraître qu’une partie des globes. La fouetteuse en profite pour administrer quelques vives cinglées de haut en bas, fouillant la raie, et atteignant avec les pointes la petite fente entre les cuisses.

« Ouvrez votre pantalon, mademoiselle ou je vous hache vos parties honteuses ; ouvrez le donc, clic, clac, ouvrez le, ou je vais vous attacher et doubler la dose ! »

Miss Harriett reprend les bords entre ses doigts, les écarte violemment, et la belle lune empourprée qui rejaillit dans son plein, reçoit en se tordant les dernières cinglées qui s’abattent en sifflant, sur les chairs palpitantes. La mignonne se tait, et entre ses cuisses écartées on voit bâiller la petite fente meurtrie.

Quand Mrs Switch a terminé sa démonstration, et qu’elle se retourne pour constater l’effet produit sur la société par l’émoustillant spectacle qu’elle vient de leur offrir, les six Callipyges debout, enlacées deux à deux, achevaient un tendre duo ; les bouches se désunissaient, les mains, disparues sous les jupes, reparaissaient.

Quand la maîtresse a reconduit sa victime, elle revient prendre langue, pour connaître le prochain lieu de réunion. On se réunira mardi, au pensionnat de Mrs. Flog, pour y entendre une conférence faite par la maîtresse de la maison sur la honte et la confusion pudiques.


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CONFÉRENCE
sur
LA PUDEUR ET LA CONFUSION,


tenue chez Mrs FLOG, directrice d’un pensionnat de jeunes filles à Londres, 29 ans, 13 ans de pratique.

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Mrs FLOG.

Un des plus séduisants attraits de la flagellation, c’est sans contredit la confusion qui empourpre les joues d’une pudique jeune fille, à la seule pensée qu’elle va montrer son derrière nu. Chez les petites délinquantes, le sentiment de la pudeur, quoique inné, est moins développé que chez les grandes filles, et surtout que chez les femmes. On trouve par conséquent plus ou moins de confusion, suivant l’âge des victimes. Chez une petite fille, il faut souvent insister pour lui faire honte ; chez les filles, plus grandes, quelques observations suffisent et quelquefois même ne sont pas nécessaires pour alarmer leur pudeur ; mais chez les femmes, la brusque annonce d’une correction imprévue, provoque une immédiate confusion qui change les lis en roses, ou les roses, en coquelicots, mettant sur les joues et sur le front le joli fard de la pudeur offensée, qui est le plus ravissant ornement d’une figure empourprée.

En entr’ouvrant le pantalon d’une petite fille, on peut lui faire observer qu’elle est le point de mire de toute la société réunie pour la contempler dans une posture honteuse et ridicule, que ses petites camarades vont se moquer d’elle, et que son petit derrière va joliment changer de couleur, que la souffrance d’ailleurs va se charger avec la honte de la guérir de ses vilains défauts.

Une grande fille, ou une jeune femme qu’on oblige à ouvrir elle-même son pantalon pour présenter son derrière nu, rougit au premier mot, et n’obéit généralement qu’à un ordre réitéré, à la menace d’un châtiment terrible ou de recevoir double dose. C’est un grand charme que de voir des doigts tremblants écarter la fente pour découvrir l’objet condamné, et le présenter à la verge ; souvent un postérieur du plus beau blanc, rougit de honte à vue d’œil, et si on inspecte à ce moment la figure de la patiente, on peut être assuré qu’elle est empourprée jusqu’à la racine des cheveux. Prolonger son plaisir et en augmenter l’intensité, rien n’est plus émoustillant en effet, comme le ravissant spectacle d’une victime pudique, fille ou femme, que la mise à nu de ses parties, qu’elle appelle et croit honteuses, couvre de confusion, surtout quand on l’oblige à être impudique, que c’est elle-même, contrainte par la peur d’un sévère châtiment, qui découvre timidement ce que la pudeur lui fait un devoir de cacher.

Mettre une grande fille ou une femme de vingt ans et au-delà sur les genoux, et lui donner le fouet comme à une petite fille, est extrêmement piquant, surtout si on a dû l’y obliger par des menaces ; car dans les patientes volontaires, qui se prêtent à tout sans conditions, on ne trouve pas ce ragoût pimenté de la pudeur offensée. Mais quand la victime est là, frissonnante, rouge de honte, et présentant son derrière nu à la main ou à la verge, on parcourt toutes les étapes du plaisir. Vous sentez la gorge de la coupable palpiter sur vos cuisses, sa chair trembler sous vos doigts cinglants ou caressants, et vous éprouvez en vous-même, le sentiment réconfortant de votre autorité, de votre domination, en infligeant sur vos genoux, à des filles ou à des femmes, qui le subissent humiliées, domptées, vaincues, sans oser résister, craignant pire, le châtiment des enfants.

Quand on a assez joui de ce délicieux prélude, on peut varier ses plaisirs, en obligeant la victime à déboutonner et à descendre son pantalon, sous prétexte qu’on ne peut pas la fouetter ainsi. Après des hésitations, qu’on peut toujours vaincre de plusieurs façons, par la persuasion ou par la menace, elle défait son pantalon et le rabat sur votre ordre ; si, au contraire, elle résiste, vous l’attachez et vous le lui retirez, en ne lui épargnant aucune humiliation, lui pinçant les chairs, lui donnant des claques en l’admonestant sévèrement.

Si vous avez affaire à une vierge candide et chaste, qui résiste à toutes les menaces, à toutes les objurgations, faites la passer par toutes les étapes de la honte ; mettez-la toute nue, en la déshabillant avec une lenteur calculée, au besoin en vous faisant aider. Rien ne vous met en train comme d’avoir affaire à une fille ou femme récalcitrante, qu’on fouette avec d’autant plus de plaisir, que vous avez trouvé plus de résistance ; rien ne vaut le ragoût épicé de la confusion d’une pudique victime, dont on découvre un à un tous les charmes secrets, qui se débat violemment, et qui reçoit ensuite toute nue, frissonnante, le châtiment qu’on lui a promis.

Malheureusement le cas se présente rarement dans nos pensionnats, et à part une jeune sous-maîtresse, que je châtie à mon gré à chaque faute qu’elle commet, (ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que je la garde), je n’ai sous la main que de grandes pensionnaires, que la peur d’un châtiment exemplaire empêche de se révolter. Je ne puis vous mettre en présence de cette volontaire de la verge, qui, d’ailleurs, ne s’y prêterait pas en présence de témoins, et si j’usais de violence, elle me quitterait certainement ; c’est ce que je veux éviter, car je ne puis pas me passer des services qu’elle me rend à plus d’un titre.

Lady Lovebirch intervenant :

— J’ai justement une jeune femme de chambre française, de vingt-deux ans, qui est entrée à mon service la semaine dernière. J’ai changé son nom de Marguerite en celui de Margaret, l’appelant de l’un ou de l’autre, à ma fantaisie. J’ai assisté au premier bain qu’elle a dû prendre avant son admission définitive, et j’ai pu me convaincre, qu’outre les conditions physiques requises pour servir chez une Callipyge, elle possède toutes les qualités morales désirables, pudeur, sensibilité, timidité, pour être le sujet parfait que vous désirez. Le jour du premier bain, en se déshabillant devant moi, elle devint écarlate et, depuis ce jour, quand elle est de service, elle tremble comme la feuille en m’épongeant ; quand elle me rend les soins intimes, quand sa main doit essuyer certain bijou secret tout son corps se cardinalise des pieds à la tête, car j’exige que mes femmes de chambre me servent nues pour le bain. Je crains bien qu’elle ne soit difficile à apprivoiser, et que je ne puisse de sitôt l’amener à mes fins.

Je n’insiste pas sur les beautés marmoréennes de son corps de Vénus blond, ni sur une particularité remarquable de ce corps, car vous pourrez la détailler à l’aise demain. Je l’ai condamnée au fouet ce matin, parce qu’elle s’est obstinément refusée à prendre son bain toute nue, en compagnie de Lucy, ma femme de chambre anglaise, dont je voulais comparer la plastique à celle de la belle Française, et essayer aussi de la faire tenter par ce joli démon vicieux. Mais pourquoi et comment Margaret s’est-elle obstinée à s’y refuser, je n’ai pas pu le savoir. Sans doute l’instinct de la pudeur l’a mise en garde. Comme je ne lui ai plus reparlé de son châtiment, et que je n’ai discontinué de lui manifester une tendre sympathie, elle se figure, sans doute, que je lui ai fait grâce, mais je la réservais à nos divertissements ; nous nous réunirons ici demain pour lui infliger la correction promise.

Cette alléchante promesse allume dans tous les yeux un éclair de luxure. Mrs Flog nous annonce qu’elle va chercher une jeune coupable, pour expérimenter sur elle le jeu de la pudeur offensée.

— Je l’ai choisie, dit-elle, parmi les plus dodues et les plus sensibles. Elle ne s’attend pas à être fouettée en public, et la vue d’une assemblée de curieuses, augmentera sa honte et sa confusion.

Mrs. Flog disparaît et rentre bientôt avec une jeune fille de seize ans, brune, élancée, agréablement bombée par devant et par derrière ; elle s’avance les yeux bandés, donnant la main à sa maîtresse, qui la fait asseoir sur un canapé. Mrs Flog, ouvrant un carnet, y lit :

— Miss Shondott, vous avez menti huit fois dans trois jours, toujours avec la même impudence, pour éviter le châtiment de vos fautes. Vous allez recevoir pour tous ces mensonges trente bons coups de verges sur votre derrière nu, précédés d’une bonne fessée. À ces mots le visage pale de Miss Shondott devient tout rose.

— Ôtez votre bandeau, mademoiselle, et levez-vous.

La jeune fille ôte son bandeau, et se lève en baissant les yeux.

— Venez ici.

La jeune fille obéit, lève les yeux, et reste interdite à la vue de la réunion ; son visage devient cramoisi, ses petites oreilles s’empourprent, la honte paralyse ses mouvements, elle reste clouée au parquet, incapable de faire un pas.

— Faut-il venir vous chercher avec ceci ? dit la maîtresse, en faisant siffler l’air d’une verge élastique ; voyons, marchez, Miss Shondott. Vous mentez avec trop d’assurance, pour qu’il ne vous en reste pas un peu pour vous aider à supporter votre disgrâce.

Miss Shondott, marchant toujours les yeux baissés, arrive au fauteuil.

— Dégrafez votre corsage ; faut-il que je vienne vous aider ? relevez votre robe ; bien, vos jupons maintenant ; allons dépêchons-nous.

La jeune fille obéit machinalement, elle dégrafe son corsage, défait la robe, dénoue ses jupons, qui glissent à ses pieds, et elle reste avec son joli pantalon brodé et sa chemise de batiste, chaussée de petits brodequins, la jambe enfermée dans des bas de soie rouge, oscillant sur ses jambes flageolantes. Elle délace son corset, le retire et le laisse tomber ; sa gorge semble gagner à quitter sa prison ; les demi-globes se montrent dans l’échancrure d’une rondeur séduisante, dont une gorge de vingt ans eût pu s’enorgueillir. Les yeux de la patiente se mouillent de larmes, et les sanglots étouffées soulèvent comme deux petites vagues jumelles ; les seins qui gonflent la chemise, se renflant en dehors, montrent de temps en temps la petite pointe rose.

Mrs Flog, qui est assise sur une chaise, appelle Miss Shondott, et lui ordonne de venir se faire fouetter sur ses genoux. La mignonne, de plus en plus troublée, s’avance en titubant sur ses jambes et s’étend sur les cuisses de la maîtresse. Celle-ci prend le bout de la chemise dans sa main gauche, la relève en tirant, et la tient en l’air, découvrant une partie du blanc postérieur.

— Prenez les bords entre vos doigts, et élargissez bien la fente, afin de bien me présenter votre derrière nu, et d’exposer ainsi l’objet de votre confusion aux yeux de ces dames réunies ici, pour voir comment on corrige une menteuse. Allons, ouvrez votre pantalon.

La victime obéit, l’ouverture pratiquée laisse sortir une grande partie du beau postérieur, qui rougit de honte, car il s’empourpre à vue d’œil, avant d’avoir subi le moindre contact. Les fesses, contractées par la crainte, se rejoignent serrées. Mrs Flog, enchantée de l’obéissance passive de la pudique jeune fille, s’en donne à cœur joie ; elle la cingle d’une main leste, qui s’imprime en marques blanches, aussitôt rougies sur les chairs froissées. Bientôt les globes se desserrent et restent épanouis, la raie large ; les gifles résonnent dures et sèches ; Miss Shondott sanglote et demande grâce. Mais l’inflexible maîtresse, sourde à ses supplications, accentue la correction, et quand le gros cul est cramoisi, elle cesse ce divertissement pour prendre les verges.

— Debout, mademoiselle, allez vous agenouiller sur ce fauteuil.

La tendre victime se retourne et se dirige à pas lents vers le fauteuil, avec un déhanchement qui imprime un balancement voluptueux aux hémisphères rebondis, qui tendent la fine toile du joli pantalon, refermé sur la mappemonde. Quand elle est agenouillée sur le fauteuil, le front appuyé sur le haut du dossier, la mappemonde bombée tend la fine toile sans un pli. Mrs Flog s’avance, glisse sa main pour repousser la chemise, le tout plein de lenteurs calculées, la retire par en haut, la relève et la jette par-dessus la tête de la patiente, découvrant un dos d’ivoire.

— Vous allez tenir votre pantalon grand ouvert, Miss Shondott, pour recevoir les trente coups de verges, que vous doivent vos mensonges ; et si vous ne voulez pas que je double la dose, je vous engage à ne pas opposer de résistance.

La pauvre fille écarte la fente, et présente son postérieur rougi dans l’encadrement. Clic, clac, les verges marchent, cinglant les chairs.

— C’est un bien vilain défaut, Miss Shondott, que l’habitude du mensonge ; clic, clac ; on doit punir les menteuses très sévèrement. Clic, clac ; votre gros derrière est bien sensible ; tant mieux, il gardera longtemps le cuisant souvenir des bons baisers de cette bonne verge, qui vous inflige une correction salutaire. Clic, clac, clic, clac ; gare aux doigts, ma belle ; tirez toujours ; tirez, ou ce sera le double. Clic, clac ; ceci est un peu cuisant peut-être, mais vous mentez, Miss Shondott, avec tant d’assurance, qu’il vous faut un sérieux avertissement.

La patiente se trémousse violemment et hurle de douleur ; elle lâche les bords du pantalon qui se referme, la verge retombe deux ou trois fois rudement sur la toile, puis, Mrs Flog, déboutonnant le pantalon, le rabat sur les genoux, découvrant les cuisses potelées, dont la blancheur de neige contraste avec le foyer d’incendie qui brûle au-dessus ; puis, relevant les verges, elle annonce à la victime qu’elle lui réserve la cravache, si elle ne reçoit pas sans regimber le reste de son compte.

Clic, clac, les verges retombent sévèrement sur les deux globes à la fois, faisant bondir le postérieur, qui se tord violemment secoué ; la peau prend une teinte violacé, rayée, dans tous les sens de sillons rouges, enfin, au dernier coup, appliqué avec une extrême rigueur, le cul zébré se lève si haut, qu’on voit toute la toison noire, sous laquelle s’entr’ouvre la petite fente virginale comme un petit bec d’oiseau.

Mrs. Flog laisse la victime un moment dans cette posture honteuse, à la grande confusion de la coupable, qui sent ses yeux indiscrets braqués sur son postérieur humilié.

On convient de se réunir le lendemain dans le même local, pour se divertir aux dépens de la délicieuse et pudique Margaret.


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CONFÉRENCE EXPÉRIMENTALE
tenue chez
Mrs FLOG.

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Le lendemain, à huit heures du soir, la réunion était au complet dans la salle du fouet du pensionnat de Mrs Flog. Les Callipyges et les conférencières avaient pris place dans des fauteuils, Lady Lovebirch au milieu. Mrs Flog debout, attend les ordres de la présidente.

— J’ai laissé Margaret dans mon coupé, dit lady Lovebirch ; elle ne se doute de rien et j’ai préféré qu’elle fut introduite, quand nous serions installées comme les juges d’un tribunal. J’espère, Madame Flog, puisque vous êtes chargée de la délicate mission de réduire ma pudique femme de chambre, que vous ne vous laisserez arrêter par aucune considération, et que vous mènerez cette affaire au mieux. Je crains cependant, que ce ne soit pas très-facile ; mais nous sommes ici en assez grand nombre, pour avoir raison de la résistance la plus opiniâtre. Allez donc, madame Flog, quérir la délinquante, en lui disant que sa maîtresse a à lui parler.

— Vous pouvez compter sur ma fermeté, autant que sur mon zèle, dit Mrs Flog en s’éloignant.

Au bout de cinq minutes elle rentre, suivie d’une superbe créature, qui s’avance jusqu’à sa maîtresse, s’incline et se redresse, attendant que lady Lovebirch lui dise ce qu’elle attend d’elle. Margaret est remarquablement jolie, d’une taille au-dessus de la moyenne, d’une élégance naïve. Elle se tient droite, chaussée de mignons petits souliers pointus, un pied en avant ; un corsage collant qui moule son admirable gorge d’amazone et une jupe en cheviotte bleu-pâle dessinent les splendeurs des formes ; partout des contours, des rondeurs, et sous le renflement des hanches, vigoureusement accusées, la jupe audacieusement ballonnée, promet une admirable chute de reins. On devine la dureté du marbre sous les voiles collants. Une raie de milieu partage une opulente chevelure blonde, peignée à la vierge. Deux yeux pleins de myosotis, d’une douceur angélique, un nez délicat et pur, aux ailes transparentes, des joues d’un rose tendre, des lèvres d’un ton plus vif, entre lesquelles brillent trente deux perles d’une nacre éblouissante, tout dans ses traits semble concourir à mettre la tête d’une madone de Raphaël sur un corps descendu d’une toile de Rubens.

— Margaret, dit lady Lovebirch, je vous ai promis le fouet hier matin, vous allez le recevoir aujourd’hui.

La jeune fille, à ces mots, tressaille comme frappée de la foudre ; les roses de ses joues se colorent d’un vif incarnat, ses narines frémissent, ses oreilles s’agitent, son œil s’illumine d’un éclair, sa belle gorge, soulevée par l’indignation, bondit sur sa poitrine, et semble vouloir rompre une prison devenue trop étroite ; elle grandit, en jetant des regards indignés sur l’assemblée. Un moment suffoquée, elle reprend bientôt haleine, et, s’adressant à sa maîtresse, elle lui dit d’une voix dont la douceur contraste avec la colère qui semble l’agiter :

— Chez vous, sans témoin et par vous, oui madame, car vous êtes ma maîtresse, et c’est dans nos conventions ; mais ici, devant tous ces regard inquisiteurs, je mourrais de honte.

— On ne meurt pas de honte, Margaret, mais vous pouvez, en aggravant votre cas par la résistance, rendre votre châtiment très-sévère, et souffrir ainsi cruellement par votre faute. Au contraire, en acceptant docilement la correction qu’on vous destine, vous en serez quitte à bon compte. Margaret, mettez-vous à genoux devant ce fauteuil, relevez vos jupes, et présentez votre derrière nu à la verge.

— Jamais, non jamais je ne me présenterai à un pareil avilissement. Vous m’arracherez plutôt la vie, que de me faire consentir à me découvrir devant témoins.

— Eh bien donc, Margaret, on se passera de votre consentement, et vous serez fouettée, quand même, bel et bien et fort sévèrement.

Les conférencières, qui se sont avancées pour prêter main-forte à leur collègue, se jettent sur la jeune femme de chambre, qui n’a encore fait aucun mouvement pour se défendre ; mais dès qu’elle se sent saisir, elle se redresse, et secoue les quatre femmes, qui, malgré leurs efforts réunis, ne peuvent la maintenir. C’est un spectacle vraiment curieux que celui que donne cette superbe fille, dont l’indignation décuple les forces, et qui se débarrasse, en jouant des coudes, des huit bras qui l’enserrent.

Les Callipyges, à l’exception de lady Lovebirch, viennent joindre leurs efforts à ceux des conférencières, et malgré la résistance désespérée de l’énergique soubrette, elles l’agenouillent devant le fauteuil, le haut du corps sur le velours du siège. Pendant qu’on la maintient, l’une lui ligote les poignets derrière le dos, l’autre lui attache le haut du corps au fauteuil, au moyen des courroies dont il est muni, deux conférencières lui tiennent les jambes écartées, une troisième lui relève les jupes sur les reins, découvrant un remarquable renflement : le pantalon, gonflé à éclater, laisse passer par la fente un bout de chemise. Toutes les spectatrices attendent anxieuses, muettes, l’apparition de la merveille. Mrs Flog s’avance, glisse la main dans les profondeurs du mystérieux asile, la croupe s’agite comme si une vipère la piquait, la main s’insinue toujours, repoussant la chemise par en haut, puis se retire, laissant la fente à peine écartée, par où l’on voit un coin de chair rose.

— Margaret, on va vous délier les mains si vous voulez entr’ouvrir vous-même votre pantalon, et montrer votre derrière nu.

Margaret ne répond pas.

— On va donc vous l’ouvrir, ma chère.

Aussitôt Mrs Skin-Tear enjambe la victime, s’installe à califourchon sur la croupe, se penche en avant, prend dans ses doigts les bords de la fente, et bientôt l’ouverture pratiquée laisse passer une partie des splendides fesses, et, quoique la surface encadrée soit large et pleine, il en reste plus de la moitié emprisonnée. Elle tient un moment les bords écartés, pour nous permettre d’admirer ce superbe quartier de lune à la fenêtre, tandis que la toile transparente se rose des reflets des chairs emprisonnées.

— Rabattez le pantalon, dit une voix.

Mrs Skin-Tear lâche les bords qui se referment sans se rejoindre, retire la chemise, qu’elle relève sur les reins, déboutonne le pantalon et le rabat sur les cuisses, découvrant un splendide monument, devant lequel l’Olympe se serait prosternée. Mais, à peine a-t-on jeté les yeux sur l’adorable objet, que la même voix crie :

— Toute nue.

C’est lady Lovebirch, qui veut que l’on voie la merveille sans voiles, dans son état de nature, avant que les mains et les verges n’aient changé le ton délicieux de la chair de marbre de la blonde vierge.

Aussitôt on remonte le pantalon, on le reboutonne, on rabat les jupes, et les divines beautés sont de nouveau plongées dans l’ombre ; on remet Margaret debout sur ses pieds. Elle a toujours les poignets ficelés, mais sa résistance est vaincue, et maintenant que ses charmes secrets ont eu des contemplateurs indiscrets, malgré la honte qui l’attend, qu’elle sera toute nue, elle se laisse faire. Seulement elle tourne un regard suppliant vers sa maîtresse, et, voyant que celle-ci la considère d’un œil tendre, elle se décide à lui adresser sa supplique.

— Madame et maîtresse, puisqu’il faut que je succombe, que ce soit vous qui usiez de vos droits. Si vous voulez absolument me châtier, eh, bien ! que votre volonté soit faite, mais que ce soit par vos mains. Je ne résisterai pas, si personne que vous ne me touche.

— Fort bien, Margaret, je vais donc faire suivant vos désirs. Vous allez vous déshabiller lentement et vous mettre toute nue.

— Toute nue ! oh ! quelle honte, madame !

— Toute nue, vous dis-je. Déboutonnez votre corsage. D’ailleurs, je vais vous aider. Bien, dénouez votre robe, bien ; vos jupes, votre dernier jupon. Vous rougissez, Margaret, à chaque voile qui tombe, comment serez-vous donc quand vous serez toute nue ? Maintenant, au corset ! C’est moi qui vais vous servir de femme de chambre ; vous êtes assez souvent la mienne, pour que je sois une fois la vôtre.

Vous avez une gorge adorable, Margaret, Vénus vous l’envierait. Ne rougissez donc pas ainsi ; si je la touche, c’est pour la montrer en détail à ces dames, pour leur en donner une idée, avant qu’elles ne la voient sans voile. Savez-vous, Margaret, qu’elle est dure et ferme votre superbe gorge, comme du marbre, malgré son hardi développement ? Elle vaut bien qu’on la caresse et qu’on l’embrasse, surtout ce délicieux bouton de rose, qu’un Dieu serait heureux de faire éclore sous sa lèvre… Mais, ne tremblez donc pas ainsi.

Déboutonnez votre pantalon, Margaret, laissez-le glisser, bien ; sortez-en, et restez un moment en chemise. Votre chemise transparente, bombée ici et renflée là, prend le ton de votre chair rose, et là, cette petite pointe empesée, que je viens de mordre, crève la fine batiste, y mettant comme une gouttelette de sang vermeil.

Voyons de profil maintenant. Oh ! le beau profil, vraiment ! Margaret, vous ressemblez ainsi, en plus beau, en plus riche, et vous êtes vivante, à la baigneuse de marbre du Musée de Florence. Elle est prête à plonger, les bras levés, les mains jointes, sa gorge, dressée par le mouvement, est de marbre aussi, et son caleçon n’est pas gonflé comme cette bienheureuse chemise au bas de vos reins, et ce n’est pas plus dur que ça.

Maintenant, voulez vous que je vous enlève votre chemise, par en haut ou par en bas ? à moins que vous ne préfériez la retirer vous-même. Vous préférez… très-bien ; faites donc toute seule.

Margaret, rougissant toujours de plus en plus, a des larmes dans les yeux ; ses mains tremblent quand elles dénouent les cordons de la chemise ; elle retire ses bas l’un après l’autre, les colle le long du corps, arrondit ses épaules, et laisse glisser à regret le dernier voile, qui la protégeait contre les regards indiscrets qui la dévorent ; après des arrêts aux saillies, la chemise descend enfin jusqu’aux pieds, où elle s’enroule, la laissant toute nue, blanche et rose, avec sa riche carnation, ses épaules rondes, ses bras à la chair pleine et ferme, sa gorge opulente, aux rondeurs de marbre, braquant vers le ciel comme des lances en arrêt, les deux pointes roses dressées, ses cuisses potelées, ses jambes faites au tour, un ventre poli comme l’agathe, et forçant l’œil ébloui à s’y reposer et à l’admirer, une forêt d’ébène, comme il en pousse quelques unes en Andalousie, haute, large, fournie et cependant du plus fin duvet, qui couvre toute la largueur du ventre, s’arrêtant au dessous du nombril, vers lequel elle se dirige en pointe fuyante. Cette épaisse fourrure noire établit un charmant contraste avec l’opulente chevelure blonde, dont le chignon dénoué laisse voltiger les pointes éparses, qui mêlent l’or de leurs boucles au jais des touffes frisées de la toison.

Sur l’ordre de sa maîtresse, elle se retourne pour aller s’agenouiller sur le bord du fauteuil. Un spectacle enchanteur se déroule à nos yeux. L’admirable chute de reins apparaît dans toute sa splendeur, ondulant sous ses larges hanches en un balancement voluptueux, à chaque pas qui la porte en avant. Ses longs cheveux d’or lui couvrent le dos, et dès qu’elle est agenouillée sur le bord du fauteuil, le front sur le dossier, le flanc tendu, les cheveux épars, on voit ses reins râblés et solides, faits d’une chair pleine et dure, au grain serré, qui ressemble au velours satiné de la peau d’une pêche vermeille, et sous la cambrure du dos la merveilleuse mappemonde, qu’on voit maintenant glorieusement épanouie, au-dessus de deux cuisses opulentes, aux rondeurs fuyantes, que suivent deux jambes rondes, enfermées dans des bas des soie. Deux petits pieds d’enfant complètent ce chef-d’œuvre de la nature.

De la droite à la gauche des spectatrices c’est un concert de louangeuses exclamations ; c’est à qui viendra caresser de la main le doux velours satiné, des prétextes de le fesser. Lady Lovebirch met un terme à ces tendres manifestations ; et, de même que la mère de l’amour prit des fleurs pour fouetter son fils, elle ôte de sa poitrine un magnifique, bouquet de roses, dont elle fouette Margaret pendant quelques minutes.

Elle remet son bouquet dans son sein, non sans en avoir baisé les fleurs, et, prenant la verge, commence à donner au superbe postérieur d’abord de légers coups, comme craignant d’abîmer le satin, puis un peu plus fort, rosant à peine la peau. Margaret cependant paraît sentir vivement les atteintes, car ses belles fesses, jusque là immobiles, commencent à se remuer, allant et venant, s’entr’ouvrant et se refermant en cadence. Lady Lovebirch, mise en goût par le stimulant exercice dont elle raffole, et aussi par le superbe champ de chair qui s’offre à ses coups, ne ménage plus le tendre fessier, elle cingle sévèrement la large surface dans tous les coins ; le gros cul bondit, les belles fesses potelées s’écartent, se referment, laissant vermeilles, qui bâillent et se referment tour-à-tour, au milieu d’un fouillis de poils noirs, imitant le mouvement alternatif des fesses.

Les verges n’épargnent pas même le centre des délices, mais les pointes s’escriment à piquer légèrement le minet énamouré, plutôt qu’elles ne le froissent ; car la patiente, au lieu de serrer les fesses pour mettre à l’abri le chat fustigé, lève le cul, l’élargit, et le pousse en avant, comme pour permettre à la verge d’atteindre plus facilement les bords enchantés de la caresse. Puis, sous une avalanche de coups, cinglés en travers du derrière, les gros hémisphères veloutés se tortillent violemment, se serrent, se contractent, s’écartent brusquement, et le cul se dandine dans un voluptueux balancement, pendant que la victime serre les cuisses maintenant, se frottant lascivement.

Lady Lovebirch, pour terminer dignement l’indulgente correction, reprend son bouquet de roses et en fouette la patiente à tour de bras, émiettant les pétales sous le cul fumant et sous le chat pâmé, où quelques-uns restent collés, se confondant avec les lèvres roses dont ils ont la couleur.

Lady Lovebirch cesse de fouetter, et reste en extase devant le cul empourpré, admirant entre les cuisses, dans la grotte entrebâillée, les dernières vibrations du petit bouton, qui distille sur les bords une abondante rosée, qui s’égrène en perles blanches, qu’on voit briller suspendues à la cime des poils noirs.

Quand Margaret se retourne, la face empourprée, non plus par la honte, ses deux grands myosotis langoureux brillent d’un éclat inaccoutumé ; et, sans songer que lady Lovebirch est sa maîtresse, qu’elles sont séparées par le rang, et que des yeux inquisiteurs la regardent, elle saute au cou de sa maîtresse et l’embrasse avec une effusion débordante.

Lady Lovebirch, qui regarde la société, a dans ses yeux la joie du triomphe.

Lady Finefleece attend les Callipyges et les conférencières demain jeudi chez elle, à son five o’clock tea, (le thé de cinq heures) pour y entendre une conférence anecdotique par lady Fairbottom.


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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady FINEFLEECE.

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Le lendemain, à cinq heures, la société était réunie chez lady Finefleece, autour du thé servi. Lady Fairbottom se disposait à prendre la parole, quand lady Lovebirch demande à dire quelques mots.

Lady Lovebirch :

« Vous avez assisté hier soir à la séance émoustillante, dans laquelle la pudique Margaret, ma superbe femme de chambre, a tenu le principal rôle. En quittant la salle, il était évident pour chacune de vous, mesdames, comme pour moi d’ailleurs, que j’avais partie gagnée, et que la chaste jeune fille, ayant toute honte bue, serait la première à manifester de tendres envies ; mais il y a toujours, comme vous le savez, loin de la coupe aux lèvres, et ce matin, pour arriver à m’en aider, j’ai dû la voir par une série de ruses et de subterfuges. »

« Dans le coupé, qui nous emportait après la séance, nous nous tenions enlacées, et tout me faisait présager pour le soir même une issue heureuse ; mais mon noble époux m’attendait dans ses appartements, et comme je défère toujours à ses désirs, je me suis rendue à son appel »

« Ce matin, Margaret, que j’avais commandée de service pour le bain, s’acquittait, toute nue bien entendu, de ses fonctions avec empressement sans doute, mais sans la moindre tentative impertinente, rougissant comme une écrevisse, quand elle époussetait les charmes secrets, très vite, comme ayant hâte d’en finir avec ces parages dangereux. »

« Les soins de l’étonnante camériste menaçaient de finir comme à l’ordinaire, très-platoniquement, malgré mes avances muettes, quand je m’avisai d’un stratagème. Ne pouvant pas lui dire crûment où ça me démangeait et ce que je désirais, je la mets sur la voie de telle façon, qu’une enfant n’eût pu s’y méprendre. Je lui ordonne de me passer un peignoir sans le boutonner, pour qu’il flotte à droite et à gauche, laissant tout le devant de mon corps découvert. »

« Margaret, je suis obligée de vous fouetter pour vous punir de votre négligence entêtée dans votre service. J’avais cependant supposé qu’après la leçon d’hier, et la manifestation spontanée dont vous l’avez fait suivre, vous seriez plus… dévouée à votre maîtresse, allez me chercher cette poignée de verges que vous voyez sur cette table, et venez vous agenouiller à mes pieds sur ce coussin, pour vous faire fouetter. »

« Margaret, sans un pli de visage, va chercher les verges, et me les donne, en me regardant dans les yeux. Elle y lit sans doute un arrêt inexorable, et elle s’agenouille à mes pieds avec une placidité vexante, sans la moindre apparence d’émotion. Dès qu’elle est à genoux, j’avance mon ventre, de manière à mettre ma toison sous son nez, qui se trouve juste à la hauteur de ma fourrure ; puis, m’inclinant par dessus sa tête, j’essaie de lui donner le fouet. En ce moment sa bouche est sur ma fente, qui, à ce doux contact, s’entr’ouvre sur les lèvres toujours fermées de la soubrette, qui reste impassible. Pour vaincre cette insensibilité, je la cingle d’un bras vigoureux, la croupe bondit, mais ses lèvres restent closes sur ma fente, qui bâille toujours davantage. J’applique quelques coups furieux qui zèbrent la peau ; le gros postérieur se tord, violemment secoué, mon église bâille toute grande, Margaret ferme obstinément la bouche. »

« Je prends la tête de la soubrette, j’appuie fortement des deux mains sur la nuque, écrasant la figure sur mon chat qui tressaille, et le bouton éclate en pleurs, inondant les lèvres de Margaret, qui, enfin, sous cette chaude rosée, ouvre la bouche, et collant ses lèvres sur ma fente, aspire suavement la douce liqueur qui en coule en abondance. »

« Je me penche de nouveau sur la croupe et je recommence à la cingler vertement. La langue, devinant enfin qu’il y a de la besogne pour elle, pénètre dans le four brûlant, se pose à l’entrée, glissant large et douce sur le bouton, lentement, maladroitement ; mais j’étais si bien disposée, que le velours n’avait pas fait dix fois le voyage, quand je l’inondai pour la seconde fois de mes faveurs. »

« J’avais laissé tomber les verges, qui n’étaient qu’un prétexte pour arriver à mes fins. Je maintiens des deux mains la tête de la mignonne, qui, malgré l’humidité du réduit, ne discontinue pas son aimable besogne, gardant toujours l’orifice dans ses lèvres brûlantes ; cette fois, le velours plus agile, active plus habilement l’affaire. Elle mena, incontinent sans souffler et fort bien ma foi, une quatrième carrière, qui me permet d’espérer qu’après quelques leçons que je lui donnerai, j’aurai à ma portée un velours, qui vaudra celui de votre diablotin noir, madame Skin-Tear. »

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Lady Fairbottom, succédant à lady Lovebirch, raconte son anecdote en ces termes :

J’ai depuis dix mois à mon service une superbe Andalouse, qui, à l’encontre de ces compatriotes, a une chevelure flamboyante, qui ressemble à une crinière de lion, mais d’une finesse extrême, chose rare dans les cheveux de cette nuance. Sa perruque et sa force musculaire, car la gaillarde est d’une vigueur peu commune, m’ont fait changer son nom de Morena, en celui de Lionne.

Dans les premiers jours, la croyant indomptable et dangereuse, j’étais sur le point de la renvoyer, bien que la Lionne, terrible avec ses compagnes, fût avec moi d’une douceur angélique. Je n’avais pas encore osé la faire châtier pour les fréquentes discussions qu’elle soulevait avec les autres soubrettes, qui baissaient pavillon devant elle, depuis qu’elle les tenait par la raison du plus fort, mais qui la détestaient cordialement. Un jour qu’elle en avait battu une comme plâtre, en toute justice, il est vrai, je résolus de m’en défaire ; mais, auparavant, je voulais lui infliger une correction mémorable.

Je mandai les quatre femmes de chambre, qui avec la Morena composent mon service, pour leur faire part de mes intentions. Elles devaient se munir de cordes, pour la ficeler comme un saucisson, et lui infliger, quand elle serait hors d’état de se défendre, un terrible châtiment, qui la laisserait dans l’impossibilité de s’asseoir pendant huit jours, et, par conséquent, de se venger, puisque je devais la renvoyer dans la journée.

À l’heure dite, les quatre soubrettes attendaient réunies dans ma chambre, munies de tous les accessoires nécessaires pour immobiliser la victime et pour la châtier : cordes, verges et cravache. L’Andalouse, qui ne s’attendait à rien, ne pouvait être sur ses gardes ; je la fis monter sous prétexte de lui donner des ordres. Elle entre dans la chambre et vient très-respectueusement s’incliner devant moi, pour s’enquérir de ce que je lui veux.

Ses ennemies, qui semblaient s’occuper à diverses besognes, la guettaient du coin de l’œil, et dès qu’elle leur tourne le dos pour me faire la révérence, elle bondissent sur l’Andalouse, et, pendant que trois d’entre elles la maintiennent immobile, la quatrième lui prend les poignets dans les cordes, qui doivent la ligoter. Mais, par un effort surhumain, la Lionne, s’arrachant à leur étreinte, les enveloppe dans ses bras vigoureux, les renverse sous elle, en tient une sous son genou, lui écrasant la gorge, et, comme si c’était deux enfants, elle en ficelle en même temps deux ensemble ; la plus jeune se décide à prendre la fuite, mais la main de l’Andalouse l’attrape au vol par les jupes, et la renverse sur le sol ; elle a promptement ficelé les deux plus âgées, les liant ensemble comme deux paquets, ventre à ventre, ne pouvant faire un mouvement.

Elle prend ensuite celle qu’elle écrase sous son genou, lui attache les poignets derrière le dos, puis les jambes par les chevilles…

Quand elle a mis ces trois-là dans l’impossibilité de fuir, elle prend la plus jeune sous son bras, et l’emporte plus morte que vive vers le fauteuil, dans lequel elle s’installe, et, sans se préoccuper de ma présence, elle la met comme une petite fille en travers de ses cuisses.

Je me garde bien d’intervenir, me doutant que je vais assister à une séance intéressante, que je me garde de troubler, ne sachant pas d’ailleurs, si j’aurais réussi à me faire obéir. En effet, la Lionne, après avoir jeté la jeune fille comme un paquet sur les genoux, lui lève les jupes, passe la main dans la fente du pantalon, le déboutonne, le descend, relève la chemise, et, quand le gros derrière blanc, contracté par la peur est à découvert, elle lui applique à tour de bras une fessée de marâtre.

— Ah ! oui, ma petite chatte, tu voulais voir mon cul, et même le peloter. Eh bien ! mignonne, voici une petite leçon qui te servira, lorsque tu voudras fesser jusqu’au sang l’Andalouse… quand elle voudra se laisser faire.

La peau se boursouflait à chaque claque, qui s’abat avec un bruit retentissant sur les chairs froissées ; dès la douzième, chaque gifle meurtrissait le satin, et, quand elle applique la vingtième, le sang coulait sur les cuisses. Cette formidable fessée, cinglé par cette main musculeuse, valait cent coups de verges de ma main et la victime manifestait par ses cris déchirants et par ses sauts de carpe, l’intolérable cuisson qui brûlait son derrière déchiré. Quand l’Andalouse en a fini avec la première, elle l’agenouille devant une chaise, les jupes troussées sur les reins, laissant le postérieur meurtri à l’air, en menaçant la patiente de la déchirer à coups de verges, si elle bouge seulement.

— À l’autre maintenant. Ceci, n’est plus une fessée pour rire ma belle ; c’est cette jolie verge qui va se charger de te déchirer le cul. À l’air, à l’air, ce beau cul !

En disant ces mots, la Lionne s’empare de la soubrette ficelée à part, l’enlève comme une plume, la met sous son bras gauche, lui retrousse les jupes, glisse sa main dans le pantalon, le tire sans le déboutonner, le met en pièces, et jette les morceaux dans la chambre ; puis, relevant la chemise, elle découvre le gros postérieur, la mettant à nu des genoux à la ceinture. Aussitôt, levant la verge, elle se met à l’appliquer sévèrement.

— Ah ! tu aimes à donner le fouet aux autres, ma commère, tu vas avoir ton tour, coquine, et tu en garderas, per Dios, longtemps le cuisant souvenir.

La soubrette fustigée hurle dès les premiers coups, mais ses cris ne font qu’exciter la Lionne, qui redouble de violence, hachant à chaque coup la tendre peau. Clic, clac, l’Andalouse exaspérée cingle à tour de bras le gros postérieur, qui bondit et se tord sous les cruelles morsures. Enfin elle compte vingt-huit, vingt-neuf et trente, en découpant des sillons sanglants dans les chairs palpitantes.

— Aux autres, maintenant : ce sont les plus coupables ; il faut que leur cul saigne pendant huit jours et qu’il garde pendant six mois le souvenir sculpté de ma petite vengeance. Ah, ah, mes belles poules, vous vouliez vous amuser aux dépens de l’Andalouse ! C’est l’Andalouse qui va rire de vous voir pleurer, et de vous entendre chanter en même temps, car vous allez roucouler un tendre duo, si j’en juge par ce joli archet, fait comme une cravache, qui va battre la mesure sur vos coupables culs ; car je m’aperçois que vous avez des fessiers remarquables, absolument comme il est permis à une Andalouse d’en avoir ; ils sont plus blancs que le mien, par exemple, mais cette neige va disparaître hélas, bien vite. Elle va fondre sous l’ardeur de la cuisson qui va la teindre en rouge.

Pendant qu’elle discourt, elle relève les jupes de celle de dessus, lui arrache le pantalon, en lui pinçant la chair jusqu’au sang, lui retrousse la chemise et épingle le tout aux épaules, puis, repoussant le bloc du pied, elle fait faire un demi-tour au couple superposé, et quand la soubrette de dessous se trouve dessus, elle la met dans la même tenue que l’autre.

— Mes mignonnes, j’en suis fâchée pour vous, mais j’ai tellement frappé fort sur le cul de votre complice, que les verges sont usées, et il ne me reste que cette élégante cravache ; je suis désolée du supplice qu’elle va vous faire endurer, mais si vos culs tantôt sont hachés comme de la chair à saucisses, ne vous en prenez qu’à vous, qui m’avez mis ce joli bijou entre les mains.

En même temps que le dernier mot, la cravache s’abat en sifflant sur les fesses qu’elle fendille, arrachant un cri déchirant à la victime ; la Lionne, sans s’émouvoir, pousse le bloc du pied, lui fait faire une demi-tour, mettant la seconde croupe à l’air ; flic, l’instrument entaille les deux globes, la patiente hurle ; nouveau coup de pied, le couple roule, flac, une autre entaille, nouveaux cris de douleur ; le pied roule toujours le bloc, la cravache hache toujours les chairs. La Lionne arrive ainsi à l’extrémité de la chambre, ayant fait six entailles à chaque postérieur, les unes au-dessous des autres, chaque sifflement tombant au milieu des hurlements incessants des deux victimes.

— En route pour le retour.

Aussitôt un sifflement sinistre fend l’air, un sillon coupe la chair, puis un autre, un autre encore, et toujours un autre, jusqu’à ce que le bloc, repoussé du pied, soit revenu au point de départ. Les deux culs sont striés de douze lignes sanglantes, avec des intervalles blancs, qui se teignent vite en rouge.

— Je n’ai pas bien compté, mes mignonnes, crie la Lionne, pour se faire entendre au milieu des vociférations des deux suppliciées, je vous en destinais vingt à chacune et je ne voudrais pas vous faire tort d’un, ni dépasser la mesure ; mais on pourrait compter les marques dans six mois, jugez donc maintenant.

Après avoir fait semblant de compter les sillons du bout de la cravache, elle met les deux patientes sur le flanc, s’installe à cheval sur elles, et, comme un écuyer sur sa monture, elle cingle les deux croupes à droite et à gauche, comptant jusqu’à dix-huit avec une lenteur désespérante. Puis, se relevant, elle va devant la croupe de droite, lève deux fois la cravache, qui retombe avec un horrible sifflement entre les fesses, cinglant la raie jusqu’au minet, puis, sautant à gauche, elle déchire l’autre par deux cinglées entre les cuisses. Les deux victimes hurlent à l’unisson épouvantablement.

La Lionne, après avoir exercé sa terrible vengeance, s’avance vers moi. Je n’étais pas trop rassurée ; cependant son œil n’avait plus cet éclair fulgurant qu’il lançait pendant qu’elle se livrait à sa besogne vengeresse, il brillait au contraire d’une douce flamme, et me regardait tendrement.

— Je suis à vos ordres, maîtresse ; faites de moi ce qu’il vous plaira.

Une idée s’entêtait depuis un moment dans ma cervelle, et ce regard, devenu si doux, après m’avoir paru si féroce, m’enhardissait dans mon projet. Je voulais éprouver l’empire que j’avais sur ma Lionne ; je risquais, au pis-aller, qu’elle me traitât comme mes filles de chambre, moins sévèrement sans doute, mais aussi quel triomphe, si j’arrivais à dompter cette fière Lionne à la plier à mes désirs.

— Lionne, je veux savoir si vous m’êtes soumise ; pour vous garder à mon service, il faut que je sache si vous vous soumettrez à mes ordres quand je serai dans l’obligation de vous châtier. Je veux donc aujourd’hui, bien que vous n’ayez commis à mon avis aucun délit punissable, que vous acceptiez sans murmurer et sans opposer la moindre résistance, la correction qu’il me plaira de vous infliger.

— Je suis à vos ordres, maîtresse.

— Venez donc vous mettre sur mes genoux, où vous ouvrirez votre pantalon, pour recevoir une fessée ou les verges à mon gré.

La fière Andalouse, sans hésiter un seul instant, vient se mettre en travers de mes cuisses, retrousse ses jupes, et quand j’ai repoussé la chemise dans le haut, elle écarte la fente, mettant à la fenêtre deux superbes globes veloutés, un peu foncés, dont le satin est couvert d’un fin duvet, qui lui donne l’aspect du velours.

Clic, clac, j’applique de toute la force de mon bras une douzaine de claques retentissantes sur la chair dure et élastique qui repousse ma main, la Lionne ne paraît rien sentir ; je continue à la fesser vertement, lui distribuant encore deux douzaines de gifles, toujours à tour de bras ; la main me fait mal, mais l’Andalouse ne souffle mot et ne bouge mie.

Les verges me réussiront peut-être mieux, me dis-je. Je lui ordonne de se tenir debout, penchée en avant, sans point d’appui, comptant qu’en la fouettant ainsi rigoureusement, je l’obligerai bien à se démener, à se dérober à mes coups. Pendant qu’elle s’installe le plus paisiblement du monde, je vais choisir une verge neuve dans le tiroir de mon secrétaire ; les quatre soubrettes, loin d’être apaisées, gémissaient toujours lamentablement, surtout le couple ficelé.

Je reviens la verge levée. Devant moi, sous les jupes troussées, la fente élargie laisse jaillir les trois quarts de la brune mappemonde. J’applique les douze premiers coups sévèrement, rougissant le postérieur qui ne bouge pas.

Je lui ordonne de retirer son pantalon ; elle obéit sur-le-champ, puis, reprenant tous ses vêtements dans ses mains, elle les relève très-haut sur les reins, montrant son superbe postérieur velouté, épanoui dans toute sa gloire, sur deux cuisses opulentes, en pain de sucre, suivies de deux jambes superbement moletées, qui vont en s’effilant jusqu’aux chevilles, d’une finesse exquise, soutenues par deux petits pieds, comme on n’en fait qu’en Espagne.

La vue de ces merveilles m’excite prodigieusement, je cingle sans ménagement les vastes hémisphères bruns, qui, maintenant tendrement émus, se tordent dans des contorsions voluptueuses ; car il faut à la fière Andalouse une raison plus sérieuse que la cuisson causée par les verges pour se tortiller ainsi. Les deux globes s’écartent, se referment, montrant, au bas de la raie élargie, un petit cercle brun, entouré de poils noirs ; puis ils bondissent et se lèvent très haut, découvrant la grotte béante, au milieu des touffes bouclées du magnifique fourré noir ; je cingle cinq ou six fois le tendre repaire, et quand je vois briller des perles blanches suspendues à la cime des poils noirs, je ramène la verge vers la mappemonde, pour cingler avec fureur les deux globes empourprés, qui se teignent de sang.

Quand je jette les verges, la Lionne, qui a laissé retomber ses vêtements, se retourne, les yeux luisants de luxure satisfaite, et, sans me consulter, elle me prend dans ses bras, m’enlève comme une plume, me fait basculer la tête en bas, mes vêtements retournés découvrent mes dessous, et écartant brusquement mon pantalon qui la gêne, elle plonge entre mes cuisses, colle ses lèvres brûlantes sur mon chat énamouré, et retenant ma croupe dans son bras gauche, elle lève sa main droite, la laisse retomber sur mes globes recouverts par la toile, me fessant légèrement ; je craignais qu’elle ne se vengeât sévèrement, et je songeais que cette main de fer venait de tirer là, sous mes yeux, du sang du cul d’une de mes femmes de chambre, rien qu’en la fessant ; mais j’en fus pour ma frayeur, car tout en caressant tendrement mes fesses de sa main glissée sous la toile, elle se livre dans mon four brûlant à un charmant exercice, qui doit lui être familier ; elle y déploie, en effet, toutes les ressources d’une tribade consommée, si bien qu’après trois assauts successifs, je dois demander grâce, j’étais congestionnée dans cette posture fatigante.

Mais ce n’était pas fini. Elle m’emporte vers le couple ficelé, qui se lamente toujours, elle le retourne, mettant les fesses meurtries de l’une à l’air, me retire le pantalon, m’assied sur le cul brûlant, dont la chaleur me pénètre, et elle offre un nouveau sacrifice dans mon tabernacle, sur cet autel improvisé. Elle retourne le bloc, m’installe sur l’autre mappemonde, brûlante aussi, et elle me besogne pour la cinquième fois, finissant la tirade, sans montrer la moindre fatigue et sans paraître le moins du monde essoufflée.

On délivre enfin les fustigées, et c’est la Lionne qui se plaît à soigner les postérieurs, endommagés par sa main. La soubrette fessée ne gardait plus la moindre trace le lendemain ; celle, qui avait reçu les verges, avait repris ses lis après deux jours ; par exemple les sculptures de la cravache ne s’effacèrent qu’après huit jours de soins.

Les quatre corrigées, rendant hommage à la vigueur irrésistible du bras qui les avait si bien traitées, ne lui gardèrent pas rancune, et ma Lionne, qui a aujourd’hui la haute direction de mon personnel féminin, le mène, on peut le dire justement, à la baguette. Quand elle a des corrections à infliger, la main ou les verges font florès. Jamais les délinquantes ne s’avisent d’essayer de résister. La Lionne prend sur les genoux ou sous son bras la coupable, quel que soit son âge, de 18 à 35 ans, y compris la cuisinière, et lui donne la fessée ou les verges, en ma présence, comme à une petite fille.

Depuis six mois, ma maison marche comme elle n’avait jamais marché, grâce à la vigueur de ma Lionne. Cependant, lorsque j’ai à la corriger, malgré la facilité avec laquelle elle pourrait se soustraire à mon châtiment, elle me présente son derrière nu, sans jamais manifester d’autre émotion que celle dont vous connaissez la cause, pour sévère que soit la correction ; et, cependant, je ne la tiens jamais quitte avant de lui avoir tiré un peu de sang. Par exemple, ces jours-là, elle me fait payer ma sévérité car elle ne me laisse pas avant de m’avoir saignée à blanc une demi-douzaine de fois.

Je la tiens à votre disposition pour les coupables rebelles, femmes de chambre ou cuisinières insoumises. Pour les jeunes pensionnaires, le bon cœur de ma Lionne saignerait, de devoir abîmer un joli petit cul, et elle s’acquitterait médiocrement de sa tâche, mais, pour les postérieurs de résistance, nulle ne sait les accommoder comme elle.

— Quand ma timide gazelle sera apprivoisée tout-à-fait, dit lady Lovebirch, nous pourrons la réunir à votre Lionne. Il sera plaisant de les obliger à se corriger mutuellement.

Demain vendredi, conférence chez Mrs Whipping, qui parlera sur les diverses manières de fouetter.


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CONFÉRENCE
sur
LES DIVERSES MANIÈRES DE FOUETTER,


tenue chez Mrs WHIPPING, directrice d’une pension de jeunes filles de la Cité, 26 ans, 10 ans de pratique.

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Mrs WHIPPING.

Le fouet peut s’administrer de plusieurs façons. On emploie indifféremment la main, le martinet et les verges, et, exceptionnellement la cravache. Des fantaisistes emploient des instruments bizarres quelconques, dont nous ne nous occuperons pas dans cette conférence. Le martinet, en grande vogue en France, est peu usité chez nous ; je ne dédaigne pas cependant d’en faire usage à l’occasion. Je me sers quelques fois de la cravache dans des cas très graves, mais à petites doses, quelques cinglées seulement, pour terminer un châtiment sévère. Il ne serait pas prudent de l’employer pour une longue correction ; on risquerait, même en s’en servant modérément, d’abîmer le postérieur le plus dur, vite haché par le fâcheux instrument. Quelques dames cruelles ou jalouses s’en sont servies pour exercer des vengeances raffinées, mais la cruauté étant bannie de nos châtiments, nous n’en faisons qu’un usage très-rare et très-modéré.

La main suffit généralement pour les petites filles. Les fautes des gamines n’étant jamais très-graves, la correction ne doit pas être très-sévère. Cependant dans les cas de récidives, on peut et on doit leur donner la verge sévèrement, mais il faut savoir s’arrêter, avant d’avoir endommagé le petit cul flagellé. On peut faire sentir vivement les piqûres de l’instrument, provoquer même une petite enflure, sans gâter le satin. La fessée elle-même peut être très-douloureuse et par conséquent suffisante pour un petit derrière.

Les grandes filles, susceptibles d’un correction, doivent en général être punies par l’application des verges, précédé, pour plusieurs raisons, d’une fessée préalable. D’abord, comme l’a dit mon honorable collègue Mrs Skin-Tear, on peut prolonger l’application des verges, quand on a mis la peau en état de les recevoir : puis, la fessée peut quelquefois suffire, quand vous vous proposez de la faire suivre des verges. Certains postérieurs très-sensibles, ne supportent pas facilement une correction rigoureuse, et vous punirez parfois plus sévèrement par une fessée un derrière à la peau fine, que par les verges un cul au cuir épais et dur. Enfin, et ce n’est pas la moindre raison, pour fesser une coupable, on la prend généralement sur les genoux, entre ses cuisses ou sous son bras. Chez les jeunes filles, la pudeur est innée ; les plus pudiques souffrent mort et passion, surtout quand, entrées dans l’âge de la puberté, elles se sentent humiliées de se voir traiter en petites filles ; la confusion qui empourpre leur figure et quelquefois jusqu’à leur blanc postérieur, prélude délicieusement du plaisir que vous aurez à lui appliquer une lente correction, pour jouir longuement du délicieux tableau.

Quant aux femmes que l’on fouette, et qui sont généralement des filles de service, on éprouve un sentiment délicieux à les traiter en gamines. Avec ces délinquantes, pourvues d’ordinaire de somptueux appas résistants, la correction peut être sévère, s’exercer sur toute la surface et sur les charmes voisins, plus tendres et plus sensibles ; on peut aussi avec ces délinquantes se livrer à des improvisations variées. Par exemple, si je suis d’avis qu’on doit respecter les chastes oreilles des jeunes filles dont on nous confie l’éducation, je pense qu’il ne faut guère se gêner avec les filles qui sont à notre service, et l’emploi des expressions les plus chaudes me semble propre à augmenter l’agrément de la fouetteuse et à l’exciter. En appelant les choses par leur nom, on peut tout dire et se soulager en même temps.

Quand j’ai à fouetter un beau cul offrant de la résistance, et dont la propriétaire est une femme faite, je ne m’amuse pas à lui mâcher les mots, et je la traite en paroles aussi vertement qu’en action.

Pour donner aux verges toute l’éloquence qu’elles comportent, il est indispensable de les appliquer d’abord légèrement, en accentuant progressivement la sévérité, pour arriver à la fin de la correction avec une réserve de coups, qui torturent la patiente, qui s’en souvient longtemps.

Le martinet, que j’emploie quelquefois, me sert à fouetter une coupable, toute nue, du haut en bas du corps ; on peut s’amuser à promener les lanières des épaules aux chevilles, et même à remonter par devant jusqu’à la gorge, en cinglant la patiente à l’aller et au retour aux endroits sensibles, sur la peau des cuisses, en s’arrangeant de façon à la piquer vivement, sans la déchirer.

Quant à la cravache, lorsque je m’en sers, c’est pour de grandes coupables, et pour les fautes très-graves, mais la correction touche à sa fin quand je l’emploie, et c’est deux, quatre ou six coups que j’en applique ; la souffrance est intolérable, dure longtemps, et la victime se lamente quelquefois pendant des heures entières.

La posture des coupables peut varier à l’infini, suivant la fantaisie de la fouetteuse, il n’y a pas de règle fixe. Cependant, je crois qu’il faut savoir choisir une posture à propos.

Une petite fille est sur vos genoux, ou sous votre bras, pour recevoir une fessée ou la verge, on peut lui appliquer l’une ou l’autre, en lui relevant ses dessous et en lui ouvrant son pantalon, la correction ne devant pas être longue. Si la mignonne est récalcitrante, on lui rabat le pantalon et on la corrige vertement sur son petit cul nu et un peu sur les cuisses, dont la peau plus tendre est très-sensible, pour lui apprendre à bien présenter une autre fois son derrière nu à la main ou à la verge.

On peut aussi, quand la délinquante est gentille, qu’elle vous donne la chair de poule par ses jolies formes rondelettes, la mettre entre ses cuisses ; il faut, dans ce cas, si on n’a pas mis la mignonne toute nue, lui retirer son pantalon, ou le descendre sur les talons ; vous relevez vos jupes, de façon à la tenir appuyée contre votre ventre nu. La petite polissonne, qui se tortille inévitablement, se débat entre vos cuisses, poussant et frottant son petit ventre contre le vôtre, vous procurant une délicieuse sensation, dont la mignonne est trop jeune pour soupçonner la cause ; vous jouissez en même temps des contorsions des fesses de la fustigée et d’un plaisir ineffable.

Cette façon de fouetter ne saurait convenir avec de grandes filles d’un certain âge, bien que le plaisir s’augmente de la victime, mais celle-ci risque d’être instruite sur diverses particularités, et il ne faut pas qu’une fille qu’on corrige, puisse jamais soupçonner que ce n’est pas dans le seul but de la châtier qu’on la fouette. Le plaisir ravissant que vous éprouvez à la voir se tortiller sur vos genoux ou sous votre bras, pendant que vous la fessez, doit vous suffire.

La correction des grandes filles, devant durer longtemps, on peut appliquer la fessée en leur ouvrant le pantalon. Si elle ne consent pas à le tenir écarté pour recevoir la verge, il faut le lui retirer et l’installer dans une posture qui vous permette de la fouetter commodément. On l’agenouille devant une chaise ou sur le bord d’un fauteuil muni de courroies, ou bien on la ligote au pied du lit, ou encore ou la fait tenir par une sous-maîtresse ou une vigoureuse femme de chambre, attachée à l’établissement.

Je vous recommande la chaise, comme je l’entends, la délinquante à cheval. On lui a retiré le pantalon, elle s’installe à califourchon sur le bord de la chaise, les fesses en dehors, les bras croisés sur le dossier, le corps penché en avant, les jupes et la chemise relevées sur les reins, ou préférablement la victime est toute nue, l’inclinaison du corps fait ressortir au bas des reins le somptueux reposoir, et les fesses, qui débordent, offrent au martinet, que j’adopte pour cette posture, un superbe champ de manœuvre. La peau est tellement tendue sur les chairs, que la verge risquerait de l’entamer aux premiers coups sévères, tandis que les lanières la froissent et la rougissent, en torturant cruellement la victime sans la déchirer. Mais, pour cette installation, il faut le gros cul d’une plantureuse fille, cuisinière ou femme de chambre.

Pour les femmes que l’on châtie, comme ce n’est par ordinairement pour des peccadilles, après les avoir fait passer par toutes les humiliations, en leur appliquant la fessée préalable, on peut les mettre toutes nues ; on jouit en même temps de leur confusion et du spectacle ravissant d’un corps arrivé à la maturité de la forme, gorge développée, toison fournie, postérieur large et vaste, cuisses fortes, chairs pleines, et vous avez pour la verge, outre le magnifique champ de chair, qui est le centre des opérations au bas des reins, une promenade agréable sur le dos, sur les cuisses, entre les cuisses, de quoi varier votre plaisir pendant une heure.

J’ai sous la main deux patientes, qui attendent leur châtiment ; je vais les chercher pour expérimenter sous vos yeux.

Mrs Whipping disparaît, et revient bientôt avec deux jeunes pensionnaires, conduites par une sous-maîtresse, qui les fait asseoir sur un canapé. Les deux délinquantes jettent des regards effarés sur la réunion, qu’elles ne s’attendaient pas à trouver dans la chambre du fouet et tremblent de tous leurs membres.

— Miss Mary, dit Mrs Whipping à la plus jeune, une petite blonde de douze ans environ, venez vous faire fouetter sur mes genoux. Vous avez volé des pommes vertes dans le verger ; outre que c’est mauvais pour la santé, c’est aussi un larcin impardonnable. Venez-ici.

Miss Mary se lève toute confuse, les joues roses de honte, les yeux baissés et pleins de larmes, et vient se planter devant la maîtresse. Mrs Whipping la prend par le bras, l’attire à elle et la jette sur ses genoux. En un clin d’œil elle lui relève ses vêtements, tire le pan de chemise vers le haut, et la tient ainsi suspendue, la pointe des pieds reposant à terre ; les jolis globes dodus d’un petit cul blanc se mettent à la fenêtre, et la maîtresse lui applique vingt claques sonores, qui rougissent la surface malmenée, et arrachent des sanglots à la mignonne.

— Allez vous asseoir, Miss Mary ; vous pourrez contempler comment on corrige les méchantes filles. Miss Maud, avancez à l’ordre, venez recevoir le prix de vos moqueries et de vos grimaces à votre maîtresse de dessin.

Miss Maud, treize ans, déjà grassouillette, a un petit air espiègle sous sa perruque blond-cendré. Elle s’avance avec assez d’assurance, mais, quand sa maîtresse lui commande de relever ses jupes, son assurance tombe, elle rougit jusqu’au blanc des yeux, et elle obéit en tremblant. Quand elle a retroussé ses jupes, Mrs Whipping fait un signe à la sous-maîtresse, qui s’avance vers la coupable, la fait pencher, et s’incline vers la mappemonde. Mrs Whipping épingle la chemise, la sous-maîtresse prend délicatement entre le pouce et l’index les bords de la fente, et ouvre tout grand le petit pantalon, qui laisse passer par l’ouverture une jolie paire de fesses potelées, d’une blancheur de lis, que la maîtresse se met en devoir de changer en roses par une salve de claques, qui font bondir le joli postérieur.

Elle prend les verges, et sans se presser, méthodiquement, elle lui applique douze cinglées, qui font hurler la mignonne, qui se débat violemment et lance des ruades.

— Ah ! oui, vous vous révoltez ; je vous avais promis douze coups de verges, vous en aurez vingt, ma belle, pour vous apprendre à vous rébellionner.

Mademoiselle Marthe, venez lui tenir les jambes.

La sous-maîtresse vient prendre la délinquante par les chevilles, jetant un regard gourmand sur le cul empourpré, qu’elle a sous les yeux. Mrs Whipping prend Miss Maud sous son bras gauche, ordonne à la patiente d’écarter elle-même la fente, si elle ne veut pas recevoir la cinquantaine, et quand celle-ci, effrayée, lui a obéi, elle lui applique les derniers coups avec toute la sévérité possible ; le cul bondit et se trémousse en des convulsions violentes, car chaque coup s’imprime en rouge vif, mais la mignonne tient toujours les bords écartés, pour éviter la cinquantaine, bien que la douleur lui arrache des cris déchirants.

Mrs Whipping renvoie les deux victimes sous la conduite de la sous-maîtresse, et nous dit :

— Je vous ai réservé pour la bonne bouche, un divertissement varié avec le même sujet. C’est une belle fille de dix-neuf ans, qui aide sa tante à diriger la lingerie du pensionnat. Cette polissonne, si on la laissait faire, corromprait toute la maison. On l’a trouvée, la nuit dernière, dans le lit d’une jolie pensionnaire de treize ans, que j’ai corrigée en particulier, sans m’étendre sur le vrai motif. Quant à Charlotte, qui compte sur une correction très-sévère, terrible même, elle ne se doute pas de ce qui l’attend ici. Je veux la faire passer par toutes les tribulations de la honte et de la douleur. Elle croit à un châtiment infligé en particulier, et je ne sais pas quelle impression va lui produire la réunion assemblée en ces lieux, pour assister à sa confusion. Mais la voici.

En effet la porte s’ouvre, donnant passage à la sous-maîtresse Marthe, suivie d’une superbe fille, dont le corsage et la jupe, abondamment garnis de reliefs, promettent de ravissantes découvertes. Le premier mouvement de Charlotte, à la vue de la réunion, est de s’enfuir ; mais mademoiselle Marthe a refermé la porte et mis la clef dans sa poche.

Mrs Whipping s’adresse à Charlotte :

— Je vous ai promis, Charlotte, une sévère correction, voici le moment venu. Votre faute est de celles qu’on ne pardonne pas, et pour lesquelles on chasse ordinairement les coupables. Si je vous garde, c’est par considération pour votre tante, qui mourait de chagrin, qui m’a recommandé de vous guérir de vos vilains vices, ce que je vais essayer par une terrible exécution. Votre cul, qui est le voisin et le complice du coupable, va expier cruellement votre crime, et si vous ne vous prêtez pas de bonne grâce à l’expiation, nous vous mettrons dans l’impossibilité de résister, et nous vous fouetterons toute nue, solidement attachée.

Charlotte est une vigoureuse brune, au teint mat. Elle écoute d’abord, sans sourciller, les premières paroles, mais, quand elle entend qu’on veut la fouetter nue, ses joues se colorent, et la pourpre de la honte lui monte jusqu’aux oreilles. Elle bégaie quelques paroles confuses, dans lesquelles on distingue qu’elle ne veut pas être fouettée nue devant ces dames.

— Ces dames, dit Mrs Whipping, ont été convoquées pour assister à la correction méritée d’une dévergondée, et vous subirez leur présence, comme vous subirez le fouet, de bon ou de mauvais gré. Allons, venez ici, que je vous fasse d’abord sentir le poids de ma main ; ce sera un avant-goût de la verge. Venez vous mettre sur mes genoux, nous allons relever vos jupes, et vous nous présenterez votre cul à découvert, pour me permettre de vous fesser à mon aise. Si vous résistez, c’est la cravache que voici, qui se chargera de vous mettre à la raison, en vous déchirant la figure.

Charlotte se décide, malgré la honte qui la dévore à venir se mettre en travers des cuisses de la maîtresse. Celle-ci jette ses jupes par dessus les reins, repousse la chemise, et ordonne à la patiente d’ouvrir son pantalon. Charlotte tire sur les bords, et met au jour une partie de la belle mappemonde blanche, que Mrs Whipping s’empresse de rougir par une verte fessée, qui dure trois minutes, pendant lesquelles elle sermonne la patiente.

— Vous avez le cul bien dur Charlotte, il repousse la main comme une pelote élastique ; mais, tout-à-l’heure, les lanières d’un joli petit martinet vont l’assouplir et l’attendrir. Clic, clac, ça résonne comme sur du bois. Vous commencez déjà à vous débattre, je crois ; tant pis, gare la cravache alors ; et vous savez, mon cœur, que la cravache entame le cuir des chevaux, jugez donc de ce qu’elle ferait de votre gros cul pour dur qu’il soit.

La fessée terminée, Charlotte se relève les joues empourprées, et les yeux mouillés de pleurs.

— Maintenant, agenouillez-vous sur le bord de ce fauteuil. Bien. Prenez vos jupes dans vos mains, retroussez-les bien haut. Mlle Marthe, rabattez-lui le pantalon sur les genoux, et donnez-lui sa chemise à tenir.

La sous-maîtresse obéit ponctuellement, et quand la chemise est relevée, nous pouvons admirer un superbe derrière gros et gras, en forme de pomme, coupé en deux globes potelés et ronds, serres l’un contre l’autre. La maîtresse, armée d’un martinet à douze branches, d’un cuir souple, s’avance vers le postérieur, et sans autre avis, elle laisse retomber de toute la force de son bras les lanières, qui s’abattent avec un bruit sec sur les chairs froissées. Ce nouveau genre de correction n’est pas du goût de la patiente, car au quatrième coup, elle lâche ses vêtements.

— Ah ! oui ; il faut donc vous attacher, Eh ! bien, polissonne que vous êtes, on vous attachera, et vous serez fouettée toute nue. Oui, oui, j’entends, c’est honteux, dites-vous de se montrer nue devant des témoins ; mais vilaine dévergondée, vous n’aviez pas la même pudeur quand vous allez trouver des gamines pour faire vos saletés. Venez ici tout de suite, ou je vous coupe les joues avec cette cravache. Venez, vous dis-je, fille impudique.

Charlotte, épouvantée, vient au milieu de la chambre et reste debout. Mrs. Whipping, la cravache à la main, la menace, et lui dit :

— Déshabillez-vous, impudente fille ; allons, plus vite que ça, si vous ne voulez tâter de ce bijou sur la figure.

La jeune fille ôte son corsage ; ses jupes tombent ; son pantalon qui est rabattu est vite enlevé, et elle reste immobile avec la chemise.

— Toute nue, drôlesse !

Charlotte retire la chemise en la laissant glisser, et reste toute nue, nous montrant le délicieux devant de son corps d’albâtre. Doux seins ronds et dodus palpitent sur la gorge, berçant deux petits boutons de roses, une superbe toison noire, ornant le bas du ventre, forme un ravissant bosquet de cypris ; les cuisses sont un peu fortes dans le haut, deux jambes rondes et fines sont enfermées dans de jolis bas de soie rouge, les petits pieds sont chaussés de fins brodequins vernis.

— J’ai dit toute nue, répète Mrs Whipping ; qu’on enlève tout, les bas et les bottines !

Charlotte s’assied sur une chaise pour obéir. Pour retirer ses brodequins lacés, elle met une jambe sur son genou, nous montrant entre les cuisses, sous l’épaisse toison noire, la fente aux lèvres roses, tordue, cachée dans le haut par les frisons qui l’ombragent ; elle retire la bottine, puis le bas ; elle déchausse ensuite l’autre jambe, en nous offrant les mêmes riantes perspectives entre les cuisses.

— Debout, maintenant.

La superbe fille nue se tient debout, frissonnante, avec ses gros seins qui se secouent sur sa poitrine agitée, et la toison qui saute sur son ventre, offrant un ravissant tableau. La maîtresse la conduit vers un cheval de Berkley, et aidée de mademoiselle Marthe, elle suspend la jeune fille par les poignets, et lui attache les chevilles écartées aux montants.

— Et maintenant, esquivez ceci, ma fille, et cela, et puis ça encore !

Les lanières s’envolent et retombent sur les épaules, descendent le long des reins, fustigent les fesses, qui gigotent et rougissent, puis, ce sont les cuisses, autour desquelles les lanières s’enroulent, froissant la peau, puis c’est entre les cuisses, piquant les lèvres de la fente. Jusqu’ici la victime s’était violemment tortillée, en restant muette. Au premier coup qui froisse le minet, elle pousse un cri aigu, qui recommence à chaque cinglée.

— Ah ! oui, vous êtes plus sensible ici : et justement c’est le grand coupable ; aussi, ma belle, nous allons le punir. Mais ceci c’est du pain bénit, mon cœur, ces indulgentes lanières sont bonnes pour des enfants, mais bientôt la verge et ensuite la cravache pour finir, vont faire passer au coupable un vilain quart d’heure, qui le guérira de ses vilaines envies.

Les lanières descendent, en cinglant les cuisses, les mollets, les chevilles, les pieds ; puis, venant sur le devant, elles remontent par les jambes et les cuisses jusqu’au minet, qu’elles caressent de nouveau rudement, au milieu des cris de souffrance de la victime. Après deux ou trois cinglées sur la toison, qui font voler les poils, Mrs Whipping jette le martinet et va prendre les verges.

— Maintenant, c’est votre gros cul qui va recevoir son compte, et je vous permets de rire, Charlotte, si le cœur vous en dit.

Et d’une main allègre, elle cingle le gros cul empourpré, qui bondit et se trémousse sous les cuisants baisers. La verge, maniée avec adresse, parcourt toute la surface, marquant chaque fois un sillon rouge au-dessous de l’autre, et descend ainsi de la hanche au bas de la fesse droite ; là, elle cingle le minet trois fois, la victime rugit ; et la verge remonte par la fesse gauche, striant toujours la peau d’une ligne rouge, superposée jusqu’à la hanche. Toute la mappemonde est rayée de sillons livides, sans qu’une goutte de sang perle à la surface.

— Ton cul, ma belle, n’est plus présentable ; tu ne pourras le montrer de longtemps à tes bonnes petites amies ; mais, pour que les stigmates de la honte restent plus longtemps gravés, nous allons sceller le divertissement par quelques baisers exquis. Charlotte, voici l’apothéose.

La cravache s’abat en sifflant sur la chair tremblante, striant d’un mince sillon les deux globes, pris en travers ; un second coup déchire les deux hémisphères au milieu de la mappemonde, puis un troisième au bas des fesses, qui sont sillonnées de trois lignes sanglantes, tirées au compas. La victime se tord et hurle de douleur. Mrs Whipping lève de nouveau la cravache, qui vient avec un sinistre sifflement fendiller la cuisse droite qui se teinte de sang ; puis, se plaçant devant, elle dirige la cravache de bas en haut, et détache une furieuse cinglée, la dernière, entre les cuisses, froissant le minet dans toute sa longueur, et hachant les poils qui volent, tandis que la victime rugit.

On la laisse ainsi exposée pendant un quart d’heure, hurlant et sanglotant, nous offrant le délicieux spectacle du gros cul empourpré, dont les muscles palpitent encore, secouant les fesses meurtries, qui égrènent des perles de rubis.

— Dans quatre jours, il n’y paraîtra plus rien, nous dit Mrs Whipping.

Rendez-vous demain à cinq heures, au five o’clock tea de lady Richbuttock.


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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE.
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady RICHBUTTOCK.

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Lady PLENTIFUL.

J’ai eu la curiosité d’expérimenter ce matin sur la chaise, la posture prônée par Mrs Whipping dans sa conférence d’hier. J’ai dans mon boudoir, transformé en salle de discipline, les divers meubles et ustensiles nécessaires pour la flagellation, entre autres une chaise rembourrée, scellée au parquet et munie de courroies. Imbue des principes de ma mère, qui nous fouettait ma sœur et moi, quand elle ne nous mettait pas sur ses genoux, agenouillées devant ou sur le bord d’une chaise ou d’un fauteuil, je donnais souvent, car j’aime bien d’opérer moi-même, ou je faisais donner le fouet de cette façon aux délinquantes de ma maison. J’ai voulu éprouver ce matin, ayant sous la main une occasion superbe, l’excellence de la posture à califourchon, qui me paraissait d’avance remplie d’attraits.

L’occasion se présentait sous la forme d’une plantureuse femme de chambre Irlandaise. Jenny est une superbe fille de dix-huit ans, comme la verte Erin n’en produit pas tous les jours. Blonde comme les épis mûrs, avec des joues de neige rose, le corps garni d’aimables saillies, surtout la partie la plus intéressante pour nous, que j’avais eu l’occasion de découvrir quelquefois, pour lui faire expier quelques peccadilles.

Ce matin, en attendant mon excellente amie, lady X., je me faisais adoniser par Jenny, qui était distraite, au point que je la rappeler plusieurs fois à l’ordre ; elle me fagotait affreusement, n’ayant pas l’air de prêter l’oreille à mes observations, si bien, que je fus obligée d’appeler une autre femme de chambre pour terminer ma toilette du matin. Je promis à Jenny, qu’elle aurait de mes nouvelles avant le déjeuner, afin de lui donner du goût pour ma toilette de l’après-midi.

Dès que lady X. est arrivée, je lui fais part de mon projet, et, sans plus tarder, je mande la délinquante.

— Jenny, je vous ai promis de mes nouvelles, voici le moment venu ; je vais vous donner le fouet pour vos négligences répétées.

Jenny, rouge comme une pivoine, regardait lady X., comme si elle trouvait sa présence importune.

— Si vous préférez, lui dis-je, en m’apercevant de la cause de son inquiétude, la présence d’un homme, mon amie se retirera, et nous ferons monter mon cocher Smith avec sa cravache.

Cette menace lui donne sans doute à réfléchir, car elle balbutie un consentement étouffé.

Alors commença pour la belle fille une vraie torture morale ; elle se dévêtait lentement, obéissant à mes ordres, ôtant un à un tous ses vêtements, en tremblant comme la feuille et rougissant toujours davantage. Bientôt, cependant elle n’a plus que sa chemise et son pantalon, au dessous duquel deux bas de soie rose enferment deux jolies jambes, terminées par deux petits pieds, emprisonnés dans deux mignons souliers. Elle reste debout, émue, palpitante, attendant mes ordres.

— Ôtez votre pantalon, Jenny, et gardez votre chemise.

Retirer son pantalon est toute une affaire, et lady X. et moi nous dûmes l’aider, profitant de l’occasion pour palper les appas fermes et résistants. Enfin le pantalon est rabattu, la belle fille en sort en levant les jambes et découvrant des horizons charmants. Je la conduis vers la chaise, devant laquelle elle va s’agenouiller, comme elle en a l’habitude.

— Non, non, pas ainsi, Jenny, mettez-vous à cheval sur la chaise, en nous tournant le dos.

Elle essaie d’enjamber le siège, mais la chemise, la gênant par devant, je la relève, et je l’aide à se mettre à califourchon sur le bord de la chaise, les jambes à droite et à gauche. J’entoure ses reins d’une courroie, qui passe sous ses aisselles et qui s’attache derrière le dossier, et pour que la croupe émerge bien en dehors, je mets une pile de coussins entre son ventre et le dossier, l’empêchant de s’avancer ; j’attache ensuite les jambes par les chevilles, aux pieds de derrière de la chaise, de sorte que son corps décrit une courbe gracieuse, qui va de la tête aux pieds, dont la croupe, splendidement développée, forme le point excentrique. Je lève aussitôt la chemise, qui nous dérobe la vue de ses somptueux appas, et je la jette par dessus la tête de Jenny, qui se trouve toute nue, des genoux à la nuque ; la chemise, retombant par devant, aveugle la patiente.

C’est vraiment une tableau féerique que nous avons sous les yeux ; la croupe, en saillie au bas des reins cambrés, s’épanouit dans toute sa splendeur ; le satin est tendu comme la peau d’une timbale ; les deux globes potelés, d’un satin éblouissant, qui semble fait d’une neige rose, s’écartent, élargissant la raie qui les divise, au bas de laquelle se montre un petit cercle marron, sans un duvet autour, troué d’un petit point noir, grand comme une tête d’épingle. Sur le bord de la chaise se repose la fente resserrée, dont la moitié est en dehors, entourée de frisons dorés, que nous voyons en nous penchant. Le dos, d’une blancheur de lis, à la chair pleine et dure, descend par un sillon profond jusqu’à la taille bien prise, dont les hanches accusées font ressortir la finesse ; au-dessous, le superbe relief se détache en un magnifique rebondissement ; le satin des reins et celui du beau postérieur, tissés du même grain ténu et serré, sont de deux nuances, le dos est fait des lis les plus purs, le cul d’un mélange de roses et de lis pétris où le lis domine.

Nous restions extasiées, mon amie et moi, devant ces adorables merveilles, et toutes deux nous y puisions des ardeurs, que nous nous proposions d’éteindre mutuellement. Je me détache enfin de ma contemplation, pour aller prendre un martinet dans ma commode ; pendant ce temps, lady X. commence à fesser le superbe postérieur pour le préparer à recevoir les lanières ; sa main caressante faisait plus de bruit que de besogne, se reposant chaque fois tendrement sur le doux satin, et quand je reviens avec l’élégant martinet, qui doit châtier la délinquante, les fesses n’ont pas changé de couleur. J’applique, moi aussi, quelques claques peu sévères, puis un peu plus fort ; et, faisant les honneurs de l’home à lady X., je lui présente le martinet.

Lady X. se met aussitôt en position devant le bel objet condamné. Comme je ne veux pas rester oisive, pendant que mon amie va couvrir le beau cul de roses, je me mets en posture d’en effeuiller une de mon côté. Nous n’avions ni Nana, ni Margaret à notre disposition, mais nous possédions aussi quelques notions de l’art exquis de plaire, et nous les employâmes à tour de rôle avec assez de succès, pendant plus d’une heure. Ployée dans les ténèbres, je ne voyais rien de ce qui se passait autour de moi, mais ce que j’entendais suffisait à stimuler mon ardeur. Les lanières qui bruissaient sur les chairs tendres, m’excitaient à prier avec ferveur dans le temple de Cythère.

Dès que ma prière est exaucée, je me relève pour manier les lanières à mon tour. Mon amie, qui ne veut pas être en reste avec moi, se dévoue à mon bonheur ; et, pendant qu’elle prie dans l’ombre, je donne mes soins de mon côté à la belle mappemonde, un peu rougie par le brillant exorde de lady X. C’est vraiment plaisir de fouetter ce beau cul, qui se remue gentiment à chaque atteinte, élargissant et rétrécissant la raie, comme pour raconter la sensation qu’il éprouve, sans que la patiente le manifeste autrement que par cette démonstration éloquente, quoique muette. Je ne garde pas longtemps le martinet, que je m’agenouille de nouveau.

Flic, flac, flic, flac, j’entends les cinglées résonner, battant la mesure sur les fesses claquées et me donnant la cadence, que j’observe sur la corde d’amour que je sens bientôt vibrer sous mon archet.

Je reviens à la lumière, mon amie rentre dans l’ombre, et je reprends la cadence sur le cul empourpré, qui gigote toujours et se tortille plaisamment, sautant sur le bord de la chaise ; la patiente pousse maintenant de petits cris plaintifs, arrachés par les piqûres du méchant instrument ; mais, bientôt, perdant toute mesure avec mes sens, je fouette à tour de bras le postérieur qui bondit violemment.

L’amie, qui a repris le martinet, accentue la sévérité ; la victime sanglote et pousse des cris aigus, je ne puis plus suivre la mesure et je me livre à une besogne effrénée, dont j’aurais deviné le succès, aux cris perçants que pousse la victime, si des preuves abondantes ne m’avaient pas renseignée sur mes lèvres.

Combien de fois nous nous relayâmes, mon amie et moi, dans le doux jeu alterné que nous pratiquions, je ne vous le dirai pas, vous auriez de la peine à le croire ; mais, quand je repris le martinet pour la dernière fois, il y avait une heure que nous fustigions le cul de Jenny, qui était maintenant strié dans tous les sens de raies livides, et se tordait de douleur sur le bord de la chaise, soulevant ses opulents hémisphères ; la belle fille hurlait depuis vingt minutes comme une chatte écorchée. Cependant, pas une goutte de sang ne paraissait sur le cul empourpré.

Je dépose les armes, lady X. les reprend : moi, toujours pour lui faire les honneurs de mon chez moi, à la sortie comme à la rentrée, je voulus lui dire le dernier mot, comme je lui avais dit le premier. Ma prosternation dura cinq minutes, au bout desquelles je n’entendis plus ni le flic, flac des lanières, ni les hurlements de la fustigée ; mais je dus m’accroupir, pour suivre mon amie qui s’agenouillait et finir ainsi mon oraison. Je sors difficilement du fatras des vêtements ; lady X., penchée en avant, embrassait à pleines lèvres le cul palpitant de la patiente, qui se trémoussait dans un balancement voluptueux sur le bord de la chaise. Quelques rubis, tirés sans doute par la dernière cinglés, qui avait été terrible, perlaient sur la fesse gauche.

Le spectacle émoustillant de ce superbe postérieur palpitant, nous jette dans les bras l’une de l’autre, et nous recommençons sur-le-champ une nouvelle invocation à la déesse de Lesbos. Cette fois, nous unissons nos prières dans un tendre duo… Quand nous nous relevons, la croupe, toujours secouée, se dandinait encore.


Lady Spendidorb prend la parole.

— Il y a quelques mois, je dus renvoyer trois de mes femmes de chambre, qui débauchaient toute ma maison. Ces dévergondées couraient des palefreniers au chef de cuisine, en passant par les valets de pied et les marmitons, sans respecter un petit groom de quatorze ans. Avant de faire maison nette de mon personnel féminin, je résolus de donner aux trois vauriennes une leçon mémorable ; je ne gardais que la plus jolie de mes servantes, qui était aussi la plus dévouée, car c’est par elle que je connus les déportements qui déshonoraient ma maison.

Je fis venir trois horse-guards du régiment de mon cousin, le colonel, qui les choisit parmi les plus vigoureux et les mieux disciplinés, pour me prêter main-forte. À l’heure indiquée ils étaient dans ma chambre, qui devait servir de théâtre à la scène des adieux. Mon cousin m’attendait dans l’alcôve attenante, où je devais le rejoindre au moment favorable. Les trois délinquantes, avisées qu’elles partaient le lendemain, mandées par ma gouvernante, entrent dans ma chambre, regardant d’un air effronté, malgré ma présence, les horse-guards que j’avais fait traiter comme des Lords avec des vins généreux, pour les aguerrir contre les œillades de ces effrontées.

— Ces beaux soldats, mesdemoiselles, vont remplacer pour aujourd’hui vos amants ; mais les verges dont ils vont faire usage, pourraient bien ne pas être de votre goût, et vos impudiques fessiers, s’ils ne rougissent pas en se montrant au premier venu, pourraient bien s’empourprer sous les yeux de ces vaillants soldats.

Vous, mes braves horse-guards, attachez les poignets de ces dévergondées sur le dos, emportez-les jusqu’à ces trois fauteuils, rangés en ligne. Vous vous assiérez, et vous mettrez chacun une de ces belles demoiselles sur vos genoux, pour lui donner le fouet sur son cul nu, comme à une petite fille, d’abord avec vos belles mains larges et calleuses, puis, quand la peau vous brûlera les doigts ; vous prendrez cette belle poignée de verges, qui est à votre côté sur le fauteuil et vous leur en donnerez jusqu’à ce que je vous arrête. Je suis là pour surveiller vos faits et gestes. Si je suis contente de vous, il y a dix guinées pour chacun ; si, au contraire, vous me mécontentez, au lieu des guinées promises, vous aurez des nouvelles fraîches de votre colonel. Allez, commencez votre besogne !

Je passe dans l’alcôve m’attend mon cousin, le colonel, assis sur un fauteuil, roulé auprès de le porte vitrée. Il me prend sur ses genoux, et tous deux, la figure rapprochée, nous ouvrons de grands yeux, pour ne rien perdre de l’émoustillant spectacle qui se déroule en face.

Les trois horse-guards, après avoir attaché les poignets des servantes derrière le dos, les emportent, malgré leur résistance et leurs cris de détresse, vers les fauteuils. Là, en un rien de temps, chacun a mis la sienne sous son bras gauche, relève les jupes et la chemise, après avoir arraché brutalement le pantalon déchiré, ne sachant guère comment on s’y prend pour le rabattre délicatement ; les trois filles se débattent en vain, ils les ont mises sur la cuisse gauche, et, de la jambe droite allongée, ils maintiennent les jambes des patientes. Ils étaient fort drôles, avec leurs grands yeux démesurément ouverts, se pourléchant les babines d’un air gourmand. Ils auraient volontiers caressé le blanc satin des superbes culs étalés sous leurs yeux, mais ils savent qu’il leur vaut mieux de gagner l’argent promis, que la colère de leur chef.

Tous les trois ensemble lèvent leurs grosses mains musclées, et, sans préambule, sans ménagement, ils cinglent la chair pleine et dure, couvrant le quart de la surface avec la main et les cinq doigts écartés, qui retentissent comme sur une caisse creuse, froissant et rougissant le satin à chaque coup. Les trois victimes qui n’avaient jamais été à pareille fête, hurlaient déjà comme des écorchées. Les horse-guards, impassibles, fouettent toujours à tour de bras, meurtrissant les fesses, qui se démènent furieusement.

Mon cousin le colonel, émoustillé par ce ravissant tableau, me prend en croupe et pique une charge à fond de train ; et, quand les soldats, d’un commun accord, ayant posé la main à plat sur les culs fumants, constatent que le moment est venu de jouer des verges, le colonel avait opéré deux changements de front.

Les fustigées hurlaient toujours, demandant grâce ; leurs gros derrières, pendant la pause, se tortillaient encore, en souvenir de la verte fessée qui vient de meurtrir leurs chairs froissées. Les horse-guards émerveillés, avaient des flammes dans les yeux, et s’ils ne s’étaient pas sentis surveillés, je ne sais pas trop avec quelles verges ils auraient continué la danse. Mais, en soldats disciplinés, ils étouffent la violence de leurs désirs sous l’épaisse cuirasse du devoir, et levant les verges de bouleau, ils les laissent retomber comme tout-à-l’heure la main ; les premières cinglées sillonnent de raies rouges les gros fessiers, qui se tordent de douleur, tandis que leurs propriétaires hurlent à l’unisson.

Le colonel qui venait de finir sa troisième charge, veut en pousser une quatrième ; sa monture haletante, après avoir soufflé un moment, ayant repris haleine, il recommence à charger, moi toujours en croupe. En ce moment les horse-guards, animés prodigieusement par leur stimulant exercice, manient la verge si rudement, que la peau s’entaille à chaque coup, au milieu des rugissements des fustigées, dont les fesses bondissent comme des vagues, soulevées par les vents. Heureusement pour les postérieurs malmenés, que le colonel arrivait à l’étape, ce qui me permit de mettre pied à terre, et d’aller arrêter la marmelade que les soldats allaient faire de ces beaux culs meurtris.

Ils s’arrêtent au premier signal : je leur donne l’ordre d’emporter les victimes dans leur chambres respectives, me souciant peu de ce qui arriverait là-haut. Comme elles devaient partir le lendemain, peu m’importait que leur supplice se terminât pour elles par un peu d’agrément ; il n’est que juste d’ailleurs que les verges réparent le mal causé par les verges. « Qui cause le dommage, dit un adage de justice, le répare. »

Les horse-guards descendirent deux heures après pour toucher leur salaire bien gagné. Comme je leur observais en riant, qu’ils avaient mis beaucoup de temps à emporter leur fardeau, ils me répondirent qu’ils avaient aidé les servantes à faire leurs paquets.

Lundi, séance chez Mrs Skin-Tear.


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CONFÉRENCE EXPÉRIMENTALE
tenue chez
Mrs SKIN-TEAR.

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À huit heures, toute la compagnie était réunie chez Mrs Skin-Tear. Lady Lovebirch annonce que lady Fairbottom à amené sa fière Lionne, que, de son côté, elle a amené sa timide gazelle, et qu’on va les mettre aux prises dès le début de la séance. L’annonce de cette alléchante entrée en matière soulève les bravos unanimes de l’assistance.

On a introduit les deux héroïnes, l’une blonde et rose, l’autre brune de peau et blonde ardente de poil ; Margaret, humble et timide, avec ses grands myosotis si doux, Morena la tête haute, avec ses grands yeux noirs vifs et brillants. Sans les connaître, personne ne s’y tromperait, et l’œil le moins exercé distinguerait facilement la fière Lionne de la timide gazelle ; toutes deux sont de même taille, et également pourvues de séduisantes rondeurs aux bons endroits.

— Morena, dit lady Fairbottom, je vous remets entre les mains de lady Lovebirch, notre présidente, vous lui obéirez comme à moi-même.

Morena s’incline en signe d’assentiment.

— Voici ce que j’attends de vous, Morena, dit à son tour lady Lovebirch. Vous voyez à côté de vous la blonde et timide Margaret, qui est ma servante dévouée ; elle a cependant mérité le fouet, pour des raisons que vous n’avez pas besoin de connaître. Vous sentez-vous la force de le lui donner sur vos genoux, sans l’aide de personne ? La pudique jeune fille ne s’y prêtera peut-être pas volontiers, elle n’aime guère à montrer son derrière nu en public. Voyez d’ailleurs comme à la seule menace de l’exhiber, ses joues s’empourprent ! Eh, bien, son postérieur rougit en ce moment comme sa joue. Nous serions enchantées, ces dames et moi, de constater tout de suite l’analogie de la nuance entre les deux phases. Voyons, si on n’a pas exagéré votre vigueur ; je vous livre ma gazelle, ô Lionne. Seulement, je vous préviens, que vous devrez vous prêter à la réciproque.

Morena se retourne vers Margaret, et la voit si rouge, si confuse, si interdite, qu’elle hésite un moment. Quand la Lionne n’a pas de rancune, elle n’a pas plus de méchanceté qu’un agneau. Cependant la lutte engagée dans son bon cœur est vite terminée, et la soumission aux ordres de sa maîtresse l’emporte sur tout autre sentiment, d’ailleurs elle peut tout concilier, en s’acquittant de son devoir avec indulgence. Elle s’empare de Margaret, qui d’abord oppose une résistance machinale, mais, à la réflexion et devant la vigueur constatée de l’assaillante, elle se soumet à la fatalité.

La Lionne emporte la gazelle, s’assoit sur une chaise, et en un clin d’œil elle la jette en travers de ses cuisses, retrousse ses jupes, ouvre le pantalon, et relève la chemise, découvrant la superbe mappemonde empourprée que nous connaissons, et qui la ravit d’admiration, elle, qui voit pour la première fois le magnifique objet étalé dans sa plénitude. Lady Lovebirch fait porter à son personnel féminin des pantalons fendus très bas, de façon, qu’en les ouvrant, on puisse découvrir tout le derrière et une partie des cuisses. La Lionne, la main levée sur la superbe croupe, rouge de honte, avant d’avoir reçu l’étrenne, paraît hésiter de nouveau à froisser le beau satin. La main retombe cependant, mais légère, quoique avec bruit. On pressent qu’elle ne veut pas déchirer cette tendre peau, et comme ce n’est l’avis de personne dans la société, on lui laisse continuer à son gré l’indulgente fessée, qui fait pourtant sauter l’aimable postérieur.

Après cinq minutes de ce tendre exercice, la Lionne, prise du désir de se sentir à son tour caresser par la blanche main de la douce Margaret, rabat les jupes de sa patiente, la remet sur ses pieds, l’assied à sa place, s’étend sur ses genoux, retrousse ses vêtements sur ses reins, ouvre son pantalon, très-fendu aussi, tient les bords écartés, et dit à la gazelle de prendre le bout de sa chemise dans sa main gauche, en lui recommandant de ne pas l’épargner de la main droite. Margaret soulève la chemise, et découvre à nos yeux deux superbes fesses, brunes veloutées, adorablement potelées. La timide gazelle hésite, elle n’a jamais pratiqué cet exercice, et il lui répugne de commencer en présence de témoins ; elle rougit de plus belle et sa main levée tremble dans l’espace. Sa maîtresse doit la rappeler à l’ordre, en la menaçant de la sévérité.

La pauvrette laisse retomber la main, fessant le gros cul qui ne bouge pas, et qui après deux, minutes de cet indulgent exercice garde sa teinte uniformément foncée.

— Plus fort, plus fort donc, s’écrie la Lionne, impatiente de plaisir, plus fort !

Mais c’est comme si elle chantait, la main se relève et retombe, sans qu’on distingue le moindre bruissement sur la peau. Voyant son espoir déçu, la Lionne se lève et vient demander des ordres à la présidente.

— Lionne, vous allez nous la tenir pour la présenter à la verge.

— Qu’on me laisse faire, dit l’Andalouse, et je vous promets un joli divertissement. Que chacune de vous s’arme d’un martinet, les verges seraient trop courtes pour le jeu que je vous propose.

Se dirigeant alors vers Margaret, elle se met en mesure de la dépouiller ; la timide soubrette se laisse faire, et bientôt l’habile femme de chambre de lady Fairbottom l’a mise toute nue, ne lui laissant que ses jolis bas de soie, et ses élégants brodequins, car chez les Callipyges, les dessous de leurs servantes sont toujours d’une élégance recherchée. La Lionne reste un moment en contemplation devant ce corps adorable qui lui rappelle le sien, mais avec des roses et des lis en plus ; elle se précipite vers la belle gorge palpitante, la dévore de caresses, et descend jusqu’à la belle motte noire, dont la nuance et la dimension la surprennent. Puis, laissant la belle fille, toute tremblante, elle se redresse et se déshabille en un tour de main.

Tous les yeux se détournent du corps nu de Margaret, pour se braquer sur celui de la Lionne, quand celle-ci n’a plus que ses derniers voiles, guettant l’apparition des merveilles découvertes ; son élégant pantalon descend, et glisse jusqu’à ses pieds, puis, sa chemise de fine batiste remonte, et d’un geste brusque elle la lance par-dessus sa tête, découvrant soudainement son beau corps de marbre rose, couvert, des genoux à la figure, d’un fin duvet de pêche vermeille, qui habille la chair d’un velours satiné ; ses superbes seins, hardiment dressés, coupés de deux roses épanouies, s’écartent l’un de l’autre ; ses bras ronds et fermes, semblent taillés dans la pierre, ses épaules carrées semblent faites pour porter les plus lourds fardeaux, ses cheveux d’un blond-ardent, tordus en torsade sur la nuque puissante, jettent des rayons lumineux ; le buste audacieusement cambré, va en s’amincissant jusqu’à la fine taille, au-dessous de laquelle deux hanches saillantes donnent naissance à deux cuisses aux rondeurs exquises, d’une puissante architecture deux jambes moulées et deux petits pieds de fabrique espagnole soutiennent le superbe édifice. Au bas du ventre un magnifique angora andalou, haut d’un pied, orne le mont de Vénus et ses alentours d’une fourrure incomparable.

Avant de se retourner, pour nous laisser admirer le merveilleux envers de la médaille, elle défait la torsade de son chignon, son opulente chevelure se déroule en ondes dorées, qui lui couvrent les épaules et descendent jusqu’aux cuisses. Elle se retourne alors et se dirige vers Margaret, blanche et rose dans sa nudité. Les beaux cheveux blond-feu de la Morena, dont les pointes bouclées lui battent les fesses, ressemblent en effet à une crinière de lion, mais, plus longue que celle du roi du désert et d’une extrême finesse. Lady Fairbottom s’avance vers l’Andalouse, elle soulève les ondes épaisses, découvrant les reins et la croupe ; les reins souples et vigoureux aux chairs pleines et dures, les grosses fesses résistantes et élastiques ; les cuisses rondes et fortes sont recouvertes d’un vrai velours foncé, tendu sur la chair comme sur un métier. Chacune des admiratrices vient tâter la chair d’un coup de plat de main, s’attardant sur la peau, qu’elles caressent volontiers.

Les Callipyges, et les conférencières, chacune armée d’un martinet, s’installent comme les place la Lionne, cinq à droite, cinq à gauche, formant une double haie, laissant au milieu un passage d’un mètre. La Lionne prend Margaret par les cuisses et sans le moindre effort apparent, elle l’enlève à bout de bras, met sa toison à la hauteur de ses yeux, et, le nez enfoui dans les poils, les lèvres sur la fente, la langue sur le bord, elle s’engage dans le sentier pratiqué entre les haies, qu’elle parcourt au petit pas, emportant son fardeau, pendant que les lanières cinglent au vol les hémisphères voyageurs ; quand elle est au bout de la carrière, elle revient à reculons, gamahuchant sans interruption son aimable fardeau, que les lanières saluent toujours au passage.

Au second voyage elle se tourne de côté, marchant en travers, pour présenter la croupe en face à chaque flagellante, qui profite de la lenteur de la promenade, pour cingler trois ou, quatre fois sévèrement le cul qui passe devant elle, et qui se trémousse à chaque coup, sautant sur le nez de la porteuse, comme pour rendre leur salut aux aimables fouetteuses. Pour ne pas rester inactives, les dames qui forment l’autre haie, criblent de claques au passage les fesses de la porteuse, puis, c’est leur tour de fustiger le cul empourpré dans l’espace.

Le troisième voyage se fait comme le premier pour l’aller, mais, quand elle va revenir en arrière, la Lionne, sentant que l’issue est proche, pirouette sur ses talons, reste en place, et toujours à bout de bras, elle sert à Margaret une délicieuse péroraison, tandis que la société accourue contemple avec délice les voluptueuses contorsions de la croupe, qui palpite dans les airs.

La Lionne dépose enfin son doux fardeau, sans que rien en elle trahisse la moindre fatigue. Elle veut cependant avoir son tour, qu’elle a certes bien gagné. Bon gré, mal gré, il faut que Margaret la paye de retour, non de la même façon, ce n’est pas dans les moyens de la tendre soubrette ; Morena emporte Margaret vers un large fauteuil, où elle l’étend, les fesses sur le bord, avec une pile de coussins derrière le dos qui s’y appuie, la tête reposant sur le dossier rembourré, de façon que le corps nu de la blonde fille, se trouve allongé dans un plan incliné. La Lionne, agile, comme une chatte, saute des deux pieds sur les bras du fauteuil, se penche en avant, pose son angora sur les lèvres de Margaret, qui doit la fêter dans le bas, pendant que l’une des assistantes stimulera son gros postérieur avec une bonne poignée de verges. Le derrière bronzé de l’Andalouse s’étale large, épanoui, bien exposé pour recevoir le fouet ; au-dessous, le corps blanc et rose de la blonde gazelle étendu, montre sa gorge liliale immédiatement au-dessous des grosses fesses brunes, son ventre poli comme l’agate, sa motte noire fournie, et, entre les cuisses écartées, la fente encore entrebâillée et humide de sa récente émotion.

— Pour que la fête soit complète, il nous manque quelque chose, s’écrie Mrs Skin-Tear : qu’on m’attende, je vais le chercher.

Ah, oui, qu’on l’attende ! Dès qu’elle a disparu, la Lionne pressée d’aller à Cythère, se frotte sur les lèvres qui restent fermées, et sollicite la verge à grands cris. On lui en donne quelques cinglées, son derrière bondit deux ou trois fois, retombent sur le visage de Magaret, et elle inonde de ses faveurs les lèvres, toujours closes.

— Encore, encore, criait la Lionne.

Mrs. Skin-Tear ramenait Nana ; qui, informée de ce qu’on attend d’elle, se déshabille en un clin d’œil, restant toute nue, avec sa peau d’ébène, ses gros seins noirs de femme faite, un gros cul noir fort large, et riant de ses trente-deux perles blanches. Les deux soubrettes avaient gardé la même posture, Margaret, fermant obstinément sa bouche sous la fente de la Lionne, celle-ci se frottant lascivement sur les lèvres insensibles. Lady Lovebirch n’y comprenait rien après les leçons qu’elle avait données à la femme de chambre, qui, elle le savait bien, en avait profité. Nana s’accroupit devant Margaret, se glisse entre ses cuisses, plonge sa tête noire dans la toison, et commence aussitôt la douce besogne. Mrs. Skin-Tear prend les verges, et se met à les donner sévèrement au gros derrière velouté de la Lionne, qui bondit toujours sur le nez de Margaret ; elle fouette avec un réel talent ; on dirait que chaque coup va entailler les chairs, et pas une goutte de sang ne jaillit ; de temps en temps elle laisse retomber une violente cinglée en travers du cul noir de Nana, sur lequel la verge ne laisse pas la moindre trace, et qui ne manifeste pas la plus légère émotion, n’interrompant pas son voluptueux travail.

Un changement soudain de décor nous surprend ; les bras de Margaret s’arrondissent sur la croupe de la Lionne, qui bondit toujours, comme pour la retenir sur ses lèvres. Il est vrai, qu’en même temps les cuisses de la gazelle vont et viennent, serrant la tête de Nana comme pour l’écraser ; la négrillonne, dont la main droite a disparu, s’offre de son côté, on le devine à l’agitation de son bras, une douce compensation d’un doigt agile. L’œil ravi court de l’un à l’autre étage ; en haut la mappemonde empourprée se tortille agréablement au-dessus de la belle gorge de Margaret, dont les seins dansent sur sa poitrine, plus bas la belle toison sursaute sur le ventre : les fesses noires de la négrillonne vont et viennent comme un soufflet, indices certains d’un dénouement.

C’est vraiment un curieux tableau que ce mélange échafaudé de chairs aux tons variés ; le superbe dos éblouissant, de la Lionne, son magnifique postérieur de velours orangé, que laisse voir sa superbe crinière partagée, le merveilleux devant neigeux de la blonde Margaret, le corps d’ébène de la négresse accroupie, tout ça allant ensemble à Cythère.

Mrs Skin-Tear, tout entière à sa besogne, cingle les bruns hémisphères d’en haut, qui paraissent sentir vivement les atteintes, car, chaque fois que les verges claquent sur la peau, ils s’écartent brusquement, pour se refermer aussitôt. Mais bientôt, méprisant les cinglantes caresses, les fesses restent contractées, trouées de deux fossettes, puis, elles s’élargissent brusquement, laissant voir, au fond de la raie, un petit cercle marron, couronné de poils noirs. Le trio qui se pâme, s’agite diversement ; le derrière de l’étage supérieur s’affaisse épanoui sur la gorge de Margaret, dont le ventre se fronce, secoué de spasmes à l’entre-sol ; au rez-de-chaussée, les grosses fesses noires montent et descendent, comme si elles voyagent sur une vraie cheville humaine, puis, elles se mettent à rouler comme le cul d’une almée dans la danse du ventre…

Le souvenir du moelleux velours du diablotin noir hantait la cervelle des spectatrices, et la trilogie voluptueuse, qui vient de les émoustiller, n’est pas faite pour éteindre le feu qui les embrasse ; aussi, elles organisent une joyeuse sarabande.

Chacune de ces dames retire son pantalon. La lionne et Margaret reprennent leurs vêtements à l’exception de la culotte. L’infatigable Nana, toujours toute nue, vient s’agenouiller sur un coussin au milieu de la chambre. Toutes les assistantes doivent défiler, chacune à son tour, devant son museau noir, en relevant ses vêtements des deux côtés, de façon à présenter le chat à la langue et le cul à la verge.

Lady Lovebirch, en sa qualité de présidente, ouvre le feu. Elle se présente la première, les vêtements et la chemise dans chaque main, découvrant une fort jolie paire de jambes, des cuisses d’une forme ravissante, un postérieur d’une opulence remarquable, dur comme l’albâtre dont il est fait, et d’une blancheur éblouissante. Elle cambre ses reins pour mieux offrir son devant à la tribade, qui s’y jette goulûment, tandis qu’elle exhibe au bas de la cambrure son superbe reposoir dans toute sa splendeur ; et pendant que le doux velours la fête délicieusement par devant, elle reçoit par derrière une grêle de coups, qui résonnent sur ses globes pleins et durs, car lady Fairbottom manie la verge avec un brio charmant et une ardeur que lui envierait une nonne. Nous voyons le blanc satin rougir, les fesses se tortiller, et puis plus rien, elle lâche ses vêtements, en se pâmant sous le double coup de fouet.

Lady Fairbottom prend sa place, met son devant sur les lèvres de Nana, et présente son superbe cul à Lady Plentiful, qui la caresse rudement, jusqu’à l’issue qui ne se fait guère attendre. Sa belle croupe roule dans un balancement voluptueux, annonçant l’heureuse fin du double ébat, et elle fait place à la suivante.

Celle-ci s’installe comme ses devancières, les jupes très-haut dans les mains, exhibant un gros cul blanc, que rougit en un clin d’œil lady Splendidorb, hâtant par derrière la venue du plaisir par devant. C’est la fouetteuse qui se met à son tour en posture, et reçoit la double salve de cinglées sur son gros fessier, de coups de langue dans son minet. Lady Richbuttock qui vient ensuite, reste à peine entre le double baiser de feu, de la verge et de la langue, elle est si bien disposée, que, lorsqu’elle se retire, elle a à peine reçu dix cinglées, mais son opulent derrière est souligné de raies rouges.

Enfin lady Finefleece vient mettre sa belle toison d’or sur les lèvres de l’infatigable tribade, qui, en un rien de temps, lui fait goûter un suave plaisir ; en un rien de temps aussi Mrs Skin-Tear, qui est chargée des soins postérieurs, a changé en roses vives les lis éblouissants du splendide postérieur.

Mrs Skin-Tear se présente, ouvrant le tour des conférencières. Son beau cul blanc a perdu toute sa neige quand elle s’affaisse pâmée, cédant sa place à Mrs Switch, qui arrive comme une affolée, poussant du ventre la figure de Nana, et présentant son bel arrondissement bien à découvert à la verge, que Mrs Flog manie très-sévèrement, sans doute pour presser la danse et avancer son tour. Celle-ci secoue son beau derrière dès le troisième coup de verge, et s’affaisse au dixième. Mrs Whipping présente son beau chat et son gros cul ; c’est Margaret, qui est chargée du service de celui-ci. Est-ce l’influence du milieu, ou l’exemple qu’on lui donne, ou encore le goût qui lui vient qui dirige son bras ? Je ne sais, mais elle s’en donne à cœur joie, et on ne reconnaît pas l’indulgente fesseuse de la Lionne. Quand Mrs Whipping se pâme, après avoir reçu douze coups de verges, ses belles fesses écorchées étaient ensanglantées.

Margaret, sans faire la prude cette fois, prend ses jupes dans ses mains, et présente de confiance son minet à Nana, dont elle a pu apprécier le talent et son cul à la Lionne, dont elle connaît l’indulgence. Elle comptait sans son hôte, cette fois.

Nana se distingua, mais la Lionne aussi ; elle venait de voir Margaret à l’œuvre avec Mrs Whipping, et bien que Margaret n’eût reçu que dix coups de verge quand elle s’affaissa pantelante, son beau cul meurtri saignait.

La Lionne se présente à son tour. Lady Lovebirch prend les verges, et excitée par la résistance de ce beau reposoir dur et ferme, qui repousse la verge comme une pelote élastique, elle le fouette sévèrement ; le beau cul bondit, se trémousse, et s’agite lascivement, étrangement secoué. Elle redouble, les verges retombent comme la grêle, claquant avec force sur les chairs sans les entamer. Enfin, au dernier coup furieusement cinglé, des perles jaillissent sur la peau meurtrie ; la Lionne jouissait pour la seconde fois, elle aurait volontiers recommencé au même prix.

La voluptueuse besogne de Nana avait duré dix-sept minutes.

Demain, mardi, réunion chez Mrs Skin-Tear, pour y entendre une conférence par la maîtresse du pensionnat sur les pratiques voluptueuses pendant la flagellation.



Fin du tome Premier.

CONFÉRENCE
sur
les pratiques voluptueuse pendant la flagellation,
tenue chez
Mrs SKIN-TEAR.

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Mrs SKIN-TEAR.

Nous avons constaté par l’expérience que nous en avons faite, l’aide puissante de la flagellation dans les pratiques voluptueuses. Je m’occuperai dans ma conférence de ce jour de ces douces pratiques.

Déjà l’application des verges par sa seule vertu, nous procure les plus délicieuses émotions. Quand, d’une main caressante, vous changez en roses les beaux lis d’un blanc satin, votre cœur bat doucement, et ces battements se communiquent par une fibre intime au plus sensible de nos organes qui est délicieusement remué dans sa chaude prison, où, malgré les ténèbres qui l’environnent, rien n’échappe à sa sagacité, de ce qui l’intéresse au dehors. Souvent même, quand le sujet qui reçoit nos soins, est en tout point digne de notre admiration par l’exquisité de ses formes, il arrive que le petit organe pleure de joie, après une attention persévérante et soutenue.

L’événement heureux sera plus prompt, si le petit derrière fustigé de verges, se démène entre vos cuisses nues ; le ravissant contact de la peau douce et chaude de la tendre mignonne, qui vient heurter et se frotter contre le bas du ventre, émeut le petit prisonnier dans sa geôle, et, pour peu que l’on mette son cœur et son âme dans l’action qu’on accomplit, on éprouvera vite des joies suaves.

On peut se procurer de diverses façons de délicieuses sensations, mais le plaisir ainsi provoqué ne peut guère se renouveler dans la même séance, que si l’on a à sa disposition un mâle puissant, ou une infatigable tribade ; on peut alors courir plus d’une aimable carrière, suivant la puissance de l’un, ou la ferveur de l’autre. Une amie complaisante que l’on paie de retour, peut fort bien aussi remplir ce pieux devoir.

Quand on a affaire à un vigoureux gaillard, on peut varier les scènes ; votre serviteur en reprenant des forces, peut lui-même remplacer fort bien une tendre amie et reprendre ensuite son rôle d’homme. Seulement, pour ces séances de la verge en partie double, il faut prendre d’infinies précautions, pour que les délinquantes ne se doutent de rien.

La plus commode des postures, vous me pardonnerez si j’appelle un chat un chat, je n’ai pas le choix des expressions, d’ailleurs le « Shocking » n’est guère de mise ici, la plus commode, dis-je, des postures, c’est, sans contredit celle que les Français, nés malins, désignent par l’appellation caractéristique, « en levrette ». Le gaillard vous prend par derrière, comme s’il avait des goûts de Gommorrhéen ; et, quand il est établi dans la place, j’entends dans la voie naturelle, accroché des deux mains à vos saillies du devant, il mène tout seul la voluptueuse besogne, la tête penchée sur votre épaule, pour ne rien perdre de l’émoustillant spectacle qui décuple les forces.

Naturellement la délinquante est solidement attachée et les poignets sont garrottés, pour qu’elle ne puisse pas soulever le bandeau qui l’aveugle, tandis qu’on vous caresse, et que vous caressez vous même le joli postérieur avec une longue verge, qui puisse l’atteindre de loin. Allez en cadence, de sorte que votre partenaire, profitant des mouvements de votre bras, puisse suivre la mesure. Il vous arrivera sans doute de faiblir au moment psychologique, mais efforcez-vous d’étouffer les soupirs qui montent à vos lèvres, pour ne pas laisser entrer un soupçon dans l’oreille de la fustigée.

Il peut se faire que le vaillant champion puisse recommencer la lutte sans coup férir ; tant mieux pour vous, vous avez affaire dans ce cas à un phénomène rare dans l’espèce humaine ; le plus souvent il vous arrivera qu’il sera obligé de reprendre haleine. Vous n’avez pas les mêmes raisons que lui pour vous reposer ; et s’il est expert dans l’art de plaire, après avoir remis les choses en état, il viendra varier dans l’ombre ses voluptueux travaux ; et quand il aura terminé son mystérieux labeur, stimulé par la charmante besogne à laquelle il vient de se livrer, et par l’agréable bruit des verges sur le cul que vous fouettez, il sera derechef en état de vous servir en vaillant jouteur incontinent la lutte virile, soit en levrette, soit de toute autre façon, pendant que vous continuez à cingler le joli postérieur qui se tortille sous ses yeux, vous émoustillant tous les deux par les plus riantes perspectives.

Votre serviteur peut s’asseoir sur une chaise la colonne dressée ; vous vous asseyez sur lui en lui tournant le dos, et vous vous enchevillez, aidée par la main du mâle, qui dirige l’arme vers la gaine. Vous pouvez voyager sur la quille qui vous encloue, en vous soulevant sur la pointe des pieds, ou bien rester tranquillement assise, embrochée, sans faire un mouvement ; dans ce cas, un doigt agile aidera votre petit organe, tendrement serré par la colonne engloutie, à courir après les plus douces émotions, en même temps que vous appliquerez sur le joli cul une rude correction.

Si vous voyagez, montant et descendant sur la colonne, enserrée dans les parois, vous arriverez à Cythère, ayant fait un bon voyage, un peu fatiguant dans cette posture ; si vous vous laissez conduire par le doigt agile, restant immobile sur la quille, vous y arriverez sans fatigue pour vous ; et l’émotion contractant la chaude prison qui enveloppe étroitement le sire, celui-ci, suavement aspiré par les parois rétrécies, mêlera les preuves brûlantes de son bonheur à vos pleurs de volupté.

On peut encore assister à une séance de discipline, dissimulé dans un appartement voisin, tel que cette alcôve que vous voyez là, et se livrer librement aux ébats amoureux les plus variés, à l’abri des regards indiscrets, tout en gardant sous les yeux, grâce à la porte vitrée le croustilleux spectacle des postérieurs fustigés par une sous-maîtresse déléguée.

J’ai à mon service comme cocher un vigoureux gaillard que j’appelle Hercule, en raison de l’incroyable vigueur qui le rapproche du héros de la fable. La vue d’un beau cul fouetté entretient le gaillard dans un état de vaillance permanente, qui lui permet de fournir plusieurs postes amoureuses de suite. Comme il est de grande taille, il peut me tenir en l’air pendant toute la durée de l’opération, sur sa quille tendue, sur laquelle je démène de telle façon, tout en fouettant à tour de bras, que j’amène bien vite une issue heureuse pour tous les deux. Seulement il ne recommence pas tout de suite cette posture un peu fatigante pour lui.

Nous allons, si vous y consentez, mesdames, nous livrer sous vos yeux à quelques expériences ; et si vous voulez passer dans cette alcôve, vous pourrez à travers les trames à jour du rideau, assister aux travaux d’Hercule, qui se partage avec Nana le soin de ma béatification. Vous serez sans doute à l’étroit là-dedans, et obligées de vous mettre un peu les unes sur les autres, mais vous serez plus près pour les confidences que vous pourriez avoir à vous faire en secret. Hercule est d’une discrétion à toute épreuve, et quand il devinerait qu’on l’épie, ce qui n’arrivera pas si vous ne vous trahissez pas, il ne paraîtrait pas s’en apercevoir.

Pendant que Mrs Skin-Tear s’éloigne, nous gagnons l’alcôve, où nous nous entassons tant bien que mal, les unes sur les autres, mais enchantées plutôt qu’ennuyées de cet empilement.

Mrs Skin-Tear rentre bientôt avec deux jeunes filles, qui ont les yeux bandés et les mains attachées. La première, que Mrs Skin-Tear prend par la main, laissant l’autre sur un fauteuil, est une mignonne blondinette de douze ans environ. La maîtresse l’amène du côté de l’alcôve, s’installe sur une chaise, et se dispose à fouetter la délinquante.

— Miss Polly, vous avez encore fait des niches à votre maîtresse de français, et vous avez déchiré dans un mouvement de colère le cahier de votre petite voisine. Vous êtes donc incorrigible, Miss Polly ; nous allons pourtant essayer de vous corriger, en vous fessant d’abord d’importance, et en donnant ensuite la verge à votre méchant petit derrière, très-sévèrement, pour qu’il s’en souvienne longtemps.

— Oh ! grâce pour cette fois, madame, grâce, je ne recommencerai plus !

— Oui, oui, je connais vos protestations, Miss Polly ; et vous pouvez compter que je vais vous faire grâce, mais après vous avoir joliment fouettée.

Mrs Skin-Tear prend la petite coupable par le bras, l’attire sur ses genoux, la trousse en un tour de mains, déboutonne le petit pantalon, le rabat jusqu’aux talons, relève la chemise, et prend la coupable entre ses cuisses nues, car elle a pris la précaution de relever ses jupes, et elle n’a pas de pantalon. La jolie chair blanche et rose de la grassouillette mignonne, contraste avec les lis immaculés des cuisses et des fesses potelées de Mrs Skin-Tear.

La maîtresse lève la main et applique une grêle de claques sur le petit postérieur charnu, qui rougit instantanément et se tortille entre les cuisses, se poussant et se frottant contre le ventre de la fouetteuse, qui continue à cingler les globes dodus avec sévérité, tandis que Miss Polly se lamente et sanglote.

Miss Skin-Tear, sans s’émouvoir, prend une verge, qui est à sa portée, et se met à cingler d’importance le joli cul de la coupable, qui se tortille de la plus gentille façon, se ruant en avant comme pour fuir la verge, et tapant contre le ventre, ce qui semble enchanter la fouetteuse, qui serre nerveusement les cuisses, étreignant le joli corps nu. Pour l’enserrer plus fortement, elle passe une cuisse sur celle de la mignonne, et, la maintenant ainsi vigoureusement, elle la fouette comme une nonne en furie ; la victime hurle et se débat violemment, hâtant par des mouvements désordonnés le plaisir de la fouetteuse, qui, tendrement remuée, s’apaise soudain ; et un spasme voluptueux nous apprend qu’elle gagne ses pardons.

Elle délivre la coupable, la conduit à la porte, lui retire son bandeau, et l’envoie se faire soigner son postérieur meurtri. Elle pousse le bouton d’une sonnerie ; puis elle vient prendre la seconde coupable par la main, et la conduit vers un large fauteuil muni de courroies. C’est une appétissante jouvencelle de seize à dix-sept ans, blonde et rose, avec des rondeurs juvéniles du plus séduisant relief.

— Miss Hoghart, vous savez à quoi vous ont fait condamner vos vilains penchants ; la punition sera sévère ; mais la première fois qu’on vous surprendra à de pareilles vilenies, on vous reconduira chez Mr. le Comte, votre père, qui fera de vous ce qu’il voudra.

Pendant qu’elle l’attache agenouillée sur le bord du fauteuil, par les bras et par le haut du corps et par les jambes écartées, la porte s’ouvre devant un beau gaillard, brun, solidement charpenté, et de haute taille. Il sait sans doute ce qu’on attend de lui, car après ravoir verrouillé la porte, il s’avance sur la pointe de pieds, chaussés de bas ; il a pour tout vêtement sa chemise, et un caleçon de filoselle collant, soulevé en un certain endroit par un relief en saillie. Mrs Skin-Tear, sans se détourner, continue à mettre la coupable en tenue pour le fouet ; elle a épinglé les jupons dans le haut, elle descend le pantalon sur les genoux, après avoir palpé les rondeurs cachées ; puis, brusquement, elle relève la chemise, qu’elle attache aux jupes, découvrant les belles cuisses et la splendide mappemonde, délicieusement potelée, et bombée superbement avec sa chair blanche et rose ; la découverte de ces formes ravissantes fait passer un frisson sur le corps du jeune homme, la saillie protubérante soulève le caleçon comme si elle allait le faire éclater. C’était en effet un merveilleux point de vue, que les rondeurs exquises de ce joli corps potelé.

Mrs Skin-Tear se retourne pour voir l’effet produit sur le nouveau venu. Elle constate sans surprise la superbe saillie de sa virilité, qui repousse violemment la toile soulevée. Hercule, se voyant l’objet de l’attention de sa maîtresse, lui saute au cou, plante ses lèvres sur sa bouche et l’embrasse longuement. Après s’être laissé souhaiter la bien-venue, Mrs Skin-Tear se dégage et se retourne vers la mappemonde, à laquelle elle applique lentement trois douzaines de claques retentissantes. Le jeune homme, pendant ce temps, soulève les jupes de la fesseuse, mettant en évidence une partie des cuisses et des fesses nues, qu’il manie et patine délicieusement, en contemplant l’effet des gifles sur le cul nu, par dessus l’épaule de sa maîtresse.

Dès que la préparation est terminée, Mrs Skin-Tear prend une longue verge élastique, et s’avance vers la croupe rose. Hercule prend les jupes dans ses mains, les retrousse sur les reins inclinés, mettant au jour les splendides formes de la belle conférencière ; puis, ouvrant la cage au prisonnier, il lui donne l’essor. Un superbe priape s’élance dans un magnifique développement, balançant orgueilleusement sa tête rubiconde. D’une main il le dirige vers l’asile qu’on lui destine, de l’autre il entr’ouvre les portes, et après un seul effort des reins, qui le pousse en avant, l’énorme engin disparaît tout entier dans le centre. Mrs Skin-Tear se relève ; Hercule, qui avait fléchir sur ses genoux pour pénétrer dans le réduit, se redresse, fait perdre terre au fardeau encloué, et pendant qu’il tient sa maîtresse en haleine sur son bâton tendu, Mrs Skin-Tear lave les verges sur le cul qui frémit à l’avance, au sifflement menaçant qui fend l’air.

La verge retombe en cadence, résonnant sur la peau tendue, légèrement d’abord, rosant à peine le satin, traçant de longs sillons espacés. À chaque moulinet du bras, elle se tortille sur la quille. Hercule, inébranlable, ne bouge pas plus qu’un terme ; il enlève et redescend la fouetteuse à chaque coup, puis, il la repose immobile sur sa quille. Bientôt les cinglées retombent sans cadence, la fouetteuse se tortille sur le membre, et elle cesse de fouetter, tout entière au plaisir qui la ravit.

Hercule repose sa maîtresse à terre, et sans sortir de la chaude prison qu’il vient d’inonder, il recommence, ployé sur les genoux ; son jeu érotique, tandis que Mrs Skin-Tear redouble de sévérité. Les fesses de la victime se trémoussent en contorsions plaisantes, et couvrant de raies cramoisies Miss Hoghart, qui avait jusqu’ici supporté sa disgrâce sans se plaindre, sanglote maintenant, et demande grâce ; mais la fouetteuse, émoustillée par les deux puissants aphrodisiaques qui la stimulent, fouette à tour de bras la belle lune rouge qui se tord, secouant les deux globes empourprés, qui vont et viennent comme des plaques de soufflet, découvrant, quand ils se soulèvent, les jolies lèvres roses de la fente virginale, qui bâille et se ferme tour-à-tour, imitant les mouvements des fesses, offrant un spectacle des plus émoustillants. Hercule, la tête sur l’épaule, prend un plaisir extrême dans la contemplation de ce ravissant tableau, et il inonde pour la seconde fois la grotte qu’il fouille.

Clic, clac, la main infatigable de Mrs Skin-Tear fouette sans relâche, cinglant de temps en temps le minet ombragé de petits frisons roux, ce qui ne semble pas du goût de la victime, qui se tord, sous les piqûres du cruel instrument. Hercule, puisant dans les aimables contorsions les forces qui lui ont fait donner le nom du héros mythologique, faisait son troisième voyage, sans avoir vidé les arçons, et il l’achevait brillamment, suivi de son ardente compagne de route.

Notre gaillard retire enfin son priape à peine diminué, encore à demi bandé, balançant sa tête rutilante. La fouetteuse se retourne, passe les verges à Hercule, qui la remplace auprès de la victime, distribuant des sillons rouges sur le cul cramoisi, pendant que Mrs Skin-Tear disparaît dans le cabinet de toilette attenant. Elle revient bientôt, et avant de reprendre les verges, elle vient s’assurer d’une main caressante de l’état de l’arme d’Hercule, et elle constate qu’avec une aide intelligente, elle sera vite en mesure de reprendre la lutte. En effet, à peine la blanche main a-t-elle effleuré le boute-joie, que nous le voyons aussitôt se développer triomphalement.

Mrs Skin-Tear reprend les verges ; Hercule veut regagner son poste, mais, sur un signe de sa maîtresse, il s’agenouille devant elle, se glisse sous ses jupes et disparaît dans l’ombre. Mrs Skin-Tear qui se montre de profil, caresse toujours le postérieur fumant, qui continue à bondir au milieu des sanglots de la victime, bien que les coups soient cinglés mollement ; mais la peau est si tendre et la cuisson si vive, que la moindre atteinte se fait vivement sentir. Bientôt le nez de la fouetteuse palpite, sa gorge se soulève, ses lèvres s’entr’ouvrent et elle s’affaisse, en souriant délicieusement.

Hercule reparaît, va chercher une chaise, qu’il porte auprès du groupe ; il s’assied dessus, battant l’air de son priape quillé. La fouetteuse relève ses jupes, enjambe la cheville à reculons, et présente sa grotte enflammée au boute-joie, qui, dirigé d’une main sûre, met la tête dans l’ouverture entrebâillée ; la croupe s’abaisse sur la quille, qu’elle engloutit jusqu’à la garde. D’abord la cavalière se met à voyager sur le bâton, montant et descendant, puis elle reste assise, sans faire un mouvement ; seul le bras qui manie la verge se remue, agitant le corps de l’embrochée ; Hercule allonge un bras, porte sa main sur le devant, et se livre du bout d’un doigt agile à un voluptueux frottement. La fouetteuse qui veut terminer brillamment sa double carrière, excitée diversement, cingle la tendre mappemonde avec un redoublement de sévérité. Le cul, rudement flagellé, fait des bonds prodigieux, et se tord sous l’horrible douleur, pendant que la victime pousse d’affreux hurlements à chaque sinistre sifflement de la verge sur les chairs palpitantes, qui se couvrent de rubis. En ce moment, Mrs Skin-Tear laisse tomber les verges et se tord pantelante sur la quille.

Hercule se relève, toujours enchevillé ; il agenouille la fouetteuse, qui s’appuie sur ses mains ; il relève tous ses vêtements, descend son caleçon pour pouvoir coller son ventre aux chairs nues et chaudes de la croupe ; et, donnant des coups de cul précipités, il livre à sa maîtresse un dernier assaut désordonné, les yeux fixés sur le derrière entamé, qui se tord toujours sous l’ardente cuisson des meurtrissures ; et il achève en un instant sa dernière bataille. Il se relève enfin, embrasse amoureusement le groupe qu’il va quitter, et disparaît.

Nous entrons à pas de loup dans la salle. Mrs Skin-Tear, qui s’est relevée, contemple avec ravissement le beau postérieur meurtri, qui palpite encore, secoué par des contorsions convulsives, égrenant quelques perles de rubis, qui brillent sur le satin empourpré, tandis que Miss Hoghart hurle toujours affreusement.

Elle reconduit la victime, et revient nous retrouver aussitôt.

— Vous voyez ! nous dit-elle, qu’Hercule, le bien nommé, m’a servie cinq fois en moins d’une heure, et il aurait recommencé si j’avais insisté. Eh bien ! jamais, quand il partage ma couche, loin du stimulant érotique qu’il avait ici sous les yeux, il n’a atteint, malgré sa vaillance incontestable, cette somme de travaux dans le même espace de temps. Les contorsions voluptueuses d’un beau cul flagellé sont en effet un puissant stimulant, et aucun aphrodisiaque au monde ne saurait remplacer la vertu érotique de la verge.

Demain, mercredi, rendez-vous au Five o’Clock Tea de lady Splendidorb, pour y entendre une conférence anecdotique par lady Richbuttock.


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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE.
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady SPLENDIDORB.

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Lady RICHBUTTOCK.

Je veux vous raconter les amusantes péripéties d’une vengeance féminine, dont le récit m’a été fait par le principal acteur mâle. J’appellerai l’héroïne lady Flashington, et le héros Sir Evrard, ne voulant pas nommer les personnages qui vous sont parfaitement connus, à cause des détails scabreux qui terminent l’aventure. Seulement, je prends la précaution de vous avertir, que je répéterai les expressions un peu raides de Sir Evrard, ne voulant pas gâter, en y changeant ses expressions, son pittoresque récit. Celles d’entre vous qui ne voudraient pas les entendre, n’auront qu’à fermer les yeux aux passages trop crus.

Lady Flashington est au su de toutes ses connaissances très-vindicative, et ne le cède en rien, pour poursuivre une vengeance, à une Corse d’origine. Elle accusait, à tort ou à raison, Sir Evrard de lui avoir fait une injure mortelle, qu’une femme ne saurait pardonner. Sir Evrard de son côté prétend, qu’il ne s’était jamais occupé de lady Flashington, ni en bien, ni en mal, et ceux qui connaissent sa réserve et sa délicatesse ordinaires, n’auront pas de peine à le croire. Par exemple, si l’injure mortelle n’avait pas précédé la vengeance, elle l’a assurément suivie, et vous allez entendre comment.

Résolue à se venger terriblement, lady Flashington, déguisant sa haine sous le miel de la plus tendre amitié, convie Sir Evrard à venir la visiter dans sa maison de campagne, distante de quelques milles de Londres, où elle était pour deux ou trois jours, pour une affaire qui ne manquerait pas de l’intéresser. Sir Evrard, qui ne se doutait de rien, promit de se rendre à l’invitation, qui était pour le lendemain.

Comme il achevait de dîner, la veille de son départ, on lui annonce une visite. J’abrège les détails sans importance, pour aller droit au fait. La visiteuse, car c’était une femme, était l’institutrice de lady Flashington, congédiée le matin même par sa maîtresse. Elle avait saisi à plusieurs reprises des menaces à l’adresse de Sir Evrard ; elle avait compris qu’elle partait aujourd’hui pour perpétrer sa vengeance à la campagne, et comme il n’y avait pas de temps à perdre, elle se hâtait de prévenir Sir Evrard, pour qu’il se tint sur ses gardes.

Sir Evrard remercia la visiteuse de sa sollicitude, tout en l’assurant qu’il ne redoutait rien de lady Flashington, et il se mit à la disposition de l’institutrice, au cas où elle aurait besoin de ses services.

Néanmoins, après le départ de celle-ci, réfléchissant sur ce qu’il savait du caractère vindicatif de la dame en question, il ne tarda pas à se convaincre que l’institutrice lui avait donné un bon avis. Au lieu de s’embarquer seul, comme il en avait l’intention, il résolut de se faire suivre de son valet de chambre John, un solide gaillard, aux muscles d’acier, qui n’aurait pas boudé devant les plus renommés boxeurs de profession.

Le lendemain, à midi, le maître et le valet partaient ensemble pour la maison de campagne, et, chemin faisant, Sir Evrard donnait à John ses instructions pour le plan qu’il projetait.

Arrivés à destination, ils se séparaient devant la maison, Sir Evrard entre tout seul dans l’habitation, John reste caché derrière des massifs, attendant l’appel de son maître. Celui-ci, sans avoir rencontré personne, étonné de la solitude inaccoutumée de la maison, entre dans le vestibule, et pousse un bouton pour annoncer sa visite. Aussitôt une femme de chambre paraît, et, après avoir pris la carte du visiteur, elle le conduit dans un boudoir attenant au vestibule. À peine est-il introduit, que lady Flashington paraît dans une fort élégante toilette, ravissante avec ses grands yeux bleus, ses opulents cheveux blond-cendré, et la fraîcheur liliale de son teint. Après un « shake-hands » cordial, elle dit à Sir Evrard, avec tout le miel de sa jolie bouche :

— Que c’est aimable à vous, Sir Evrard, de vous être rendu à mon invitation. Vous ne vous doutez pas du plaisir que vous me faites, et que vous allez vite partager, quand vous connaîtrez la cause de mon invitation.

— Gracieuse seigneurie, cela me sera facile, car je vous revois toujours avec un nouveau plaisir.

— Voici sans préambule ce dont il s’agit. Je connais votre goût pour la verge, et j’ai à corriger sévèrement trois de mes femmes de chambre, qui ont gravement délinqué. Dans ma maison de Londres, les cris des victimes nous auraient gênés ; ici, nous sommes isolés, pas de voisins importuns, car, à part mes trois femmes de chambre, vous et moi, il n’y a personne dans la maison ; je n’ai pas voulu amener de serviteur. Vous allez m’aider dans ma besogne, et mes délinquantes, qui auraient pu se révolter contre une femme seule, ne résisteront pas à un homme.

Cette étrange proposition, faite à brûle-pourpoint, finit d’ouvrir l’esprit à Sir Evrard, qui s’empresse néanmoins d’accepter, l’air tout réjoui d’une pareille aubaine. Puis, il demande à son hôtesse la permission de visiter le joli parc anglais qui entoure la maison, pendant les préparatifs nécessaires.

Il sort en effet, examine un moment l’ordonnance des plates-bandes, puis, s’avançant vers les massifs, derrière lesquels s’abrite le fidèle John, il lui renouvelle ses instructions précises. Il revient ensuite d’un pas assuré et tranquille vers la maison, et regagne le boudoir.

Les quatre femmes étaient réunies, les filles de chambre l’air contrit et embarrassé.

— Voici justement Sir Evrard, dit lady Flashington, qui va me prêter main-forte ; et si vous faites les récalcitrantes, on vous traitera avec une extrême sévérité. Voyons, tendez-lui vos mains et les cordes pour vous faire attacher, afin de vous ôter jusqu’à la tentation de résister.

Pendant que les trois filles s’avancent ensemble, comme pour lui tendre les poignets et les menottes, lady Flashington s’est levée, et s’en est venue derrière Sir Evrard. En même temps les trois filles de chambre, toutes trois de vigoureuses gaillardes, l’empoignent à bras-le-corps par devant, tandis que la maîtresse par derrière cherche à lui prendre les poignets et les jambes dans des nœuds coulants.

— À moi, John ! crie Sir Evrard d’une voix tonnante.

La porte, qu’on n’avait pas fermée au verrou, s’ouvre aussitôt, livrant passage à John, qui n’eut pas ainsi la peine de l’enfoncer, et qui accourt au secours de son maître ; celui-ci s’était déjà dégagé, et tenait lady Flashington étroitement embrassée, maintenant sous son genou une des gaillardes, tandis que les deux autres s’étalent par terre. John a vite fait de les ficeler ensemble par les poignets et les jambes avec les cordes apprêtées pour son maître.

Puis, c’est la troisième fille, qu’on met hors d’état de se défendre. Ensuite le maître passe lady Flashington à son valet de chambre, en lui disant de la mettre nue comme un ver.

John prend délicatement la noble dame, dont les yeux étincelants, s’ils étaient chargés à balle les fusilleraient, et se met en devoir de la déshabiller, en s’excusant de sa maladresse comme femme de chambre ; que c’était la première fois qu’il avait l’honneur de préparer une noble dame pour le bain, car c’est bien pour le bain, sans doute, ricane John, devenant goguenard.

— Oui, oui, pour un bain de siège, mais un bain de verges, et de verges de plusieurs espèces.

Le vigoureux larbin, peu entendu aux chiffons des femmes, arrache le corsage, tire sur les jupes et les jupons, retire le pantalon en lambeaux, et dénoue la chemise. Puis, sans s’inquiéter de rien, comme s’il tenait sur ses genoux Morton ou Lisette, il plonge dans l’échancrure, pelote la gorge de la main et des lèvres, suce les boutons, et fait claquer sa langue comme un gourmet, qui apprécie un mets savoureux, tout cela sous l’œil complaisant du maître, qui l’encourage.

Enfin la chemise vole par dessus la tête, et lady Flashington reste toute nue, frissonnante d’épouvante et d’horreur, entre les bras d’un valet lubrique, qui fouille brutalement tous les coins et les recoins, sans que son maître songe jamais à l’arrêter. Il retire les souliers, puis les bas de soie gris-perle, et quand la noble dame est nue comme un ver, suivant la recommandation du maître, rouge de honte, éperdue de frayeur, John l’étend sur ses genoux, le cul en amont, et s’exerce de sa main musclée à rougir la blanche mappemonde qui saute furieusement à chaque gifle.

Puis, la retournant encore, il la renverse sur le dos, les reins dans son bras gauche, caresse la toison dorée, arrache un poil, se le met entre les dents, la caresse entre les cuisses, glissant sur la fente, empoigne le chat à pleine main, le secoue, tripote tout. Il plante ses grosses lèvres sur celles de la dame, et pendant qu’il tient sa bouche clouée sous la sienne de son gros médius, enfoncé jusqu’à la dernière phalange dans les profondeurs de l’abîme, il branle vigoureusement l’étui, obligeant lady Flashington à se tortiller sous la rude secouée. Grand contentement de Sir Evrard, qui rit dans sa barbe, de voir se tordre la noble lady, se pâmant malgré elle, sous le doigt brutal.

Quand il a fini l’opération, John considère la noble épouse de lord Flashington, qui est cramoisie, et qui semble avoir perdu ses sens. Pour la réveiller, il lui pince les chairs, il la cingle vertement sur les cuisses, amenant le sang à la peau, froissant le satin, et la dame revient à la vie, en poussant des cris déchirants.

— C’est assez s’amuser aux bagatelles, maître John, dit Sir Evrard ; passons maintenant aux choses sérieuses. Nous allons déchirer un peu les beaux culs de ces quatre belles personnes, mon garçon ; tu vas mettre l’une sur l’autre ces deux femelles ; moi, je prendrai les deux autres, dont la dame, pour leur donner une petite leçon méritée. Mais, auparavant, tu vas me violer proprement le noble con de cette noble dame, qui en temps ordinaire est réservé au noble prépuce du noble lord Flashington, lequel en est le légitime propriétaire, mais qui aujourd’hui sera l’apanage de la pique roturière du larbin John.

Noble dame, je vous laisse la liberté de vos mouvements, pour vous permettre de vous défendre contre les entreprises de ce sacripant de valet. Je crains bien par exemple, que vos bras et vos jambes, en eussiez-vous quatre paires, ne vous servent pas à grand chose, et mon avis, noble dame, est que vous allez être aussi proprement violée, que vous avez été branlée par ce solide gaillard, que rien n’arrêtera.

— Allons, maître John, à l’œuvre, là, sur ce lit.

Lady Flashington passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ; elle tremble de tout son corps, le sentiment qui domine dans ses yeux, c’est l’expression d’une haine féroce ; elle veut parler, mais sa voix étranglée ne peut la servir, et John, allumé par cette aubaine inespérée, emporte la dame sur le lit, la renverse sur le bord comme un paquet, lui écarte brutalement les cuisses, et, malgré la défense désespérée de la violentée, il entre enfin dans le sanctuaire forcé, malgré l’étroitesse du contenant et la superbe dimension de l’envahisseur, qui la déchire comme s’il la dévirginisait. En un rien de temps, il usurpa deux fois la propriété de lord Flashington, et il allait bravement recommencer sans coup férir, sans l’ordre de son maître qui veut passer à un autre genre d’exercice.

On ficelle lady Flashington ; on délie les deux femmes de chambre, ficelées ensemble, et le maître et le valet les mettent toutes nues, arrachant ce qui ne suit pas facilement. On attache l’une à un pied du lit, on hisse l’autre sur la croupe de la première ; quand les deux plantureuses gaillardes sont ficelées de façon à ne plus pouvoir bouger, on passe aux deux autres. John déshabille la fille par les mêmes procédés, déchirant ce qui ne cède pas, et quand elle est toute nue, on attache lady Flashington sur une ottomane, les cuisses écartées, puis on étend sur elle la femme de chambre à plat ventre, le cul au-dessus de celui de sa maîtresse, les jambes à droite et à gauche, exhibant leurs deux superbes fessiers bien en évidence.

Le maître et le valet s’arment de verges, John se dirige à regret vers les deux servantes ; il aurait volontiers changé d’objectif avec son maître, mais celui-ci, qui s’est réservé lady Flashington, s’installe devant le groupe formé de la dame et de la soubrette, et tous deux commencent à fouetter vigoureusement les deux culs superposés. Sir Evrard donne la mesure, et l’on entend de formidables cinglées, lui résonnent bruyamment sur les chairs résistantes, s’unissant aux cris des victimes, qui hurlent à l’unisson deux par deux, d’un étage à l’autre. On entend un clic clac incessant, continu ; les culs bondissent et se tordent sous les cuisantes piqûres des flexibles baguettes, qui soulèvent des claques sur la peau meurtrie. Les pointes s’égarent parfois entre les cuisses, froissant et meurtrissant les lèvres sensibles de la fente. Chaque fois que lady Flashington reçoit ce piquant baiser, son cul s’élève brusquement, secouant la croupe qu’elle supporte, et un cri perçant témoigne de la souffrance qu’elle endure sous les atteintes du cruel l’instrument.

Sir Evrard se retourne pour voir comment se comporte son serviteur ; chaque coup de verges, appliqué par John, soulève des sillons sur les globes entamés, la croupe d’en haut saute sur celle d’en bas, qui se secoue chaque fois que la verge sillonne la peau, amenant le sang à la surface. Il travaille avec une ardeur concentrée sur le double champ de chair, allant de l’une à l’autre, sans en ménager aucune, dirigeant lui aussi les pointes cinglantes entre les cuisses de la porteuse, que chaque baiser de ce genre fait hurler et bondir.

— John, viens ici pour un intermède. Tu vois ce beau cul là ; avant qu’il soit hors de service, il faut que tu lui livres un assaut, mais pas avec ces verges-ci. Je me suis aperçu que tu es architecturé de façon à voyager difficilement dans les sentiers étroits, tu n’en auras que plus de mérite à te tailler une boutonnière dans ce cuir serré. Tu dois être prêt à te distinguer. À l’œuvre donc tout de suite, et souviens-toi, John, que tu as l’honneur d’enculer une noble dame, qui a du sang royal dans les veines.

John, pour être plus à l’aise, descend sa culotte, et s’agenouille entre les cuisses de lady Flashington, derrière la croupe palpitante, qui tremble de douleur et d’effroi. Il exhibe l’effrayant bouton, qui a déjà torturé la noble dame, en élargissant une boutonnière déjà pratiquée et qui est superbement développé par l’émesurément, à la pensée du travail ardu qu’on lui demande.

Lady Flashington essaie d’intercéder en bégayant une prière, au milieu des sanglots que lui arrachent la honte et la souffrance, mais Sir Evrard est inflexible, et il ordonne à John de donner l’assaut. La résistance étant difficile, le valet de chambre attaque la redoute à son aise. Il sent cependant aux difficultés qui l’arrêtent, que cette fois il n’usurpe la place de personne, et que c’est une boutonnière neuve qu’il se taille. Après quelques assauts vigoureusement menés, il pénètre d’un pouce entre les bords distendus de l’asile vierge, puis de deux, et enfin de dix, qui est la longueur franche du visiteur, en laissant à la porte du réduit les témoins de sa victoire. Dès qu’il est dans la place, il s’y comporte vaillamment, sans se soucier des hurlements de douleur qu’arrache à l’empalée la dimension dilatante du brutal visiteur. Après quelques allées et venues, couronnées de succès. John qui n’est pas démonté pour si peu, recommence les passes dans le réduit, en mordant à belles dents les fesses palpitantes qu’il a devant lui, arrachant à la mordue des cris épouvantables. Enfin, après avoir inondé de nouveau le réduit d’abondantes faveurs, il se retire satisfait, et, ramassant les verges sur l’ordre que lui en donne son maître, il va reprendre, sur le double stage de postérieurs cramoisis son piquant exercice. Sir Evrard, de son côté, reprend le cruel instrument.

John fait siffler les verges, qui retombent furieusement, striant les globes de raies rouges ; les deux filles crient comme des brûlées, implorant la pitié de leur bourreau ; mais John ne connaît que son devoir, son maître a commandé de hacher les derrières coupables, il hache les fessiers qui se tordent sous les cruelles morsures. Sir Evrard de son côté manie les verges rudement, mais il réserve au cul de lady Flashington une péroraison digne d’elle et de lui, et il comble de préférence la façade d’en haut, sans cependant ménager celui d’en bas, qui est empourpré comme un soleil couchant, strié de raies livides, et celui d’en haut saigne quand il jette les verges, et commande halte à John, qui, lui, commençait à mettre en marmelade les deux objets confiés à ses soins. Sir Evrard avait aperçu sur un meuble une élégante cravache de dame, et comme il ne connaissait pas à lady Flashington des goûts d’amazone, il se douta qu’elle n’était pas destinée aux flancs d’un cheval.

— John, passe-moi cette jolie petite cravache qui devait servir pour ton maître, et qui, hélas ! va servir pour ta pauvre maîtresse. Je dis la maîtresse, John, non pas que je te donne à elle comme serviteur, mais parce qu’elle s’est donnée à toi, un peu forcée peut-être ; mais enfin de gré ou de force, qu’elle le veuille ou non, elle est aujourd’hui ta maîtresse. C’est donc pour ce superbe cul que ce joli bijou va servir. Tu remarques que je l’ai un peu ménagé, cet opulent coupable, que le voisin d’en haut est plus maltraité, et tu ris, John, de ma mansuétude. Tu ne vas pas en rire longtemps, non plus que ta charmante maîtresse.

Mais, au fait, si tu veux lui prouver de nouveau ta tendresse à ce beau derrière, et lui faire tes adieux, avant qu’il ne soit endommagé, et hors d’usage, il est à tes ordres ; tu vois bien qu’il t’attend.

John se précipite sur l’objet condamné à toutes les humiliations, et, malgré la résistance désespérée de la dame, qui serre étroitement les fesses, contractées par la terreur, il pousse brutalement, déchire l’huis qui résiste, et pénètre brusquement jusqu’au fond, poursuivant ensuite paisiblement sa besogne jusqu’à l’issue heureuse pour lui, qui ne se fit guère attendre, tandis que la victime gémit affreusement, souffrant le supplice du pal.

Dès que John s’est retiré du champ de bataille, Sir Evrard s’avance, fait siffler l’air de sa cravache, menaçant le postérieur tremblant. Il lève l’instrument, ajuste les deux globes dans le haut, cingle furieusement la chair qui se fendille, entaillée en un mince sillon, d’où le sang jaillit ; la victime pousse des cris déchirants ; la cravache se relève, et s’abat juste au milieu du fessier, hachant les deux hémisphères, la victime rugit ; l’affreux instrument se relève encore et retombe pour la troisième fois, fendant l’air d’un sinistre sifflement, découpant au bas des fesses un sillon profond dans les chairs palpitantes, au milieu d’épouvantables hurlements que pousse la noble dame ensanglantée. Un dernier coup pique cruellement entre les cuisses le pauvre minet entamé.

Sir Evrard jette la cravache, sa vengeance est consommée ; lady Flashington est marquée pour quelques jours. On délie un poignet à l’une des deux femmes de chambre, qui sont l’une sur l’autre, pour qu’elle puisse se délivrer en y mettant le temps, et délivrer ensuite les enchaînées. Puis, Sir Evrard, sans ajouter un mot, entraîne John, qui s’éloigne à regret, jetant un regard d’ardente convoitise sur les croupes, vierges de ses assauts.

— On n’offre pas quelques consolations à ces pauvres affligées, maître, dit-il, en consultant Sir Evrard.

Sir Evrard regarda en souriant l’insatiable larbin, mais ne répondit pas.

— Et lady Flashington, demanda lady Lovebirch, n’a pas cherché à tirer vengeance de cette sanglante injure ?

— Lady Flashington ne paraît avoir rien tenté, depuis six mois que la chose s’est passée, contre Sir Evrard ; mais avec le caractère que je connais à la noble dame, si j’étais Sir Evrard, je serais moins tranquille que lui ; et je ne serais pas surprise d’apprendre un jour ou l’autre qu’il a disparu subitement.

Demain, jeudi, séance chez Mrs. Switch.


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CONFÉRENCE EXPÉRIMENTALE
tenue chez
Mrs SWITCH.

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Mrs SWITCH.

Je veux vous procurer aujourd’hui la délicieuse jouissance de la confusion d’une mère, fouettée devant et avec sa fille. Madame Marthe Labriche, l’économe de mon pensionnat, resta veuve à vingt ans, avec une fillette de trois ans, qui en a aujourd’hui seize ; c’est vous dire que la mère en a trente-trois : mais vous la prendriez pour la sœur aînée de sa fille, plutôt que pour sa mère. La fille aide la mère dans ses occupations, et a également la surveillance de la lingerie. Celle-ci m’a gravement mécontentée, et comme je lui faisais des reproches mérités, en présence de sa mère, cette dernière a gravement manqué au respect qu’elle doit à sa maîtresse, par des paroles déplacées. Ce n’était qu’un mouvement d’impatience, qu’elle regrette déjà, mais que je dois punir pour en éviter le retour.

J’ai d’abord pensé à la renvoyer avec sa fille, mais je suis trop contente des services qu’elles me rendent, chacune dans leur partie, depuis six ans qu’elles sont chez moi, pour m’en séparer, et j’ai proposé à la mère de la garder, à la condition qu’elle se soumît à une correction corporelle, sans quoi je les renvoyais impitoyablement. Elle a consenti, tout en regrettant vivement ses torts, à se soumettre à mes rigueurs.

J’ai eu l’occasion de corriger la fille plusieurs fois, depuis qu’elles sont à mon service, mais jamais je n’ai eu à punir la mère par les verges. Bien qu’elle s’attende à un châtiment, elle ne suppose pas qu’elle va le recevoir en présence de témoins, et surtout devant sa fille, à quoi elle n’aurait jamais consenti, car elle a le sentiment de la pudeur excessivement développé, et son exquise sensibilité va nous procurer un délicieux passe-temps.

Je vais chercher les délinquantes.

Mrs. Switch s’absente et revient au bout d’un moment avec la jeune coupable, un beau brin de fille, très-développée pour son âge, solidement plantée, avec des yeux vifs et pétulants, ombragés de longs cils soyeux sous d’épais sourcils noirs, deux joues pleines et rondes d’un blanc mat, de beaux cheveux noirs frisés, sur lesquels un petit bonnet blanc est coquettement posé avec de longs rubans qui pendent dans le dos ; des saillies engageantes, qui bombent ici le corsage et repoussent là la jupe, laissent deviner d’adorables rondeurs. Elle baisse les yeux et rougit légèrement en se voyant l’objet de notre inspection scrutatrice, et attend debout qu’on lui dise ce qu’on lui veut. Mrs. Switch a disparu de nouveau.

Pendant que nous sondons les aimables richesses qu’emprisonnent les voiles aimablement gonflés de l’appétissant tendron, la porte s’ouvre devant la mère, suivie de Mrs Switch, qui referme aussitôt la porte à clef. Mme Labriche s’arrête interdite, jetant sur l’assemblée un regard anxieux ; puis, se rappelant sans doute le sort qui l’attend, ses yeux étincelants brillent de la plus vive indignation, sa gorge halète, repoussant violemment la prison ; ses joues s’empourprent, ses lèvres tremblent ; ses jambes semblent ne plus pouvoir la soutenir, on dirait qu’elle va s’affaisser. Elle est vraiment superbe ainsi, la gorge en arrêt, le buste cambré, les narines frémissantes.

On jurerait que c’est la sœur aînée de quelques années de sa fille ; sa belle chevelure noire encadre un front pur et blanc, que la honte pâlit encore, ses arcades sourcilières froncées sont garnies d’épais sourcils qui se rejoignent ; de longs cils fins et soyeux descendent et montent, battant sur ses yeux noirs ; le nez se plisse, la bouche s’entr’ouvre, le menton s’agite. Tous les détails de ses traits sont les jumeaux des traits de la figure plus jeune de sa fille ; seul, le corps de la femme faite, dans l’épanouissement de la forme, est plus développé, plus amplement pourvu de rondeurs et de saillies ; les épaules sont plus larges, les bras plus pleins, plus ronds, les hanches plus saillantes, la croupe plus rebondie.

— Madame Marthe, dit Mrs Switch, vous devinez sans doute pourquoi vous êtes ici. Vous avez consenti à subir de ma main le châtiment de votre faute, l’heure est venue de payer votre dette.

— Oh ! madame Switch, pas devant des témoins, et surtout pas devant ma fille ! J’en mourrais de honte.

— J’en suis fâchée pour vous, Mme Labriche, mais c’est devant ces dames, et devant votre fille Marie, que vous allez recevoir la correction promise. Les châtiments, pour être efficaces et salutaires, doivent avoir des témoins. Ainsi donc, madame Marthe, je vous engage à vous prêter de bonne grâce à la petite exécution, ou il vous en cuira plus que vous ne pensez ; car vous recevrez les verges quand même plus sévèrement, et vous serez renvoyée avec votre fille après un châtiment exemplaire, si vous opposez de la résistance. Voyons, ma chère dame, pour nous prouver votre docilité, venez ici, près de moi, prenez vos vêtements dans les mains, relevez-les sur les reins, et présentez-moi votre derrière nu, pour que je puisse vous fouetter à mon aise.

La pauvre femme, pendant ce discours, devient de toutes les couleurs, et tremble tellement, qu’elle est obligée de s’asseoir pour ne pas s’affaisser.

— Allons, je vois que pour vous donner du cœur, madame Labriche, il va falloir commencer par votre fille.

— Venez ici, Marie, venez vous faire fouetter sur mes genoux. Vous savez comment ça se pratique, pour y être déjà passée, tâchez de ne pas vous faire répéter mes ordres.

La jolie Marie, rouge comme une cerise mûre, s’avance en tremblant vers Mrs Switch, sachant par expérience qu’on ne désobéit pas impunément à la maîtresse ; et, malgré le combat intérieur que lui laisse sa pudeur, elle s’étend sur les cuisses, relève ses jupes sur ses reins, et ouvre tout grand son joli pantalon brodé. Mrs. Switch prend le bout de la chemise, qui pend par la fente et le relève, mettant à nu la neige éblouissante d’un superbe postérieur, large et charnu, sur lequel elle envoie une claque formidable, qui y fait naître une rose, qui s’épanouit entre les deux globes frémissants. Puis, relevant la main, elle se met à cingler la mappemonde, parcourant toute la surface, tout en adressant ce speech à la mère.

— Voilà, madame Labriche, comment vous devez vous conduire ; ce n’est pas d’ordinaire le fait des enfants de donner l’exemple aux parents ; ici pourtant c’est la fille qui sert de modèle à la mère. Voyons, madame Marthe, si vous êtes une bonne élève ; venez, chère dame, venez vous mettre sur mes genoux.

Elle laisse Marie, les vêtements retroussés, le pantalon ouvert, agenouillée devant la chaise, nous exhibant son beau cul devenu rose, pendant qu’elle se dirige vers la mère. Celle-ci, remise de sa frayeur, mais toujours révoltée à la pensée de se montrer à des témoins, jette sur la maîtresse un regard foudroyant, mais sans faire un mouvement.

— Il va donc falloir que je vous fasse tenir comme une petite fille. Encore une fois, venez vous faire fouetter de bon gré, ou je vais vous hacher comme de la chair à pâté.

Marthe Labriche ne bouge toujours pas. Ses yeux, brillants comme des escarboucles, lancent des éclairs. Mrs. Switch fait signe aux conférencières, qui accourent lui prêter main-forte : elles la saisissent et la maintiennent ; une de ces dames la tient par les poignets par derrière, deux autres la forcent à s’incliner, penchée en avant, le nez vers la terre, pendant que Mrs. Switch relève les jupes, repousse la chemise et ouvre le pantalon ; mais la jeune femme se débat avec une telle vigueur et si désespérément, qu’il faut renoncer à la fouetter ainsi. On laisse retomber les vêtements, on la met debout, et, pour en avoir plus facilement raison, on essaie de la dépouiller complètement. Ce n’est pas chose facile ; on lui retire le corsage, non sans peine, car elle résiste violemment, sa gorge haletante bondit sur sa poitrine, ses yeux étincellent d’indignation, ses lèvres tremblent, ses dents claquent, ses jambes fléchissent. Peu à peu on lui a tout retiré malgré son énergique résistance, à l’exception de la fine chemise de batiste, et de son élégant pantalon, car la mère autant que la fille soigne ses dessous.

La belle révoltée est dans l’épanouissement de la beauté opulente sans exubérance, avec des saillies qui semblent d’une fermeté juvénile ; la chemise, déchirée par les mains impatientes, laisse à découvert la superbe gorge tout entière, qui se tient haute et ferme, dressée comme si jamais le lait ne l’eût gonflée, ses beaux seins palpitants bondissent sur la poitrine, soulevée par l’indignation, berçant les pointes vermeilles, qui semblent deux roses épanouies, écloses au milieu de lis éblouissants. Le pantalon, audacieusement ballonné, promet d’aimables perspectives ; on le rabat enfin, et on enlève le dernier voile, en le déchirant du haut en bas, car Marthe Labriche se débat comme une furie, se tordant dans les bras qui la maintiennent, cherchant à leur échapper. Peine inutile, on l’emporte toute nue sur l’ottomane, on la couche sur le dos, le ventre à l’air, attachée par les bras et le haut du corps au moyen de courroies solides, et par les jambes écartées, de sorte qu’elle exhibe pleinement tout son devant.

Sa belle gorge haletante palpite, se soulève, et s’affaisse tour-à-tour, son ventre secoué fait sauter la belle fourrure noire, qui s’étend haute et large, cachant les environs de la grotte, les cuisses opulentes sont d’une blancheur de neige, les jambes sont emprisonnées dans de jolis bas de filoselle, et les pieds très petits sont chaussés de mignons souliers.

Nous nous demandions si on voulait fouetter la jeune femme dans cette posture, mais nous en vîmes bientôt la raison. On dépouille Marie de tous ses vêtements, et on la met nue comme au jour de sa naissance. La fille, naturellement plus svelte que la mère, est vraiment une superbe créature, aux proportion académiques ; la gorge saillante, ivoirine, est coupée par deux petits boutons vermeils, éclos de ce matin ; le ventre, poli et blanc, est couvert d’un épais duvet noir frisé, qui forme un ravissant verger de Cypris, et qui promet avant longtemps un digne jumeau à la haute futaie de la mère ; à la forme des cuisses, des jambes, des pieds, comme de tout le corps, on reconnaît le moule qui a servi à couler ce chef-d’œuvre.

On emporte la jeune fille vers l’ottomane, où la mère solidement attachée, ne peut faire de mouvement ; on l’installe à cheval sur sa gorge, le cul en amont, vis-à-vis la figure de la pauvre femme ; on la fait pencher en avant, le nez entre les cuisses ; deux des conférencières la maintiennent ainsi immobile ; elle étale son superbe postérieur, un peu rose de la fessée qu’il vient de recevoir, bien en face du nez de la mère, qui va avoir ainsi toute la scène sous les yeux. Mrs. Switch, armée d’une forte verge, s’avance, la main levée, et parle en ces termes :

— Pour vous donner toujours votre fille en exemple, nous avons dû vous la mettre encore sous vos yeux. N’allez pas les fermer pendant l’opération ; si vous ne les tenez pas constamment braqués sur le théâtre du châtiment, nous doublerons la dose. Chaque fois que vous vous aviserez de fermer les yeux, pour ne pas voir le supplice de votre progéniture, nous lui hacherons la peau, sans vous tenir quitte d’un redoublement sur vos plantureuses fesses. Observez religieusement mes recommandations, si vous ne voulez pas causer le tourment de votre fille.

Comme elle achevait ces mots, la verge retombait en sifflant sur les globes charnus, qui manifestent aussitôt qu’ils ressentent vivement les piquantes atteintes. Clic, clac, la verge cliquette sévèrement, le postérieur bondit sur la poitrine, écrasant les gros seins en retombant, tandis que la pauvre Marie gémit plaintivement. La mère, qui n’ose fermer les yeux, de crainte d’augmenter et de prolonger le supplice de sa fille, obligée de subir une affreuse torture morale, fixe un regard brillant d’indignation sur le pauvre fessier fustigé. Chaque bond que le cul fait sur sa gorge, chaque cri que pousse la tendre victime, secoue affreusement la pauvre mère. Mrs Switch, qui s’anime à la vue des plaisantes contorsions de ces ravissantes fesses, détache des coups redoublés, qui amènent des teintes de plus en plus foncées sur le gros postérieur ; elle accentue la rigueur, la verge laisse de longs sillons livides, le cul se tord de douleur, et se trémousse violemment sur la gorge écrasée ; la cuisson de la chair mise à vif doit être terrible, car la patiente pousse des cris à fendre l’âme, bien que la peau ne soit pas entamée.

On laisse un moment la victime ainsi exposée, secouant son derrière palpitant sous les yeux de sa mère, voilés par les pleurs, qui obscurcissent le tableau. On enlève enfin la victime, qu’on agenouille devant l’ottomane, pour que la fille puisse à son tour assister au châtiment de sa mère. La gorge de la mignonne, soulevée par les sanglots qui la suffoquent, ballotte les petits boutons de roses ; ses deux mains cherchent à couvrir pudiquement certains appas qu’elles cachent mal, des perles brillent au bout de ses longs cils, ses lèvres roses tremblent ; la belle fille nue, toute frémissante, présente un délicieux tableau. Vue de dos, elle offre un spectacle non moins ravissant ; au-dessus de cuisses très-blanches aussi, le gros postérieur empourpré semble une lune rouge suspendue dans un ciel d’argent, qui se balance, agitée encore sous la cuisson qui fait palpiter les muscles du derrière meurtri.

On retourne madame Labriche, dont il nous est enfin permis d’admirer le splendide reposoir, superbement bombé, blanc comme la neige fraîchement tombée ; il fait suite à des reins d’un satin éblouissant, et est précédé de deux cuisses d’une architecture remarquable, le tout luttant de blancheur avec les lis les plus purs. On dirait que ce dos merveilleux, qui n’a pas un frisson, est taillé dans l’albâtre. Entre les cuisses écartées, on distingue le centre des plaisirs, entrebâillé, entouré de mèches noires enroulées.

Mrs Switch, dans un coin retire son pantalon, nous offrant de jolies perspectives, aussitôt disparues ; puis elle s’en vient devant l’ottomane, applique deux rudes coups de verges, qui rougissent le blanc satin, sans que le gros derrière bouge d’une ligne. La fouetteuse enjambe l’ottomane, s’installe à cheval sur les reins de la patiente, découvrant un coin de cuisse blanche, que les jupes relevées laissent voir au-dessus du genou. Dès qu’elle est en selle, elle se met à appliquer la verge avec vigueur sur les chairs dilatées ; l’instrument se lève et retombe rapidement, imprimant sur les fesses veloutées de longs sillons, qui rougissent en un moment toute la belle lune, commençant à se tortiller violemment, sans qu’à la victime échappe une plainte. La fouetteuse se remue sur les reins, se levant sur la pointe des pieds, et retombant avec fracas pour accentuer la violence des coups.

La belle cible est maintenant zébrée dans tous les sens, la fouetteuse surexcitée manie la verge avec rage, fouettant furieusement, et bondissant sur les reins de la victime, dont le cul se tord sous l’horrible cuisson, mais qui reste toujours muette, malgré les rubis qui commencent à perler sur la peau entamée. Pour essayer de vaincre cette indomptable énergie, la fouetteuse, debout sur la pointe des pieds et penchée sur la croupe, dirige les pointes piquantes de la verge du haut en bas entre les cuisses, cinglant vivement les lèvres de la grotte de toute la force de son bras, arrachant enfin un hurlement de douleur à la victime, qui se tait aussitôt, malgré l’acharnement de la fouetteuse à cingler brutalement les parties vives et sensibles.

Mrs. Switch, qui arrive à ses fins, se repose sur les reins de la victime, se frottant lascivement sur les chairs brûlantes, et fustigeant toujours la belle mappemonde fumante et meurtrie, mais sans mesure et sans force. Elle laisse enfin tomber les verges, s’appuie des deux mains sur la croupe palpitante, et, penchée en avant, elle ferme les yeux comme plongée dans un doux rêve.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Demain, vendredi, on se réunira dans le même local, pour y entendre une conférence de Mrs. Switch sur la sévérité dans le châtiment.


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CONFÉRENCE
sur
LA SÉVÉRITÉ DANS LE CHÂTIMENT
tenue chez
Mrs. SWITCH.

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Mrs. SWITCH.

Certaines maîtresses de pension ont le tort de confondre la sévérité avec la cruauté. Un châtiment mérité peut être sévère sans être cruel. Si, pour des motifs graves, nous sommes obligées d’appliquer une correction rigoureuse, nous ne manquons pas de moyens efficaces sans recourir à la cruauté.

On peut faire sentir vivement la verge à un derrière qu’on corrige, sans l’endommager. Une flagellation progressive amène la peau à un degré de sensibilité extraordinaire ; des cinglées furieuses, appliquées à ce moment-là, entameraient la chair à chaque coup, et vous seriez obligée de suspendre vos rigueurs, après avoir martyrisé un petit coin de l’énorme champ de bataille ; la victime aura ressenti un moment de cuisantes piqûres sur une parcelle de son gros cul coupable, la douleur s’apaisera bientôt, et le souvenir disparaîtra avant les traces. En continuant à cingler méthodiquement, sagement, en distribuant adroitement les coups autant que possible parallèlement, immédiatement les uns au-dessus ou au-dessous des autres, suivant qu’on monte ou qu’on descend, vous aurez une vaste surface à couvrir ; vous pouvez faire voyager les verges pendant vingt minutes, et la peau du derrière ainsi flagellée est tout entière soumise à une cuisson très-douloureuse, vous pouvez recommencer sans danger pour le satin que vous n’entamerez pas, si vous maniez sagement la verge, et cette seconde distribution sera une vraie torture pour la coupable, qui ressentira longtemps après le châtiment les bons effets de la verge.

Si la coupable est incorrigible, on peut reprendre la correction le lendemain, ou même la faire durer plusieurs jours. Mais, dans ce dernier cas, je recommanderais l’emploi du martinet ; les lanières, sans entamer la peau, causent des souffrances intolérables ; non-seulement on peut cingler sans inconvénient les parties les plus sensibles de la chair ; ainsi, la surface interne des cuisses, dont l’épiderme est plus doux et plus sensible que la peau des fesses, peut très-bien supporter quelques coups de lanières, qui piquent vivement cette partie tendre et sensible.

Des mégères féroces se servent, dit-on, de martinets, dont les lanières sont munies de petites pointes métalliques ; je ne puis pas croire à une semblable cruauté inutile, à moins que chez les peuples sauvages ; d’autres ne laissent leur victime, que quand leur postérieur est haché comme de la chair à saucisses ; d’autres enfin usent une cravache sur le cul de la coupable. Puisque nous parlons de la cravache, je dirai que je ne dédaigne pas d’en faire quelquefois usage, mais dans de très rares occasions, comme supplément, pour terminer par quelques cinglées une correction, qu’on veut rendre mémorable.

Le jalousie fait aussi commettre des atrocités ; on a vu des femmes jalouses faire mourir leur rivale sous le fouet. Je comprends qu’une femme justement irritée se venge, mais il faut un terme à la vengeance, comme il en faut à tous les châtiments. Des maris jaloux fouettent quelquefois leurs moitié, ou la font fouetter terriblement, J’ai été appelée à prêter mon concours à une correction de ce genre, dont je vais raconter les détails. Si la sévérité est indispensable dans certains cas, aucune raison ne justifie la cruauté, qui d’ailleurs ne réussit presque jamais. Le cas, dont je vais vous entretenir en est une preuve.

Le noble lord de la Cité, soupçonnant la fidélité de son épouse, la surveilla ou la fit surveiller, si bien qu’il acquit la preuve de son infortune. Sans faire d’esclandre, il voulut la punir de ses écarts. Sans me dire le motif qui le guidait, il me proposa de venir fouetter sa moitié chez lui tous les jours, pendant une semaine, du lundi au samedi inclusivement ; fidèle observateur de la loi du Seigneur, il lui faisait grâce du dimanche.

À l’heure indiquée, le lundi, je me trouvai sur les lieux. On me conduisit dans une chambre isolée, où lord X. m’attendait en compagnie de sa noble épouse. Il avait fait ample provision de verges ; j’en comptai six faisceaux, noués de rubans de plusieurs couleurs sur une table.

— Vous voyez ces verges, me dit lord X. ; pour gagner la somme promise, vous devez les user sur le derrière de lady X., que voici, à raison d’une par jour.

Je me gardai bien de refuser, non pour le gain, que je me promettais de mettre dans le tronc des pauvres, mais parce que la flagellation d’un cul de femme, surtout d’une dame titrée, récalcitrante, est un vrai régal de gourmet, et que le sujet de mes expériences était une ravissante lady, dans la fleur de la jeunesse et de la beauté, avec deux grands yeux bleus purs et limpides, et une série de protubérances qui promettaient d’exquises rondeurs.

La noble dame se prêta d’assez bonne grâce cependant à la préparation indispensable, forcé sans doute par la présence du mari. Elle s’agenouille devant un fauteuil sur un coussin épais, appuyant la moitié du corps sur le velours du siège ; le mari l’enjambe, se met à cheval sur les reins, relève les vêtements de la dame, qu’il avait obligée à se parer de ses plus beaux atours, défait le pantalon, le rabat, et prend la chemise dans la main gauche, découvrant un superbe fessier blanc, puis, d’une main ferme, il laisse retomber une claque formidable, qui froisse le satin et qui arrache un cri à la dame.

— Ceci n’est rien, Milady ; la dame que voilà va vous faire goûter de ces bonnes petites verges achetées à votre intention, et dont vous me direz des nouvelles.

Je prends à son commandement un paquet de belles verges vertes, et je commence aussitôt mon office, inclinée vers la mappemonde. J’applique légèrement les premières cinglées, ne voulant pas brutaliser le superbe reposoir, je m’arrange de façon à faire beaucoup de bruit sans trop de mal. Mais quand j’ai couvert de roses incarnadines ce beau satin neigeux, ma passion dominante l’emporte sur tout autre sentiment et je traite ce noble derrière comme le vulgaire fessier d’une bourgeoise, ou d’une petite pensionnaire, fouettant sévèrement le beau coupable.

Le mari, qui croyait d’abord à une plaisanterie de ma part, commence à sourire d’un air de joyeux contentement, et quand sa noble épouse se tortille et gémit affreusement, il ne se possède plus de joie. Pendant une heure je continuai mon savant exercice, rougissant progressivement le satin meurtri, sans jamais l’entamer. Enfin les brins de bouleaux volent par la chambre, et quand je laisse la belle lune empourprée, tordue par la douleur, au milieu des hurlements de la victime, je n’ai plus à la main qu’un tronçon usé.

Le lendemain, la correction recommença sur le postérieur redevenu blanc. Cette fois le noble lord obligea son épouse, à tenir elle-même son pantalon ouvert, la menaçant d’une cravache dont il faisait siffler l’air, chaque fois que les doigts lâchaient les bords. La victime, penchée sur le bord du lit, offrit son beau fessier dans toute sa plénitude ; j’étais aussi plus à l’aise pour fouetter, n’étant pas obligée de me pencher vers l’objet de ma sollicitude. Les belles fesses étaient cramoisies quand je jetai le tronçon usé.

Le troisième jour la dame reçut les verges sur les genoux de son mari ; le quatrième, il me la tint sous son bras ; le cinquième, je dus la fouetter sur mes cuisses comme une petite fille.

Le dernier jour, dès que je suis arrivée, lord X. ordonne à sa femme de quitter tous ses vêtements, ce que la pauvre femme fait le plus maladroitement du monde, n’ayant pas l’habitude de se défaire elle-même, en devenant de la couleur d’un habit de horse-guard. Elle dut quitter son pantalon et retirer sa chemise ; la pauvre dame tremblait de honte et de frayeur quand elle resta toute nue, avec ses bas de soie gris perle, et ses élégants petits souliers vernis. Le noble lord avait dans sa moitié un ravissant corps de femme, pourvu d’appas faits au tour, au juste point : des seins ronds et menus, de quoi remplir la main d’un honnête homme, sculptés dans l’albâtre, ornés de boutons de rose, qui vont bientôt éclore, un peau d’une blancheur éblouissante, à faire pâlir les lis ; une jolie toison dorée et frisée ombrageait l’église mystérieuse.

Dès qu’elle est nue, il l’entraîne vers un fauteuil, la fait agenouiller sur le bord, l’attache par le haut du corps et par les bras avec des cordons de soie, qui font le tour du fauteuil. Tout en me demandant, un peu surprise, le but de ces précautions, inusitées les jours précédents, je commence sur le ravissant postérieur mon piquant exercice, toujours légèrement, rosant à peine le blanc satin. Soudain, lord X. sans dire mot, me prend les verges des mains, s’installe devant la croupe, et de toute la force de son bras musculeux il cingle rudement les tendres fesses, qui bondissent sous la terrible caresse et rougissent jusqu’au sang, tandis que la patiente, qui ne s’attendait pas à cette virulente apostrophe, pousse un cri perçant, suivi de cris déchirants, sous l’avalanche des furieuses cinglées que lui applique son noble époux.

En dix minutes de ce violent exercice, le cul empourpré fut tout écorché, le sang coulait sur les cuisses, que le tigre ne ménageait pas, non plus que le centre coupable, qui saignait, bâillant tout meurtri sous les cruelles piqûres. Quand le bourreau jeta les verges, encore bonnes, les fesses palpitantes se secouaient violemment, égrenant des gouttes de sang, et lady X. hurlait de douleur.

— Vous auriez grand besoin de mes leçons, madame, me dit mylord X., pour apprendre à châtier les femmes coupables ; votre méthode assurément est excellente pour les postérieurs de vos jeunes pensionnaires, mais ici elle ne vaut rien. Maintenant, je suis sûr que madame mon épouse n’aura plus besoin de goûter des verges, grâce à l’état dans lequel j’ai mis son derrière coupable ; si, au contraire, je vous avais laissée terminer la besogne, comme à votre ordinaire, j’aurais dû dévaliser le fournisseur de ces utiles et salutaires bijoux. Quand j’aurai des enfants à faire élever, je vous les enverrai, Madame Switch : mais je puis, comme vous le voyez, me charger des épouses coupables.

Huit jours après, lady X. venait me remercier de mes bons offices, et me demandait de vouloir la laisser assister, cachée avec une de ses amies, à quelque séance de la verge. Je soupçonne fortement cette amie d’usurper les habits de notre sexe, et d’être l’amant imberbe de la noble dame, bien guérie, comme vous le voyez, par la cruauté de son mari.

Mrs Switch s’absente un moment, et revient avec une belle jeune fille blonde, qui compte seize printemps. Son visage rose pâlit quand elle se voit au milieu d’une assemblée de curieuses, qu’elle ne comptait pas trouver là ; puis, ses joues deviennent du plus bel incarnat. Grande, svelte, élancée, elle a un joli haut de corsage, et paraît avoir au bas de sa fine taille une chute de reins, agréablement bombée.

— Vous savez ce qui vous attend, miss Julie pour votre insubordination habituelle. Vous refusez d’obéir à tout le monde ici, excepté à votre maîtresse, dont vous redoutez la sévérité, ayant eu l’occasion d’en éprouver les effets. Ça n’a pas été suffisant, il paraît, puisque je dois renouveler mes arguments frappants. Je vous promets, mademoiselle l’indisciplinée, que cette fois vous en garderez longtemps le cuisant souvenir. La honte de montrer votre derrière nu à ces dames, qui vont se moquer de vos sanglots, car vous allez pleurer, je vous l’assure, et la cuisante douleur des verges, nous aideront, j’espère, à vous guérir de vos défauts invétérés.

Tournez le dos à ces dames ; ce n’est pas vos grimaces qu’elles veulent voir ; c’est l’effet de la verge sur un postérieur indiscipliné. Relevez vos jupes, Miss Julie. Allons, faut-il que je vous aide ? Bien, restez ainsi.

La jolie fille obéit à contre-cœur, relève ses jupes sur ses reins, exhibant dans son joli pantalon ballonné un aimable rebondissement. Mrs Switch s’avance, prend la grande fille sous son bras gauche, la fait pencher, de façon à mettre bien en évidence le renflement de la toile. Elle repousse la chemise dans le haut, et ordonne à la coupable de tenir son pantalon grand ouvert. Celle-ci écarte les bords, et aussitôt apparaît un joli postérieur, à la chair blanche et rose, pas trop gros, dodu à point.

Elle reçoit, sans se plaindre, une grêle de claques, qui rougissent promptement la peau ; les jambes serrées nous empêchent de voir entre les cuisses ; mais bientôt la violence des gifles lui fait écarter les fesses, les cuisses s’entr’ouvrent, et on aperçoit la petite fente vermeille, ornée de petits cheveux blonds frisés.

Mrs. Switch fait un signe à Mrs. Flog, qui vient tenir la jeune fille courbée en deux ; puis, passant derrière la fouetteuse, descend le pantalon jusqu’aux chevilles. Elle se redresse, la verge levée sur la chair frémissante ; les coups retombent méthodiquement, claquent sur les globes arrondis, qu’ils marquent de sillons rouges. La jeune fille se tait toujours, mais son derrière parle pour elle, montrant à sa façon qu’il ressent vivement les piqûres de la verge.

Mrs. Switch, s’animant à la vue des plaisantes mines du ravissant derrière, accentue la violence, les hémisphères se secouent convulsivement ; clic, clac, la patiente commence à geindre douloureusement, clic, clac, le cul bondit, clic, clac, les fesses s’élargissent et se rétrécissent ; on voit les mouvements identiques des petites lèvres, auxquelles les muscles du postérieur communiquent les secousses de la mappemonde flagellée.

La patiente se tord sous la douleur et se débat si violemment, qu’on doit l’emporter sur l’ottomane, où on l’attache, étendue sur le ventre. La maîtresse, insensible aux cris de détresse et aux sanglots de la coupable, fustige toujours la belle lune, qui s’empourpre et se zèbre de raies livides. Clic, clac, les verges retombent pendant dix minutes, sans interruption ; la cuisson est terrible, car malgré le peu de sévérité des cinglées en ce moment, Miss Julie se tord et hurle comme une écorchée.

Après une heure de cet exercice, la fouetteuse n’a plus qu’un tronçon de verges dans la main ; tout le postérieur est violet et la victime, qu’on ne fouette plus, ne cesse de sangloter et de gémir tout le temps qu’on laisse exposé à nos regards lubriques son gros cul palpitant.

Quand on l’emporta vingt minutes plus tard, elle hurlait encore.

Demain samedi rendez-vous au five o’clock tea de lady Plentiful.



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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE.
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady PLENTIFUL

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Lady FINEFLEECE.

La conférence de Mrs Switch sur la cruauté, m’a remis en mémoire la terrible vengeance exercée l’an dernier par lady Férox, sur une maîtresse de son mari, qui lui avait ravi le cœur lui appartenant devant la loi, et qui se termina par un châtiment d’une excessive sévérité. Je donne, bien entendu, à lady Férox un nom de guerre, ne voulant pas divulguer son vrai nom, qui appartient à la haute société de Londres.

Lady Ferox, mariée à dix-sept ans à un jeune lord fort riche, avait à peine joui six mois, de ce qu’on est convenu d’appeler, je n’ai jamais su pourquoi, la lune de miel, quand un beau jour son noble époux, passa sans transition de la plus ardente passion à une froideur désespérante. Cependant la jeune épouse, belle entre les belles, et agréablement pourvue de tous les avantages physiques qui attirent les adorations voluptueuses, n’avait rien fait pour perdre les bonnes grâces de son époux.

Après de laborieuses recherches, habilement menées par un policeman, que stimulait l’appât d’une riche récompense, elle découvrit la cause de son délaissement. Cette cause était une superbe pécheresse, que vous connaissez de nom, et qui se faisait appeler Eloa De Wright, dont certain trésor caché faisait le succès auprès de nos empressés gentlemen. C’était une chasse aux faveurs de la belle Eloa, chacun voulant admirer le contraste frappant de ses cheveux d’un blond ardent, avec le trésor correspondant, dont l’ébène tranchait sur l’or de la blonde chevelure. Elle retenait en ce moment dans ses fers lord Férox, qui ne pouvait plus se passer des agréments de la belle pécheresse, et qui lui sacrifiait l’adorable épouse, qui languissait triste et délaissée dans son hôtel. Lady Férox apprit que l’amant et la maîtresse se moquaient publiquement de l’attachement de l’épouse pour le mari ; Eloa la traitant comme la pire des femmes, le mari laissant dire, et riant le premier des grossières calomnies et des injures de sa vile maîtresse.

Lady Férox, quand elle connut le sujet de son infortune, résolut de se venger terriblement, décidée à supprimer la cause de son malheur. Comment elle s’y prit pour attirer dans un piège la superbe pécheresse, nous importe peu. Il vous suffit de savoir, que huit jours après la découverte des amours de lord Férox avec la belle Eloa, celle-ci se trouvait prisonnière dans une maison de campagne isolée, où elle croyait venir à un rendez-vous d’amour avec un prince du sang. Un coupé armorié l’emporta au trot allongé de ses deux steppers russes ; il lui sembla qu’on faisait beaucoup de détours, mais comme la nuit était très obscure, elle ne put pas se rendre compte du lieu où on la conduisait.

Au lieu d’un nid d’amour, elle trouva une prison et des gardiennes, muettes sans doute, car elles ne répondaient à aucune de ses questions. On lui mit des liens aux pieds, on l’attacha dans son lit, et on l’enferma à double tour. Le lendemain, on lui apporta des provisions ; mais ou ne l’écouta pas plus que la veille.

Lasse d’appeler au secours, elle réfléchissait sur son aventure, quand, vers deux heures de l’après-midi, la porte de la chambre s’ouvrit, donnant passage à une dame masquée, vêtue d’un peignoir, qui moulait des formes admirables, suivie de deux femmes de chambre, qui, sur un signe de leur maîtresse, enlèvent la pécheresse dans leurs bras vigoureux, l’emportent dans la pièce voisine, ou l’on voyait au milieu d’instruments bizarres de torture, des paquets de verges de bouleau, un martinet, un nerf de bœuf et une cravache sur une table.

Les deux servantes, qui ont reçu des instructions sans doute, se mettent en devoir de déshabiller la captive, malgré la résistance désespérée qu’elle oppose et les cris de fureur qu’elle pousse. Ses pieds enchaînés l’empêchent de s’arcbouter, et d’ailleurs, elle sent à la vigueur que les deux robustes servantes déploient, qu’elles auront toujours le dessus. Habituée cependant à se faire obéir, à quelque prix que ce soit, elle essaie de les corrompre en leur offrant une fortune. Elles sont sourdes aussi sans doute, car elles paraissent ne rien entendre. Alors la fureur de la prisonnière ne connaît plus de bornes, ses yeux s’injectent de sang, ses beaux traits, contractés par la colère, la rendent méconnaissable. Cependant les filles de chambre l’ont dépouillé de tous ses vêtements, ne lui laissant même pas ses bas, et quand elle est toute nue, elles l’attachent à un cheval de Berkley, par les poignets et par les jambes écartées. Cela fait, les deux aides se retirent.

La dame masquée s’approche de la pécheresse, et se livre à l’inspection de ses charmes, qu’on dit irrésistibles. Eloa est en effet supérieurement organisée pour le métier de voluptueuse. Des reins épais et solides, d’une chair pleine et dure, tendue sous un satin d’une neige éblouissante, descendent vers une croupe admirablement rebondie, des cuisses rondes et charnues, des jambes bien tournées, le tout d’une blancheur éclatante. Le devant est le digne pendant du dos. Une vraie forêt de poils noirs dont on vante justement la magnificence, couvre les trois quarts du ventre, établissant, en effet, un contraste frappant entre l’or fauve des cheveux, et le noir de jais du fourré. À la vue de ce trésor, un sourire de cruelle satisfaction illumine les yeux bleus, si doux au repos de lady Férox. Elle s’était promis de supprimer la cause de son malheur ; et elle souriait d’avance au moyen qu’elle allait employer pour empêcher son époux de s’agenouiller désormais devant cette merveilleuse fourrure. Plus haut, la gorge se dressait fièrement, malgré le nombre incalculable de mains lubriques qui avaient dû la manier, et elle paraissait ferme et dure, quoique très développée.

S’arrachant à sa contemplation, lady Férox va prendre le martinet sur la table, et s’approchant de la pécheresse, elle lui applique une vigoureuse cinglée entre les cuisses. Un cri de rage répond à ce cuisant bonjour. Mais la dame masquée, sans s’arrêter aux cris de la pécheresse, commence à la cingler vertement de son martinet à douze branches. D’abord c’est entre les deux épaules que les lanières retombent sévèrement, descendant lentement le long des reins sur lesquels elles changent en roses la neige éblouissante du beau satin. La dame arrive ainsi au bas des reins, sans laisser une ligne blanche sur le dos flagellé.

Quand elle arrive à la croupe, elle va poser le martinet, prend une poignée de fortes verges, et vient fouetter à tour de bras les globes potelés de la superbe mappemonde, qui ne fut jamais à pareille fête ; les fesses, rudement cinglées, rougissent et se tordent sous la douleur, qui arrache des cris perçants à la fustigée, qui trouve le moyen au milieu de ses cris d’injurier grossièrement son bourreau. Mais lady Férox, que rien ne saurait émouvoir, fouette sans relâche, et la verge fait rage sur les deux hémisphères, jusqu’à ce que toute la surface soit à vif. Alors, dirigeant les pointes piquantes entre les cuisses écartées, elle cingle dix ou douze fois, de bas en haut le centre des plaisirs, froissant les petites lèvres, qui rougissent jusqu’au sang sous les baisers mordants. Eloa, arrivée au paroxysme de la fureur, hurle et se tord furieusement.

Lady Férox pose les verges, reprend le martinet, et descend en cinglant la cuisse gauche ; les lanières s’enroulent, enveloppant toute la cuisse, le genou, la jambe, les chevilles, tout y passe ; puis, c’est le tour de l’autre jambe qu’elle cingle, en remontant vers la croupe. Quand elle a teint en rouge vif tous le dos, de la nuque aux talons, elle passe devant sa victime, qui se tord et hurle toujours.

Elle remonte lentement le long des jambes et des cuisses, et quand elle est en face de la forêt noire, elle la cingle en travers, remontant jusqu’au sommet. Les cinglées sont apparemment très-sensibles à la fustigée, car la toison sursaute à chaque coup. Quand elle en a fini avec la motte, c’est encore entre les cuisses qu’elle dirige les lanières, qui piquent atrocement les lèvres sensibles, déjà froissées par les verges. Enfin elle laisse la grotte, cingle le ventre, montant ainsi jusqu’à la gorge, qu’elle n’épargne pas ; car elle flagelle cruellement les gros tétons, étrangement ballottés. Eloa, qui ne trouve pas la chose de son goût, injurie le bourreau, vomissant tous les termes orduriers de son vocabulaire fourni. La fouetteuse, insensible aux injures, continue impassible sa cruelle besogne ; et quand elle a habillé tout le corps en écrevisse, elle s’agenouille devant la superbe toison.

La pécheresse, qui n’a jamais vu devant sa haute futaie que des agenouillées de Lesbos, se demande, si la fouetteuse n’est pas une de ces dévotes. Elle a vite fait de prendre le change. La dame porte en effet la main sur la fourrure, et la secoue rudement comme un magister la perruque d’un écolier ; puis, prenant un poil dans ses doigts, elle tire et l’arrache, puis un autre, un autre encore, et toujours un autre. Eloa, sentant qu’on l’épile, hurle de colère plus encore que de douleur, invectivant toujours son bourreau. Lady Férox, fatiguée de sa position, va prendre un tabouret rembourré, l’installe devant la patiente, et continue, confortablement assise, son œuvre dévastatrice, épilant tranquillement, poil à poil, avec une patience d’ange ou de vengeresse. Après deux heures de ce piquant travail, la moisson qu’elle a faite, jonche le parquet, mais on ne voit pas la moindre éclaircie dans le fourré.

— À ce train-là, dit lady Férox, j’en ai pour quelques jours, avant d’avoir terminé mon ouvrage. Tant mieux, ça fera durer le plaisir ; car vous ne serez délivrée, belle madame de Wright, que, lorsque cette haute futaie sera abattue et que la place sera nette comme la paume de votre main.

À demain, madame Eloa.

Lady Férox pousse un bouton ; aussitôt apparaissent les deux femmes de chambre, qui ne doivent pas êtres sourdes, décidément, car elles accourent au premier appel. Dès qu’elles sont entrées, la maîtresse s’en va, et les deux filles, toujours muettes viennent délivrer la victime, lui remettent les liens aux pieds, la couvrent d’une chemise et d’un peignoir qu’elles ont apportés, et la retransportent dans son appartement, sans avoir l’air d’entendre les fantastiques promesses qu’elle leur fait. Pour empêcher toute tentative d’évasion, la porte est fermée à double tour, verrouillée en dehors et les fenêtres cadenassées sont munies de barres de fer.

Le lendemain, à la même heure, la prisonnière est réinstallée sur le cheval de Berckley, malgré ses violentes protestations et son énergique résistance ; puis, les deux femmes de chambre, s’étant retirées, lady Férox, s’avance, armée d’un nerf de bœuf. Elle constate que le satin a repris tous ses lis, à l’exception des lèvres sanguinolentes de la fente, un peu tuméfiées.

Le nerf de bœuf, long, souple et mince, s’abat sur la masse de viande avec un bruit de chairs froissées. Les fesses bondissent sous le premier coup, se marbrant d’une large raie rouge, et la patiente pousse un cri d’effroi ; le nerf retombe brutalement, assommant la chair comme une massue, et froissant le satin au milieu des cris épouvantables que la souffrance arrache à la victime affolée. Bientôt toute la surface endolorie est boursouflée de cloques, et présente un aspect pitoyable. Le nerf cingle maintenant la partie vive entre les cuisses, ensanglantant les bords.

Lady Férox reprend le martinet, et recommence la cuisante des lanières, en remontant des pieds à la croupe et des hanches à la nuque ; puis par devant, en commençant par la gorge, qui bondit sous les atteintes, sur le nombril, sur le ventre, sur la toison, entre les cuisses, ce qui augmente l’intensité de la douleur, et fait pousser à la victime d’affreux rugissements. Après une heure de ce supplice, lady Férox reprend devant la toison, au milieu des hurlements de l’épilée, l’opération commencée la veille. Quand le bourreau laisse son ouvrage, on voit quelques éclaircies.

La prisonnière est rapportée dans sa geôle, d’où on la retire le lendemain pour recommencer le supplice, qui ressemble à celui des jours précédents. Ça dure ainsi huit jours. Le neuvième jour, comme il ne restait de la belle fourrure que quelques mèches clairsemées, sentant que le châtiment touchait à sa fin, lady Férox se propose de le terminer ce jour-là, d’une façon digne de sa vengeance, en marquant pour longtemps les appas de la pécheresse.

Quand la victime est solidement attachée, elle prend d’abord le martinet, et applique la correction quotidienne, avec les raffinements habituels, des deux côtés du corps ; puis, elle vient s’agenouiller devant ce qui reste de la splendide forêt, qui faisait naguère l’ornement orgueilleux de ces parages, et elle arrache en moins d’une heure tous les poils qui restaient, laissant la surface comme la paume de la main, toute pointillée, comme par de petits coups d’épingles.

— Et maintenant, s’écrie lady Férox, je vais si bien vous marquer, que vos nombreux amants reconnaîtront tous les charmes de votre corps de putain.

Elle s’empare d’une fine cravache, et s’avance en faisant siffler l’air. Le cruel instrument s’abat entre les deux épaules, fendillant la peau, un second coup trace un sillon sanglant au milieu du dos, un troisième entaille les chairs au bas de l’échine. Deux coups furieux découpent sur la fesse gauche une croix de Saint-André, deux coups sculptent un X sur la fesse droite, tandis la victime bondit et se démène à rompre des liens moins solides, et qu’elle hurle dans un « crescendo » épouvantable, depuis la première entaille, à se faire entendre à plusieurs milles à la ronde, si l’appartement n’avait pas été hermétiquement clos et capitonné.

Lady Férox, impassible, cingle la cuisse gauche, cingle la cuisse droite, cingle la fente, passe devant, recingle une fois chaque cuisse, les déchirant à chaque coup, ensanglante par deux fois les lèvres de la grotte, découpe une croix sur la surface nue, naguère occupée par la haute futaie, sillonne le ventre, et, quand elle est en face de la gorge frémissante, elle cingle deux fois chaque mamelon, au dessus et au-dessous des pointes vermeilles, encadrant les deux roses entre deux sillons sanglants, au milieu des rugissements de bête fauve que pousse la victime martyrisée.

— Je ne sais ce qui me retient de marquer aussi vos joues, orgueilleuse putain ; mais je ne veux pas vous enlever le seul charme qui pourra faire retomber des fous dans vos filets. Vous aurez de la peine, impudique fille, dont le métier est de vous montrer à tout acheteur qui y met le prix, pour leur cacher l’infamie de votre traitement ; et s’ils comptent sur le trésor, qui faisait votre orgueil et votre fortune, ils seront volés. Il vous reste, il est vrai, au dessous de ce trésor absent, votre gagne-pain, un peu nu, par exemple ; mais vous pourrez y coller une barbe postiche, les poils d’une queue de vache, ce sera assorti à votre chignon et aussi à votre métier.

Et maintenant, adieu ou au revoir, si vous découvrez le nom de celle qui vient de vous embiller, superbe Eloa.

En terminant ces mots, lady Férox, en guise d’adieu, appliquait un dernier coup furieux, qui hache la fente dans toute son étendue, et elle disparut.

Eloa de Wright hurlait encore deux heures après quand on vint la délivrer. On la rapporta dans la nuit à son domicile de Londres, plongée au moyen d’un narcotique, dans un sommeil, qu’on mit sur le compte de l’ivresse, chose que les servantes acceptèrent comme toute naturelle, l’ayant déjà vue ramener dans un état semblable d’ébriété.

Elle resta trois mois sans reparaître, attendant sans doute, pour se remontrer, que les stigmates du honteux traitement qu’elle avait subi, eussent disparu ; puis, un beau jour, elle reprit sa brillante existence d’autrefois.

Un gentleman, qui a acheté ses faveurs depuis sa réapparition, raconte à mon mari, qui n’a rien de caché pour moi, qu’Eloa était toujours la plus délicieusement voluptueuse des pécheresses : et comme mon mari, qui est au courant de l’histoire d’Eloa, lui demandait certains détails intimes, il lui a répondu, qu’outre les merveilleuses beautés de la superbe pécheresse, qu’il avait, Dieu merci, eu le loisir de détailler, elle serait le plus bel angora du monde.

Mon noble époux riait dans sa barbe, se doutant bien que l’art est tout dans cette magnifique fourrure, et qui si on tirait dessus, risquerait bien de rester dans les doigts.

Lundi, conférence par Mrs Flog, dans son pensionnat, sur la discipline dans la famille.


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CONFÉRENCE
sur
LA DISCIPLINE DANS LA FAMILLE,
tenue chez
Mrs. FLOG.

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Mrs. FLOG.

Avant de prendre la direction du pensionnat de jeunes filles que je dirige depuis huit ans, j’ai rempli les fonctions de gouvernante pendant cinq ans, de seize à vingt-un, dans la famille de lord M., aux libéralités duquel je dois d’ailleurs d’être la directrice d’une institution prospère. J’étais chargée dans la famille de lord M. de l’éducation de trois jeunes filles, aujourd’hui mariées. L’héritier du noble lord, qui était l’aîné des enfants était confié aux soins d’un gouverneur. Je n’avais donc que la direction des trois demoiselles ; et malgré mon jeune âge, j’étais également chargée d’appliquer les corrections aux délinquantes, filles de chambre ou cuisinières, que lady ou lord M. condamnaient à recevoir le fouet.

J’avais acquis l’expérience de la verge dans le pensionnat de Mrs Clakfess, pour avoir été fouettée quelquefois par l’habile maîtresse, qui sachant que je me destinait à l’enseignement, m’autorisa, la dernière année, à fouetter quelques jeunes coupables, fonctions dont je m’acquittais d’une façon qui me valut des éloges de ma maîtresse.

La discipline est au moins aussi nécessaire dans la famille que dans les pensions, pour maintenir le bon ordre. Les trois filles de lord M., si on ne les avait pas menées à la baguette, seraient devenues insupportables d’orgueil ; leur mère, qui les appréciait à leur juste valeur, m’avait recommandé de ne pas leur ménager les corrections, les remontrances ne servant à rien, venant de moi. Les servantes, dont le service ne me regardait pas, mais dont les châtiments m’incombaient, étaient avec moi d’une souplesse extraordinaire ; elles étaient toutes à mes petits soins, espérant, sans doute, que lorsqu’elles auraient une échéance à payer, je me souviendrais de leurs prévenances. Mais je ne connaissais que mon devoir, et j’exécutais à la lettre les ordres qu’on me donnait, à quelque propriétaire qu’appartint le postérieur condamné.

Les jeunes filles dans les pensions sont soumises à une règle uniforme, qui les enchaîne sous la même loi. Les enfants, dans les familles, sont souvent distraits de leurs devoirs par des circonstances imprévues, et il est rare qu’on puisse les assujettir à une règle fixe. Or, si le fouet est nécessaire dans les pensionnats, pour obtenir la soumission à la règle, il est indispensable dans les familles, où tout marche au petit bonheur. La maîtresse, la sous-maîtresse, d’un froncement de sourcils, peuvent faire trembler une pensionnaire ; la gouvernante dans une maison, souvent considérée par ses élèves comme une subalterne, a besoin d’inspirer une crainte salutaire, et cette crainte, c’est celle des souffrances physiques dont elle a la répartition.

Les servantes, dans une maison, doivent surtout obéir à la baguette. Ici, les réprimandes sont hors de saison ; l’éducation morale d’une servante est forcément négligée, et les remontrances les plus logiquement déduites, ne vaudront jamais les arguments frappants. Quand vous avez dans la même maison dix ou douze gaillardes, qui ont toujours le fil bien coupé, elles ne se gêneront guère pour vilipender leurs maîtres au dehors, s’il n’y a pas une sanction au bout de leurs médisances ; mais si elles sentent la verge suspendue comme une épée de Damoclès sur leur derrière coupable, la crainte salutaire d’un cuisant supplice leur mettra, comme dit le poëte grec, un bœuf sur la langue ; et dans mille circonstances, la peur du fouet les arrêtera au moment de mal faire.

Il arrive cependant que la peur ne suffise pas, et qu’il faille en venir aux derniers arguments. Il semble au premier abord, que ce soit chose impraticable qu’une jeune fille de seize à vingt ans puisse humilier, en la mettant demi-nue, ou toute nue, et la dompter en la fouettant vertement, une femme de vingt à trente ans. Cela est pourtant généralement assez facile. La seule menace de chasser, sans certificat, une fille ou une femme qui, sortant de chez vous, va se trouver dans la rue fort embarrassée de sa personne, lui donne le frisson, et elle est heureuse le plus souvent d’accepter la transaction qu’on lui offre. Quelquefois, la présence de la maîtresse de la maison suffit pour l’empêcher de se révolter.

Dans la maison de lord M., le maître assistait parfois, à mon insu, aux séances de la verge, caché avec lady M., ou tout seul quand celle-ci était sortie. C’est même à cette présence dans l’alcôve voisine, que je dois ma fortune.

J’ai eu à fouetter assez fréquemment mes trois élèves pour des fautes peu graves, il est vrai et par conséquent toujours peu sévèrement ; d’ailleurs, tout en me conformant aux recommandations de lady M., je me serais bien gardée, même pour des fautes graves, d’endommager le postérieur coupable de mes charmantes élèves, auxquelles la mère aurait une fois ou l’autre donné raison, et m’aurait certainement reprochée ma cruauté. Ces jeunes demoiselles, qui avaient été habituées à plus de sévérité par ma devancière, m’étaient reconnaissantes de mon indulgence relative et m’aimaient beaucoup.

Par exemple, quand j’avais affaire à une femme de chambre, ou à toute autre servante, je m’en donnais à cœur-joie, me livrant avec délice à mon exercice favori, sachant bien que personne ne protesterait pour celles-là ; aussi, je les arrangeais de la belle façon, quand on me les adressait ; et je profitais, quand j’étais seule, de l’émoustillant spectacle.

C’est dans une circonstance de ce genre, qu’il m’arriva la curieuse aventure que je vais vous raconter. J’avais reçu l’ordre de fouetter sévèrement une forte et belle fille de chambre, qui avait vingt-six ans sonnés. Lord M., qui avait prononcé la condamnation, m’avait recommandé de ne pas ménager la coupable, de lui hacher un peu le cuir, c’était son expression, de l’attacher d’ailleurs, pour l’empêcher de se soustraire au terrible châtiment, de me faire aider, au besoin, pour la ficeler ; mais de lui appliquer ensuite la correction sans témoin.

J’étais enchantée d’avoir à travailler sur le vaste théâtre des opérations, que j’avais eu l’occasion de découvrir quelques mois auparavant pour une légère correction infligée devant lady M. Je me rappelais la dimension avantageuse de la circonférence, et je me proposais de me donner du plaisir si j’étais seule, car j’éprouvais les plus délicieuses sensations en donnant la verge à un fessier volumineux, et celui de Kate encombrait ma mémoire d’une vaste amplitude.

À l’heure dite, la belle fille vient me trouver de la part de son maître, pour que je la corrige. Quand je lui annonce que j’ai l’ordre de la fouetter attachée, elle se montra surprise, et me dit qu’elle n’a jamais songé à tenter de se soustraire au châtiment.

C’est l’ordre, ma bonne Kate, et je n’y saurais contrevenir.

— Puisqu’il le faut, mademoiselle, je me soumets ; mais c’est donc une correction bien terrible que vous allez m’infliger. Bah ! vous ne me tuerez pas, après tout ; une si jolie main ne saurait être bien cruelle.

Kate se laisse attacher à un fauteuil, avec des courroies qui la maintiennent immobile, je relève ses jupes dans le haut, puis sa chemise, que j’épingle aux jupes, et comme elle n’a pas mis, ou qu’elle a retiré son pantalon, elle se trouve toute nue de la ceinture aux genoux. Son gros postérieur ivoirin semble avoir gagné en rotondité, depuis trois mois ; il s’étale glorieusement épanoui dans un rebondissement remarquable ; la peau, au grain fin et serré, est tendue à éclater sur les chairs rebondies. Je vais avoir de l’ouvrage, pour couvrir ce vaste champ de chair, et si mon plaisir est en raison du volume du fessier, je vais jouir ineffablement pendant mon long travail.

J’ai sur la table des verges de toutes les dimensions, je prends la plus longue, et je m’installe devant le théâtre de mes exploits. Kate montre entre ses cuisses écartées les lèvres roses de la fente, qu’on entrevoit au milieu d’un fouillis de touffes noires, qui en masquent l’entrée. Clic, clac, la verge sillonne la chair blanche d’une longue ligne rose ; pendant cinq minutes je cingle lentement la vaste mappemonde, amenant à chaque coup un sillon rose sur l’ivoire de la peau. Je dirige de temps en temps les pointes entre les cuisses, sur les touffes qui entourent la grotte, caressant le temple de l’amour.

J’accentue la correction, cinglant violemment les grosses fesses, qui s’agitent sans qu’à la patiente échappe le moindre soupir. Clic, clac, le gros postérieur, bondit ; clic, clac, les tendres cuisses rougissent ; à un coup violent, dirigé vers la grotte, Kate pousse un cri de détresse. Je me sentais en ce moment doucement agitée. Le spectacle émoustillant du splendide fessier qui se tortille, me fait perdre mon sang-froid, et je le traite si durement, que des gouttes de sang jaillissent sur la surface entamée, tandis que la victime hurle et se débat sous l’atroce douleur. La fente, que je visite de nouveau, sensible à ces mordants baisers, bâille grande ouverte, et bientôt je vois émerger sur le bord, au milieu des touffes noires, le bouton vermeil très-développé.

Je détache une grêle de coups sur les gros hémisphères, qui sautent et se tordent de douleur ; quelques cinglées plus violentes déchirent les chairs palpitantes, mais Kate, malgré l’horrible cuisson qui la brûle, se tait comme dans l’attente de l’extase. Moi-même, je sens que je vais payer mon tribut à la faiblesse humaine, et défaillir sous la volupté qui me pénètre. Je cingle à tour de bras, m’excitant par des mouvements de tout le corps, me frottant lascivement les cuisses serrées. Les fesses meurtries de la fustigée ne répondent plus aux atteintes de la verge que par des frémissements convulsifs, et je vois briller, suspendues aux poils noirs qui entourent la grotte, des perles blanches, que distille le bouton en pleurs.

Je ne résiste plus à ce dernier stimulant et après quelques cinglées désordonnées, je m’affaisse ployée sur les genoux.

Revenue à moi, je délivre la victime ; la belle fille, sans songer à la cuisson de son postérieur endolori, les yeux remplis d’une douce langueur, me saute au cou, et m’embrasse comme une folle, en m’écrasant sur sa poitrine. Je ne sais pas ce qui serait arrivé, si nous n’avions pas entendu du bruit dans l’alcôve attenante. Kate se sauve, pendant que je reste interdite. Dès que la servante a disparu, la porte vitrée de l’alcôve s’ouvre, et lord M. s’avance, la figure rouge, un sourire singulier dans les yeux.

— Belle demoiselle, vous fouettez comme un ange ; et si je ne me trompe, vous y prenez un plaisir ravissant. Permettez que je m’en assure.

Avant que j’aie songé à faire un mouvement, paralysée par la terreur, lord M. me renverse dans ses bras, et sans s’arrêter à la protestation timide que je balbutie, et à la résistance que j’essaie d’opposer, il constate qu’en effet, j’ai profité dans une large mesure de mon émoustillant exercice. Il m’emporte sur le lit de repos, et au risque d’une surprise très possible, en quelques instants il a raison de moi, surmontant tous les obstacles, qu’il trouve naturellement sur sa route, profitant, comme un larron audacieux, du trouble et de l’effroi, qui me laissent sans défense, pour me ravir un précieux trésor, dont la perte est irréparable.

Quand il a forcé et reforcé la forteresse, il m’expliqua qu’il y avait longtemps qu’il se doutait de l’effet produit sur mes sens par l’application que je faisais de la verge sur les derrières nus, et pour s’en assurer, il avait profité d’une absence de lady M., pour me mettre entre les mains un beau sujet d’érotisme. Je restais confuse, interdite, rouge comme une tomate. Il sut néanmoins si bien me convertir à ses caprices, que, depuis ce jour, je restai sa maîtresse, jusqu’à ce que, ne pouvant plus abriter nos amours dans sa maison, l’éducation de ces filles étant achevée, il m’a mise à la tête de cet établissement, où il vient me visiter de temps en temps.

Un spectacle qu’il adore, c’est d’assister à un ensemble de flagellation. Il aime à contempler plusieurs jolis postérieurs, fouettés ensemble ; son œil vole de l’un à l’autre, pendant que je lui tiens compagnie. Je vais d’ailleurs vous donner un échantillon de cet érotique passe-temps. Je charge d’ordinaire dans ce cas mes sous-maîtresses du rôle de fouetteuses ; mais elles ne savent pas qu’elles ont des spectateurs ; aussi je prierai mesdames les conférencières de vouloir bien me prêter leur concours.

Mrs Flog sort un moment et revient bientôt poussant devant elle quatre jeunes pensionnaires, d’âge divers et de taille différente, qui s’arrêtent interdites, en se voyant le point de mire de ces yeux curieux braqués sur elles.

— Mademoiselle Palmyre, dit la maîtresse, en s’adressant à une grande fille de seize ans, vous avez entraîné ces trois demoiselles dans vos jeux indécents. Vous avez joué à la maîtresse d’école pour rire, vous allez redevenir élève pour pleurer, car je vous promets une bonne petite distribution de coups de verges. Vous, mademoiselle Paule, vos quinze ans vous rendent plus coupable que ces deux gamines de douze ans, aussi vous tâterez également des verges. Quand à vous, mes mignonnes, vous allez recevoir une bonne fessée sur vos derrières nus.

Les quatre conférencières prennent chacune une des délinquantes, et les entraînent vers les chaises rangées en ligne. Mrs Skin-Tear prend la plus grande, Mrs Switch, la seconde, Mrs Whipping et Mrs Flog les deux les plus jeunes, et se mettent en devoir de les préparer pour le fouet. Toutes quatre, assises sur les chaises, relèvent les dessous des coupables, descendent le pantalon des plus grandes, ouvrent celui des petites, en les maintenant sous leur bras gauche.

Le postérieur de Palmyre, gros et gras, somptueusement développé, rougit à vue d’œil, avant d’avoir subi le moindre contact ; celui de Paule, un peu moins gros, mais agréablement potelé, garde la blancheur du lis, et ceux des petites coupables, deux jolis petits culs blancs et roses, le dernier une idée plus petit que l’autre, frissonnent de peur. Chaque fouetteuse se met en devoir de commencer son exercice. Les quatre mains levées retombent ensemble, résonnant à l’unisson sur les chairs dures et fermes. Sur toute la ligne les fesses deviennent roses, et se tortillent gentiment ; les plus petites sanglotent déjà, les grandes se taisent encore.

Mrs. Skin-Tear et Mrs. Switch ont pris les verges, et se mettent à les appliquer en cadence. Les mains et les verges retombent simultanément, retentissant sur les culs rebondis et durs ; les fesses gigotent sur toute la rangée, les fustigées mêlent leurs cris de détresse aux gémissements des tendres fessées, et le quatuor hurle à l’unisson. Les nobles assistantes se trémoussent dans leurs fauteuils, et si elles ne respectaient pas la pudeur de l’enfance, on ne sait trop ce que l’on aurait vu.

L’unisson des verges et des mains, des hurlements et des trémoussements de ces jolis culs diversement tourmentés, est d’un ragoût achevé. Les gros postérieurs bondissent et se tordent rudement ; secoués, les petits culs se tortillent vivement. Là, ils sont du plus beau pourpre, ici d’un joli incarnat ; à la tête, des hurlements déchirants, à la queue, des cris de détresse, et pendant vingt minutes, les mains, les verges et les vociférations discordantes font une étrange cacophonie.

— Encore dix coups, s’écrie Mrs. Flog.

Un, deux, trois, clic, clac, flic, flac, pif, paf ; les derrières, tordus sous les rudes atteintes, sautent violemment ; les fesses se tortillent, huit, neuf, dix. Le dernier coup terrible soulève la peau ; ici les verges tracent un sillon écarlate, là, les dix doigts et la paume de la main s’impriment sur la peau.

On laisse les victimes boire leur honte pendant quelques minutes, exhibant leurs culs empourprés, qui se tortillent toujours, tandis que leurs propriétaires ne cessent de geindre affreusement.

Lady Lovebirch, devant s’absenter demain et après-demain, la prochaine réunion aura lieu jeudi prochain, au five o’clock-tea de lady Fairbottom.


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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE.
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady FAIRBOTTOM.

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Lady LOVEBIRCH.

J’arrive ce matin de chez mon amie lady R., mariée depuis quelques mois à un Lord du comté voisin, chez qui je viens de passer ces deux jours. Comme son goût pour la verge m’est connu depuis longtemps, j’espérais bien avoir l’occasion, pendant mon séjour, d’assister à quelque aimable séance de discipline, et comme mon amie est une fantaisiste, j’étais persuadée qu’elle me conviait pour me faire assister à quelque pratique originale de flagellation.

Hier, en effet, elle m’offrit un vrai régal de gourmet. Elle avait condamné au fouet une de ses femmes de chambre, qui s’était mise plusieurs fois dans le cas de se faire corriger pour des négligences répétées dans son service.

— Ma chère, me dit mon amie, tu sais que ma distraction favorite est de corriger moi-même les délinquantes de ma maison. J’ai ici tout un arsenal d’instruments de torture, et depuis la main jusqu’à la cravache, en passant par les intermédiaires, je châtie mon personnel féminin selon les fautes commises et suivant ma fantaisie. On n’a peut-être jamais eu l’idée du fouet par la pendaison. Ne t’effraie pas au premier mot ; toutes mes pendues se portent à merveille, Dieu merci. D’ailleurs, tu vas pouvoir te rendre compte que ma machine à pendre, qui est de mon invention, n’est pas aussi dangereuse que celle qui fait passer les criminels de vie à trépas. Nous allons passer dans la chambre du fouet, pour y attendre Catherine, la fille de chambre condamnée à la pendaison ; je te montrerai en détail la jolie potence qui me sert pour cette bizarre manière de fouetter.

Je suis mon amie dans la chambre de la discipline. Je vois bien réunis sur une table les divers instruments de supplice : martinets, verges, nerfs de bœuf, cravaches et fouets de diverses dimensions, à long manche, à manche court, divers meubles pour recevoir les coupables, mais je n’aperçois pas la moindre potence.

Lady R. va dans un coin de l’appartement, détache un câble, qui vient se balancer au milieu de la chambre, à un mètre du parquet ; au moyen d’un cric, muni de crans d’arrêt, on descend le câble qui s’enroule autour d’une poulie, fixée au plafond. Le câble qui pend est muni à l’extrémité de courroies.

— Dans ces deux courroies jumelles, garnies de coussinets, on passe les bras de la patiente jusqu’aux aisselles, qui reposent sur les coussinets rembourrés ; cette large courroie fait le tour du haut du corps, et se boucle par derrière. Quand la patiente est ainsi retenue sous les aisselles et par le haut du corps, on la hisse à la hauteur qu’on veut avoir le postérieur coupable, pour la main, les verges, la cravache et autres instruments de même dimension, ou pour le fouet de meunier ou de cocher, reposant sur le col, à un pied, à deux pieds, et le plus haut possible pour le fouet de cocher, de façon à atteindre avec le bout de la mèche la pointe des fesses.

La patiente peut supporter une longue correction, quand on sait ménager l’objet torturé ; les coussinets, moelleusement rembourrés, soutiennent douillettement les aisselles ; d’ailleurs, rien n’empêche de descendre la pendue pour la laisser se reposer un moment sur les pieds ; on peut en profiter pour lui caresser les fesses avec la main, ou lui donner la verge, ce qui lui fait faire des mouvements fort drôles, soit qu’elle cherche à fuir les cinglées, soit que celles-ci la poussent en avant.

Quand tu auras vu la jolie danse des pendues, tu n’auras pas de cesse que tu n’aies fait installer chez toi une potence de ce genre, qui est le comble de la discipline fantaisiste. Je n’ai pas encore pu réaliser le projet d’un voluptueux divertissement, pour lequel il faudrait être trois. Je ne veux pas mettre une de mes femmes en tiers dans nos jeux, ni mon mari dans le secret, et il faudrait cependant un homme ou une femme pour tenir ce troisième rôle.

— Qu’à cela ne tienne ; j’ai amené avec moi une fort jolie femme de chambre, la blonde Margaret, qui m’est dévouée à la vie et à la mort, et qui a aujourd’hui des talents inappréciables, grâce aux leçons que je lui ai données. Tu verras que j’ai parfaitement réussi à son éducation. Il vaudrait peut-être mieux qu’elle assistât à l’opération de la pendaison, pour qu’elle fût au courant quand nous aurons besoin de ses services, et d’ailleurs, ce joli spectacle la mettra en train.

— Je vais la faire monter.

Lady R. pousse un bouton ; une soubrette paraît, elle lui donne l’ordre de faire monter tout de suite Catherine et Margaret. Bientôt, les deux jeunes femmes de chambre font leur entrée. Vous connaissez Margaret ; voici en deux mots le portrait de Catherine. — Catherine est une fort belle fille de vingt-quatre ans, brune, piquante, à la peau fine et blanche, avec une opulente chevelure noire, solidement bâtie, et garnie de plantureuses saillies. Bien qu’elle connaisse le sort qui l’attend, elle rougit jusqu’au blanc des yeux, et reste interdite et tremblante quand elle m’aperçoit.

— Catherine, vous allez vous déshabiller, comme c’est convenu ; si vous ne voulez pas que je fasse monter le jardinier, qui remplira volontiers l’office de femme de chambre.

Catherine, effrayée par la menace de sa maîtresse, se déshabille en tremblant, quittant ses vêtements l’un après l’autre ; les dessous, sans être du dernier luxe, sont fort élégants, comme chez toutes les servantes de cette maison bien tenue ; le pantalon et la chemise cachent toujours les opulentes rotondités. Après une courte hésitation, elle descend son pantalon, et reste en chemise, la toile repoussée par la gorge en arrêt, se cambre fièrement dans le haut et exhibe au bas des reins un superbe rebondissement. Sur un signe de sa maîtresse, elle dénoue les cordons de sa chemise, retire les bras, les allonge le long du corps, et laisse glisser le dernier voile, qui, après un arrêt aux reliefs, glisse jusqu’aux pieds, laissant la belle fille toute nue, frissonnant de la tête aux pieds, avec sa belle carnation blanche, couverte au bas du ventre d’une véritable forêt de cheveux noirs.

Elle sort du milieu des voiles enroulés autour de ses pieds, et s’avance d’un air peu rassuré, les paupières baissées, vers la potence qui l’attend. Lady R. lui passe les bras dans les courroies garnies de coussinets, les faisant glisser jusque sous l’aisselle, et lui enserre le haut du corps au-dessus de la gorge, dans la grande courroie, qu’elle boucle par derrière. Quand la patiente est solidement attachée, la maîtresse remonte le cric de plusieurs crans ; la corde se tend, le corps s’enlève, les pieds perdent terre, et le corps blanc de la belle fille nue reste suspendu entre ciel et terre, à trois pieds du sol, balancé par l’agitation de la corde.

Le gros postérieur, aux lis immaculés, est trop haut pour la main ou pour les verges. Lady R. va prendre le fouet à long manche et s’avance. Elle mesure la distance de l’œil, et comme un postillon qui fait voler le poil de la bête, du bout de la mèche elle fait claquer le fouet, atteignant la cime de la fesse gauche, où apparaît, en même temps qu’on entend le clic sonore, un petit rond qui se colore d’un vif incarnat sous la vive piqûre, qui arrache un cri perçant à la victime ; un clac sur la fesse droite rougit la pointe du globe, arrachant un autre cri. Clic, clac, le fouet claque, la mèche pétille sur le sommet des chairs, les cris redoublent, la patiente gigote dans les airs, et bientôt, sur les deux fesses, le satin est pointillé en rouge vif, avec des espaces blancs, qui séparent la place des piquants baisers. La cuisson doit être terrible, car à chaque pet de la mèche, toute la peau du derrière se ride comme la surface d’un lac, agitée par le vent, et un cri déchirant accompagne chaque cliquetis.

Lady R. me passe le fouet ; j’essaie de le faire claquer, mais j’ai besoin d’un apprentissage, car bien que je vise les fesses, j’atteins la surface interne des cuisses, que le bout de la mèche pique de taches rouges, augmentant la douleur et les lamentations de la patiente. Margaret lui allonge à son tour quelques coups de fouet ; une cinglée, qui l’atteint entre les cuisses, fait voler le poil, tandis que Catherine hurle comme une écorchée.

Lady R. va au cric et descend la victime, jusqu’à ce que la pointe des pieds repose à terre. Aussitôt elle se poste devant la mappemonde pointillée, et, d’une main leste et sévère, elle claque le beau cul à deux tons, mettant des roses sur les lis encore intacts ; les ronds s’étendant et se rejoignant, et le postérieur est tout rouge quand elle me cède la place, que j’occupe avec plaisir ; pendant deux minutes je caresse le beau satin, accentuant la fessée avant de la terminer. Les gifles sonores retentissent sur les chairs pleines et dures, imprimant une impulsion au corps, qui se balance, poussé en avant par les claques et revenant tout seul, ramené par la corde. Margaret, elle aussi, est admise à pratiquer la fessée ; elle s’en acquitte à merveille, les yeux dilatés par le plaisir qu’elle prend à tâter cette belle viande rose et brûlante.

Lady R. va donner un tour au cric, et quand la pendue est à un pied du sol, sa maîtresse, armée d’une longue verge, s’installe devant la croupe rougie, et se met à appliquer de vigoureuses cinglées en travers des globes rebondis, qu’elle sillonne de haut en bas de raies livides, soulevant des cloques sur la peau ; la victime gigote violemment, agitant ses jambes dans l’espace ; de temps en temps les pointes viennent la piquer sur les tendres bords fourrés, arrachant à la pendue des hurlements déchirants. Quand elle la laisse, pas une goutte de sang ne perle à la surface, grâce à l’habileté de la flagellante, qui a parcouru tout le vaste champ des opérations, sans repasser sur le sillon déjà tracé.

Elle me met le martinet entre les mains, en me recommandant les cuisses. Je dirige les lanières de façon à atteindre la chair vive et tendre, et après quelques cinglées, adroitement dirigées sur la grotte énamourée, j’ai le plaisir de voir la victime se tordre, sans pousser un cri, par les plus douces sensations. Margaret, qui manie les lanières à son tour, caresse les alentours touffus de la fente, et nous voyons aussitôt des pleurs d’amour luire dans les poils qui l’entourent.

On descend la pendue, qui reprend ses habits, et qui profite de la permission qu’on lui donne d’aller soigner son postérieur meurtri.

En un clin d’œil nous sommes toutes nues, pressées d’éprouver de douces émotions ; Margaret, qui devine qu’on va s’amuser, nous a imitées, et quand nous sommes dans la tenue d’Ève au paradis terrestre, lady R. me mène vers la potence, m’attache aux courroies, et va tourner le cric, qui m’enlève à deux pieds de terre. Elle indique son rôle à Margaret, qui s’installe devant moi, le nez dans la toison, la bouche juste sur ma fente. Lady R. prend les verges et vient me stimuler par derrière. Margaret me prend par les cuisses, pour retenir l’embouchure sur ses lèvres, car chaque coup de verge me pousse en avant, et mon corps se détache de sa bouche en se retirant. Ainsi collée à moi, elle suit tous les mouvements que m’impriment les cinglées, et en moins de temps que je n’en mets à le raconter, je goûte les plus douces joies.

Je demande qu’on continue. Margaret, qui tient toujours les humides bords embrassés sous les lèvres, poursuit sa suave besogne par devant, et mon amie continue à me communiquer par derrière le précieux stimulant, réchauffant mon postérieur par les cinglées méthodiquement appliquées, dont quelques-unes plus sévères me font sauter, mais déjà je me sens doucement remuée, et j’inonde pour la seconde fois les lèvres de l’aimable tribade.

Dès que je suis dépendue, lady B. se fait attacher aux courroies, et je l’enlève à deux pieds du parquet. Je viens ensuite tenir devant son amour de grotte, le rôle que Margaret vient de tenir si brillamment devant moi. La soubrette chargée d’allumer le feu dans le cul de la pendue, n’avait pas appliqué dix fois la verge, quand je sentis couler sur mes lèvres les preuves brûlantes de la félicité de mon amie. Sans un instant de répit, je recommence la douce fête. Margaret augmente l’ardeur dans le postérieur par des cinglées retentissantes, qui ébranlent la pendue, si bien et si habilement, que je sens bientôt pleurer pour la seconde fois le bienheureux bouton sous le velours qui l’émeut.

Margaret, suspendue dans les airs, offre à mes coups son opulent reposoir, et son ravissant minet aux caresses de lady R., l’une et l’autre, mon amie par devant, moi par derrière, nous nous escrimons à lui faire goûter un délicieux plaisir, qui vient bientôt la ravir. Au second voyage, excitée par les plaisantes mines du gros postérieur, qui se tord en bonds désordonnés, j’accentue la sévérité, cinglant les globes en travers, les marquant de sillons rouges. Margaret se tortille pour la seconde fois voluptueusement, payant un nouveau tribut au double stimulant.

Dès que la soubrette est détachée, sans prendre un instant de repos, nous recommençons le ravissant exercice, trouvant un grand charme à cette façon originale de se caresser. On prétend que les pendus par le cou, éprouvent une délicieuse sensation au moment où on les lance dans le vide ; je préfère le système de lady R., qui est fort agréable, sans être dangereux, on ne s’étrangle pas par les aisselles.

Pour ma part, indépendamment du charme qu’il y a à se caresser ainsi, cette manière bizarre d’appliquer la discipline aux délinquantes, semble extrêmement piquante. Le fouet de cocher, dont la mèche pique les fesses, en claquant dessus, m’a paru un exercice digne d’une artiste flagellation. Aussi on prend les mesures chez moi pour installer au plus tôt une potence du genre de celle que j’ai expérimentée hier, chez mon amie lady R., et je me propose de me passer de temps en temps la fantaisie de voir gigoter une pendue dans l’espace.

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Demain vendredi, conférence expérimentale chez Mrs. Whipping.


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CONFÉRENCE EXPÉRIMENTALE
tenue chez
Mrs. WHIPPING.

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Mrs. WHIPPING.

L’élégance des dessous est pour moi d’un grand charme. J’adore, quand je découvre une délinquante, de trouver sous les jupes, ou sous le corsage des dentelles de prix. Le hasard, qui fait parfois bien les choses, me permet de vous offrir aujourd’hui trois délinquantes, appartenant à la haute société de Londres, que les familles ont recommandées à ma sévérité, et à qui je ne ménage pas les corrections, quand elles le méritent. Ces trois demoiselles sont mises avec la plus grande recherche, et les dessous sont excessivement soignés, Une gorge enfouie dans un fouillis de dentelles, qu’on doit écarter pour la mettre au jour, un pantalon richement brodé, qui cèle un joli postérieur, rendant plus agréable la découverte des précieux trésors qu’on déniche.

Mes trois coupables ont de seize à dix-huit ans ; et, ce qui rehausse le charme assurément, elles sont abondamment pourvues de rondeurs appétissantes ; nous commencerons par la plus jeune, en lui faisant succéder les deux autres par rang d’âge, gardant la dernière, la plus grande et la mieux faite pour la bonne bouche.

J’ai donné des ordres, pour qu’on les amenât l’une après l’autre dans l’ordre indiqué.

Mrs. Whipping pousse un bouton, et presque aussitôt la porte s’ouvre, livrant passage à une sous-maîtresse, conduisant une jeune fille blonde, qui s’avance les yeux baissés, et qui devient toute rose à l’aspect de l’assistance, hésitant, et se laissant traîner maintenant.

— Miss Flowers, dit aussitôt Mrs Whipping vous avez tenu avec Miss Léoncie Moreton et Miss Carver, des propos à faire rougir un horse-guard, et si déplacés vraiment, que si lord Flowers, votre noble père, les connaissait, il vous punirait avec la plus grande sévérité. Nous, qui le remplaçons ici, nous allons vous châtier comme vous le méritez.

Mademoiselle Rosa, vous allez me tenir Miss Flowers, pour que je la fouette à l’aise.

Les joues roses de Miss Flowers se colorent d’un vif incarnat, présentant un adorable sujet de confusion. Grande, élancée, le buste hardiment cambré, elle se tient immobile ; ses grands yeux bleus se mouillent de larmes. Ses cheveux blonds semblent le reflet doré d’un rayon de soleil, qui se joue dans les blés mûrs.

Mademoiselle Rosa se met en devoir de préparer la coupable. Elle lui retire son corsage de satin broché, défait sa jupe de soie bleu-pâle, retire les jupons, tandis que la patiente tremble de tous ses membres. Bientôt, elle n’a plus que son pantalon et sa chemise, avec un fort élégant corset, qui emprisonne sa taille de guêpe, s’évasant en double entonnoir, formant vers le haut un nid bombé, aux jolis tétons blancs, dont la pointe rose se dresse dans les dentelles, en s’élargissant vers le bas sur les hanches et sur les fesses. La mignonne se montre de dos, les lacets serrent les bords du corset, puis se rejoignent à la taille, mais à mesure qu’il descend, les bords s’évasent en triangle, écartés par l’ampleur des hanches et l’épanouissement des fesses, dont il cache une partie.

L’assistance, émoustillée par la vue de cette jolie fille en chemise, s’avance pour admirer de près les frais trésors de corps divin, contemplant ici deux jolis seins d’ivoire, ronds et menus, pareils à deux pommes de neige dure, qui se renflent en dehors du corset, piquant du rouge de leurs pointes vermeilles les malines, qui garnissent le haut de la chemise, et admirant là le ballonnement remarquable de l’élégant pantalon, orné dans le bas de riches dentelles.

Mademoiselle Rosa prend la jeune fille par la nuque, et la force à s’incliner, la maîtresse relève la chemise sur les reins, et la sous-maîtresse se penche en avant pour ouvrir tout grand le pantalon, dont l’ouverture laisse jaillir le blanc postérieur dans toute sa largeur ; mais le corset descend si bas, qu’on ne voit que les trois quarts des globes en hauteur, suffisamment pourtant pour recevoir le fouet. Ce joli cul blanc, au-dessus des splendides cuisses blanches, est d’une neige éblouissante, bien que la figure soit rouge de honte ; on voit courir sous la peau, d’une extrême finesse, le sang bleu dans les veines bleues.

Mrs. Whipping applique quelques légères claques sur les globes, qui rougissent aussitôt, tellement la peau est fine et tendre ; après une douzaine de gifles indulgentes, le satin est cramoisi. Voilà un postérieur bien sensible et qu’on déchirerait facilement ; la mignonne doit joliment ressentir les atteintes, car les tendres fesses se tortillent, comme si on les maltraitait.

Mrs. Whipping, qui a l’expérience de ces choses, va prendre un petit martinet à six branches de cuir souple et revient administrer au joli cul rose la correction promise. À peine les lanières retombent sur les fesses potelées, que Miss Flowers se met à gigoter violemment, et à crier comme une brûlée ; mais la maîtresse, toujours lentement, frappe méthodiquement les chairs roses, montant graduellement en travers des fesses, et redescendant au bas de la croupe, sillonnant les cuisses l’une après l’autre, et après avoir cinglé deux fois le minet duveté, elle annonce à la coupable qu’elle va rester exposée, avec sa honteuse face rouge, aux regards moqueurs de l’assistance, jusqu’à la fin du châtiment de ses complices, après lequel, on reprendra le sien, qui n’est pas terminé ainsi.

On agenouille la pauvre fille devant une chaise, la tête appuyée sur le siège, la fente du pantalon ouverte, laissant voir sous les fesses empourprées, que secouent les sanglots, la petite fente ouverte, comme un bec rose d’oiseau, au milieu d’un nid de plumes.

Mademoiselle Rosa amène la seconde coupable, Miss Léoncie Moretou, une petite boulotte blond-cendré, de dix-sept ans, qui paraît agréablement dodue. À la vue de l’assistance, elle pâlit et rougit tour-à-tour, et ses yeux se remplissent de larmes.

Miss Léoncie, vous connaissez la faute qui a dicté mon arrêt ; vous savez que je suis sans pitié pour ces péchés-là. Venez vous mettre sur mes genoux, pour vous faire fouetter comme une petite fille.

Léoncie, obéissant aux ordres qu’elle reçoit, vient s’étendre sur les cuisses de la maîtresse, qui relève ses jupes et sa chemise, et lui ordonne d’ouvrir elle-même son pantalon, ce que fait la patiente, en tremblant de tous ses membres. Dès qu’elle a mis au jour son opulent fessier blanc, Mrs. Whipping lui applique une solide fessée, qui fait sauter la patiente sur ses genoux. Elle lui distribue ainsi trois douzaines de claques sévères, et quand elle a fini, la peau a pris à peine une teinte rosée, ses fesses dures sont plus résistantes que celles de sa complice.

Quand la maîtresse a fini de la préparer pour la verge, elle la relève, et lui commande de se mettre toute nue, en ne gardant que sa chemise.

La jolie fille, à ces mots, devient cramoisie, et balbutie :

— Oh ! non pas ainsi, madame, pas toute nue devant ces dames.

— Eh, bien ! nous allons donc vous attacher, et doubler la dose, si vous n’obéissez pas.

Malgré la torture morale qui paralyse ses mouvements, la pauvre fille commence toute tremblante à se dépouiller de ses vêtements, qui tombent un à un ; son élégant corset, son fin pantalon sont retirés ; elle n’a plus que sa chemise, dont la fine toile transparente prend la teinte rose de sa chair blonde. Le haut de la chemise, ouverte et échancrée, laisse voir dans un fouillis de Valenciennes, les pointes vermeilles de sa belle gorge, dressées vers le ciel. Elle a ainsi l’air de la statue de la pudeur offensée, avec sa figure empourprée, sa gorge palpitante, et ses beaux yeux humides.

Mrs. Whipping s’avance, et, d’une main agile, elle roule la chemise dans le haut, l’épingle par devant au-dessus de la gorge, par derrière en haut des épaules, et la mignonne reste droite, toute nue, à l’exception des jambes enfermées dans de jolis bas de soie gris-bleu, et du tour de cou, que lui fait sa chemise roulée. Ses mains se portent sur la partie honteuse, cachant très imparfaitement la haute toison dorée, déjà fournie de cheveux courts et bouclés.

Mrs. Whipping s’avance, la verge à la main, et la fouette toute droite, l’obligeant à faire, malgré elle, un pas en avant, fuyant instinctivement les coups qui l’atteignent quand même. Elle est ravissante ainsi, s’avançant vers nous, avec ses jolis tétons ballottés sur sa poitrine, et sa toison qui danse dans le bas à chaque cinglée. Clic, clac, les verges s’abattent avec un bruit sec sur la chair pleine ; la mignonne, qui s’avance jusqu’à nous, ne peut pas aller plus loin.

La fouetteuse passe devant, et la menace de lui cingler les doigts ; Léoncie se retourne et recommence sa fuite lente sous la verge qui la chasse en fustigeant ses beaux hémisphères rebondis, marqués du haut en bas de lignes rouges ; les verges retombent toujours sévères ; à un coup furieux, elle bondit en avant, comme un chevreau atteint par le plomb, la fouetteuse l’accule à un canapé, la renverse la croupe en l’air, et tandis qu’elle la maintient sous son genou, elle la fouette à tour de bras, faisant bondir le postérieur, et hurler la fustigée à chaque cinglée, terminant ainsi le châtiment.

— Restez ainsi, dit Mrs Whipping, je veux que vous vidiez jusqu’à la lie la coupe de la honte.

Mademoiselle Rosa revient avec Miss Carver. Miss Carver est une superbe brune de dix-huit ans, à qui on en donnerait vingt bien sonnés. Elle regarde l’assemblée d’un air hautain ; ses grands yeux noirs brillent de colère, sa belle gorge d’amazone se soulève et s’abaisse sur sa poitrine, ses narines frémissent, mais elle ne sourcille pas, et son teint de lis n’a pas le moindre rose.

— Miss Carver, je connais votre indomptable caractère, mais j’ai des ordres sévères de votre famille, et la faute que vous avez commise ne mérite pas de pardon. Si vous voulez subir votre châtiment sans résister, vous y gagnerez qu’il sera moins sévère, et dans tous les cas moins long. Voyons, venez vous faire fouetter sur mes genoux.

L’indignation, qui éclate dans ses yeux, n’indique pas précisément l’intention de se soumettre ; elle ne bouge pas d’ailleurs, et elle promène sur l’assistance son regard fier et dédaigneux.

— Nous nous passerons donc de votre consentement, Miss Carver ; mais je vous promets qu’il va en cuire à votre postérieur et que vous vous souviendrez longtemps de la rigueur de cette correction.

Sur un signe de la maîtresse, la sous-maîtresse et les trois conférencières se disposent à prêter main-forte à Mrs Whipping. Miss Carver n’oppose pas d’abord de résistance ; on lui enlève assez facilement ses premiers vêtements ; mais, quand on veut lui retirer le corset, il faut se mettre à quatre pour la tenir ; quand elle n’a plus que sa chemise et son pantalon, on la laisse un moment seule, pour voir ce qu’elle va faire. Elle croise ses bras sur sa poitrine, et reprend son air hautain et méprisant.

C’est vraiment une superbe créature. Une abondante chevelure de la couleur de l’aile du corbeau, d’une finesse extrême, peignée à la vierge, couvre une partie de son front d’ivoire ; d’épais sourcils qui se rejoignent, de longs cils soyeux ombragent ses beaux yeux noirs de velours, quand elle sourit, d’acier dans la haine, braqués sur nous comme des canons, qui nous mitrailleraient s’ils étaient chargés. Sous un cou blanc de cygne, la naissance d’une gorge bien venue, émerge ronde et dure de son nid de points d’Angleterre, repoussant fièrement la partie de la fine chemise, qui les enferme encore.

Dix bras s’abattent sur elle, et pendant que les unes la maintiennent, les autres lui retirent son pantalon, puis la chemise, qu’on doit déchirer, ne pouvant la lui enlever, car elle se tord comme une anguille, leur échappant même, aussitôt rattrapée ; ses seins, tordus dans l’effort qu’elle fait pour se débattre, se dressent fièrement, les cuisses arc-boutées montrent sous l’épaisse fourrure noire, les bords crispés de la grotte. Enfin, on lui ficelle les bras derrière le dos, et on l’emporte au cheval de Berckley, où on l’attache par les jambes d’abord, puis on lui délie les poignets, pour l’attacher par les bras ; et quand elle est enchaînée à ne pouvoir opposer la moindre résistance, Mrs. Whipping s’avance la verge à la main.

— Et maintenant révoltez-vous, orgueilleuse Miss. Évitez ceci, clic, clac, et cela, clic, clac, et encore ceci.

Trois formidables cinglées font sauter le gros postérieur, amenant le sang à la peau. Clic, clac, la verge retombe, rudement maniée. On ne reconnaît pas la méthode ordinaire de l’habile fouetteuse. Mais avec le caractère de l’orgueilleuse fille, il est peut-être bon de sortir de règle. Malgré la violence des coups, qui ont bientôt empourpré toute la surface, la victime, qui se tord sous la douleur, n’a pas jeté un cri.

Mrs Whipping pose les verges, et prend un martinet à douze branches. Elle flagelle la patiente, en commençant par les épaules. Les lanières retombent, marquant de raies rouges tout le dos, jusqu’à la chute des reins, continuant sur les fesses leurs cinglantes caresses. Mais ici elles retombent sur la peau, rendue souple et tendre par l’application des verges, et la cuisson est si douloureuse, que la superbe Miss, ne pouvant plus contenir l’explosion de sa douleur, éclate en sanglots, et pousse des cris déchirants.

— Je savais bien, que je vous dompterais, orgueilleuse fille. Vous pouvez vous égosiller à demander grâce, vous aurez votre compte, tout votre compte, et aussi la dose que votre orgueil a méritée. Ah ! vous vous humiliez, enfin. Vous pleurez, vous hurlez, vous implorez la pitié ! Jusqu’ici les légères corrections que je vous infligeais vous laissaient insensible, et vous gardiez toute votre morgue insolente. J’ai trouvé le point, cette fois, je crois en effet que ceci est de votre goût. Il fallait, pour vous apprivoiser, tirer un peu de sang de ce postérieur orgueilleux, on s’en souviendra, belle Miss, et à l’occasion, on recommencera.

Les lanières accompagnaient chaque parole, que couvraient les cris désespérés de la victime ; mais la fouetteuse, sans s’émouvoir des plaintes et des sanglots, poursuit impassible la promenade des lanières, qui, après avoir franchi les fesses, viennent mordre cruellement les cuisses, descendant par la cuisse gauche, remontant par la droite jusqu’à la croupe, qu’elle cingle de nouveau sévèrement durant cinq minutes, pendant lesquelles on n’entend qu’un long hurlement incessant, mêlé au bruit sinistre des cinglées qui froissent les chairs. Puis les lanières, s’adressant à la grotte touffue entre les cuisses, changent les cris en rugissements.

Mrs Whipping jette le martinet et reprend les verges.

— Encore une petite douzaine, Miss Carver ; celle-la, pour vous apprendre à ne plus vous révolter et à perdre un peu de cet air dédaigneux dont vous foudroyez vos maîtresses.

Elle compte douze coups à haute voix, chaque coup de verges, asséné lentement, soulève un sillon livide sur la peau meurtrie ; les deux derniers, plus violents, font jaillir des rubis.

L’assistance fait l’inspection des postérieurs en montre. On s’aperçoit que le cul le moins maltraité des deux premiers paraît le plus meurtri. Devant cette constatation, Mrs Whipping fait grâce du reste au tendre postérieur de Mrs Flowers.

Les deux mappemondes sont au repos ; largement épanouies, montrant, au bas de la raie élargie, la petite rondelle brune, et au-dessous, les lèvres closes de la petite fente virginale. Par exemple, le cul endommagé de Miss Carver, est toujours secoué par les trépidations des muscles irrités du postérieur brûlant. Nous inspections le devant. La belle gorge saute sur la poitrine, soulevée par les sanglots, la riche fourrure noire danse agitée au bas du ventre, tout le corps tressaille, et la victime hurle toujours lamentablement. Ses beaux yeux noirs, voilés par les pleurs, ont perdu l’éclat de l’acier, que leur donnaient tantôt la colère et la haine, et sont maintenant du plus doux velours. Demain samedi, conférence anecdotique par lady Fairbottom, au five o’clock de lady Lovebirch.


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CONFÉRENCE ANECDOTIQUE.
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FIVE O’CLOCK
chez
Lady LOVEBIRCH.

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Lady FAIRBOTTOM.

Un de mes cousins, lord G. a épousé, il y a six mois, la fille d’un boyard russe, fort jolie, mais se ressentant des frimas de son pays, dont elle a gardé la froideur proverbiale. Dans les premiers jours de leur mariage, lord G. attribuait cette froideur à la pudeur exagérée de la blonde vierge slave, et aussi à sa candeur incomparable, le moindre mot la faisait rougir en effet ; c’étaient des shockings pudiques à chaque instant. Lord G. qui est un homme dans toute la force de la jeunesse, ne négligeait rien pour réveiller les sens endormis de la jeune femme ; mais quoi qu’il fît, elle le subissait en épouse soumise, sans jamais participer à la félicité de l’époux, restant invariablement au-dessous de zéro.

Quinze jours après la consommation du mariage, lord G. me confiait ses ennuis. D’abord, je me moquai un peu de son insuccès auprès d’un jeune cœur vierge, lui, le roué, qui ne comptait plus ses conquêtes dans tout le monde. Quand je fus assurée que la glace était inhérente au tempérament de la Slave, je pris sur moi de donner un conseil à l’époux, assurée qu’il s’en trouverait bien, s’il osait, et s’il pouvait le mettre en pratique.

Je savais que jadis les femmes russes faisaient ample provision de verges, qu’elles mettaient au chevet du lit conjugal, pour que l’époux pût être en mesure de ranimer leur ardeur trop souvent éteinte ; qu’elles considéraient même, comme peu attachés à elles, les maris qui ne les fouettaient pas. Je fis part de mes connaissances à lord G., qui prit d’abord la chose en plaisanterie ; mais, devant mon insistance, que j’assaisonnai de nombreux exemples, pris dans les auteurs russes, (je ne voulus pas lui parler de mon expérience), il finit par se convaincre que je pouvais être dans le vrai.

Mais, comment arriver à mettre la chose en pratique ? Comment décider la jeune épouse à recevoir le fouet. Je décidai mon cousin à me confier sa moitié, l’assurant que je saurais bien l’amener à essayer du stimulant que je lui présenterais. Le mari consent, mais à la condition qu’il assistera caché aux opérations, et que si le succès ne répond pas à mon attente, il ne veut paraître en rien dans l’affaire.

Le lendemain, il m’amenait son épouse, qu’il laissa chez moi, pendant qu’il allait à des visites d’affaires. En réalité, dès qu’il nous eut quittées, il va se cacher dans l’alcôve qui donne, par une porte vitrée, dans mon laboratoire de discipline.

Pendant que nous causions de choses indifférentes, ma charmante cousine et moi, on vient m’annoncer, comme par hasard, que la femme de chambre, condamnée à recevoir les verges venait d’être conduite dans la chambre du fouet, si je voulais présider moi-même à l’opération, ou si j’ordonnais que ma gouvernante se chargeât d’appliquer la correction.

— Mais, au fait, dis-je à lady G., vous n’avez peut-être pas encore eu à châtier une délinquante chez vous. Si vous voulez voir comment ça se pratique, pour pouvoir, le cas échéant, en faire autant dans votre maison, suivez-moi, vous prendrez une leçon.

Après quelque hésitation, lady G. se décide à m’accompagner, et deux minutes plus tard nous entrions dans le sanctuaire.

Marie, la coupable condamnée au fouet, est une superbe fille brune, venue de France, au teint mat, aux joues pleines et rondes, avec des reliefs rebondis aux bons endroits. Elle paraît surprise de me voir avec une étrangère, et le calme apparent qu’elle montrait, se change soudain en une confusion subite, qui empourpre sa figure et ses oreilles.

— Marie, vos désobéissances réitérées m’obligent à vous punir. Vous allez être fouettée sévèrement pour cette fois, à la prochaine je vous renverrai.

Vous, Gertry, et vous, Rosaly, attachez solidement votre camarade à ce fauteuil, puis vous vous en irez, je n’ai pas besoin de vos services aujourd’hui.

Les deux servantes conduisent Marie vers le fauteuil, l’agenouillent sur le bord, lui prennent la taille et les bras dans des courroies qui se bouclent au dossier. Elles attachent les jambes écartées ; puis, n’ayant plus rien à faire, elles disparaissent.

Je vais préparer la coupable méthodiquement, donnant le temps à lady G. de bien se graver tous les détails dans la mémoire ; je relève les jupes, que j’épingle dans le haut, je rabats le pantalon sur les genoux, et j’attache la chemise au haut des jupes, mettant à nu le gros postérieur et les cuisses rondes de la coupable, le tout d’une blancheur de neige, le beau derrière épanoui, s’offrant dans toute sa splendeur aux caresses de la verge.

Lady G., les yeux grands ouverts, contemple avec ravissement cette belle chair nue, au satin tendu, lisse et luisant ; c’est la première mappemonde qu’il lui est donné de voir ainsi étalée, ses yeux disent son étonnement et sa satisfaction ; son teint, si pale d’ordinaire, s’anime, ses yeux froids s’allument, sa gorge palpite sur sa poitrine, soulevée par l’émotion.

— Voulez-vous la fesser vous-même, lui dis-je.

Elle rougit beaucoup, sa tête semble dire non, mais son regard éloquent dit oui. J’insiste pour qu’elle se décide à rougir le blanc satin ; elle consent enfin, et s’approche de la croupe, vivement impressionnée. Sa main se lève, mais elle ne retombe pas. Elle s’abaisse peu à peu, se pose tout doucement sur la chair appétissante, et reste à plat sur la peau blanche. Sa gorge s’agite, soulevant son corsage, ses lèvres tremblent, sa main glisse sur le doux tissu, se relève et retombe toujours douce et caressante.

Ce n’est pas ainsi, lui dis-je, qu’on caresse un derrière ; tenez, c’est comme ceci. J’applique en même temps une claque formidable sur le cul proéminent ; il bondit sous la gifle, qui s’imprime en rouge vif sur la peau, et arrache un cri à la patiente. Lady G. recommence ; maintenant sa main retombe sévèrement sur la large mappemonde, la rougissant et la faisant sauter. Elle prend goût à la chose, et elle se met à fesser à tour de bras le cul qui se tortille et rougit sur toute la surface. Sa petite main, rouge comme une patte de langouste, doit lui cuire joliment, car elle froisse le satin à chaque coup, qui résonne sec et dur, mais l’ardeur qui l’anime l’empêche de rien sentir, et quand j’arrête la fessée, le cul de la patiente est du plus beau pourpre. Marie crie et sanglote, et la fesseuse flageole sur ses jambes, comme si elle était ivre de gin.

Je passe les verges à lady G., dont l’animation est à son comble, bien changée depuis un moment. Elle prend les verges, n’écoutant pas les indications que je lui donne, car, sans tenir compte de mes avis, incapable d’ailleurs de les suivre, elle se livre à une brillante improvisation, et assaisonne le pauvre postérieur d’une terrible façon. Les fesses se tordent sous l’horrible cuisson, la victime hurle, rien n’y fait, la belle Russe s’en donne à cœur joie, fustigeant à tour de bras, et soulevant des sillons sur les globes entamés. Marie écarte les cuisses violemment, la fouetteuse qui aperçoit l’huis entrebâillé, au milieu d’un fouillis de poils, dirige les pointes de la verge vers la grotte touffue, et la cingle avec une telle violence, que le premier coup ensanglante les bords, en arrachent un cri déchirant à la fustigée. Elle reprend ensuite sur le cul, fouettant toujours avec fureur.

Pour qu’elle ne fasse pas de la bouillie du pauvre derrière qu’elle maltraite, j’arrête le châtiment, laissant la victime un moment dans cette émoustillante posture. Le postérieur palpite toujours, Marie soupire tendrement, lady G. contemple avec un ravissement manifeste la croupe endommagée, puis elle se penche pour voir de près quelque chose qui l’intéresse entre les cuisses, et elle constate, le nez sur l’objet, que la fustigée est toute mouillée, et que quelque chose brille qui n’est pas du sang, au milieu des poils noirs.

Quand j’ai délivré la victime, et qu’elle a disparu, je donne à lady G. l’explication du phénomène qu’elle vient de remarquer. Elle n’en est point surprise, car elle m’avoue qu’elle a éprouvé elle-même une délicieuse sensation en fessant Marie, et qu’elle était sur le point d’en ressentir une semblable quand je l’avais arrêtée. Elle n’avait jamais éprouvé rien d’aussi agréable depuis son mariage. Devant cet aveu, je m’empresse de lui persuader, que, si elle veut goûter un plaisir divin, elle n’a qu’à se laisser caresser avec la verge, que quelques légers coups suffiront pour la diviniser, dans l’état avancé où le stimulant exercice l’a laissée.

Je la trouvai, non incrédule, mais irrésolue ; et cependant ses yeux vifs et brillants disaient clairement, qu’elle avait le feu quelque part. Elle hésitait encore, quand, tout-à-coup, la porte de l’alcôve s’ouvre devant lord G., qui s’avance en souriant. Je m’esquive, ne voulant pas les importuner, laissant les deux époux terminer ensemble leur tendre querelle. Mais, comme il y avait une porte secrète, qui s’ouvre dans l’alcôve que lord G. vient de quitter, j’y cours par un détour, afin de pouvoir assister cachée, au dénouement de l’affaire.

Lord G., pratiquait sur sa noble épouse, sans respect pour l’hospitalité, les droits que le mariage octroie à l’époux. Un ensemble de tendres soupirs me permet de constater l’heureuse issue simultanée de leurs ébats, ce qui ne me surprit nullement, étant donné l’état d’excitation dans lequel j’avais laissé la jeune femme.

Mais, ce qui m’étonna par exemple, c’est quand après deux voyages consécutifs à Cythère, dûment constatés par moi, je vis lord G. descendre seul du lit, sans avoir pris soin de cacher l’arme qui venait de mener les deux assauts ; il pousse le verrou, va prendre un paquet de verges, et revient vers le lit où l’attend son épouse, avec laquelle il a dû faire un accord tacite, car, sans qu’elle s’oppose le moins du monde à ses intentions, elle se laisse disposer sur le bord du lit, les pieds par terre, penchée en avant ; il relève les jupes, froissant sans pitié les plus riches étoffes soyeuses, fripant les dentelles de prix qui ornent l’élégant pantalon, qu’il déboutonne, car ils n’avaient pas pris le temps de le défaire pour se livrer leurs hâtives batailles, le rabat, et le retire ; puis, relevant la chemise qu’il donne à tenir à la jeune épouse, avec ses autres vêtements, il se dispose à la fouetter.

Sans doute, c’est la première fois, qu’il lui est donné de contempler dans cette adorable posture le ravissant objet neigeux qu’il va rougir, car il reste extasié devant la splendide mappemonde, faite des lis les plus purs, d’un satin éblouissant, au-dessus d’une paire de cuisses rondes et fermes, du même satin étincelant et neigeux. Il ne peut se décider à appliquer les verges. Sa main se pose sur la chair douce et ferme, glissant caressante sur le velours, allant de l’une à l’autre fesse, prenant à pleine main, enchanté de tâter cette chair appétissante, ces rondeurs exquises. Enfin il lève la main, qui retombe légèrement, cinglant de petites claques le satin qui se rose à peine sous ses doigts. Cependant malgré l’indulgence de la fessée, les jolis globes se remuent dans un dandinement voluptueux.

Il lève la verge et se met à l’appliquer doucement ; les globes, peu habitués à cette sensation nouvelle pour eux, se trémoussent sous les légères cinglées. À quelques coups plus sévères, les fesses s’écartent et se resserrent, se tortillent comme sous des spasmes convulsifs ; lord G., penché vers la mappemonde, semble considérer le mouvement identique qui se produit entre les cuisses, et satisfait de sa constatation, il jette les verges, et s’apprête à profiter des heureuses dispositions de sa tendre moitié, pour la caresser dans cette alléchante posture. En effet, après quelques hésitations d’une attaque mal dirigée, il a trouvé sans doute son chemin, car il se comporte comme un homme qui est chez lui.

Je ne vous décrirai pas les diverses évolutions du couple énamouré, mais la nuit tombait quand ils songèrent à mettre un terme à leurs exploits amoureux. Lady G. soupirait pour la dixième fois, quand le noble époux se déclara satisfait. Il est vrai qu’entre les divers assauts, celui-ci avait usé d’un subterfuge, employé généralement avec succès par les mâles en détresse. Cette fois, grâce à mes conseils, lord G. avait bien rompu la glace de la jeune Slave.

Depuis ce jour-là, la maison de lord G. retentit du bruit des verges. Les servantes, qui se félicitaient de la douceur angélique de leur nouvelle maîtresse, se plaignent aujourd’hui que, par un phénomène bien naturel cependant, leurs postérieurs métamorphosés en parterres, voient trop souvent leurs lis changés en roses. Mais, comme la maîtresse est équitable, que les châtiments sont impartialement proportionnés aux fautes, que lady G. a acquis un véritable talent de flagellante, et qu’elle conduit la correction avec une sage méthode, les servantes préfèrent la main plus lourde de la rigide gouvernante, dont les fonctions disciplinaires sont devenues d’ailleurs une sinécure.

Lorsque lady G. n’a pas eu dans la journée de stimulant à se mettre sous la main, faute de coupable, c’est lord G., qui est chargé de ranimer l’ardeur éteinte ; et il paraît qu’il s’acquitte à merveille de son émoustillante fonction.

Lord G., qui est venu me remercier du signalé service que je lui ai rendu, m’a mis au courant de ce qui se passe chez lui. Sa noble épouse, si froide au repos, est un tison ardent, dès que les verges ont fondu la glace.

J’ai voulu assister à quelques-unes de ces séances et j’ai pu me convaincre de l’état d’érotisme dans lequel la met cette stimulante pratique, qui métamorphose la femme de glace en femme de feu. Inutile de vous dire que j’en fais mon profit quand nous sommes seules ; je n’ai pas eu grande peine à la convertir au culte de Lesbos, après un de ces violents exercices, qui la prédisposant aux plus folles expansions.

Lundi prochain, réunion chez Mrs. Whipping, qui fera sa dernière conférence sur la Discipline entre amies.


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CONFÉRENCE
sur
LA DISCIPLINE ENTRE AMIES,
tenue chez
Mrs. WHIPPING.

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Pour cette dernière conférence, lady Lovebirch et lady Fairbottom ont amené leurs femmes de chambre, la Lionne et Margaret complètement apprivoisées, qui prennent place au milieu des assistantes.

Mrs. Whipping.

— Il n’en est aucune d’entre nous, toutes ferventes de la verge, qui n’ait caressé une amie et qui ne se soit fait caresser à son tour. Bien que vous ayez la pratique acquise par l’expérience je ne crois pas inutile de parler sur ce sujet dans ma dernière conférence, et de vous faire part de mon avis là-dessus.

Autant que possible, il faut trois actrices, pour mener au mieux cette douce pratique ; l’active, qui manie les verges, la passive, qui les reçoit, et la troisième, qui secourt la fustigée d’un doigt agile, d’une langue moelleuse, ou même à l’aide d’un pseudo-bijou masculin. Un véritable outil viril, fourni par un vaillant porteur en chair et en os, est assurément préférable à l’engin postiche en cuir bouilli, ou en toute autre matière ; mais s’il est facile de s’adjoindre un mâle dans l’intimité du tête-à-tête, il est plus difficile d’associer un tiers à nos jeux. Cependant le cas pouvant se présenter, j’en parlerai ici.

Deux amies, qui s’aiment tendrement, ont les mêmes penchants voluptueux ; rien n’est pour elles au-dessus des délices de la verge, et quand l’occasion s’en présente, elles s’empressent de se caresser mutuellement. Pour bien profiter du stimulant de la flagellation, l’une peut s’armer d’un priape factice, la fouetteuse ou la patiente. Quand c’est la fouetteuse, elle prend son amie debout comme un homme, l’embroche, entoure le haut du corps de son bras gauche, tandis que celle-ci l’étreint dans ses bras, la serrant tendrement sur son sein nu, car il vaut mieux qu’aucun voile ne nous gêne ; de la main droite, la fouetteuse applique les verges sur le derrière de son amie. Évidemment la cinglade ne doit pas être sévère ; il faut cependant que la patiente sente assez vivement les atteintes, pour que les mouvements convulsifs de ses fesses la poussent en avant et la ramènent, l’obligeant à voyager sur la colonne qui l’encloue. Après un va et vient, qui ne se prolonge guère, la fustigée goûte un bonheur parfait, que partage généralement la fouetteuse habile, qui sait en prendre sa part ; l’instrument, appliqué au bas de la fente, presse le bouton dans sa geôle à chaque poussée de l’embrochée, et doit produire son effet.

Quand c’est la fouettée qui est armée de l’engin, les verges, adroitement maniées, doivent l’obliger à un mouvement régulier de va et vient et c’est le canal de la fouetteuse, qui, dans ce cas, se trouve délicieusement fouillé. Dans un cas comme dans l’autre, toutes deux peuvent unir leurs soupirs enchantés à la fin du stimulant exercice. Quand c’est fini, on recommence le divertissement, en invertissant les rôles, l’homme devenant la femme et vice versa.

On peut aussi se fouetter simultanément, serrées l’une contre l’autre, sans l’aide du moindre bijou, la toison contre la toison ; la seule poussée réciproque du ventre, activée par la verge, maniée en cadence, doit amener promptement une heureuse issue. Si vous ne voulez pas obtenir de résultat ainsi, quand vous êtes préparées à l’amour, que la douce chaleur du derrière fustigé se communique par les fibres intimes qui relient les muscles du postérieur au clitoris énamouré, on prend sur un lit, sur une chaise longue, sur le tapis, où l’on veut enfin, la posture du double jeu des langues, et on se divinise mutuellement. On peut encore se fouetter l’une après l’autre, et se plaire de même, ou par des caresses réciproques. Il y a bien d’autres façons de jouir à deux par les verges, l’imagination vous les fournira.

Je préfère le jeu à trois ou à plusieurs, soit entre nous, soit avec un ou des porte-verge. À trois, on peut, par exemple, se caresser comme l’autre jour la Lionne et la tendre Margaret ; celle-ci étendue sur un fauteuil, fouillant le réduit de l’amour, celle-là se tortillant sous les verges, que manie la troisième. Cette posture offre un grand charme à la fouetteuse. Le spectacle du cul de la fustigée, qui bondit et se trémousse lascivement sur la figure de la tribade, tous les appas de celle-ci étalés dans la plus adorable exhibition, avance joliment les affaires de celle qui, en brandissant les verges, dévore des yeux ce ravissant tableau, et quand elle prend la place de la fustigée, elle est déjà aux trois quarts du chemin.

La patiente peut rester debout, offrant d’un côté son derrière nu à la verge, et de l’autre son chat énamouré aux lèvres de l’amie agenouillée. Cet ensemble de stimulants, coups de verges ici, coups de langue à côté, a tout fait d’ébranler la moins prompte à jouir ; et le charme est grand pour la fouetteuse, qui a sous les yeux, sans qu’aucune distraction vienne troubler sa douce contemplation, le beau postérieur qui se tortille sous les coups dont vous le caressez ; et comme la patiente est debout, quand elle fléchit sur ses genoux, présentant les fesses écartées, la raie large, jetez les verges, et que vos lèvres, les remplaçant sur le centre brûlant de la mappemonde, déposent des caresses ineffables.

Quand c’est un membre viril, qui vous tient enclouée, il y a aussi diverses manières de recevoir les verges ; la plus avantageuse, à mon avis, c’est quand l’homme s’humilie sous la femme, qui prend alors la proéminence, et qui, embrochée sur la quille, fait tout l’ouvrage, voyageant sur la colonne, pendant qu’une amie intelligente lui donne la mesure sur son postérieur, bien en évidence. C’est un piquant spectacle pour la fouetteuse, que cette croupe qui s’élève et s’abaisse, engloutissant ou laissant tour-à-tour la chemise dressée.

Parfois l’homme vous prend debout face à face, et, arc-bouté à vos épaules, il vous fouille vigoureusement, vous secouant comme un prunier, frottant rudement à chaque allée et venue le bouton, qui est sur le bord, tandis que les verges par derrière vous rendent un bon office.

L’homme est assis sur une chaise, vous l’enjambez, il vous aide à vous enfourcher, et vous faites encore ici tout l’ouvrage, aidée par les verges, qui réchauffent et excitent votre postérieur en saillie sur les cuisses de votre monture.

Le mâle est fatigué, il ne peut vous rendre immédiatement service. On lui administre un aphrodisiaque cinglant, et dès qu’il est en état, il prend position sur celle qui doit avoir son tour, offrant son postérieur aux cinglées de l’autre, qui l’entretient dans de bonnes dispositions, en stimulant sa vigueur par une saine distribution de coups de verges.

Le sire a besoin de repos ; vous, au contraire, vous êtes mieux disposée que jamais, n’ayant pas les mêmes raisons que lui pour être lasse, et vous ne voulez pas languir ; le mâle s’étend sur le dos, vous l’enjambez sur la figure, vous descendez votre chat sur ses lèvres, de façon à obliger sa langue à vous rendre le service que son engin affaissé vous refuse, et pendant qu’il vous fête délicieusement, et que votre amie vous fustige gentiment, essayez sur le sire endormi de l’influence magnétique de votre douce main blanche, vous verrez le gaillard bien vite réchauffé par le doux satin qui le patine, et aussi par la charmante occupation de son maître, et vous pourrez recommencer la lutte virile sur de nouveaux frais.

Qui de vous, mesdames, veut se prêter à des expériences.

Toutes les assistantes, y compris les conférencières et les deux servantes se lèvent d’un commun accord. Cette unanimité n’a rien de surprenant, toutes sont des adeptes ferventes de la volupté par cette méthode.

La température de la salle permettant de se déshabiller, nous nous mettons toutes nues, en nous servant mutuellement de femmes de chambre. Ce fut pendant un moment un tohu-bohu indescriptible. Les mains dépouillaient maladroitement les charmes, l’un après l’autre s’attardant sur les monts, dans les plaines, dans les creux, pelotant ici un doux satin, mordillant là les aspérités, frisant les boucles soyeuses de la toison, parcourant les sinuosités d’une lèvre caressante. Des épaules blanches et roses, rondes ou carrées, apparaissent, des seins ici d’une neige éblouissante, là d’une neige rose, partout des gorges fièrement dressées, avec des roses épanouies, ou des boutons sur le point d’éclore, des ventres polis, des toisons de toutes les dimensions et de toutes les nuances, des hanches saillantes, des cuisses rondes et opulentes, des jambes adorablement moulées, enfermées dans d’élégants bas de soie, et tout en bas de petits pieds divinement chaussés.

Au bas du dos, des reliefs rebondis forment de splendides mappemondes, coupées d’un satin étincelant, offrant à l’œil ébloui, de la neige, des lis, des roses ; sur douze culs merveilleux, douze culs incomparables, douze culs dont la Vénus Callipyge eût été jalouse, douze culs dans lesquels le berger Pâris eût été embarrassé d’en choisir un, pour lui jeter la pomme, car les conférencières, plus âgées que les Callipyges, sont elles aussi surabondamment pourvues de l’appendice dorsal qui peut soutenir la lutte pour l’éclat et la splendeur avec les plus riches monuments de l’univers, quant à ceux des deux soubrettes, nous avons eu l’avantage de prendre les mesures des magnifiques reposoirs de Margaret et de la Lionne, qui ne le cèdent en rien aux magnificences des postérieurs présents.

D’abord, les six Callipyges s’accotent deux à deux, formant trois groupes, l’une sur l’autre ; Margaret et la Lionne s’étendent à côté, celle-ci dessus, Margaret dessous, s’offrant aux coups de verges des conférencières, et se disposant à se livrer, réciproquement renversées l’une sur l’autre, aux douceurs de la linguistique. Les conférencières s’avancent, la main levée, chacune vers le postérieur en montre, qui leur est dévolu. Les verges retombent légèrement, cinglant, en cadence, cliquetant à l’unisson sur les vastes champs d’expériences. Les culs fouettés bondissent sur les figures des incubes, qui retiennent la croupe dans leurs bras, pour ne pas perdre l’embouchure. Bientôt les fesses se trémoussent voluptueusement et l’on devine que l’ivresse du plaisir enivre les quatre couples enchantés.

Dès que le duo est terminé, les rôles changent, les dessus prennent les dessous et réciproquement ; les postérieurs, vierges de la verge, apparaissent blancs et fiers, s’exhibant somptueusement développés à l’autre bout. Les conférencières se dirigent vers les nouvelles cibles en évidence, et recommencent aussitôt leur stimulant exercice. Mrs. Whipping, à qui est échu le groupe des soubrettes, s’escrime sur le magnifique reposoir de Margaret, appliquant les premiers coups sévèrement, pour éprouver si la candide soubrette garde encore quelque appréhension du fouet. Margaret, malgré la sévérité des rudes caresses, poursuit sa douce besogne, sans manifester en aucune sorte la sensation qu’elle éprouve, ce que voyant Mrs. Whipping, après avoir sillonné une partie de la mappemonde de lignes rouges, continue l’exercice par d’indulgentes cinglées. Les verges ont bientôt terminé leur office, que les derrières manifestent éloquemment, en se tortillant voluptueusement, s’élargissant et restant frissonnants. secoués par des convulsions.

Les conférencières ont leur tour dans la même posture. Margaret et la Lionne sont chargées du maniement des verges. C’est d’abord Mrs Skin-Tear sur Mrs Switch, et Mrs Flog sur Mrs Whipping, qui présentent le cul aux verges qui s’abattent en cadence avec un bruit sec sur les fesses rebondies. Les Callipyges enlacées contemplent le ravissant spectacle, puisant de nouveaux désirs dans la contemplation de l’émoustillant tableau. Le beau cul empourpré des fouetteuses se balance plaisamment à chaque moulinet du bras, comme une belle lune rouge au milieu de la neige.

Les succubes prennent les dessus, et deux gros postérieurs ivoirins s’étalent dans leur superbe amplitude. Margaret, qui a une revanche à prendre, rend avec usure à Mrs Whipping les caresses qu’elle vient d’en recevoir, elle marque à son tour le beau cul blanc de sillons rouges ; on voit se tordre sous la douleur les deux globes malmenés. Puis, imitant en tout point son modèle, elle applique, pour finir, de légers coups qui amènent des roses incarnadines à la surface.

Quand les conférencières sont relevées, la Lionne, sur un signe de lady Fairbottom, empoigne sa maîtresse par les cuisses, comme elle a fait l’autre jour de Margaret, l’enlève comme une plume, et la tient à bout de bras, la bouche appliquée sur la fente, tandis que Lady Lovebirch cingle dans les airs le gros postérieur de son amie. Margaret, agenouillée devant sa maîtresse, qui manie les verges, s’escrime sur son minet ; derrière lady Lovebirch, lady Plentiful fouette la présidente, tandis que lady Splendidorb s’agenouille devant lady Plentiful pour la fêter aussi avec sa douce langue, en même temps que lady Richbuttock fustige lady Plentiful par derrière, gamahuchée elle même par Mrs Switch, et flagellée par Mrs Skin-Tear.

Les deux conférencières inoccupées, ont vite trouvé de l’ouvrage. Mrs Flog s’arme d’une verge et vient régaler les belles fesses veloutées de la Lionne, tandis que Mrs Whipping vient utiliser son talent de tribade sur le chat de la soubrette.

Lady Finefleece va d’un bout à l’autre de la ligne ; inspectant avec le plus vif intérêt le ravissant spectacle de cette scène variée. Le beau reposoir de lady Fairbottom se tortille dans les airs sous l’habile fustigation de la présidente, et sous la non moins habile pratique de l’ardente Lionne, excitée par la double fête de son chat et de son cul. Puis, elle suit de l’œil cette file de gros derrières fouettés, qui bondissent sous les verges et se trémoussent, délicieusement remués par les ferventes prières des dévotes agenouillées.

En continuant son agréable promenade, lady Finefleece s’aperçoit que les agenouillées, ainsi que les fouetteuses, ont glissé un doigt agile dans leur fente énamourée, s’offrant une douce compensation. Machinalement sa main vient se glisser entre ses cuisses, son doigt s’insinue dans le pertuis, y disparaît, et elle poursuit sa charmante inspection, en se frottant délicatement. Excitée par l’érotique scène qui se déroule sous ses yeux, bien qu’elle soit partie en retard, elle arrive à Cythère en même temps que les autres voyageuses.

Le voyage terminé, les ouvrières voudraient bien avoir leur tour de la même façon, mais aucune ne se sent la force de tenir le rôle de la Lionne, Mrs Whipping propose une autre manière. Elle a des godemichés de toutes les dimensions. Trois de ces dames vont s’armer en hommes, trois autres s’embrocheront à leurs amies. Derrière chacune d’elles, une fouetteuse armée de verges, stimulera les postérieurs pour provoquer les mouvements nécessaires.

Mrs Whipping va prendre dans un meuble à secret trois godemichés, munis de courroies. Lady Lovebirch, lady Fairbottom et lady Plentiful se ceignent les reins et viennent se mettre en ligne, la verge au vent ; les trois amies s’avancent, et tandis que les pseudo-hommes fléchissent sur les genoux, les dames s’embrochent, et chaque couple se redresse, s’accote, s’embrassant étroitement. Aussitôt les fouetteuses se mettent en mesure d’appliquer les verges sur les deux croupes réunies, qui, dès les premières atteintes se poussent en avant, comme pour fuir les coups, revenant quand les verges se relèvent, repiquant en avant quand elles retombent, toujours en cadence, allant et venant, comme un homme dans son rôle. Le jeu dure à peine, les couples s’étreignent fortement, ne bougeant plus, les mouvements convulsifs font seuls l’affaire, et les enfileuses comme les enfilées se tordent pâmées.

C’est le tour des trois autres de s’armer en hommes, et d’embrocher leurs compagnes. Dès qu’elles sont en posture, les verges recommencent leur stimulant encouragement, qui a de nouveau un rapide succès.

Les conférencières et les soubrettes entremêlées s’étendent les unes sur les autres, comme un homme sur une femme. Trois de ces dames prennent des verges et se mettent à encourager les enculées. Les postérieurs flagellés bondissent violemment au premier coup, s’abaissent, se relèvent pour retomber brusquement à chaque coup, manœuvrant comme un mâle jusqu’au moment psychologique ; ils restent alors épanouis, palpitants et frémissants d’aise.

Les dessous s’arment de l’engin à leur tour, et, agenouillant leurs épouses sur des coussins, ils les prennent en levrette, s’accrochant aux saillies du devant, étalent leurs gros hémisphères aux rondeurs proéminentes, délicieusement exposés pour recevoir les verges. Les fouetteuses ont changé ; les nouvelles venues remplacent dignement leurs devancières ; elles fouettent vertement les globes rebondis, qui se précipitent en avant à chaque atteinte piquante, enfonçant l’arme jusqu’à la garde. Pour les aider à mener plus vite la besogne, et à la finir en même temps que leur partenaires, les fouetteuses les fustigent de temps en temps entre les cuisses écartées, atteignant les minets barbus, qu’on aperçoit bâillant d’aise, et qui laissent bientôt des pleurs qu’ils distillent.

On ne serait pas fâchée d’un petit intermède. Mrs. Whipping, qui a repris sa chemise et son peignoir, va chercher deux jolis culs neufs, qui trancheront par leur blancheur immaculée sur les culs empourprés de la société. Après les avoir contemplés un moment, chacune viendra l’une après l’autre fesser les jolis derrières, afin de puiser dans cet érotique exercice des forces nouvelles pour le divertissement final.

Mrs. Whipping revient bientôt, avec deux grandes jeunes filles de dix-sept ans, de même taille, une blonde et une brune, toutes deux agréablement garnies de rondeurs appétissantes. Les mignonnes ont les yeux couverts d’un épais bandeau, et les mains attachées derrière le dos.

— Vous connaissez le châtiment qui vous attend, mesdemoiselles, la fessée comme aux petites filles, mais une verte fessée pour vous apprendre à ne plus entraîner dans vos dissipations vos jeunes compagnes, auxquelles doivent donner l’exemple de grandes filles raisonnables.

Les deux femmes de chambre sont désignées pour tenir les jeunes délinquantes et leur ouvrir le pantalon. Elles revêtent un peignoir pour la circonstance. La Lionne s’empare de la brune, qui risque d’être récalcitrante. Margaret prend la blonde, qui est la douceur personnifiée. Elles prennent les jeunes filles sous leur bras gauche, relèvent les dessous, et tandis que Mrs. Whipping et Mrs. Skin-Tear épinglent la chemise dans le haut des jupes, les deux soubrettes ouvrent le pantalon, qui est fendu jusqu’aux genoux, mettant à nu les cuisses rondes et toute la croupe d’une blancheur éblouissante et d’une splendeur remarquable, à droite comme à gauche.

Mrs. Whipping va retirer son peignoir et la chemise, et vient rejoindre la société, en contemplation devant le satin neigeux des ravissantes mappemondes, au-dessous desquelles on voit la fente virginale, étroitement barré par deux lèvres vermeilles, ombragées ici de petits frisons roux, là de courts cheveux noirs.

Lady Lovebirch devant l’une, lady Fairbottom devant l’autre, patinent les chairs un moment ; puis, tenant la main, elles appliquent une demi-douzaine de claques sur le postérieur, qui prend une teinte rose, et elles le quittent à regret. Deux autres viennent prendre leur place sur-le-champ, et distribuent six claques sonores sur le fessier, qui leur est dévolu ; les deux dernières, qui les remplacent, rougissent le satin.

Deux conférencières viennent fesser les beaux derrières, à leur tour accentuant la sévérité, et distribuant toujours la même dose ; les mignonnes commencent à se lamenter à l’unisson ; les deux qui suivent leur arrachent des cris perçants, et se tordent sous la violence des claques.

Lady Lovebirch et lady Fairbottom reprennent leur tour en changeant d’objectif, et cinglent vertement chacune leur sphère, froissant les chairs ; deux par deux elles reviennent toutes, en changeant de sujet, distribuer la demi-douzaine de gifles, qui font hurler les victimes, dont le cul se tortille violemment.

Quand la société a terminé le jeu, les deux soubrettes font faire un demi-tour aux patientes, baissent le pantalon et les tiennent courbées en deux, de façon à avoir le postérieur bien proéminent, à portée de leurs mains, qui dans une seule distribution leur appliquent la douzaine de claques qui leur revient, avec la sévérité qu’on leur a recommandée, faisant sauter le postérieur, qui se tord de douleur, sous les claques qui le boursouflent, tandis que les victimes hurlent en chœur ; le satin cramoisi ne doit plus rien à la pourpre vive des culs fustigés de l’assistance. Mrs Whipping reprend son peignoir, tandis que les deux soubrettes retirent le leur, reconduit les coupables, et revient aussitôt se mettre toute nue, pour terminer la séance.

Dès qu’elle est rentrée, toute la bande se munit de verges, à l’exception de lady Lovebirch, la présidente, et de lady Finefleece, la secrétaire, qui veulent noter les diverses phases du divertissement. Chacune prend une compagne au hasard, s’unissant, deux à deux debout, ventre à ventre, formant cinq couples. Chacune enlace l’autre dans son bras gauche, se serrant étroitement, les yeux dans les yeux, la bouche sur la bouche, les seins sur les seins, les boutons s’écrasant, le ventre collé, les toisons mêlées, les reins cambrés, pour mieux se joindre et se frotter le bas du ventre, les cuisses unies comme l’écorce au chêne. Le bras droit levé brandit les verges sur les fesses, et bientôt dix bras retombent, fouettant le postérieur bombé, qui saillit au bas des reins cambrés, s’excitant mutuellement à coups de verges.

Lady Lovebirch et lady Finefleece promènent leurs regards charmés sur le ravissant spectacle, qui se déroule sous leurs yeux. Les verges cinglant en travers, en biais, en zig-zag, les culs bondissent sous les atteintes, faisant claquer le ventre contre le ventre. Bientôt les bras gauches étreignent fortement le haut du corps, les ventres collés se serrent intimement, les fesses se dandinent, trouées de fossettes, les deux amantes se frottent lascivement les globes se trémoussent voluptueusement, et chacune, jetant les verges, vient croiser ses bras sur les reins de celle qu’elle tient embrassée, s’écrasant dans une étreinte nerveuse en se tordant, délicieusement remuées.

Lady Lovebirch et lady Finefleece, dès que les groupes sont désunis, s’enlacent l’une à l’autre, se serrent étroitement dans leurs bras, et se frottant amoureusement la toison, pendant que les deux amies stimulent à coups de verges les beaux postérieurs en saillie au bas des reins.

Toute la société contemple à son tour le délicieux divertissement. Après quelques stimulants, habilement cinglés, les deux enamourées remuent lascivement leurs fesses, qui, bientôt se trémoussent dans un balancement voluptueux, et elles s’affaissent pantelantes.

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La séance terminée, on se sépare, après l’engagement formel de se réunir deux fois par semaine, sans compter l’imprévu, pour continuer les charmantes expériences, et assister aux délicieuses séances érotiques de la verge, que les aimables conférencières se feront un plaisir de procurer à leurs nobles clientes.



FIN DES CALLIPYGES.