Aller au contenu

Les Femmes poètes de la Belgique/5

La bibliothèque libre.

V
QUATRIÈME PÉRIODE

(Suite)

Quelques autres poètes : MMmes Tina Louant, Alice Colin, Louise Rodenbach, Élise Tichon. — Le groupe régionaliste du Centre-Hainaut : MMmes Marthe Godeaux, Jeanne Mayeur-Vannes, Blanmailland-Virix, Elvire Bricout, Marcelle Max-Hautier, Azelle Lecomte-Henry, Geneviève Thévenier (Mme Prassler-Robert), Felixa Wart-Blondiau. — MMlles Emma Thiernesse, Flore Many.

Poètes patoisantes : Mme Wart-Blondiau ; MMlles Limagne et Florence Jeanpierre ; Constance Schurgers.

Poètes de langue flamande : Sœur Maria-Josepha, MMlles Alice Nahon, Cécilia Ameye ; Mme Mendiaux Coremans (Ellen Corr).

L’Histoire de la poésie, comme celle de l’art… ou de la science, comporte, non, seulement des réalisations, mais aussi des essais, des ébauches qui ont, tout au moins, leur valeur indicative.

Tous les écrivains n’ont pas les mêmes facilités — surtout depuis une dizaine d’années — pour publier et répandre leurs œuvres.

Il serait donc injuste de s’en tenir aux noms et aux œuvres qui viennent d’être cités et d’oublier les femmes poètes qui, soit au sein des cités, soit dans la paix des campagnes, ont apporté leur modeste contribution au mouvement littéraire dont nous nous occupons.

Des anthologies nous révèlent les noms de MMmes Tina Louant qui, de 1905 à 1910, publia trois recueils de vers (Impromptus, Heures fugitives, les Opalines), Alice Colin, auteur du Premier vol dans l’azur (1900), Louise Rodenbach, née Française, mais appartenant, par son mariage, à une famille au nom célèbre dans les Lettres, et Mlle Élise Tichon, de Marienbourg, à qui son inspiration, essentiellement catholique, a valu d’être lauréate d’un concours de Rome et décorée, pour son livre, Heures sereines, d’une médaille papale.

D’autres, enfin, telles les avettes de modestes ruches, composent des groupes régionalistes ayant pour organe une revue où s’imprime, à travers leurs œuvres, le caractère distinctif d’une race, d’une province.

La plus importante de ces ruches existe en Hainaut, où le culte de la poésie règne avec un succès particulier, peut-être en souvenir de la célèbre maison souveraine dont plusieurs princesses — Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, Yolande, sœur de Beaudouin V, Isabelle, femme de Philippe-Auguste, roi de France, les comtesses Jeanne et Marguerite, châtelaines du Quesnoy, et Philippine, épouse d’Edouard III Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/278 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/279 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/280 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/281 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/282 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/283 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/284 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/285 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/286 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/287 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/288 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/289 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/290 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/291 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/292 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/293 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/294 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/295 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/296 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/297 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/298 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/299 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/300 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/301 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/302 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/303 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/304 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/305 Page:Berger - Les Femmes poetes de la Belgique.djvu/306 les dévouements, les femmes poètes belges se distinguent encore par le caractère digne, pur et humanitaire de leurs œuvres.

Elles ont donc bien des droits à notre attention et à notre sympathie ; leur effort mérite d’être suivi et encouragé, car son mouvement ascensionnel fait bien présumer de l’avenir. La phalange de ces porteuses de lyres, qui tiennent, jusqu’à présent, une place trop restreinte dans les anthologies générales, est donc digne d’y paraître au même plan que le groupe des poètes masculins dont le talent fait honneur au pays belge.