Les Fous littéraires/E
E.
ECKARDTSHAUSEN (Charles d’) (1752 † 1803).
Ce publiciste allemand, mystique et illuminé, a beaucoup écrit, car il est auteur, dit-on, de 79 ouvrages sur toutes sortes de matières ; on en trouvera la liste dans Heinsius : « Allgem. Bücher-Lexicon » t. I, 727-30).
Citons, parmi ceux qui intéressent notre sujet : « Dieu est l’amour le plus pur » dont il existe des traductions à peu près dans toutes les langues de l’Europe, adaptées à toutes les communions chrétiennes ; — « La Nuée sur le sanctuaire » ; — « Éclaircissemens sur la magie » — « La Clef des mystères de la nature » — « La Science des nombres, faisant suite à la Clef… » — « Les Nuits magiques, » etc. Plusieurs des ouvrages d’Eckardtshausen ont été traduits en russe.
Les articles sur Eckardtshausen dans la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale », n’ont pas de valeur. Pour un aperçu sur les idées mystiques et théurgiques de cet illuminé, voyez le « Saint-Martin » de Matter, surtout le chap. XVIII.
ÉLIPHAS LEVI, professeur de hautes sciences (L’ex-abbé Alphonse L. Constant,… † 1875).
Il est auteur de : « La Clef des grands mystères » — « Dogme et rituel de la haute magie » ; — « Histoire de la magie » ; — Philosophie occulte », etc., etc.
Les écrits d’Eliphas Lévi prouvent un grand savoir, mais il y a bien de la rêverie. Voyez : « L’ex-abbé Constant » dans « la France mystique » d’Erdan, t. I, 213-16.
* ELLER (Elie).
Voyez sur ce visionnaire, l’ « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire. V, 390—92.
* EMMERICH (A.-C).
Les rêveries d’Anne-Catherine Emmerich recueillies par l’ancien romancier poëte Clément Brentano, ne forment pas moins de 9 vol. in 12, dans la traduction française. A.-C. Emmerich a fait pour la vie et surtout la passion de Jesus-Christ, ce qu’avait fait Marie d’Agreda pour la vie de la Vierge Marie.
Pour les abrégés et extraits consultez le « Catalogue général… » d’Otto Lorenz.
* ENGELBRECHT ou ENGELBERT (Jean) (1599 † 1642).
Sa « Divine Vision et Révélation des trois états, l’ecclésiastique, le politique, et l’œconomique, laquelle moy Jean Engelbert, de Bronswic ay vûe de mes yeux et veillant,… et trad. en français pour l’édification des ames qui cherchent Dieu ». Amsterdam, 1680. pet. in 8, fait partie de : « Toutes les Œuvres de Melle Antoinette Bourignon » et forme la seconde partie du t. XIX ; voyez le Catalogue Ouvaroff, No 62 (XXIX).
Voyez la « Nouv. Biographie générale », mais surtout la « Biographie universelle ».