Les Fastes (Merrill)/La Chevauchée des Walkyries

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Les FastesChez Léon Vanier (p. 39).
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LA CHEVAUCHÉE DES WALKYRIES

Vers le Walhalla, heïaha ! les Walkyries,
Dont la cohorte d’or heurte aux cieux les rafales,
Bondissent au galop des sabots des cavales.
Heïaha ! le nocturne hallali des furies !

Le feu qui darde aux fers de leurs flèches fleuries
Crépite en un sillon de flammes infernales.
Dans des poudres d’airain la foudre des cymbales
Rythme en râles l’essor des fantasmagories.

Heïaha ! par delà la lune et les nuées,
Dans le vacarme des armes et des huées,
Palpite la splendeur écarlate des casques !

Soudain l’écho dort. — Lors, prélude monotone
Des colères du Dieu chevaucheur de bourrasques,
Sonore, un cor de corne en la tempête tonne.