Les Fous littéraires/N

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N.


NAPIER ou NEPER (John) (1550✝1617).

Le savant inventeur des Logarithmes peut prendre place dans cette galerie avec autant de droits que l’illustre Newton, qui y a été mis par Philomneste junior. Napier est auteur de « A plain discovery, of the whole Revelation of St. John…, Edinburg, 1593 in 4, dont il y a une traduction française par Georges Thomson, La Rochelle, 1602. in 4. (voyez le « Manuel » de Brunet et « the bibliogr. Manual » de Lowndes). Entre autres choses, on trouve dans cet ouvrage que le pape est l’Antechrist prédit par les prophéties, que la fin du monde devait arriver entre 1688 et 1700. etc. Ce qui concerne la papauté a été réfuté dans « les Secrets de l’Apocalypse ouverts et mis au jour par le Sr. de Perrieres Varin. Paris, 1613. in 12 de 1 f. et 45 pp. avec fig.

Voyez l’article de Napier dans la « Biographie universelle » et dans la « Nouv. Biographie générale ».


* NATIVITÉ (La sœur de la).

Sous le titre : Apocalypse de la sœur Nativité, la Revue Britannique, février 1828, a donné une analyse et appréciation de l’ouvrage mis sous le nom de cette béate, article traduit du Quarterly Review. Voyez aussi l’ « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, t. II, 51-54.


NOSTRADAMUS (Michel de Nostredame, ou), célèbre astrologue français.

Les éditions des Prophéties de Michel Nostradamus, depuis la première de Lyon, 1555, jusqu’à nos jours, sont si nombreuses, que je ne puis que renvoyer au « Manuel du libraire » de Brunet, pour les premières, et à l’ « Histoire des livres populaires » de Ch. Nisard ; t. I, pour les dernières. Quant à lui-même, ses annotateurs et commentateurs, etc. depuis Jean-Aymes de Chavigny (1594) jusqu’à H. Torn-Chavigny (1880), consultez les « Nouv. Mémoires d’histoire » de l’abbé d’Artigny, tomes II, III et VII ; les articles « Nostredame » et « Notredame » dans la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale » ; mais surtout les « Études sur Nostradamus » par F. Buget, neuf articles qu’on trouve dans le « Bulletin du bibliophile » des années 1850 à 1863, voyez encore « Nostradamus » par Eugène Bareste. Paris 1840, in 8 ou 12, quoique la biographie n’ait aucune valeur, selon Buget.